Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
January 23, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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1" ANNER, N* 245

PORT-AU-PRINCE (naft1)

JEUDI, 23 JANVIER 1908.





ABONNEMEATS :

PaR mois Une Gourde D’aVaANCE

D&PaARTEMENts & ETRANGER
vrais de poste en sus.



Hier & deux heures
del’ aprés-midi,le Minis-
tre de la guerre a fait sa-
voir au Président de la
République que les gé-
néraux André Guillaume
et Figaro se sont empa-
rés de la Petite-Riviére
de lPArtibonite.

Les troupes du Gou-
vernement vont inces-
Samment occuper la
Grande-Saline qui a dé-
ja fait sa soumission.
Ces deux commuoes
dépendent del’ arrondis-
Sement de Marchand.

ARRE TE

NORD ALEXIS

PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Vu Varticle 102 de la Constitution :

De avis du Conseil des Secrétaires
d’Etat ;

Attendu que le bateau du nom de
« Vortigen » armé en guerre, emprun-
tant le pavillcn d’une puissance amie
et transportant & son bord un grand
nombre d’exilés commandés par le
nommé ANTENOR FIRMIN, condam-
né & mort par contamace par juge-
ment du Conseil spécial militaire de
Arrondissement da Cap-Haltien en
date du 31 Mai 1908, comme



rinci-
pal auteur de l’insurrection qui Soule. pects.





Dimscrevr!

Clément





e Watin

QUOTIDIEN —






pes

Magloire,

REDACTION-ADMINISTRATION

45, RUE ROUX, 45.

Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser a bio



versa le Pays en 1902, a osé se mon-

irer sur plusieurs points denos coles, |

entr’autres au Mole Saint-Nicolas, dans
Yintention d’y opérer un débarque-
ment et de perpétrer des actes d’hos-
tilités contre le Gouvernement cons-
titutionnel établi ;

Attendu qu’il est urgent d’épargner

au Pays des actes de brigandage aux-
quels ce navire tente de se livrer :

ARRETE

Art. fer.— Le navire 4 vapeur con-
nu sous le nom de« Vortigen, » ar-
mé en guerre.Jequel est au service du
dit Anteror Firmin et de ses parti-
sans insurgés dans la ville des Gonai-
ves, est déclaré batiment pirate.

En conséquence, tout Favire est
autorisé 4 lui courir sus, a4 le captu-
rer et a le livrer aux autorités de Port-
au-Prince.

Art. 2.— Le présent Ariété sera
publié, imprimé et exécuté a ta dili-

gence de chacun des Secrétaires d’E-

tat en ce qui le concerne.

Douné av Palais National, a Port-
au-Prince, le 22 Janvier 1908, an 105«
de I'lndépendance.

NORD ALEXIS.

( Sutvent les signatures)

UN CONSUL

Relevé de ses fonctions

On nous informe que le Secrétaire



da@’Etat aux Relations Extérieures aj

recu de la tion américaine noti-
fication que M. Charles Miot, consul
américain 4 Saint-Marc, vient d’étre
relevé de ses fonctions, pour compli-
cité avec les rebelles.

Il est peut-étre nécessaire de con-
seiller aux agents des autres puissan-
ces dans les villes dela République
de faire attention & leur conduite,
car les Ministres étrangers, soucieux
de la correction de leurs subordon-
nés ne toléreront pas, nous en son-
mes certains, les aglesements sus-







LE NUMERO 40 CENTIMES.

nsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

NOS CHEMINS DE FER




Les abonnements partent du rer. et da rs de chaque
mois et sont payables d’avance



Les manuscrits insérés ou son pe sont pas remis.



LEUR VERITABLE FONCTION

Ceci est une récleme et le lecteur
va constater qu’elle est compléte ; je
rextrais, sans en rien retrancher,
d’un chapitre écrit par M. Paul de
Rousiers sur les chemins de fer et
leur 1Ole aux Etats-Unis ; cette récla-
me émane d’une importante compa-
-gnie de chemins de fer, le Great Nort-
‘hern Railroad ; il s’agit de l’Etat de
:Montana, réserve indienne qui venait
'd’étre ouverte a la colonisation :

« Installati: ns 4 proximité des che

mins de fer et des marchés. Bonnes
‘occasions pour élever des chevaux,
.du bétail, des moutons et des pores ;
pour cultiver les céréales et les raci-
nes; pour extraire les métaux pre-
‘cieux.» et pour vivre dans la partie la
plus saine du continent.
' «¢ Le Montana est un grand Etat,
plus grand que tous ceux de la Nou-
velle-Angleterre, et moitié plus grand
‘que le grand Etat de Minnesota. Le
,diagramme suivant des étendues com-
|paratives donnera au lecteur, mieux
.que de simples paroles, l’idée de
-Vimmensité de cette nouvelle et gran-
dissante république.

« Superficie :

; Montana............
! Massachussetts. ..-———_———_——_

| Minnesota.. ......

i « Population :— Pour lapopulation,
;fe contraste est tout au rebours: le
Montana a 160,000 habitants ; l’'Ohio
en a 4.000.000.

« Cela met bien en évidence qu’il y
a place au Montana pour plus de gens,
pour des millions de gens.

« La Grande Réserve, récemment ou-
verte 4 la colonisation, est aussi vas-
te que I’Etat de l’'Ohio lui méme et
renferme 18 millions d’acres ( 7.200.
000 hectares ) a choisir pour y éta-
blic des homes indépendants, sous la
bienveillante législation fédérale des

rres.

« Le Great Nothern Ratlroad ne
séde aucune terre dans cette région.

Le seul bénéfice qu’il puisse retire™
du peuplement de la contrée, c’est
transportdes voyageurs et des marchan-
dises, telles que métaux, charbon de
terre, laine, grains, bétail, chevaux
et moutons.

« Bétail, chevauax et moutons:

« Avec ses 160,000 habitants, !e
Montana est une desplus riches con-
trées du globe. Il a tout ce qui fait de
argent.

« Pour montrer comment les culti-
vateurs et les éleveurs acquiérent la
richesse, disons que le gouverneur
estime 45 millions de tétes le nome
bre total des chevaux, des bétes a
cornes et des moutons.

« Cela fait en moyenne un troupeau
de 32 teétes pour chaque habitant de
Etat, homme, femme ou enfant. Les
4 millions de citoyens de l'Ohio n’en
possédent guére plus a4 eux tous. »

Je crois que le lecteur a compris
clairement : c’est une compagnie de
chemin de fer américaine, le Great
Northen Railroad, qui fait connaitre
a x intéressés, par cette réclame, les
ressources, natu-ellement exagérées,
mais réelles d’un territoire neuf, afla
d’activer son développement et sa
prospérité, de fagon 4 rendre lucratif,
le plus possible et le plus vite possi-
ble, « le transport des voyageurs et
des marchandises. »

Lorsque chez nous l’on parle ea
phrases pompeuses du chemin de fer
comme agent actifdu relévement de
notre agriculture et de notre industrie,
il faut que l’on se convainque que le
véritable chemin de fer ne se contente
pas de s’établir, mais que, ap és soa
6tablissement, il doit solidariser in-
timement ses intéréts avec ceux des
régions qu’il traverse, de maniére &
atteindre simultanément ce résultat
en partie double : augmenter la pro-
duction dans ces régions afin d’ac-
croitre lintensité des trans .

« Rien ne montre mieux, ditun écri-
vain, l’union étroite gui existe entre la
construction d'un chemin de fer eo
Yexploitation du territoire gu’ll tra-



‘ati . ‘ou- |
verse que cette obligation ot se trou- ;

vent le: capitalistes, aprés avoir éta-

bli une ligne, de se transformer en
avriculteurs, en Cleveurs, cn MineuUrs, —

pour donner exemple aux autres et
faire prospérer la contrée qu’ils ont
ouverte. »

Le président de ia Compagnie de
chemin de fer dont jo viens de parler,
Mod. J. TOU est proprietaire au Min-
nesota, dune ferme sur laquelle if se
livee A toutes sortes dessais, de ma-
niére & pouvoir guider utilement les
eforts et Pexploitation des fermiters
Ctablis tout le long du parcours de la
Voile ferrée,.

Lorsque s’s essais personnels Pout
éditié comp etement sur les meilleu-
res races d’unimaux, !fes meidecures
Scunences et les meilleurs procédés
Weélevage et de culture Aa employer,
H fait connszitrve les résultats acquis et
tavheésite jamais - imbu de la veri-
tuLie notion de ses iutéréfs a met-
tre a la disposition des ayriculteurs de
lt revion, ef a des con titions le plus
aVaANtayettsts possible, ftantot des
truiesimeéres par cent.ines, tantot des
hanreaux, tantot des semeneces,— bé-
tilet semeneus le plas souvent ime
pottés GRurope & vrands frais, soi-
eneusement seicchioures eb preéala-
Dlement adoplées au cliunat ef au sol.

Vudlais Oublier de dire quelque cho-
>e@ Wessentiel eb de tres interessant
dans la question, Cest que da ferme
du président duo Great Northern Riil-
road liad coute plus qwelle ne luc
porte.

La ferme, bien entendu, et non Vex-
Ploitation du chemin de fer; car la
ferme,dans Poccurrence, n’existe qua
fitre de réchime, et fe résaltat de ecs
procedés intelligents est que tes ter-
vituires neufs, ouverts ala celonisa-
ltoag, ss: trouvedt réaliser, partois eu
moins d2 viegi ans, un développement
peodivie rx grace anguel is one tar
dent pas a& etre admis dias ta grande
Cnion Federale, a titre de noauvel
tat Jouissant d@une évgalité politique
pleine efentiéve et en mesure de pren-
dap part a Paugmentation de piuissan-
ced nationale qai est la vraie caracté
ristique de VPetYort américain et
pac daquele les Etats-Unis forcent
constunment admiration duo monde
cnlier.

Un voyageur, nous parbint @un i:
dicatear de chemin de fer américain,
de ceiui de fa Compagnie Chéecyo,
Milwaukee and St Paul RA&livay, dit
eect: a dt se compose dune grende
teuille da i@, OO sar câ„¢, 40; tout on
co'é est consacré a une curte des
Ietats-Unis ; Pautre est partagé en
dveax parties a peu pres éyules, la pre-
nnere, ot se trouvent les heures des
trains, la seconde remplie des lovan-
ges les plus ameéricaines & Vadresse
des seiz2 Etats ou territoires que ren-
contre sur son passage le Chicago,
Milwaukee and St-Paul Railway. »

Lorsque l’observateur veut déméler
les véritables causes de la piospérité
suciale américaine et découvrir les
principaux agents de cette prodigieuse
évolution du pevple voisin,— qu'il
nit garde d’oublier le Chemin de
fer, cs fil conducteur, j’allais dire
c-tte ligne conductrice, appelé a le
g'tider dans lo «ddale de ce gigantes-



rape,

celle |

Funérailles

Un convoi des plus imposants condui-
sait hier 4 sa derniére demeure Victor Cas-
sAGNOL dont toute la population déplore fa
' disparition.

' Laecérémonie funtbre 4 PEglise Sr-Jo-
‘soph fut émouvante, tant le cher défunt
sGiait fait aimer du Clerge.

Au cimeti¢re. M. G. Jacob prononga le
-discours suivant au noin de la Compagnie
‘des Pompiers Libros dont Victor Cassa-
gnol fut un des mepibres tondateurs :

Mesdames,
Messicurs,

Avant que ce cercueil disparaisse de nos
‘yeux qui vardent encore et pour longtemps
impression de li physionomie respectable
‘de Vhomme de bien qui s’en va aujour-

d’hui pour toujours, permettez qu’au nom
‘de la Compagnie des Pompiers Libres de
Port-au-Prince, je remplisse le triste et im-

'périeux devoir de présenter 4 la famille

edu défuat nos sincéres comp'iments de

condoléanezs et lui dise que nous aussi,

de Pocusre lumanitaire, somm.s profonde-
iment ¢prouves par la disparition inatten-
Idue de Phonorable figure que tut Victor |
Cassagnol, Qui! nous sommes aussi frap-
'peés et la population toute enuicre, car cet
homme, cet exemple duo travailleur hon-!
onéte et indépendant, ce mode’e du vrai!
opére de funil’e consacra une bonne _ par-!
tie de son cvistence au service de la Com-,
pagnte do. Pompiers Libres de la Capirale.

Ace p ste toucds divouement et de sa-;
erifice, nous laissons son dloge i ses con-

ctemporains; il nous suffitde vous dire, |
| Mesdunes, Messicurs, quil aa partenu |
| au Corscil d’Administration de Tlllustre!
'}Commandant Beaubrun Roux, de regrettée |
imémoire, ct quele nomde Vicior Ca-sagnol |
best grave en lettres d’or au local de la Sta- |
btion Centrale,comme un des initiitcurs et)
'exccutcurs de cette bitisse qui fait Vorgucil

'de la Compagnie.
| Aujourd hui, honorable gt regretté con-,

i . ‘ :
-fréere, au moment ou nous, vos humbles

‘

| successeurs, nous faizons un appel gene: |
iral A tous les membres honoranes et an-.

ciens pom; icrs,au moment oti nous comp-
tions is plus sur vos salutaires conseils
| pour essaycer de faire reprendre 4 la Com-;



; Pagnie periciitée, Pimpulsion Bigantesque
'gue vos contemporains et vous, vous lui
aviez donuce, la mort, leffroyable réalité,
/comme pour varalyser nos eftorts, vous fait |
sa victim:. Nous perdrions toute espéran--
pee Sib ne nogs était reste le souvenir de |
i votre glorigux passé: Nous y pulserons no-,

tre CONSOlation et Notre ense'pnement.
| Er, comme gige de nos sentiments de
ireereis et de profonde gratitude, nous
vous otiroas cct'e modeste Couronne.
| Puisse Dicu, dans sa misdéricorde, vous
inspiter le secret d’injecter dans nos coeurs
le baume de votre Cons‘ance et de votre
Perséverance.

—Nous rernouveluns 4 la famille lexpres-
sion de nos sympathiques condoléances.





EE |

PAIS DIVERS

La nomination du Consul Géné-
ral d’Italie dans la Republi-
que @’Haiti

Nous extrayons de la « Sciniilla Electri-



' éta





ca», No du 15 Decembre 1907, \'entrefi-|

pommé consul général 4 Port-au-Prince
avec jutidiction sur tout le territoire de
la République d’Haiti.

Une telle nomination ctait attendue
avec anxié:< par la nombsguse ct florissan-
te colonic établie dans lameys:

M. de Matteis est un e et distingué
patriote qui sera.) la haweeor de ceite déli-
cate et difficile mission, et qui tendra
haut le prestige du nom italien.

De irés-noble famille napolitaine, ila
fait ses c.udes au Lycée « Alteneo Geno-
vese », de Naples. Il paya ensuite son tri
but i la Patrie en servant dans la docte et
brillante artillerie.

Il alla peu de temps apcés dans !a Reépu-
bligue d’Haiti pour raison de commerce et
y fonda une maison de premier ordre,
augmentant ainsi |’importation italienne
pour les articles de joaillerie. .

Nous lui taisons donc de vives félicita-
tions et nous lui souhaitons une longue et
glorieuse carriére, nous faisant ainsi lin-
'terpréte d’un grand nombre de citoyens
bis ici. »

——

I-ario CIANCIULLI.

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU

>EMINASRE COLLEGE St-MARTIAL

MERCREDI 22 JANVIER

Baromeitre 4 midi 762 â„¢/â„¢4
‘ .
\minimom 20°,2
Tern pératu €@)masimum 30°,0

Moyenne diurne de la température 2.4°,2

Ciel légérement nuageux toute la jour-
née.

Halo lumiire 4 5 h. du matin ( 23 Jan-
vier ). Rosée

Le barometre — stationnaire pendant la
journes, est romonté pendant Ia nuit.

R. BALTENWECK
Tribunal Civil

Audience civile du 22 Janvier “sous Ja
présidence du Juge P. Jh Janvier qui pro
nonce les jugements suivants :

1 Celui qui déclare bonne et valable
la satsie arrét pratiquée entre les mains des
tiers-saisis qui se reconnaitront débiteurs
envers le sieur Georges Séjourné.

2° Celui qui recoit la dame Claircina Ho-
racin appelante du jugement du Tribunal
de Paix de VArcahai¢ rendu le 13 Décem-
bre 1906.

Affaires entendues :

Cécile Louis-Charles et son époux

Racine Ainé et Edmond Dessert.

Les consorts Revolu Poyot et Pro:per
Faure.

Puis le siege est levé.

SECTION CRIM NELLE
Audience du Mercredi, 22 lanvier 1908
Présidence de Mr le Président H. Le-
chaud.
Le Tribunal prend sige 4 dix heures et
arréts

| Tribunal de Cassation
|

| demie du matin et prononce
suivants :

1° — Celui qui rejette, comme mal
fondé, le pourvoi du sieur Vilnéa Vilsaint,
contre le jugement du Tribunal correction-
‘nel d’Aquin, eo date du 27 février de l’an-
i née expirée, rendu contre lui au profit des
consorts Jacsaint Jéréme ; etc.
2° — Celui qui déclare le Commis-



ue progres.
qe Prog let suivant concernant notre ami M. Al- saire du Gouvernement prés le Tribunal
Priére d’aviser }’administra-|fredo de Matteis, dont la nomination au_ civil de Port-au-Prince purement et simple-

tion de la moindre i ularité | poste de Consul d'Italie a été saluée avec ment non-recevable en sop rvoi contre
dans le service dueMATIN5» | joie: le jugement da Tribygnal civil du dic lies,
afin qu’il y soit de suite remé.| «Parle Bulletin officiel d'Italie, nous avons! en da 9 Décembre de l’année >

aoe: appris que M. ALFREDO De tTxis a été rendu par contumace en faveur des nom-

més Christian Régulus et Marguerite Mag.
tin.

Puis entend l’affaire de :

Jules Schama, en suspicion légitime,
contre le juge A. Valmeé, de l’Instructiog
criminelle de ce ressort ; le steur Joseph
Sasson, intervenant.

Mr Jérémie, Juge Rapporteur, lit :on rap

rt.

Me Léger Ciuyin est entendu en ses ob
servations pour le demandeur.

Le Ministéere Public, Mr Luc Dominé |
que, conclut au rejet de la demande @ |
suspicion légitime,

Le rd!e érant épuise, le siege est levé,.

Valeurs a Lots +

Nous mettions derniérement le public @
garde contre les manceuvres financiéres cg
chées asscz souvent sous le voile des f
meuses op¢rations dites de Valeurs 4 Lots,

A la suite de noire cri d’alarme, M. De
gardin, directeur du Crédit Financier, s’ex
empressé de nous faire parvenir les rense

nements rccessaires pour faire le jour ser
es opérations qu’il dirige, renseignements
que novus n’avons pas hésité 4 communé
quer A nos lectcurs.

Aujourd’hui, c'est le « Comptoir géné
ral des Valeurs \ lots » qui, aprés avo,
parait-il, fait encaisser bon nombre de mem»
sualités parson agent général, M. Se Gé
raud, adresse 4 ses clients une retenti
circulaire pour nier ia valeur de ces versa
ments et engager les portcurs de boane foi
dans la vuie des procés. iP

Ww’est ildone plus permis d’avoir com
fiance ? - Nous reviendrons, aprés enquéte,
sur la nacure de ces opérations dau mp-
toir Général de Valeurs 4 Lots, dirigé pad
M. Baron, de Marseille.

Nouvelle Brochure
On annonce l’apparition 4 l'Imprimesi
J. Verrollot d'une brochure due a la ole!
me de M. Fcrnand Dennis et intitulée Ip
Bangue et V Emprunt de 50 millions,
L auteur montie les tesponsabilités de
Banguc, cn méme temps qu'il signale
grands services rendus au pays par le Gb
néral Nord Alexis, que le patriotisme le
plus ardent anime dans toutes ses gémdy
reuses entrepr'ses,
Mariage
Avant hier, 3.7) ho ures du matin, a8
milicu d'une belle et nombreuse assistangs
a été béni, 3 la Cathédrale, le mari
Mile Louise Leresours avec Mr See phes

Dennis fils.
Les mazies ont été conduits 3 l’autel
Mme M. Caze et Mr Frédéric Marcelmt.

Ont quété : Miles Christine Dennis a
Mr René Lerebours, Mile Claire Dede,
avec Mr Albeit Légitime. .

Nous renouvelons aux jeunes époux nob
meilleurs veux de bonheur.

compagnie PCS.

_Les numéros suivants sont sortis
tirage des obligalious 5 0/0 qai a os!

lieu le 24 courant : |
No A. 148 4
« €.4 ue
« B. 94 :
« CG. 88 i
« D. 104 f
« D. 32 i
A





« . 49
Ces couponsd’obligations de P.
( cent dollars ) chacun sont rem
eables au pair a (a beisse de la
. contre remice deg Utres
Le Conseil d’ Adeninistration

re P
a SCHWEDIERSKY.



Full Text


1" ANNER, N* 245

PORT-AU-PRINCE (naft1)

JEUDI, 23 JANVIER 1908.





ABONNEMEATS :

PaR mois Une Gourde D’aVaANCE

D&PaARTEMENts & ETRANGER
vrais de poste en sus.



Hier & deux heures
del’ aprés-midi,le Minis-
tre de la guerre a fait sa-
voir au Président de la
République que les gé-
néraux André Guillaume
et Figaro se sont empa-
rés de la Petite-Riviére
de lPArtibonite.

Les troupes du Gou-
vernement vont inces-
Samment occuper la
Grande-Saline qui a dé-
ja fait sa soumission.
Ces deux commuoes
dépendent del’ arrondis-
Sement de Marchand.

ARRE TE

NORD ALEXIS

PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Vu Varticle 102 de la Constitution :

De avis du Conseil des Secrétaires
d’Etat ;

Attendu que le bateau du nom de
« Vortigen » armé en guerre, emprun-
tant le pavillcn d’une puissance amie
et transportant & son bord un grand
nombre d’exilés commandés par le
nommé ANTENOR FIRMIN, condam-
né & mort par contamace par juge-
ment du Conseil spécial militaire de
Arrondissement da Cap-Haltien en
date du 31 Mai 1908, comme



rinci-
pal auteur de l’insurrection qui Soule. pects.





Dimscrevr!

Clément





e Watin

QUOTIDIEN —






pes

Magloire,

REDACTION-ADMINISTRATION

45, RUE ROUX, 45.

Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser a bio



versa le Pays en 1902, a osé se mon-

irer sur plusieurs points denos coles, |

entr’autres au Mole Saint-Nicolas, dans
Yintention d’y opérer un débarque-
ment et de perpétrer des actes d’hos-
tilités contre le Gouvernement cons-
titutionnel établi ;

Attendu qu’il est urgent d’épargner

au Pays des actes de brigandage aux-
quels ce navire tente de se livrer :

ARRETE

Art. fer.— Le navire 4 vapeur con-
nu sous le nom de« Vortigen, » ar-
mé en guerre.Jequel est au service du
dit Anteror Firmin et de ses parti-
sans insurgés dans la ville des Gonai-
ves, est déclaré batiment pirate.

En conséquence, tout Favire est
autorisé 4 lui courir sus, a4 le captu-
rer et a le livrer aux autorités de Port-
au-Prince.

Art. 2.— Le présent Ariété sera
publié, imprimé et exécuté a ta dili-

gence de chacun des Secrétaires d’E-

tat en ce qui le concerne.

Douné av Palais National, a Port-
au-Prince, le 22 Janvier 1908, an 105«
de I'lndépendance.

NORD ALEXIS.

( Sutvent les signatures)

UN CONSUL

Relevé de ses fonctions

On nous informe que le Secrétaire



da@’Etat aux Relations Extérieures aj

recu de la tion américaine noti-
fication que M. Charles Miot, consul
américain 4 Saint-Marc, vient d’étre
relevé de ses fonctions, pour compli-
cité avec les rebelles.

Il est peut-étre nécessaire de con-
seiller aux agents des autres puissan-
ces dans les villes dela République
de faire attention & leur conduite,
car les Ministres étrangers, soucieux
de la correction de leurs subordon-
nés ne toléreront pas, nous en son-
mes certains, les aglesements sus-







LE NUMERO 40 CENTIMES.

nsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

NOS CHEMINS DE FER




Les abonnements partent du rer. et da rs de chaque
mois et sont payables d’avance



Les manuscrits insérés ou son pe sont pas remis.



LEUR VERITABLE FONCTION

Ceci est une récleme et le lecteur
va constater qu’elle est compléte ; je
rextrais, sans en rien retrancher,
d’un chapitre écrit par M. Paul de
Rousiers sur les chemins de fer et
leur 1Ole aux Etats-Unis ; cette récla-
me émane d’une importante compa-
-gnie de chemins de fer, le Great Nort-
‘hern Railroad ; il s’agit de l’Etat de
:Montana, réserve indienne qui venait
'd’étre ouverte a la colonisation :

« Installati: ns 4 proximité des che

mins de fer et des marchés. Bonnes
‘occasions pour élever des chevaux,
.du bétail, des moutons et des pores ;
pour cultiver les céréales et les raci-
nes; pour extraire les métaux pre-
‘cieux.» et pour vivre dans la partie la
plus saine du continent.
' «¢ Le Montana est un grand Etat,
plus grand que tous ceux de la Nou-
velle-Angleterre, et moitié plus grand
‘que le grand Etat de Minnesota. Le
,diagramme suivant des étendues com-
|paratives donnera au lecteur, mieux
.que de simples paroles, l’idée de
-Vimmensité de cette nouvelle et gran-
dissante république.

« Superficie :

; Montana............
! Massachussetts. ..-———_———_——_

| Minnesota.. ......

i « Population :— Pour lapopulation,
;fe contraste est tout au rebours: le
Montana a 160,000 habitants ; l’'Ohio
en a 4.000.000.

« Cela met bien en évidence qu’il y
a place au Montana pour plus de gens,
pour des millions de gens.

« La Grande Réserve, récemment ou-
verte 4 la colonisation, est aussi vas-
te que I’Etat de l’'Ohio lui méme et
renferme 18 millions d’acres ( 7.200.
000 hectares ) a choisir pour y éta-
blic des homes indépendants, sous la
bienveillante législation fédérale des

rres.

« Le Great Nothern Ratlroad ne
séde aucune terre dans cette région.

Le seul bénéfice qu’il puisse retire™
du peuplement de la contrée, c’est
transportdes voyageurs et des marchan-
dises, telles que métaux, charbon de
terre, laine, grains, bétail, chevaux
et moutons.

« Bétail, chevauax et moutons:

« Avec ses 160,000 habitants, !e
Montana est une desplus riches con-
trées du globe. Il a tout ce qui fait de
argent.

« Pour montrer comment les culti-
vateurs et les éleveurs acquiérent la
richesse, disons que le gouverneur
estime 45 millions de tétes le nome
bre total des chevaux, des bétes a
cornes et des moutons.

« Cela fait en moyenne un troupeau
de 32 teétes pour chaque habitant de
Etat, homme, femme ou enfant. Les
4 millions de citoyens de l'Ohio n’en
possédent guére plus a4 eux tous. »

Je crois que le lecteur a compris
clairement : c’est une compagnie de
chemin de fer américaine, le Great
Northen Railroad, qui fait connaitre
a x intéressés, par cette réclame, les
ressources, natu-ellement exagérées,
mais réelles d’un territoire neuf, afla
d’activer son développement et sa
prospérité, de fagon 4 rendre lucratif,
le plus possible et le plus vite possi-
ble, « le transport des voyageurs et
des marchandises. »

Lorsque chez nous l’on parle ea
phrases pompeuses du chemin de fer
comme agent actifdu relévement de
notre agriculture et de notre industrie,
il faut que l’on se convainque que le
véritable chemin de fer ne se contente
pas de s’établir, mais que, ap és soa
6tablissement, il doit solidariser in-
timement ses intéréts avec ceux des
régions qu’il traverse, de maniére &
atteindre simultanément ce résultat
en partie double : augmenter la pro-
duction dans ces régions afin d’ac-
croitre lintensité des trans .

« Rien ne montre mieux, ditun écri-
vain, l’union étroite gui existe entre la
construction d'un chemin de fer eo
Yexploitation du territoire gu’ll tra-
‘ati . ‘ou- |
verse que cette obligation ot se trou- ;

vent le: capitalistes, aprés avoir éta-

bli une ligne, de se transformer en
avriculteurs, en Cleveurs, cn MineuUrs, —

pour donner exemple aux autres et
faire prospérer la contrée qu’ils ont
ouverte. »

Le président de ia Compagnie de
chemin de fer dont jo viens de parler,
Mod. J. TOU est proprietaire au Min-
nesota, dune ferme sur laquelle if se
livee A toutes sortes dessais, de ma-
niére & pouvoir guider utilement les
eforts et Pexploitation des fermiters
Ctablis tout le long du parcours de la
Voile ferrée,.

Lorsque s’s essais personnels Pout
éditié comp etement sur les meilleu-
res races d’unimaux, !fes meidecures
Scunences et les meilleurs procédés
Weélevage et de culture Aa employer,
H fait connszitrve les résultats acquis et
tavheésite jamais - imbu de la veri-
tuLie notion de ses iutéréfs a met-
tre a la disposition des ayriculteurs de
lt revion, ef a des con titions le plus
aVaANtayettsts possible, ftantot des
truiesimeéres par cent.ines, tantot des
hanreaux, tantot des semeneces,— bé-
tilet semeneus le plas souvent ime
pottés GRurope & vrands frais, soi-
eneusement seicchioures eb preéala-
Dlement adoplées au cliunat ef au sol.

Vudlais Oublier de dire quelque cho-
>e@ Wessentiel eb de tres interessant
dans la question, Cest que da ferme
du président duo Great Northern Riil-
road liad coute plus qwelle ne luc
porte.

La ferme, bien entendu, et non Vex-
Ploitation du chemin de fer; car la
ferme,dans Poccurrence, n’existe qua
fitre de réchime, et fe résaltat de ecs
procedés intelligents est que tes ter-
vituires neufs, ouverts ala celonisa-
ltoag, ss: trouvedt réaliser, partois eu
moins d2 viegi ans, un développement
peodivie rx grace anguel is one tar
dent pas a& etre admis dias ta grande
Cnion Federale, a titre de noauvel
tat Jouissant d@une évgalité politique
pleine efentiéve et en mesure de pren-
dap part a Paugmentation de piuissan-
ced nationale qai est la vraie caracté
ristique de VPetYort américain et
pac daquele les Etats-Unis forcent
constunment admiration duo monde
cnlier.

Un voyageur, nous parbint @un i:
dicatear de chemin de fer américain,
de ceiui de fa Compagnie Chéecyo,
Milwaukee and St Paul RA&livay, dit
eect: a dt se compose dune grende
teuille da i@, OO sar câ„¢, 40; tout on
co'é est consacré a une curte des
Ietats-Unis ; Pautre est partagé en
dveax parties a peu pres éyules, la pre-
nnere, ot se trouvent les heures des
trains, la seconde remplie des lovan-
ges les plus ameéricaines & Vadresse
des seiz2 Etats ou territoires que ren-
contre sur son passage le Chicago,
Milwaukee and St-Paul Railway. »

Lorsque l’observateur veut déméler
les véritables causes de la piospérité
suciale américaine et découvrir les
principaux agents de cette prodigieuse
évolution du pevple voisin,— qu'il
nit garde d’oublier le Chemin de
fer, cs fil conducteur, j’allais dire
c-tte ligne conductrice, appelé a le
g'tider dans lo «ddale de ce gigantes-



rape,

celle |

Funérailles

Un convoi des plus imposants condui-
sait hier 4 sa derniére demeure Victor Cas-
sAGNOL dont toute la population déplore fa
' disparition.

' Laecérémonie funtbre 4 PEglise Sr-Jo-
‘soph fut émouvante, tant le cher défunt
sGiait fait aimer du Clerge.

Au cimeti¢re. M. G. Jacob prononga le
-discours suivant au noin de la Compagnie
‘des Pompiers Libros dont Victor Cassa-
gnol fut un des mepibres tondateurs :

Mesdames,
Messicurs,

Avant que ce cercueil disparaisse de nos
‘yeux qui vardent encore et pour longtemps
impression de li physionomie respectable
‘de Vhomme de bien qui s’en va aujour-

d’hui pour toujours, permettez qu’au nom
‘de la Compagnie des Pompiers Libres de
Port-au-Prince, je remplisse le triste et im-

'périeux devoir de présenter 4 la famille

edu défuat nos sincéres comp'iments de

condoléanezs et lui dise que nous aussi,

de Pocusre lumanitaire, somm.s profonde-
iment ¢prouves par la disparition inatten-
Idue de Phonorable figure que tut Victor |
Cassagnol, Qui! nous sommes aussi frap-
'peés et la population toute enuicre, car cet
homme, cet exemple duo travailleur hon-!
onéte et indépendant, ce mode’e du vrai!
opére de funil’e consacra une bonne _ par-!
tie de son cvistence au service de la Com-,
pagnte do. Pompiers Libres de la Capirale.

Ace p ste toucds divouement et de sa-;
erifice, nous laissons son dloge i ses con-

ctemporains; il nous suffitde vous dire, |
| Mesdunes, Messicurs, quil aa partenu |
| au Corscil d’Administration de Tlllustre!
'}Commandant Beaubrun Roux, de regrettée |
imémoire, ct quele nomde Vicior Ca-sagnol |
best grave en lettres d’or au local de la Sta- |
btion Centrale,comme un des initiitcurs et)
'exccutcurs de cette bitisse qui fait Vorgucil

'de la Compagnie.
| Aujourd hui, honorable gt regretté con-,

i . ‘ :
-fréere, au moment ou nous, vos humbles

‘

| successeurs, nous faizons un appel gene: |
iral A tous les membres honoranes et an-.

ciens pom; icrs,au moment oti nous comp-
tions is plus sur vos salutaires conseils
| pour essaycer de faire reprendre 4 la Com-;



; Pagnie periciitée, Pimpulsion Bigantesque
'gue vos contemporains et vous, vous lui
aviez donuce, la mort, leffroyable réalité,
/comme pour varalyser nos eftorts, vous fait |
sa victim:. Nous perdrions toute espéran--
pee Sib ne nogs était reste le souvenir de |
i votre glorigux passé: Nous y pulserons no-,

tre CONSOlation et Notre ense'pnement.
| Er, comme gige de nos sentiments de
ireereis et de profonde gratitude, nous
vous otiroas cct'e modeste Couronne.
| Puisse Dicu, dans sa misdéricorde, vous
inspiter le secret d’injecter dans nos coeurs
le baume de votre Cons‘ance et de votre
Perséverance.

—Nous rernouveluns 4 la famille lexpres-
sion de nos sympathiques condoléances.





EE |

PAIS DIVERS

La nomination du Consul Géné-
ral d’Italie dans la Republi-
que @’Haiti

Nous extrayons de la « Sciniilla Electri-



' éta





ca», No du 15 Decembre 1907, \'entrefi-|

pommé consul général 4 Port-au-Prince
avec jutidiction sur tout le territoire de
la République d’Haiti.

Une telle nomination ctait attendue
avec anxié:< par la nombsguse ct florissan-
te colonic établie dans lameys:

M. de Matteis est un e et distingué
patriote qui sera.) la haweeor de ceite déli-
cate et difficile mission, et qui tendra
haut le prestige du nom italien.

De irés-noble famille napolitaine, ila
fait ses c.udes au Lycée « Alteneo Geno-
vese », de Naples. Il paya ensuite son tri
but i la Patrie en servant dans la docte et
brillante artillerie.

Il alla peu de temps apcés dans !a Reépu-
bligue d’Haiti pour raison de commerce et
y fonda une maison de premier ordre,
augmentant ainsi |’importation italienne
pour les articles de joaillerie. .

Nous lui taisons donc de vives félicita-
tions et nous lui souhaitons une longue et
glorieuse carriére, nous faisant ainsi lin-
'terpréte d’un grand nombre de citoyens
bis ici. »

——

I-ario CIANCIULLI.

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU

>EMINASRE COLLEGE St-MARTIAL

MERCREDI 22 JANVIER

Baromeitre 4 midi 762 â„¢/â„¢4
‘ .
\minimom 20°,2
Tern pératu €@)masimum 30°,0

Moyenne diurne de la température 2.4°,2

Ciel légérement nuageux toute la jour-
née.

Halo lumiire 4 5 h. du matin ( 23 Jan-
vier ). Rosée

Le barometre — stationnaire pendant la
journes, est romonté pendant Ia nuit.

R. BALTENWECK
Tribunal Civil

Audience civile du 22 Janvier “sous Ja
présidence du Juge P. Jh Janvier qui pro
nonce les jugements suivants :

1 Celui qui déclare bonne et valable
la satsie arrét pratiquée entre les mains des
tiers-saisis qui se reconnaitront débiteurs
envers le sieur Georges Séjourné.

2° Celui qui recoit la dame Claircina Ho-
racin appelante du jugement du Tribunal
de Paix de VArcahai¢ rendu le 13 Décem-
bre 1906.

Affaires entendues :

Cécile Louis-Charles et son époux

Racine Ainé et Edmond Dessert.

Les consorts Revolu Poyot et Pro:per
Faure.

Puis le siege est levé.

SECTION CRIM NELLE
Audience du Mercredi, 22 lanvier 1908
Présidence de Mr le Président H. Le-
chaud.
Le Tribunal prend sige 4 dix heures et
arréts

| Tribunal de Cassation
|

| demie du matin et prononce
suivants :

1° — Celui qui rejette, comme mal
fondé, le pourvoi du sieur Vilnéa Vilsaint,
contre le jugement du Tribunal correction-
‘nel d’Aquin, eo date du 27 février de l’an-
i née expirée, rendu contre lui au profit des
consorts Jacsaint Jéréme ; etc.
2° — Celui qui déclare le Commis-



ue progres.
qe Prog let suivant concernant notre ami M. Al- saire du Gouvernement prés le Tribunal
Priére d’aviser }’administra-|fredo de Matteis, dont la nomination au_ civil de Port-au-Prince purement et simple-

tion de la moindre i ularité | poste de Consul d'Italie a été saluée avec ment non-recevable en sop rvoi contre
dans le service dueMATIN5» | joie: le jugement da Tribygnal civil du dic lies,
afin qu’il y soit de suite remé.| «Parle Bulletin officiel d'Italie, nous avons! en da 9 Décembre de l’année >

aoe: appris que M. ALFREDO De tTxis a été rendu par contumace en faveur des nom-

més Christian Régulus et Marguerite Mag.
tin.

Puis entend l’affaire de :

Jules Schama, en suspicion légitime,
contre le juge A. Valmeé, de l’Instructiog
criminelle de ce ressort ; le steur Joseph
Sasson, intervenant.

Mr Jérémie, Juge Rapporteur, lit :on rap

rt.

Me Léger Ciuyin est entendu en ses ob
servations pour le demandeur.

Le Ministéere Public, Mr Luc Dominé |
que, conclut au rejet de la demande @ |
suspicion légitime,

Le rd!e érant épuise, le siege est levé,.

Valeurs a Lots +

Nous mettions derniérement le public @
garde contre les manceuvres financiéres cg
chées asscz souvent sous le voile des f
meuses op¢rations dites de Valeurs 4 Lots,

A la suite de noire cri d’alarme, M. De
gardin, directeur du Crédit Financier, s’ex
empressé de nous faire parvenir les rense

nements rccessaires pour faire le jour ser
es opérations qu’il dirige, renseignements
que novus n’avons pas hésité 4 communé
quer A nos lectcurs.

Aujourd’hui, c'est le « Comptoir géné
ral des Valeurs \ lots » qui, aprés avo,
parait-il, fait encaisser bon nombre de mem»
sualités parson agent général, M. Se Gé
raud, adresse 4 ses clients une retenti
circulaire pour nier ia valeur de ces versa
ments et engager les portcurs de boane foi
dans la vuie des procés. iP

Ww’est ildone plus permis d’avoir com
fiance ? - Nous reviendrons, aprés enquéte,
sur la nacure de ces opérations dau mp-
toir Général de Valeurs 4 Lots, dirigé pad
M. Baron, de Marseille.

Nouvelle Brochure
On annonce l’apparition 4 l'Imprimesi
J. Verrollot d'une brochure due a la ole!
me de M. Fcrnand Dennis et intitulée Ip
Bangue et V Emprunt de 50 millions,
L auteur montie les tesponsabilités de
Banguc, cn méme temps qu'il signale
grands services rendus au pays par le Gb
néral Nord Alexis, que le patriotisme le
plus ardent anime dans toutes ses gémdy
reuses entrepr'ses,
Mariage
Avant hier, 3.7) ho ures du matin, a8
milicu d'une belle et nombreuse assistangs
a été béni, 3 la Cathédrale, le mari
Mile Louise Leresours avec Mr See phes

Dennis fils.
Les mazies ont été conduits 3 l’autel
Mme M. Caze et Mr Frédéric Marcelmt.

Ont quété : Miles Christine Dennis a
Mr René Lerebours, Mile Claire Dede,
avec Mr Albeit Légitime. .

Nous renouvelons aux jeunes époux nob
meilleurs veux de bonheur.

compagnie PCS.

_Les numéros suivants sont sortis
tirage des obligalious 5 0/0 qai a os!

lieu le 24 courant : |
No A. 148 4
« €.4 ue
« B. 94 :
« CG. 88 i
« D. 104 f
« D. 32 i
A





« . 49
Ces couponsd’obligations de P.
( cent dollars ) chacun sont rem
eables au pair a (a beisse de la
. contre remice deg Utres
Le Conseil d’ Adeninistration

re P
a SCHWEDIERSKY.