Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
January 20, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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ANNEE, N° 242

4te

PORT-AU-PRINCE (naiti)

LUNDI, 20 JANVIER 1908.







ABONNEMENTS :

Pak mois Une Gourde D’AVANCE

DEPARTEMENTS & ETRANGER :

vrais de poste en sus.









45, RUE



LA NOUVELLE EQUIPEE

Antenor Firmin-Jean-Jumeau

Un télégramme mensonger.— Stratagéme.— Le gouvernenent

envoie des secours.— La délégation devant Saint-Marc.—
Tlluminations et obscurité.— Gonaives et St. Marc en ar-
mes.— Assassinat du G* Auguste Piquion.— Officier
de marine arrété. — Les dispositions du Gouverne-
ment.— Saint-Marc est prise d'assaut.
Fin prochaine de Vvaventure.

(Vest au. moment ot ls Général
Nord Alexis croyait tres sincérement
avoir déc. uragé tous les parti-pris a
force de tenace bon vouloir au_ servi-
ce du Pays, au moment ott, conscient
davoir accompli, en dépit de tous les
obstacles, mille ceuvres de bienfai-
sance nationale, il se reposait pour
entreprendre la guérison d’autres
blessures ouvertes aux flancs de la
Nation par une nuée decitoyens dé-
naturés, affolés de pouvoir et de jouis-
sances, au moment ou: nous souffrons
encore des larges saignées faites au
Trésor Public par Vhéritage de ruine
et de sang que nous laissa la frasque
Ojieuse d Antenor Firmin aux Gon:i-
ves, a Petit-Goave, au Limbé et & St.
Michel, .c’est en ce moment que ce
méme homme n’a pas hésité a repren-
dre son criminel projet de rallumer
la guerre civile dans le Pays, d’en-
voyer, pour l’unique profit de son am-
bition de pauvres paysans ala mort,
de comdamner leurs champs a la dé-
vustation, de rendreles foyers déserts,
de plonger dans les larmes et la dé-
solation des méres, des veuves et des
orphelins.

Et voila les seuls bénéfices que
cet homme, avec toutes ses lumiéres,
veut encore faire échoir & sa Patrie.
Certes, le Peuple y trouverait son
compte si pour lui les désastres ma-
tériels, l’affaiblissement graduel de la
nation, l’ajournement du progrés et la
mise en péril de la souveraineté na-
tionale pouvaient jamais se compen
ser par les formules séduisantes dont

oO
on va rompre la digue, par le brillant,
Véclat, le vain prestige dont se pare-
ra la cause de tous.ces maux.
Antenor Firmin, sur le rocher de

e Mati

QUOTIDIEN

DIRgCTEUR!

Clément Magloire,



REDACTION-ADMINISTRATION

ROUX, 45.

SS RR NN ca armen ARIS raat OO 2
SS eS Ee a eee

Pour tout ce qui concerne ]’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

i'meau 4 la convoitise des masses igno

jrantes ruinées et abéties par les pré-

cédentes guerres Civiles.
15 Janvier de cette

. Le mercredi
‘année, un télégramme fut

-nos informations, n’est pas haitienne.

iCe télégramme, dont le but était de
‘divertir l’attention du Gouvernement :

|disait qu’un tremblement de terre
j}avait bouleversé la ville des Gonaives



notoires du Gouvernement.

Le G* Nord Alexis, sans se préoc-,

victimes & son endroit, s’empressa)
de déléguer les généraux Cyriaque;

lancé du!
‘Nord par une personne qui, d’apres'

et y avait détruit,— fait curieux— les
maisons et les magasins d’ennemis





LE NUMERO AQ CENTIMES

Les abonnements partent du zer. et durs de chaque

mcis et sont payables d’avance

Les manuscrite insérés ou non Ge sont pas remis.

— —_—_— 3

eee
oe oe





‘lu que ce dut étre la méme chose par-
‘tout ot ils parviendraient comme
ic’était porté dans leur plan infer-
enal.

| A St-Mare la délégation eut la sur-
prise de voir la ville qui, tout-a-heu-
re semblait flamber dilluminations,
plongée soudain dans les ténébres.

On avait appris Parrivée du navire
de guerre et on faisait l’obscurité,
lobscurité propice au crime pour le
surprendre dans un piege.

Le Ministre de la Guerre délégua
au port Vofficier de Marine Hulan.
Les rebelles Varrétérent lui et les ma-

C’était trop.
Le Gouvernement prévenu prit im-

|
se des sentiments des principales. rins de sa suite.

Célestin, Secrétaire d’Etat de la Guer-
re, Villehardouin Leconte, Moatreuil
Guillaume, St Julien Sannon
'pcrter des secours et un message de
'condoléances a la cité éprouvée.

_ C’était un stratageme ces rebelles



St-Thomas ou d’autres malheureux ; qui, supputant le geste de mansué-

pleurerent et souffrirent par sa faute

tude du Chef de lEtat, s’en faisaient,

de la misére, de la faim et de toutes; forts pour s’emparer des navires.

les angoisses, Antenor Firmin
sa fortune acquise dans les charges
publigues met a l’abri-du besoin, lui,
Antenor Firmin, ne médita pas sur
les désastres qu’il avait commis, sur
le dangereux exemple qu’an homme
de sa réputation donnait, il se voua a
une suite d’intrigues de toutes sortes
st son délire aboutit & cette pensée
monstrueuse dont aucun haitien ne
futjamais effleuré sans en frémir de
répugnance et d’horreur: l’appel de
’étranger dans nos affaires intérieures.

Antenor Firmin a é6mis cette idée
qui
« Nous n’aurions pas 4 nous plain-
dre devant la conscience universelle
d'une intervention étrangére qui n’au-
rait pas la forme del annexion violente.»

C’est guidé par de telles idées, c’est
mettant sa confiance en de pareilles
choses qu’Antenor Firmin vient de

susciter encore Ja guerre civile dans:

le Pays.

En outre de ces moyens qui jamais,
jusqu’a ce jour, n’entrérent dans la
conscience d’un haitien, les insurgés
ont arrété de mettre en ceuvre pour

le succés de leur ca se l’assassinat | Défection et attentat surla person-.

que,
|G" Nord desservit son Pays et

| Arrivés & St-Marc, a la nuit

|
[des pécheurs que la ville était en ar-

n’est pas une idée haitienne:,
-assassiné. Son fils faillit subir le mé-:

Dieu ne permit pas que labonté du
tour-
nat contre lui.

close,
la délégation apprit fortuitement, par

mes, que les auxiliaires du Comman-
idant de l’arrondissement _ |’avaient
‘trahi, que les principaux fonctionnai-
'res de la locahté qui, la veille, ren-
daient les plus bas services au Gou-
vernement et en obtenaient les plus
‘grands bienfaits, s’étaient faits les
icnefs de l’insurrection.

Le Général Auguste Piquior-.



a été

/me sort.Sa fem ue et ses ma!theureu-

a la rage des brigands que par la fuite
| dans un consulat.

| Le commandant de la Place, le
‘chef du Port se trouvérent, eux aussi,
-isoiés en un instant et assaillis.

_ Latrahison avait fait son
'l’assassinat allait s’en suivre si ces
| Officiers n’avaient trouvé a temps, un
‘refuge certain.

| A Gonaives, ce fut la méme chose.



sur la personne des autorités fidéles | ne du commandant militaire. Ce fut
au devoir, le pillage et l’incendie des|la méme chose a la Commune des
villes promis par le féroce Jean-Ju-) Verrettes et les insurgés avaient réso-

pour

:ses jeunes filles ne purent échapper'

ceuvre,

-médiatement les mesures nécessaires.
. Nous disions samedi que |’opinion
publique condamnait les promoteurs
.de ce mouvement. La nouvelle équi-
yée d’Antenor Firmin-Jean Jumeau est
vouée 4 l’avortement comme celle de

Les insurgés peuvent faire la para-
de comme ily acing ans, avec leur
fantOme de gouvernement; les mémes
‘gens qui, alors leur avaient prété de
argent, peuvent leur fournir «encore
des fonds a rembourser sur notre?pau-

-vre trésor public. Tout sera vain.
| Lénergie, la volonté

inflexible, la
sagesse et la valeur qu’on : econnait au

‘Général Nord et que ces mémes enne-
,Mis ont déja éprouvée, triompheront.

' Saint-Marc est actuellement au pou-
‘voir du Gouvernement qui y a instal-
,lé le Général Camner Jean-Baptiste,
‘comme commandant de Il’arrondisse-
ment.

| On peut s’attendre d’un moment a
&i’autre, 4 la soumission des Gonai-
VOUS,

Le Pays, un instant troublé, se ra~-
pe:lera, avec effroi, cette lamentable
équipée des enragés du pouvoir qu’on
a remis a la raison.

Honneur a tous les officiers qui se
sont dis'ingués par leur dévouement
et travaillent, avec les bons citoyens,
a empécher le bouleversement pro-
'longé du pays.

Honte a4 ceux-la qui n’ont pas hé-
sité & vouloir grimper sur des cada-
.vres et des villes dévastées pour arri-
‘ver quand méme au Pouvoir...





PADS DIVERS |

RENSEIGNEMENTS

METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

DIMANCHE 19 JANVIER

Barométre 4 midi 763 ,7/"6
Température maximum 32° 7

Moyenne diurne de la température 25°,9

Ciel clair le matin ; légérement nuageux
lapres-midi.

AS h. et demie du soir pluie, sur Car-
refour, Bizoton, et la Riviére Froide.

A 4h. ct demie du matin ( 20 Janvier )
couronne lunaire irisée.

Le Baromeétre est 2 peu prés stationnai-
re.

R. BALTENWECK

Nécrologie

Nous avons annonce vendredi, en der-
mi¢re heure, la mort de Melle Laure Che-
vallier, dont les obséques et enterrement
ont cu lieu 4 Pétion-Ville, dans Vaprés-
midi.

‘ous ccux qui ont connu la regrettée
dcéfunie saventcombien elle était d’un com-
merce surdéable et d'un tempérament doux
et syimpathique. Malgré une santé depuis
longtemps chancelante, elle témoignait
d tous, ct dans les circonstances les plus
diversys, un dévcuement et une assistance
remarquables Elle s’était fait, 4 Pétion-
Ville, la Providence des petits enfants et sa-
vait charmer de facon intéressante leur villé-
gature ; aussi, elle sera universellement
reerctitée A Pétion Ville ou elle laisse cer-
tamnement un vide dans presque toutes les
Inaisons amies.

Nous renouvelons 4 sa famille les assu-
rances de nos meilleures condoléances.

Un monarque affairé

; ‘
Muisuhito, Vempereur du Japon, se lé-

ve de bonne heure, et monte souvent a
cheval dts Paube. Apres un léger déjeu-
ner, il se retire au « gukumonjo » , son
licu d’études et de recherches. La il recoit
les rapports des ministres, lit les ciblogram-
incs de l’étranger, critique et corrige des
journaux de toute sorte. Les atfaires de
Etat passent 4 dix heures du matin. Aprés
le lunch, | Empereur assiste 4 des cours,
et fait lui-méme des questions sur des

sujets ayant trait aux sciences et aux
lettres ainsi qu’aux événements politi-
ques.

‘

Un jour il assissait 2 des exercices spor-
tifs 4 l’Ecole des Nobles. Parmi les con-
currents, se trouvait un grand gargon_soli-
dement muscl¢é, qui luttait avec le Prince
Impérial. Ce dernier n’était pas de taille a
se mesurer avec son adversaire et ne tarda
pas 4 étre battu. Aussi les spectateurs, sa-
chant que l’Empereur était présent, s’at-
tendaient-ils 4 le voir exprimer son mécon-
tentement. Il n’en fut rien. Quel ne fut
oint la surprise lorsque Mutsuhito félicita
fe vainqueur de ses prouesses. « Luttez,
lui dit il, fermement, et réussissez dans
tout ce que vous entreprendrez, comme
vous l’avez fait aujourd’hui. Un jour, mon
fils aura besoin de beaucoup d’hommes
comme vous. »

Administration postale
SERVICE INTERIEUR
Lettres recommandées en souffrance
Emmanuel Desroches, Aramus Antoine,

Paulustin Paul, Léon fils, Thimothée Ro-
land, Mirabeau Ethéart, Etienne Celestin,
Commandant Germain Lanon, Mme _ Lo-
zama Germain. Mme Adéle Hyppolite,
Miles, Luce Ligondé, Cécilia Renfort.

Port-au-Prince, 29 Janvier 1908.



=_ ee.







—————————

i)

‘oma (al) fa) _—

RHUM-BARAU

Diplomé et Médaillé

Exposition de Port-au-Prince 1881
Concours Régional de Bordeaux 1882
Exposition d’Amsterdam « 1883
« d’Anvers « 1885
« de Paris « 1889
« de Chicago « 1893

En vente: 65, Rue Macajouz.
( Boulevard des Veuves )

Pureté et naturel garantis.

‘Compagnie P. 6. §.

AVIS





Les intéressés sont avists que
la mise en rouleaux des yrs
pour lamortissement des obliga-
tions 50, par tirage au sort, sef- |
fectuera le mardi, 2l courant, a
10 hrs 1]2 au siége social de la
Compagnie, sis au Champ de Mars,
No 56.

Port-au-Prince, le 17 janvier 1908.

Le Conseil @Administratinn de la
Compagnie des Chemins de fir de la
P.C.S.

Le Président,©
Schwedersky.

«
*

Le Public est prévenu qu’a par-
tir de cette date, jusqu’a nouvel
ordre, le dernier train des tram-
ways laissera le Champ-de-
Mars A 8 HEURES UN
QUART.

Port-au-Prince, le 17 janvier 1907.
LA DIRECTION.

Avis

BANQUE NATIONALE D'HAITI

Par décision du Conseil d’Admi-
nistration, et pendant l’absence de
Monsieur Ch. Van Wijck obligé de se
rendre en France pour raison de san-
t6é, Monsieur Paul Santallier est nom-
mé Directeur par intérim et signera
en cette qualilé.

Il sera assisté par Monsieur E. De-
visme, délégué spécial du Conseil
d’Administration, qui est autorisé a
signer, comme Secrétaire du Conseil,
toutes piéces généralement quelcon-

ues, conjointement avec les Chefs

e service compétents.

Port-au-Prince, le 146 Janvier 1908.

Le Directeur,

CH. VAN WIJCK.

Eranchement

A L’ELEGANCE
hig) |S
â„¢" 4
D. FRUBRARY,
Fabricant de chaussures,
Porte &la connaissance du public,
particuliérement de ses nombreux Cli-
ents de Ia Cote et de la Capitale, que
établissement aun stock incalcula-
ble de chaussures pour hommes,
femmes et enfants, en tous genres,
et que, malgré loffre de cing pour ceul
sur l’achat en gros (50/0) fait un ra-
bais exceptionnel sur les prix.
L’établissement se charge de faire
preudre des mesures a4 domicile.
Toujours : Soin, exactitude, ponctualite

42, Rue des Fronts-Forts, 42.
PORT-AU-PRINCE (HAITI)

——————d



PHOTOGRAPHIE

J.-M. DUPLESSY

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tectionnée (diverses-
teintes.) Dernier eri.
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La Fabrique de chapeanx installée a
‘Ecole des Arts et Métiers, ancienne-
ment Maison Centrale, sous la raison
sociale de Vve P. Benoit et J. C. Gui-
teau aVhonneur dinformer le public
qu’il trouvera en son dépdt un bon
stock de chapeaux de paille supérieurs
pouvant satisfaire les gouts les plus
difticiles; malgré ces avantages elle
inet ses chapeaux en vente a un prix
modique défiant toute concurrence.

La fabrique informe en outre le pu-
blic qu’elle est la seule qui en confec-
tionne 4 Port-au-Prince et ce, avec le
concours d’Ouvriéres venues expres-
sément de |’Etrarger.

La fabrique répare aussi toutes sor-
tes de chapeaux. Bon marché excep-
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PROPRIETAIRE : JosEPH DESRIVIERE!rés. eto ato, de tous grades,



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ANNEE, N° 242

4te

PORT-AU-PRINCE (naiti)

LUNDI, 20 JANVIER 1908.







ABONNEMENTS :

Pak mois Une Gourde D’AVANCE

DEPARTEMENTS & ETRANGER :

vrais de poste en sus.









45, RUE



LA NOUVELLE EQUIPEE

Antenor Firmin-Jean-Jumeau

Un télégramme mensonger.— Stratagéme.— Le gouvernenent

envoie des secours.— La délégation devant Saint-Marc.—
Tlluminations et obscurité.— Gonaives et St. Marc en ar-
mes.— Assassinat du G* Auguste Piquion.— Officier
de marine arrété. — Les dispositions du Gouverne-
ment.— Saint-Marc est prise d'assaut.
Fin prochaine de Vvaventure.

(Vest au. moment ot ls Général
Nord Alexis croyait tres sincérement
avoir déc. uragé tous les parti-pris a
force de tenace bon vouloir au_ servi-
ce du Pays, au moment ott, conscient
davoir accompli, en dépit de tous les
obstacles, mille ceuvres de bienfai-
sance nationale, il se reposait pour
entreprendre la guérison d’autres
blessures ouvertes aux flancs de la
Nation par une nuée decitoyens dé-
naturés, affolés de pouvoir et de jouis-
sances, au moment ou: nous souffrons
encore des larges saignées faites au
Trésor Public par Vhéritage de ruine
et de sang que nous laissa la frasque
Ojieuse d Antenor Firmin aux Gon:i-
ves, a Petit-Goave, au Limbé et & St.
Michel, .c’est en ce moment que ce
méme homme n’a pas hésité a repren-
dre son criminel projet de rallumer
la guerre civile dans le Pays, d’en-
voyer, pour l’unique profit de son am-
bition de pauvres paysans ala mort,
de comdamner leurs champs a la dé-
vustation, de rendreles foyers déserts,
de plonger dans les larmes et la dé-
solation des méres, des veuves et des
orphelins.

Et voila les seuls bénéfices que
cet homme, avec toutes ses lumiéres,
veut encore faire échoir & sa Patrie.
Certes, le Peuple y trouverait son
compte si pour lui les désastres ma-
tériels, l’affaiblissement graduel de la
nation, l’ajournement du progrés et la
mise en péril de la souveraineté na-
tionale pouvaient jamais se compen
ser par les formules séduisantes dont

oO
on va rompre la digue, par le brillant,
Véclat, le vain prestige dont se pare-
ra la cause de tous.ces maux.
Antenor Firmin, sur le rocher de

e Mati

QUOTIDIEN

DIRgCTEUR!

Clément Magloire,



REDACTION-ADMINISTRATION

ROUX, 45.

SS RR NN ca armen ARIS raat OO 2
SS eS Ee a eee

Pour tout ce qui concerne ]’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

i'meau 4 la convoitise des masses igno

jrantes ruinées et abéties par les pré-

cédentes guerres Civiles.
15 Janvier de cette

. Le mercredi
‘année, un télégramme fut

-nos informations, n’est pas haitienne.

iCe télégramme, dont le but était de
‘divertir l’attention du Gouvernement :

|disait qu’un tremblement de terre
j}avait bouleversé la ville des Gonaives



notoires du Gouvernement.

Le G* Nord Alexis, sans se préoc-,

victimes & son endroit, s’empressa)
de déléguer les généraux Cyriaque;

lancé du!
‘Nord par une personne qui, d’apres'

et y avait détruit,— fait curieux— les
maisons et les magasins d’ennemis





LE NUMERO AQ CENTIMES

Les abonnements partent du zer. et durs de chaque

mcis et sont payables d’avance

Les manuscrite insérés ou non Ge sont pas remis.

— —_—_— 3

eee
oe oe





‘lu que ce dut étre la méme chose par-
‘tout ot ils parviendraient comme
ic’était porté dans leur plan infer-
enal.

| A St-Mare la délégation eut la sur-
prise de voir la ville qui, tout-a-heu-
re semblait flamber dilluminations,
plongée soudain dans les ténébres.

On avait appris Parrivée du navire
de guerre et on faisait l’obscurité,
lobscurité propice au crime pour le
surprendre dans un piege.

Le Ministre de la Guerre délégua
au port Vofficier de Marine Hulan.
Les rebelles Varrétérent lui et les ma-

C’était trop.
Le Gouvernement prévenu prit im-

|
se des sentiments des principales. rins de sa suite.

Célestin, Secrétaire d’Etat de la Guer-
re, Villehardouin Leconte, Moatreuil
Guillaume, St Julien Sannon
'pcrter des secours et un message de
'condoléances a la cité éprouvée.

_ C’était un stratageme ces rebelles



St-Thomas ou d’autres malheureux ; qui, supputant le geste de mansué-

pleurerent et souffrirent par sa faute

tude du Chef de lEtat, s’en faisaient,

de la misére, de la faim et de toutes; forts pour s’emparer des navires.

les angoisses, Antenor Firmin
sa fortune acquise dans les charges
publigues met a l’abri-du besoin, lui,
Antenor Firmin, ne médita pas sur
les désastres qu’il avait commis, sur
le dangereux exemple qu’an homme
de sa réputation donnait, il se voua a
une suite d’intrigues de toutes sortes
st son délire aboutit & cette pensée
monstrueuse dont aucun haitien ne
futjamais effleuré sans en frémir de
répugnance et d’horreur: l’appel de
’étranger dans nos affaires intérieures.

Antenor Firmin a é6mis cette idée
qui
« Nous n’aurions pas 4 nous plain-
dre devant la conscience universelle
d'une intervention étrangére qui n’au-
rait pas la forme del annexion violente.»

C’est guidé par de telles idées, c’est
mettant sa confiance en de pareilles
choses qu’Antenor Firmin vient de

susciter encore Ja guerre civile dans:

le Pays.

En outre de ces moyens qui jamais,
jusqu’a ce jour, n’entrérent dans la
conscience d’un haitien, les insurgés
ont arrété de mettre en ceuvre pour

le succés de leur ca se l’assassinat | Défection et attentat surla person-.

que,
|G" Nord desservit son Pays et

| Arrivés & St-Marc, a la nuit

|
[des pécheurs que la ville était en ar-

n’est pas une idée haitienne:,
-assassiné. Son fils faillit subir le mé-:

Dieu ne permit pas que labonté du
tour-
nat contre lui.

close,
la délégation apprit fortuitement, par

mes, que les auxiliaires du Comman-
idant de l’arrondissement _ |’avaient
‘trahi, que les principaux fonctionnai-
'res de la locahté qui, la veille, ren-
daient les plus bas services au Gou-
vernement et en obtenaient les plus
‘grands bienfaits, s’étaient faits les
icnefs de l’insurrection.

Le Général Auguste Piquior-.



a été

/me sort.Sa fem ue et ses ma!theureu-

a la rage des brigands que par la fuite
| dans un consulat.

| Le commandant de la Place, le
‘chef du Port se trouvérent, eux aussi,
-isoiés en un instant et assaillis.

_ Latrahison avait fait son
'l’assassinat allait s’en suivre si ces
| Officiers n’avaient trouvé a temps, un
‘refuge certain.

| A Gonaives, ce fut la méme chose.



sur la personne des autorités fidéles | ne du commandant militaire. Ce fut
au devoir, le pillage et l’incendie des|la méme chose a la Commune des
villes promis par le féroce Jean-Ju-) Verrettes et les insurgés avaient réso-

pour

:ses jeunes filles ne purent échapper'

ceuvre,

-médiatement les mesures nécessaires.
. Nous disions samedi que |’opinion
publique condamnait les promoteurs
.de ce mouvement. La nouvelle équi-
yée d’Antenor Firmin-Jean Jumeau est
vouée 4 l’avortement comme celle de

Les insurgés peuvent faire la para-
de comme ily acing ans, avec leur
fantOme de gouvernement; les mémes
‘gens qui, alors leur avaient prété de
argent, peuvent leur fournir «encore
des fonds a rembourser sur notre?pau-

-vre trésor public. Tout sera vain.
| Lénergie, la volonté

inflexible, la
sagesse et la valeur qu’on : econnait au

‘Général Nord et que ces mémes enne-
,Mis ont déja éprouvée, triompheront.

' Saint-Marc est actuellement au pou-
‘voir du Gouvernement qui y a instal-
,lé le Général Camner Jean-Baptiste,
‘comme commandant de Il’arrondisse-
ment.

| On peut s’attendre d’un moment a
&i’autre, 4 la soumission des Gonai-
VOUS,

Le Pays, un instant troublé, se ra~-
pe:lera, avec effroi, cette lamentable
équipée des enragés du pouvoir qu’on
a remis a la raison.

Honneur a tous les officiers qui se
sont dis'ingués par leur dévouement
et travaillent, avec les bons citoyens,
a empécher le bouleversement pro-
'longé du pays.

Honte a4 ceux-la qui n’ont pas hé-
sité & vouloir grimper sur des cada-
.vres et des villes dévastées pour arri-
‘ver quand méme au Pouvoir...


PADS DIVERS |

RENSEIGNEMENTS

METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

DIMANCHE 19 JANVIER

Barométre 4 midi 763 ,7/"6
Température maximum 32° 7

Moyenne diurne de la température 25°,9

Ciel clair le matin ; légérement nuageux
lapres-midi.

AS h. et demie du soir pluie, sur Car-
refour, Bizoton, et la Riviére Froide.

A 4h. ct demie du matin ( 20 Janvier )
couronne lunaire irisée.

Le Baromeétre est 2 peu prés stationnai-
re.

R. BALTENWECK

Nécrologie

Nous avons annonce vendredi, en der-
mi¢re heure, la mort de Melle Laure Che-
vallier, dont les obséques et enterrement
ont cu lieu 4 Pétion-Ville, dans Vaprés-
midi.

‘ous ccux qui ont connu la regrettée
dcéfunie saventcombien elle était d’un com-
merce surdéable et d'un tempérament doux
et syimpathique. Malgré une santé depuis
longtemps chancelante, elle témoignait
d tous, ct dans les circonstances les plus
diversys, un dévcuement et une assistance
remarquables Elle s’était fait, 4 Pétion-
Ville, la Providence des petits enfants et sa-
vait charmer de facon intéressante leur villé-
gature ; aussi, elle sera universellement
reerctitée A Pétion Ville ou elle laisse cer-
tamnement un vide dans presque toutes les
Inaisons amies.

Nous renouvelons 4 sa famille les assu-
rances de nos meilleures condoléances.

Un monarque affairé

; ‘
Muisuhito, Vempereur du Japon, se lé-

ve de bonne heure, et monte souvent a
cheval dts Paube. Apres un léger déjeu-
ner, il se retire au « gukumonjo » , son
licu d’études et de recherches. La il recoit
les rapports des ministres, lit les ciblogram-
incs de l’étranger, critique et corrige des
journaux de toute sorte. Les atfaires de
Etat passent 4 dix heures du matin. Aprés
le lunch, | Empereur assiste 4 des cours,
et fait lui-méme des questions sur des

sujets ayant trait aux sciences et aux
lettres ainsi qu’aux événements politi-
ques.

‘

Un jour il assissait 2 des exercices spor-
tifs 4 l’Ecole des Nobles. Parmi les con-
currents, se trouvait un grand gargon_soli-
dement muscl¢é, qui luttait avec le Prince
Impérial. Ce dernier n’était pas de taille a
se mesurer avec son adversaire et ne tarda
pas 4 étre battu. Aussi les spectateurs, sa-
chant que l’Empereur était présent, s’at-
tendaient-ils 4 le voir exprimer son mécon-
tentement. Il n’en fut rien. Quel ne fut
oint la surprise lorsque Mutsuhito félicita
fe vainqueur de ses prouesses. « Luttez,
lui dit il, fermement, et réussissez dans
tout ce que vous entreprendrez, comme
vous l’avez fait aujourd’hui. Un jour, mon
fils aura besoin de beaucoup d’hommes
comme vous. »

Administration postale
SERVICE INTERIEUR
Lettres recommandées en souffrance
Emmanuel Desroches, Aramus Antoine,

Paulustin Paul, Léon fils, Thimothée Ro-
land, Mirabeau Ethéart, Etienne Celestin,
Commandant Germain Lanon, Mme _ Lo-
zama Germain. Mme Adéle Hyppolite,
Miles, Luce Ligondé, Cécilia Renfort.

Port-au-Prince, 29 Janvier 1908.



=_ ee.







—————————

i)

‘oma (al) fa) _—

RHUM-BARAU

Diplomé et Médaillé

Exposition de Port-au-Prince 1881
Concours Régional de Bordeaux 1882
Exposition d’Amsterdam « 1883
« d’Anvers « 1885
« de Paris « 1889
« de Chicago « 1893

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( Boulevard des Veuves )

Pureté et naturel garantis.

‘Compagnie P. 6. §.

AVIS





Les intéressés sont avists que
la mise en rouleaux des yrs
pour lamortissement des obliga-
tions 50, par tirage au sort, sef- |
fectuera le mardi, 2l courant, a
10 hrs 1]2 au siége social de la
Compagnie, sis au Champ de Mars,
No 56.

Port-au-Prince, le 17 janvier 1908.

Le Conseil @Administratinn de la
Compagnie des Chemins de fir de la
P.C.S.

Le Président,©
Schwedersky.

«
*

Le Public est prévenu qu’a par-
tir de cette date, jusqu’a nouvel
ordre, le dernier train des tram-
ways laissera le Champ-de-
Mars A 8 HEURES UN
QUART.

Port-au-Prince, le 17 janvier 1907.
LA DIRECTION.

Avis

BANQUE NATIONALE D'HAITI

Par décision du Conseil d’Admi-
nistration, et pendant l’absence de
Monsieur Ch. Van Wijck obligé de se
rendre en France pour raison de san-
t6é, Monsieur Paul Santallier est nom-
mé Directeur par intérim et signera
en cette qualilé.

Il sera assisté par Monsieur E. De-
visme, délégué spécial du Conseil
d’Administration, qui est autorisé a
signer, comme Secrétaire du Conseil,
toutes piéces généralement quelcon-

ues, conjointement avec les Chefs

e service compétents.

Port-au-Prince, le 146 Janvier 1908.

Le Directeur,

CH. VAN WIJCK.

Eranchement

A L’ELEGANCE
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Fabricant de chaussures,
Porte &la connaissance du public,
particuliérement de ses nombreux Cli-
ents de Ia Cote et de la Capitale, que
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et que, malgré loffre de cing pour ceul
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‘Ecole des Arts et Métiers, ancienne-
ment Maison Centrale, sous la raison
sociale de Vve P. Benoit et J. C. Gui-
teau aVhonneur dinformer le public
qu’il trouvera en son dépdt un bon
stock de chapeaux de paille supérieurs
pouvant satisfaire les gouts les plus
difticiles; malgré ces avantages elle
inet ses chapeaux en vente a un prix
modique défiant toute concurrence.

La fabrique informe en outre le pu-
blic qu’elle est la seule qui en confec-
tionne 4 Port-au-Prince et ce, avec le
concours d’Ouvriéres venues expres-
sément de |’Etrarger.

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tes de chapeaux. Bon marché excep-
tionnel.
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