Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
January 17, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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1% ANNEE, Ne 240

PORT-AU-PRINCE

(naft1)

VENDREDI, 17 JANVIER 1908.



ABONNEMERTS :

par mois Une Gourde D’aVANCE

D&PARTEMENT® & ETRANGE® ;

prais de poste en sus.
—————————— EEE
Pour tout ce qui





concerne |’ Adnoinistration du Journal,

NOS CHEMINS DE FER

QUOTIDIEN

DIRECTEUR!

Clément



BUSS ET TRAMWAYS

Vous n’étes pas sans avoir sans dou-
te remarqué le peu d’intluence exer-
cé par l’entreprise des tramways de
Port-au-Prince sur le nombre et ta
circulation des buss. Au début de cet-
te entreprise, le pronostic était pour-
tant des plus sombres pour les pro-
priétaires de voitures publiques et dé-
j4 les passayers de toutes classes for-
mant de tout temps la chenteéle des
cochers, promettaient, grace aux tram-
ways, de se payer une éclatante re-
vanche contre |’arrogance tradilion-
nelle de la ge: t cochére.

L’altrait de la nouveauté dut peut-
étie, dans les premiers temps, faire
hbaisser les recettes ds cochers et
leur inspirer de sérieuses craintes
sur la concurrence qui s’annoncait.

Mais peu a peu ces crainutes se sont

dissipées et la clientéle que lon s’at-.

tndait a se voir jeter tout d’un codte
se divisa par la force méme des _ cho-
ses: une partie se fixa 4 lentreprise
nouvelle, tandis que l’aufre accepta
de toinber sous la férule des cochers.

Pour préciser, le tramway devint
le mode habituel de transport des

gens qui ne sont pas pressés, des pro-,
meneurs, de ceux qui n'ont pas 4 pas-,

ser immédiatement «d’un travail a
un autre», de ceux qui regagnent
chez eux aprés la besogne faite ou
qui ont ase rendre 4 un travail a une
heure qui leur permet d’utiliser le car,
enfin, et d’une facon générale, de
tous ceux auxquels i! est égal
prendre ce car-ci ou le suivant.

On rencontre assez souvent des
personnes qui se consolent facilement
d’avoir manqué le car, par l’espoir de
pouvoir prendre le suivant.

Le buss, au contraire,— et c’est ce
qui lui permet d’exister toujours— est
le mode de transport des gens pres-
sés, de ceux qui ne peuvent pas at-
tendre; il est aussi un peu celui des
Ppromeneurs exigeants et de tous ceux
auxquels le plaisir a satisfaire ou l’af-
faire 4 régler permet de payer la cour-
se Ou I’heure. '

Rien que ces deux modes concur-

de |

‘rents de transport nous fait voir, en-

‘ce qui concerne les buss, la | puissan-
ce et les ressources insoupconnées
de l’initiative privée.

Ma pensée, en faisant cette compa-
raison, n’est pas que l’administration
des tramways ett du s’arranger de
facon Arépondre & toutes ces fonc-

tions; il lui serait peut-étre, a Vheure' voies da la civilisation qua lorsque |

actuelle, hasurdeux, au point de vue
des bé.clices espérés, de tendre a
remplacer complétement, ou le plus
completement possible, les buss.

Dailleur’s, si elle veut bien &ccep-
ter mes considérations pour vraies,
elle peut trouver dans le nombre des
buss son veritable indicateur : elle
aurait intéret a s’organiserplus sérieu-
sement pour la lutte si elle voyait ce
nombre augmenter d’une facon sen-
sible, car ce serait 4 coup sir un in-
dice respectable que le nombre des
gens d'affaires et le degré de notre ac-
tivité sociale augmentefaient au point
de rendre insuffisants les moyens ac-
tuels de transport.

It est bien entendu que ce que je

‘viens de dire s’applique a la circula-

tion dans!|'intérieur de Port-au-Princ >.
Au point de vue du trafic dela P. C. S.

dans la totalité de son réseau que son.

coutrat actuel fait partir de Leogine
pour, aboutir alPEtang saumatre, ily
a toute une autre sésie de considéra-
lions que nous allons passer en re-
vue sommaire.

Nous devons auparavant faire une
remarque (res juste a l’égard de cotte
ligne urbaine. ,C’est que ce n’est pas
en singeant les manifestations exté-
rieures de ce qui se fait ailleurs que
‘nous pourrons dire avoir marché dans
‘le sens du p ogréa. Nous avons des
‘tramways 4 Port-au-Prince, c'est vrai-
‘ment tant mieux, et les Port-au-Prin-
'ciens en doivent reconnaissance et
| gratitade a I’Etat.
| Ils doivent pourtant admettre que
‘ce bienfait n’est nullement le prix de
‘leur activilé sociale, ruisqu’il est bien
| évident que cette ligne ne pourrait
fonctionner sans le concours de |'E-



ae re ee

Magloire,

REDACTION-ADMiNISTRATION
45, RUB ROUK, 45.

ae a amine
—— a

s'a@:icsser A Monsieur A

2” CRASS oA ES 6: > A. 9. SEY. si

u

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ss 1 ee ene



rihur

tat exprimé sous forme de subvention.
Dés lors, nous nous faisons une
-étrange illusion en montrant les de-
hors que cons‘ituent cette institution,
‘ainsi que celle des télégraphes et du
télépho e, comme des gages de notre
civilisation.

Il est certain que toutes ces admi-
nistrati- ns ne sont soutennes que par
Peétai artificiel du secours badgetaire,
et non par la force naurelle de notre
‘activité ; supprimez cel étai, elles s’é-
lcroulent comme autantde chateaux
de cartes.

' Nous neserons vraiment dans les
“nous aurons commencé 4a avoir cons-
‘cience que notre puissance agricole,
_industrielle et commerciale nous met
‘&méme de pouryoir 4tous nos_ be-
|soins sociaux de transports, de com-
‘munications, d’assistance et autres
‘par les moyens purement nagurels,
c’est-a-dire, pour parler le plus claire-
ment possibles, lorsque les recettes
‘des tramways ou du chemin de fer,
,des télégraphes ou des téléphones
auront permis de fuire directement les

It
i

frais de ces administrations respecti-.

‘ves et de réaliser un bénéfice suffi-
‘samment rémunérateur pour les capi-
'talistes qui y auront engagé leur ar-
'gent.

Je sais bien que cette
civilisation n’est pas celle de tout
monde ; nous sommes accoutumés a
remplacer Ia réalité des choses par
leur dehors, tout comme nous avons
lNhabitude de remplacer la_ réalité des
sentiments par leurs formules.

Nous faisons vraiment 1’effet d'un
groupe d‘hommes totalemenut incul-
tes qui
tion personnelle rien qu’en s‘affublant

marque de

de redingotes, de hauts-ds-forme et.

de bottines vernies.

J'ai conzcience de ne ricn exagérer
et je ne puis oub‘ier avoir eu naguere
4 rappeler a lordre des écrivains et
.des publicistes qui jugeaient de I’état
intellectuel dans nos campagnes par
le nombre. .. budgétaire de nos éco-
les rurales !

A cette heure, il -ous fant ouvrir
les yeux sur tout. Nous avons passé
cent ans &agir d'une certaine facon
qui a consisté pour nous 4 ne faire
les choses que par délégation ; or cette
facon est incontestablement mauvai-

le -

croiraient élever lenr condi-'

ee ee
LE NUMERO 10) CENTIMES

Les abonnements partent da rer. et du rs de chaque

mcis et sont payables d’avance

=e

Lee manvecrits insérés ou pon De sont pas remis.



eee Ee
RE, 45, Rue Roux oa Bonne-Foi.

ISIDS

Ise, puisqu’elle est d’ailleurs condam-
ineée par les faits.

Il nous faut, méme a l’avance,
‘'vouer une grande somme de recon-
| naissance X I’Etat detout ce qu'il
peut faire pour nous aider 4 évoluer
‘dans le sens de nos destinées réelles ;
‘mais le deuxi¢me siécle que nous al-
ons vivre doit étre véritablement
‘pour nous celui de leftort fertile et
-transformateur, et non plus celui d’une
‘nouvelle et slérile expectative.

' Nous n’avons rien 4 attend e de
‘personne autre que nous-mémes et
‘nous devons cesser d’agir par déléga-
ition pour faire un peu nos propres
‘affaires. C’est la le seul secret de la
‘prospérité sociale des nations vigou-
‘reuses. . . . et respectées.

a]
| LES

‘Affets du collectivisme

CHEZ LES ABEILLES

( SUITE )



, It est temps maintenant dedire un
mot des quelques “expériences qui ont
\été faites par divers auteurs et dont les
irésultats semblent diamétralement op-
posés a tous ceux que j'ai cités.

Le dernier en date, et celui qui com-
porte le plus grand nombre d’expérien-
ces, est le travail de Mile Wéry ( 1905 )
dont la conclusion est que la couleur
des fleurs attire les abeilles dans une
proportion de 80 pour cent par rapport
aux autres motifs d’attraction : nectar,
pollen et parfum.

Pour arriver 4 ce résultat inattendu,
inadmissible pour tout observateur sans
idée précongue, Mile Wéry se fonde en
partie sur des expériences ot les buti-
neuses allant sur des fleurs nectarifé-
res ne prennent pas le miel gui les est
olfert. Nous avons vu pourquoi ce ré-
sultat n’a aucune valeur. Il n’ya donc
pas 4 tenir compte de ces expériences.

Dans d’autres expériences, |l’auteur
compare les visites des abeilles a deux
bouquets : l’un de fleurs naturelles,
l'autre de fleurs artificielles les imitant

,parfaitement, mais dépourves de mie
;ou de nectar. Notons

ue ces deux bou-
quets sont placés, dit l’auteur, aux mé-
mes endroits que la veille. Ceci est trés



er tT I SE

important, car il en résulte que ces
deux places étaient celles ot les abeilles
avaient pris I’habitude d’aller ; l’accou-
tumance des ubeilles entre donc en jeu
pour faciliter les erreurs «’interpréta-
tion. Autre remarque capitale sur cette
expérience. Mile Wéry dit: « Toutes les
vingt minutes, les deux bouquets sond
changes de place. »

Or, le resultat des observations faites
pendant deux heares sur ces bouquets
est le suivant : 17 abeilles sont venues
visiter les fleurs naturelles et y ont ré-
colté du nectar; $5 abecilles sont venues
Visiter les fleurs attificielles et n'y oul
rien récolié, puisqu’elles sont saus nec-
far et qu’on n’y a pas mis de miel. Ce
résultat est un résultat brut, car il n’est
yas donné connaissance an lecteur de
ve qui s’est passé pendant chaque in-
tervalle de vingt minutes.

Or, qu’eu conclut Pauteur 7 C’est que
1. veprcsente Pattcaction directe_ des
couleurs sur les abeilles et que 17 re-
présente cette méme attraction plus cel-
le du parfum, plus celle da pollen, plus
celle de Pudovat. D’od ce naif calcul de
Mile Weéiy :

TS

17 Couleur“; parfum + pollen

Dott si 13 représente les causes d’at-
tration autre que les couleurs, 87 p. 100
représentera dans cette expérience la
puissance attractive des couleurs sur
les abeilles !

Malheureusement, tout cela ne signi-
tie absolument rien, et il est facile de
s’en rendre compte d’aprés tout ce que
Jat dit au commencement de cet arti-
cle.

Considérons, en effet, ces deux bou-
quets placés 4 des endroits of les buli-
neuses ont déja pris lhabitude d’aller
ln veille, et méme les jours préc‘dents,
comme le dit l’auteur, Si les butineuses
urrivent sur le bouquet de fleurs natu-
relles, elles 3’y installent pour puiser le
neclur, et ilne restera 4 la fois que le
nombre voulu d’ubeilles ; c'est, coumme
nous l'avons vu, une conséquence de
leur collectivisme organisé. Vient-il une
butineuse de trop, elle s’eu va ailleuys
sila place est suffisamment occupéé.
Siles butineuses arrivent surle bou-
quet de fleurs artificielles imitant par-
fuitement les fleurs naturelles, elles s’y
posent par habitude, croyant trouver a
leur place habituelle les fleurs nectari-
teres ; mais elles s’apergoivent vile
qu’elles se sont trompées, sunt rempla-
cées par d'autres qui viennent aussi? par
Vaecoutumance préalable, et il pourra
tmcme y avoir, comme je Vai constate
bien souvent, plus d’abeilles sur les
fleurs artificielles, mais @ la méme pla
ce ot étaient les fleurs naturelles, qu’il
n’en est venu sur celles ci, pendant le
inéme temps.

Ce quily a de remarquable, c'est
que Mile Wéry le constate elle-méme,
sans s’upercevoir qu’elle deécrit avec
suin la cause d'erreur fondamentale de
son expérience. Elle écrit en effet :

« La pluspart des abeilles se posent
i peine sur le bouquet artificiel, elles
s’apercoivent rapidement de lerreur
dans laquelle elles sont tombée et s’en-
vulentaussitdt : trois d’entre elles n’ont
méme fait que frdler le bouquet. Mais
jeu ui remarqué deux qui ont visite
comp'étement Ia fleur sur laquello elles
»étaient posées, la contournant de tou-
tes manicres, fuuillant méme entre les
élamines, pour ne s’envoler qu’ensuite.
Lune d’elles, a,rés s’étre éloignée un
peu du bouquet, y est revenue uue fois
encore, comme pour bien se convain-
cre de 90n erreur. »

Couleur seule.

V_



Ou ne peut pas mieux dire ! Mais il
Y a plus. Refaisons I'éxpérience de Mile
Véry, en rempligant les fleurs artifi-
cielles imités avec tant de soin par :
rien du tout.

Shabitue les butineuses 4 aller 4 une
nlace déterminée of1 sont les fleurs nec-
tariféres. Au moment oa je commence
Vexpérience, je retire les fleurs necta-
tiféres et je les transporte & quelque
distance. A ce moment les b:utineuses
ont a choisir entre rien du tout ( 4 Pan-
cienne place oti était le bou yuet ), et
un bouquet de fleurs nectariféres colo-
rées, uvec pollen, odeur, ete, qui se
trouve 4 «eu de distancede 1a J’ob-
serve pendant vingt minutes. Je vois
une butin-use qui arrive par accoutu-
mance a Vendroit ott était le bouquet 5
elle vole de ci de 1a, trés prés, ne trou-
ve plus les fleurs qu’elle avait visitées
4 su derni¢re tournée, s’envole et s’en
va, Ouze iutrés font de méme. Pendant
le méme temps, un autre observateur
et prés du bouquet de fl-urs nectarife-
res ; il n’y vient aucune b atineuse, ce
qui s’explique aisément, car il n’a pas
encore élé d4couvert acette nouvelle
place par les abeilles.

(a suivre )



ena nengEnuene
a

Th ‘ ‘
PAIRS DEVARS
RENSEIGNEMENTS

METEOROLOGIQUES



Observatoire

DU
SEMINATRE COLLEGE St-MARTIAI

Jeunt 16 JANVIER

Barométre 4 midi ,63 "7
minimuin 19° 7
Température|nisimas 30° 5

Moyenne diurne de la température 25°,2

Cieb clairle matin ; légcrement nuageux
l’aprés-midi ; couvert 4 la tombée de la nuit.
Le barométre continue sa baisse.

R. BALTENWECK

Tribunal Civil
Audience civile ordinaire du 16 Janvier
Présidernce du Juge A. Sain:-Rome
Jugements rendus :

1° - Celui qui homologue la delibéra-
tion du conseil de famille de 1: mineure
Marcelle Brisson et ordonne la vente d’une
portion de terrain sis 4 Bizoton.
2°—Celui qui annule un acte d’opposi-
tion du 3 Octobre 1903 et condamne Jo-
sias Carres'an et consorts 4 trois cents
ourdes de dommages intéréts en faveur
fle Désil Raphaél ;
3e—Celui qui condamne le sieur Geor-
es Munier 3 payer au Général Prosper
hrisphonte la somme de mille cents gour-
des, montant d’un billet 4 ordre.
4°—Celui qui déclare bonne et valable
la saisie arrét pratiquée sur les appointe-
ments du général Alexis Nord Charles par
l’Institution St Louis de Gonzague.
5°—Celui qui valide la saisic opposition
pratiquée és-mains de Mr Marc Boutin sur
les sommes qu’il do‘taux héritiers Richard
Allen par la dame Valderine Hector
6° -Celui qui condamne 4 P. 75 de
dommages intéréts le sieur Louis René en
faveur de Vve Tibére Calice Jn Pierre.
Le Tribunal, vu l’absence motivée du
président de la composition du jour, léve

Tribunal de Cassation
Sections REUNIES
Audience du jeudi 7 Janvier 1908

Présidence de Mr le Président H. Le-
chaud.

Le Tribunal, en sections-réunies, prend
siége 4 dix heures et demie du matin et
prononce I’arrét suivant :

Celui qui se déclare incompétent pour,
en sections-réunies, connaitre de la prise
a partie et de la suspiscion légitim2 pour-
suivie par le sieur Pierre Régis c»1tce des
juges du Tribunal civil des Cayes et le
Tribunal lui-méme, renvoie purement
et simplement l’affaire devant la section
civile, appelée 4 en connaitre.

Entend ensuite l’affaire de :

L’Etat contre Pierre Anselme, s eques-
tre.
Affaire renvoyée 3 une autre audien-
ce.

_ Les sectiors-réunies font place 4 la sec-
tion civile présidée par Mr le vice-Presi-
dent Ernest Bonhomme qui prononce les
arréts suivants :

_10,— Celui qui déclare les époux Pa-
pilias Lochard non-recevables en leur pour-
voi contre le jugement du Tribunal civil
de Port-au-Prince, en da:e du 8 Novembre
1906.

2° — Celui qui casse sans renvoi le ju-
gement du Tribunal civil de Port-au -Prin-
ce, en date du 25 juin 1907, contradictoi-
rement rendu sur appel entre les consorts
Galette et Léonard j rome.

Puis entend l'affaire du sieur :

Roboam Gustave contre Villevallex Alex-
andre.

Le rapporteur,Mr le juge Jérémie, lit son
rapport.

Le Ministére Public, Me Eug. Décatrel,
conclut 4 la déchéance du pourvoi.
Le siege est levé.

Remerciments.

M. le général Camille Moliére, ancien
Sénateur de la Republique, ainsi que les
familles Prudent, Bonaventure, Kenaud
Hyppolite, Pauléma Jean Jacques, Bruno et
les ausresmembres de la famitle remercient
bien sincérement tous les amis qui, & l’oc-
casion de Ja double porte qu’ils ont éprou-
vée en ja personne de

Marie Rose Fortune
Epouse Camille MOoLiére

et de ceile de Damise Damier, ont parta-
gé leur deuil.

Ils remercient tout particulier. meat le
Supérieur du Retic Séminaire, celui de St-
Louis de Gonzague d’avoir beaucoup faci-
lité la tache aux dévoudes personnes qui
ont tenu a coeur de dresser une chapelle
ardente pour témoigner leurs vifs regrets a
I’épouse de Camille Molicre.

Is les prient de croisze 4 leur profonde
reconnaissance.

Port-au-Prince, 16 janvier 1908.

L écés

Vous étes prié d’assister aux funérailles
de Marie GERTRUDE Lescanc, décédée ce
matin 49 heures, manie des S.acrements
de l’Eglise.

L’enterrement aura liea demain mation
4 8 heures.

Leconvoi partica de la maison mortusire,
52 Rue Courbe, pour se rendre a 1 Eglise
St-Joseph.

e 1a part des familles Umony Pétion,
VveBion Duloup, de son frére, Mr Elie Le-
blanc et de tous ses autres parents.
amis qui n’ont pas recu de faire-
part sont priés de considérer le présent
avis comme en tenant lieu.

Les Petits Trous trop chers

C’est & New-York, aux abords de la/d

Bourse, qu’ils existent. La, le terrain doi
se couvric de dollars pour en “louer clea

u’un pied carré. Un marchand de cigars,
hulte, vient de passer bail ave un pay

pri¢taire I] occupera un tout petit
ou il y a juste de la place pour deux poy
sonnes, le mnrchand et le client. Il pay
cela 7.500 dollars par an, soit plus
37-000 francs, pour se tirer d'affaire. il &
vra vendre 3.760 boites de cigar de sochy
cune, par jour, ct alors il n’aura pas g@&

né un liard. I! compte sur le passige qy
Pon évalue 4.112 million de personnes g
jour. Une flcuriste paie encore plus c
Un cireur de bottes, 1 Broadway, cond
jusqu’en juillet d rnier 50 000 frangs pap
an pour tn pied carré ou poser sa bobs;
La constrection du meétropolitain soute.
rain Va décidé a se déplacer. Seuleareg,
on lui demande main:enant 75.000 “frames
et il ne rcépiique pas, parce qu’il s’enrichit,
Er tout est dans les mémes proportions.

Nouvelles diverses

Paris. 25.— Une dépéche de *Casablan-
ca regue par la télégraphie sans fil annoa-
ce que les troupes frangaises ont arrété trois
instigateurs des massacres du 31 juillet der-
nier.

Ces individus ont été jugés par un con:
seil de guerre.

Rasat. — Les nouvelles de Fez anno»
gant la proclamation de Moulai Hafid etl
déclaration de la guerre sainte ont produit
une grande émotion parmi la _ population
de cette ville.

Les membres du gouvernement son trés
inquiets, car ils ont été informés qu’
moins qu’ils se déclarent pour le nouves
Sultan ; toutes Icurs proprictés de Fez se
ront confisquees.

Tancer.— La féte d'aid Rebir est passée
avjourd hui sans incident et avec l’accom
pagnement habituel de cérémonie religieus

Les fonctionnaires marocains craignes
que I émo ion causée par les nouvelles &

ez ne provoque la déposition d’Abdel-B
Aziz par la population de Tanger.

Verpen 10— Le dirgeable e Ville de
Paris » qui avait quitté Paris 4 9 heures 45
matin a atterri ici ce soir a 7 heures; il s
été acclamé par la foule, larrivée de |’aé-
ronef a été retardée par une légére avarie
de machine qui a obligé les aéronautes 4
s’arréter quelques instants 4 Valmy.

‘Touton 15.— Le Conseil de guerre
chargé d'établir les responsabilités de ls
perte du croiseur « Chanzy » échoué ke
20 mai 1907, dans I‘archipel des Chusas
a déclaré le lieurenant de vatsseau Manger,
commandant de ce navire, responsable de
ce désastre.

Cet officier aété mis en disponibilité
pour une période de trois ans et a été con-
damné 3 payer le cout du preces.

_MonicH 15. Le prince régent de Ba:
viére a récemm nt commué la _ peine de 3
assassins condamnés 4 mort eta déclaté
aujourd hui son intention de ne plus signet
de permis d’exécution

Minas DEL Tinto 15.— Cette ville em
menacée de destruction par suite de |’affaie
sement du sol, de larges crevasses se s0@f
ouvertes dans les principales rues 4
maisons ont dd étre évacuées par leurs he
bitants. *

On croit que cet affaissement est dd af
percement des galeries dans cette

es mines de cuivre.

Paris. — La séance de la Chambre
députés aujourd’hui a eu* lieu sous la
sidence de M. Brisson. Aprés le di
da Président, la Chambre décida di
crire en té1e VYordre du jour da jet
l'impdr sur le revenu ensuite viendrs
iscussion sur les conseils de .

Sénat s'est réuni aujourd’ hei sous
de M. Briquet, doyen @








a

pour procéder 4 V’élection de son bureau
nitif.

at Pichon de retour de Madrid est arrive

hier soir 4 Paris.

La situation au Maroc est sans change-

ent.
™ Le Journal officiel publie un décret au-
torisant I’échange des correspondances re-
commandées de toute nature ainsi que des
lettres et boites valeur déclarde grevées de
remboursement dans les relations entre
la France, |’Algérie et la Martin que.

Le Conseil de guerre maritime de Tou-
lon, condamna hier le capitaine de frégate
Manger, commandant du Chanzy, reconnu
coppible d’avoir perdu son navire par im-
peri ie A trois acs de privation de son com-
mandement et a payer frais du procés en-
jers VEtat.

Tes sceurs Augustine quittérent 1'Hd-

-Dieu hier aprés-midi.
en incendie tres violent s'est déclrre a
la rue Drouot dans les bureaux de |’Argus

resse. ;
P lly a un mort et trois blessés dont un

priévernent. . —
Aujourd’hui eut lieu a l’Académie Fran-

caise la réception du marquis de Ségur.
Le dirigeable « Ville de Paris » est bien
arrivé 4 Verbrun.

eee ————

~— Derniére eur

Par un Arrété de S.
E:. le Président de la
République, publié par
les rues de la Capitale,
les ports des villes de



St-Marc et des Gonai-|?

ves, en rébellion con-
tre le Gouvernement,
sont déclarés en état
de blocus.





Nécrologis
Nous apprenons cn ce moment 11 mort
de Mee Laure CHeVaLtier, décédée ce ma-
tin 3 Pétion-Ville.
Nos meilleures condoléances 4 safamille,





L’administration du « Matin »
rappelle aux abonnés de la Ca-
pitale qu’ils ne doivent rien ver-
ser, abonnements ou autres
que sur REGUSIMPRIMES et
signés de M. lAdministrateur

Avis

BANQUE NATIONALE D°HAITI

Par décision du Conseil d'Admi-
nistration, et pendant labsence de
Monsieur Ch. Van Wijck obligé de'se
rerdre en France pour raizon ds san-
té, Monsieur Paul Santallier est nom-
mé Directeur par intérim et signera
en cette qualité.

I! sera asaisté par Monsieur E. De-
vigme, ddélégué spécial du Conseil
Administration, qui est aatorisé a
signer, comme Secrétaire du Conseil,
toutes pices généralement quelcon-
ques, conjointement avec les Chefs
de service compétents.

Port-au-Prince, le 46 Janvier 1908.

Le Directeur,
Ca. van WICK.



AVIS

Les intéressés sont avisés que
la mise en rouleaux des numéros
pour l’amortissement des obliga-
tions 50)0, par tirage au sort, s’ef-
fectuera le mardi, 21 courant, a
40 hrs 1[2 au siége social de la
Compagnie, sis au Champ de Mars,
No 56.

Port-au-Prince, le 417 janvier 1908,
Le Conseil d’Administration de la

Compagnie des Chemins de fer de la
-C.S

‘Le Président,
Schwedersky.





LA PHARMACIP
Emmanuel Alexandre

88, Rug pes MIRACLES, 88,

Se recommande pour |l’exécution
prompte et exacte des ordonnances a
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BUSS ET TRAMWAYS

Vous n’étes pas sans avoir sans dou-
te remarqué le peu d’intluence exer-
cé par l’entreprise des tramways de
Port-au-Prince sur le nombre et ta
circulation des buss. Au début de cet-
te entreprise, le pronostic était pour-
tant des plus sombres pour les pro-
priétaires de voitures publiques et dé-
j4 les passayers de toutes classes for-
mant de tout temps la chenteéle des
cochers, promettaient, grace aux tram-
ways, de se payer une éclatante re-
vanche contre |’arrogance tradilion-
nelle de la ge: t cochére.

L’altrait de la nouveauté dut peut-
étie, dans les premiers temps, faire
hbaisser les recettes ds cochers et
leur inspirer de sérieuses craintes
sur la concurrence qui s’annoncait.

Mais peu a peu ces crainutes se sont

dissipées et la clientéle que lon s’at-.

tndait a se voir jeter tout d’un codte
se divisa par la force méme des _ cho-
ses: une partie se fixa 4 lentreprise
nouvelle, tandis que l’aufre accepta
de toinber sous la férule des cochers.

Pour préciser, le tramway devint
le mode habituel de transport des

gens qui ne sont pas pressés, des pro-,
meneurs, de ceux qui n'ont pas 4 pas-,

ser immédiatement «d’un travail a
un autre», de ceux qui regagnent
chez eux aprés la besogne faite ou
qui ont ase rendre 4 un travail a une
heure qui leur permet d’utiliser le car,
enfin, et d’une facon générale, de
tous ceux auxquels i! est égal
prendre ce car-ci ou le suivant.

On rencontre assez souvent des
personnes qui se consolent facilement
d’avoir manqué le car, par l’espoir de
pouvoir prendre le suivant.

Le buss, au contraire,— et c’est ce
qui lui permet d’exister toujours— est
le mode de transport des gens pres-
sés, de ceux qui ne peuvent pas at-
tendre; il est aussi un peu celui des
Ppromeneurs exigeants et de tous ceux
auxquels le plaisir a satisfaire ou l’af-
faire 4 régler permet de payer la cour-
se Ou I’heure. '

Rien que ces deux modes concur-

de |

‘rents de transport nous fait voir, en-

‘ce qui concerne les buss, la | puissan-
ce et les ressources insoupconnées
de l’initiative privée.

Ma pensée, en faisant cette compa-
raison, n’est pas que l’administration
des tramways ett du s’arranger de
facon Arépondre & toutes ces fonc-

tions; il lui serait peut-étre, a Vheure' voies da la civilisation qua lorsque |

actuelle, hasurdeux, au point de vue
des bé.clices espérés, de tendre a
remplacer complétement, ou le plus
completement possible, les buss.

Dailleur’s, si elle veut bien &ccep-
ter mes considérations pour vraies,
elle peut trouver dans le nombre des
buss son veritable indicateur : elle
aurait intéret a s’organiserplus sérieu-
sement pour la lutte si elle voyait ce
nombre augmenter d’une facon sen-
sible, car ce serait 4 coup sir un in-
dice respectable que le nombre des
gens d'affaires et le degré de notre ac-
tivité sociale augmentefaient au point
de rendre insuffisants les moyens ac-
tuels de transport.

It est bien entendu que ce que je

‘viens de dire s’applique a la circula-

tion dans!|'intérieur de Port-au-Princ >.
Au point de vue du trafic dela P. C. S.

dans la totalité de son réseau que son.

coutrat actuel fait partir de Leogine
pour, aboutir alPEtang saumatre, ily
a toute une autre sésie de considéra-
lions que nous allons passer en re-
vue sommaire.

Nous devons auparavant faire une
remarque (res juste a l’égard de cotte
ligne urbaine. ,C’est que ce n’est pas
en singeant les manifestations exté-
rieures de ce qui se fait ailleurs que
‘nous pourrons dire avoir marché dans
‘le sens du p ogréa. Nous avons des
‘tramways 4 Port-au-Prince, c'est vrai-
‘ment tant mieux, et les Port-au-Prin-
'ciens en doivent reconnaissance et
| gratitade a I’Etat.
| Ils doivent pourtant admettre que
‘ce bienfait n’est nullement le prix de
‘leur activilé sociale, ruisqu’il est bien
| évident que cette ligne ne pourrait
fonctionner sans le concours de |'E-



ae re ee

Magloire,

REDACTION-ADMiNISTRATION
45, RUB ROUK, 45.

ae a amine
—— a

s'a@:icsser A Monsieur A

2” CRASS oA ES 6: > A. 9. SEY. si

u

ee ae eee |
ss 1 ee ene



rihur

tat exprimé sous forme de subvention.
Dés lors, nous nous faisons une
-étrange illusion en montrant les de-
hors que cons‘ituent cette institution,
‘ainsi que celle des télégraphes et du
télépho e, comme des gages de notre
civilisation.

Il est certain que toutes ces admi-
nistrati- ns ne sont soutennes que par
Peétai artificiel du secours badgetaire,
et non par la force naurelle de notre
‘activité ; supprimez cel étai, elles s’é-
lcroulent comme autantde chateaux
de cartes.

' Nous neserons vraiment dans les
“nous aurons commencé 4a avoir cons-
‘cience que notre puissance agricole,
_industrielle et commerciale nous met
‘&méme de pouryoir 4tous nos_ be-
|soins sociaux de transports, de com-
‘munications, d’assistance et autres
‘par les moyens purement nagurels,
c’est-a-dire, pour parler le plus claire-
ment possibles, lorsque les recettes
‘des tramways ou du chemin de fer,
,des télégraphes ou des téléphones
auront permis de fuire directement les

It
i

frais de ces administrations respecti-.

‘ves et de réaliser un bénéfice suffi-
‘samment rémunérateur pour les capi-
'talistes qui y auront engagé leur ar-
'gent.

Je sais bien que cette
civilisation n’est pas celle de tout
monde ; nous sommes accoutumés a
remplacer Ia réalité des choses par
leur dehors, tout comme nous avons
lNhabitude de remplacer la_ réalité des
sentiments par leurs formules.

Nous faisons vraiment 1’effet d'un
groupe d‘hommes totalemenut incul-
tes qui
tion personnelle rien qu’en s‘affublant

marque de

de redingotes, de hauts-ds-forme et.

de bottines vernies.

J'ai conzcience de ne ricn exagérer
et je ne puis oub‘ier avoir eu naguere
4 rappeler a lordre des écrivains et
.des publicistes qui jugeaient de I’état
intellectuel dans nos campagnes par
le nombre. .. budgétaire de nos éco-
les rurales !

A cette heure, il -ous fant ouvrir
les yeux sur tout. Nous avons passé
cent ans &agir d'une certaine facon
qui a consisté pour nous 4 ne faire
les choses que par délégation ; or cette
facon est incontestablement mauvai-

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Ise, puisqu’elle est d’ailleurs condam-
ineée par les faits.

Il nous faut, méme a l’avance,
‘'vouer une grande somme de recon-
| naissance X I’Etat detout ce qu'il
peut faire pour nous aider 4 évoluer
‘dans le sens de nos destinées réelles ;
‘mais le deuxi¢me siécle que nous al-
ons vivre doit étre véritablement
‘pour nous celui de leftort fertile et
-transformateur, et non plus celui d’une
‘nouvelle et slérile expectative.

' Nous n’avons rien 4 attend e de
‘personne autre que nous-mémes et
‘nous devons cesser d’agir par déléga-
ition pour faire un peu nos propres
‘affaires. C’est la le seul secret de la
‘prospérité sociale des nations vigou-
‘reuses. . . . et respectées.

a]
| LES

‘Affets du collectivisme

CHEZ LES ABEILLES

( SUITE )



, It est temps maintenant dedire un
mot des quelques “expériences qui ont
\été faites par divers auteurs et dont les
irésultats semblent diamétralement op-
posés a tous ceux que j'ai cités.

Le dernier en date, et celui qui com-
porte le plus grand nombre d’expérien-
ces, est le travail de Mile Wéry ( 1905 )
dont la conclusion est que la couleur
des fleurs attire les abeilles dans une
proportion de 80 pour cent par rapport
aux autres motifs d’attraction : nectar,
pollen et parfum.

Pour arriver 4 ce résultat inattendu,
inadmissible pour tout observateur sans
idée précongue, Mile Wéry se fonde en
partie sur des expériences ot les buti-
neuses allant sur des fleurs nectarifé-
res ne prennent pas le miel gui les est
olfert. Nous avons vu pourquoi ce ré-
sultat n’a aucune valeur. Il n’ya donc
pas 4 tenir compte de ces expériences.

Dans d’autres expériences, |l’auteur
compare les visites des abeilles a deux
bouquets : l’un de fleurs naturelles,
l'autre de fleurs artificielles les imitant

,parfaitement, mais dépourves de mie
;ou de nectar. Notons

ue ces deux bou-
quets sont placés, dit l’auteur, aux mé-
mes endroits que la veille. Ceci est trés
er tT I SE

important, car il en résulte que ces
deux places étaient celles ot les abeilles
avaient pris I’habitude d’aller ; l’accou-
tumance des ubeilles entre donc en jeu
pour faciliter les erreurs «’interpréta-
tion. Autre remarque capitale sur cette
expérience. Mile Wéry dit: « Toutes les
vingt minutes, les deux bouquets sond
changes de place. »

Or, le resultat des observations faites
pendant deux heares sur ces bouquets
est le suivant : 17 abeilles sont venues
visiter les fleurs naturelles et y ont ré-
colté du nectar; $5 abecilles sont venues
Visiter les fleurs attificielles et n'y oul
rien récolié, puisqu’elles sont saus nec-
far et qu’on n’y a pas mis de miel. Ce
résultat est un résultat brut, car il n’est
yas donné connaissance an lecteur de
ve qui s’est passé pendant chaque in-
tervalle de vingt minutes.

Or, qu’eu conclut Pauteur 7 C’est que
1. veprcsente Pattcaction directe_ des
couleurs sur les abeilles et que 17 re-
présente cette méme attraction plus cel-
le du parfum, plus celle da pollen, plus
celle de Pudovat. D’od ce naif calcul de
Mile Weéiy :

TS

17 Couleur“; parfum + pollen

Dott si 13 représente les causes d’at-
tration autre que les couleurs, 87 p. 100
représentera dans cette expérience la
puissance attractive des couleurs sur
les abeilles !

Malheureusement, tout cela ne signi-
tie absolument rien, et il est facile de
s’en rendre compte d’aprés tout ce que
Jat dit au commencement de cet arti-
cle.

Considérons, en effet, ces deux bou-
quets placés 4 des endroits of les buli-
neuses ont déja pris lhabitude d’aller
ln veille, et méme les jours préc‘dents,
comme le dit l’auteur, Si les butineuses
urrivent sur le bouquet de fleurs natu-
relles, elles 3’y installent pour puiser le
neclur, et ilne restera 4 la fois que le
nombre voulu d’ubeilles ; c'est, coumme
nous l'avons vu, une conséquence de
leur collectivisme organisé. Vient-il une
butineuse de trop, elle s’eu va ailleuys
sila place est suffisamment occupéé.
Siles butineuses arrivent surle bou-
quet de fleurs artificielles imitant par-
fuitement les fleurs naturelles, elles s’y
posent par habitude, croyant trouver a
leur place habituelle les fleurs nectari-
teres ; mais elles s’apergoivent vile
qu’elles se sont trompées, sunt rempla-
cées par d'autres qui viennent aussi? par
Vaecoutumance préalable, et il pourra
tmcme y avoir, comme je Vai constate
bien souvent, plus d’abeilles sur les
fleurs artificielles, mais @ la méme pla
ce ot étaient les fleurs naturelles, qu’il
n’en est venu sur celles ci, pendant le
inéme temps.

Ce quily a de remarquable, c'est
que Mile Wéry le constate elle-méme,
sans s’upercevoir qu’elle deécrit avec
suin la cause d'erreur fondamentale de
son expérience. Elle écrit en effet :

« La pluspart des abeilles se posent
i peine sur le bouquet artificiel, elles
s’apercoivent rapidement de lerreur
dans laquelle elles sont tombée et s’en-
vulentaussitdt : trois d’entre elles n’ont
méme fait que frdler le bouquet. Mais
jeu ui remarqué deux qui ont visite
comp'étement Ia fleur sur laquello elles
»étaient posées, la contournant de tou-
tes manicres, fuuillant méme entre les
élamines, pour ne s’envoler qu’ensuite.
Lune d’elles, a,rés s’étre éloignée un
peu du bouquet, y est revenue uue fois
encore, comme pour bien se convain-
cre de 90n erreur. »

Couleur seule.

V_



Ou ne peut pas mieux dire ! Mais il
Y a plus. Refaisons I'éxpérience de Mile
Véry, en rempligant les fleurs artifi-
cielles imités avec tant de soin par :
rien du tout.

Shabitue les butineuses 4 aller 4 une
nlace déterminée of1 sont les fleurs nec-
tariféres. Au moment oa je commence
Vexpérience, je retire les fleurs necta-
tiféres et je les transporte & quelque
distance. A ce moment les b:utineuses
ont a choisir entre rien du tout ( 4 Pan-
cienne place oti était le bou yuet ), et
un bouquet de fleurs nectariféres colo-
rées, uvec pollen, odeur, ete, qui se
trouve 4 «eu de distancede 1a J’ob-
serve pendant vingt minutes. Je vois
une butin-use qui arrive par accoutu-
mance a Vendroit ott était le bouquet 5
elle vole de ci de 1a, trés prés, ne trou-
ve plus les fleurs qu’elle avait visitées
4 su derni¢re tournée, s’envole et s’en
va, Ouze iutrés font de méme. Pendant
le méme temps, un autre observateur
et prés du bouquet de fl-urs nectarife-
res ; il n’y vient aucune b atineuse, ce
qui s’explique aisément, car il n’a pas
encore élé d4couvert acette nouvelle
place par les abeilles.

(a suivre )



ena nengEnuene
a

Th ‘ ‘
PAIRS DEVARS
RENSEIGNEMENTS

METEOROLOGIQUES



Observatoire

DU
SEMINATRE COLLEGE St-MARTIAI

Jeunt 16 JANVIER

Barométre 4 midi ,63 "7
minimuin 19° 7
Température|nisimas 30° 5

Moyenne diurne de la température 25°,2

Cieb clairle matin ; légcrement nuageux
l’aprés-midi ; couvert 4 la tombée de la nuit.
Le barométre continue sa baisse.

R. BALTENWECK

Tribunal Civil
Audience civile ordinaire du 16 Janvier
Présidernce du Juge A. Sain:-Rome
Jugements rendus :

1° - Celui qui homologue la delibéra-
tion du conseil de famille de 1: mineure
Marcelle Brisson et ordonne la vente d’une
portion de terrain sis 4 Bizoton.
2°—Celui qui annule un acte d’opposi-
tion du 3 Octobre 1903 et condamne Jo-
sias Carres'an et consorts 4 trois cents
ourdes de dommages intéréts en faveur
fle Désil Raphaél ;
3e—Celui qui condamne le sieur Geor-
es Munier 3 payer au Général Prosper
hrisphonte la somme de mille cents gour-
des, montant d’un billet 4 ordre.
4°—Celui qui déclare bonne et valable
la saisie arrét pratiquée sur les appointe-
ments du général Alexis Nord Charles par
l’Institution St Louis de Gonzague.
5°—Celui qui valide la saisic opposition
pratiquée és-mains de Mr Marc Boutin sur
les sommes qu’il do‘taux héritiers Richard
Allen par la dame Valderine Hector
6° -Celui qui condamne 4 P. 75 de
dommages intéréts le sieur Louis René en
faveur de Vve Tibére Calice Jn Pierre.
Le Tribunal, vu l’absence motivée du
président de la composition du jour, léve

Tribunal de Cassation
Sections REUNIES
Audience du jeudi 7 Janvier 1908

Présidence de Mr le Président H. Le-
chaud.

Le Tribunal, en sections-réunies, prend
siége 4 dix heures et demie du matin et
prononce I’arrét suivant :

Celui qui se déclare incompétent pour,
en sections-réunies, connaitre de la prise
a partie et de la suspiscion légitim2 pour-
suivie par le sieur Pierre Régis c»1tce des
juges du Tribunal civil des Cayes et le
Tribunal lui-méme, renvoie purement
et simplement l’affaire devant la section
civile, appelée 4 en connaitre.

Entend ensuite l’affaire de :

L’Etat contre Pierre Anselme, s eques-
tre.
Affaire renvoyée 3 une autre audien-
ce.

_ Les sectiors-réunies font place 4 la sec-
tion civile présidée par Mr le vice-Presi-
dent Ernest Bonhomme qui prononce les
arréts suivants :

_10,— Celui qui déclare les époux Pa-
pilias Lochard non-recevables en leur pour-
voi contre le jugement du Tribunal civil
de Port-au-Prince, en da:e du 8 Novembre
1906.

2° — Celui qui casse sans renvoi le ju-
gement du Tribunal civil de Port-au -Prin-
ce, en date du 25 juin 1907, contradictoi-
rement rendu sur appel entre les consorts
Galette et Léonard j rome.

Puis entend l'affaire du sieur :

Roboam Gustave contre Villevallex Alex-
andre.

Le rapporteur,Mr le juge Jérémie, lit son
rapport.

Le Ministére Public, Me Eug. Décatrel,
conclut 4 la déchéance du pourvoi.
Le siege est levé.

Remerciments.

M. le général Camille Moliére, ancien
Sénateur de la Republique, ainsi que les
familles Prudent, Bonaventure, Kenaud
Hyppolite, Pauléma Jean Jacques, Bruno et
les ausresmembres de la famitle remercient
bien sincérement tous les amis qui, & l’oc-
casion de Ja double porte qu’ils ont éprou-
vée en ja personne de

Marie Rose Fortune
Epouse Camille MOoLiére

et de ceile de Damise Damier, ont parta-
gé leur deuil.

Ils remercient tout particulier. meat le
Supérieur du Retic Séminaire, celui de St-
Louis de Gonzague d’avoir beaucoup faci-
lité la tache aux dévoudes personnes qui
ont tenu a coeur de dresser une chapelle
ardente pour témoigner leurs vifs regrets a
I’épouse de Camille Molicre.

Is les prient de croisze 4 leur profonde
reconnaissance.

Port-au-Prince, 16 janvier 1908.

L écés

Vous étes prié d’assister aux funérailles
de Marie GERTRUDE Lescanc, décédée ce
matin 49 heures, manie des S.acrements
de l’Eglise.

L’enterrement aura liea demain mation
4 8 heures.

Leconvoi partica de la maison mortusire,
52 Rue Courbe, pour se rendre a 1 Eglise
St-Joseph.

e 1a part des familles Umony Pétion,
VveBion Duloup, de son frére, Mr Elie Le-
blanc et de tous ses autres parents.
amis qui n’ont pas recu de faire-
part sont priés de considérer le présent
avis comme en tenant lieu.

Les Petits Trous trop chers

C’est & New-York, aux abords de la/d

Bourse, qu’ils existent. La, le terrain doi
se couvric de dollars pour en “louer clea

u’un pied carré. Un marchand de cigars,
hulte, vient de passer bail ave un pay

pri¢taire I] occupera un tout petit
ou il y a juste de la place pour deux poy
sonnes, le mnrchand et le client. Il pay
cela 7.500 dollars par an, soit plus
37-000 francs, pour se tirer d'affaire. il &
vra vendre 3.760 boites de cigar de sochy
cune, par jour, ct alors il n’aura pas g@&

né un liard. I! compte sur le passige qy
Pon évalue 4.112 million de personnes g
jour. Une flcuriste paie encore plus c
Un cireur de bottes, 1 Broadway, cond
jusqu’en juillet d rnier 50 000 frangs pap
an pour tn pied carré ou poser sa bobs;
La constrection du meétropolitain soute.
rain Va décidé a se déplacer. Seuleareg,
on lui demande main:enant 75.000 “frames
et il ne rcépiique pas, parce qu’il s’enrichit,
Er tout est dans les mémes proportions.

Nouvelles diverses

Paris. 25.— Une dépéche de *Casablan-
ca regue par la télégraphie sans fil annoa-
ce que les troupes frangaises ont arrété trois
instigateurs des massacres du 31 juillet der-
nier.

Ces individus ont été jugés par un con:
seil de guerre.

Rasat. — Les nouvelles de Fez anno»
gant la proclamation de Moulai Hafid etl
déclaration de la guerre sainte ont produit
une grande émotion parmi la _ population
de cette ville.

Les membres du gouvernement son trés
inquiets, car ils ont été informés qu’
moins qu’ils se déclarent pour le nouves
Sultan ; toutes Icurs proprictés de Fez se
ront confisquees.

Tancer.— La féte d'aid Rebir est passée
avjourd hui sans incident et avec l’accom
pagnement habituel de cérémonie religieus

Les fonctionnaires marocains craignes
que I émo ion causée par les nouvelles &

ez ne provoque la déposition d’Abdel-B
Aziz par la population de Tanger.

Verpen 10— Le dirgeable e Ville de
Paris » qui avait quitté Paris 4 9 heures 45
matin a atterri ici ce soir a 7 heures; il s
été acclamé par la foule, larrivée de |’aé-
ronef a été retardée par une légére avarie
de machine qui a obligé les aéronautes 4
s’arréter quelques instants 4 Valmy.

‘Touton 15.— Le Conseil de guerre
chargé d'établir les responsabilités de ls
perte du croiseur « Chanzy » échoué ke
20 mai 1907, dans I‘archipel des Chusas
a déclaré le lieurenant de vatsseau Manger,
commandant de ce navire, responsable de
ce désastre.

Cet officier aété mis en disponibilité
pour une période de trois ans et a été con-
damné 3 payer le cout du preces.

_MonicH 15. Le prince régent de Ba:
viére a récemm nt commué la _ peine de 3
assassins condamnés 4 mort eta déclaté
aujourd hui son intention de ne plus signet
de permis d’exécution

Minas DEL Tinto 15.— Cette ville em
menacée de destruction par suite de |’affaie
sement du sol, de larges crevasses se s0@f
ouvertes dans les principales rues 4
maisons ont dd étre évacuées par leurs he
bitants. *

On croit que cet affaissement est dd af
percement des galeries dans cette

es mines de cuivre.

Paris. — La séance de la Chambre
députés aujourd’hui a eu* lieu sous la
sidence de M. Brisson. Aprés le di
da Président, la Chambre décida di
crire en té1e VYordre du jour da jet
l'impdr sur le revenu ensuite viendrs
iscussion sur les conseils de .

Sénat s'est réuni aujourd’ hei sous
de M. Briquet, doyen @





a

pour procéder 4 V’élection de son bureau
nitif.

at Pichon de retour de Madrid est arrive

hier soir 4 Paris.

La situation au Maroc est sans change-

ent.
™ Le Journal officiel publie un décret au-
torisant I’échange des correspondances re-
commandées de toute nature ainsi que des
lettres et boites valeur déclarde grevées de
remboursement dans les relations entre
la France, |’Algérie et la Martin que.

Le Conseil de guerre maritime de Tou-
lon, condamna hier le capitaine de frégate
Manger, commandant du Chanzy, reconnu
coppible d’avoir perdu son navire par im-
peri ie A trois acs de privation de son com-
mandement et a payer frais du procés en-
jers VEtat.

Tes sceurs Augustine quittérent 1'Hd-

-Dieu hier aprés-midi.
en incendie tres violent s'est déclrre a
la rue Drouot dans les bureaux de |’Argus

resse. ;
P lly a un mort et trois blessés dont un

priévernent. . —
Aujourd’hui eut lieu a l’Académie Fran-

caise la réception du marquis de Ségur.
Le dirigeable « Ville de Paris » est bien
arrivé 4 Verbrun.

eee ————

~— Derniére eur

Par un Arrété de S.
E:. le Président de la
République, publié par
les rues de la Capitale,
les ports des villes de



St-Marc et des Gonai-|?

ves, en rébellion con-
tre le Gouvernement,
sont déclarés en état
de blocus.





Nécrologis
Nous apprenons cn ce moment 11 mort
de Mee Laure CHeVaLtier, décédée ce ma-
tin 3 Pétion-Ville.
Nos meilleures condoléances 4 safamille,





L’administration du « Matin »
rappelle aux abonnés de la Ca-
pitale qu’ils ne doivent rien ver-
ser, abonnements ou autres
que sur REGUSIMPRIMES et
signés de M. lAdministrateur

Avis

BANQUE NATIONALE D°HAITI

Par décision du Conseil d'Admi-
nistration, et pendant labsence de
Monsieur Ch. Van Wijck obligé de'se
rerdre en France pour raizon ds san-
té, Monsieur Paul Santallier est nom-
mé Directeur par intérim et signera
en cette qualité.

I! sera asaisté par Monsieur E. De-
vigme, ddélégué spécial du Conseil
Administration, qui est aatorisé a
signer, comme Secrétaire du Conseil,
toutes pices généralement quelcon-
ques, conjointement avec les Chefs
de service compétents.

Port-au-Prince, le 46 Janvier 1908.

Le Directeur,
Ca. van WICK.



AVIS

Les intéressés sont avisés que
la mise en rouleaux des numéros
pour l’amortissement des obliga-
tions 50)0, par tirage au sort, s’ef-
fectuera le mardi, 21 courant, a
40 hrs 1[2 au siége social de la
Compagnie, sis au Champ de Mars,
No 56.

Port-au-Prince, le 417 janvier 1908,
Le Conseil d’Administration de la

Compagnie des Chemins de fer de la
-C.S

‘Le Président,
Schwedersky.





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