Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
January 30, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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PORT-AU-PRINCE (nfm)

JEUDI, 30 JANVIER i908.





ABONNEMERTS : ]
paR mois Une Gourde D’'avVANCE

Dk&PARTEMENT* & ETRANGER ;

vrais de poste om sus.
———
Pour tout ce







qui concerne l’Administration du

NOS CHEMINS DE FER
NOTRE PRINCIPALE FORCE SOCIALE |

Partout o& ce mode de formation |nir de celui de l'esclavage le pius af-
des Etats a pu se réaliser, il a créé | freux que | humanité ait connu ”
le type social particulariste et la pra-;| On a vraiment le droit de se _ de-
tique du véritable self-government; mander, apres de telles considéra-
qui s’entend de l’autonomie de la vie|tions, 4 quel degré d’inconscience ou
provinciala et de son indépendance/|a quelle méconnaissance des faits his- ;
vis-a-vis de tout pouvoir central. toriques a pu uboutir esprit de quel-.

Le mode de formation contraire a/ques publicistes haitiens pour qu’ils |
creé d’embiée chez nous le patronage soient arrivés de nos jours a meler,
de Etat, A propos duquel j’ai déya' aleurs lamentations sur notreétat pré-
dit mon sentiment. ‘sent, des regrets non feints sur 1’é-

Le mouvement de 1804, en faisant:!0ignement de Tlancienne mére-pa

table rase de l’organisation antérieu-: ‘tie! » :
re, s'est va échoir la tache, presque’ Nous ne p-uvons malheureusement
impossible, d’organiser la vie publi-; P&S refzire notre his‘oire; mais nous!
que d'un pays dans lequel la vie pri-' avoas au moios la coosolation et la
vée n’avait pas de préexistence et ressource d@ pouvoir redresser iotre |







t
J

Dmacrxur!
Clément Magloire,



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUM ROUX, 45.

Journal, s’adresser &4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Roe Roux ou Borne-Foi.

Le Matin

QUOTIDIEN









aa



LE NUMERO 10) CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. ei da ts ¢> chaque
mois et sont payables d’avance

Les manuscrite insérés on bon De sont pas rem 's.
SS ee





————————



sincéres patriotes de conserver l’es- nos vallées et de nos montagnes, ont
poir de relever le pays et de le gran- pu, en effet, trouver leurs) dij,ues, et
dir aux yeux du monde civilisé,— il cela par le jeu naturel des fonctions.
faut se dire que c’est le PAYSAN HAi Cesdigues sont représentées, —- je prie
TIEN, ET LUI SEUL, Gui permet au pays de le noter avec la plus grande atten-
de survivre 4 tant de guerres civiles, tion,— par des propriétaires ruraux
a tant de dépenses, 4 VTassaut de misen évidence soit par une posses-
tant de convoitants du) pouvoir, — et sion plus étendue de li terre, soit par
qui aussi rend possible au patriote une instruction plus grande, dans tous
sincere ’espvir d’un etlort définitive- les cas par une influence incontesta-
ment salutaire et d'un avenir heureux ble due principalement ala commu-
et réparateur. nauté @habitat et doccupations.

Nous n’avons que des mots et des Jai deja eu Arépondre au passage
lamentatio:s pour gémir sur le sort suivant d’un discours retentissant de
de nos paysans, pour déplorer les:M. Georges Syivain: « Il faut avoir
coups trop fréquents dont le frappe et fréquenté de pres, a-t-il dit de nos
Vassourdit ’exigence de notre fisc. -assemblées politiques, une de ces

l.es mots et 4es lamentations n’ont assemblées politiques ou siéyent les
jamais rien fait pour lamélioration représentants par titre et par cat du
des sociétés. Il faut des actes. peuple souverain, pour apprécier a
a yuelles conséquences = abhurissantes

¢ peut aboutir le danger des notions su-

L’humble et ignorant campagnard perticielles, halives ou tronquces, mal
ne devrait pasexclusivement posséder comprises, mal digérées. »
le sol national. IlLen est ainsi parce J'ai a ajouter, ace que j’ai déja dit,
que, en 1804, mulatres et noirs affran- ceci: que ces représentants par titre,
chis ont manqué a l’appel de la terre, et surtout par état, du peuple souve-

*
* *

ne se trouvait rappelée que par la for- Organisme sovial mal combin4 et mal.

et que depuis 1804, l’élite nationale, |

rain, sont précisément, la plupart da

me social i l’esclavage. . . . me
ciale inférieure de l'esclavag ' «Ces deux grands peuples, dit Hen- dont le rdéle dans tous les pays équili- temps, ces propriétaires influents,

PE er emier acie de ce otros? Ge iri de Tourville e> parlant de l’Angle- brés est de patronner la masse, a dé- et justement influents, dont je parle.
vendre ou ay ‘inet los terrains non | terre et des Etats-Unis d’Amérique. ‘Serté 8a fonction pour courir apres, Jotezun coup d’cil sur la composition
individuell exme e "4 | + secoués plus que tout autre par las un idéal abstrait et intel ectuel qui du personnel politique du Sénat ou
Individuelioment approprics. _ ‘aventures des nouveaulés modernes, n’a fait que rendre de plus en plus de la Chambre des Députés. et vous

Il y aurait une curieuse étude a fai- ‘trouvent leur équilibre dans l’influen- | profonde la ligne de démarcation en- constaterez aisément quelle large pla-
re sur les effets ‘produits par cette'ce calme et souveraine des hommes tre elle et cette ma-se livrée 4 elle-'ce est faite a ces représentants auto-
appropriation sor les différents él¢- qui possédent le sol national. » “méme. risés et nalurels, soit A eux-mcmes
ments constitutifs de nos couches s0-;_ Faut il beaucoup d’érudition,— et Comme toutes les forces naturelles, personneliement, soit & ceux qu’ils
ciales, qui étaient alors : les mulatres, ‘la simple et minuatieuse observation livrées 4 elles-mémes, sont sujettes a:admettent a bénéficier de leur in-

les noirs affranchis et les noirs an-jde l’enchainement universel des phé- des crises de débordement qui rava- fluence socialement justifiée.

ciens esclaves rendus libres. Par sui-
te de quelle tournure d’esprit, de
q els funestes enseignements, de
quelle désastreuse conception de I’or-
ion sociale, les couches supé-
Fieures de notre société naissante
eat-elles laissé la terre, la bienfai-
Sante terre, leur échapper, et ont-elles
wieux eimer se, ruer dans les agates’

&@ conquéte des besognes res,
et des situations politiques, adminis-
tratives et libérales ?...

Ce phénomine étrange, n’a-t-il pas
résuké clairement des funestes doc-

noménes sociaux, ne suifit-elle pes,— gent et dévastent parfois tout ce qu’el- |
pour reconnaitre que notre existence | les rencontrent sur leur passage, sauf !
nationale, si cahotée soit-elle par'les digues puissantes etd’une force
nos passio is et nos vaines ambitions, ‘de résistance appropriée 4 cet effort

n’a dd dans le passé, et ne doit en-' de débordement,— Ja masse nationa-|
core dans fe présent, de pouvoir étre le n’a pas eu de peine a devenir hos-|
maintenue que giace a cette méme tie a ceux qui se sont éloignés d’elle |
influence calme et souveraine des et qui l’ont abandonnée pour les plai-;
hommes qui possédent le sol natio-|sirs et les travaux plus raffinés des |
nal? » villes.

Si, darant tout un long siécle, nous! Cette hostilité est parfois aseez fa-|
avons pu fatiguer ce peys par de hon- ,cilement exploitée par les politiciens |
teuses et incessantes guerres civiles,s: et ceux qui leur servent d’auxiliaires: |
nous avons pu noas livrer sur ses infa- et j‘ai idée de découvrir dans ce court,

trines sociales créées et répandues lesressources & des enses inu- | apercu l’origine de ce phénoméne s0-

longtemps dans Saint-Domingue par|tiles, si rappat da lac ut en- | cial nD, & manifestations in-

Yeeprit révolutionnaire fr ain-|core, jusqu’au moment ov j’écries ces | termitentes, décoré de _ |l’appeliation

ei que des condamnabies procédés es, aliumer les convoitises, ou si| métonymique de piquetiiome.

dune co mai dirigée et dont | seulement la coustance des ressour- Ces . forces naturelies, constituées
peut permetire & nos’ per les habitants de nos plaines, de

, Midstoize ne séparers jamais te souve-' ces

J’aurai la prockaine fois a conclure
suc ce sujet suivant les données les
plus précises de la science sociale, et
a rattacher mes coaclusions a l’objet
de cette étude, qui est, je ne l’oublie

as, de préciser le véritable rdle et la
veritable fonction de nos Chemins-de
er.

Ce
| L’administration du « Matin »

rappelle aux abonnés de la Ca
pitale qu’ils ne doivent rien ver-
ser, abonnements ou autres
que sur REGUSIMPRIMES et
signés de M. l’Administrateur

ministra

riére d’aviser l’ad -
tion de la moindre i larité
dans le service du« TIN»

afin qu'il y soit de suite remé



a eg SS a Ta

| Réception Officielle
Demain 4 10 heures du matin, aura

j lieu au Palais National et avec le cérémo-

j nial habitucl, la réception par M. le Pré-
sident de la République, de M. Alexander
Murray, Consul général d’Angleterre rem-
plagant 4 ce poste M. Vansittart.

Tribunal de Cassation
SrcTION CRIMINELLE

LES ETATS-UNIS
Haiti.

' nous est revenu que le Ministre

ameéricain ici, Vhonorable M. Fucniss, Audience due Mercredi 29 lanvier 1908
a eu ad transmottre au nom de son| — Présidence de Mr le Président H. Le-

Gouvernement un message de félici- ; chaud.

tations au Gouvernement de la Répu-; | Le Tribunal prend si¢ge i dix heures et
blique pour le succes remporté dans ;demie du matin et entend les affaires sui-
la répression du soulévement dej| vantes :
lArtibonite. 1° Dr Alexandre Auguste, contre l’or-
West Poceasion pour nous de con- ,donnance de la Chambre du Conseil de
'} Instruction Criminelle du) Tribunal civil

signer attitude réprobitrice gardée .
par les Etats-Unis pendant ces 12 | de Nippes rendue en faveur des nommés

jours Wane insurrection qui était di- | O8¢ Rimbeau, Lucaés et Gutiérez Mathu-
rin.

rigée « contre Haiti » et doat Pun des | wee ;
plus stirs effets, en cas de succes, ; Affaire renvovée A une autre audience.
serait, si nous en eroyoas certaines , 7" Plainte de la dame Sylvie Bien-Aime,
informations que tous avons, | contre le juge-supp'éant Cavaignac Arnauld
Famoindtissement, puis Véviction fi-, de ta justice de Paix, section sud, de la Ca-
nale de Vintluence commereiale ameé- | Pitale. ~ Victor Walliams et Georges Noel.
rieaine dans notre Pays. Or Phistoire | L¢ Juge Sylvain, Rapporteur, lit son rap-

i ternati | port
da notre politique ipteraationate, POM ; “ys .
pendant ces 20 derni¢res années mon.| Le Ministcre Public, Mr Elie Curiel,
tre bien que Pinflaenes étranygers la conclut A une information.

' Le stéve est leve.

plus bienfaisant: pour nous a divers |
Tribunal Civil

points de vues est celle de nos grands |
Voisins anvio-saxons du Nord-: ‘-) 4
ve ne axons du Nord-Améri | Audience civile du 29 Janvier 1908

ue. or: .. f
q i . . . ; Le Tribunal prend si¢ge a dix heures du
NUS OUP EMS at M. ut ISS cl; matin, sous Ja présidence du juge Janvier
nots id pretl st hye tort \\ erome, a la ' qui a prononce le jugement suivant :

Grande Republi tue Ativicuine qu'il, Celui qui valide la saisie-arrct pratiquée



serat Ceres dains nos intérets de | sur les débiteurs des sieurs Dél:sfort Delice
Choisiv a Vexclision de tous autres! er Cidoine Guillaume Vaillant par Mme
comin? modele ef comme « professeur : Marcellus Raphaél.
de progres. » Affaires entendues :

1 — Octavie Thébaud contre la Com-



ee ee NT

° +3 . 1s

PATS DITRRS

ReNSEiGNEMENTS Puis le si¢ge est leve.
MFETEOROLOGIQUES Décés

‘ Nous avons regu le faire-part de la mort
de Maric Rose Elisabeth Eucharis Paillere,
épouse Charles Vorbe, décédée ce matin a 4
heures.

Les funcrailles auront lieu cet aprés-mi-

pagnie P. C. S.

2°— Mme Eugéne Rémy con're la Com-
pagnie P.C. Ss. -

3°— Carlose Bois contve la Compagnie P.

C. 5.

CPi»vsenrvatoire
Dr

Myer vt TEE GE ~- =“T!
SEMIN AINE COLLEGE St-MASTIAL di. Le service funebre sera célébré 4 la Ca-
MERCREDI 29 JANVIER thédrale. Maison mortuaire, sise au Bois-
Baronsdtre S sai 762 ,â„¢/â„¢9 Verna. . .
_ Nous nous associons au deuil de notre
Taunpérature minimure 19°53 ami Charles Vorbe et de la famille Paillére
mazimam 3O°,4 {si cruellemunt éprouvés, car tous ceux

qui ont connu Ia regrettée défunte sivent
les excellentes qualités quila faisaient appre-
cier et affectionner.

Nos meilleures condoléances 4 la famille.

Leurs Parfums

Comment vous vous parfumez ? Quel
parfum vous employez ? Vous parfumez-
vous ? Il serait curieux d’aprés la réponse
4 ces questions de se faire une opinion sur
les personnes. Les reines d'Italie, d’Espa-

ne et de Hollande, femmes discrétes et

’intérieur usent trés modérément des par-
fams. La reine d’Angleterre, dont Ja mina-
tie extréme dans sa toilette est bien connue,
se sert d’un parfum réservé a elle seule.
Mais les murs ont des oreilles et le secret
en a été révélé, 4 la grande joie des dames
américaines qui l’achétent 4 beaux deniers.

Plus heureuse est l’impératrice de Rus-
sie quiaencore le monopole d’un certain
parfum. Ce parfum est préparé avec les
soins les plus délicats. Les violettes qui
sont a sa sont cueillies entre § ¢t 7
tion Frangaise, ov ils s’étaient réfugiés du- | heares du matin, 4 cause de l’arome que
rant les derniers événements : Messieurs | leur donne la rosée. Raffinement de sensa-
Tertulis Nicolas, Me Arrault, Rémy Bas-| tion tout oriental, digne d’une cour pres-
tien, Constantin Vieux pére que asiastique !

Moyenne diurne de la température 24° 4

Ciel assez clair le matin ; trés nuageux
Paprés midi.

Direction dominante des nuages : SSE.

Baromeétre en hausse.

K. BALTENWECK

Dans les Consulats des Gonai-
ves et de St-Marc.

Le Gouv.rnement de la Répub‘ique es-
pére obtenir, par suite des négociations
qui ont été entreprises 1 cet effet, la remi-
se 4 la justice ordinaire des refugiés qui se
trouvent dans les consulats des Gonaives
et de St-Marc.

Certe mesure, croit-on, viserait plus par-
ticulicrement les récidivistes sur lesquels
pese la responsabilité des crimes et deélits
de droit commun.

Les Réfugiés
Ont été autorisés 4 sortic de la Léga-

|
|





|

i ee

Arrivage

Hier matin estentré le steamer « Schaum-
burg » ; capitaine W. Lerche, avec les pas-
sagers suivants venant de :

Kingston : Patricio Ventura, Francisco
Giner, Auguste Valot.

Jérémie : Kohler, Mme Brézault, Cilia
Barthelmy et Mercie, J. N. Cayernitte,
Soeur des Anges.

Administratioa Postale

En raison du mauvais temps qui a scvi,
la semaine passée, dans larade de Jérémie,
la. matle pour Iétranger, par le steamer
« Groucia », ( via Jérémie ), n'a pas pu
etre acheminée samedi dernier 1 sa desti-
nation. Les correspondances scront expé-
diges par le steamer hollandais « Prins
Willem I » de cette semaine.

Port-au-Prince, le 29 Janvier 1908





LA BANQUE

€n appellea larbitrage

Extrait de lu brochure la « Banque
Nationale d’Haiti et ’mimprunt de 50
millions ».

Neus avons parcouru etréduit a leur
juste valeur — a ricn — les réeponses que
la Banque a cru utile de coaigner duns 53
brochure pour combattre les quatre chefs
de demande de lacte d’ajournement qui
i’appelle, par devant les Tribunauy, a sUX-
pliquer sur les taits condimoabdles releves

a sa charge, et A restitues 2 PErat les var]

leurs que frauduleusement clle s'est appro-
prices dans les opérations de l’emprunt
1896.

Nous avous vu en outre d'autres actes
de la Bangue qui, si!s nimpliquent pas
une restitution comme les précédents,
n’appellent pas moins une sévgre sanction
et un chatiment exemplaire de |i Justice.

Il ne nous reste plus qu s.ui point a
voir: Arbitrage auquel nous ne savons
trop pourquoi la Banque en appelle.

A la fin de sa brochure aprés avoi
arle tres sé¢rieusement d- sa correction,
a Banque ajoute non :noins sericusement:
« qu'il lui serait facil: — quil croit me-
« me avoir prouvé — de démontrer lin-
« sanité, le mal fondé des réclamations pro-
« dui.es dans l’assignaiion, sil n’y avais
« li une question de principe 4 savoir que
« Ja Banqne ne peut soumettre i la justice
« haitienne, aux Tribaniux de droit com-
« mun, les différends qui pzuvent exister
« entre fe Gouvernement et 11 Banque re-
« lativement aux clases ct conditions de
« fonctionnement Je son contrat de con-
« cession ».

Franchement la Banque atort de s’étre
livrée 4 cette sortie pour le moins intem-
pestive. Elle se trompe si elle quil y a au sujetde l’emprunt de 50
miltions un différend entre le Gouverne-
ment et elle. Le Gouvernement, ni per-
sonne autre ne I’a jamais précendu, pas

ue l'homme qui, arrété au coin dun
et dépouillé par un voleur ne pourrait
avoir de différend avec son voleur ou le
patron avec son caissier infidéle qui a em-
porté la caisse.

Ils sont tous deux victimes d'un voleur
ou d’un escroc et comnce telles portent
plainte 4 la justice, quelle que soit la con-
dition sociale du voleur ou le contrat qui
liait le patron au caissier. Pas plus ni
moins,

Que la Banque qui croyant nous _ faire
peur criait qu'elle en appelait a l’arbitrage
et 4 Paris, qui ensuite, voyant le peu d’ef-

fets produits par ses clameurs, |’a accepté

bois

\ Port-au-Prince, er qui enfin de compe,
pris le chemin des Tribunaux ot le Got
vernement la conviait, persiste dans cety
d.rnicre attitude plus conforme 4 la sita,
tion.

Que si, comme elle Veccrit, elle peng
avoir démontreé Pinanité et le mal + fond!
des réclamations produites dans D’assigny
tion, elle fasse traduire « en attendu que,
les arguments formidables de sa brochure,

Qu’elle fasse ce qu'elle voudra pour ee
savor de se soustraire aux restitutions ep.
vers TEcat, mais, ¢’est un conseil charite
ble, qu’clle !ais ce Parbitrage dins ses ca.
tons. ,

L’attitude deécidde ct intransigeante dy
Ministre des finances & son endroit, doi
bien lui faire comprendre qu'elle ne pen
plus nous en imposer et que Pheure du ré
glement detiniit a sonne.

Si cle crie tant que gt pour ces quel:
ques petits Valeuts) nous restituer,qu’est-
ce qu'elle fera le jour de la grande |
uidation, le jour ott le Gouvernem.n
descendra dins Ia caverne de la rue de
Magasin de VEratet, sondant les vores
sonores des cavetx, demandera aux livres
memes de PEtablissement —= qui nous ap
pariicnneat, que la Banque ne Poublie pas
ce jour-li -- le secret de la provenance de
tant de richesses accumulées en si peu de
temps.

Ah ce jour-la, ce ssra te feu d’artince
de la fin ! Et qu’elle n’ait aucun doute :
ce sujet, cest le Gouvernement actuel qui,
avant aliume les premicres picces, meta
aussi le fea ila b-mbe tinue devant lé
jturer a bombance imaugarée il a 27 3%
deja.

C’est done beaucoup plus proche que 4
Ban jue ne peut ic supposr.

Qu’on prévienne le ttpissier, nous a
lons déménager, nous déménageons.

Fernanpn DENNIS.

Agere







Ce ee A eee RED

Nouvelles Blt

Derniéres Dépéches






|

| Paris 28.— Dans le débat qui a suit
Vinterpellation sur le Maroc aujourd’ha
| a la.Chambre des députés, Mr Jaurés a inst
t¢ sur le fait qu'un rapprochement entre lt
France ct Allemagne ctait nécessaire pout
la paix de Europe. La majorité obtenut
par le gouvernement pour s2 politique
Maroe a été de 336 voix, 92 députés ayant
voté contre et 4°8 pour.

WASHINGTON 28.—Le Président a land
ce soirune proclamation annongant la*cor
clusion d’une convention commerci
franco américaine en conformité avec I’

:3 du tarif d’Ingly.

Rome 28.—I.e gouvernement a fait
blier par le burcau d’immigration uneé o
|destinée a décourager l’immigration
' Etats-Unis ; la note dit que le consul d
tie 4 New-Yopk a envoyéd 4 .Rome
| télégramme invitant les italiens 4
; chez eux pendant la crise industrielle
ituelle et tant que le travail continue
étre rare.

Tokio 28. — Le vicomte Hayashi,
| Mistre des affaires ¢trangéres a déc
_jourd’hui dans un discours qu’il a
jcé 4 la Diéte sur la politique ¢é:rae
i gue la question de immigration au

a avait été définitivementiréglée, le J
| ayant accepté de restreindre cette
ition a des limites raisonnables qui

fixées par memorandun. kh

St BG 28. — Le minien #
guerre vient d’ordonner {’envoi en


















3,





Z _———<——— -

baikalie de 4 brigades d’infanterie ence mo-
ment en garnison 4 Odessa ; ces troupes
sont destinées 4 renforcer les garnisons de
la frontiére ruisso- chinoise 3 ce transfert
est le plus important effectué depuis
la guerrre Russo Japonaise. Il indique
le caractére inquictant de T'activité mili-
taire de la Chine et des relations de cette
uvissance avec le Japon.

Menicu 28.—- De terribles inondations
ont eu liev dans toute la Bavicre a la suite
du dégel subit; un pont de chemin de fer
surla rivicre Vils s'est effondré pendart
le passage d’un train de marchandises ; une

ersonne a été tude, plusieurs autres ont

é:é biess¢es. Sur un grand nombre de lignes
la circulation a été interrompue, l'eau re-
couvrant la voie.

Burnos-Atres 28.- Les officiers de la
flottille d.s torpillleurs américains qui sont
arrives ici «Odimanche venant de Rio-de-

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re la santé de la Gorge, de la Bouche et de plus, par sui-
te de la solidité qu’il conserve aux dents jusqu’a l’dge le
plus avancé, il facilite le travail de la digestion en per-
mettant la mastication compléte des aliments.

Le flacon se vend: Gourdes 2.00

janeiro ont ¢ié regus aujourd'hui par le
Président Alcorta.

Paris. Rente frang:i c : 96.

Ce matin il y aeu une conférence au
ministere de Vintérieur centre MM Clémen-
ceau,Crillaux, Vivianiet Cuvinot, président
de la Commission sénatoriale des retraites
ouvricres. Les ministres firent connaitre 3
M Cuvinoi leur accord sur les dépenses
maxima auxquelles 'E at) pourrait étre ex-
posé et démandérent 4 celui ci de faire con
maitre la réponse de li Comunission sur les

aints en lvige cn meme temps que sur
tes principes essenticls dz ‘a loi.

M Cuvinot promit de réunir la Commis
sion ct de proceder A Vexamen de Pensem
ble des modifications que le projet com-
portera. Hierla Cha bic, apre. avoir enicn-
du les discours de MM Denys Cochin et
Jaurés vota pac 436 vox contre 51 ordre
du jour suivant ucccp:é par le gouverne-
ment: « La Chambre résolue a appuyer
Vacte d’Alvésiras et d’assurer la défense des
droits et des intéréts frang1uis au Meroc
sans intervention dansla politique intérieure
de Pempire Cheérifien, apprcuve les décla-
rations du gouvernement, lui «xprime sa
confiance, adresse ses telicitati us A la na-
tion aux officiers et suidais des armees de
terre et de mer qui combattent en Afri-
que »La Chambre s‘ajourna ensvite 4 jeudi.

Mgr Amette, Coadjuteur du Cardinal Ri-
chard a ét¢ nommé archevéque de Paris.

Les obséques du Cardinal Richard sont
fixces A samedi.

M Chéron visiter hier hépital militai-
re et les casernements d’Angonléme.



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Les abonnés du ser-
vice hydraulique sont
Informés que l'eau de
ia source de Plaisance
sera arrétée DEMAIN
de 6 HEURES DU MA-
1IN A 10 HEURES DU
SOIR, pour cause de

réparations urgentes.
Port-au-Prince, le 30 Janvier 1608.

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Partout o& ce mode de formation |nir de celui de l'esclavage le pius af-
des Etats a pu se réaliser, il a créé | freux que | humanité ait connu ”
le type social particulariste et la pra-;| On a vraiment le droit de se _ de-
tique du véritable self-government; mander, apres de telles considéra-
qui s’entend de l’autonomie de la vie|tions, 4 quel degré d’inconscience ou
provinciala et de son indépendance/|a quelle méconnaissance des faits his- ;
vis-a-vis de tout pouvoir central. toriques a pu uboutir esprit de quel-.

Le mode de formation contraire a/ques publicistes haitiens pour qu’ils |
creé d’embiée chez nous le patronage soient arrivés de nos jours a meler,
de Etat, A propos duquel j’ai déya' aleurs lamentations sur notreétat pré-
dit mon sentiment. ‘sent, des regrets non feints sur 1’é-

Le mouvement de 1804, en faisant:!0ignement de Tlancienne mére-pa

table rase de l’organisation antérieu-: ‘tie! » :
re, s'est va échoir la tache, presque’ Nous ne p-uvons malheureusement
impossible, d’organiser la vie publi-; P&S refzire notre his‘oire; mais nous!
que d'un pays dans lequel la vie pri-' avoas au moios la coosolation et la
vée n’avait pas de préexistence et ressource d@ pouvoir redresser iotre |







t
J

Dmacrxur!
Clément Magloire,



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUM ROUX, 45.

Journal, s’adresser &4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Roe Roux ou Borne-Foi.

Le Matin

QUOTIDIEN









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LE NUMERO 10) CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. ei da ts ¢> chaque
mois et sont payables d’avance

Les manuscrite insérés on bon De sont pas rem 's.
SS ee





————————



sincéres patriotes de conserver l’es- nos vallées et de nos montagnes, ont
poir de relever le pays et de le gran- pu, en effet, trouver leurs) dij,ues, et
dir aux yeux du monde civilisé,— il cela par le jeu naturel des fonctions.
faut se dire que c’est le PAYSAN HAi Cesdigues sont représentées, —- je prie
TIEN, ET LUI SEUL, Gui permet au pays de le noter avec la plus grande atten-
de survivre 4 tant de guerres civiles, tion,— par des propriétaires ruraux
a tant de dépenses, 4 VTassaut de misen évidence soit par une posses-
tant de convoitants du) pouvoir, — et sion plus étendue de li terre, soit par
qui aussi rend possible au patriote une instruction plus grande, dans tous
sincere ’espvir d’un etlort définitive- les cas par une influence incontesta-
ment salutaire et d'un avenir heureux ble due principalement ala commu-
et réparateur. nauté @habitat et doccupations.

Nous n’avons que des mots et des Jai deja eu Arépondre au passage
lamentatio:s pour gémir sur le sort suivant d’un discours retentissant de
de nos paysans, pour déplorer les:M. Georges Syivain: « Il faut avoir
coups trop fréquents dont le frappe et fréquenté de pres, a-t-il dit de nos
Vassourdit ’exigence de notre fisc. -assemblées politiques, une de ces

l.es mots et 4es lamentations n’ont assemblées politiques ou siéyent les
jamais rien fait pour lamélioration représentants par titre et par cat du
des sociétés. Il faut des actes. peuple souverain, pour apprécier a
a yuelles conséquences = abhurissantes

¢ peut aboutir le danger des notions su-

L’humble et ignorant campagnard perticielles, halives ou tronquces, mal
ne devrait pasexclusivement posséder comprises, mal digérées. »
le sol national. IlLen est ainsi parce J'ai a ajouter, ace que j’ai déja dit,
que, en 1804, mulatres et noirs affran- ceci: que ces représentants par titre,
chis ont manqué a l’appel de la terre, et surtout par état, du peuple souve-

*
* *

ne se trouvait rappelée que par la for- Organisme sovial mal combin4 et mal.

et que depuis 1804, l’élite nationale, |

rain, sont précisément, la plupart da

me social i l’esclavage. . . . me
ciale inférieure de l'esclavag ' «Ces deux grands peuples, dit Hen- dont le rdéle dans tous les pays équili- temps, ces propriétaires influents,

PE er emier acie de ce otros? Ge iri de Tourville e> parlant de l’Angle- brés est de patronner la masse, a dé- et justement influents, dont je parle.
vendre ou ay ‘inet los terrains non | terre et des Etats-Unis d’Amérique. ‘Serté 8a fonction pour courir apres, Jotezun coup d’cil sur la composition
individuell exme e "4 | + secoués plus que tout autre par las un idéal abstrait et intel ectuel qui du personnel politique du Sénat ou
Individuelioment approprics. _ ‘aventures des nouveaulés modernes, n’a fait que rendre de plus en plus de la Chambre des Députés. et vous

Il y aurait une curieuse étude a fai- ‘trouvent leur équilibre dans l’influen- | profonde la ligne de démarcation en- constaterez aisément quelle large pla-
re sur les effets ‘produits par cette'ce calme et souveraine des hommes tre elle et cette ma-se livrée 4 elle-'ce est faite a ces représentants auto-
appropriation sor les différents él¢- qui possédent le sol national. » “méme. risés et nalurels, soit A eux-mcmes
ments constitutifs de nos couches s0-;_ Faut il beaucoup d’érudition,— et Comme toutes les forces naturelles, personneliement, soit & ceux qu’ils
ciales, qui étaient alors : les mulatres, ‘la simple et minuatieuse observation livrées 4 elles-mémes, sont sujettes a:admettent a bénéficier de leur in-

les noirs affranchis et les noirs an-jde l’enchainement universel des phé- des crises de débordement qui rava- fluence socialement justifiée.

ciens esclaves rendus libres. Par sui-
te de quelle tournure d’esprit, de
q els funestes enseignements, de
quelle désastreuse conception de I’or-
ion sociale, les couches supé-
Fieures de notre société naissante
eat-elles laissé la terre, la bienfai-
Sante terre, leur échapper, et ont-elles
wieux eimer se, ruer dans les agates’

&@ conquéte des besognes res,
et des situations politiques, adminis-
tratives et libérales ?...

Ce phénomine étrange, n’a-t-il pas
résuké clairement des funestes doc-

noménes sociaux, ne suifit-elle pes,— gent et dévastent parfois tout ce qu’el- |
pour reconnaitre que notre existence | les rencontrent sur leur passage, sauf !
nationale, si cahotée soit-elle par'les digues puissantes etd’une force
nos passio is et nos vaines ambitions, ‘de résistance appropriée 4 cet effort

n’a dd dans le passé, et ne doit en-' de débordement,— Ja masse nationa-|
core dans fe présent, de pouvoir étre le n’a pas eu de peine a devenir hos-|
maintenue que giace a cette méme tie a ceux qui se sont éloignés d’elle |
influence calme et souveraine des et qui l’ont abandonnée pour les plai-;
hommes qui possédent le sol natio-|sirs et les travaux plus raffinés des |
nal? » villes.

Si, darant tout un long siécle, nous! Cette hostilité est parfois aseez fa-|
avons pu fatiguer ce peys par de hon- ,cilement exploitée par les politiciens |
teuses et incessantes guerres civiles,s: et ceux qui leur servent d’auxiliaires: |
nous avons pu noas livrer sur ses infa- et j‘ai idée de découvrir dans ce court,

trines sociales créées et répandues lesressources & des enses inu- | apercu l’origine de ce phénoméne s0-

longtemps dans Saint-Domingue par|tiles, si rappat da lac ut en- | cial nD, & manifestations in-

Yeeprit révolutionnaire fr ain-|core, jusqu’au moment ov j’écries ces | termitentes, décoré de _ |l’appeliation

ei que des condamnabies procédés es, aliumer les convoitises, ou si| métonymique de piquetiiome.

dune co mai dirigée et dont | seulement la coustance des ressour- Ces . forces naturelies, constituées
peut permetire & nos’ per les habitants de nos plaines, de

, Midstoize ne séparers jamais te souve-' ces

J’aurai la prockaine fois a conclure
suc ce sujet suivant les données les
plus précises de la science sociale, et
a rattacher mes coaclusions a l’objet
de cette étude, qui est, je ne l’oublie

as, de préciser le véritable rdle et la
veritable fonction de nos Chemins-de
er.

Ce
| L’administration du « Matin »

rappelle aux abonnés de la Ca
pitale qu’ils ne doivent rien ver-
ser, abonnements ou autres
que sur REGUSIMPRIMES et
signés de M. l’Administrateur

ministra

riére d’aviser l’ad -
tion de la moindre i larité
dans le service du« TIN»

afin qu'il y soit de suite remé
a eg SS a Ta

| Réception Officielle
Demain 4 10 heures du matin, aura

j lieu au Palais National et avec le cérémo-

j nial habitucl, la réception par M. le Pré-
sident de la République, de M. Alexander
Murray, Consul général d’Angleterre rem-
plagant 4 ce poste M. Vansittart.

Tribunal de Cassation
SrcTION CRIMINELLE

LES ETATS-UNIS
Haiti.

' nous est revenu que le Ministre

ameéricain ici, Vhonorable M. Fucniss, Audience due Mercredi 29 lanvier 1908
a eu ad transmottre au nom de son| — Présidence de Mr le Président H. Le-

Gouvernement un message de félici- ; chaud.

tations au Gouvernement de la Répu-; | Le Tribunal prend si¢ge i dix heures et
blique pour le succes remporté dans ;demie du matin et entend les affaires sui-
la répression du soulévement dej| vantes :
lArtibonite. 1° Dr Alexandre Auguste, contre l’or-
West Poceasion pour nous de con- ,donnance de la Chambre du Conseil de
'} Instruction Criminelle du) Tribunal civil

signer attitude réprobitrice gardée .
par les Etats-Unis pendant ces 12 | de Nippes rendue en faveur des nommés

jours Wane insurrection qui était di- | O8¢ Rimbeau, Lucaés et Gutiérez Mathu-
rin.

rigée « contre Haiti » et doat Pun des | wee ;
plus stirs effets, en cas de succes, ; Affaire renvovée A une autre audience.
serait, si nous en eroyoas certaines , 7" Plainte de la dame Sylvie Bien-Aime,
informations que tous avons, | contre le juge-supp'éant Cavaignac Arnauld
Famoindtissement, puis Véviction fi-, de ta justice de Paix, section sud, de la Ca-
nale de Vintluence commereiale ameé- | Pitale. ~ Victor Walliams et Georges Noel.
rieaine dans notre Pays. Or Phistoire | L¢ Juge Sylvain, Rapporteur, lit son rap-

i ternati | port
da notre politique ipteraationate, POM ; “ys .
pendant ces 20 derni¢res années mon.| Le Ministcre Public, Mr Elie Curiel,
tre bien que Pinflaenes étranygers la conclut A une information.

' Le stéve est leve.

plus bienfaisant: pour nous a divers |
Tribunal Civil

points de vues est celle de nos grands |
Voisins anvio-saxons du Nord-: ‘-) 4
ve ne axons du Nord-Améri | Audience civile du 29 Janvier 1908

ue. or: .. f
q i . . . ; Le Tribunal prend si¢ge a dix heures du
NUS OUP EMS at M. ut ISS cl; matin, sous Ja présidence du juge Janvier
nots id pretl st hye tort \\ erome, a la ' qui a prononce le jugement suivant :

Grande Republi tue Ativicuine qu'il, Celui qui valide la saisie-arrct pratiquée



serat Ceres dains nos intérets de | sur les débiteurs des sieurs Dél:sfort Delice
Choisiv a Vexclision de tous autres! er Cidoine Guillaume Vaillant par Mme
comin? modele ef comme « professeur : Marcellus Raphaél.
de progres. » Affaires entendues :

1 — Octavie Thébaud contre la Com-



ee ee NT

° +3 . 1s

PATS DITRRS

ReNSEiGNEMENTS Puis le si¢ge est leve.
MFETEOROLOGIQUES Décés

‘ Nous avons regu le faire-part de la mort
de Maric Rose Elisabeth Eucharis Paillere,
épouse Charles Vorbe, décédée ce matin a 4
heures.

Les funcrailles auront lieu cet aprés-mi-

pagnie P. C. S.

2°— Mme Eugéne Rémy con're la Com-
pagnie P.C. Ss. -

3°— Carlose Bois contve la Compagnie P.

C. 5.

CPi»vsenrvatoire
Dr

Myer vt TEE GE ~- =“T!
SEMIN AINE COLLEGE St-MASTIAL di. Le service funebre sera célébré 4 la Ca-
MERCREDI 29 JANVIER thédrale. Maison mortuaire, sise au Bois-
Baronsdtre S sai 762 ,â„¢/â„¢9 Verna. . .
_ Nous nous associons au deuil de notre
Taunpérature minimure 19°53 ami Charles Vorbe et de la famille Paillére
mazimam 3O°,4 {si cruellemunt éprouvés, car tous ceux

qui ont connu Ia regrettée défunte sivent
les excellentes qualités quila faisaient appre-
cier et affectionner.

Nos meilleures condoléances 4 la famille.

Leurs Parfums

Comment vous vous parfumez ? Quel
parfum vous employez ? Vous parfumez-
vous ? Il serait curieux d’aprés la réponse
4 ces questions de se faire une opinion sur
les personnes. Les reines d'Italie, d’Espa-

ne et de Hollande, femmes discrétes et

’intérieur usent trés modérément des par-
fams. La reine d’Angleterre, dont Ja mina-
tie extréme dans sa toilette est bien connue,
se sert d’un parfum réservé a elle seule.
Mais les murs ont des oreilles et le secret
en a été révélé, 4 la grande joie des dames
américaines qui l’achétent 4 beaux deniers.

Plus heureuse est l’impératrice de Rus-
sie quiaencore le monopole d’un certain
parfum. Ce parfum est préparé avec les
soins les plus délicats. Les violettes qui
sont a sa sont cueillies entre § ¢t 7
tion Frangaise, ov ils s’étaient réfugiés du- | heares du matin, 4 cause de l’arome que
rant les derniers événements : Messieurs | leur donne la rosée. Raffinement de sensa-
Tertulis Nicolas, Me Arrault, Rémy Bas-| tion tout oriental, digne d’une cour pres-
tien, Constantin Vieux pére que asiastique !

Moyenne diurne de la température 24° 4

Ciel assez clair le matin ; trés nuageux
Paprés midi.

Direction dominante des nuages : SSE.

Baromeétre en hausse.

K. BALTENWECK

Dans les Consulats des Gonai-
ves et de St-Marc.

Le Gouv.rnement de la Répub‘ique es-
pére obtenir, par suite des négociations
qui ont été entreprises 1 cet effet, la remi-
se 4 la justice ordinaire des refugiés qui se
trouvent dans les consulats des Gonaives
et de St-Marc.

Certe mesure, croit-on, viserait plus par-
ticulicrement les récidivistes sur lesquels
pese la responsabilité des crimes et deélits
de droit commun.

Les Réfugiés
Ont été autorisés 4 sortic de la Léga-

|
|





|

i ee

Arrivage

Hier matin estentré le steamer « Schaum-
burg » ; capitaine W. Lerche, avec les pas-
sagers suivants venant de :

Kingston : Patricio Ventura, Francisco
Giner, Auguste Valot.

Jérémie : Kohler, Mme Brézault, Cilia
Barthelmy et Mercie, J. N. Cayernitte,
Soeur des Anges.

Administratioa Postale

En raison du mauvais temps qui a scvi,
la semaine passée, dans larade de Jérémie,
la. matle pour Iétranger, par le steamer
« Groucia », ( via Jérémie ), n'a pas pu
etre acheminée samedi dernier 1 sa desti-
nation. Les correspondances scront expé-
diges par le steamer hollandais « Prins
Willem I » de cette semaine.

Port-au-Prince, le 29 Janvier 1908





LA BANQUE

€n appellea larbitrage

Extrait de lu brochure la « Banque
Nationale d’Haiti et ’mimprunt de 50
millions ».

Neus avons parcouru etréduit a leur
juste valeur — a ricn — les réeponses que
la Banque a cru utile de coaigner duns 53
brochure pour combattre les quatre chefs
de demande de lacte d’ajournement qui
i’appelle, par devant les Tribunauy, a sUX-
pliquer sur les taits condimoabdles releves

a sa charge, et A restitues 2 PErat les var]

leurs que frauduleusement clle s'est appro-
prices dans les opérations de l’emprunt
1896.

Nous avous vu en outre d'autres actes
de la Bangue qui, si!s nimpliquent pas
une restitution comme les précédents,
n’appellent pas moins une sévgre sanction
et un chatiment exemplaire de |i Justice.

Il ne nous reste plus qu s.ui point a
voir: Arbitrage auquel nous ne savons
trop pourquoi la Banque en appelle.

A la fin de sa brochure aprés avoi
arle tres sé¢rieusement d- sa correction,
a Banque ajoute non :noins sericusement:
« qu'il lui serait facil: — quil croit me-
« me avoir prouvé — de démontrer lin-
« sanité, le mal fondé des réclamations pro-
« dui.es dans l’assignaiion, sil n’y avais
« li une question de principe 4 savoir que
« Ja Banqne ne peut soumettre i la justice
« haitienne, aux Tribaniux de droit com-
« mun, les différends qui pzuvent exister
« entre fe Gouvernement et 11 Banque re-
« lativement aux clases ct conditions de
« fonctionnement Je son contrat de con-
« cession ».

Franchement la Banque atort de s’étre
livrée 4 cette sortie pour le moins intem-
pestive. Elle se trompe si elle quil y a au sujetde l’emprunt de 50
miltions un différend entre le Gouverne-
ment et elle. Le Gouvernement, ni per-
sonne autre ne I’a jamais précendu, pas

ue l'homme qui, arrété au coin dun
et dépouillé par un voleur ne pourrait
avoir de différend avec son voleur ou le
patron avec son caissier infidéle qui a em-
porté la caisse.

Ils sont tous deux victimes d'un voleur
ou d’un escroc et comnce telles portent
plainte 4 la justice, quelle que soit la con-
dition sociale du voleur ou le contrat qui
liait le patron au caissier. Pas plus ni
moins,

Que la Banque qui croyant nous _ faire
peur criait qu'elle en appelait a l’arbitrage
et 4 Paris, qui ensuite, voyant le peu d’ef-

fets produits par ses clameurs, |’a accepté

bois

\ Port-au-Prince, er qui enfin de compe,
pris le chemin des Tribunaux ot le Got
vernement la conviait, persiste dans cety
d.rnicre attitude plus conforme 4 la sita,
tion.

Que si, comme elle Veccrit, elle peng
avoir démontreé Pinanité et le mal + fond!
des réclamations produites dans D’assigny
tion, elle fasse traduire « en attendu que,
les arguments formidables de sa brochure,

Qu’elle fasse ce qu'elle voudra pour ee
savor de se soustraire aux restitutions ep.
vers TEcat, mais, ¢’est un conseil charite
ble, qu’clle !ais ce Parbitrage dins ses ca.
tons. ,

L’attitude deécidde ct intransigeante dy
Ministre des finances & son endroit, doi
bien lui faire comprendre qu'elle ne pen
plus nous en imposer et que Pheure du ré
glement detiniit a sonne.

Si cle crie tant que gt pour ces quel:
ques petits Valeuts) nous restituer,qu’est-
ce qu'elle fera le jour de la grande |
uidation, le jour ott le Gouvernem.n
descendra dins Ia caverne de la rue de
Magasin de VEratet, sondant les vores
sonores des cavetx, demandera aux livres
memes de PEtablissement —= qui nous ap
pariicnneat, que la Banque ne Poublie pas
ce jour-li -- le secret de la provenance de
tant de richesses accumulées en si peu de
temps.

Ah ce jour-la, ce ssra te feu d’artince
de la fin ! Et qu’elle n’ait aucun doute :
ce sujet, cest le Gouvernement actuel qui,
avant aliume les premicres picces, meta
aussi le fea ila b-mbe tinue devant lé
jturer a bombance imaugarée il a 27 3%
deja.

C’est done beaucoup plus proche que 4
Ban jue ne peut ic supposr.

Qu’on prévienne le ttpissier, nous a
lons déménager, nous déménageons.

Fernanpn DENNIS.

Agere







Ce ee A eee RED

Nouvelles Blt

Derniéres Dépéches






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| Paris 28.— Dans le débat qui a suit
Vinterpellation sur le Maroc aujourd’ha
| a la.Chambre des députés, Mr Jaurés a inst
t¢ sur le fait qu'un rapprochement entre lt
France ct Allemagne ctait nécessaire pout
la paix de Europe. La majorité obtenut
par le gouvernement pour s2 politique
Maroe a été de 336 voix, 92 députés ayant
voté contre et 4°8 pour.

WASHINGTON 28.—Le Président a land
ce soirune proclamation annongant la*cor
clusion d’une convention commerci
franco américaine en conformité avec I’

:3 du tarif d’Ingly.

Rome 28.—I.e gouvernement a fait
blier par le burcau d’immigration uneé o
|destinée a décourager l’immigration
' Etats-Unis ; la note dit que le consul d
tie 4 New-Yopk a envoyéd 4 .Rome
| télégramme invitant les italiens 4
; chez eux pendant la crise industrielle
ituelle et tant que le travail continue
étre rare.

Tokio 28. — Le vicomte Hayashi,
| Mistre des affaires ¢trangéres a déc
_jourd’hui dans un discours qu’il a
jcé 4 la Diéte sur la politique ¢é:rae
i gue la question de immigration au

a avait été définitivementiréglée, le J
| ayant accepté de restreindre cette
ition a des limites raisonnables qui

fixées par memorandun. kh

St BG 28. — Le minien #
guerre vient d’ordonner {’envoi en


















3,


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baikalie de 4 brigades d’infanterie ence mo-
ment en garnison 4 Odessa ; ces troupes
sont destinées 4 renforcer les garnisons de
la frontiére ruisso- chinoise 3 ce transfert
est le plus important effectué depuis
la guerrre Russo Japonaise. Il indique
le caractére inquictant de T'activité mili-
taire de la Chine et des relations de cette
uvissance avec le Japon.

Menicu 28.—- De terribles inondations
ont eu liev dans toute la Bavicre a la suite
du dégel subit; un pont de chemin de fer
surla rivicre Vils s'est effondré pendart
le passage d’un train de marchandises ; une

ersonne a été tude, plusieurs autres ont

é:é biess¢es. Sur un grand nombre de lignes
la circulation a été interrompue, l'eau re-
couvrant la voie.

Burnos-Atres 28.- Les officiers de la
flottille d.s torpillleurs américains qui sont
arrives ici «Odimanche venant de Rio-de-

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Président Alcorta.

Paris. Rente frang:i c : 96.

Ce matin il y aeu une conférence au
ministere de Vintérieur centre MM Clémen-
ceau,Crillaux, Vivianiet Cuvinot, président
de la Commission sénatoriale des retraites
ouvricres. Les ministres firent connaitre 3
M Cuvinoi leur accord sur les dépenses
maxima auxquelles 'E at) pourrait étre ex-
posé et démandérent 4 celui ci de faire con
maitre la réponse de li Comunission sur les

aints en lvige cn meme temps que sur
tes principes essenticls dz ‘a loi.

M Cuvinot promit de réunir la Commis
sion ct de proceder A Vexamen de Pensem
ble des modifications que le projet com-
portera. Hierla Cha bic, apre. avoir enicn-
du les discours de MM Denys Cochin et
Jaurés vota pac 436 vox contre 51 ordre
du jour suivant ucccp:é par le gouverne-
ment: « La Chambre résolue a appuyer
Vacte d’Alvésiras et d’assurer la défense des
droits et des intéréts frang1uis au Meroc
sans intervention dansla politique intérieure
de Pempire Cheérifien, apprcuve les décla-
rations du gouvernement, lui «xprime sa
confiance, adresse ses telicitati us A la na-
tion aux officiers et suidais des armees de
terre et de mer qui combattent en Afri-
que »La Chambre s‘ajourna ensvite 4 jeudi.

Mgr Amette, Coadjuteur du Cardinal Ri-
chard a ét¢ nommé archevéque de Paris.

Les obséques du Cardinal Richard sont
fixces A samedi.

M Chéron visiter hier hépital militai-
re et les casernements d’Angonléme.



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