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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00241
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- January 21, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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1» ANNEE, Ne 2435
PORT-AU-PRINCE
(matt)
MARDI, 21 JANVIER 1908.
ABOMREMENTS :
par mors Une Gourde D’aVANCE
Daranramanrs & ETRANGER
vrais de poste en cus.
NOS CHEMINS DE FER
Dimgcrzvur !
Clément
utretssolidaires et intrets contrare
J'ai eu derniérement l’occasion de
lire, dans un mémoire publié par M.
Kt. Gardére, Vice-Président de la Na-
tional Railroad Company ( ligne de
Gonaives 4 Hinche ) en réponse 4 un
Rapport administratif paru dans le
Journa’ Officiel, j'ai eu, dis-je, occa-
sion d’y lire les lignes suivantes rela-
tives a l’intérét des Compagnies des
chemins de fer au regard de ceux de
"Etat :
« Un chemin de fer, étant une ceu-
vce d'inté:ét public consacrée par la
lui, n’est-il pas surprenant de rencon-
tier dans une lettre du 10 janvier 1907
de M. Louis Roy, au Secrétaire d’Etat
des Travaux Publics, cette énorme|
hévéeie économique que « les intéréts
des Compagnies sont diamétralement
opposés a ceux de |’Etat. »
«¢ Quest-ce que !'Etat ? continue le
mémoire en question. Nest-ce pas le
peuple lui-méme envisagé sous le) ou que !’on redoutait ; il est évident | d'une active colonisation, quand
rapport de son unité et de son orga- que (’une des raisons qui permettent | ne sont pas eux-mémes les co
tusation politiquee? Et les Compagnies
qui oo struisent et exploitent des
Chemiaos de fer, ne concourent-elles
pas au plus haut d & la prospérité
da cette collectivité politique qu’est
'Etae? Et dés lors, leurs intéréts et
Ceux de I’Etat ne sont-ils pas solidai-
res ?— Ne le savoir, c’est ignorer
les principes les plus éiémentaires de
Véconomie politique. »
M‘ Gardére a raison lorsyu’i! parie
susai clairement de la solidarité d’in-
téréts qui existent réellement entre
c entreprises de. chemins de for et
ays, représenté ou non par!’ .
Mais i Roy a autrement p lors-
qu'il parte de l’antagonisme qui se
Manifeste souvent entre ces deux or-
dres d’in ee: les Compagies
de chemias de fer les comprennent
mai; et elles ont matheureysement
tendsnce 4 voir antagonisme 14 02 il
’ M Demolina dens A
° gon OUuvage A-
tom tldrds 4 vemparer du pouvoir 7,
montré avec quelle ardeur les Com-
pagnies de chemins de fer francaises
se sont évertuées & faire avorter le
“projet d’augmenter la navigabilité des
fleuves francais. Ces compagnies, sé-
,parant pour la circonstance leur in-
térét de l’intérét public, ont donné
dans cette fausse idée qu’une exten-
‘sion des moyzns de transport par eau
leur crévrait -une concurrence préju-
'diciable ;~« alors qu’il est bier évi-
'dent que l’augmentation des moyens
igénéraux de transport a toujours eu
pour conséquence inévitable d’aug-
menter la facilité et la fréquence des
transports eux-mémes !
Je l'ai l’autre jour indirectement dé-
{montré en parlant de la concurrence
| qui s'est établie a Port-au-Prince en-
jtre tramways et buss. J'ai, en effet,
,démontré que la créatien des tram-
; ways n’a pas porté a lindustrie des
jbuss le préjudice que l'on espérait
'& ces deux industries de coéxister est
Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
4§, RUE ROUX, 45.
LE NUMERO 10 CENTIMES
¢ Matin
Les abonnements partent da rer. etdars de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés on Bon Be sont pas remis.
el —————————e———————EESSSS
‘du régime de liberté absolue, et des
mauvaises qualités du régime d’ex-
-ploitation directe par l'Etat.
Le régime que nous avons adopté,
ou plutét qui nous a été imposé par
les conditions de notre milieu social,
consiste en ce que |’Etat garantit, aux
capitalistes qui ont engagé leur argent
dans l’entreprise, des intéréts con-
venus, en cas d’insuftisance constatée
des ressources propres de l’entre-
prise.
Dés lors, il faut bien yue Von en
convienne, cette sécurité apportée
;par VEtat est faite pour engourdir
Vactivité des Compagnies ; et de fait
elle l'engourdit presque toujours.
J’ai fait connaitre l'autre jour le mo-
de d’aprés lequel yrocédent aux Etats-
‘Unis, les créateurs de voies ferrées.
Je dois ajouter que ceux-ci ne sont gé-
néralement pas des capitalistes quel-
conques en quéte de placer fcuctueu-
-sement leur argent : ce sont le plus
souvent des industriels qui cherchent
‘dans l’exploitation et la colonisation
des territoires vierges, ou fertiles, ou
‘exploitables, les moyens d’augmenter |
‘les matiéres premié¢res qui alimen-
tent leur industrie.
| Ces organisateurs des transports
sont donc les agents les plus surs
ils
| les lus énergiques. Aussi bien,
a
Pour tout ce qui concerne l’'Administration du Journal, sadresser a Monsieur Arthur ISIDORE
i
une augmentation notable du nombre 4Meéricain, qui sait qu’il ne peut trou-;
des personnes qui
ter.
C’est parce que cette vérité n'est
pas toujours bien comprise que l’on
voit les Compagnies de chemins de fer
chicaner si souvent avec l’Etat sur
Vexécution des points les plus i ‘si-
oifiants de leur contrat: c’est tou-
jours l'un des contractants gui exssaie
de donner le moins pogsibie, tandis
que, l'autre s’efforce d’arracher le
plus possible; ils ne croient donc pas
avoir les mémes intéréts.
D’ailleurs cette différence de vues
résuilte de la nature méme du régime
sous lequel nos chemins de fer sont
exploites et que nous avons emprun-
té ala France; je me hate de dire
e, une fois en passant, cette imita-
m se trouve jastifide: non pas a
cause de l’excelience ou de la supé-
riorité da me, mais suite de
rit peaticabinte, dans aotre miliea,
se font transpor-
iver ailleurs qu’en des gens pareils les
» 45, Rue Roux oa Bonne-Foi.
raient pas intérét, autant que le pays
lui-méme, a prendre part a l’exploita-
tion da nos terres et, par conséquent,
a VTaugmentation de la production
nationale.
RD
CHRONIQUE SCIENTIFIQUE
Le Soule Revelateu
S'il est difficile, comme dit le prover-
be, d’écrire Ihistoire, il est encore
plus difficile de faire triompher une
idée neuve, méme (sinon surtout )
quand elle est juste.
On ne saurait s’imaginer, sans avoir
passé par la, a quelles résistances a
quelles hostilités irréductibles, s’achop-
pe, a peu prés infailliblement, le pro-
grés le plus simple, le plus précieux, le
plus tangible. Peu importe qu’il soit
d’ordre purement platonique, qu’il ne
choque aucun intérét, aucun droit ac-
quis, et que par conséquent, il ne sem-
ble devoir géuer personne ! Misonéis-
me ou jalousie, routine ou malveillance,
incrédulité systématique ou besoin
d’embéter autrui, il ne manque jamais
long | de bons apotres pour se mettre en tra-
l’Etat Vers.
*
ss
Est-il rien de plus sympathique, par
,6léments: de transformation des soli-' exemple, de plus mériloire, que la dé-
| tudes désertes en terres exploitées et couverte, faite
habitéés, concéde gratuitement,
|
grande quantité du terrain situé sur le
bord de leurs lignes.
Les compagnies de chemins de fer
se trouvent ainsi les premiéres inté-
ressées & l’occupation et 4 |’exploita-
tion des terres incultes. Il va sans di-
re que ces sortes de concessions ne
sont pas faites a l’aveugle et sont ré-
servées aux compagnies qui offrent
une organisation sérieuse.
Cette forme a’encouragement est, a
n’en pas douter, plus fertile en résul-
tats heureux que le service d'une
subvention budgétaire ;
devons nous demander
|
mais nous /soin d’attendre le médecin — qui n’est
si, méme | pas toujours la. Le plus ignorant, pour
evant une subvention assuiée, nos| peu qu'il
ar le docteur Icard
aux (de Marseille ), d’un procédé de nature
;compagnies de chemins de fer qui q permettre au premier venu de distin-
se sont ainsi instaliées librement, une |
guer a coup sar Ja mort apparente de la
mort réelle, réduisant ainsi 4 I’état de
quantité négligeable le terrible risque
de l’inhumation prématurée 7 1] suftit
d’introduire dans les narines du sujet
un morceau de papier préalablement im-
bibé a’acctate de plomb (eau blanche).
Si le papier noircit, c’est qu'il y a dé-
gagement de gaz sulftiydriques. Or, la
présence de ces gaz, nécessairement en-
gendréx par un commencement de dé-
composition cadavérique. est un indice
indubitable, authentiqus flagrant, de la
réalité du trépas. Point méme n’est be-
sache discerner le bisnec du
es de chemins de fer n’au-’ noir, a compétence pour se prononesr.
C’est le défunt qui a siynd lui-racme —_
automatiquement — son acte de déces. |
Ceci, sans métaphore, puisque Ja réac-
tion sulfhydrigue peut tre limitee a
quelques mots traces a lacetie de
plomb
ple,— que le
cijus aura rendus lisibles.
On ne saurait concevoir quelque cho-
sede plus simple ai de plus probant.
(est bien la le critériam qu’on cher-
chait en vain depuis de longues années
et qui, sil eat été trouve plus tot, eu:
Cpargné Watroces angoisses a nouibre
de vivants et des tortures plus alroces
encore 4 nombre de moits -— Ou suit-
disant tels, La réaction sulfhydrique
auraitdone dt, semble-t-il, rallier d’etn-
blée tous les suflrages, ceux des profias |
nes, @abord, quelle libre Wun cauche-
mor; ceux aussi des inities, que sou
élégance ef sa précision sent pour sé-
duire. Tout le monde, en un mot, aurait:
dQ oy trouver son coropte.
Bhi bien } pas du tout ! Crest Je con-
traire qui arrive, et jai rarement va les
Objections pleavoir avec auhint @abon-
dance, Wacharbement et Wacuite ! On,
divait que les gens ont un interét per-.
sonnel a prendre le docteur leard en dé- |
fautet a dis qualifier par avance son:
procédé, atin que le danger de Pinhama- |
lion précipitée carde tr scculaseculorum yy.
t
!
|
: — « Je suis mort », paurexem-.
souffle posthume du de
PAIS DUTBRS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMI AIRF COLLEGE St-MARTIAL
LunpI 20 JANVIER
Barométre A midi 763 ,°/"7
minimam 21° 7
Tompecature}marimur 32° 1
Moyenne diurne de la température 26°, 3
Cicl ave Clair le matin et une parte
de Paprescmidi 3 nuageux apres 5 h. du
‘soir.
Pluie avx environs vers Ouest, a 8 h.
et demie du soir.
Le birometre abiissé Iéverement dans
AQ soirée et dans dr nuit oo,
Agitation sikmigue comtinu: mais faible.
RK. BALTENWECK
Arrivageset Départs
Par fe sterner Mestphalri, sous arrives
avant-hier venant de :
Peralta,
de Luiz,
Doming 9
Santiivo de Cuba:
Alcide
Vernand Savain,
touteson imimenseet toute son horredt!: Charlot Mirtes, Francois Brun ct 2 enfants
Sans doute, il ne faut jamais acheter, pace Alvarez, Maria Smith, C.
Thézan,
comme dit Pautre, chat en sac, et lest Mine KE. Chauvet erenfant, Melle Nina Ma-
indispensable, avant @atopter une hae! oloirg,
thode inedite, dont Jes consepuences
peuvent étre graves, d’en faire plusieurs
fuis le tour et de la passer au crible|
Wane critique sévere, Lu réection sule so,
~'SONT arrives vVenant
thydrique u’échappe pas acette lot:
précis€mment en raison de son caractere
paradoxal, qui nest pas sou moindre ut-
trait, elle méritait d’étre discut‘e, éepin-
chée, tirée an clair, et ab était
qu'on tui fit des objections.
J'ai deja retevé quelque: -unes de ces ;
J
ubjections, celles qui ivVavaient para
sérieuses et sineeres, ef dont les auteurs
n/avaient pas craint dassumer,
signant en toutes lettres, la léevere res
ponsabilité, et je leur ai oppose telles!
réfutations que de droit. Mais elles n’ont ;
pas teurdé a reparaitre, anonymes celle
fois, il faut voir sous quelle forme hiar-
gheuse, que masque insuffisarnment
ube argumentation pseudo-scien'ifi-
que...
Ono peut, abstraction faite @insinaa-
tions qui voudraient éire blessantes, les
résumer schématiquement dans les ler-
mes suivants :
« Les poumons Wan individu view,
«s'il a absorbé de Pail, par exemple, ou
« toute autre substance contenant du
« soufre ou des sels de soutre, exhale ut
« assez de gaz sulfurées pour noircir le
« papier plombique. Done en eas de
« mort apparente, la réaction d’leard ne
« servirait a rien, sicen’est 4 mettre le
« pauvre monde dedans. Dune, vous
« n’étes gu’un imbecile ou un farceur! »
Merci ! Il faudrait pourtant s’enten-
dre.
( La find demain )
SS
Priére d@’aviser 1’administra-
tion de la moindre irregularité
dans le service du«MATIN»
afin qu'il y soit de suite roamé-
ia-
L’administration du« Matin »
rappelle aux abonnés de la Ca-
pitale qu’ils ne doivent rien ver-
ser, abonnements ou autres
ue sur RECUSIMPRIMES et
Roux, une
signés de M. l’Administrateur Annibal Montasse, par
Jirémie :
i Vve Derouilleres.
|
l
MM. Ch van Wijck,
en les |
— Mine ‘ianse.
1
Juin Lopez et 2 enfants.
Depucé Brézault et 2 enfants
-—Par le Prins Willem V de dimanche
de
Jucmel + |. Piccioto, Melle Marie Gran.
Caves : Sénateur Camille St-Rémy, De-
“puté Camille Léon, Lue Théard, Melle Re-
r yee . sed,
naturel gina Clodius, Joreph Sich, Jean
Ratfoul,
Raphacl Agramonte.
Jérémie > Acthur Rameau, Jean VPatamas.
—Le “Prins Willem Via lass? le méme
jour directement pour New-York avec
G. Galitsla, Mr ct
Décés
Nous apprenons la mort de Bertue AME-
Lik Marambpr Léys, décédée hier, 4 5 heu-
res du soir, munie dics Sacrements de l’E-
glise.
Les funciailles auront lieu avjourd’ hui,
43 heures précises Je lapreés-midi.
Le convoi partira de Ja maison mortuai-
re, sise rue du Port ou Pavée, 57, pour se
rendre 4 | Eglise Métropolitaine.
*
se
Nous apprenons la morc de MARGUERITE
GuittettTe Bouzy Cuociorte,décédée hier,
\ Page de 86 ans.
Les funérailles auzoit lieu cet aprés-mi-
di - Maison mortuaire,6 Bois Verna, chez
M. Chochotte Excelent, fils de la détunte.
®
e*
Cet apies-midi auront lieu les funérail-
les Bernard Antenor “THézan, décédé -ce
matin.
Le service funebre sera chante A l’Egli-
Saint-Joseph — Maison mortuaire: 34,
rue Courbe.
Nos sincéres condoléances aux familles
éprouvees
Bibliographie
L’Imprimerie C. Mactoirr vien d’éditer
une nouvelle brochure de Mr Annibal
Montasse, intitulée Apercu d’ Apologéetique
Chrétienne sur quelques points de la doctrine
Nuova et Vetera.
Paraitra samedi prochain 25 janvier, tou-
jours 4 l'Imprimerie C. MaGLome, 45. rue
légante plaquette: Un mota M.
. Alain Clérié.
Exposition Communale
Nos lecteurs nous excuseront de ne pas
leur avoir dit avec quelle joie les lauréats
de l’Exposition Communale du_ rer Mai
1907 ont regu jeudi dernier, au Paiais de
la Chambre des Députés, les récompenses
qui leur ctaient dues. ;
Belle et réconfortante cérémonie que
présidait le Gal Légitime, président du Ju-
ry, assisté de M. Chavineau Duro-her, rap-
porteur et du Conseil Communal.
M. Sténio Vincent remercia, en an dis-
cours d’allure discréte et sincere, tous ceux
qui avaient aidé le Conseil 4 réaliser Pi-
dce de ['Exposition agricole, le Gouverne-
ment dont le concours généreux n’a_ pas
manque, les membres du Jury et la Presse
qui a droit aussi Atousles dloges pouravolr
assuré au Conseil, par des encouragements
certains et une campagne de tous le: jours,
les sympathies de la population dont on
ne peut plus fausser l’opinion.
Les lauréats sont MM. Résumé, Edgar
Chenet, les Freres de St-Louis de Gonza-
gue. H. Baussan Gal Bruny René, Paul-
Emile Lacortue, Manufacture S. ‘i. L. de
Diguini: P Go ; — Sterline Muceline ;
Kébreau Dévesin, Thomas Jardines, C. 5.
Fougy, Beautecte Dupont, Lou's Capsa-
gnol : P. 4o.
Métiers Royaux
C’est un symptome significatif, de notre
cpoque de voir les souverains proadre un
intérét de plus en plus grand au commerce.
Le roi d’ Angleterre, Edouard VII,pooséde ua
chemin de fer au Canada. L’empercur
entre dvux revues touche les gros divi-
dendes gue lui donnent d’immenses_bri-
queterics. Cela au grand deépit de ses su-
jets, qui voient de mauvais ceil cette
concurrence imperiale.
Il n’y a pas jusqu’A Vaimable reine de
Hollande. gui ne retire un beau revenu
Wune sande métairie située prés de son
palais de Loo.
Le pape, enfin, n’exerce pas de commer-
ce proprement dit, mais chague année, il
envoic A la Bangve d’Angleterre des som~
mes appreciables pour le cas of le ‘libre
submergerait le Vatican.
|
Nouvelles diverses
Rio-JaxerrRo 19—— La police bresilienne
a découvert un complot anarchiste ayant
pour but la detruction d’une partie de les-
cadre amé¢ricaine en ce momenr 4 l’ancre
dans ce port. Les instigateurs de ce com-
plot sont 4 Rio Janeiro et 4 Port of Spain,
Portopolis; mais ils ont des complices 4
Sao Paulo et Minas Gerals.
Le chef des conjurés est un nomimé Jean
Fedher, nabitant Patapolis. Plusieurs de ces
afhliés sont des étrangess. On croit que
Fedher s’est enfui 4 Sao Paulo; des détec-
tives ont été envoyés en cette ville pour
ly arréter. Unde ces agents est revenu
aujourd'hui 4 Rio Janeiro ot ila eu un
long entretien avec le chef de la_ police ;
ce dernier a donné 4 entendre que la po-
lice de Sao Paulo est sur la trace des cons-
irateurs et qu’elle espére s’en emparer
ientdt.
Wasuincton. — La nouvelle 4 Rio Janei-
to annongant la découverte d'un complot
anarchiste ayant pour but la destruction
de la flotte américaine a causé Ja plus
grande surprise au Département de la Ma-
rine ; jusqu’’ présent on n’a regu au-
cune information a ce sujet.
Paris,— Une collision due au brouil-
lard impénéirable qui enveloppait aujour-
d’hui Paris et ses environs s’est produite 4
Vity entre deux tramways électriques.
Quarante deux personnes ont été blessées ;
quelques-unes gridvement.
Tanxcer. —La capture de trois des prin.
cipaux instigateurs des massacres de Cag.
| blanca opérée par les troupes du Génén!
Damade cause la plus grande - satisfaction
parmi la populirion européenne d’ici.
Dans une réunion des tribus des Beg
Jarous des Fahs et des Anjeras, le bandir
Raisouli a déclaré qu'il refusait de recona-
tre Moulai Hafid comme sulten et qe
conformément aux préceptes du Cora
Abd El Aziz est encore le seul souveraiy
légitime. Raisoul: a régondu dans le mém
sens 4 une lettre de Moulai Hafid lui de.
mandant de faire acte de soumission; il 4
en Outre conseillé aux tribus de ne pas
prendre parti pour cet usurpateur.
WashIxcron — Les bruits persistams
d’un arcét dans les négociations entre les
Etats-Unis et le Japon accompagnés de
j temps a autre de menaces de guerre ou
;toucad moins d'une rupture des relations
| diplomatiques sont incompréhensibles pour
le gouvernement.
Berwin. - Un correspondant de journaux
en relations intimes avec le chancelier de
Bulow annonce que de nouveaux scandales
du penre de ceux gui ont nécessité ]’en-
voi devant un conseil de guerre du géné-
ral comte d Hobenau et du commandant
de Lynar viennent d’ére découverts dans
l'armée.
Paris — Hier, MM Pichon, Caillaur,
Thomson, général Picquart se sont reunis
au ininistére de Vintérieur, sous la prési-
dence de M. Clémenceau. M. Regnault,
ministre de France 3 Tanger fournit ds
explications détaillées et satisfaisantes sur.
Vorganisation de la police dans les pons |
marocains. |
Dans la séance d’aujourd’hui a la Cham.
bre, sous la présidence de M. Brisson, M
Lasies depose au début,de la séance un pro
jet de la résolution invitant le gouveme
ment 4 déposer dans le plus bref déki
un projet de loi soumettant aux tribunm
du droit commun tes délits d’opinion com
mis par les officiers, sous-officiers et sor
dats de Varmeée territoriale.
Le projet a été renveyé 4 la commis
sion de l armée.
L’ordre du jour appelle la discussion
d’un projet tendant a réintégrer M. Joseph
Reinach dans le grade de capitaine de |'ar-
mee terrtoriale. La Chambre en décide
l'ajournement e. commence la discussion
de l'impot sur le revenu.
M. Zevais prend la parole et défend le
projet.
M. Ilumbcort, dépuré radical est élu sé
nateur de la Mcuse ; M Juancoux, radical
socialiste est élu- dépuré a Amiens, M.
Taylor, ancien chef de la Sdreté est décédé.
OKIO 20.— 60 membres de Ja Cham-
brs basse se sont déclarés opposés a la po
litique financiére du gouvernement.
Paris 20.— Une dépéche regue de Tar
ger annonce qu’un convoi francais a été
attaqué par le Chouias ; le genéral Damr
de envoie des renforis Ce convoi se rer
dait 4 Medionna. d
TANGER 20.— Le sultan Abd-El-Aziz4
fait lire dans les mosquées une lettre a
nongant son intention dese rendre a Fes
urréprimer la rebcliion fomentée pw
ulai d.
WASHINGTON 20.— L’administration t
croit pas au soi-disint complot découvet
au Brésil qui aurait eu pour but de fai
sauter des navires de la flotte américais
qui se rend dans le Pacifique.
Panamas !..
Elé ants, solides, recus par le 8
mer francais.
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la mise en rouleaux des numéros
pour l'amortissement des obliga-
tions 50]0, par tirage au sort, s'‘ef-
fectuera le mardi, 21 courant, 4
10 hrs 4[2 au siége social de la
Compagnie, sis au Champ de Mars,
No 56.
Port-au-Prince, le 47 janvier 1908.
Le Conseil d’Administralion de la
Compagnie des Chemins de frr de la
~ CS.
Le Président,
Schwedersky.
se ¥
Le Public est prévenu qu’a par-
tirde cette date, jusqu’a nouvel
ordre, le dernier train des tram-
ways laissera le Champ-de-
Mars A 8 HEURES UN
QUART. }
Port-au-Prince, le 17 janvier 1907.
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utretssolidaires et intrets contrare
J'ai eu derniérement l’occasion de
lire, dans un mémoire publié par M.
Kt. Gardére, Vice-Président de la Na-
tional Railroad Company ( ligne de
Gonaives 4 Hinche ) en réponse 4 un
Rapport administratif paru dans le
Journa’ Officiel, j'ai eu, dis-je, occa-
sion d’y lire les lignes suivantes rela-
tives a l’intérét des Compagnies des
chemins de fer au regard de ceux de
"Etat :
« Un chemin de fer, étant une ceu-
vce d'inté:ét public consacrée par la
lui, n’est-il pas surprenant de rencon-
tier dans une lettre du 10 janvier 1907
de M. Louis Roy, au Secrétaire d’Etat
des Travaux Publics, cette énorme|
hévéeie économique que « les intéréts
des Compagnies sont diamétralement
opposés a ceux de |’Etat. »
«¢ Quest-ce que !'Etat ? continue le
mémoire en question. Nest-ce pas le
peuple lui-méme envisagé sous le) ou que !’on redoutait ; il est évident | d'une active colonisation, quand
rapport de son unité et de son orga- que (’une des raisons qui permettent | ne sont pas eux-mémes les co
tusation politiquee? Et les Compagnies
qui oo struisent et exploitent des
Chemiaos de fer, ne concourent-elles
pas au plus haut d & la prospérité
da cette collectivité politique qu’est
'Etae? Et dés lors, leurs intéréts et
Ceux de I’Etat ne sont-ils pas solidai-
res ?— Ne le savoir, c’est ignorer
les principes les plus éiémentaires de
Véconomie politique. »
M‘ Gardére a raison lorsyu’i! parie
susai clairement de la solidarité d’in-
téréts qui existent réellement entre
c entreprises de. chemins de for et
ays, représenté ou non par!’ .
Mais i Roy a autrement p lors-
qu'il parte de l’antagonisme qui se
Manifeste souvent entre ces deux or-
dres d’in ee: les Compagies
de chemias de fer les comprennent
mai; et elles ont matheureysement
tendsnce 4 voir antagonisme 14 02 il
’ M Demolina dens A
° gon OUuvage A-
tom tldrds 4 vemparer du pouvoir 7,
montré avec quelle ardeur les Com-
pagnies de chemins de fer francaises
se sont évertuées & faire avorter le
“projet d’augmenter la navigabilité des
fleuves francais. Ces compagnies, sé-
,parant pour la circonstance leur in-
térét de l’intérét public, ont donné
dans cette fausse idée qu’une exten-
‘sion des moyzns de transport par eau
leur crévrait -une concurrence préju-
'diciable ;~« alors qu’il est bier évi-
'dent que l’augmentation des moyens
igénéraux de transport a toujours eu
pour conséquence inévitable d’aug-
menter la facilité et la fréquence des
transports eux-mémes !
Je l'ai l’autre jour indirectement dé-
{montré en parlant de la concurrence
| qui s'est établie a Port-au-Prince en-
jtre tramways et buss. J'ai, en effet,
,démontré que la créatien des tram-
; ways n’a pas porté a lindustrie des
jbuss le préjudice que l'on espérait
'& ces deux industries de coéxister est
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LE NUMERO 10 CENTIMES
¢ Matin
Les abonnements partent da rer. etdars de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés on Bon Be sont pas remis.
el —————————e———————EESSSS
‘du régime de liberté absolue, et des
mauvaises qualités du régime d’ex-
-ploitation directe par l'Etat.
Le régime que nous avons adopté,
ou plutét qui nous a été imposé par
les conditions de notre milieu social,
consiste en ce que |’Etat garantit, aux
capitalistes qui ont engagé leur argent
dans l’entreprise, des intéréts con-
venus, en cas d’insuftisance constatée
des ressources propres de l’entre-
prise.
Dés lors, il faut bien yue Von en
convienne, cette sécurité apportée
;par VEtat est faite pour engourdir
Vactivité des Compagnies ; et de fait
elle l'engourdit presque toujours.
J’ai fait connaitre l'autre jour le mo-
de d’aprés lequel yrocédent aux Etats-
‘Unis, les créateurs de voies ferrées.
Je dois ajouter que ceux-ci ne sont gé-
néralement pas des capitalistes quel-
conques en quéte de placer fcuctueu-
-sement leur argent : ce sont le plus
souvent des industriels qui cherchent
‘dans l’exploitation et la colonisation
des territoires vierges, ou fertiles, ou
‘exploitables, les moyens d’augmenter |
‘les matiéres premié¢res qui alimen-
tent leur industrie.
| Ces organisateurs des transports
sont donc les agents les plus surs
ils
| les lus énergiques. Aussi bien,
a
Pour tout ce qui concerne l’'Administration du Journal, sadresser a Monsieur Arthur ISIDORE
i
une augmentation notable du nombre 4Meéricain, qui sait qu’il ne peut trou-;
des personnes qui
ter.
C’est parce que cette vérité n'est
pas toujours bien comprise que l’on
voit les Compagnies de chemins de fer
chicaner si souvent avec l’Etat sur
Vexécution des points les plus i ‘si-
oifiants de leur contrat: c’est tou-
jours l'un des contractants gui exssaie
de donner le moins pogsibie, tandis
que, l'autre s’efforce d’arracher le
plus possible; ils ne croient donc pas
avoir les mémes intéréts.
D’ailleurs cette différence de vues
résuilte de la nature méme du régime
sous lequel nos chemins de fer sont
exploites et que nous avons emprun-
té ala France; je me hate de dire
e, une fois en passant, cette imita-
m se trouve jastifide: non pas a
cause de l’excelience ou de la supé-
riorité da me, mais suite de
rit peaticabinte, dans aotre miliea,
se font transpor-
iver ailleurs qu’en des gens pareils les
» 45, Rue Roux oa Bonne-Foi.
raient pas intérét, autant que le pays
lui-méme, a prendre part a l’exploita-
tion da nos terres et, par conséquent,
a VTaugmentation de la production
nationale.
RD
CHRONIQUE SCIENTIFIQUE
Le Soule Revelateu
S'il est difficile, comme dit le prover-
be, d’écrire Ihistoire, il est encore
plus difficile de faire triompher une
idée neuve, méme (sinon surtout )
quand elle est juste.
On ne saurait s’imaginer, sans avoir
passé par la, a quelles résistances a
quelles hostilités irréductibles, s’achop-
pe, a peu prés infailliblement, le pro-
grés le plus simple, le plus précieux, le
plus tangible. Peu importe qu’il soit
d’ordre purement platonique, qu’il ne
choque aucun intérét, aucun droit ac-
quis, et que par conséquent, il ne sem-
ble devoir géuer personne ! Misonéis-
me ou jalousie, routine ou malveillance,
incrédulité systématique ou besoin
d’embéter autrui, il ne manque jamais
long | de bons apotres pour se mettre en tra-
l’Etat Vers.
*
ss
Est-il rien de plus sympathique, par
,6léments: de transformation des soli-' exemple, de plus mériloire, que la dé-
| tudes désertes en terres exploitées et couverte, faite
habitéés, concéde gratuitement,
|
grande quantité du terrain situé sur le
bord de leurs lignes.
Les compagnies de chemins de fer
se trouvent ainsi les premiéres inté-
ressées & l’occupation et 4 |’exploita-
tion des terres incultes. Il va sans di-
re que ces sortes de concessions ne
sont pas faites a l’aveugle et sont ré-
servées aux compagnies qui offrent
une organisation sérieuse.
Cette forme a’encouragement est, a
n’en pas douter, plus fertile en résul-
tats heureux que le service d'une
subvention budgétaire ;
devons nous demander
|
mais nous /soin d’attendre le médecin — qui n’est
si, méme | pas toujours la. Le plus ignorant, pour
evant une subvention assuiée, nos| peu qu'il
ar le docteur Icard
aux (de Marseille ), d’un procédé de nature
;compagnies de chemins de fer qui q permettre au premier venu de distin-
se sont ainsi instaliées librement, une |
guer a coup sar Ja mort apparente de la
mort réelle, réduisant ainsi 4 I’état de
quantité négligeable le terrible risque
de l’inhumation prématurée 7 1] suftit
d’introduire dans les narines du sujet
un morceau de papier préalablement im-
bibé a’acctate de plomb (eau blanche).
Si le papier noircit, c’est qu'il y a dé-
gagement de gaz sulftiydriques. Or, la
présence de ces gaz, nécessairement en-
gendréx par un commencement de dé-
composition cadavérique. est un indice
indubitable, authentiqus flagrant, de la
réalité du trépas. Point méme n’est be-
sache discerner le bisnec du
es de chemins de fer n’au-’ noir, a compétence pour se prononesr.
C’est le défunt qui a siynd lui-racme —_
automatiquement — son acte de déces. |
Ceci, sans métaphore, puisque Ja réac-
tion sulfhydrigue peut tre limitee a
quelques mots traces a lacetie de
plomb
ple,— que le
cijus aura rendus lisibles.
On ne saurait concevoir quelque cho-
sede plus simple ai de plus probant.
(est bien la le critériam qu’on cher-
chait en vain depuis de longues années
et qui, sil eat été trouve plus tot, eu:
Cpargné Watroces angoisses a nouibre
de vivants et des tortures plus alroces
encore 4 nombre de moits -— Ou suit-
disant tels, La réaction sulfhydrique
auraitdone dt, semble-t-il, rallier d’etn-
blée tous les suflrages, ceux des profias |
nes, @abord, quelle libre Wun cauche-
mor; ceux aussi des inities, que sou
élégance ef sa précision sent pour sé-
duire. Tout le monde, en un mot, aurait:
dQ oy trouver son coropte.
Bhi bien } pas du tout ! Crest Je con-
traire qui arrive, et jai rarement va les
Objections pleavoir avec auhint @abon-
dance, Wacharbement et Wacuite ! On,
divait que les gens ont un interét per-.
sonnel a prendre le docteur leard en dé- |
fautet a dis qualifier par avance son:
procédé, atin que le danger de Pinhama- |
lion précipitée carde tr scculaseculorum yy.
t
!
|
: — « Je suis mort », paurexem-.
souffle posthume du de
PAIS DUTBRS
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METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMI AIRF COLLEGE St-MARTIAL
LunpI 20 JANVIER
Barométre A midi 763 ,°/"7
minimam 21° 7
Tompecature}marimur 32° 1
Moyenne diurne de la température 26°, 3
Cicl ave Clair le matin et une parte
de Paprescmidi 3 nuageux apres 5 h. du
‘soir.
Pluie avx environs vers Ouest, a 8 h.
et demie du soir.
Le birometre abiissé Iéverement dans
AQ soirée et dans dr nuit oo,
Agitation sikmigue comtinu: mais faible.
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Sans doute, il ne faut jamais acheter, pace Alvarez, Maria Smith, C.
Thézan,
comme dit Pautre, chat en sac, et lest Mine KE. Chauvet erenfant, Melle Nina Ma-
indispensable, avant @atopter une hae! oloirg,
thode inedite, dont Jes consepuences
peuvent étre graves, d’en faire plusieurs
fuis le tour et de la passer au crible|
Wane critique sévere, Lu réection sule so,
~'SONT arrives vVenant
thydrique u’échappe pas acette lot:
précis€mment en raison de son caractere
paradoxal, qui nest pas sou moindre ut-
trait, elle méritait d’étre discut‘e, éepin-
chée, tirée an clair, et ab était
qu'on tui fit des objections.
J'ai deja retevé quelque: -unes de ces ;
J
ubjections, celles qui ivVavaient para
sérieuses et sineeres, ef dont les auteurs
n/avaient pas craint dassumer,
signant en toutes lettres, la léevere res
ponsabilité, et je leur ai oppose telles!
réfutations que de droit. Mais elles n’ont ;
pas teurdé a reparaitre, anonymes celle
fois, il faut voir sous quelle forme hiar-
gheuse, que masque insuffisarnment
ube argumentation pseudo-scien'ifi-
que...
Ono peut, abstraction faite @insinaa-
tions qui voudraient éire blessantes, les
résumer schématiquement dans les ler-
mes suivants :
« Les poumons Wan individu view,
«s'il a absorbé de Pail, par exemple, ou
« toute autre substance contenant du
« soufre ou des sels de soutre, exhale ut
« assez de gaz sulfurées pour noircir le
« papier plombique. Done en eas de
« mort apparente, la réaction d’leard ne
« servirait a rien, sicen’est 4 mettre le
« pauvre monde dedans. Dune, vous
« n’étes gu’un imbecile ou un farceur! »
Merci ! Il faudrait pourtant s’enten-
dre.
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43 heures précises Je lapreés-midi.
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re, sise rue du Port ou Pavée, 57, pour se
rendre 4 | Eglise Métropolitaine.
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Nous apprenons la morc de MARGUERITE
GuittettTe Bouzy Cuociorte,décédée hier,
\ Page de 86 ans.
Les funérailles auzoit lieu cet aprés-mi-
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ry, assisté de M. Chavineau Duro-her, rap-
porteur et du Conseil Communal.
M. Sténio Vincent remercia, en an dis-
cours d’allure discréte et sincere, tous ceux
qui avaient aidé le Conseil 4 réaliser Pi-
dce de ['Exposition agricole, le Gouverne-
ment dont le concours généreux n’a_ pas
manque, les membres du Jury et la Presse
qui a droit aussi Atousles dloges pouravolr
assuré au Conseil, par des encouragements
certains et une campagne de tous le: jours,
les sympathies de la population dont on
ne peut plus fausser l’opinion.
Les lauréats sont MM. Résumé, Edgar
Chenet, les Freres de St-Louis de Gonza-
gue. H. Baussan Gal Bruny René, Paul-
Emile Lacortue, Manufacture S. ‘i. L. de
Diguini: P Go ; — Sterline Muceline ;
Kébreau Dévesin, Thomas Jardines, C. 5.
Fougy, Beautecte Dupont, Lou's Capsa-
gnol : P. 4o.
Métiers Royaux
C’est un symptome significatif, de notre
cpoque de voir les souverains proadre un
intérét de plus en plus grand au commerce.
Le roi d’ Angleterre, Edouard VII,pooséde ua
chemin de fer au Canada. L’empercur
entre dvux revues touche les gros divi-
dendes gue lui donnent d’immenses_bri-
queterics. Cela au grand deépit de ses su-
jets, qui voient de mauvais ceil cette
concurrence imperiale.
Il n’y a pas jusqu’A Vaimable reine de
Hollande. gui ne retire un beau revenu
Wune sande métairie située prés de son
palais de Loo.
Le pape, enfin, n’exerce pas de commer-
ce proprement dit, mais chague année, il
envoic A la Bangve d’Angleterre des som~
mes appreciables pour le cas of le ‘libre
submergerait le Vatican.
|
Nouvelles diverses
Rio-JaxerrRo 19—— La police bresilienne
a découvert un complot anarchiste ayant
pour but la detruction d’une partie de les-
cadre amé¢ricaine en ce momenr 4 l’ancre
dans ce port. Les instigateurs de ce com-
plot sont 4 Rio Janeiro et 4 Port of Spain,
Portopolis; mais ils ont des complices 4
Sao Paulo et Minas Gerals.
Le chef des conjurés est un nomimé Jean
Fedher, nabitant Patapolis. Plusieurs de ces
afhliés sont des étrangess. On croit que
Fedher s’est enfui 4 Sao Paulo; des détec-
tives ont été envoyés en cette ville pour
ly arréter. Unde ces agents est revenu
aujourd'hui 4 Rio Janeiro ot ila eu un
long entretien avec le chef de la_ police ;
ce dernier a donné 4 entendre que la po-
lice de Sao Paulo est sur la trace des cons-
irateurs et qu’elle espére s’en emparer
ientdt.
Wasuincton. — La nouvelle 4 Rio Janei-
to annongant la découverte d'un complot
anarchiste ayant pour but la destruction
de la flotte américaine a causé Ja plus
grande surprise au Département de la Ma-
rine ; jusqu’’ présent on n’a regu au-
cune information a ce sujet.
Paris,— Une collision due au brouil-
lard impénéirable qui enveloppait aujour-
d’hui Paris et ses environs s’est produite 4
Vity entre deux tramways électriques.
Quarante deux personnes ont été blessées ;
quelques-unes gridvement.
Tanxcer. —La capture de trois des prin.
cipaux instigateurs des massacres de Cag.
| blanca opérée par les troupes du Génén!
Damade cause la plus grande - satisfaction
parmi la populirion européenne d’ici.
Dans une réunion des tribus des Beg
Jarous des Fahs et des Anjeras, le bandir
Raisouli a déclaré qu'il refusait de recona-
tre Moulai Hafid comme sulten et qe
conformément aux préceptes du Cora
Abd El Aziz est encore le seul souveraiy
légitime. Raisoul: a régondu dans le mém
sens 4 une lettre de Moulai Hafid lui de.
mandant de faire acte de soumission; il 4
en Outre conseillé aux tribus de ne pas
prendre parti pour cet usurpateur.
WashIxcron — Les bruits persistams
d’un arcét dans les négociations entre les
Etats-Unis et le Japon accompagnés de
j temps a autre de menaces de guerre ou
;toucad moins d'une rupture des relations
| diplomatiques sont incompréhensibles pour
le gouvernement.
Berwin. - Un correspondant de journaux
en relations intimes avec le chancelier de
Bulow annonce que de nouveaux scandales
du penre de ceux gui ont nécessité ]’en-
voi devant un conseil de guerre du géné-
ral comte d Hobenau et du commandant
de Lynar viennent d’ére découverts dans
l'armée.
Paris — Hier, MM Pichon, Caillaur,
Thomson, général Picquart se sont reunis
au ininistére de Vintérieur, sous la prési-
dence de M. Clémenceau. M. Regnault,
ministre de France 3 Tanger fournit ds
explications détaillées et satisfaisantes sur.
Vorganisation de la police dans les pons |
marocains. |
Dans la séance d’aujourd’hui a la Cham.
bre, sous la présidence de M. Brisson, M
Lasies depose au début,de la séance un pro
jet de la résolution invitant le gouveme
ment 4 déposer dans le plus bref déki
un projet de loi soumettant aux tribunm
du droit commun tes délits d’opinion com
mis par les officiers, sous-officiers et sor
dats de Varmeée territoriale.
Le projet a été renveyé 4 la commis
sion de l armée.
L’ordre du jour appelle la discussion
d’un projet tendant a réintégrer M. Joseph
Reinach dans le grade de capitaine de |'ar-
mee terrtoriale. La Chambre en décide
l'ajournement e. commence la discussion
de l'impot sur le revenu.
M. Zevais prend la parole et défend le
projet.
M. Ilumbcort, dépuré radical est élu sé
nateur de la Mcuse ; M Juancoux, radical
socialiste est élu- dépuré a Amiens, M.
Taylor, ancien chef de la Sdreté est décédé.
OKIO 20.— 60 membres de Ja Cham-
brs basse se sont déclarés opposés a la po
litique financiére du gouvernement.
Paris 20.— Une dépéche regue de Tar
ger annonce qu’un convoi francais a été
attaqué par le Chouias ; le genéral Damr
de envoie des renforis Ce convoi se rer
dait 4 Medionna. d
TANGER 20.— Le sultan Abd-El-Aziz4
fait lire dans les mosquées une lettre a
nongant son intention dese rendre a Fes
urréprimer la rebcliion fomentée pw
ulai d.
WASHINGTON 20.— L’administration t
croit pas au soi-disint complot découvet
au Brésil qui aurait eu pour but de fai
sauter des navires de la flotte américais
qui se rend dans le Pacifique.
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