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- Permanent Link:
- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00244
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- January 24, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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1% ANNEE, N* 246
~ ABONNEMERTS :
PaR MOIS Une Gourde D’avVaNCE
DéPantemenrs & ETRaNGER .
weais de poste en ous.
américaine,commenous
Pavons annoncé hier,
aeu déja 4 relever deses
fonctions consulaires M.
D’apres des informa- : .
lions recues de Washing- Char les Miot, de la rési-
dence de Saint-Mare.
ton, le Département d’E-: :
Le pays ne saurait,
tat américain est heu-' }
reux de témoigner dans ces circonstances,
Gouvernement, dans readre assez. hommage
les circonstances actuel-'
les, son vif désir et son
empressement de tenir
i Son égard une condui-
te conforme aux coutu-
mes internationales les
Hommage Merle
Je ne demanderaj pas ala P.C.S.
d’organiser ia rapidité de ses _ services
de la fagon qu’il a pu étre donné a un
observateur de le constdter dans le pays
des Amérivains.
plus amieales.
|gare d'Indianapolis, un train passer a
PORT-AU-PRINCE (nair1)
Dimxcrevr !
Clément Magloire,
SE PRESSER ET
QUOTIDIEN
REDACTION-ADMINISTRATION
4$, RUE ROUX, 45.
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISI
Etats-Unis et nous se-
rions heureux de voir
son Ministre a Port-au-
Prince, Phonorable M
Furnish, sefaire auprés
de luilinterpréte de nos
sentiments dadmira-
tfon et de gratitude.
NOS CHEMINS DE FER °
MARCHER
brables n’avait bousculé cesenvois épars
le long de plusieurs voies que sept ou
huit trains parcoururent, tandis que de
hardis cyclistes doublaient le chasse-
plerres des locomotives en marche, et
que les essains de cabriolets 4 quatre
roues se précipitaient entre les convois
paralléles.
«Il y a une honnéteté de Ja rue, parce
que la solidarité civique y semble plus
evidemment, plus directement indis-
pensable : la foule lyncherait un peu le
« tramp », assez audacieux pour léser,
la, ses contemporains. »
Je crois fort que, ici, Jes « contem-
porains » Courraient grand risque d’étre
lésés ; aussi bien, je n’en demanderai
pas autant a la P .C. S.
vz moana 4) oorrnae
au Gouvernement des
VENDREDI, 24 JANVIER 1908.
Les abonnements partent du rer. et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou son Be sont pas remis.
DORE, 45, Rue Roux on Bonne-Foi.
bien certain que si vous mettez a la
place de ce flaneur un homme pressé,
ou méme un homime qui, sans étre
pressé, n’a pas de temps a perdre, il est
bien certain que cet homme laissera
passer le car et s’en passera.
On peut donc, au nomd’intéréts res-
pectables et trés sérieux, demander a
Ventreprise de penser un peu plus aux
gens d’atfaires.
Je prie de ne pas perdre de vue que
j'ai abordé cette question de chemin de
fer avec la prioccupation principale
dexaminer comment cette importante
entreprise de transports peut contri-
‘buer a relever nos forces sociales,
Déja la P. C. S. a habitué les pas-
sants port-au- princiensa une sorte de dis-
cipline dans la circulation. D’abord au
point de vue de la -réglementation du
temps de passage : il faut étre présent
_au passage du train et @ la minute més
“me ot: il doit passer, Sans quoi on le
manque. Or, le coté le plus} détestable
du caractére haitie a toujours été de se
faire attendre et d’étre en retard ; |’Hai-
tien est infidéle aux heures de rendez-
vous, il est enemi de la ponctualité .
je te crois nativement attaché a l’esprit
républicain par suite de cette aversion
pour l’exactitude qui, dit-on, est la_ po-
litesse et la vertu des rois.
Ensuite la P. C. S. a accoutuméd le
passant de Port-au-Prince ® une chose
trés simple, si simple qu’elle se confond
‘avec un instinct et dérive .du senti-
‘ment inné de la conservation : je veux
parler du fait de se ranger au passage
du train.
Je n’ai guére voyagé, mais j’ai assez
-entendu, pour que la chose me parais-
“se incontestable, parler sur ce sujet
ceux qui ont I’habitude de voyager 4
Il prend actuelle ment,
, ‘toute vitesse, | is d stes je-
les mesures nécessaires (27% coups de pied, sur le ‘sol, cin-
pour appliquer les plus , quante. paquets ou messages ainsi par-
rg ° venus a destination, puis soigneuse-
sévéres lois de répres-' ment évités par les personnes qui tra-
sion aux individus qui, en voiture. a seyeromey 8 enews"
e e e "ai 9 "1 it ibl
Sur le territoire ameéri-|yiite aorganiser avec une vertiginosite
cain, onteua prendre pient devenus, en notre paye oa lal
part aux menées actuel |
les contre le Gouverne-
ment, soit enorganisant
des expéditions contre
uN pays ami, soit en ai-
dant, au profit des re-
belles, 4 la fabrication
de faux papier-monnaie.
Le chef de la Légation
berté du mal est grande, ces cinyuante
| aquets ou messages jetés ainsi sur la
voie publique, avec un empressement
voisin du dédain ?
Or, dans la gare d’Indianapolis, voici
comment la chose se passa. « Il n’est
pas de barriére pour défendre |’accés
e ce passage 4 niveau sis dans une ar-
tére princinale et populeuse. Spontané-
ment un promeneur écarta des rails les
choses tombées dessus, afin qu’elles ne
fussent pas écrasées par un autre ex-
dress. Ensuite ce garcon coatinua sa
route. Dix ou quinze minutes plus tard,
un facteur ramassa le courrier.
cAucun des passants batifs et innom-
Mais je crois qu’on peut lui deman- |’étranger. Le picton haitien a la con-
der d’organiser son service de transports viction profonde qu'il doit seul jouir de
urbain de telle sorte qu’on puisse es- Sa liberté de la rue et que c’est au co-
pérer se porter d’un point 4 un autre cher ou au cavalier qu'il appartient de
sans étre obligé de se faire inutilement Sarranger pour ne pas l’écraser. Les
promener dans tout Port-au Prince. Ii trois quarts des accidents de ce genre
est bon de s’expliquer a ce sujet. proviennent probablement de cettemen-
fait
Je sais que cette promenade est du talité.
gout du plus grand nombre ; il sied Le car de la P. C. S. a beaucou
agréablement 4 un promeneur dlésceuvré ,dans le sens de cette réforme, car fa lo-
qui se propose d’aboutir au Champ-de- comotive ne sait pas éviter le passant
Mars, de prendre le car 4 la station deni hélas ! le sauver ; elle ne peut pas-
l’Hdtel Communal, de faire toute la rue ser ni plus a droite ni plus { gauche
t .
du Quai, la Croix-des-Bossales, la grand’ jelle va tout droit, all ri ellaa tored
Rue, la Rue des Casernes. Mais il est! a compter avec cette ri dit, a laquelle
les lourds et timides campagnards eux-
mémes ont appr:s 4 se plier. —
On aura peut étre tendance a penser
qne ce sont 1a de fuliles cvonséquences
et qu’elles ne mériteraient méme pas
d’étre signalées. On aurait tort.
Cette disposition d’esprit temoigne, a
i’en pas douter, d’une certaine incons-
cience du danger, ou toulan moins,
d'un certain éloignement de la notion
du danger. Et en cherchant, on peut la
retrouver dans les choses les plus gra-
ves. Il importe que les Haitiens com-
prennent fortement la nécessilé, a cer-|
luins moments, de
- marcher droit. . vr
J'ai longtemps connu un sénateur fort
respectable, dont la discretion me por-
te naturellement a tairelenom et que per-
sonne ne peutse rappeler avoirjamais vu
quedrapé dans une redingote impecca-
blement boutonnée et s’avang int enune
démarche méthodiquement imesurée et
mathématiquement lente. Or, Jai eu
Pavantuge de le voir un jour se presser
el méme courir jusgu’a en devepir me-
connaissable ef invraisemblable : il vou-
lait prendre le car et s’efforguit ainsi
de raltraper une seconde de retard... I
fallait le voir !
Int je me suis dit que ec’est certaine-
ment un acte de progrés Wavoir pu por-
ter le sénateur X & courir un jour, en
pleine rue, sans ménagements pour sa
rediogote ni pour son prestige’ exté-
de se presser ou
PATS DIVERS
METEOROLOGIQUES
es oe
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
JEUDI 23 JANVIER
Barométre 4 midi 762 ™/™9
minimum 20°,0
Température maximum 30°,0
Moyenne diurne de la température 24°,4
_Ciel clair le matin ; nuageux l’aprés-mi-
di ; trés clair pendant la nuit : Rosée.
Barométre a peu prés staionnaire.
-R. BALTENWECK
Arrivages
Hier est entré le steamer -Altui venant
de New-York avec les paSsagers suivants :
Wilson, G. Cortés, T. Restrepo, Dr E.
Ramirez, J. Bost, S. Sickelmann, G. Har-
vington, E. Devismes, C. Snon.
— Le steamer Prins Willem IIT est entré
hier avec les passagers suivants venant de :
-St ACarc : Albert Deslandes.
- Cayes ; Antoine Philippe., .
Curacao : Orto Mol}, Melle Anna Moll,
Osiéa Moll, Miss Martha, et enfant, Melle
Cornélia Patino, C. P. Skelton, B. H.
Skelton.
Brochure
Nous avons recu aujourd'hui la brochu-
re de M. Fernand Dennis que nous avons
annoncée hier et quia trait a l’Emprunt
de 50.000 000 de francs.
Nous remercions Vauteur de son gracieux
envoi et nous offrirons demain 4 nos lec-
teurs quelques pages de ce travail cons-
cierncieux qui est un juste hommage rendu
a'ln bonne foi et au’ patriotisme du Gé-
néral Nord Alexis.
Toutes nos félicitations 4 M. Fernand
Dennis.
..et Co 4, A. de Mattdis 5,
Fermeture dela malle
La malle par le sjs e(WESTHALIA» pour
Cap-Haitien, Saint-Marc, et l’Furope sera
| fermée ce soir a 4 heures préctses.
Port-au-Prince, 24 Janvier 1908
Les favorisde la Reine
Le culte de la race féline est en hon-
neur en Angleterre. La reine Alexandra,
elle-méme, posséde une cinquan:aine de
chats, douze favoris. Un groom est charg
de veiller A leur confort et de leur servir
‘ces Mets choisis. L’und’eux vient-il 4 souf-
_frir de quelque indisposition, caussitét l'on
court chercher_le. vétérinaire royal, et le
‘résultat dé. Texanien imediéal dott. étre im-
médiatemcnt communiqué 4 la retne, tout
comme s’il s’agissait d'un de ses proches.
Pour les Pauvres
| Lisle Je souscriplion en ftveur_des
| pauvres de V Hospice St Vincent de Paut
| ( Mois de Dé:emb-e.)
| J. Dejardin Th. Luders P. ro, Auguste
Ahrendts et Co 10, Gerlach ect Co to,
}C. Lyon Hall et Co 10, G. Keitel et Co
| 10, F. Herrminn et Co 10, Orto Bieber
-et Co 10, L. Langendonck 10, Simmonds
Freres ro. Banque Nationale 25, Charles
/ Van Wijck ro, Louis Lota 10, Gaston Re-
ivest et Co 5, J. Laville 5, A. L. Frédéri-
que 3, Paul Painson 5, W. Hepple et Co
'5, F. Coupet 5, Rouxet Co Ss. M.
ys 9
| Pierre 5, W. Pohlmann 5, A Lagojannis
|2, E. Castera 5, E. F. Mevs 5, L. Mevs
Philip Carls-
| troem 5, Joseph Nadal et Co 5, H. Bris-
| son 2. L. d'Espinose 5, Oliver Cutts et
Co 5,Mad. Clavier 3,Mad. Maitre 5, Kief-
fer 3. St Aubin Bélizaire 2, Ernest Dalen-
court 5, A. Viljoint 5, Chs. Fatton 2, Le
Nouvelliste 5, Mme Lagojannis 1, Un ami
(B) x1, E. Stempel 5, Mlle Maria Rio-
bé 1, Lespinassé et"Cod 5, Un'ami ( Ch.
M.) 1, A. L. Guérin et N. Thomas 2,
Usine Chateaublond 3, L Peloux et Co 5,
S. Jacecoux 2, E. Dereix 3, Légation Do-
an “7D
minicaine 10, Roberts Nortz et Co Io,
E. Robelin, 5, Phcie Clermont 1, Chs
Gauthier-*5, B. Dennis 1, Polynice 2,
“Albert Légitime 5, Chs Perval 1, Mon-
fleury fréres 5, Service téléphonique 2,
G. et C. Régnier 5, Madame Franckei 2,
Légation de France 10, Madame Hermance
Alfred 5, Les employés de la douane de
ce port 23, 35, E. Oriol 2.
M. BENOIT, avocat.
La Reine des Enfants
Tel est le doux surnom que les Italiens
donnent 4 la reine Héléne, 4 cause de sa
tendresse maternelle et son amour pour
les enfants.
Quand son premier-ne, la princesse Yo-
lande vint au monde, la reine scindalisa
les dames de la cour en enfreignant les
anciennes coutumes italiennes. Au lieu
d@’emmailloter sa fille danas des langes, -elle
Vhabilla avec Ja longue robe anglaise :
a Les jambes des-enfants- sont-faites pour
donner dés coups‘de pieds, je veux que
ma petite puisse en donner 4 son aise.
Ainsi fit-elle taire les observations im-
portunes.»
Sa bonté pour les enfants est classique
dans toute I'Ttalie. Pour elle, pas de plus
grand plaisir que de partager leur gaité, de
donner des fétes enfantine. Sa tiche favo-
rite est de visiter les orphelinats, ou sa
bonne grace apporte un rayon de soleil aux
petits abaridonné.
_
Priére d’aviser l’administra-
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«MATIN:»
afin quwil y soit de suite remé-
Nouvelles Etrangéres:
“| mandes.
Dernieéres Dépéches
Sa
Paris 22.— Une dépéche du général
d’Amade, commandant des troupes frangai-
ses au Maroc annonce qu’une colonne de
celles ci a opéré sa jonction avec celles du:
maghzen A !a Kasbah. .
SHIKRA 22.— Le général Lyautey, com-
mandant de la colonne volante sur la
frontiére marocaine a_informé le généyal
d’Amade qu’il croit que la zone dans laquelle
il opere estentiérement picifie. ;
Maprip 22. —Le ministre des Affaires
Etrangéres a déclaré aujourd’hui que les
représentants de ‘Espagne au Maroc ont
recu ordre de reconnaitre Abd El Aziz
comme le Sultan souverain et de ne consi-
dérer Moulai Hafid que comme en simple.
prétendan la soi disant fidélité que les tri-
bus protessent pour lui n’ctant pas prouvée
par leur désertion d’Abd El Aziz.
Toxto 23.— Un ordre du jour censurant le
gouvernement présente aujourd'hui 4 la
Diéte a été rejeté par 177 voix contre 168
aprés une discussion qui dura trois heures
et demie.
Rrcoio de CALaBRIA.—Une forte secousse
de tremblement de terre a été ressentie
dans toute la province. a
Les chocs furent particuli¢rement. forts.
Lesvillagesde Blanco Brancaleone, Bruzzano
Ferruzzino furent éprouve ; la population se
sauva dans les champs.
Brunswick ( Allemagne ) L’agitaion en
faveur du suffrage se répand rapidement.
Les autorités du duché sont trés inquié-
tes de cet état de choses. -
Les socialistes ont décidé de se liguer
plus étoitement encore pour porter un coup
direct au chancelier de Bulow.
Tancer. Le Consul anglais se rend 4 La-
tache avec la rancon de 100.000 do'lars ré-
réclamée.par Raisuli préalablemest,A la mi-
se en liberté de Sir Harry Maclean. -
Paris La Banque de France a_ réduit
aujourd’hui son escompte de 3 1/24 3 O/o.
TANGER 22.— Parmr les prisonniers ré-
cemment capturés par les francais’ Setta-
the se trouvent plusieurs notabilités impli-
qués dans le massacre de Casablanca. On
rapporte qu’Abd El Aziz négocie avec les
Beni Snagsen pour les inciter 4 aller piller
Fez. ov
Des avis de Marakech disent que de ri-
ches marocains contribuent largeirrent 4
payer lee frais de la guerre sainte.
WasdINGTon 22.— Le colonel Goethalo,
directeur des travaux du canal de Panama
a dit aujourd’hui devant la commission des
canaux interocéanique au Sénat que les na-
vires pourront passer en 8 heures d’un
océan 4 l’autre lorsque le canal de Panama
sera achevé.
D’aprés les prévisions l’escadre cuiras-
sée mettra 20 jours pour se rendre de
Rio Janeiro 4.Punto Arenas. bo eeeceeee
Vizrorta ( Colombie anglaise ). —. Les
représentints de Vancouver au parlement
ont soulevé hier des débats sur la question
de l’immigration japonaise; ils ont deman-
dé qu’une loi limitant cette immigration
soit immédiatement votée.
ROTTERDAM 22. — Le paquebot Amster-
dam de la Great Eesterne railway Compa-
ny a été abordé par le vapeur anglais Ax-
menster au large de Nieuwe Waterweg
l’Amsterdam a transbordé ses passagers, sur
Axminster, mais une embarcation conte-
nant une vingtaine de personne a dispa-
ru. . a
NEWGCASTLEONTYNE 22. — Les craintes
de gréves de la part des ouv:iers des chan-
tiers de constructions navales sé se réalisées
. ‘ oe . “ A - > 4 ; . ws - we ers se tee ee eo — <4
ce matin ; les ouvriers refusent la réduce
tion de salaire qui leur est proposée ;
Jes patrons déclarent que cette réduction
ést nécessitée par la diminution des com-
_ Lonpres.— La Banque d’Angleterre a ré-
‘duit son escompte de 5 4 4 °/.
ra
“1 *Paris.— Rente: 95.70.
|. Le Paquebot « Normandie » est arfrivé
{a St-Nazaire hier soir. :
†Le Conseil des Ministres ce matin, réunj
Ja I’Elysée sous la présidence de M. Fal
liéres, s’est occupé des affaires marocaines
et des interpellations de MM. Jaurés, Ri:
bot et Pinauld 4 ce sujet qui doivent étre,
discutées demain. M. Pichon est chargé
d’y répondre. “La commission sénatoriale:
d’enquéte sur la liquidation des biens des
congrégations nomma M. Combes prési-
dent.
Séance au Sénat sous la présidence de
M: Dubost. M. Louis Pichon pose la ques
tion au ministre de Ja marine au sujet de
Vinsécarité de sos'navires en stationne-
ment dans les eaux marocaines. A la séan-
ce de la Chambre sous la présidence de M.
Etienne, M. L. Martin dépose un projet
de résolution invitant le gouvernement de
hdter au Sénat le vote de la proposition
relative A la rébabilitation des faillis.
La Chambre approuve ensuite les con-
ventions signées:’ Bruxelles le mois der-
nier relatives au régime des sucres.
_ AVIS
Le soussigné avise le public et le
ecommerce. en général qa’un Recu
sélevant 4 P. G. 51 et alui délivré en
faveur de M™ Ve A. L. Gousse par lé
Conteutieux ( Recette et Dépense ) en
Gette ville étant adiré, il le déclare
nul et.non avenu en attendant que
duplicata Ini soit délivré. os
Port-au-Prince, le 23 Janvier 1908.
SO Léon FILS,
Compague P. GS.
_ AVIS
Les numéros suivants sont sortis au
tirage des obligations 5 0/0 qai a eu
lieu Ig 21 courant : po
No A. 41418
« C4
« B..94.
« G. 58.
-«¢ DD. 104
« D. 52
Co « A.A
Ces couporsd’obligations de P.or100
(cent dollars ) chacun sont rembour
sables:au pair 4.la:baisse ,de la;Com:
paguie, contre remise des titres: oe
“S" Le Conseil d’-Administration °
- op mt Le Président,†oe
- .. +. G, SCITWEDERSKY,:
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dence de Saint-Mare.
ton, le Département d’E-: :
Le pays ne saurait,
tat américain est heu-' }
reux de témoigner dans ces circonstances,
Gouvernement, dans readre assez. hommage
les circonstances actuel-'
les, son vif désir et son
empressement de tenir
i Son égard une condui-
te conforme aux coutu-
mes internationales les
Hommage Merle
Je ne demanderaj pas ala P.C.S.
d’organiser ia rapidité de ses _ services
de la fagon qu’il a pu étre donné a un
observateur de le constdter dans le pays
des Amérivains.
plus amieales.
|gare d'Indianapolis, un train passer a
PORT-AU-PRINCE (nair1)
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Clément Magloire,
SE PRESSER ET
QUOTIDIEN
REDACTION-ADMINISTRATION
4$, RUE ROUX, 45.
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISI
Etats-Unis et nous se-
rions heureux de voir
son Ministre a Port-au-
Prince, Phonorable M
Furnish, sefaire auprés
de luilinterpréte de nos
sentiments dadmira-
tfon et de gratitude.
NOS CHEMINS DE FER °
MARCHER
brables n’avait bousculé cesenvois épars
le long de plusieurs voies que sept ou
huit trains parcoururent, tandis que de
hardis cyclistes doublaient le chasse-
plerres des locomotives en marche, et
que les essains de cabriolets 4 quatre
roues se précipitaient entre les convois
paralléles.
«Il y a une honnéteté de Ja rue, parce
que la solidarité civique y semble plus
evidemment, plus directement indis-
pensable : la foule lyncherait un peu le
« tramp », assez audacieux pour léser,
la, ses contemporains. »
Je crois fort que, ici, Jes « contem-
porains » Courraient grand risque d’étre
lésés ; aussi bien, je n’en demanderai
pas autant a la P .C. S.
vz moana 4) oorrnae
au Gouvernement des
VENDREDI, 24 JANVIER 1908.
Les abonnements partent du rer. et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou son Be sont pas remis.
DORE, 45, Rue Roux on Bonne-Foi.
bien certain que si vous mettez a la
place de ce flaneur un homme pressé,
ou méme un homime qui, sans étre
pressé, n’a pas de temps a perdre, il est
bien certain que cet homme laissera
passer le car et s’en passera.
On peut donc, au nomd’intéréts res-
pectables et trés sérieux, demander a
Ventreprise de penser un peu plus aux
gens d’atfaires.
Je prie de ne pas perdre de vue que
j'ai abordé cette question de chemin de
fer avec la prioccupation principale
dexaminer comment cette importante
entreprise de transports peut contri-
‘buer a relever nos forces sociales,
Déja la P. C. S. a habitué les pas-
sants port-au- princiensa une sorte de dis-
cipline dans la circulation. D’abord au
point de vue de la -réglementation du
temps de passage : il faut étre présent
_au passage du train et @ la minute més
“me ot: il doit passer, Sans quoi on le
manque. Or, le coté le plus} détestable
du caractére haitie a toujours été de se
faire attendre et d’étre en retard ; |’Hai-
tien est infidéle aux heures de rendez-
vous, il est enemi de la ponctualité .
je te crois nativement attaché a l’esprit
républicain par suite de cette aversion
pour l’exactitude qui, dit-on, est la_ po-
litesse et la vertu des rois.
Ensuite la P. C. S. a accoutuméd le
passant de Port-au-Prince ® une chose
trés simple, si simple qu’elle se confond
‘avec un instinct et dérive .du senti-
‘ment inné de la conservation : je veux
parler du fait de se ranger au passage
du train.
Je n’ai guére voyagé, mais j’ai assez
-entendu, pour que la chose me parais-
“se incontestable, parler sur ce sujet
ceux qui ont I’habitude de voyager 4
Il prend actuelle ment,
, ‘toute vitesse, | is d stes je-
les mesures nécessaires (27% coups de pied, sur le ‘sol, cin-
pour appliquer les plus , quante. paquets ou messages ainsi par-
rg ° venus a destination, puis soigneuse-
sévéres lois de répres-' ment évités par les personnes qui tra-
sion aux individus qui, en voiture. a seyeromey 8 enews"
e e e "ai 9 "1 it ibl
Sur le territoire ameéri-|yiite aorganiser avec une vertiginosite
cain, onteua prendre pient devenus, en notre paye oa lal
part aux menées actuel |
les contre le Gouverne-
ment, soit enorganisant
des expéditions contre
uN pays ami, soit en ai-
dant, au profit des re-
belles, 4 la fabrication
de faux papier-monnaie.
Le chef de la Légation
berté du mal est grande, ces cinyuante
| aquets ou messages jetés ainsi sur la
voie publique, avec un empressement
voisin du dédain ?
Or, dans la gare d’Indianapolis, voici
comment la chose se passa. « Il n’est
pas de barriére pour défendre |’accés
e ce passage 4 niveau sis dans une ar-
tére princinale et populeuse. Spontané-
ment un promeneur écarta des rails les
choses tombées dessus, afin qu’elles ne
fussent pas écrasées par un autre ex-
dress. Ensuite ce garcon coatinua sa
route. Dix ou quinze minutes plus tard,
un facteur ramassa le courrier.
cAucun des passants batifs et innom-
Mais je crois qu’on peut lui deman- |’étranger. Le picton haitien a la con-
der d’organiser son service de transports viction profonde qu'il doit seul jouir de
urbain de telle sorte qu’on puisse es- Sa liberté de la rue et que c’est au co-
pérer se porter d’un point 4 un autre cher ou au cavalier qu'il appartient de
sans étre obligé de se faire inutilement Sarranger pour ne pas l’écraser. Les
promener dans tout Port-au Prince. Ii trois quarts des accidents de ce genre
est bon de s’expliquer a ce sujet. proviennent probablement de cettemen-
fait
Je sais que cette promenade est du talité.
gout du plus grand nombre ; il sied Le car de la P. C. S. a beaucou
agréablement 4 un promeneur dlésceuvré ,dans le sens de cette réforme, car fa lo-
qui se propose d’aboutir au Champ-de- comotive ne sait pas éviter le passant
Mars, de prendre le car 4 la station deni hélas ! le sauver ; elle ne peut pas-
l’Hdtel Communal, de faire toute la rue ser ni plus a droite ni plus { gauche
t .
du Quai, la Croix-des-Bossales, la grand’ jelle va tout droit, all ri ellaa tored
Rue, la Rue des Casernes. Mais il est! a compter avec cette ri dit, a laquelle
les lourds et timides campagnards eux-
mémes ont appr:s 4 se plier. —
On aura peut étre tendance a penser
qne ce sont 1a de fuliles cvonséquences
et qu’elles ne mériteraient méme pas
d’étre signalées. On aurait tort.
Cette disposition d’esprit temoigne, a
i’en pas douter, d’une certaine incons-
cience du danger, ou toulan moins,
d'un certain éloignement de la notion
du danger. Et en cherchant, on peut la
retrouver dans les choses les plus gra-
ves. Il importe que les Haitiens com-
prennent fortement la nécessilé, a cer-|
luins moments, de
- marcher droit. . vr
J'ai longtemps connu un sénateur fort
respectable, dont la discretion me por-
te naturellement a tairelenom et que per-
sonne ne peutse rappeler avoirjamais vu
quedrapé dans une redingote impecca-
blement boutonnée et s’avang int enune
démarche méthodiquement imesurée et
mathématiquement lente. Or, Jai eu
Pavantuge de le voir un jour se presser
el méme courir jusgu’a en devepir me-
connaissable ef invraisemblable : il vou-
lait prendre le car et s’efforguit ainsi
de raltraper une seconde de retard... I
fallait le voir !
Int je me suis dit que ec’est certaine-
ment un acte de progrés Wavoir pu por-
ter le sénateur X & courir un jour, en
pleine rue, sans ménagements pour sa
rediogote ni pour son prestige’ exté-
de se presser ou
PATS DIVERS
METEOROLOGIQUES
es oe
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
JEUDI 23 JANVIER
Barométre 4 midi 762 ™/™9
minimum 20°,0
Température maximum 30°,0
Moyenne diurne de la température 24°,4
_Ciel clair le matin ; nuageux l’aprés-mi-
di ; trés clair pendant la nuit : Rosée.
Barométre a peu prés staionnaire.
-R. BALTENWECK
Arrivages
Hier est entré le steamer -Altui venant
de New-York avec les paSsagers suivants :
Wilson, G. Cortés, T. Restrepo, Dr E.
Ramirez, J. Bost, S. Sickelmann, G. Har-
vington, E. Devismes, C. Snon.
— Le steamer Prins Willem IIT est entré
hier avec les passagers suivants venant de :
-St ACarc : Albert Deslandes.
- Cayes ; Antoine Philippe., .
Curacao : Orto Mol}, Melle Anna Moll,
Osiéa Moll, Miss Martha, et enfant, Melle
Cornélia Patino, C. P. Skelton, B. H.
Skelton.
Brochure
Nous avons recu aujourd'hui la brochu-
re de M. Fernand Dennis que nous avons
annoncée hier et quia trait a l’Emprunt
de 50.000 000 de francs.
Nous remercions Vauteur de son gracieux
envoi et nous offrirons demain 4 nos lec-
teurs quelques pages de ce travail cons-
cierncieux qui est un juste hommage rendu
a'ln bonne foi et au’ patriotisme du Gé-
néral Nord Alexis.
Toutes nos félicitations 4 M. Fernand
Dennis.
..et Co 4, A. de Mattdis 5,
Fermeture dela malle
La malle par le sjs e(WESTHALIA» pour
Cap-Haitien, Saint-Marc, et l’Furope sera
| fermée ce soir a 4 heures préctses.
Port-au-Prince, 24 Janvier 1908
Les favorisde la Reine
Le culte de la race féline est en hon-
neur en Angleterre. La reine Alexandra,
elle-méme, posséde une cinquan:aine de
chats, douze favoris. Un groom est charg
de veiller A leur confort et de leur servir
‘ces Mets choisis. L’und’eux vient-il 4 souf-
_frir de quelque indisposition, caussitét l'on
court chercher_le. vétérinaire royal, et le
‘résultat dé. Texanien imediéal dott. étre im-
médiatemcnt communiqué 4 la retne, tout
comme s’il s’agissait d'un de ses proches.
Pour les Pauvres
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Co 5,Mad. Clavier 3,Mad. Maitre 5, Kief-
fer 3. St Aubin Bélizaire 2, Ernest Dalen-
court 5, A. Viljoint 5, Chs. Fatton 2, Le
Nouvelliste 5, Mme Lagojannis 1, Un ami
(B) x1, E. Stempel 5, Mlle Maria Rio-
bé 1, Lespinassé et"Cod 5, Un'ami ( Ch.
M.) 1, A. L. Guérin et N. Thomas 2,
Usine Chateaublond 3, L Peloux et Co 5,
S. Jacecoux 2, E. Dereix 3, Légation Do-
an “7D
minicaine 10, Roberts Nortz et Co Io,
E. Robelin, 5, Phcie Clermont 1, Chs
Gauthier-*5, B. Dennis 1, Polynice 2,
“Albert Légitime 5, Chs Perval 1, Mon-
fleury fréres 5, Service téléphonique 2,
G. et C. Régnier 5, Madame Franckei 2,
Légation de France 10, Madame Hermance
Alfred 5, Les employés de la douane de
ce port 23, 35, E. Oriol 2.
M. BENOIT, avocat.
La Reine des Enfants
Tel est le doux surnom que les Italiens
donnent 4 la reine Héléne, 4 cause de sa
tendresse maternelle et son amour pour
les enfants.
Quand son premier-ne, la princesse Yo-
lande vint au monde, la reine scindalisa
les dames de la cour en enfreignant les
anciennes coutumes italiennes. Au lieu
d@’emmailloter sa fille danas des langes, -elle
Vhabilla avec Ja longue robe anglaise :
a Les jambes des-enfants- sont-faites pour
donner dés coups‘de pieds, je veux que
ma petite puisse en donner 4 son aise.
Ainsi fit-elle taire les observations im-
portunes.»
Sa bonté pour les enfants est classique
dans toute I'Ttalie. Pour elle, pas de plus
grand plaisir que de partager leur gaité, de
donner des fétes enfantine. Sa tiche favo-
rite est de visiter les orphelinats, ou sa
bonne grace apporte un rayon de soleil aux
petits abaridonné.
_
Priére d’aviser l’administra-
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«MATIN:»
afin quwil y soit de suite remé-
Nouvelles Etrangéres:
“| mandes.
Dernieéres Dépéches
Sa
Paris 22.— Une dépéche du général
d’Amade, commandant des troupes frangai-
ses au Maroc annonce qu’une colonne de
celles ci a opéré sa jonction avec celles du:
maghzen A !a Kasbah. .
SHIKRA 22.— Le général Lyautey, com-
mandant de la colonne volante sur la
frontiére marocaine a_informé le généyal
d’Amade qu’il croit que la zone dans laquelle
il opere estentiérement picifie. ;
Maprip 22. —Le ministre des Affaires
Etrangéres a déclaré aujourd’hui que les
représentants de ‘Espagne au Maroc ont
recu ordre de reconnaitre Abd El Aziz
comme le Sultan souverain et de ne consi-
dérer Moulai Hafid que comme en simple.
prétendan la soi disant fidélité que les tri-
bus protessent pour lui n’ctant pas prouvée
par leur désertion d’Abd El Aziz.
Toxto 23.— Un ordre du jour censurant le
gouvernement présente aujourd'hui 4 la
Diéte a été rejeté par 177 voix contre 168
aprés une discussion qui dura trois heures
et demie.
Rrcoio de CALaBRIA.—Une forte secousse
de tremblement de terre a été ressentie
dans toute la province. a
Les chocs furent particuli¢rement. forts.
Lesvillagesde Blanco Brancaleone, Bruzzano
Ferruzzino furent éprouve ; la population se
sauva dans les champs.
Brunswick ( Allemagne ) L’agitaion en
faveur du suffrage se répand rapidement.
Les autorités du duché sont trés inquié-
tes de cet état de choses. -
Les socialistes ont décidé de se liguer
plus étoitement encore pour porter un coup
direct au chancelier de Bulow.
Tancer. Le Consul anglais se rend 4 La-
tache avec la rancon de 100.000 do'lars ré-
réclamée.par Raisuli préalablemest,A la mi-
se en liberté de Sir Harry Maclean. -
Paris La Banque de France a_ réduit
aujourd’hui son escompte de 3 1/24 3 O/o.
TANGER 22.— Parmr les prisonniers ré-
cemment capturés par les francais’ Setta-
the se trouvent plusieurs notabilités impli-
qués dans le massacre de Casablanca. On
rapporte qu’Abd El Aziz négocie avec les
Beni Snagsen pour les inciter 4 aller piller
Fez. ov
Des avis de Marakech disent que de ri-
ches marocains contribuent largeirrent 4
payer lee frais de la guerre sainte.
WasdINGTon 22.— Le colonel Goethalo,
directeur des travaux du canal de Panama
a dit aujourd’hui devant la commission des
canaux interocéanique au Sénat que les na-
vires pourront passer en 8 heures d’un
océan 4 l’autre lorsque le canal de Panama
sera achevé.
D’aprés les prévisions l’escadre cuiras-
sée mettra 20 jours pour se rendre de
Rio Janeiro 4.Punto Arenas. bo eeeceeee
Vizrorta ( Colombie anglaise ). —. Les
représentints de Vancouver au parlement
ont soulevé hier des débats sur la question
de l’immigration japonaise; ils ont deman-
dé qu’une loi limitant cette immigration
soit immédiatement votée.
ROTTERDAM 22. — Le paquebot Amster-
dam de la Great Eesterne railway Compa-
ny a été abordé par le vapeur anglais Ax-
menster au large de Nieuwe Waterweg
l’Amsterdam a transbordé ses passagers, sur
Axminster, mais une embarcation conte-
nant une vingtaine de personne a dispa-
ru. . a
NEWGCASTLEONTYNE 22. — Les craintes
de gréves de la part des ouv:iers des chan-
tiers de constructions navales sé se réalisées
. ‘ oe . “ A - > 4 ; . ws - we ers se tee ee eo — <4
ce matin ; les ouvriers refusent la réduce
tion de salaire qui leur est proposée ;
Jes patrons déclarent que cette réduction
ést nécessitée par la diminution des com-
_ Lonpres.— La Banque d’Angleterre a ré-
‘duit son escompte de 5 4 4 °/.
ra
“1 *Paris.— Rente: 95.70.
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{a St-Nazaire hier soir. :
†Le Conseil des Ministres ce matin, réunj
Ja I’Elysée sous la présidence de M. Fal
liéres, s’est occupé des affaires marocaines
et des interpellations de MM. Jaurés, Ri:
bot et Pinauld 4 ce sujet qui doivent étre,
discutées demain. M. Pichon est chargé
d’y répondre. “La commission sénatoriale:
d’enquéte sur la liquidation des biens des
congrégations nomma M. Combes prési-
dent.
Séance au Sénat sous la présidence de
M: Dubost. M. Louis Pichon pose la ques
tion au ministre de Ja marine au sujet de
Vinsécarité de sos'navires en stationne-
ment dans les eaux marocaines. A la séan-
ce de la Chambre sous la présidence de M.
Etienne, M. L. Martin dépose un projet
de résolution invitant le gouvernement de
hdter au Sénat le vote de la proposition
relative A la rébabilitation des faillis.
La Chambre approuve ensuite les con-
ventions signées:’ Bruxelles le mois der-
nier relatives au régime des sucres.
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Le soussigné avise le public et le
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sélevant 4 P. G. 51 et alui délivré en
faveur de M™ Ve A. L. Gousse par lé
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