|
Citation |
- Permanent Link:
- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00246
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- January 27, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
|
Downloads |
This item has the following downloads:
|
Full Text |
in ANNEE, N° 248
PORT-AU-PRINCE (ait)
SS
LUNDI, 27 JANVIER 1908.
Le Matin
QUOTIDIEN
er ae a ee
a ES I ERTS“
ABONNEMENTS :
par mMOis Une Gourde D’avaNcs |
D&PARTEMENTS & ETRANGER .«
Frais de posia on aus.
ee ree.
j
Le gencral Merisir
ESTEXECUTE
Le Gouvernement, in
formé que le Gal Méri-'
sier Jeannis était ea fur;
te pour Jacme!l ou il de-|
Vail organiser un sou-:
levement en faveur de |
celui qwon tui avait de--
signé, passa les tnstruc- |
tions néecessaires.
Le Général Berrouet
commandant deParron-;
dissement de Jacmel Se,
mit a la recherche du.
brigand qui, trouvé les
armes a la main, a été
exéculé.
Ainsi disparaissent
tous ces féroces despotes,
qui, par leurs menées et!
leurs crimes ont si sou-!
vent épouvantéles popu-
lations.
Le lugubre cpisode |
de l’Artibonite touche a
Sa fin. Bieatét, en effet,
les troupes du Gouver-'
hement occuperont lal
ville des Gonaives.
Pour tout ce qui concerne YAdmoinist tration du J ournal,
>, Jean Jumeav, harcelé de toutes parts,
oe
| PROPOS D’HYGIENE
DIRECTEUR!
Clément KRhiagloire,
—:
LE
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUZ, 45.
error rere aren te ee eee teen
ee ee ey ee
te > Ate nares oe emcee
* e
.
a np ee onc ren re ere ee no a ng eee
SS ———————————————————————————————
NUMERO AQ CENTIMES.
Les abonnements partent du rer. et dn rg de chaque
mois et sont payables d’avance
=
Lee mauuscrits insérés ou non ne sont pas remis.
———————————————————
s Sadr esser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45; Rue Roux ot Bonne-Foi.
Execution it }. Jumeau
Secrétairerie @’Etat de la
Guerre
But’ ETIN
Apres Vévacuation de Marchand, hier.
' par les forces révolutionnaires, sous les or-
,dres du Général Félix Cantave, qui gagna
les bois ; ce mitin, A 5 heures, le Géné-
ral JFAN~ JumE Au, le chef des insurgés, re-
vint. a ly réte d'une force considérab! e, fil
,re de nouveau irruption 4 Mairchand.
Hey rencontra Jes troupes dua Gouver-
/nement commiandeées par les Géné-aux Fica-
RO JFAN-PHILIPPE et ANDRE GUILLAUME 3
‘Vaile droite,
;néral ANNULYSSE
Y Arrondissement de
du ro® Regiment.
Apres un combat désespéré, le Général
fut
pris ct excécuté sur la place d’Armes de
| MARCHAND.
Telle a été la fin de ce criminel qui avait
| oulu replonger la République dans les
; horreurs de la guerre civile.
AnpDrE, Commandant de
Mirebalais, a la téte
Port-au-Prince, le 25 Janvier 1908.
Le Secrétaire d Etat de la Guerre et de la
' Marine par intérim.
T. LALEAU.
Ee ee A ee eS a A EE a
e ements i alant
Depuis les
notre premiére' mére,
tot cette condamnation nous fut dou
ce et bienfaisante. Cela fit vite partie |
du progres et de ce qu’on est conve-|« Jourdain,
et com-
rogres et la civilisation vont
u d’appeler la civilisation ;
me le p
| vite, des lors le vétement commenca
Iv course avec eux. Il faut avouer que
et A Paile gauche, par le Gé-.
temps 3 paradisioques ot |
jusqu’alors: «
chaste, mordit &4la pomme fatale, no-| «
tre condamnation a porter des véte-. «
ments fut prononcée. Pourtant bien- «
dece chef on aénormément marché — |
le.
un pea trop. Ayant débuté par
simple mouchoir de feuille de vigne,
vous savez or l'on en est maintenant. ;
Jamais perfectionnement plus prompt, |
et en notre siccle suriout il ne serait
point exagéré de dire qu’on s’est litté-
ralement apprété a élever VPhabille-
ent a peu pres jusqyuuu front de
PArt, voire a le poétiser.
Vrai, il est des toilettes aux tons
pales et rares qui valent les vers Ios
plus tendrement inspirés. Je pourrais
Vous dire
truculents et provocants ni- plus ni
moins que la flamme écrite du pocte;
et j'ai vu dans ce genre des centaives
de placets su velours chatovant, d’o-
delettes en cach: mire bleu-barboau,
et de balludes raffolantes, incompré-
hensiblement bigarées,
écrites pur Paiguille des todistes,
cetle autre plume de ces autres poe, .
tes !
Evidemment je pense que tout cela
est fort bien— je suis progressiste.
comme les autres— mais malheureu-
reusement je m’apergois que tout cela.
tend a COMpromeltre un peu Ja sun-
té de Vhumauité et brusquement je
me surprends a souhaiterquetoutesces |
‘fanfreluches « tournent au document.
-archéologique » pour, en raréfiant le,
costume gui: xtravague d’imutilités,
‘Jaisser seul debout le vétement quil
faut, le vétement hygiénique.
_ Il faut, en vérité, que mon souhait se
réalise sous peine degrandsdangers et
‘il se réalisera comme en pense Frantz
Jourdain dans un article superb3 d’in- |
'dépendance desprit of ila fait tou-.
iCcher de la pulpe, si je puis dire, 'e
,demain de architecture moderne.
; « L’Hygiéue impose de plus en plus.
1« sa loi bienfaisa..te : ignorant com-,
,@ mence a s’en préoccuper et le sa-
vant y pense Sans Cesse.
« L’architecte de demain aura done
le devoir d@’étudier a fond ces ques-.
tions passionnantes et de placer la
sus de la puretéd une courbe et de
i« la magnific-nce Tune décoration.
« En résumé, prédit plus loin Frantz.
architecture de demain!
« reviendra a la véritéet au bon sens.
le Eile renoncera &un éclectisme in-
« défini et incolore
qui présente les
« inconvénients et |’
llogisme de la!
des sonnets de satin rose.
mais joliment,
vie de ses sembliables trés au-des-,
« mode... Comprenant son devoir, ce-
« lui de marcher en avant comme un
'« guide surct expérimenté et de ne
« pas, en plat courtisan, suivre les Ca-
'« prices d’un jour du public, Parchi-
,« tecte saura profiter respectueuse-
« ment des conseils de la science, se
« persuader que l’art est dans tout et
« que la Beauté, en tendre, en compreé-
'« hensible déesss, n’a_ nullement be-
« soin de millions, de dorures, de ma-
« tériaux de choix et de somptuosités
« couteuses pour illuminer le monde.»
Leluxe, coinme la coquetterie fémi-
nine, a vraiment Pavantage d’empé-
cher le monde d’étre pale et morose
en introduisant dans la vie sociale
« le plaisir et le bonheur de vivre, »
mais son grand inconvénient est qu’il
va shyperbolisant.
*
*
It si je dis qu’il faut qu’on en fi-
nisse, c’est parce que toutbonnement
c’est effrayant ace point que ce luxe
cottteux ( toujours ) et anti-hygiéni-
que (si souvent ) pousse ses _ tenta-
cules étincelantes jusqu’aux petits en-
funts, ces etres pourtant quasiment
inconscients (ui ne connaissent l’ins-
tinct de vivre que par les affres de
leur faim tapageuse de petits goin-
fres intransigeants.
. On a oublio A un certain moment
qu’on habille les enfants pour les ga-
rantir de VPinfluence des agents exté-
rieurs,7en particulier du froid, et non
pas »our encadrer leur sourire et
leurs gestes si beaux! Si l’adulte ré-
siste parfois aux exigences splendide-
ment funestes du luxe, l’enfant ne
'saurait prétendre a de telles enduran-
ces et ceserait fort mécomprendre ses
intéréts que de luidonner un véte-
ment passementerié outranciérement
et pas hygiénique surtout.
/ It est deux facgons d’habiller les
nouveaux-nés : on les enveloppe dans
le maillot ou Dien on les laisse en li-
berté dans une simple robe courte.
Dans le 2° cas, le vétement doit se
composer de 12 chemisette de toile,
de la brassiére de laine et de coton
ouverte par derriére, d’un semblant
de corset, d’un fichu, de la robe, de
chausettes de lainetricotées et de cQu-
ches de toile ou de flanelle en culotte.
,Ce vétement qui convient bien a 5
mois exposerait aux refroidissements
«
au moment de la _ naissance. est |
pourquoi le maillot — mais le Waillot |
modifié,-— est debraucoup préterable. |
Il avantage les enfants de toutes les —
facons. IInecomprime potntlenrcorps,
n’empéchent point qu'ils écactelent:
leur jeune musculature et contre les
refroidissements, est un véritable bou-—
clier prophylactique. Le voici tout)
entier: Une chemisette de toile e. une
brassiére de laine ouvertes par der-
ri¢re, se fermant avec des cordons
ou des épingles et destinés a recou-
vrir la poitrine et les bras ; une Cou-
che detoile et un linge de colon ou
Ge laine suivant la température, Cou-
vrant la partie inferieure du tronc at
les membres inférieurs. Ces pieces
enveloppent la partie moyenne du
corps ety sout fixces. Les jambes
sont enveloppées par la couche qui:
les isole et empéche par ainsi tout
frottement de ces parties. Le lange
qui doit étre sur la couche est Jette.
sur les jambes réunies cf comms sit
longueur le pousse au dela des pied»
de enfant, i] doit étre replié pour en- ,
tourer a nouveau la purtic inférieure |
du tronc.
Toutes ces pieces de toilette seront
peu serrées et assuj-tlies avec des
cordons, plutot qu’avec des épinuies
Lorsque I’on tient quand méme a Vein-
ploi de ces derni¢res, jamais lop Von |
ne se précautionnera pour éviter que
la peau ne soit endommagée. Veiller,
ace que leur pointe émerge parfuite- |
ment; tout est la. On n’est pas sans |
connaitre ces contorsions pathétiques |
et ces engeueulées rageuses instanta-
nément abolies cbez les enfants par
une épingle retirée qui pointait cruel-
lement dans la chair tendre. « J’en
«ai vuun, dit Bouchut, qui avait la
« peau du dos traversée de part en
« part en méme temps que sa che-
« misette et sa brassiére. Ce petit ctre
« poussait des cris horribles. Hl resta
« 3 heures dans cette position ; il eut
« uns convulsion assez forte et ce ne
« fut qu’en le déshabillant quwon dé-
« couvrit la cause du mal. »
Et moi-méme, est-ce que je ue fus:
pas appelé il y a quelques mois pour
un decesmalades minuscules qui bra-
mait 4 coeur fendreet ne décolérait pas
depuis une nuit, — trés vexé sats dou-
tequ’on ne l’eut pas de sitdt soulage?
Une é6pingle lai avait espadonné le
ventre et, escrimeur inexpérimenté,
il s’en prenait au vide innocent en
l’espéce et ripostait de toute Il’agilité
de ses pieds inoffensifs et mous.
Que les méres surveillent done les
épingles avec un soin archi scrupu-
leux. Qu’elles retiennent que lorsque
Venfant crie obstinément, ’un des
premiers soins 4 lui donner consiste
a le démailloter completement pour
rechercher |’épingle barbare.
Mais avant tout, que les meres mé-
ditent a front plissé sur les vétements
hygiéniques que je leur ai plus hant
mis sous les yeux, en attendant que
je leur parle du maillot anglais, de
la flanelle et des vétements de nuit
dont la défectuosité n’est pas tou-
jours étrangére 4 la pluie de larmes
qui nous écmure et tombe, chaude,
sur les froids et blancs cercuei!s!
DocTreurR CG. PEARSON.
Priére d’aviser 1]’administra-
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«cMATIN»
atin qu'il y soit de suite remeé-
:un
PUTS DITERS
“RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES |
\
wees. awe
CObservatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
VENDREDI 2.4 JANVIER
aromeétre aA midi 763 ..7/"7
T a t _ {minimum 20°,6
rare gs! 1
6IMpLera Wr *jwasimum 29° 3
Moyenne diurne de la température 23°,9
Le ciel un peu couvert le matins’est éclai-
ré vers 9 h et est resté beau toute la jour-
once. Un peu de rosé ce matin 27.
L* barometre assez élevé samedi soir et; ,
‘note relative aux valeurs a lots du) Comp-
dimanche matin, aun peu baissé dans la
soirée et dans Ja nuit.
R. BALTENWECK
Croiseur francais
Hicr notre port a été salué par Ja batte-
rie du croiseur de guerre frangais, le d’Es-
trées, et son salut Jui a été rendu par la
batterie du fort St Clair.
Led’ Estrées vient de la Basse-Terre. C’est
croiseur de ze classe, jaugeant 2.000
tonnes et monte par 250 hommes d’équi-
page. Il est armé de 14 canons.
Le Docteur A. Caries
Nous avons appris avec plaisir que notre
ami le Dr Caritsadté nommé membre de
ha Société de Médecine ct d’Hygiéne tropicales
de Paris.
Nos meilleurs compliments.
Administration Postale
Service EXTERIEUR
Lettres recommandées en souffrances
Mme H. Guérin, Vve Bonnard, Melle
Eugenie Beville, Melle Alcina Colaris,
Melle Adélaide Monads, Melle Berthile
Tourneaux, Henry Mahler. Clément ingé-
nicur, Jb C. Alexandre, Michel Frangois,
Rosa Fiiger. P. Delince, H. Desenclos,
Aug. Valcin, G. Flambert, Jn Jh Dest, J.
B. Badére, P. Sylvestre Clerveaux.
Port-au-Prince, le 27 Janvier 1908.
CORRESPONWH ANCE
Port-au-Prince 25 Janvier 1908
Au directeur du Journal le Matin
Mon cher Directeur,
Depuis deux jours on publie, manice et
remanide Ja liste des anciens assistants de
's clinigue du Docteur Audain. Nous ne
connaissons gu¢re le motif de cette intem-
estive exhibition de noms et nous ne vou-
ous pas non plus le connaitfe.
S’il est dans le groupe des anciens éléves
du Maitre des gens qui veulent couvrir du
titte d’assistant leur proverbiale nullité ou
leur royale ignorance de l’art qu’ils enten-
deni exercer, nous trouvons de plus qu’ils
manquent de tact, de n’avoir pas pensé a
consulter les intéressés avant de livrer cette
liste au public.
Nous avons en horreur la cabale et |’in-
trigue et nous pensons bien sincérement
ue Je titre ne fait pas Vhomme et dans le
domaine medical surtout, c'est son sens
clinique, ses réelles connaissances thérapeu-
tiques qui doivent lui donner le rang au-
quel il a droit.
A la polyclinique Péan nous avons été
entendre les savantes legcons de Docteur
Audain, nous initier 4 la science si délica-
te, partant si difficile de l’examen des ma-
lades, et nou cueillir le malheureux titre
d’assistant quien définitive n’est qu’une
présomption de capacité.
Faut-il donc ajouter aux ridicules deéja
| si nombreux de l’haitien, ce béte amour
des titres honorifiques ? C’est, mon cher
Directeur, la récente histoire d+s gens de
lettres dont les cartes de visite font pleu-
voir sur nous la cararacte de titres éber-
luants dont parle le Matin.
En tout cas, nous effacons notre nom de
cette liste et nous prions l'auteur détre
un peu plus réserve 4 une prochiine occa-
sion.
A vous mes meilleurs.
Docteur J. C. DORSAINVIL.
*
ux
Port-au-Prince, le 24 janvier 1908.
Au Directeur du Matin,
En ville
Monsieu1 le Directeur,
Hier, je lisais dans votre journal une
toir général de Marseille.
Dans le but de compléter vos renscigne-
ments, je vous envoie en communication
la lettre ci-jointe, avec pricre de I’insé-
rer dans le prochain numéro de votre jour-
nal.
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur,
mes sentiments distingues.
F. S-GERAUD.
Port-au-Prince, 22 janvier 1908.
A Monsieur BARON
Directeur du Comptoir Général des Vuleurs
a lots
Monsieur, |
Je vous accuse reception d2 vos lettres
et circulaires et vous confirme ma lettre |
du 20 Décembre dernier renfermant un |
ehéque sur France de Frs....... wees
de lamaisonA. Arhendts
au N° roro plus un au-
tre chéque de M. J.
Dina de............. cee eeeeceacs gececeee+ .62.68
et deux titres Panama
libérés A100 francs Pun.........60- ..42.200.
formant ensemble la ‘
somme de mille qua-
tre cent cinquante sept —-— -—
francs 19 1..457-19
Je vous envoie ce jour, sous ce couvert
une autre chéque de Fres. 5o4 de la Mai-
son Simmonds, au N® 9877, de cing cent
quatre francs, soldant les mensualités per-
gues jusqu ice jour 22 janvier 1908.
M. Isaac Bacha et les demotselles Bacha
n’ayant pas voulu se départir de leur con-
trat avant la réception de leur titre authen-
tique, la somme percue d’eux leur a é:é
retournée.
Ci-joint la copie d’une lettre vous don-
nant les renseignements qui, je le suppose
du moins, vous édifieront pleinement sur
la vente des deux titres libérés 4 M. Geor-
ges Assept et Elie Hakim.
Je vous prie de noter que je ne réponds
as aujourd’hui a vos lettres et circulaires.
Paurai torcément la patience d’attendre une
réponse a cette lettre, étant donné que
1800 lieues placées entre nous ne me per:
mettent, trés malheureusement, qu’une seu-
le voie 4 suivre.
Il convient toutefois que dés aujour-
d’hui, je vous mette sous les yeux votre
lettre, du 13 mai 1907, N° 189.
Veuillez, Monsieur, agréer mes civilités.
F. S'GERAUD.
Mardi nous publierons cette lettre
du 13 mai 1907, Ne 189, a laquelle M.
St.Géraud fait allusion, lettre par
laquelle M. St.-Géraud est autorisé a
encaisser le montant des mensualités
contrairement ace qu’annonce la cir-
culaire de M. ‘Baron, que nous met-
tons sous les yeux des lecteurs.
N.D. L. D.
ee ee ee Oe
SN
Nouvelles Btrangére
Derniéres Dépéchesg
Paris. — Le Conseil de Cabinet ‘
réuni ce matin au minisicre de )’Inté¥
sous la presidence de M. Clémenceagiy
s'est occupé des inierpellations sur les ¥
faires du Maroc dont la discussion doit
poursuivre lundi. Le Ministre des affaites
Ktrangéres répondra lorsque tous les
terpellateurs auront développé leurs
servations. A
_ Le Conseil s’occupe ensuite de la ques
tion des retraites ouvriér.s dont l’accord
est €tabli entre les ministres des Finance
et celui du Travail.
_Hier la Chambre, aprés avoir entendu lg
discours de MM, Jaurés. Ribot et Delcassé
s'ajourna 4 lundi pour la suite de la die
cussion.
M. ct Mu Pichon offrirent aujourd'hui
un déjeuner en Vhonneur de M. Luzzuti,
ministre d’Etat de l’Italie.
Le général de division en retraite Espis
rert de la Villeboisnet, ancien sénateur, eg
décéde.
Le Capitaine du steamer Caramanie qui
prit une large part au sauvetage de la Nive
a été nommé Chevalier de la Légioa
d’honneur.
Paris. — Une dépéche de l’amiral Phir
liber,t commandant desftorces navales fran
gaises au Maroc, annonce que Moulai Hafid
est 4 Chair, 4 30 milles de Settat.
Rio Janeiro. — La police de cette ville
arccueilli 6 marins de la flotte cuirassée
américaine commandeée par le contre-amé
ral Evans qui avaient deserté ou oublié de
rentrer 4 bord vant le départ de l’esx
dre il y a trois jours. Ils rejoindront la flote
sur un vapeur charbonnier.
Une dépéche regu ici de Valparaiso dit
que lescadre chilienne qui va a la rencoa
tre de l’escadre américaine dans les eaux
chiliennes, est arrivée A Valdeira.
Le croiscur «Sapho» qui était au long
de la cote Ouest est actuellement en route
pour Punta Arenas.
_ Des Chiliens ont affrété un vapeur spée
cial qui partira de Valparaiso pour aller 3
la rencontre de la flotte américaine quand
elle remontera le long de la céte.
ToKio 25. — Le gouvernement japon
et A NE
a adressé au‘ourd’hui a toutes les com
pagnies d’émigration un ordre inte:
disant complétement l’émigration avs.
iles Hawai, sauf pour les personnes qui ¥
ont déja des parents ; cet ordre a arm
les compagnies ct on s’attend a ce quill
provoque de violentes attaques contre le
Gouvernement. Le discours du vicomt
Hay Ashi sur la question de 1I’émigratios
won attendait pour la séance de la Ditet.
‘aujourd’hui a été subitement remis
matin au 30 Janvier. £
On prétend que cette décision est
au fait qu’on attendait aujourd’hui une
ponse des Etats-Unis au dernier memozat
dum japonais.
LIsBONNE. Un des organes du gouverne-
ment dit aujourd'hui que la tentative qui
a eu lieu cette semaine pour renverser
monarchie et proclamer la république ef
Portugal est l’ceuvre des partisans de lop
position dont les membres se rendent comr
te de leur impuissance. Leur but était d’o
bliger le gouvernement a remettre 2 plo
tard la date des élections.Cette tactique 5%
boutira pas,déclare ce journal, le cabinet 4;
maintenant prét A remettre ; en Re |
Constitution et il ne craint ni les ecticant
ni le parlement.
a
satis
Sélevant a P. 6. 51 et Alui délivré en
~‘Derniere Heure
Daprées information
que nous recevons a
lYinstant, les généraux
BiennéBastienet
comman-
dant les troupes du
Gouvernement voient) lis
Granajean,
venira eux desrebelles
égarés dans les bois
quidéclarent que tout
est fini aux Gonaives.
Dautres demandent
des garanties pour se
rendre a lautorité.
* OK
x
La ville des Gonaives
fait sa SoumiSSION.
SRC A TE Ee ne nr ane
!
\
rr Bi eos FS TTA 2 ee A
f yA ToOCMIWE
UN EAWUVTEN.
AY of BERS a | ibe SEY
AlImprimerie C. Magloire
Les Billets dela Loterie
DE LECOLE DES SCIENCES
APPLIQUEES
Tirage du 5 Janvier 1908, définitive-
ment fixé au ter Mars prochain.
Prix du Billet : 4 gourdes
nome
DOCT
EUR A. CARIES
ANCIEN ASSISTANT
EN MEDECINE ETEN CHIRURGIE
DE LA POLYCLINIQUE-PEAN
SPECIALITES : VorkS RESPIRATOIRES
ET
MALADIE DEs ISNFANTS.
Consultations: 7adOh. eh 2a 4 hrs.
123, Rue du Peuple, i23.
Le soussigné avise Je public et le
commerce en général qu’un Recu
a ma
es eee ae ee eee
faveur de Mm Ve A. L. Gousse par le
Conteutieux ( Recette et Dépense ) en
celle ville étant adiré, il le déciare
nul et non avenu en attendant que
duplicata lui soit délivré.
Port-au-Prince, le 23 Janvier 1908.
Leon FILS,
—————————— .
rt LRT,
ET
Diplomé et Médaillé
Exposition de Port-au-Prince 1881
poncours Régional de Bordeaux 1882
Xposition d’Amsterdam « 1883
« d’Anvers « 1885
« de Paris « 1889
« de Chicago. « 1893
En vente: 65, Rue Macajous.
( Boulevard des Veuves) |
Pureté et naturel garantis.
ee re eee
ee
5 , iN ~ : i
= - ne ET rt
Vient de paraitre |
Av'imprimeris 6. Magloire § pour la Tovette
Un Mot |
< ey cme ecu
: * | = Yan Wl an ae an we Sami
M. ANNIBAL MONTASSE | 2 By Recommandés pour ' 1 e
PAR ALAIN CLERIE = BLANGHIR, RDOUCIR by ah
Une Gourde DS ! VELhOUTER e =
7 . p . . oy 3 renee Oe: 4 Ya peau du visage et des mains iA
En vente ad VIimprimerie C. Maglotre | im ay cons | reer =
el ad la Société Biblique et des Livres [é- » PARIS 1 -€weLuser ics Xmitations s
icux A Tlaiti. & : “ eet
Soe e ee eee eee ee ee = ot I yee - Fa Pe adh ts ee ZY , r &
Industrie adoucit l’épiderme auquel elle
donne une souplesse et un ve-
louté incomparable en lui com-
eae STM SRE muniquant son déiicieux par-
fum. Elle conserve Véclat et la fraitcheur du teint, car elle est souveraine
contre le hale, les piqures d’insectes el ies éruptions de la peau.
oe
>
MANUFACTURIERE NATIONALE
Julien Desroches
INDUSTRIEL |
Faur-cols, eravates, manchettes, chemise
spécialement pour les person-
nes qui veulent avoir un teint
aréprochable ; son parfum délicat, son velouté ont contribué a faire delle,
la Flavorite des
say Wig A
ad B OH By is
wa a A Fi
Nee
Ne wees
DU
ue
3
OU ntl ee 2
a
Fromage de Gruyére
x» base de Créme Simon,
VESITABLE EMMENTHAL SUISSE pie ERE COE LYYX
TRES FRAIS ¢3 aes préparé selon les _principes
: oka PLES & les plus scrupuleux de | hygiéne
Chez JU LES LAVILLE St coace te? ad, Dae os possede a un certain degre
A LA METROPOLE ‘toutes les qualités bienfaisantes et préservatrices de la Gréme Simon ; il
; est particuligrement recommandé,pour la Toilette des enfants et pourles,
93, RUE DU MAGASIN bE L’ETaT, 93./ dames dont la peau est délicate.
ee Agence Générale et Dépot pour Haiti
4a la Miétropole
MAISON JULES LAVILLE
93, Rue du Magasin de Etat, 93
\Chapeaux |
Chapeaux !!
Chapeaux !
f AILLE DE PORTO-RICO
ACCOUREZ CHEZ
JOSE SAN MILLAN |
Le coiffeur artiste, qui vient avec le
concours d'un chapelier rematquable,
M. Jaime TESTAR, dinstaNer une
FABRIQUE DE CHAPEAUX
PLACE GEFFRARD
Salon de Coiffure du Louvre
Pour tous les gouts et pour toutes
ies bourses.
Franciseo DESUSE
Fabricant de chaussures
La Manufacture a toujours en dé-
pot un grand stock,— pour la vente
en gros et détail_— de chaussures 6p
tous genres pour oe
HomMES, FEMMES, ENFANTS
Les commandes des commercants
de l’intérieur pourront étre exécutées
dans une semaine 4 peu pras
73, rue des Frouts-Forts, 23
PoaRT-aU-PRIVCK ( BAIT )
|
n
ee
- — rr 2
——
ENTREPRISE |Agggured & [Espératce
Cordonnerie
Clarck & Mercier
Ot vous aurez un travail garanti et
. . soigné, confection de tous genres avec
Ne 2, Rue Magloire Ambroise, No 2.!qes matériaux de premier choix.
i On trouvera aussi des chaises a) L’établissement se charge aussi de
ouer pour enterrements, mariages, | faire prendre des mesures 4 domicile.
fetes ete.
Sad ussi d la R de VE 150, GRAND’RUE, 150.
adresser aussi dans la Rue de "| PorT-AU-PRINCE.
terrement, chez Mr DAuMEC BOYER.
| Compagnie P. 6. §.
AVIS
Pompes funebres |
S'adresser a Vve LEON GABRIEL poul;
avoir le Jol Corbillard noir dite Cen-
tenaire.
a ee een nee career nate Sameer
=
et rn tS NS SS
ee
Cordonnerie Neuvelle
G. B. PETOJA ET SEPE
143, GRAND’RUE, 143
PORT-AU-PRINCE
CHAUSSURES EN TOUS GENRES
EN DEPOT, POUR LA VENTE
tA
Les numéros suivants sont sortis au
tirage des obligations 5 0/0 qui a eu
lieu le 24 courant :
EN GROS ET DETAIL. No A. 448
ee ee ae . C. 4
Exécution prompte des . .
LA PHARMACIE commandes, tant ici qu’en ‘ B. Ee
Emmanuel Alexandre _ Province. « D. 101
Formes a2 hommes; élégantes et « D. 52
88, Rue DES MIRACLES, 88, rationelles. . « A. 49
Chaussures de dames ( Derniére) Ceg couponsd’obligations de P.or100
Se recommande pour |’exécution
prompte et exacte des ordonnances a
n’importe qu’elle heure du jour et de
la nuit. .
Drogueries, Spécialités phar-
maceutiquesextrémement fraiches.
Prix CONSCIENCIEUX.
mode de Paris) et le pluscommode:|( cent dollars ) chacun sont rembour-
chaussures pour enfants confection-j . : .
nées avec des Peauax de toutes nuances Saves au pair a la baigse de la Com-
| pagnie, contre remise des titres
d’une sélection et durée irréprocha- .
bles, 4 des prix avantageux. . Le Conseil d’ Administration
Te Président,
Cirages, pates et liquides
Pour chaussures de toutes nuances. G, SCHWEDERSKY.
| i
E“ranchement
A i ELEGANCE
. FERRARI,
raat de chaussures,
Porte &la connaissaace du public,
particuliérement de ses i: graye: x che
ents de Ia Céteet de la Capitals, yue
’établissement aun stock ine Sa sala-
ble de chaussures pour hommes,
femmes et enfants, en tous genres,
et que, malgré |’ offre deci ny 3 pour ceul
sur l’achat en gros (56/0) fait un ra-
bais exceptionnel sur les puix.
L’établissement se charge ds faire
preudre des mesures 4 domicile.
Toujours : Soin, exactitude, ponctualit:
42, Rue des Fronts-Forts, 42.
PoRT-AU-PRINCE (KAITI)
id
ne
erent Eerend: eceapaseenegt
co aa a A
PHOTOGRAPHIE
J.-M. DUPLESSY
120, RUE DU CENTRE, 120
Travaux soignés de toutes sortes
et de toutes dimensions
Reproductions et agraiidisssments
( Prix mojérés )
Cartes Mignonnettiss :
SEULEMENT PAR DOUZAINE P.5.
NOUVEAUTES : Papier Platine ( nou-
veau genre )
PHOTO-SuLE pertfec-
tectionnée ( diverses-
telufes.) Dernier cri.
N. B.— La Photo soie peut sorvir a| «ame
de charmantes applications de la pno-
tographie:
Optap
Sachets, — Eventails,-— Pelotes— Dissus
de boites,— Ouvrages de dumes, elec.
VENEZ VOIR
Tibére Zéphirin Bell
Fabricant do chaussures €a ious
geores. Pour Hommes, tom. et en-
fants.
Place de la Croix-des-Bos:ai..-.
SPECIALITE:
PANTOUFLES? UL:
> es
Fabrique de chapeaux
La Fabrique de chapeaux instuallée a
l‘Ecole des Arts et Métiers, encienne-
ment Maison Centrale, sous la ruisou
sociale de Vve P. Benoit et J. G. Gui-
teau al’honneur d’informer le public
qu’il trouvera en son dépdt un hon
stock de chapeaux de paille supérieurs
pouvant satisfaire les gotts les plus
difficiles; malgré ces avantages elle
met ses chapeaux ‘en vente &@ un prix
modique défiant toute concurrence.
La abrique informe en outre le pu-
blic qu’elle est la seule qui en confec-
tionne a4 Port-au-Prince et ce, avac ic
concours d’ouvriéres venues expres-
sément de |’Etranger.
La fabrique répare aussi toutes sor-
tes de chapeaux. Bon marché excep-
tionnel.
Lae
ELotel-Restaurant
ST-JOSEPH
( ANGLEDES RUES ROUX ET DU MAGA-
SIN DE L’ETAT. )
Service bien organisé.— Repas
& la carte. — cuisine excellente.
Paorariérairns : Joszera DESRIVIERE
WL A. de Mattéis et Co.
32, Rue du Magasin del Etat
Maison fondée en 1888.
Bijouterie, Orfiévrerie. Gravure
Vient de recevoir des articles de par-
pumer ie pouries gouls les plus diftiei-
Les parle iis exquss el rares d’une
ke ‘olieate sse penetraute quelle offre a ses
clients scout de véritables petites mer-
veilles
Les “Gernidces marques gui charment
ie Lout raris sort chez Matteis :
Son Sourire, Floramye, Tréfolia, Idéal
Cyclamen, Vivitz, etc.
La maison a toujours un grand as-
sortimeut de bijouterie, argenterie,
bibelots de tous genres, parfaumeries,
lunettes, montres or et argent, pendu-
les exranties,
Sy teialttacs
fants ay parur de
bagues frargaises en bril-
P. 200, alliances Or
[2 K asglaises et frangaises sar com-
mands lervice a’ argenteria complet
pour ia: erioges.
Tou:ivs articles veadus pur la mai-
son ont waraults.
Acuat te diamants, piorres précieu
ses et Viesle Lbiouterie a “des prix avan-
fiGCuk. Licrister cri: Lunelfes jaunes.
Cosdre remisa de Deux dollars en
tirbres-posie G’Haiii, la Maison Mat-
téis enveie franc de port sous pli recom-
mandé duns toute les villes de la Répu-
blique: _Lunettes ou Lergnons en nickel
LZ OR YG drs, selon las urescriptions das
ove es OG dustruciuens des acheteurs
BS 0c LISTES l..
VERRES BLANCS, BLEUS, FUMES,
JAUNES, du Dr Fieuzal et du Dt Motais.
VERRES BICOVCAVES, BICON-
VEXES, PERISCOPIQUES CONCAVES, PE-
RISCCPIQUES CONVEXES.
Assor.viment compietdes foyers
VEPRES JAUNES, FUMES, BLEUS,
BLANCS.
Plan et coquille
Sans foyers
Verres blancs cylindriques,
el convexes,
Assortiment d’axes complets.
Chez A. DEMATTEIS.
concaves
—.
Maison F. BRUNES.
465 GRAND’RUE 195
Dirigée par
L. HODELIN
Ancien membre de la Societé Philan-
thropigue des matires tailleurs de Paris
Vient de recevoir un grand choix d’é-
tefies diagonale, casimir alpaca, chevio-
te, cheviote pour deuil, etc, Recomman-
de particulidrement a sa clientéle une
belle collection de coupes de casimir,
de gilets de fantaisie et ce piqué de
toute beauté.
Spécialité de Costumes de no-
ces.— Coupes Francaise, Anglais> et
Américaine de la derniére pertection.
La maison confectionne aussides Cos-
tumes militaires, habits brodés
dolmans, tuniques, habits car-
rés. Otc eto, de tous grades.
TANNERIE CORTINENTALE
Port-au-Prince
PREPARATION. DES PEAUX DE VINGT-QUATRE (24) COULEURS,
CAPACITE 500 PEAUX PAR JOUR
PRIX DES CHAUSSURES COMME SUIT:
Chevreau glacé: Boutonné et Lacé pour Hommes et Dames 10 ( Dix péil
€ « _
Verni et couleurs:
Pour ENFANTS:
4
LA
Meilleure Farine
du Mende
7| AU PROCHAIN TIRAGE
Celle qui donre le meilleur pain. Ge 10 N°*BONS A LOTS PANAMA |
Qui produit le plus de pain. / Reis til * 660.080'
Qui donne Je pain Je plus blenc et 166.62 a
le plus léger, 0 BEDS :C@ BON-PRIME
OAT, Direet cy
ae. fb wii anedc« trifle Pres ce
SY, uo ochechouart, Paci
Cest la Pillsbury’s Best ds i
Pillsbury Washburn Flour Miis Co,-
Minnezpeclis Minn.
Ern. CASTFRA. Renordéseniant
a ne ee Ras oem,
aw
Imp. C. MAGLOIRE
49, RUE Roox, 45
TELEPHONE.
Journaux; brochures, billets d
mariage, cartes de fiancailles,
programmes, affiches, et tou
autres travaux de ville. i
Billets denterrement et carte
de visite a la minute.
Onin†E BELLEVUE
RESTAURANT
Place du Champs-de-Mars
PORT. AU-PRINCE (HAITI)
Mee Hermance ALFRED
Téléphone, 220
APPARTEMENTS POUR FAMILLE
DINE RS—LUNCHS.,
Installation moderne et conforiable. Vue —sur la mer. ~ Température |
douce et réguliére. — Les Tramways desservent I Hétel-Bellevue toutes, les 7 Minu@
PROPRIETE SPACIEUSE, S’OUVRANT SUR DEUX RUES
PROMENADES —~ JARDINS
Salle de réception.— Piano. — Gramophone.
Sonneries Electriques
Table d’'Hote tous les jours, de midi a
de 7&8 heures du soir
2 heures,
|
Full Text |
in ANNEE, N° 248
PORT-AU-PRINCE (ait)
SS
LUNDI, 27 JANVIER 1908.
Le Matin
QUOTIDIEN
er ae a ee
a ES I ERTS“
ABONNEMENTS :
par mMOis Une Gourde D’avaNcs |
D&PARTEMENTS & ETRANGER .«
Frais de posia on aus.
ee ree.
j
Le gencral Merisir
ESTEXECUTE
Le Gouvernement, in
formé que le Gal Méri-'
sier Jeannis était ea fur;
te pour Jacme!l ou il de-|
Vail organiser un sou-:
levement en faveur de |
celui qwon tui avait de--
signé, passa les tnstruc- |
tions néecessaires.
Le Général Berrouet
commandant deParron-;
dissement de Jacmel Se,
mit a la recherche du.
brigand qui, trouvé les
armes a la main, a été
exéculé.
Ainsi disparaissent
tous ces féroces despotes,
qui, par leurs menées et!
leurs crimes ont si sou-!
vent épouvantéles popu-
lations.
Le lugubre cpisode |
de l’Artibonite touche a
Sa fin. Bieatét, en effet,
les troupes du Gouver-'
hement occuperont lal
ville des Gonaives.
Pour tout ce qui concerne YAdmoinist tration du J ournal,
>, Jean Jumeav, harcelé de toutes parts,
oe
| PROPOS D’HYGIENE
DIRECTEUR!
Clément KRhiagloire,
—:
LE
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUZ, 45.
error rere aren te ee eee teen
ee ee ey ee
te > Ate nares oe emcee
* e
.
a np ee onc ren re ere ee no a ng eee
SS ———————————————————————————————
NUMERO AQ CENTIMES.
Les abonnements partent du rer. et dn rg de chaque
mois et sont payables d’avance
=
Lee mauuscrits insérés ou non ne sont pas remis.
———————————————————
s Sadr esser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45; Rue Roux ot Bonne-Foi.
Execution it }. Jumeau
Secrétairerie @’Etat de la
Guerre
But’ ETIN
Apres Vévacuation de Marchand, hier.
' par les forces révolutionnaires, sous les or-
,dres du Général Félix Cantave, qui gagna
les bois ; ce mitin, A 5 heures, le Géné-
ral JFAN~ JumE Au, le chef des insurgés, re-
vint. a ly réte d'une force considérab! e, fil
,re de nouveau irruption 4 Mairchand.
Hey rencontra Jes troupes dua Gouver-
/nement commiandeées par les Géné-aux Fica-
RO JFAN-PHILIPPE et ANDRE GUILLAUME 3
‘Vaile droite,
;néral ANNULYSSE
Y Arrondissement de
du ro® Regiment.
Apres un combat désespéré, le Général
fut
pris ct excécuté sur la place d’Armes de
| MARCHAND.
Telle a été la fin de ce criminel qui avait
| oulu replonger la République dans les
; horreurs de la guerre civile.
AnpDrE, Commandant de
Mirebalais, a la téte
Port-au-Prince, le 25 Janvier 1908.
Le Secrétaire d Etat de la Guerre et de la
' Marine par intérim.
T. LALEAU.
Ee ee A ee eS a A EE a
e ements i alant
Depuis les
notre premiére' mére,
tot cette condamnation nous fut dou
ce et bienfaisante. Cela fit vite partie |
du progres et de ce qu’on est conve-|« Jourdain,
et com-
rogres et la civilisation vont
u d’appeler la civilisation ;
me le p
| vite, des lors le vétement commenca
Iv course avec eux. Il faut avouer que
et A Paile gauche, par le Gé-.
temps 3 paradisioques ot |
jusqu’alors: «
chaste, mordit &4la pomme fatale, no-| «
tre condamnation a porter des véte-. «
ments fut prononcée. Pourtant bien- «
dece chef on aénormément marché — |
le.
un pea trop. Ayant débuté par
simple mouchoir de feuille de vigne,
vous savez or l'on en est maintenant. ;
Jamais perfectionnement plus prompt, |
et en notre siccle suriout il ne serait
point exagéré de dire qu’on s’est litté-
ralement apprété a élever VPhabille-
ent a peu pres jusqyuuu front de
PArt, voire a le poétiser.
Vrai, il est des toilettes aux tons
pales et rares qui valent les vers Ios
plus tendrement inspirés. Je pourrais
Vous dire
truculents et provocants ni- plus ni
moins que la flamme écrite du pocte;
et j'ai vu dans ce genre des centaives
de placets su velours chatovant, d’o-
delettes en cach: mire bleu-barboau,
et de balludes raffolantes, incompré-
hensiblement bigarées,
écrites pur Paiguille des todistes,
cetle autre plume de ces autres poe, .
tes !
Evidemment je pense que tout cela
est fort bien— je suis progressiste.
comme les autres— mais malheureu-
reusement je m’apergois que tout cela.
tend a COMpromeltre un peu Ja sun-
té de Vhumauité et brusquement je
me surprends a souhaiterquetoutesces |
‘fanfreluches « tournent au document.
-archéologique » pour, en raréfiant le,
costume gui: xtravague d’imutilités,
‘Jaisser seul debout le vétement quil
faut, le vétement hygiénique.
_ Il faut, en vérité, que mon souhait se
réalise sous peine degrandsdangers et
‘il se réalisera comme en pense Frantz
Jourdain dans un article superb3 d’in- |
'dépendance desprit of ila fait tou-.
iCcher de la pulpe, si je puis dire, 'e
,demain de architecture moderne.
; « L’Hygiéue impose de plus en plus.
1« sa loi bienfaisa..te : ignorant com-,
,@ mence a s’en préoccuper et le sa-
vant y pense Sans Cesse.
« L’architecte de demain aura done
le devoir d@’étudier a fond ces ques-.
tions passionnantes et de placer la
sus de la puretéd une courbe et de
i« la magnific-nce Tune décoration.
« En résumé, prédit plus loin Frantz.
architecture de demain!
« reviendra a la véritéet au bon sens.
le Eile renoncera &un éclectisme in-
« défini et incolore
qui présente les
« inconvénients et |’
llogisme de la!
des sonnets de satin rose.
mais joliment,
vie de ses sembliables trés au-des-,
« mode... Comprenant son devoir, ce-
« lui de marcher en avant comme un
'« guide surct expérimenté et de ne
« pas, en plat courtisan, suivre les Ca-
'« prices d’un jour du public, Parchi-
,« tecte saura profiter respectueuse-
« ment des conseils de la science, se
« persuader que l’art est dans tout et
« que la Beauté, en tendre, en compreé-
'« hensible déesss, n’a_ nullement be-
« soin de millions, de dorures, de ma-
« tériaux de choix et de somptuosités
« couteuses pour illuminer le monde.»
Leluxe, coinme la coquetterie fémi-
nine, a vraiment Pavantage d’empé-
cher le monde d’étre pale et morose
en introduisant dans la vie sociale
« le plaisir et le bonheur de vivre, »
mais son grand inconvénient est qu’il
va shyperbolisant.
*
*
It si je dis qu’il faut qu’on en fi-
nisse, c’est parce que toutbonnement
c’est effrayant ace point que ce luxe
cottteux ( toujours ) et anti-hygiéni-
que (si souvent ) pousse ses _ tenta-
cules étincelantes jusqu’aux petits en-
funts, ces etres pourtant quasiment
inconscients (ui ne connaissent l’ins-
tinct de vivre que par les affres de
leur faim tapageuse de petits goin-
fres intransigeants.
. On a oublio A un certain moment
qu’on habille les enfants pour les ga-
rantir de VPinfluence des agents exté-
rieurs,7en particulier du froid, et non
pas »our encadrer leur sourire et
leurs gestes si beaux! Si l’adulte ré-
siste parfois aux exigences splendide-
ment funestes du luxe, l’enfant ne
'saurait prétendre a de telles enduran-
ces et ceserait fort mécomprendre ses
intéréts que de luidonner un véte-
ment passementerié outranciérement
et pas hygiénique surtout.
/ It est deux facgons d’habiller les
nouveaux-nés : on les enveloppe dans
le maillot ou Dien on les laisse en li-
berté dans une simple robe courte.
Dans le 2° cas, le vétement doit se
composer de 12 chemisette de toile,
de la brassiére de laine et de coton
ouverte par derriére, d’un semblant
de corset, d’un fichu, de la robe, de
chausettes de lainetricotées et de cQu-
ches de toile ou de flanelle en culotte.
,Ce vétement qui convient bien a 5
mois exposerait aux refroidissements
«
au moment de la _ naissance. est |
pourquoi le maillot — mais le Waillot |
modifié,-— est debraucoup préterable. |
Il avantage les enfants de toutes les —
facons. IInecomprime potntlenrcorps,
n’empéchent point qu'ils écactelent:
leur jeune musculature et contre les
refroidissements, est un véritable bou-—
clier prophylactique. Le voici tout)
entier: Une chemisette de toile e. une
brassiére de laine ouvertes par der-
ri¢re, se fermant avec des cordons
ou des épingles et destinés a recou-
vrir la poitrine et les bras ; une Cou-
che detoile et un linge de colon ou
Ge laine suivant la température, Cou-
vrant la partie inferieure du tronc at
les membres inférieurs. Ces pieces
enveloppent la partie moyenne du
corps ety sout fixces. Les jambes
sont enveloppées par la couche qui:
les isole et empéche par ainsi tout
frottement de ces parties. Le lange
qui doit étre sur la couche est Jette.
sur les jambes réunies cf comms sit
longueur le pousse au dela des pied»
de enfant, i] doit étre replié pour en- ,
tourer a nouveau la purtic inférieure |
du tronc.
Toutes ces pieces de toilette seront
peu serrées et assuj-tlies avec des
cordons, plutot qu’avec des épinuies
Lorsque I’on tient quand méme a Vein-
ploi de ces derni¢res, jamais lop Von |
ne se précautionnera pour éviter que
la peau ne soit endommagée. Veiller,
ace que leur pointe émerge parfuite- |
ment; tout est la. On n’est pas sans |
connaitre ces contorsions pathétiques |
et ces engeueulées rageuses instanta-
nément abolies cbez les enfants par
une épingle retirée qui pointait cruel-
lement dans la chair tendre. « J’en
«ai vuun, dit Bouchut, qui avait la
« peau du dos traversée de part en
« part en méme temps que sa che-
« misette et sa brassiére. Ce petit ctre
« poussait des cris horribles. Hl resta
« 3 heures dans cette position ; il eut
« uns convulsion assez forte et ce ne
« fut qu’en le déshabillant quwon dé-
« couvrit la cause du mal. »
Et moi-méme, est-ce que je ue fus:
pas appelé il y a quelques mois pour
un decesmalades minuscules qui bra-
mait 4 coeur fendreet ne décolérait pas
depuis une nuit, — trés vexé sats dou-
tequ’on ne l’eut pas de sitdt soulage?
Une é6pingle lai avait espadonné le
ventre et, escrimeur inexpérimenté,
il s’en prenait au vide innocent en
l’espéce et ripostait de toute Il’agilité
de ses pieds inoffensifs et mous.
Que les méres surveillent done les
épingles avec un soin archi scrupu-
leux. Qu’elles retiennent que lorsque
Venfant crie obstinément, ’un des
premiers soins 4 lui donner consiste
a le démailloter completement pour
rechercher |’épingle barbare.
Mais avant tout, que les meres mé-
ditent a front plissé sur les vétements
hygiéniques que je leur ai plus hant
mis sous les yeux, en attendant que
je leur parle du maillot anglais, de
la flanelle et des vétements de nuit
dont la défectuosité n’est pas tou-
jours étrangére 4 la pluie de larmes
qui nous écmure et tombe, chaude,
sur les froids et blancs cercuei!s!
DocTreurR CG. PEARSON.
Priére d’aviser 1]’administra-
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«cMATIN»
atin qu'il y soit de suite remeé-
:un
PUTS DITERS
“RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES |
\
wees. awe
CObservatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
VENDREDI 2.4 JANVIER
aromeétre aA midi 763 ..7/"7
T a t _ {minimum 20°,6
rare gs! 1
6IMpLera Wr *jwasimum 29° 3
Moyenne diurne de la température 23°,9
Le ciel un peu couvert le matins’est éclai-
ré vers 9 h et est resté beau toute la jour-
once. Un peu de rosé ce matin 27.
L* barometre assez élevé samedi soir et; ,
‘note relative aux valeurs a lots du) Comp-
dimanche matin, aun peu baissé dans la
soirée et dans Ja nuit.
R. BALTENWECK
Croiseur francais
Hicr notre port a été salué par Ja batte-
rie du croiseur de guerre frangais, le d’Es-
trées, et son salut Jui a été rendu par la
batterie du fort St Clair.
Led’ Estrées vient de la Basse-Terre. C’est
croiseur de ze classe, jaugeant 2.000
tonnes et monte par 250 hommes d’équi-
page. Il est armé de 14 canons.
Le Docteur A. Caries
Nous avons appris avec plaisir que notre
ami le Dr Caritsadté nommé membre de
ha Société de Médecine ct d’Hygiéne tropicales
de Paris.
Nos meilleurs compliments.
Administration Postale
Service EXTERIEUR
Lettres recommandées en souffrances
Mme H. Guérin, Vve Bonnard, Melle
Eugenie Beville, Melle Alcina Colaris,
Melle Adélaide Monads, Melle Berthile
Tourneaux, Henry Mahler. Clément ingé-
nicur, Jb C. Alexandre, Michel Frangois,
Rosa Fiiger. P. Delince, H. Desenclos,
Aug. Valcin, G. Flambert, Jn Jh Dest, J.
B. Badére, P. Sylvestre Clerveaux.
Port-au-Prince, le 27 Janvier 1908.
CORRESPONWH ANCE
Port-au-Prince 25 Janvier 1908
Au directeur du Journal le Matin
Mon cher Directeur,
Depuis deux jours on publie, manice et
remanide Ja liste des anciens assistants de
's clinigue du Docteur Audain. Nous ne
connaissons gu¢re le motif de cette intem-
estive exhibition de noms et nous ne vou-
ous pas non plus le connaitfe.
S’il est dans le groupe des anciens éléves
du Maitre des gens qui veulent couvrir du
titte d’assistant leur proverbiale nullité ou
leur royale ignorance de l’art qu’ils enten-
deni exercer, nous trouvons de plus qu’ils
manquent de tact, de n’avoir pas pensé a
consulter les intéressés avant de livrer cette
liste au public.
Nous avons en horreur la cabale et |’in-
trigue et nous pensons bien sincérement
ue Je titre ne fait pas Vhomme et dans le
domaine medical surtout, c'est son sens
clinique, ses réelles connaissances thérapeu-
tiques qui doivent lui donner le rang au-
quel il a droit.
A la polyclinique Péan nous avons été
entendre les savantes legcons de Docteur
Audain, nous initier 4 la science si délica-
te, partant si difficile de l’examen des ma-
lades, et nou cueillir le malheureux titre
d’assistant quien définitive n’est qu’une
présomption de capacité.
Faut-il donc ajouter aux ridicules deéja
| si nombreux de l’haitien, ce béte amour
des titres honorifiques ? C’est, mon cher
Directeur, la récente histoire d+s gens de
lettres dont les cartes de visite font pleu-
voir sur nous la cararacte de titres éber-
luants dont parle le Matin.
En tout cas, nous effacons notre nom de
cette liste et nous prions l'auteur détre
un peu plus réserve 4 une prochiine occa-
sion.
A vous mes meilleurs.
Docteur J. C. DORSAINVIL.
*
ux
Port-au-Prince, le 24 janvier 1908.
Au Directeur du Matin,
En ville
Monsieu1 le Directeur,
Hier, je lisais dans votre journal une
toir général de Marseille.
Dans le but de compléter vos renscigne-
ments, je vous envoie en communication
la lettre ci-jointe, avec pricre de I’insé-
rer dans le prochain numéro de votre jour-
nal.
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur,
mes sentiments distingues.
F. S-GERAUD.
Port-au-Prince, 22 janvier 1908.
A Monsieur BARON
Directeur du Comptoir Général des Vuleurs
a lots
Monsieur, |
Je vous accuse reception d2 vos lettres
et circulaires et vous confirme ma lettre |
du 20 Décembre dernier renfermant un |
ehéque sur France de Frs....... wees
de lamaisonA. Arhendts
au N° roro plus un au-
tre chéque de M. J.
Dina de............. cee eeeeceacs gececeee+ .62.68
et deux titres Panama
libérés A100 francs Pun.........60- ..42.200.
formant ensemble la ‘
somme de mille qua-
tre cent cinquante sept —-— -—
francs 19 1..457-19
Je vous envoie ce jour, sous ce couvert
une autre chéque de Fres. 5o4 de la Mai-
son Simmonds, au N® 9877, de cing cent
quatre francs, soldant les mensualités per-
gues jusqu ice jour 22 janvier 1908.
M. Isaac Bacha et les demotselles Bacha
n’ayant pas voulu se départir de leur con-
trat avant la réception de leur titre authen-
tique, la somme percue d’eux leur a é:é
retournée.
Ci-joint la copie d’une lettre vous don-
nant les renseignements qui, je le suppose
du moins, vous édifieront pleinement sur
la vente des deux titres libérés 4 M. Geor-
ges Assept et Elie Hakim.
Je vous prie de noter que je ne réponds
as aujourd’hui a vos lettres et circulaires.
Paurai torcément la patience d’attendre une
réponse a cette lettre, étant donné que
1800 lieues placées entre nous ne me per:
mettent, trés malheureusement, qu’une seu-
le voie 4 suivre.
Il convient toutefois que dés aujour-
d’hui, je vous mette sous les yeux votre
lettre, du 13 mai 1907, N° 189.
Veuillez, Monsieur, agréer mes civilités.
F. S'GERAUD.
Mardi nous publierons cette lettre
du 13 mai 1907, Ne 189, a laquelle M.
St.Géraud fait allusion, lettre par
laquelle M. St.-Géraud est autorisé a
encaisser le montant des mensualités
contrairement ace qu’annonce la cir-
culaire de M. ‘Baron, que nous met-
tons sous les yeux des lecteurs.
N.D. L. D.
ee ee ee Oe
SN
Nouvelles Btrangére
Derniéres Dépéchesg
Paris. — Le Conseil de Cabinet ‘
réuni ce matin au minisicre de )’Inté¥
sous la presidence de M. Clémenceagiy
s'est occupé des inierpellations sur les ¥
faires du Maroc dont la discussion doit
poursuivre lundi. Le Ministre des affaites
Ktrangéres répondra lorsque tous les
terpellateurs auront développé leurs
servations. A
_ Le Conseil s’occupe ensuite de la ques
tion des retraites ouvriér.s dont l’accord
est €tabli entre les ministres des Finance
et celui du Travail.
_Hier la Chambre, aprés avoir entendu lg
discours de MM, Jaurés. Ribot et Delcassé
s'ajourna 4 lundi pour la suite de la die
cussion.
M. ct Mu Pichon offrirent aujourd'hui
un déjeuner en Vhonneur de M. Luzzuti,
ministre d’Etat de l’Italie.
Le général de division en retraite Espis
rert de la Villeboisnet, ancien sénateur, eg
décéde.
Le Capitaine du steamer Caramanie qui
prit une large part au sauvetage de la Nive
a été nommé Chevalier de la Légioa
d’honneur.
Paris. — Une dépéche de l’amiral Phir
liber,t commandant desftorces navales fran
gaises au Maroc, annonce que Moulai Hafid
est 4 Chair, 4 30 milles de Settat.
Rio Janeiro. — La police de cette ville
arccueilli 6 marins de la flotte cuirassée
américaine commandeée par le contre-amé
ral Evans qui avaient deserté ou oublié de
rentrer 4 bord vant le départ de l’esx
dre il y a trois jours. Ils rejoindront la flote
sur un vapeur charbonnier.
Une dépéche regu ici de Valparaiso dit
que lescadre chilienne qui va a la rencoa
tre de l’escadre américaine dans les eaux
chiliennes, est arrivée A Valdeira.
Le croiscur «Sapho» qui était au long
de la cote Ouest est actuellement en route
pour Punta Arenas.
_ Des Chiliens ont affrété un vapeur spée
cial qui partira de Valparaiso pour aller 3
la rencontre de la flotte américaine quand
elle remontera le long de la céte.
ToKio 25. — Le gouvernement japon
et A NE
a adressé au‘ourd’hui a toutes les com
pagnies d’émigration un ordre inte:
disant complétement l’émigration avs.
iles Hawai, sauf pour les personnes qui ¥
ont déja des parents ; cet ordre a arm
les compagnies ct on s’attend a ce quill
provoque de violentes attaques contre le
Gouvernement. Le discours du vicomt
Hay Ashi sur la question de 1I’émigratios
won attendait pour la séance de la Ditet.
‘aujourd’hui a été subitement remis
matin au 30 Janvier. £
On prétend que cette décision est
au fait qu’on attendait aujourd’hui une
ponse des Etats-Unis au dernier memozat
dum japonais.
LIsBONNE. Un des organes du gouverne-
ment dit aujourd'hui que la tentative qui
a eu lieu cette semaine pour renverser
monarchie et proclamer la république ef
Portugal est l’ceuvre des partisans de lop
position dont les membres se rendent comr
te de leur impuissance. Leur but était d’o
bliger le gouvernement a remettre 2 plo
tard la date des élections.Cette tactique 5%
boutira pas,déclare ce journal, le cabinet 4;
maintenant prét A remettre ; en Re |
Constitution et il ne craint ni les ecticant
ni le parlement.
a
satis
Sélevant a P. 6. 51 et Alui délivré en
~‘Derniere Heure
Daprées information
que nous recevons a
lYinstant, les généraux
BiennéBastienet
comman-
dant les troupes du
Gouvernement voient) lis
Granajean,
venira eux desrebelles
égarés dans les bois
quidéclarent que tout
est fini aux Gonaives.
Dautres demandent
des garanties pour se
rendre a lautorité.
* OK
x
La ville des Gonaives
fait sa SoumiSSION.
SRC A TE Ee ne nr ane
!
\
rr Bi eos FS TTA 2 ee A
f yA ToOCMIWE
UN EAWUVTEN.
AY of BERS a | ibe SEY
AlImprimerie C. Magloire
Les Billets dela Loterie
DE LECOLE DES SCIENCES
APPLIQUEES
Tirage du 5 Janvier 1908, définitive-
ment fixé au ter Mars prochain.
Prix du Billet : 4 gourdes
nome
DOCT
EUR A. CARIES
ANCIEN ASSISTANT
EN MEDECINE ETEN CHIRURGIE
DE LA POLYCLINIQUE-PEAN
SPECIALITES : VorkS RESPIRATOIRES
ET
MALADIE DEs ISNFANTS.
Consultations: 7adOh. eh 2a 4 hrs.
123, Rue du Peuple, i23.
Le soussigné avise Je public et le
commerce en général qu’un Recu
a ma
es eee ae ee eee
faveur de Mm Ve A. L. Gousse par le
Conteutieux ( Recette et Dépense ) en
celle ville étant adiré, il le déciare
nul et non avenu en attendant que
duplicata lui soit délivré.
Port-au-Prince, le 23 Janvier 1908.
Leon FILS,
—————————— .
rt LRT,
ET
Diplomé et Médaillé
Exposition de Port-au-Prince 1881
poncours Régional de Bordeaux 1882
Xposition d’Amsterdam « 1883
« d’Anvers « 1885
« de Paris « 1889
« de Chicago. « 1893
En vente: 65, Rue Macajous.
( Boulevard des Veuves) |
Pureté et naturel garantis.
ee re eee
ee
5 , iN ~ : i
= - ne ET rt
Vient de paraitre |
Av'imprimeris 6. Magloire § pour la Tovette
Un Mot |
< ey cme ecu
: * | = Yan Wl an ae an we Sami
M. ANNIBAL MONTASSE | 2 By Recommandés pour ' 1 e
PAR ALAIN CLERIE = BLANGHIR, RDOUCIR by ah
Une Gourde DS ! VELhOUTER e =
7 . p . . oy 3 renee Oe: 4 Ya peau du visage et des mains iA
En vente ad VIimprimerie C. Maglotre | im ay cons | reer =
el ad la Société Biblique et des Livres [é- » PARIS 1 -€weLuser ics Xmitations s
icux A Tlaiti. & : “ eet
Soe e ee eee eee ee ee = ot I yee - Fa Pe adh ts ee ZY , r &
Industrie adoucit l’épiderme auquel elle
donne une souplesse et un ve-
louté incomparable en lui com-
eae STM SRE muniquant son déiicieux par-
fum. Elle conserve Véclat et la fraitcheur du teint, car elle est souveraine
contre le hale, les piqures d’insectes el ies éruptions de la peau.
oe
>
MANUFACTURIERE NATIONALE
Julien Desroches
INDUSTRIEL |
Faur-cols, eravates, manchettes, chemise
spécialement pour les person-
nes qui veulent avoir un teint
aréprochable ; son parfum délicat, son velouté ont contribué a faire delle,
la Flavorite des
say Wig A
ad B OH By is
wa a A Fi
Nee
Ne wees
DU
ue
3
OU ntl ee 2
a
Fromage de Gruyére
x» base de Créme Simon,
VESITABLE EMMENTHAL SUISSE pie ERE COE LYYX
TRES FRAIS ¢3 aes préparé selon les _principes
: oka PLES & les plus scrupuleux de | hygiéne
Chez JU LES LAVILLE St coace te? ad, Dae os possede a un certain degre
A LA METROPOLE ‘toutes les qualités bienfaisantes et préservatrices de la Gréme Simon ; il
; est particuligrement recommandé,pour la Toilette des enfants et pourles,
93, RUE DU MAGASIN bE L’ETaT, 93./ dames dont la peau est délicate.
ee Agence Générale et Dépot pour Haiti
4a la Miétropole
MAISON JULES LAVILLE
93, Rue du Magasin de Etat, 93
\Chapeaux |
Chapeaux !!
Chapeaux !
f AILLE DE PORTO-RICO
ACCOUREZ CHEZ
JOSE SAN MILLAN |
Le coiffeur artiste, qui vient avec le
concours d'un chapelier rematquable,
M. Jaime TESTAR, dinstaNer une
FABRIQUE DE CHAPEAUX
PLACE GEFFRARD
Salon de Coiffure du Louvre
Pour tous les gouts et pour toutes
ies bourses.
Franciseo DESUSE
Fabricant de chaussures
La Manufacture a toujours en dé-
pot un grand stock,— pour la vente
en gros et détail_— de chaussures 6p
tous genres pour oe
HomMES, FEMMES, ENFANTS
Les commandes des commercants
de l’intérieur pourront étre exécutées
dans une semaine 4 peu pras
73, rue des Frouts-Forts, 23
PoaRT-aU-PRIVCK ( BAIT )
|
n
ee
- — rr 2
——
ENTREPRISE |Agggured & [Espératce
Cordonnerie
Clarck & Mercier
Ot vous aurez un travail garanti et
. . soigné, confection de tous genres avec
Ne 2, Rue Magloire Ambroise, No 2.!qes matériaux de premier choix.
i On trouvera aussi des chaises a) L’établissement se charge aussi de
ouer pour enterrements, mariages, | faire prendre des mesures 4 domicile.
fetes ete.
Sad ussi d la R de VE 150, GRAND’RUE, 150.
adresser aussi dans la Rue de "| PorT-AU-PRINCE.
terrement, chez Mr DAuMEC BOYER.
| Compagnie P. 6. §.
AVIS
Pompes funebres |
S'adresser a Vve LEON GABRIEL poul;
avoir le Jol Corbillard noir dite Cen-
tenaire.
a ee een nee career nate Sameer
=
et rn tS NS SS
ee
Cordonnerie Neuvelle
G. B. PETOJA ET SEPE
143, GRAND’RUE, 143
PORT-AU-PRINCE
CHAUSSURES EN TOUS GENRES
EN DEPOT, POUR LA VENTE
tA
Les numéros suivants sont sortis au
tirage des obligations 5 0/0 qui a eu
lieu le 24 courant :
EN GROS ET DETAIL. No A. 448
ee ee ae . C. 4
Exécution prompte des . .
LA PHARMACIE commandes, tant ici qu’en ‘ B. Ee
Emmanuel Alexandre _ Province. « D. 101
Formes a2 hommes; élégantes et « D. 52
88, Rue DES MIRACLES, 88, rationelles. . « A. 49
Chaussures de dames ( Derniére) Ceg couponsd’obligations de P.or100
Se recommande pour |’exécution
prompte et exacte des ordonnances a
n’importe qu’elle heure du jour et de
la nuit. .
Drogueries, Spécialités phar-
maceutiquesextrémement fraiches.
Prix CONSCIENCIEUX.
mode de Paris) et le pluscommode:|( cent dollars ) chacun sont rembour-
chaussures pour enfants confection-j . : .
nées avec des Peauax de toutes nuances Saves au pair a la baigse de la Com-
| pagnie, contre remise des titres
d’une sélection et durée irréprocha- .
bles, 4 des prix avantageux. . Le Conseil d’ Administration
Te Président,
Cirages, pates et liquides
Pour chaussures de toutes nuances. G, SCHWEDERSKY.
| i
E“ranchement
A i ELEGANCE
. FERRARI,
raat de chaussures,
Porte &la connaissaace du public,
particuliérement de ses i: graye: x che
ents de Ia Céteet de la Capitals, yue
’établissement aun stock ine Sa sala-
ble de chaussures pour hommes,
femmes et enfants, en tous genres,
et que, malgré |’ offre deci ny 3 pour ceul
sur l’achat en gros (56/0) fait un ra-
bais exceptionnel sur les puix.
L’établissement se charge ds faire
preudre des mesures 4 domicile.
Toujours : Soin, exactitude, ponctualit:
42, Rue des Fronts-Forts, 42.
PoRT-AU-PRINCE (KAITI)
id
ne
erent Eerend: eceapaseenegt
co aa a A
PHOTOGRAPHIE
J.-M. DUPLESSY
120, RUE DU CENTRE, 120
Travaux soignés de toutes sortes
et de toutes dimensions
Reproductions et agraiidisssments
( Prix mojérés )
Cartes Mignonnettiss :
SEULEMENT PAR DOUZAINE P.5.
NOUVEAUTES : Papier Platine ( nou-
veau genre )
PHOTO-SuLE pertfec-
tectionnée ( diverses-
telufes.) Dernier cri.
N. B.— La Photo soie peut sorvir a| «ame
de charmantes applications de la pno-
tographie:
Optap
Sachets, — Eventails,-— Pelotes— Dissus
de boites,— Ouvrages de dumes, elec.
VENEZ VOIR
Tibére Zéphirin Bell
Fabricant do chaussures €a ious
geores. Pour Hommes, tom. et en-
fants.
Place de la Croix-des-Bos:ai..-.
SPECIALITE:
PANTOUFLES? UL:
> es
Fabrique de chapeaux
La Fabrique de chapeaux instuallée a
l‘Ecole des Arts et Métiers, encienne-
ment Maison Centrale, sous la ruisou
sociale de Vve P. Benoit et J. G. Gui-
teau al’honneur d’informer le public
qu’il trouvera en son dépdt un hon
stock de chapeaux de paille supérieurs
pouvant satisfaire les gotts les plus
difficiles; malgré ces avantages elle
met ses chapeaux ‘en vente &@ un prix
modique défiant toute concurrence.
La abrique informe en outre le pu-
blic qu’elle est la seule qui en confec-
tionne a4 Port-au-Prince et ce, avac ic
concours d’ouvriéres venues expres-
sément de |’Etranger.
La fabrique répare aussi toutes sor-
tes de chapeaux. Bon marché excep-
tionnel.
Lae
ELotel-Restaurant
ST-JOSEPH
( ANGLEDES RUES ROUX ET DU MAGA-
SIN DE L’ETAT. )
Service bien organisé.— Repas
& la carte. — cuisine excellente.
Paorariérairns : Joszera DESRIVIERE
WL A. de Mattéis et Co.
32, Rue du Magasin del Etat
Maison fondée en 1888.
Bijouterie, Orfiévrerie. Gravure
Vient de recevoir des articles de par-
pumer ie pouries gouls les plus diftiei-
Les parle iis exquss el rares d’une
ke ‘olieate sse penetraute quelle offre a ses
clients scout de véritables petites mer-
veilles
Les “Gernidces marques gui charment
ie Lout raris sort chez Matteis :
Son Sourire, Floramye, Tréfolia, Idéal
Cyclamen, Vivitz, etc.
La maison a toujours un grand as-
sortimeut de bijouterie, argenterie,
bibelots de tous genres, parfaumeries,
lunettes, montres or et argent, pendu-
les exranties,
Sy teialttacs
fants ay parur de
bagues frargaises en bril-
P. 200, alliances Or
[2 K asglaises et frangaises sar com-
mands lervice a’ argenteria complet
pour ia: erioges.
Tou:ivs articles veadus pur la mai-
son ont waraults.
Acuat te diamants, piorres précieu
ses et Viesle Lbiouterie a “des prix avan-
fiGCuk. Licrister cri: Lunelfes jaunes.
Cosdre remisa de Deux dollars en
tirbres-posie G’Haiii, la Maison Mat-
téis enveie franc de port sous pli recom-
mandé duns toute les villes de la Répu-
blique: _Lunettes ou Lergnons en nickel
LZ OR YG drs, selon las urescriptions das
ove es OG dustruciuens des acheteurs
BS 0c LISTES l..
VERRES BLANCS, BLEUS, FUMES,
JAUNES, du Dr Fieuzal et du Dt Motais.
VERRES BICOVCAVES, BICON-
VEXES, PERISCOPIQUES CONCAVES, PE-
RISCCPIQUES CONVEXES.
Assor.viment compietdes foyers
VEPRES JAUNES, FUMES, BLEUS,
BLANCS.
Plan et coquille
Sans foyers
Verres blancs cylindriques,
el convexes,
Assortiment d’axes complets.
Chez A. DEMATTEIS.
concaves
—.
Maison F. BRUNES.
465 GRAND’RUE 195
Dirigée par
L. HODELIN
Ancien membre de la Societé Philan-
thropigue des matires tailleurs de Paris
Vient de recevoir un grand choix d’é-
tefies diagonale, casimir alpaca, chevio-
te, cheviote pour deuil, etc, Recomman-
de particulidrement a sa clientéle une
belle collection de coupes de casimir,
de gilets de fantaisie et ce piqué de
toute beauté.
Spécialité de Costumes de no-
ces.— Coupes Francaise, Anglais> et
Américaine de la derniére pertection.
La maison confectionne aussides Cos-
tumes militaires, habits brodés
dolmans, tuniques, habits car-
rés. Otc eto, de tous grades.
TANNERIE CORTINENTALE
Port-au-Prince
PREPARATION. DES PEAUX DE VINGT-QUATRE (24) COULEURS,
CAPACITE 500 PEAUX PAR JOUR
PRIX DES CHAUSSURES COMME SUIT:
Chevreau glacé: Boutonné et Lacé pour Hommes et Dames 10 ( Dix péil
€ « _
Verni et couleurs:
Pour ENFANTS:
4
LA
Meilleure Farine
du Mende
7| AU PROCHAIN TIRAGE
Celle qui donre le meilleur pain. Ge 10 N°*BONS A LOTS PANAMA |
Qui produit le plus de pain. / Reis til * 660.080'
Qui donne Je pain Je plus blenc et 166.62 a
le plus léger, 0 BEDS :C@ BON-PRIME
OAT, Direet cy
ae. fb wii anedc« trifle Pres ce
SY, uo ochechouart, Paci
Cest la Pillsbury’s Best ds i
Pillsbury Washburn Flour Miis Co,-
Minnezpeclis Minn.
Ern. CASTFRA. Renordéseniant
a ne ee Ras oem,
aw
Imp. C. MAGLOIRE
49, RUE Roox, 45
TELEPHONE.
Journaux; brochures, billets d
mariage, cartes de fiancailles,
programmes, affiches, et tou
autres travaux de ville. i
Billets denterrement et carte
de visite a la minute.
Onin†E BELLEVUE
RESTAURANT
Place du Champs-de-Mars
PORT. AU-PRINCE (HAITI)
Mee Hermance ALFRED
Téléphone, 220
APPARTEMENTS POUR FAMILLE
DINE RS—LUNCHS.,
Installation moderne et conforiable. Vue —sur la mer. ~ Température |
douce et réguliére. — Les Tramways desservent I Hétel-Bellevue toutes, les 7 Minu@
PROPRIETE SPACIEUSE, S’OUVRANT SUR DEUX RUES
PROMENADES —~ JARDINS
Salle de réception.— Piano. — Gramophone.
Sonneries Electriques
Table d’'Hote tous les jours, de midi a
de 7&8 heures du soir
2 heures,
|
|