Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
January 25, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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in ANNEE, N° 247 PORT-AU-PRINCE (naiti) SAMEDI, 25 JANVIER 1908.

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err ered Saree nn A we Seale Na







Cel













— sees



‘AVANCE Cilémexvat kiagloire,
P&R MOIS Une Gourde DAVAN _ Les abonnements partent da rer. et dary de checue
DEPARTEMENTS & ETRANGER : REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance

Sy RUE ROUK, 456 Les manuacrits insdrés ou son De sont pas remix.

2?

oo







vrais de poste on sus.









ihaad-oheeanphitnrrea exrtniedespelamecet renhgarnenstyarnniranageomiunrmetameee teagertarwatt

eoenkartoedemat
aoe aie seer eee ema yma ceen mae, a ars

—





Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

ca









Le Gal. Ney Appollon, 'ciens,sesoumettentsans' EMISSION
député, et le vice-ami- résistance. “ Moins il y De Trois millions de faux

Niet A AeA ACE ft ~ om - ase a i satis
papier-monnaie

LA BANQUE
ET
ral Lebon, ce dernier ajaura d’effusion de sang: __
bord du“ Nord Alexis ” otde désastres matériols, La Légation d’Haili informe que ell FMprunt de HA 000.000

ont enlevé le Borgae.a dit le Général N Ord sax Bats-Unis papier-monnile | saisi , ——

: 97 ° rv e ° e . . 7 7 . ~
| 2m 2. . $m -| O sort le navire pirate ela remarquable brochure de Mr
dont s etait e pare pat Alexis, plus es victol | Vorligen’ 4 une éuale ‘quantité aP eon Fernand Dennis, Ja Banque Nationale

je mnot et toujours avec res sur mes ennemis -' bord, ce qui met le chiffre de l’émis-|@ Haiti et VEmprunt de Cinguante mil-

| Sion a 3.000 000. lions de francs, nous extrayons la con-

e mot d’ordre de las-jles ennemis du Pays- —_ clusion suivante fort éloqueute et trés












sassinat des autorités,/pourront porter fiére-| Agent Consulaire |, Mainvenant que nous avons exposé tous
celui qu’un acte de 1902 ment leur titre de vic- révoqueé de so millions de. france, ‘ques preaves’
ppelle “Vinfame Mo- toires. * ° —- valet malhonnéte que la Banque Nadondle
ombe ”. . L’insurrection ne pos-| ©°?'Sa Guerre civile. 7” | ies arguments invegues par la Bangue yous
Le Général Felix Can-| 36 que les Gonaives, ~— sels ea ae aeraeeee A ee tes:










On confirme Ja révocation de l’agent
consulaire des Etats-Unis 4 St-Marc,

ivision ennemie a fui; . le souver t aniéricain ne tolé
id hui une app arence de rant aucune immixtion de ses natio-

aissant 12 CalSSes de eonsistance que de |gqinaux dans les affaires des rebelles,

tr 2 ye . |pour propager la guerre civile.
unitions et un gt and propagande effrénée al” nous croyons savoir que les autres
nombre de fusils.

‘ owe e Repré tants a Port-au-Pri ’ t
| -L inéral Fi yn laquelle se livrent cer- disposés a signaler a leurs gouverne-
; ec genera igaro ° tains exotiques enrages ments la conduite des agentscoupables.
Philippe député, a ©M-' dela politique financiére|
i "§ i | ~ | - |
oe alin ondissement de citoyens aveugles ou ¥
ier ote bless és dans inconscients qui, par la’ ~~
ette opération tausse route quils pren-|
Dans les spliares gou- nent dans! intérét quiils /¢ 2, en succes.
_ i suppoSent avoir aS em-! fe Gal. Jean-Jumeau,
ernementales, on se parer du pouvoir, font chefdela rebelliona été

sjouit de constater que d . . pris et exécuté sur la
Ree ..(des bélises qui sont des |B. ,
S regions ou campall antes et des mauvai- Face darme de Dessa-

i ° ‘ . ve

nsur rection, revenues ses actions. La débacle est aux Go-
uvertige ot les avaient —— | Inaives

ncées les promesses| A bientdt lafin du dé-) Aq pilus tara a’autres

nguinaires des politi-'sordre. détails.

et des piéces officielles pour les détruire ;
qu’a cété de la déloyauté et des fraudes
de la Banque, nous avons aussi montré im-
partialement l'imprévoyance et lincapacité
de cerrains des Ministres quieurent 4 faire
executer la lei d Emprunt, est-il nécessaire
de tirer une conclusion qui s’impose d’elle-
méme 4 lesprit de chacun ?

Car aux justes revendications du Gouver-
nement qu’est-ce que la Banque oppose ?
Que reste-t-il desa brochure, lorsqu’on
est ainsi au courant de tout ce qui s’est pra-
tiqué de fraudes dans cette vaste et scan-
daleuse affaire de 50 millions ? Qu’en reste
-teil ? Sinon un tissu de faits controuvés,
présentés avec assez d’effronterie pour don-
ner le change 4 qui n’est pas du tout au
courant.

Malgré toutes les protestations de voulcir
la lumiére comp!éte sur les opérations de
l'emprunt, il est évident qu’elle avait le
plus grand intérét 4 ce que tout restat dans
Vombre, et 4 tout garder sous le boisseau.
Et tous Jes atermoiements, toutes les len-
teurs, toute la force d’inertie opposés au
travail de la Commission d’enquéte s’expli-

uent aisément lorsqu’on connait la scan+
daleuse conduite de la Banque.

IL a fallu, pour parler comme la brochu-
re, « toute l’ardeur tenace et passionnée »
que la Commission déployat dans son tra-
vail de dépouillement minutieux des opé- .
rations de l’emprunt pour que malgré la
mauvaise volonté de la Banque 4 ne jamais
fournir loyalement un renseignement, elle

ave qui commandait fa/ nemprunte aujour-












Les troupes du Gou-
vernement vont de suc-







arrivit 4 tirer au grand jour tout ce qui se
cachait de vilenics et de pratiques louches

dans cette affaires. . .

Que la Banque aprés ce'a ne puisse lui
savoir gré de
qu’elle ait cherché par tous les moyens 4
.atténuer la portée de ce travail qui ¢bran-
lait PInsticution sur ces bases en mettant
une arme.de plus entre les mains du Gou-
vernement pour la détruire, c'est encore
trés compréhensible.

Mais que la Banque se soit oubli¢e jus-
qu’a essayer, Al’aide d’un mensonge, de
jeter un discrédit sur le caractére des mem-
bres de la Commistion, cela est vil.

. :‘C’est ainsi que page 4 de sa brochure, dans
une in:ention qui voudrait ¢tre malveillan-
te mais qui n’est que mensongére elle écr.t:
« La Commission de son cété se donnait
«
«

tout entiere Asa tiche et les lettres pa-
rues au Moniteur témoignent de Vardeur
tenace et passionnée qu’elle déployait
pour scruter minutieusement les opeéra-
tions de lEmprunt, comme aussi de son
évidente préoccupation de faire monter
aussi haut que possible, par d’ingénieuses
qautant qu’harsardcuses allégations, le chif-
fre des revendications qu’elle suggére au
Gouvernement. Il ne faut pas perdre de
vue, en effer, que le Conseil des Secré-
taires d’Etat a attribué aux Commissaires
une remise de ro of0 sur toutes les som-
mes et valeurs recouvréessur leursindica-
tions. »

Nul en Haiti n’ignore que les Membres
de la Commission d’enqucte n’ont jamais
pergca que les indemnités auxquelles ils
avatent plus que droit pour le travail con-
siderable qu’ils fournissaient et qui devait
avoir tant d’heureuses conséquences pour
la Nation enticre.

Le mépris, ctait sans doute, la meilleure
réponse a faired une telle imposture. Quel-
ques uns Von pensé, d’autres ont préféré-
infliger par Ja voie des journaux le plus for-
mel démenti a la Banque.

Dans tous les cas, de pareils procédés de
discussion jugent un adversaire, et lorsque
la Banque les emploie, ils soulignent la
meéchanceté de sa cause et surtout le degré
de bonne foi et de moralité de ses dirigeants
qui, en écrivant sa défense, n’ont pas craint
de chercher 4 tirer un argument d’un men-
songe.

Aussi bien malgré la Banque, 4 cause de
la Banque, le travail de la Commission
d’Enquéte qui est immense restera. Il mar-
quera une page réconfortante dans les an-
nales administratives de notre Pays.

La création de la Commission d’enquéte
fut la pierre heureuse posée par Ja main du
Général Norp ALEXIS et qui marqua un
arrét dans notre chute. Les noms demeu-
reront — celui D’ALEXANDRE LILavols sur-
tout qui fut le cerveau intelligent et l’Ame
passionnée de la Commission —- de ces ci-
toyens qui entreprirent le travail gizantes-
que qui leur était propose.

Si la Commission meérite tant d’dloges
pour le travail accompli, le Président d’Hai-
ti qui la couvrit constamment de sa haute
protection a droit 4 autant d’admiration et
pour son obstination - qui nes’est pas
démentie une seule minute —aA _ vouloir
que la tiche entreprise se poursuivit et
pour n’avoir pas craint de donner aux deux
enquétes toutes les conséquences qu’elles
comportaient.

Que le Général Norp ALEXIS n’attende
point des générations actuelles une juste
appréciation de cette partie de son admi-
nistration.

Quelque reconnaissance qu’on puisse lui
en avoir pour l’énergique volonté déployée
dans ces circonstances, quelque respect
qu’on puisse lui en témoigner pour 1’im-
partialité avec laquelle Il a poursuivi tous
ceux qui eurent]e malheur d’étre méléds
aux deux affaires de la Consolidation et de

R RFRA AR

£

gr A

«

re ren annie ep erate eran renee Sef tr nS RSAC NE



tion qu’on puisse aussi témoigner pour la,
générosité avec laquelle Il pardonna, dé
que la Justice eut statue
ue fut remboursée de tout ce dont
Pavait dépouillé,
valoir le jugement de |’Histoire.

De méme que pour apprécier et a granz.

et que la Républi-.
on

point y étre enfermé, il faut en sortir et
la voirde loin, de méme pour porter
un jugement surl’administration d'un Chef
d’Etat quia accompli deux actes aussi im-
portants que le Procts de la Consolida-
tion et celui de l’Iemprunt de 50 millions,
pour apprécier l’influence que de pareils
événements peuvent exercer sur l’avenir
de ce Pays, il faut le recul de V’histoire.
Il faut le recul de Vhistoire, il faut que
les événements se soient tassés pour que
on arrive A tout embrasser d’un coup-
@oeil et A rendre un jugement qui tienne
compte de tout.
N'importe, cé n’est point préjuger, ce
sera devancer seulement le verdict de ’a-
venir cn disant que lorsque viendra le
moment ott Histoire aura 4 apprécier la
Présidence du Général Norp ALexis, elle
dira qu’a une des heures les plus critiques
de notre existence nationale, 4 une des mi-
nutes ol toutsemblzitdevoir crouler, le Gé-
néral Norp ALexis arriva au Pouvoir, que,
malgré les difficultés grandes du moment,
il ne se déroba point, et bravement, en sol-
dat habirué aux postes de périlet decombat,
accepta les hautes responsabilités et la lour-
de tiche sous lesquelles plus d’nn_ pensa
Le voir succomber, et qu’avec une éner-
gie, une sérénité dame qui étonnerent
amis et ennemis Il entreprit de résovdre
ce difficile probléme: remonter le courant
dun sitcle d’abus, d’crreurs. de fautes et
essayer de poser les bases solides d'un ave-
nir meilleur. .
Le nom de ?Homme qni a entrepris
cette tache ne peut pas périr, ne périra pas.
Il vivra aussi longtemps que sera conser-
vé le souvenir du proces de la Consolidation
et cclui de !Emprunt de 50 millions.
Fernand DENNIS.

oo

Avis Important



Les exigénces da Vactualité
nous obligent parfois, afin de
renseigner rapidement nos lec-
teurs, a2 paraitre sur une seule
page.

wos clients envers lesquels
nous sommes liés par contrat
sont informés que nous recule-
rons ’échéancse dinsertion de
leurs avis @’autan* de jours que
ces avis n’auront pas paru.

a a et re
———— == ee

PAIS DUTBRS

RENSEIGNEMENTS



.

METEOROLOGIQUES|

Observatoire
DU
SOMINATRE COLLEGE St-MARTIAL
~ VENDREDI 24 JANVIER

Barométre 4 midi 762,™/™6
minimum 19°,4
Température maximum 29°, 5

Moyenne diurne de la température 24°,1

Le ciel s'est chargé dés 7 h. du matin
de Stratus et de Cumulo Nimbus, venant
de W.S.W. Aprés une éclaircie dans la

jamais rien ne pourra.)

deur et Ja beauté d’une cité, il ne faut}.








.

“ays : ils’ uveau le soir..
VEmprunt de 50 millions, quelqu’admira; | Journce il s’est couvert de no

son travail, c'est possible,.| q

A 7h. 20 m. du soir, petite averse ; a,

"gh. bruine ; pendant la nuit quelques pe-
| tites averses.

Total de la hauteur de pluie: 3," O-
Barométre 4 peu prés staziongaire.

R. BALTENWECK
Tribunal Civil.

Audience civile extraordinaire.du 24
Janvier 1908

Le Tribunal prend siége sous la prési-
dence du Doyen Léon Nau qui a pronon-
cé le Jugement suivant : .

— Celui qui permet 4 la dame Marie Lafo-
rest de citer son époux le sieur Hector De-
nis. .

Affaires évoquées.

1° Les sieurs Murat
Catulle Florent. ;

2° Josaphat Josier et Marius Jean.

Nouvelle composition ;

Présidence P. Jh. Janvier ; qui prononce
le Jugement suivant : .

Celui qui fixe Vaudience du 79 février
pour Ja passation dn divorce des époux Jus-
tin Séraphin,

Affaire entendue. ;

Rodolphe Roney et la Compagnie géne-
rale Transatlantique.

Puis le siége est levé.

Tribunal de Cassation.
SECTION CIVILE

Charles Fiévre et

Audience du jeudi, 23 janvier1g08.

Le Tribunal prend siége 4 ‘dix heures et
demie du matin et entend les affaires sui-
vantes :

3°, —- Figaro Jean-Philippe contre Gi-
boine Gilet et Cyrius Philémon.

Mr le Juge Edmond Héraux, Rappor-
teur, donne lecture de son rapport.

Me: Constantin Benoit. pourJ. L. Do-
minique et H. Volcy, sont entendas en
leurs observations.

Le Ministére Public, Mr Eug. Décatrel,.
conclut au rejet du pourvol.

29, —' Petit Paul Clovis contre Cyrius
Philémon et Giboine Gilot.

Le Rapporteur, M- le Juge Edmond-He-
raux,alit son rapport.

.Mss Constantin Benoit, pour le.demin-.
deur ct H. Vo'lcy, pour les défendeurs,
produisent des observations au nom de
leursclients.

Le Ministére Public, Mr Eugéne Déca-
trel, conclut 4 Virrecevabilité du pourvoi.

Le siége est levé.

Revue du Marché

Par suite de Ja malheureuse révolution

qui a éclaté dans l’Artibonite,
commerciales subissent un arrét forcé.
Le Change qui avait commencé a mon-
ter d’une facon sensible est redescendu 4 la
suite des nouvelles rassurantes publiées-par.
le Gouvernement. De 570 0o/o nous som-
mes .arrivés 4 495 0/o /500 O/o taux enre-
gistrés 4 ouverture, ce matin.

La semaine prochaine nous aurons a en-
registrer des taux encore plus bas.

En attertdant nous cotons 7 ">

Traite s/ France : 3 0/o escompte..

* ++

Chéque s/ New-York : 1 ofo escompte..
Le Café est un peu plus ferme a> Frs|.

41 1/2. .

Le Cacao ordinaire obtient Frs 84/86° tan-
disque le cacao préparé se vend facilement
4 Frs 105/100.

Port-au-Prince, 25 Janvier 1908.

Départ

Hier est parti pour Jérémie le steamer
‘Prins Willem II avecles passagers suivants :
Député Morama Bernard, Sénateur

| Dennis, Sénateur Ney Cayemitte, Mme,
tVve A. Dérouillére o" vee

les affaires |

PONDANCE



-GORRES

La Havane, le 27 Décembre 1907. ~
Monsieur le Directeur du « Matin ». -
Port-au-Prince Haiti

Monsieur le Directeur,

Dans Vintérét de la vérité, je me voijs
obligé de me départir pour une fois de;
réserve que j'ai suivie jusqu’ici, et afin &
ne pas laisser supposer un instant que j’au-
rais, sans protestation,— accepté que le
gouvernement que je sers soit accablé dans
les termes attribuds 4 un journal havanais
par votre article du 7 décembre, intitulé y
Avertissements intempestifs. ra

En effet, il n’est pas exact quele Diu
rio de la Marina ait qualifié d’assassinat
la mise en ceuvre de la justice militaire
haitienne. Un tel qualificatif n’aurait pas
échappé 4 ma vigilance.

ll n’est pas non plus exact que ce jout-
nal, ni aucun autre de la Havane— de
ceux que je lis naturellement et des plus
dignes de foi, ait donné aucun ayvertisse-
ment aux Haitiens contre lOgre, avertis:
sement dont la nation haitienne, avide de
progrés et de bien-étre par la Paix seule,
n’a pas besoin pour conformer sa conduite
aux enseignements salutaires de l’histoire et
des faits contemporains. Enfin il est bon
de noter, pour dissiper une allusion-de vo-
tre article— que des journaux de V’impor-
tance du Diario de la Marina et autres de
la Havane, ainsi que le New-York Herald,
par exemple, /a grande ‘Presse en un mot,
sont fermés aux individus auxquels vous
prétez une influence quelconque. indivi-
dus qui sont absolument dénués de. toute
signification, une fois hors du pouvoir et
hors de chez eux. 7

Les informations de la grande Presse
sont alimentées par la Presse Associde ‘¢
les correspondants spéciaux que seuls |é
journaux importants peuvent payer dats
les centres importants, New-York, pat
exemple. .

La vérité est que a part certaines in-
tempérances de langage gui forment le
cliché habituel des battianophobes incorrigi-
bles que l’on trouve un peu partout, il est
juste de déclarer que l’ceuvre du. Président
Norp, dans ses multiples aspects ayant été
mise en lumiére opportunément 4: Cuba,
opinion ici lui est sympathique et la Ré
publique d’Haiti peut achever de conqué-
rir Vestime universelle en continuant,
sans arrét, la tache de réorganisation que le
Chefde I’Etat a tracée dans son programme
et entreprise avec une hauteur de vues di-
gne des premiers temps de notre histoire.

Recevez, Monsieur le Directeur, mes s#
lutations empressées. Oe Z

FELIX MAGLOIRE: i

Vient de paraitre.
A VImprimerie C. Magloire.
Un Mot |
a
_M. ANNIBAL. MONTASSE:: » ‘
PAR ALAIN CLERIE

Une Gourde,

» Ln vente a Vv Imprimerie C. Magloie
et ad la Société Biblique et des Liures Ré
ligieux d Haiti. re:

_Priére- d@’aviser: l’administra
tion dela moindre irrégniaritf
dans le service du«MAT
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in ANNEE, N° 247 PORT-AU-PRINCE (naiti) SAMEDI, 25 JANVIER 1908.

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Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

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Le Gal. Ney Appollon, 'ciens,sesoumettentsans' EMISSION
député, et le vice-ami- résistance. “ Moins il y De Trois millions de faux

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LA BANQUE
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ral Lebon, ce dernier ajaura d’effusion de sang: __
bord du“ Nord Alexis ” otde désastres matériols, La Légation d’Haili informe que ell FMprunt de HA 000.000

ont enlevé le Borgae.a dit le Général N Ord sax Bats-Unis papier-monnile | saisi , ——

: 97 ° rv e ° e . . 7 7 . ~
| 2m 2. . $m -| O sort le navire pirate ela remarquable brochure de Mr
dont s etait e pare pat Alexis, plus es victol | Vorligen’ 4 une éuale ‘quantité aP eon Fernand Dennis, Ja Banque Nationale

je mnot et toujours avec res sur mes ennemis -' bord, ce qui met le chiffre de l’émis-|@ Haiti et VEmprunt de Cinguante mil-

| Sion a 3.000 000. lions de francs, nous extrayons la con-

e mot d’ordre de las-jles ennemis du Pays- —_ clusion suivante fort éloqueute et trés












sassinat des autorités,/pourront porter fiére-| Agent Consulaire |, Mainvenant que nous avons exposé tous
celui qu’un acte de 1902 ment leur titre de vic- révoqueé de so millions de. france, ‘ques preaves’
ppelle “Vinfame Mo- toires. * ° —- valet malhonnéte que la Banque Nadondle
ombe ”. . L’insurrection ne pos-| ©°?'Sa Guerre civile. 7” | ies arguments invegues par la Bangue yous
Le Général Felix Can-| 36 que les Gonaives, ~— sels ea ae aeraeeee A ee tes:










On confirme Ja révocation de l’agent
consulaire des Etats-Unis 4 St-Marc,

ivision ennemie a fui; . le souver t aniéricain ne tolé
id hui une app arence de rant aucune immixtion de ses natio-

aissant 12 CalSSes de eonsistance que de |gqinaux dans les affaires des rebelles,

tr 2 ye . |pour propager la guerre civile.
unitions et un gt and propagande effrénée al” nous croyons savoir que les autres
nombre de fusils.

‘ owe e Repré tants a Port-au-Pri ’ t
| -L inéral Fi yn laquelle se livrent cer- disposés a signaler a leurs gouverne-
; ec genera igaro ° tains exotiques enrages ments la conduite des agentscoupables.
Philippe député, a ©M-' dela politique financiére|
i "§ i | ~ | - |
oe alin ondissement de citoyens aveugles ou ¥
ier ote bless és dans inconscients qui, par la’ ~~
ette opération tausse route quils pren-|
Dans les spliares gou- nent dans! intérét quiils /¢ 2, en succes.
_ i suppoSent avoir aS em-! fe Gal. Jean-Jumeau,
ernementales, on se parer du pouvoir, font chefdela rebelliona été

sjouit de constater que d . . pris et exécuté sur la
Ree ..(des bélises qui sont des |B. ,
S regions ou campall antes et des mauvai- Face darme de Dessa-

i ° ‘ . ve

nsur rection, revenues ses actions. La débacle est aux Go-
uvertige ot les avaient —— | Inaives

ncées les promesses| A bientdt lafin du dé-) Aq pilus tara a’autres

nguinaires des politi-'sordre. détails.

et des piéces officielles pour les détruire ;
qu’a cété de la déloyauté et des fraudes
de la Banque, nous avons aussi montré im-
partialement l'imprévoyance et lincapacité
de cerrains des Ministres quieurent 4 faire
executer la lei d Emprunt, est-il nécessaire
de tirer une conclusion qui s’impose d’elle-
méme 4 lesprit de chacun ?

Car aux justes revendications du Gouver-
nement qu’est-ce que la Banque oppose ?
Que reste-t-il desa brochure, lorsqu’on
est ainsi au courant de tout ce qui s’est pra-
tiqué de fraudes dans cette vaste et scan-
daleuse affaire de 50 millions ? Qu’en reste
-teil ? Sinon un tissu de faits controuvés,
présentés avec assez d’effronterie pour don-
ner le change 4 qui n’est pas du tout au
courant.

Malgré toutes les protestations de voulcir
la lumiére comp!éte sur les opérations de
l'emprunt, il est évident qu’elle avait le
plus grand intérét 4 ce que tout restat dans
Vombre, et 4 tout garder sous le boisseau.
Et tous Jes atermoiements, toutes les len-
teurs, toute la force d’inertie opposés au
travail de la Commission d’enquéte s’expli-

uent aisément lorsqu’on connait la scan+
daleuse conduite de la Banque.

IL a fallu, pour parler comme la brochu-
re, « toute l’ardeur tenace et passionnée »
que la Commission déployat dans son tra-
vail de dépouillement minutieux des opé- .
rations de l’emprunt pour que malgré la
mauvaise volonté de la Banque 4 ne jamais
fournir loyalement un renseignement, elle

ave qui commandait fa/ nemprunte aujour-












Les troupes du Gou-
vernement vont de suc-




arrivit 4 tirer au grand jour tout ce qui se
cachait de vilenics et de pratiques louches

dans cette affaires. . .

Que la Banque aprés ce'a ne puisse lui
savoir gré de
qu’elle ait cherché par tous les moyens 4
.atténuer la portée de ce travail qui ¢bran-
lait PInsticution sur ces bases en mettant
une arme.de plus entre les mains du Gou-
vernement pour la détruire, c'est encore
trés compréhensible.

Mais que la Banque se soit oubli¢e jus-
qu’a essayer, Al’aide d’un mensonge, de
jeter un discrédit sur le caractére des mem-
bres de la Commistion, cela est vil.

. :‘C’est ainsi que page 4 de sa brochure, dans
une in:ention qui voudrait ¢tre malveillan-
te mais qui n’est que mensongére elle écr.t:
« La Commission de son cété se donnait
«
«

tout entiere Asa tiche et les lettres pa-
rues au Moniteur témoignent de Vardeur
tenace et passionnée qu’elle déployait
pour scruter minutieusement les opeéra-
tions de lEmprunt, comme aussi de son
évidente préoccupation de faire monter
aussi haut que possible, par d’ingénieuses
qautant qu’harsardcuses allégations, le chif-
fre des revendications qu’elle suggére au
Gouvernement. Il ne faut pas perdre de
vue, en effer, que le Conseil des Secré-
taires d’Etat a attribué aux Commissaires
une remise de ro of0 sur toutes les som-
mes et valeurs recouvréessur leursindica-
tions. »

Nul en Haiti n’ignore que les Membres
de la Commission d’enqucte n’ont jamais
pergca que les indemnités auxquelles ils
avatent plus que droit pour le travail con-
siderable qu’ils fournissaient et qui devait
avoir tant d’heureuses conséquences pour
la Nation enticre.

Le mépris, ctait sans doute, la meilleure
réponse a faired une telle imposture. Quel-
ques uns Von pensé, d’autres ont préféré-
infliger par Ja voie des journaux le plus for-
mel démenti a la Banque.

Dans tous les cas, de pareils procédés de
discussion jugent un adversaire, et lorsque
la Banque les emploie, ils soulignent la
meéchanceté de sa cause et surtout le degré
de bonne foi et de moralité de ses dirigeants
qui, en écrivant sa défense, n’ont pas craint
de chercher 4 tirer un argument d’un men-
songe.

Aussi bien malgré la Banque, 4 cause de
la Banque, le travail de la Commission
d’Enquéte qui est immense restera. Il mar-
quera une page réconfortante dans les an-
nales administratives de notre Pays.

La création de la Commission d’enquéte
fut la pierre heureuse posée par Ja main du
Général Norp ALEXIS et qui marqua un
arrét dans notre chute. Les noms demeu-
reront — celui D’ALEXANDRE LILavols sur-
tout qui fut le cerveau intelligent et l’Ame
passionnée de la Commission —- de ces ci-
toyens qui entreprirent le travail gizantes-
que qui leur était propose.

Si la Commission meérite tant d’dloges
pour le travail accompli, le Président d’Hai-
ti qui la couvrit constamment de sa haute
protection a droit 4 autant d’admiration et
pour son obstination - qui nes’est pas
démentie une seule minute —aA _ vouloir
que la tiche entreprise se poursuivit et
pour n’avoir pas craint de donner aux deux
enquétes toutes les conséquences qu’elles
comportaient.

Que le Général Norp ALEXIS n’attende
point des générations actuelles une juste
appréciation de cette partie de son admi-
nistration.

Quelque reconnaissance qu’on puisse lui
en avoir pour l’énergique volonté déployée
dans ces circonstances, quelque respect
qu’on puisse lui en témoigner pour 1’im-
partialité avec laquelle Il a poursuivi tous
ceux qui eurent]e malheur d’étre méléds
aux deux affaires de la Consolidation et de

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tion qu’on puisse aussi témoigner pour la,
générosité avec laquelle Il pardonna, dé
que la Justice eut statue
ue fut remboursée de tout ce dont
Pavait dépouillé,
valoir le jugement de |’Histoire.

De méme que pour apprécier et a granz.

et que la Républi-.
on

point y étre enfermé, il faut en sortir et
la voirde loin, de méme pour porter
un jugement surl’administration d'un Chef
d’Etat quia accompli deux actes aussi im-
portants que le Procts de la Consolida-
tion et celui de l’Iemprunt de 50 millions,
pour apprécier l’influence que de pareils
événements peuvent exercer sur l’avenir
de ce Pays, il faut le recul de V’histoire.
Il faut le recul de Vhistoire, il faut que
les événements se soient tassés pour que
on arrive A tout embrasser d’un coup-
@oeil et A rendre un jugement qui tienne
compte de tout.
N'importe, cé n’est point préjuger, ce
sera devancer seulement le verdict de ’a-
venir cn disant que lorsque viendra le
moment ott Histoire aura 4 apprécier la
Présidence du Général Norp ALexis, elle
dira qu’a une des heures les plus critiques
de notre existence nationale, 4 une des mi-
nutes ol toutsemblzitdevoir crouler, le Gé-
néral Norp ALexis arriva au Pouvoir, que,
malgré les difficultés grandes du moment,
il ne se déroba point, et bravement, en sol-
dat habirué aux postes de périlet decombat,
accepta les hautes responsabilités et la lour-
de tiche sous lesquelles plus d’nn_ pensa
Le voir succomber, et qu’avec une éner-
gie, une sérénité dame qui étonnerent
amis et ennemis Il entreprit de résovdre
ce difficile probléme: remonter le courant
dun sitcle d’abus, d’crreurs. de fautes et
essayer de poser les bases solides d'un ave-
nir meilleur. .
Le nom de ?Homme qni a entrepris
cette tache ne peut pas périr, ne périra pas.
Il vivra aussi longtemps que sera conser-
vé le souvenir du proces de la Consolidation
et cclui de !Emprunt de 50 millions.
Fernand DENNIS.

oo

Avis Important



Les exigénces da Vactualité
nous obligent parfois, afin de
renseigner rapidement nos lec-
teurs, a2 paraitre sur une seule
page.

wos clients envers lesquels
nous sommes liés par contrat
sont informés que nous recule-
rons ’échéancse dinsertion de
leurs avis @’autan* de jours que
ces avis n’auront pas paru.

a a et re
———— == ee

PAIS DUTBRS

RENSEIGNEMENTS



.

METEOROLOGIQUES|

Observatoire
DU
SOMINATRE COLLEGE St-MARTIAL
~ VENDREDI 24 JANVIER

Barométre 4 midi 762,™/™6
minimum 19°,4
Température maximum 29°, 5

Moyenne diurne de la température 24°,1

Le ciel s'est chargé dés 7 h. du matin
de Stratus et de Cumulo Nimbus, venant
de W.S.W. Aprés une éclaircie dans la

jamais rien ne pourra.)

deur et Ja beauté d’une cité, il ne faut}.








.

“ays : ils’ uveau le soir..
VEmprunt de 50 millions, quelqu’admira; | Journce il s’est couvert de no

son travail, c'est possible,.| q

A 7h. 20 m. du soir, petite averse ; a,

"gh. bruine ; pendant la nuit quelques pe-
| tites averses.

Total de la hauteur de pluie: 3," O-
Barométre 4 peu prés staziongaire.

R. BALTENWECK
Tribunal Civil.

Audience civile extraordinaire.du 24
Janvier 1908

Le Tribunal prend siége sous la prési-
dence du Doyen Léon Nau qui a pronon-
cé le Jugement suivant : .

— Celui qui permet 4 la dame Marie Lafo-
rest de citer son époux le sieur Hector De-
nis. .

Affaires évoquées.

1° Les sieurs Murat
Catulle Florent. ;

2° Josaphat Josier et Marius Jean.

Nouvelle composition ;

Présidence P. Jh. Janvier ; qui prononce
le Jugement suivant : .

Celui qui fixe Vaudience du 79 février
pour Ja passation dn divorce des époux Jus-
tin Séraphin,

Affaire entendue. ;

Rodolphe Roney et la Compagnie géne-
rale Transatlantique.

Puis le siége est levé.

Tribunal de Cassation.
SECTION CIVILE

Charles Fiévre et

Audience du jeudi, 23 janvier1g08.

Le Tribunal prend siége 4 ‘dix heures et
demie du matin et entend les affaires sui-
vantes :

3°, —- Figaro Jean-Philippe contre Gi-
boine Gilet et Cyrius Philémon.

Mr le Juge Edmond Héraux, Rappor-
teur, donne lecture de son rapport.

Me: Constantin Benoit. pourJ. L. Do-
minique et H. Volcy, sont entendas en
leurs observations.

Le Ministére Public, Mr Eug. Décatrel,.
conclut au rejet du pourvol.

29, —' Petit Paul Clovis contre Cyrius
Philémon et Giboine Gilot.

Le Rapporteur, M- le Juge Edmond-He-
raux,alit son rapport.

.Mss Constantin Benoit, pour le.demin-.
deur ct H. Vo'lcy, pour les défendeurs,
produisent des observations au nom de
leursclients.

Le Ministére Public, Mr Eugéne Déca-
trel, conclut 4 Virrecevabilité du pourvoi.

Le siége est levé.

Revue du Marché

Par suite de Ja malheureuse révolution

qui a éclaté dans l’Artibonite,
commerciales subissent un arrét forcé.
Le Change qui avait commencé a mon-
ter d’une facon sensible est redescendu 4 la
suite des nouvelles rassurantes publiées-par.
le Gouvernement. De 570 0o/o nous som-
mes .arrivés 4 495 0/o /500 O/o taux enre-
gistrés 4 ouverture, ce matin.

La semaine prochaine nous aurons a en-
registrer des taux encore plus bas.

En attertdant nous cotons 7 ">

Traite s/ France : 3 0/o escompte..

* ++

Chéque s/ New-York : 1 ofo escompte..
Le Café est un peu plus ferme a> Frs|.

41 1/2. .

Le Cacao ordinaire obtient Frs 84/86° tan-
disque le cacao préparé se vend facilement
4 Frs 105/100.

Port-au-Prince, 25 Janvier 1908.

Départ

Hier est parti pour Jérémie le steamer
‘Prins Willem II avecles passagers suivants :
Député Morama Bernard, Sénateur

| Dennis, Sénateur Ney Cayemitte, Mme,
tVve A. Dérouillére o" vee

les affaires |

PONDANCE



-GORRES

La Havane, le 27 Décembre 1907. ~
Monsieur le Directeur du « Matin ». -
Port-au-Prince Haiti

Monsieur le Directeur,

Dans Vintérét de la vérité, je me voijs
obligé de me départir pour une fois de;
réserve que j'ai suivie jusqu’ici, et afin &
ne pas laisser supposer un instant que j’au-
rais, sans protestation,— accepté que le
gouvernement que je sers soit accablé dans
les termes attribuds 4 un journal havanais
par votre article du 7 décembre, intitulé y
Avertissements intempestifs. ra

En effet, il n’est pas exact quele Diu
rio de la Marina ait qualifié d’assassinat
la mise en ceuvre de la justice militaire
haitienne. Un tel qualificatif n’aurait pas
échappé 4 ma vigilance.

ll n’est pas non plus exact que ce jout-
nal, ni aucun autre de la Havane— de
ceux que je lis naturellement et des plus
dignes de foi, ait donné aucun ayvertisse-
ment aux Haitiens contre lOgre, avertis:
sement dont la nation haitienne, avide de
progrés et de bien-étre par la Paix seule,
n’a pas besoin pour conformer sa conduite
aux enseignements salutaires de l’histoire et
des faits contemporains. Enfin il est bon
de noter, pour dissiper une allusion-de vo-
tre article— que des journaux de V’impor-
tance du Diario de la Marina et autres de
la Havane, ainsi que le New-York Herald,
par exemple, /a grande ‘Presse en un mot,
sont fermés aux individus auxquels vous
prétez une influence quelconque. indivi-
dus qui sont absolument dénués de. toute
signification, une fois hors du pouvoir et
hors de chez eux. 7

Les informations de la grande Presse
sont alimentées par la Presse Associde ‘¢
les correspondants spéciaux que seuls |é
journaux importants peuvent payer dats
les centres importants, New-York, pat
exemple. .

La vérité est que a part certaines in-
tempérances de langage gui forment le
cliché habituel des battianophobes incorrigi-
bles que l’on trouve un peu partout, il est
juste de déclarer que l’ceuvre du. Président
Norp, dans ses multiples aspects ayant été
mise en lumiére opportunément 4: Cuba,
opinion ici lui est sympathique et la Ré
publique d’Haiti peut achever de conqué-
rir Vestime universelle en continuant,
sans arrét, la tache de réorganisation que le
Chefde I’Etat a tracée dans son programme
et entreprise avec une hauteur de vues di-
gne des premiers temps de notre histoire.

Recevez, Monsieur le Directeur, mes s#
lutations empressées. Oe Z

FELIX MAGLOIRE: i

Vient de paraitre.
A VImprimerie C. Magloire.
Un Mot |
a
_M. ANNIBAL. MONTASSE:: » ‘
PAR ALAIN CLERIE

Une Gourde,

» Ln vente a Vv Imprimerie C. Magloie
et ad la Société Biblique et des Liures Ré
ligieux d Haiti. re:

_Priére- d@’aviser: l’administra
tion dela moindre irrégniaritf
dans le service du«MAT
afin
dia:





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