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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00239
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- January 18, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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4te ANNEE, Noe 241
PORT-AU-PRINCE (sari)
SAMEDI, 18 JANVIER 1908.
ABONNEMENTS :
par mois Une Gourde D’'avaNcE
DEPARTEMENTS S& ETRANGER
vrais de poste en sus.
Pour t
Io ii
rin
Ul
QUOTIDIEN
DImgcTEuR!
Clément
KNMagloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
out ce qui concerne YAdministration du Journal, s’adr
|
~ LES ENRAGES DU POUVOIR
que favorise une éducation mal diri-| juste parce qu’on fait, encore une fois,
L’ignorance de l’histoire, les funes-
tes notions sur la marche et l’évola-
tion des sociétés, l’ambition, la_ soif
du pouvoir, viennent de lancerle pays
dans une nouvelle et sanglante aven-
ture.
Une poignée d’individus,
mes que la Nation a désavoués,
nent de fuir la terre d’exil,
les mé
vien-
et de
rentrer dans le pays ies armes 4 la,
main. Le mobile direct quiles y pous-
se est de s’emparer du pouvoir, dit-
on,-pour cela, assassiner ‘es cifoyens
et incendier les villes. Voila le pro-
gramme de la ,partie qui se Joue ac-
tuellement sur un des points du terri-
toire.
IL est bien certain que le mobile
que nous venons de dire est d’ordre
absolument personnel. L’entreprise
ua d’autre but que da profiter 4 ceux
qui en sontles promoteurs, puis a
ceux qui, degré ou de force en au~-
raient.été les auxiliaires et les ré.om-
penses-suivraient naturellement dans
ordre de l’importance des services
rendus, C’est pourquoi, dans ces sor-
tes de cas, ceux quiont en mains le
fusil ou la torche tienne t a se SI-
-gnaler:: ce n’est pas pour le triom-
phe en lui-méme ; c’est pour le par-
tage des bénéfices.
e méme que pour proscrire le ca-
chet: pharmaceutique, le médecin a
recours ades formules et 4 des appel
lation convenues,— ains! les auteurs
des mouvements séditieux, pour faire
passer et agréer le mobile que nous
venons de voir, o t recours a des for-
mules convenues et sacramentelles,
qui-sont: le régne de la loi, le relé-
vement, de l’agriculture, la liberté, la .
diffusion.de la lumiére dans _ toutes
les couches de la société afin que
désormais chacun puisse voir claire-
ment le chemin de son bonheur, et
enfin la prospérité sociale dénom-
mée pour la. circonstance, le. bonheur
de. la famille haitienne,— etc.:
Des tétes s’échauffent, des esprits
s’exaltent a l’effet magique. de. ces|q
mots, les sentiments explosifs: écla+
tent: dans. le cour d’adolescents-ga-
gnés par.un patriotisme intempestif
meilleurs chefs d’Etat: Il est doué de
gée,— et toute la gamme des impres-
sions de vibrer dans cette sensitive
|mobile qu’est la femme haitienne, in-
quiéte autant qu’égoiste et qu’une édu-
cation mal faite déplace avec facilité
de son axe.
Cette comédie qui se joue actuelle-
meat en est 4 sa millioniéme repré-
me
i done
esser
Notre mal n’est pas politique, puis-
que depuis un siécle nous Jui appli-
quons le reméde politique et que ce
reméde échoue constamment. Il est
injuste et trés-dangereux : in-
fausse route et mauvaise thérapeuti-
que: dangereux, parce que le gouver-
nement est fort et qu’ensuite on veut
exposer de gaité de cceur notre in-
dépendance.
Nous condamnons les auteurs de
cette tentative dirigée contre la paix
publique et notae chef d’Erat qui a
sentation et on la joue et la rejoue de-| travaillé Aa « détourner la jeunesse de
puis un siécle en baissant chaque
fois davantage. Et nous ne nous en
apercevons pas.
Chaque fois les enragés du pouvoir
veulent une chose; renverser le gou-
vernemenyY pour le remplacer ar un
autre. C’est le jeu que nous faisons
depuis Dessalines.
Nous croyons faire ceuvre de pa-
triotisme en exhaltant la mémoire de
Toussaint-Louverture et en déplo-
rant son martyrologe: s’il était resté
dans sa terre de St-Domingue, nous
lui aurions nous-mémes fait subir ce
martyrologe. La preuve... Notre his-
toire nous en offre sufffsamment.
Et puis aprés?
Et des fanatiques en sont encore a
chercher le bonheur dans le renver-
sement des gouvernements!...
Depuis l’indépendance, toujours
des impatients sont en duel avec les |
gouvernements, sans aucun autre pro-,
fit que celui des exploitants et des
malins,— chacun ayant VPespoir se-
cret, sous le masque du patriotisme |
de devenir a son tour un exploitant|
ou un malin. Est-il possible vraiment
qu’une société s’abuse et se trompe,
continuellement sans baisser et s’ap-
pauvrir chaque fois, davantage!
Le reméde aprés lequel on croit de-
voir.courir est la principale cause de
notre misére sociale, car c’est grace
a lui que notre évolution est périodi-
quement contrariée,
*
* x
Le.G** Nord Alexis est un de nos
ualités-qui ont manqué a plusieurs,
telles que l’expérience, l’orgueil du
nom haitien et la bonne foi. Il a-rele-
vé le prestige national.
| dance.
la voie fatale des agitations révolution-
naires pour la diriger vers le travail
honorable et fécond » et nous adju-
rons les bons citoyens a se grouper
autour du gouveynement pour la dé-
fense de leurs biens et de leurs fa-
milles.
ARRETE
NORD ALEXIS
PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
nee eee
Considérant que les villes des Go-
Naives et de St.-Marc sont en état
dinsurrection contre Vautorité du
Gouvernement légal de la Nation ;
Considérant qu’ilimporte, en vue
d’une prompte pacification, que tou-
tes communications soient inter-
rompues entre ces dites villes et le
dehors ;
A ARRETE ET ARRETE :
Art. 1ter.— Les ports des Gonaives
et de St.-Mare sont déclarés en état
de blocus.
Art. 2. - Le :-présent Arrété sera pu-
blié, imprimé et exécuté a la dili-
gence des Secrétaires d’Etat de la
Guerre et de la Marine, et des’ Rela-
tions Extérieures, chacun ‘en ce qui le
concerne.
Donné au Palais National, le 17
Janvier 1908, an 105e. de Il’Indépen-
NORD ALEXIS
Par le Président: .
Le Secrétaire d’Etat dela Justice et
de ViInstruction publique, chargé par.
~
LE NUMERO 40) CENTIMES.
Les abonnements partent da rer. et da rs de chaque
mois et sont payables d’avance .
a Monsieur Arthur ISID
tn eee er nr
ir
pe
Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis.
—_——_“—<_———_— ——_——_ =i
ORE, 45, Rae Roux ou Bonne-Foi.
intérim du Département de la Guerre et
de la Marine,
T. LALEAU.
Le Secrétaire @Etat des Relations
Extérieures,
H. PauLEus SANNON.
LES
Elfets du collectivisme
CHEZ LES ABEILLES
( Fin )
Alors quel ‘sera le résultat si je cal-
cule 4 la maniére de Mile Wéry ? Je di-
rai : pendant le méme temps, rien du
tout a attiré 12 abeilles et un bouquet
de fleurs naturelles, colorées, nectarifé-
res, a attiré O abeille, d’ou :
» Oo Rien.
12 Couleur + parfum + pollen
Et la conclusion de cette expérience
sera que rien du tout exerce sur les
abeilles une attraction de 100 pour 100
par rapport a lacouleur, la forme, le
parfum et l’odeur des fleurs !
Je ne parlerai pas d’autres expérien-
ces du méme auteur, faitesavee des
fleurs colorées, placées sous des cloches
de verre ot il n’est pas tenu compte de
Veffet des objets brillants sur 1 es in-
sectes, car en recommencant ces expé-
riences avec des cloches de verre, mais
sans mettre de fleurs au-dessous, !e ré-
sultat est le méme.
D’autres auteurs, tels que Forel, Gor-
ka, Andrez, ont fait des expériences
plus sérieuses, d’ot il résulte surtout
qu’on ne peut attribuer 4 Vodorat ex-
clusivement la reconnaissance des ob-
jets par les abeilles. D’autres expérien-
ces font voir que les insectes ne sont
pas aveugles et queleurs yeux leur ser-
vent 4 quelque chose. C’est ainsi que
M. Gorka recouvre d’un vernis noir les
yeux d’un sphinx, sans toucher 4a ses
antennes.Ce sphinx avait, a cemoment,
’habitude d’aller visiter les fleurs de
Phlox ; aprés cette opération, il alla
d@’abord sur d’autres fleurs avant de
trouver les Phlox. On ne saurait com-
prendreen quoides expériences de ce
genre, si intéressantes et si bien faites
ET ene
qwelles soient, peuvent prouver que les
fleurs auraient coloré leurs pétules pour
altirer les insectos meliféres.
Ce qui est vraiment étrange,
toute cetle question, ve st limportance
——M. Casias Casimir remplace dans les
mémes conditions M. Arthur Desir, Di-
rectcur de |’éco'e rurale de Kenskoft, élu
dans ; Magistrat Communal de Peétion-Ville.
M. Britéus Innocent succéde 4 M. Lyn-
exagérée qu’on a donnée a ces considé- | cé Duroseau, professeur A l’Ecole Lancasté-
rations, au point de vue philosophique.
Il est Incroyable qa’on comlinus a& se
servir de cette thécrie de Padaption ré-;
Ciprogue des fleurs et des insectas
comme Wun crilérium intell-ctuel, On
€n arrive a dire : si vous almettez que
la cottieur des fleurs a été produite
bour attiner [os insectes , vous étes li- |
bre-penscur ; si vous ne ludinetlez pas, |
vous étes clerical !
keg sOmnine, la conclusion raisonna-
ble de tout c ci est tout simplemeut Ta
sulvante :
Les abcilles, chercheuses de butin,
Se servertue leurs organes des sens,
yeux ou vitcanes, pour trouver partout
les stb tinces d recueillir.Que ces subs-
Hitees suse atdans des objets tes visibles,
sedétuchant sur le foudde la végétation,
OU qiehos soiunt sur des objets quel-
COltyies, tidtie dissimulés ; que ces
Substunces succnt pourvues de parfums
CW bous sembtent sans odeur, partout
eben toute cireonsiance les abeilles
Chercheuses savent les trouver.
Lorsqn’elies les ont découvertes et si-
gnalées a la colonie, et seulement alors
les batincuscs y sout immédiatement
envoyces ci nombre voulu et le collec-
livisiae social réegle au mieux de ses
mrerets ta division du travail pour cha-
que membre de Vassociation.
Ce suit les effets de ee colleclivisme,
réglant tes travaux ad exécuter et, a un
moracntdoung, les habitudes prises par
les travaiileuses, qui ont induit en er-
rear un certain nombre d’observateurs
diuis leurs études sur les ubeilles et les
fieurs,
PALES DETERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROCLOGI QUES
1 2loserwvwatoire
DU
StMisacoe COLLEGE St-MAKTIAL
VENDREDI 17 JANVIER
Base dire a midi 763 "4
f co. .
: many
Vests; perauire! . nonin 7003
(Maxum 32° 3
Moyenne diuine de la termpérature 26,1
Ciel clairle matin ; nuageux toute l’aprés-
midi.
Ag h. du soir, pluie sur Bizozon et la
Riviere Froide.
Le barométrea Iégérement remonté dans
la soirée.
R. BALTENWECK
Nomination
Notre distingué collaborateur le Dr J. C
Dorsainvil vient d'étre nommé_professeur
d'Histoire d’Haiti au Lycée National en
remplacement de M. J. Lérisson.
C'est un heureux choix auquel nous ap-
plaudissons sincérement.
Mouvements Scolaires
L'Inspection :colaire de la Capitalea
procédé, conformémeet aux instructions du
Département de l'Instruction publique, 4
installation provisoire de M. Aristide
Doucet comme professeur 4 I’école Lancas-
tcrienne, en remplacement de M. Delille
Charles, décédé.
le
Day, avec M*"© Sytvia Sytvain BASTIEN
Les époux ont été conduits 4 Vautel par M.
fidéle atrachement et l’éducation sont
rienne, élu Dépuré ; M. Antoine Rosa a
M. Pierre Laforest relevé de ses fonctions
de Directeur de Vécole de Ganthier.
Revue du March
La derniére huituine que nous venons de
traver:er a été animée. Les demandes de
fonds de Province sont normales. Le stock
‘or de Ja place s’écoule done petit 4 petit
et d des taux relativement élevés.
Les arrivages de la céte se sont amoin-
ris.
Le Caucuo aprés avoir gagné quelques
points en Europe est redescendu de Frs go
i Frs. 85. Ce qui indique que les dernié-
res expeditions laissaient 4 désirer sous le
rappori de ia qualité.
Le Café se maintient 4 Frs. 41/4o.
Les traites sur France ont été négeciées
dr ct 1 rég Of descompte.
Les cheques sur New-York 3
compte.
Port-au-Prince, 18 Janvier 1908.
Mariage
Ce matin, a la Cathédrale, a été célébré
mariage religieux de M. EMMANUEL
1 o/° es-
le docteur Jeanty et Mme. Keitel. Ont
quété Mile. Eugénie Jean Francois accom-
pagné de M. Granville B. Auguste. Belle
récepuon a la maison ou se trouvait
nie une société choisie. Ont toasté le doc-
teur Jeanty et M. Amilcar Duval.
réu-
Compliments aux époux Day dont le
un
gage précieux de leur bonheur.
Le Mariage chez les animaux
Lafidélité conjugale se min'feste chez les
animaux 4 des degrés différents. D’:bord, il
y a ceux qui prennent une femelle pour la
saison ou pour la couvée et pariagent avec
elle le soin des petits. Aprés quoi ils con-
tinuent ou rompent leur vie conjugale.
C’est lg cas des alouettes. Ceci pourrait ot-
frir une solution aux partisans de l’amour
libre, que la question de la _progéniture
embarras:e. D’autres animaux s’unissent
pour la vie, et ne convolent une deuxié-
me fois qu’i la mort de l'un d’ecux. C’est
ce que fait le loup. Il réalise ainsi Vidéal
du mariage humain, tandis qve l'homme
descend bicn souvent jusqu’a la férocité du
loup.
Enfin, il est des animaux émules d’Or-
phée, qui, une fois leur compagnon dispa-
ru, demeurent inconsolables et solitaires
jusqu’a leur mort. Tellles sont les oies.
Fermeture de la malle
Les dépéches pour New-Yor et l'Europe
par le steamer « Prins Willem V » seront
fermées ce soir 4 4 heures précises de |'a-
prés- midi.
Port-au-Prince, 18 Janvier 1908.
DISCOURS prononcé sur la tombe
de Vancien Député Codio Jeune, par M.
G. Bruno, Arpenteur-Géomeétre, .
Mesdames,
Messieurs,
Désigné, de concert avec mes estimables
et dévouds confréres Auguste D. Archer,
Arthur D. Archer et Horelle Haspil pour
rendre, au nom de la Corporation des Ar-
penteurs-Géomeétres, le dernier devoir 4
notre regretté collégue Codio Jeune, — j’ai
da mettre de cété toutes les considéra-
tions qui pourraient me permettre de dé-
cliner raisonnablement cet insigne honneur,
tant étaient cordiales les relations particu-
liéres qui m’attachaient au cher disparu en
dehors de notre solidarité comme membres
d’une société commune.
En effet,
naissante.
Maleré occupations
ses grandes
uable ;
mes, et le souci du bien ére général de
ses concitoyens n’abrégeait en rien ni le
nombre, nila valeur de ses conseils salu-
taires, fruits glorieux de sa grande _ espé-
tience dans l’art de Varpentage qu'il sa-
vait nous donner aux occasions propices.
Oui, mon cher Codio, tu avais bien
compris qu’a cette époque, puisque notre
ceuvre venait de naitre, ton énergie, ton
intelligence, tes relations meme devaient
étre mises 4 la disposition de notre Corpo-
ration dont tu as toujours reconnu et pro-
clamé Ja grande utilité.
Que ton Ame qui s’en va puisse, par
tes bonnes ceuvres, te frayer un passage
accessible 4 travers la grande voie, mais
probablement escarpée ( 4 en juger par les
vertus qu’:] faut pour la gravir. ) qui con-
duit au Royaume de notre Pére céleste, et
que ton seul souvenir qui nous reste ali-
mente dans notre coeur, pour le plus grand
bonheur de notre ceuvre, c tte foi
vive qui fait croitre en prudence, en _pro-
grés et en sagesse !.......-...2.4.
A la fin de son mandat comme Député
du peuple, luttcur infatigable, il eut la
noble idée, comme d’ailleurs cela est com-
mun chez les hommes de si localité, de
s’occuper d’agriculture et se fixa en cons¢-
quence 4 ¢ Dupont », village situé 4 quel-
ques nevinutes de Pétion-Ville. “
La, il passa d’agréables moments au mi-
licu de la bonne population de la Campa-
gne en attendant les jours heureux, qui
devaient voir grandir ses entreprises.
Mais, helas! il cat 4 espérer encore quand
la mort vint le ravir a Paffection de ses pa-
rents, de ses chers compagnons de « Du-
pont », de ses amis en général et particu-
iérement a Vatf:ction de la Corporation
des Arpeuteur-Géomeétres !
N’est-il donc pas un devoir réellement
impérieux pour nous, Mesdames et Mes-
sieurs, de rendre un hommage public aux
grandes qualités qui distinguaient I‘hum-
ble, le modeste Codio®........
Ce devoir cependant, véritablement im-
périeux, resterait néanmoins comme le
commun de tous les devoirs imposés 4
V'Humanité par la Civilisation, si le cher
disparu ne l’avait rendu d’autant plus obli-
gatoire par une vie pleine d'affection sin-
cére, pleine de modestic, pleine aussi de
charité.
La Corporation des Arpenteurs-Géome-
tres te salue donc, cher collégue, pour la
derniére fois !
Si ces trésors ne peuvent pas répondre
convenablement aux frais de la_manifesta-
tion digne d’un collégue de ta valeur, son
coeur cependant, nourri par le Seigneur
tour-pulssant, sera toujours assez grand
pour conserver pieusement ton cher sou-
venir.
eo e @ @ &© «© oe p ee ee es ew eo ew et ltl
Veuille, mon cher Codio, recevoir ces
fleurs, faible témoignage de nos_profonds
regrets.
comme Arpenteur Géométre
et memore actif de notre Corporation, le
collégueCodio Jeune s’é-ait demercde la fa-
con la plus énergique et Ja plus inrelligen-
ié pour nous aider i faire vivre notre So-
ciété a travers les difficultés. qui semblent
étre inhérentes 4 toute ceuvre de progrés
a la
Chambre des Députés dont il fur aussi, 4
un moment donné, un membre remarqua-
ses heures consacrées au bonheur
e la Corporation étatent toujours les mé-
Compagut P. 6 7
Les intéressés sont avisés ats
la mise en rouleaux des numéng
pour l'amortissement des obligy
tions 5 M0, par tirage au sort, s‘@
fectuera le mardi, 21 courant, 4
10 hrs 4[2 au siége social de
Compagnie, sis au Champ-de Maig
No 56. Ce
Port-au-Prince, le 17 janvier 19&,
Le Conseil d’Administration de la
Compagnie des Chemins de fer de la
Cc. S. Mr
Le Président,
Schwedersky.
&
* *Â¥
Le Public est prévenu qu’a par
uirde cette date, jusqu’a nouvel
ordre, le dernier train des tram-
ways laissera le Champ-de
Mars A 8 HEURES UN
QUART.
Port-au-Prince, le 17 janvier 4907,
LA DIRECTION,
Avis
pepapesenn epee sieraratyrarmanetions
BANQUE NAT{ONALE D’HAITI
Par décision du Conseil d’Admé
nistration, et pendant l’absence
Monsieur Ch. Van Wijck obligé de s
recdra en Francs pour raison de san
té, Monsicur Paul Santallier est nom
mé Directeur par intérim et signers
en cette qualité.
Il sera assisté par Monsieur E. De-
visme, délégué spécial du Conseil
d’Administration, qui est autorisé a
signer, commme Secrétaire du Conseil,
toutes piéces gonéralement quelcon-
ques, conjointement avee les Chefs
de service compétents.
Port-au-Prince, le 16 Janvier 1908.
Le Directeur,
Cu. van WIJCK.
* !
Conformément aux instructions dw
Secrétaire d’Etat des Finances, la Ban
que Nationale d@’Haiti a Phonneur d’in-
former les intéressés qu’ils peuvent, 4
partir de ce jour toucher 4 ses guichets
le coupon No 15, échéance ter Janvier
1908 sur les obligations de la Dette ine
lévieure 2 1/2 ( titres bleus et roses.):.
Port-au-Prince le de Janvier 1908, p
4
* iy
» ¥
45° REPARTITION
Conformément aux instructions du
département des Finances et dy Com.
merce, la Banque Nationale d’Haiti a
lhonneur d’informer les intéressés
quils peuvent 4 partir de ce jour, s@
présenter 4 ses guichets, pour toucher
une quinzieme répartition sur les Em-
prunts suivants:
Emprunt du) Gouvernement d’ Haiti
6 °/o 7 o/o , un pour cent) intéréts da
der Novembre au 31 Décembre 1907.
Emprunts du Gouvernement d’ Haiti
3 o/o 1/2 (demi pour cent) intéréts de
1° Novembre au 31 Décembre 1907.
pomonire regu et sur présentation des
8, 4
- Derniére Heur
Un avis de la Secré-
tairerie d@’Etat de l'In-
térieur invite tous les
citoyens a serendrea
1’HotelGommunal pour
réter leur concours
a VAutoriteé.
Ceux qui ne se ren-
dront pas a cet appel
seront considéréscom-
me des ennemis du
Gouvernement.
ne ee
———————
——
Priére d’aviser ladministra-
tion dela moindre irrégularité
dans le service due«eMATIN>
afin qu’il y soit de suite reme-
Gin:
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que favorise une éducation mal diri-| juste parce qu’on fait, encore une fois,
L’ignorance de l’histoire, les funes-
tes notions sur la marche et l’évola-
tion des sociétés, l’ambition, la_ soif
du pouvoir, viennent de lancerle pays
dans une nouvelle et sanglante aven-
ture.
Une poignée d’individus,
mes que la Nation a désavoués,
nent de fuir la terre d’exil,
les mé
vien-
et de
rentrer dans le pays ies armes 4 la,
main. Le mobile direct quiles y pous-
se est de s’emparer du pouvoir, dit-
on,-pour cela, assassiner ‘es cifoyens
et incendier les villes. Voila le pro-
gramme de la ,partie qui se Joue ac-
tuellement sur un des points du terri-
toire.
IL est bien certain que le mobile
que nous venons de dire est d’ordre
absolument personnel. L’entreprise
ua d’autre but que da profiter 4 ceux
qui en sontles promoteurs, puis a
ceux qui, degré ou de force en au~-
raient.été les auxiliaires et les ré.om-
penses-suivraient naturellement dans
ordre de l’importance des services
rendus, C’est pourquoi, dans ces sor-
tes de cas, ceux quiont en mains le
fusil ou la torche tienne t a se SI-
-gnaler:: ce n’est pas pour le triom-
phe en lui-méme ; c’est pour le par-
tage des bénéfices.
e méme que pour proscrire le ca-
chet: pharmaceutique, le médecin a
recours ades formules et 4 des appel
lation convenues,— ains! les auteurs
des mouvements séditieux, pour faire
passer et agréer le mobile que nous
venons de voir, o t recours a des for-
mules convenues et sacramentelles,
qui-sont: le régne de la loi, le relé-
vement, de l’agriculture, la liberté, la .
diffusion.de la lumiére dans _ toutes
les couches de la société afin que
désormais chacun puisse voir claire-
ment le chemin de son bonheur, et
enfin la prospérité sociale dénom-
mée pour la. circonstance, le. bonheur
de. la famille haitienne,— etc.:
Des tétes s’échauffent, des esprits
s’exaltent a l’effet magique. de. ces|q
mots, les sentiments explosifs: écla+
tent: dans. le cour d’adolescents-ga-
gnés par.un patriotisme intempestif
meilleurs chefs d’Etat: Il est doué de
gée,— et toute la gamme des impres-
sions de vibrer dans cette sensitive
|mobile qu’est la femme haitienne, in-
quiéte autant qu’égoiste et qu’une édu-
cation mal faite déplace avec facilité
de son axe.
Cette comédie qui se joue actuelle-
meat en est 4 sa millioniéme repré-
me
i done
esser
Notre mal n’est pas politique, puis-
que depuis un siécle nous Jui appli-
quons le reméde politique et que ce
reméde échoue constamment. Il est
injuste et trés-dangereux : in-
fausse route et mauvaise thérapeuti-
que: dangereux, parce que le gouver-
nement est fort et qu’ensuite on veut
exposer de gaité de cceur notre in-
dépendance.
Nous condamnons les auteurs de
cette tentative dirigée contre la paix
publique et notae chef d’Erat qui a
sentation et on la joue et la rejoue de-| travaillé Aa « détourner la jeunesse de
puis un siécle en baissant chaque
fois davantage. Et nous ne nous en
apercevons pas.
Chaque fois les enragés du pouvoir
veulent une chose; renverser le gou-
vernemenyY pour le remplacer ar un
autre. C’est le jeu que nous faisons
depuis Dessalines.
Nous croyons faire ceuvre de pa-
triotisme en exhaltant la mémoire de
Toussaint-Louverture et en déplo-
rant son martyrologe: s’il était resté
dans sa terre de St-Domingue, nous
lui aurions nous-mémes fait subir ce
martyrologe. La preuve... Notre his-
toire nous en offre sufffsamment.
Et puis aprés?
Et des fanatiques en sont encore a
chercher le bonheur dans le renver-
sement des gouvernements!...
Depuis l’indépendance, toujours
des impatients sont en duel avec les |
gouvernements, sans aucun autre pro-,
fit que celui des exploitants et des
malins,— chacun ayant VPespoir se-
cret, sous le masque du patriotisme |
de devenir a son tour un exploitant|
ou un malin. Est-il possible vraiment
qu’une société s’abuse et se trompe,
continuellement sans baisser et s’ap-
pauvrir chaque fois, davantage!
Le reméde aprés lequel on croit de-
voir.courir est la principale cause de
notre misére sociale, car c’est grace
a lui que notre évolution est périodi-
quement contrariée,
*
* x
Le.G** Nord Alexis est un de nos
ualités-qui ont manqué a plusieurs,
telles que l’expérience, l’orgueil du
nom haitien et la bonne foi. Il a-rele-
vé le prestige national.
| dance.
la voie fatale des agitations révolution-
naires pour la diriger vers le travail
honorable et fécond » et nous adju-
rons les bons citoyens a se grouper
autour du gouveynement pour la dé-
fense de leurs biens et de leurs fa-
milles.
ARRETE
NORD ALEXIS
PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
nee eee
Considérant que les villes des Go-
Naives et de St.-Marc sont en état
dinsurrection contre Vautorité du
Gouvernement légal de la Nation ;
Considérant qu’ilimporte, en vue
d’une prompte pacification, que tou-
tes communications soient inter-
rompues entre ces dites villes et le
dehors ;
A ARRETE ET ARRETE :
Art. 1ter.— Les ports des Gonaives
et de St.-Mare sont déclarés en état
de blocus.
Art. 2. - Le :-présent Arrété sera pu-
blié, imprimé et exécuté a la dili-
gence des Secrétaires d’Etat de la
Guerre et de la Marine, et des’ Rela-
tions Extérieures, chacun ‘en ce qui le
concerne.
Donné au Palais National, le 17
Janvier 1908, an 105e. de Il’Indépen-
NORD ALEXIS
Par le Président: .
Le Secrétaire d’Etat dela Justice et
de ViInstruction publique, chargé par.
~
LE NUMERO 40) CENTIMES.
Les abonnements partent da rer. et da rs de chaque
mois et sont payables d’avance .
a Monsieur Arthur ISID
tn eee er nr
ir
pe
Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis.
—_——_“—<_———_— ——_——_ =i
ORE, 45, Rae Roux ou Bonne-Foi.
intérim du Département de la Guerre et
de la Marine,
T. LALEAU.
Le Secrétaire @Etat des Relations
Extérieures,
H. PauLEus SANNON.
LES
Elfets du collectivisme
CHEZ LES ABEILLES
( Fin )
Alors quel ‘sera le résultat si je cal-
cule 4 la maniére de Mile Wéry ? Je di-
rai : pendant le méme temps, rien du
tout a attiré 12 abeilles et un bouquet
de fleurs naturelles, colorées, nectarifé-
res, a attiré O abeille, d’ou :
» Oo Rien.
12 Couleur + parfum + pollen
Et la conclusion de cette expérience
sera que rien du tout exerce sur les
abeilles une attraction de 100 pour 100
par rapport a lacouleur, la forme, le
parfum et l’odeur des fleurs !
Je ne parlerai pas d’autres expérien-
ces du méme auteur, faitesavee des
fleurs colorées, placées sous des cloches
de verre ot il n’est pas tenu compte de
Veffet des objets brillants sur 1 es in-
sectes, car en recommencant ces expé-
riences avec des cloches de verre, mais
sans mettre de fleurs au-dessous, !e ré-
sultat est le méme.
D’autres auteurs, tels que Forel, Gor-
ka, Andrez, ont fait des expériences
plus sérieuses, d’ot il résulte surtout
qu’on ne peut attribuer 4 Vodorat ex-
clusivement la reconnaissance des ob-
jets par les abeilles. D’autres expérien-
ces font voir que les insectes ne sont
pas aveugles et queleurs yeux leur ser-
vent 4 quelque chose. C’est ainsi que
M. Gorka recouvre d’un vernis noir les
yeux d’un sphinx, sans toucher 4a ses
antennes.Ce sphinx avait, a cemoment,
’habitude d’aller visiter les fleurs de
Phlox ; aprés cette opération, il alla
d@’abord sur d’autres fleurs avant de
trouver les Phlox. On ne saurait com-
prendreen quoides expériences de ce
genre, si intéressantes et si bien faites
ET ene
qwelles soient, peuvent prouver que les
fleurs auraient coloré leurs pétules pour
altirer les insectos meliféres.
Ce qui est vraiment étrange,
toute cetle question, ve st limportance
——M. Casias Casimir remplace dans les
mémes conditions M. Arthur Desir, Di-
rectcur de |’éco'e rurale de Kenskoft, élu
dans ; Magistrat Communal de Peétion-Ville.
M. Britéus Innocent succéde 4 M. Lyn-
exagérée qu’on a donnée a ces considé- | cé Duroseau, professeur A l’Ecole Lancasté-
rations, au point de vue philosophique.
Il est Incroyable qa’on comlinus a& se
servir de cette thécrie de Padaption ré-;
Ciprogue des fleurs et des insectas
comme Wun crilérium intell-ctuel, On
€n arrive a dire : si vous almettez que
la cottieur des fleurs a été produite
bour attiner [os insectes , vous étes li- |
bre-penscur ; si vous ne ludinetlez pas, |
vous étes clerical !
keg sOmnine, la conclusion raisonna-
ble de tout c ci est tout simplemeut Ta
sulvante :
Les abcilles, chercheuses de butin,
Se servertue leurs organes des sens,
yeux ou vitcanes, pour trouver partout
les stb tinces d recueillir.Que ces subs-
Hitees suse atdans des objets tes visibles,
sedétuchant sur le foudde la végétation,
OU qiehos soiunt sur des objets quel-
COltyies, tidtie dissimulés ; que ces
Substunces succnt pourvues de parfums
CW bous sembtent sans odeur, partout
eben toute cireonsiance les abeilles
Chercheuses savent les trouver.
Lorsqn’elies les ont découvertes et si-
gnalées a la colonie, et seulement alors
les batincuscs y sout immédiatement
envoyces ci nombre voulu et le collec-
livisiae social réegle au mieux de ses
mrerets ta division du travail pour cha-
que membre de Vassociation.
Ce suit les effets de ee colleclivisme,
réglant tes travaux ad exécuter et, a un
moracntdoung, les habitudes prises par
les travaiileuses, qui ont induit en er-
rear un certain nombre d’observateurs
diuis leurs études sur les ubeilles et les
fieurs,
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RENSEIGNEMENTS
METEOROCLOGI QUES
1 2loserwvwatoire
DU
StMisacoe COLLEGE St-MAKTIAL
VENDREDI 17 JANVIER
Base dire a midi 763 "4
f co. .
: many
Vests; perauire! . nonin 7003
(Maxum 32° 3
Moyenne diuine de la termpérature 26,1
Ciel clairle matin ; nuageux toute l’aprés-
midi.
Ag h. du soir, pluie sur Bizozon et la
Riviere Froide.
Le barométrea Iégérement remonté dans
la soirée.
R. BALTENWECK
Nomination
Notre distingué collaborateur le Dr J. C
Dorsainvil vient d'étre nommé_professeur
d'Histoire d’Haiti au Lycée National en
remplacement de M. J. Lérisson.
C'est un heureux choix auquel nous ap-
plaudissons sincérement.
Mouvements Scolaires
L'Inspection :colaire de la Capitalea
procédé, conformémeet aux instructions du
Département de l'Instruction publique, 4
installation provisoire de M. Aristide
Doucet comme professeur 4 I’école Lancas-
tcrienne, en remplacement de M. Delille
Charles, décédé.
le
Day, avec M*"© Sytvia Sytvain BASTIEN
Les époux ont été conduits 4 Vautel par M.
fidéle atrachement et l’éducation sont
rienne, élu Dépuré ; M. Antoine Rosa a
M. Pierre Laforest relevé de ses fonctions
de Directeur de Vécole de Ganthier.
Revue du March
La derniére huituine que nous venons de
traver:er a été animée. Les demandes de
fonds de Province sont normales. Le stock
‘or de Ja place s’écoule done petit 4 petit
et d des taux relativement élevés.
Les arrivages de la céte se sont amoin-
ris.
Le Caucuo aprés avoir gagné quelques
points en Europe est redescendu de Frs go
i Frs. 85. Ce qui indique que les dernié-
res expeditions laissaient 4 désirer sous le
rappori de ia qualité.
Le Café se maintient 4 Frs. 41/4o.
Les traites sur France ont été négeciées
dr ct 1 rég Of descompte.
Les cheques sur New-York 3
compte.
Port-au-Prince, 18 Janvier 1908.
Mariage
Ce matin, a la Cathédrale, a été célébré
mariage religieux de M. EMMANUEL
1 o/° es-
le docteur Jeanty et Mme. Keitel. Ont
quété Mile. Eugénie Jean Francois accom-
pagné de M. Granville B. Auguste. Belle
récepuon a la maison ou se trouvait
nie une société choisie. Ont toasté le doc-
teur Jeanty et M. Amilcar Duval.
réu-
Compliments aux époux Day dont le
un
gage précieux de leur bonheur.
Le Mariage chez les animaux
Lafidélité conjugale se min'feste chez les
animaux 4 des degrés différents. D’:bord, il
y a ceux qui prennent une femelle pour la
saison ou pour la couvée et pariagent avec
elle le soin des petits. Aprés quoi ils con-
tinuent ou rompent leur vie conjugale.
C’est lg cas des alouettes. Ceci pourrait ot-
frir une solution aux partisans de l’amour
libre, que la question de la _progéniture
embarras:e. D’autres animaux s’unissent
pour la vie, et ne convolent une deuxié-
me fois qu’i la mort de l'un d’ecux. C’est
ce que fait le loup. Il réalise ainsi Vidéal
du mariage humain, tandis qve l'homme
descend bicn souvent jusqu’a la férocité du
loup.
Enfin, il est des animaux émules d’Or-
phée, qui, une fois leur compagnon dispa-
ru, demeurent inconsolables et solitaires
jusqu’a leur mort. Tellles sont les oies.
Fermeture de la malle
Les dépéches pour New-Yor et l'Europe
par le steamer « Prins Willem V » seront
fermées ce soir 4 4 heures précises de |'a-
prés- midi.
Port-au-Prince, 18 Janvier 1908.
DISCOURS prononcé sur la tombe
de Vancien Député Codio Jeune, par M.
G. Bruno, Arpenteur-Géomeétre, .
Mesdames,
Messieurs,
Désigné, de concert avec mes estimables
et dévouds confréres Auguste D. Archer,
Arthur D. Archer et Horelle Haspil pour
rendre, au nom de la Corporation des Ar-
penteurs-Géomeétres, le dernier devoir 4
notre regretté collégue Codio Jeune, — j’ai
da mettre de cété toutes les considéra-
tions qui pourraient me permettre de dé-
cliner raisonnablement cet insigne honneur,
tant étaient cordiales les relations particu-
liéres qui m’attachaient au cher disparu en
dehors de notre solidarité comme membres
d’une société commune.
En effet,
naissante.
Maleré occupations
ses grandes
uable ;
mes, et le souci du bien ére général de
ses concitoyens n’abrégeait en rien ni le
nombre, nila valeur de ses conseils salu-
taires, fruits glorieux de sa grande _ espé-
tience dans l’art de Varpentage qu'il sa-
vait nous donner aux occasions propices.
Oui, mon cher Codio, tu avais bien
compris qu’a cette époque, puisque notre
ceuvre venait de naitre, ton énergie, ton
intelligence, tes relations meme devaient
étre mises 4 la disposition de notre Corpo-
ration dont tu as toujours reconnu et pro-
clamé Ja grande utilité.
Que ton Ame qui s’en va puisse, par
tes bonnes ceuvres, te frayer un passage
accessible 4 travers la grande voie, mais
probablement escarpée ( 4 en juger par les
vertus qu’:] faut pour la gravir. ) qui con-
duit au Royaume de notre Pére céleste, et
que ton seul souvenir qui nous reste ali-
mente dans notre coeur, pour le plus grand
bonheur de notre ceuvre, c tte foi
vive qui fait croitre en prudence, en _pro-
grés et en sagesse !.......-...2.4.
A la fin de son mandat comme Député
du peuple, luttcur infatigable, il eut la
noble idée, comme d’ailleurs cela est com-
mun chez les hommes de si localité, de
s’occuper d’agriculture et se fixa en cons¢-
quence 4 ¢ Dupont », village situé 4 quel-
ques nevinutes de Pétion-Ville. “
La, il passa d’agréables moments au mi-
licu de la bonne population de la Campa-
gne en attendant les jours heureux, qui
devaient voir grandir ses entreprises.
Mais, helas! il cat 4 espérer encore quand
la mort vint le ravir a Paffection de ses pa-
rents, de ses chers compagnons de « Du-
pont », de ses amis en général et particu-
iérement a Vatf:ction de la Corporation
des Arpeuteur-Géomeétres !
N’est-il donc pas un devoir réellement
impérieux pour nous, Mesdames et Mes-
sieurs, de rendre un hommage public aux
grandes qualités qui distinguaient I‘hum-
ble, le modeste Codio®........
Ce devoir cependant, véritablement im-
périeux, resterait néanmoins comme le
commun de tous les devoirs imposés 4
V'Humanité par la Civilisation, si le cher
disparu ne l’avait rendu d’autant plus obli-
gatoire par une vie pleine d'affection sin-
cére, pleine de modestic, pleine aussi de
charité.
La Corporation des Arpenteurs-Géome-
tres te salue donc, cher collégue, pour la
derniére fois !
Si ces trésors ne peuvent pas répondre
convenablement aux frais de la_manifesta-
tion digne d’un collégue de ta valeur, son
coeur cependant, nourri par le Seigneur
tour-pulssant, sera toujours assez grand
pour conserver pieusement ton cher sou-
venir.
eo e @ @ &© «© oe p ee ee es ew eo ew et ltl
Veuille, mon cher Codio, recevoir ces
fleurs, faible témoignage de nos_profonds
regrets.
comme Arpenteur Géométre
et memore actif de notre Corporation, le
collégueCodio Jeune s’é-ait demercde la fa-
con la plus énergique et Ja plus inrelligen-
ié pour nous aider i faire vivre notre So-
ciété a travers les difficultés. qui semblent
étre inhérentes 4 toute ceuvre de progrés
a la
Chambre des Députés dont il fur aussi, 4
un moment donné, un membre remarqua-
ses heures consacrées au bonheur
e la Corporation étatent toujours les mé-
Compagut P. 6 7
Les intéressés sont avisés ats
la mise en rouleaux des numéng
pour l'amortissement des obligy
tions 5 M0, par tirage au sort, s‘@
fectuera le mardi, 21 courant, 4
10 hrs 4[2 au siége social de
Compagnie, sis au Champ-de Maig
No 56. Ce
Port-au-Prince, le 17 janvier 19&,
Le Conseil d’Administration de la
Compagnie des Chemins de fer de la
Cc. S. Mr
Le Président,
Schwedersky.
&
* *Â¥
Le Public est prévenu qu’a par
uirde cette date, jusqu’a nouvel
ordre, le dernier train des tram-
ways laissera le Champ-de
Mars A 8 HEURES UN
QUART.
Port-au-Prince, le 17 janvier 4907,
LA DIRECTION,
Avis
pepapesenn epee sieraratyrarmanetions
BANQUE NAT{ONALE D’HAITI
Par décision du Conseil d’Admé
nistration, et pendant l’absence
Monsieur Ch. Van Wijck obligé de s
recdra en Francs pour raison de san
té, Monsicur Paul Santallier est nom
mé Directeur par intérim et signers
en cette qualité.
Il sera assisté par Monsieur E. De-
visme, délégué spécial du Conseil
d’Administration, qui est autorisé a
signer, commme Secrétaire du Conseil,
toutes piéces gonéralement quelcon-
ques, conjointement avee les Chefs
de service compétents.
Port-au-Prince, le 16 Janvier 1908.
Le Directeur,
Cu. van WIJCK.
* !
Conformément aux instructions dw
Secrétaire d’Etat des Finances, la Ban
que Nationale d@’Haiti a Phonneur d’in-
former les intéressés qu’ils peuvent, 4
partir de ce jour toucher 4 ses guichets
le coupon No 15, échéance ter Janvier
1908 sur les obligations de la Dette ine
lévieure 2 1/2 ( titres bleus et roses.):.
Port-au-Prince le de Janvier 1908, p
4
* iy
» ¥
45° REPARTITION
Conformément aux instructions du
département des Finances et dy Com.
merce, la Banque Nationale d’Haiti a
lhonneur d’informer les intéressés
quils peuvent 4 partir de ce jour, s@
présenter 4 ses guichets, pour toucher
une quinzieme répartition sur les Em-
prunts suivants:
Emprunt du) Gouvernement d’ Haiti
6 °/o 7 o/o , un pour cent) intéréts da
der Novembre au 31 Décembre 1907.
Emprunts du Gouvernement d’ Haiti
3 o/o 1/2 (demi pour cent) intéréts de
1° Novembre au 31 Décembre 1907.
pomonire regu et sur présentation des
8, 4
- Derniére Heur
Un avis de la Secré-
tairerie d@’Etat de l'In-
térieur invite tous les
citoyens a serendrea
1’HotelGommunal pour
réter leur concours
a VAutoriteé.
Ceux qui ne se ren-
dront pas a cet appel
seront considéréscom-
me des ennemis du
Gouvernement.
ne ee
———————
——
Priére d’aviser ladministra-
tion dela moindre irrégularité
dans le service due«eMATIN>
afin qu’il y soit de suite reme-
Gin:
L’administration du « Matin »
rappelle aux abonnés de lu Ca-
pitale qu’ils ne doivent rien ver-
ser, abonnements ou autres
que sur RECUSIMPRIMES et
signés de M. |l’Administrateur
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