Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
January 16, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
ie ANNEE, Ne 239



PORT-AU-PRINCE (natn)

Le Matin

QUOTIDIEN

JEUDI, 16 JANVIER 1908.







ABONNEMENTS : Dimacrxun!
par wos Une Gourde D'avaNcE Clément Magloire,
DéraRTRMENts & ETRANGEE ; REDACTION-ADMiNISTRATION
45, RUB ROUX, 45.

Prais de posts en sus.
SS =
e qui concerne )’Administration du Journal,

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Pour tout c







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i as SLAXERE



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“Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux on Bonne-Foi.
mas = A Ca aD

LE NUMERO 40 CENTIMES

Les abonnements partent du rer. et du rs de chaque

mois et sont payables d’avance



Les manuscrite insérés ou pon ne ‘sont pas remis.





Geowest pas daujourd’ hui qu’on
Chanute les bieufiits duo grand air
et de lu carmpayae. La poésie et la
science de tous les temps se sont
donne carriéve sur ce theme et c’est
vraiment admirable de voir comment
ace propos Vimagination du poéte
concorde avec celle aux coatours nets
et rudes du homme de s7*ience.

C’est qua les vérités vruies forcent
tuujours et das tendances de toutes
sortes aiguillent sans C23S3_ vers
elles.

Les amateurs de villéziature con-
naissent ce3z reviviscences opérécs
sur eux-memes apres quclyues jours
passés & la Coupe d’ott ils) nous

reviennent si souvent avec une mus-,.

moale
d'un

refaite au
lea velours

culature comme
et la fratcheur et
teint remis a neuf.

Tout le monde sait que la supério-.
le
influence da_

rité physique du campaygnard sur
citadain vient da cetle |
grand air. Cette supériorité se montre

HYGIENE: INFANTILE

plus importantes parties de I’hygitne

isont unanimes sur ce point et on [Pai suivi l’hygi¢ne 4 peu prés depuis
ju’a jamais mieux péché le Rachitisme, Sa uaissance. Il est agéde 7 mois et
‘a Serofule et la Tuberculose que dans;}n\a eu que deux diarrhées tres légeres
les eaux troubles des appartements | d ailleurs. Il est beau comme un
‘obscurs et humides. ;amour, J’ai vu derniérement lui sour-

Qu’on ne se figure pas que la pro-'dreune dent, une petite dent diaphane.

menade et lexercice sur un tavis en | Vous la croiriez de nacre tant elle est

dans son home et, vous mettant dans Plein air, dans un jardin, puissent Jolie. Et le bébé vous la montre tou-
sa peau, vous vous découragez, vous, tre remplacés par Ia seule ouverture jours avec sa candeur de petite béte,
vous lamentez et vous dites que la, des fenétres de Vappartement. Il faut. car ila toujours le visage épanoul de
promenade est perdue. ‘promener les enfants au dehors et si;!enfant en bonne santé.
Eh ! bien non, rendez-lui sa peau, ‘Je vais jusqu’a conseiller d’y pass?r: Il en est donc 4 sa dentition, épo-
& ce brave homme — qui n’est pas'avec eux la plus granda partie de la: que orageuse pour les enfants et chez
dutout latin — et vous allez voir {journée, il ne faudrait point penser lui, pas le moindre soupcon de la
comme il se tire d’affaire. Vouiez-| que j’exagére. _ 'moindre souffrance.
vous savoir ce qu'il fit ? Ce n‘est pas On aimaginé en France des quanti- | L’autre jour, tenez, il me recut avec
difficile. Tout buunement il pédala:tés d@’appareils pour la promenade et des bravos plein les mains comme il
ses quatre Kiicinetres en chambre. Il|Vexercrice des enfants. Je me conten- ,le fait souvent ; il faudra que je com-
fit autant de fois le tour de son salon;terai d’en citer quelques-uns pour piéte le geste, plus tard, quand il ta-
qu’ilen fajlut pour faire une ieue. |mémoire, la plac2 m’étant un peu me- tonnera quelques mots, et que je lui
Et voila. surée. ‘tasse dire : « Bravo, vive Vhygieéne ! »
Et muintenant de méme_ pour le| C’estd’abord la promeneuse du Dr. A. Bref, il mange bien, dort 4 merveille
plus grand bien de nos enfants, il faut! Didot: (deLiége) une simple corbeille et c’est plaisir de le voir, aux pre-
suppléer au désavantage qu’il y a pour/d osier ouverte dans sa moitié supé- “ni¢res heures du jour, bien couvert
eux a n’etre pas élevés au milieu du ricure, fermée dans sa moitié infé-'dans Ics bras maternels, et respirant
bon uir de la campague. On n’y peut ricure par un tablier 4 charniére. C’est de toute la force de ses jeunes pou-
parvenir que par l’exercice, l'une des | €nsuite le sautoirélastique destiné aux! mons Vair blanc et matutinal.
enfaats qui, a lafin de lai* ou2e année’ Méres, voulez-vous avoir un bébé
ont é6té malades et ne peuvent mar-'comme ga ?
cher parce qu’ils comnmencent a nouer, | Déplissez la moue hideuse que vous
c’est-a-dire parce qu’ils sont un peu faites 4 l’hygiéne.
rachitigques ou qu’ils ont une affec- Docreurn C. PEARSON.

de l'enfant des villes.
Que l’enfant prenng chaque jour
un bain d'air extérieur ; toute sa san-

té, toutson développemeni sont !a.

patente 2 toutes les époquesde la vie, Ou aura toutefois soin, pendant cet
et jeter de ce chet, dans la joute d'un exercice, de fle couvrir convenable-
concours l’enfant des vi:l:s et celui'Ment selon la rigueur de la tempéra-
de la campagne, c’est accorder d’ern- ture, pour empécher qu'il ne se re-
biée le prix de santé et de robustesse _ froidisse. Sauf lesjours de pluie ubon-
a celui-ci. ;daute ou detempéte, la promenade

(’est que l'on comprend mal I’hy-'prolongée est trés avantageuse aux
gitue infantile et l'on ne sait pas,enfants dont la peau ne tarde pas,
qu'il est un moyen de suppléer a cet-, sous cette heureuse influence,a pren-
ts privation du bon air dea campa-/dre du ton et de la cauleur. Le soleil
gnes comme il faut suppliéer d’ailleurs | ne laisse pas de leur étre extréme-
&tous les mauvais cétés de l’exis-' ment bienfaisant et il serait incom-
tence. C'est ainsi. Moi je pense qu’il; mode de les soustraire, comme on
est trés important de n’étre jamais /le fait trop souvent, & la caressante
embarrassé dans la vie. J'ai lu der-|Cchaleur de ses rayons, On connait la
ni¢remeut quelque chose de trés cu-; fameuse expérience tendant & mon-

rieuxa cet effet et qui montre la puis-|trerla bienheureuse infuence de la
lumiére sur la graine en état de ger-
mination.

Je ne saurais vrai.uent trouver de
terme de comparaison plus précis
pour faire comprendre l'excellente
action de la lamiére sur les bébés.
D’ailleura le proverbe ilalien l’a dit
avec autant d'esprit que de raison :
On ie soleil n'entre pas, le cin en-

statistiques étrangbres

sance de ressources de l’individu qui
ne sait pas s embarrasser.

C'est l'histoire d’un bonhomme qui,
cycliste convaincu, voualant occuper
immanquablement chaque jour les
muscles de ses mollets, faisait quoti-
diennement ‘-acer une bonne lieue

aux roues de sa bicyciette. Or il ad-
vint que lu temps boada fort un jour.
Voila donc n homme séquestré

tre souvent. Les



tion de la colonne vertébrale, du _cer-
veau ou de la meelile. Le lit est fu-
neste a de tels enfants. Ils y perdent
lzurs forces et ce qui les guette le
plus, ce sont les hideuses déforma-
tions des membres. Le sautoir élas-
tiqgue, une fois qu’ils y sort suspen-
dus, les fait monter ct descendre au
dessus du sol a l’aide du moindre ef-
fort. Et ils s’en trouvent 4 merveille.

Enfin c’est le chariot @ roulettes de
Fiamant dont on éléve les tiges & vo-
lonté et qui, pingant au torse l’enfant
debout, peut marcher dans tous les
sens et donner au petit-étre malade
illusion dela marche. J’en passe...

Somme toute, ce qui reste vrai, et
qu’on ne_ doit pas oublier, c’est que
dans l’hygiéne de I’enfant des villes il
importe énormément de prendre au
en Pexercice au grand air.

A a a nn

ne

sous les yeux cemme piéce a con-

s
Je voudrais, en vérité, vous mettre;

viction ( trés éloquente celle-ci par ce | observations,
que vivante ) un bébé rondelet dont yecouvert de



LES

(S dU collectivisine

CHEZ LES ABEILLES
( Sulte )

L’expérience était faite au milieu de
Pcté, un moment de la saison ot il ya
peu de plantes meliféres, dont Je nectar
aqueux fournit l’eau nécessaire 4 la fa-
brication de Ja nourriture donnée aux
jeunes larves et qui se compose d’une
bovillie faite avec du miel, du pollen
et de I’eau. Les abeilles doivent alors se
procurer de |’eau en allant Ja recueillir
sur les ruisselets voisins, dans les ma-
res ou surle bord des bassins.

Le bassin oi les abeilles ont I’habi-
tude d’aller pomper de j’eau, non loin
du :ucher prés duguel étaient faites les

était ue entiédrement
feulllos nageantes de Po-

ite





tamot. Par une belle journée, j'ai dis-
posé soit des gouttes de miel, soit des
youttes de sirop dz sucre ; to sur des
lotteurs de diverses couleurs placés er-
tre les feuilles de Potamot, et tre: vist-
bles ; 2o sue les feuilles tlottantes de
Potamot, aux endroits mémes ott les bu-
lineuses viennent se placer sur le bord |
des feuilles en inelinant lear corps afin |
de puiser de Peau dans le bassia do
dans les fleats colurées non nectarife -
res, mais rendues artificiellement meli-
feres a Vaide de mel ou de sirop de su-
ece, et évalement plactes sur des flot-
leurs ; 40 des tNeurs colorées nature ile-

hauteurs sur un pelit arbre plicé tout &
coté, a quatre métres du Lyciet. L’opé-
ration ayant été faite au commencement
de Vapres-midi, ja ne vois de toute la
journée aucune abeille venant butiner
sur les tleurs des branches dont la base
élait immergée dans l'eau des carafes.
Le Jendemain, il fait’ mauvais ; pas de
Visiteuses, les abeilles sont restées lans
leurs ruches. Mais le surlendemain ma-
tin, les chercheuses ont découvert les
branches du Ly:iet placées dans 1os ca-
tafes attachées a Parbre ; leurs fleurs
sont encore tres nectaritcres, plus mé-
me que celles restées sur Parbuste,

ment nectariferes, disposées de la mé- | comme je le constate comparativement

me manicre.

Les choses ayant été ainsi disposees
vu commencement de Papres-midt, les:
butineuses ont continuéa venic en grand |
nombre pous faire leur provision d’eau,
mais aueane oma touch? auomieb nt an
tirop de suere, Les divers objets; flot-!
tenes, feailes de Potamot, Hears colo- ;
tees ) qai, les uns et les autres, présen- |
Latent a ses abeilies les substinces su-
trees, sont restes parfiutement intacts
tusqu’a la tombee de linnit. Les buati-
neuses étant sccoutumees a aller cher-
cher de ean, ne rapportatent pas de
sacre, Conmtnindees par be colonie pour
exécuter oun travail determine, la re-
cherche de Peau, elles ne os’en détour-
nent pas pour un autre travail, la re-
cherche du sucre.

Ledendemain matin, les memes ob-
jets étaient disposes de la imeéme manic: |
re sur fe bassin, mais a des places nou
Velles > avantle lever du soleil, quei- |
ques instants apres la premicre sortie
des abeilles, tout le miel et toutJe sucre
etaient enleves ; les substances sucrées
avaient ¢té immeédiatement — signulées
par les chercheuses.

Par consé yuent, si Von se contente
de la premiere partie de cette expérien-
ve, on en coneiura avee Mile Wery que
le mie} attire pas les abeilles . si, au
contraire, on établit Pexpeérience le mra-
tin, comme if vient aeétre fait ade fin
de ka recherche precedente, on en con-
Cluraiavee M. Phites1i que le miel attire
rapidewen. les abeilles. o

it, duns tous les cas, les couleurs ne
JOuent aucun role. Le matin, les cher-
Cheuses ontdcécouvert lesgouttes de miel
placcées sur les feuilles vertes de Potamot
ne se détachant nas au milieu des au-
tres fenilles vertes, semblubles, mais
sinstmiel, aussi vite que surles flotteurs
& vives couleurs ou que sur les fleurs
colorées placées tout a cote.

Je citerat encore uae expérience les
earactérisuque purmi celles que j'ai fai-
tes dans la derniére saison. J’at dans
mon jardin, un trés beau Lyciet, arbuste
a branches retombantes et a fleurs vic-
lettes trés neclariféres qui y a été plan-
té par Decaisne en 1875. Cette plante
ffeurit toute l’année et est constamment
visitée pac les abeilles de mon rucher.

Pendant une journée ot les buliveu-
sos étaient actives, je coupe un certain
nombre de branches de ce Lyciet et j'en
plonge la ;-artie inférieure dans de l'eau
contenue dans des _ bouteilles. Je dis-
pose ensuite ces bouteille de facon que
les branches fleuries qu’clles portent se
trouvent sensiblement 4 la méme place
q’auparavant, au milieu des au'res
branches du Lyciet qui n’ont pas été
touchées. Le tout étant ainsi disposé,
je constate que les butineuses ne tar-





en aspirant le nectar des fleurs avec
une ;ipelte graduée, Pendanttoute cette
journée, les butineuses vont aussi bien
chercher ce nectar sur les branches
coupees que sur les autres; Vavant-veil-
e, elles ue les visitaient qu’a Ja place
meme quelles Oceupalent auparavant ;
et lorsqu'on les avait déplicées pour les
transporter a quelques metres, elles ne
les avaient pas spergues, malyré la soi-
disant allraction de la couleur des co-
rolies.
(a& Sutere )

— ~~ ~—-_ _— --—

= ————___—_——_——=

Secrétairerie de l’Interieur et
de la Police Générale

COMMUNIQUE

La Secretairerie d’Etat de l’'Intévieur
informe que @upres des communica-
tions regues hier soir des Gonsives,
des exilés auraient débarqué 4 La-
pierre, petite anse située A quelque
distance de la ville, avec le criminel
projet de soulever les populations de
’Artibonite et de rallumer lao utuerre
civile dans le pays.

Iyvaccord avec des, renseiznements
que recvoit depuis pres un mois la Di-
rection supérieure de la Sudreté, on
nousikt que les organisateurs du
mouvement se prétendent forts d’a-
voir des intelligences parmi lesagents
de lVAutorité et qu’ils comptent s’em-
parer de positions jinportantes sur le
territoire, soit ala faveur de la trabi-

son ou bien grace a la mollesse, au
manque de vigilance et 4 la lacheté

de quelques commandants militaires.

Pour avoir raison des resistances ir-
réductibles, les rebelles auraient réso-
lu d’employer Vassassinat sur la per-
sonne des bonus auxiliaires du Gouver-
nement “et Vincendie et le pillage
des villes.

Mais le Gouvernement qui s’est tou-
jours trouvé prét pour garantir la
vie des citoyens et leurs propriétés
a 6té cette fois-ci encore mis au cou-
rant dans le temps utile.

Déja des dispositions ont été prises
sur tous les points du territoire: tous
les lieutenants du Chef de I’Etat, fideé-
les au prestige de son nom populaire
ont fait rapport al’administration cen-
trale des mesures de défense qu’ils
ont arrélées avec le concours em pres-
sé des bons citoyens. Le Gouverne-
ment n’a pas trouvé un seul de ses
auxiliaires dont Il’énergie, le dévoue-
ment et l'honneur militaire puissent

plique les peines d’extréme rigueur
qu’encourent ceux qui voudraient,
uelle que soit, du reste, l’appelia-
tion du parti politique dont ils se ré-
clament, tenter de troubler la tran-
quillité du Pays.



- a

PAITS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

MERCREDI I5 JANVIER

Barométre 3 ™“ 763.7/"9 |
minimum 21°,0 |
Températureyyscamam 30° 2

Moyenne diurne de la température 2.49.3 |
Ciel légerement nuageux toute Ja jour-
née, presque complétement couvert 3 9 h.
du soir.
Le baroméire déji légéerement en baisse
dans la journée a baissé beaucoup pendant

la nuit,
R. BALTENWECK |
Tribunal Civil |
Audience du rs J invier

Présidence du Juge P. Jh. Janvier |

Jugements rendus :

1°.—Celui qui donne la rectificatioa de,
l’acte de naissance de M* Léyer Cauvin.

2°.—Celui qui homologue |i délibéra-
tion du conseil de famille de la mineure
Paulvina Faublas.

Présidence du Juge Dupont Day.

Jugement rendu :

1’ — Entre Cajuste Bijou, les ¢cpoux
Charles Liautaud et M. Geffrard Boute et
consorts.

Présidence du Juge P. Jh. Janvier.

Aftayres entendues :

1° —Stéphen Fontanges contre Vve Fon-
tinges.

30—E. Beaupertin fils contre
Séjourné.

3° Eug. L. de Pradines contre Turenne
Michaud.

4° - Ma'ebranche Labatte contre Thomas
Cassy.

5° —F. Lambert contre Stéphen Allen.
et les époux Mastin Dévot

6° -Vve Eiiz Ménos contreMme John.

7°—Lysius Hyppolite contre les époux
Dévot et Siéphen Allen.

8° — Cécile Durocher contre E. F. Mews.

9°—J L. de Picciotto contre Vincent G,
Maklouf.

Puis le siége est levé. .

Exposition Communale

Nous rappelons que c'est aujourd’hui
3 heures précises de |’aprés-midi qu’aura
lieu au Palais de la Chambre des Repré-
sentants la distribution des récompenses.
aux lauréats de l’Exposition communale
du rer mai 1907.

D 4cés

Nous apprenons la mort de JEAN-JosEPH
DumésiL Mas, décédé, hier matin, a4 8
heures 4 l’age de 83 ans, muni des Sacre-
ments de l’Eglise.

L’enterrement aura lieu aujourd’hui, a

heures précises de l’aprés-midi, a l'Eglise



«-

Georges





dente -Mme Michel

les autresmembres de la famille remercien
bien sincérement tous les amis qui, l'ag
casion de la double perie qu’ils ont éprom
vée en la personne de
Marie Rose Fortunt
Epouse Camille Moire

et de ce'le de Damise Damier, ont part
gé leur deuil,

Ils remercient tout particulicroemeat §
Supérieur du Petit Séminaire, celui de §.

ouis de Gonzigue d’avoir beaucoup fac.
lité la tache aux dévouces personnes qui
ont tenu 4 coeur de dresser une chupelle
ardente pour témoigner leurs vits regrets
lépouse de Camille Moliére. .

Ils les prient de croite a leur profon
reconnaissance.

Port-au-Prince, 16 janvier 1908.

Les Enfants Assistés

Ainsi que nous l’avons annonce, les
fondateurs et adhérents de cetteceuvre d’as
sistance se sont reunis hier apreés-midi a
Hospice St Vincent de Paul.

Apres quelques légéres modifications aux
statuts et la réserve formellement — expri-
mée de régler certains autres points — prins
cipaux au moment de la discussion des ré-
glements intérieurs. -— les socictaires ont
constitué comme suit leur Bureau d'admi-
nistration, pour la premi¢re annce :

Président: M_ A. Bonamy, vice-prési-
Oreste, secrctaire :
Mile Lucie Auguste, trésorier : M. Etienne
fils, conseillers : Mme Carvalho, M. le
Dr F. Armand, M. J. Salomon.

A Jacmel
Petites courses dujour des Rots, 6 faacior 198,

al hippodrome de Carrefour Cap-Rouge
PREMIER COURSE

Chevaux de trés petite taille : distance 1

tour, ( 1 200 métres) Prix: une montre.

1. — Topaze 4M. M. P. Nicolas
2.—1904 4M. C. Vovard
3. — Petit-Albert 1 M. F. Lévy. Jockey

tomb! deux fois et cheval s’est dérobe.

Course 3 pied : 250 mé:res Prix P. ro
Course d’anes : 400 metres Prix P. ro
t.— Leargent zébe 4 M. D. Turnier
2.—cdlibsron aM X.,

Hand cip : 12 tour ( 1800 mdires ) dis-

tances accordées par les grandes tuilles :

Aux moyennes tailles, 60 métres; aux pe-

rites tailles 150 metres.

Distances accordées pour les moyennes

tailles, aux petites tiilles 90 metres.

Prix : harnachement complet
1.—Bull-Rush, grande taille

2. — Caprice, moyenne taille

3. Dragon-Rouge, grande taille
4 —Yunkee-Lad, petite taille
5-— Chouchou « «

6.- Saucy « «

Obs.— Dragon souffrait des pieds de der-

riére et n'a pas pu donner tout ce yu'il pow-
vait.

L’aBEILLE

ey

Nouvelles diverses

Was4INncton 14. —L’amiral Evans, come

manuant en Chef de la flotte cuirassé a si-
gnalé aujourd'hui au département de la
marine que quelques marins qui avaient
été autorisé 4 débarquer avaien’ .2us¢ dans
la ville “de Rio Janeiro des désordres sans
gravité la nuit

erniére.
Boyertown 14.--A 5 heures ce soir 167

corps avaient été retirés des décombres da

théatre. Le coroner a déclaré qu’il croyait
maintenant que les corps des victimes de.
la catastrophe ont été rétrouvés.
Paris 14.—La nouvelle que la glace s'& |
tait rompue au lac du bois de Boulogne et ;
jeanes gens avaient été englouw-

t-Joseph.
Condoléances aux familles éprouvées

Remerciments.

M. le général Camille Moliére, ancien
Sénateur de la République, ainsi gue les
familles Prudent, ventare, ud
Hyppolite, Pauléms Jean Jacques, Beano et

faire doute.

L’ordre ne sera pas troublé.

Les citoyens peuvent se reposer
tranquilles et vaquer en toute quié-
tude 4 leurs affaires. Seulement que
d’ores et déja l’on comprenne et s’ex-

dent pas 4 venir puiser le nectar des
fleurs surles branches coupées des
bouteilles aussi bien que sur celles at-
tenant encore a l’arbuste. Ce fait véri-
fié, je les boateilles portant les

branches et je les attache & diverses ds dans. Tea & causé une vive émotion.





——— a ee ee a ee ag eee RD
n craint tout d'abord qu'il my eut un! = Wiannent d’arriver Saes vides!.. Saes vides!..

grand nombre de noyés ; undétachement de

ompiers a dragué le lac éclairé avec des .
projecteurs électriques et n’a découvert PAR LE FRANGAIS DE CE MOIS,
que deux cadavres de noyés. Chez
Entrepot: Général des Grandes fabriques
Die CALCUTSLA (INDE) DUNKEFROUE (FRANCE) eT DUNDEE (ANGLETERRE).
SACS spéciaux pour Cafés triés

BRUXELLES 14.— L’ouverture de la session :
de la Chambre des Députés belge a eu
lieu aujourd'hui: M. Schollaert, le;nouveau
Cafés ordinaires

Président du conseil a donné 4 entendre
CGacaos

qu'il faudrait que le roi Léopold fasse des} 81, Rue du Magasin de VEtat, 81 et
Les Types Courants constamment en Stock par balles de 400 sacs,

concessions dans l’affaire du Congo avant 4. 6.. - 5
que l’annexion soit possible ; son discours » O, 10, Rue Traverstére.

depuis <0 centimes or jusqu’a 30 centimes or pour Ila grandeur régu-
liére €5x110 centimetres.

est interprété comme indiquant que le roi] Casimir francais de premier choix.—

permettra I’élimination du traité actuel du| Diagonale.— Chemises couleur et
Poids de 13/4 livres jusqu’a 2 1,2 livres.
Sacs sur mod¢les et sur types des acheteurs.

Congo de la clause relative au domaine de! blanches. — Chaussettes et bas fil.—
la couronne. Jupons de soie.— Eventails de fantai- |.

_Prix a forfait pour livraisons mensuelles francs port de débarquement et
si on le d#sire, Droits payés.

Tokio 15.— On s’attend 4 une prochai-|sie.— Ceintures pour hommes et da-
Conditions avantageuses

ne crise ministérielle. mes.— Bretelles, Descente de lit.—
Rome. Le baron Kogoro Takihira qui] Flanelle par aune.— Chapeaux laine

S'adressera JULES LAVILLE

AGENT ET DEPOSITAIRE GENERAL















remplace le viconte Aoki 4 Washington a/ pour hommes & Dames.— Chemiset-
été regu aujourd’hur par Ic roi, A qui, il{tes.— Cannes. - Parfumeries assor-
preésen‘a seslettres, le transférant aux Etats-| ties. - Faux-cols & Manchettes.— Sa-
Unis. tins et autres Etoffes.— Machines a

STocKHOLM. - Le Rigsdag a repris ses tra-|coudre de 1 et2 fils.- Champagne.—
vaux aujourd’hui. Les présidents des deux] Vins rouge par gallon et par caisse.—
Chambres ont fair Pélege du roi défunt. Vin blanc par caisse.— Vinaigre par

Panis. Rente: 95 Go. gallon.— Moutarde.—~ Olive.— Froma-

Hier la Chambre a nommé comme vice-| ges gruyeére francais, pates grasses
pre iden s MMr Etienne, Berteaux, Rabier. | francaises.— Biére Impérial & Lem-
et Mougeot, seerétaires, MM. Poullam,| beck, Biscuits Lefévre Utile.-— Huile
Sibaterie, Villault, Duchesnois Cuarpot,|d’Olive par gallon et par caisse.— Fil
Marin Violette Simon et Petit-jean. de toute qualité pour machine de 40

Prochaine séance jeudi au Senat pour la} a 80.— Provisions américaines.
nomination du bureau. Le President de la :
Republique offrit aujourd’hui une chasse Vente en gros et en détail

A UN PRIX MODERE



























rr = ee:
Se eS ———————

EN TREPRI SE |Chapeanx !

Chapeaux !!





dj Kumbouillet aa Vhonneur des autoritdés

siviles de la vi et] ficiers de la gar-

ciciles e la ville et les officiers de la gar , Pompes funébres Chapeaux ! ! !
La glace ayant cédé sur le lac du bois Francisco DESUSE S'adresser A Wo gam Gauntet, pour PATEAE DE FORTO RICO

de Boulogne, une vingtaine de patineurs
furcnt engloutis.

Ona retrouvé d¢jd deux cadavres. Les
resultats des syndicats mineurs de la Loire} a Manufacture a toujours en dé-
au ssjet des dispositions de M. Viviani] pét un grand stock,—- pour la vente
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Le Matin

QUOTIDIEN

JEUDI, 16 JANVIER 1908.







ABONNEMENTS : Dimacrxun!
par wos Une Gourde D'avaNcE Clément Magloire,
DéraRTRMENts & ETRANGEE ; REDACTION-ADMiNISTRATION
45, RUB ROUX, 45.

Prais de posts en sus.
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e qui concerne )’Administration du Journal,

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LE NUMERO 40 CENTIMES

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mois et sont payables d’avance



Les manuscrite insérés ou pon ne ‘sont pas remis.





Geowest pas daujourd’ hui qu’on
Chanute les bieufiits duo grand air
et de lu carmpayae. La poésie et la
science de tous les temps se sont
donne carriéve sur ce theme et c’est
vraiment admirable de voir comment
ace propos Vimagination du poéte
concorde avec celle aux coatours nets
et rudes du homme de s7*ience.

C’est qua les vérités vruies forcent
tuujours et das tendances de toutes
sortes aiguillent sans C23S3_ vers
elles.

Les amateurs de villéziature con-
naissent ce3z reviviscences opérécs
sur eux-memes apres quclyues jours
passés & la Coupe d’ott ils) nous

reviennent si souvent avec une mus-,.

moale
d'un

refaite au
lea velours

culature comme
et la fratcheur et
teint remis a neuf.

Tout le monde sait que la supério-.
le
influence da_

rité physique du campaygnard sur
citadain vient da cetle |
grand air. Cette supériorité se montre

HYGIENE: INFANTILE

plus importantes parties de I’hygitne

isont unanimes sur ce point et on [Pai suivi l’hygi¢ne 4 peu prés depuis
ju’a jamais mieux péché le Rachitisme, Sa uaissance. Il est agéde 7 mois et
‘a Serofule et la Tuberculose que dans;}n\a eu que deux diarrhées tres légeres
les eaux troubles des appartements | d ailleurs. Il est beau comme un
‘obscurs et humides. ;amour, J’ai vu derniérement lui sour-

Qu’on ne se figure pas que la pro-'dreune dent, une petite dent diaphane.

menade et lexercice sur un tavis en | Vous la croiriez de nacre tant elle est

dans son home et, vous mettant dans Plein air, dans un jardin, puissent Jolie. Et le bébé vous la montre tou-
sa peau, vous vous découragez, vous, tre remplacés par Ia seule ouverture jours avec sa candeur de petite béte,
vous lamentez et vous dites que la, des fenétres de Vappartement. Il faut. car ila toujours le visage épanoul de
promenade est perdue. ‘promener les enfants au dehors et si;!enfant en bonne santé.
Eh ! bien non, rendez-lui sa peau, ‘Je vais jusqu’a conseiller d’y pass?r: Il en est donc 4 sa dentition, épo-
& ce brave homme — qui n’est pas'avec eux la plus granda partie de la: que orageuse pour les enfants et chez
dutout latin — et vous allez voir {journée, il ne faudrait point penser lui, pas le moindre soupcon de la
comme il se tire d’affaire. Vouiez-| que j’exagére. _ 'moindre souffrance.
vous savoir ce qu'il fit ? Ce n‘est pas On aimaginé en France des quanti- | L’autre jour, tenez, il me recut avec
difficile. Tout buunement il pédala:tés d@’appareils pour la promenade et des bravos plein les mains comme il
ses quatre Kiicinetres en chambre. Il|Vexercrice des enfants. Je me conten- ,le fait souvent ; il faudra que je com-
fit autant de fois le tour de son salon;terai d’en citer quelques-uns pour piéte le geste, plus tard, quand il ta-
qu’ilen fajlut pour faire une ieue. |mémoire, la plac2 m’étant un peu me- tonnera quelques mots, et que je lui
Et voila. surée. ‘tasse dire : « Bravo, vive Vhygieéne ! »
Et muintenant de méme_ pour le| C’estd’abord la promeneuse du Dr. A. Bref, il mange bien, dort 4 merveille
plus grand bien de nos enfants, il faut! Didot: (deLiége) une simple corbeille et c’est plaisir de le voir, aux pre-
suppléer au désavantage qu’il y a pour/d osier ouverte dans sa moitié supé- “ni¢res heures du jour, bien couvert
eux a n’etre pas élevés au milieu du ricure, fermée dans sa moitié infé-'dans Ics bras maternels, et respirant
bon uir de la campague. On n’y peut ricure par un tablier 4 charniére. C’est de toute la force de ses jeunes pou-
parvenir que par l’exercice, l'une des | €nsuite le sautoirélastique destiné aux! mons Vair blanc et matutinal.
enfaats qui, a lafin de lai* ou2e année’ Méres, voulez-vous avoir un bébé
ont é6té malades et ne peuvent mar-'comme ga ?
cher parce qu’ils comnmencent a nouer, | Déplissez la moue hideuse que vous
c’est-a-dire parce qu’ils sont un peu faites 4 l’hygiéne.
rachitigques ou qu’ils ont une affec- Docreurn C. PEARSON.

de l'enfant des villes.
Que l’enfant prenng chaque jour
un bain d'air extérieur ; toute sa san-

té, toutson développemeni sont !a.

patente 2 toutes les époquesde la vie, Ou aura toutefois soin, pendant cet
et jeter de ce chet, dans la joute d'un exercice, de fle couvrir convenable-
concours l’enfant des vi:l:s et celui'Ment selon la rigueur de la tempéra-
de la campagne, c’est accorder d’ern- ture, pour empécher qu'il ne se re-
biée le prix de santé et de robustesse _ froidisse. Sauf lesjours de pluie ubon-
a celui-ci. ;daute ou detempéte, la promenade

(’est que l'on comprend mal I’hy-'prolongée est trés avantageuse aux
gitue infantile et l'on ne sait pas,enfants dont la peau ne tarde pas,
qu'il est un moyen de suppléer a cet-, sous cette heureuse influence,a pren-
ts privation du bon air dea campa-/dre du ton et de la cauleur. Le soleil
gnes comme il faut suppliéer d’ailleurs | ne laisse pas de leur étre extréme-
&tous les mauvais cétés de l’exis-' ment bienfaisant et il serait incom-
tence. C'est ainsi. Moi je pense qu’il; mode de les soustraire, comme on
est trés important de n’étre jamais /le fait trop souvent, & la caressante
embarrassé dans la vie. J'ai lu der-|Cchaleur de ses rayons, On connait la
ni¢remeut quelque chose de trés cu-; fameuse expérience tendant & mon-

rieuxa cet effet et qui montre la puis-|trerla bienheureuse infuence de la
lumiére sur la graine en état de ger-
mination.

Je ne saurais vrai.uent trouver de
terme de comparaison plus précis
pour faire comprendre l'excellente
action de la lamiére sur les bébés.
D’ailleura le proverbe ilalien l’a dit
avec autant d'esprit que de raison :
On ie soleil n'entre pas, le cin en-

statistiques étrangbres

sance de ressources de l’individu qui
ne sait pas s embarrasser.

C'est l'histoire d’un bonhomme qui,
cycliste convaincu, voualant occuper
immanquablement chaque jour les
muscles de ses mollets, faisait quoti-
diennement ‘-acer une bonne lieue

aux roues de sa bicyciette. Or il ad-
vint que lu temps boada fort un jour.
Voila donc n homme séquestré

tre souvent. Les



tion de la colonne vertébrale, du _cer-
veau ou de la meelile. Le lit est fu-
neste a de tels enfants. Ils y perdent
lzurs forces et ce qui les guette le
plus, ce sont les hideuses déforma-
tions des membres. Le sautoir élas-
tiqgue, une fois qu’ils y sort suspen-
dus, les fait monter ct descendre au
dessus du sol a l’aide du moindre ef-
fort. Et ils s’en trouvent 4 merveille.

Enfin c’est le chariot @ roulettes de
Fiamant dont on éléve les tiges & vo-
lonté et qui, pingant au torse l’enfant
debout, peut marcher dans tous les
sens et donner au petit-étre malade
illusion dela marche. J’en passe...

Somme toute, ce qui reste vrai, et
qu’on ne_ doit pas oublier, c’est que
dans l’hygiéne de I’enfant des villes il
importe énormément de prendre au
en Pexercice au grand air.

A a a nn

ne

sous les yeux cemme piéce a con-

s
Je voudrais, en vérité, vous mettre;

viction ( trés éloquente celle-ci par ce | observations,
que vivante ) un bébé rondelet dont yecouvert de



LES

(S dU collectivisine

CHEZ LES ABEILLES
( Sulte )

L’expérience était faite au milieu de
Pcté, un moment de la saison ot il ya
peu de plantes meliféres, dont Je nectar
aqueux fournit l’eau nécessaire 4 la fa-
brication de Ja nourriture donnée aux
jeunes larves et qui se compose d’une
bovillie faite avec du miel, du pollen
et de I’eau. Les abeilles doivent alors se
procurer de |’eau en allant Ja recueillir
sur les ruisselets voisins, dans les ma-
res ou surle bord des bassins.

Le bassin oi les abeilles ont I’habi-
tude d’aller pomper de j’eau, non loin
du :ucher prés duguel étaient faites les

était ue entiédrement
feulllos nageantes de Po-

ite


tamot. Par une belle journée, j'ai dis-
posé soit des gouttes de miel, soit des
youttes de sirop dz sucre ; to sur des
lotteurs de diverses couleurs placés er-
tre les feuilles de Potamot, et tre: vist-
bles ; 2o sue les feuilles tlottantes de
Potamot, aux endroits mémes ott les bu-
lineuses viennent se placer sur le bord |
des feuilles en inelinant lear corps afin |
de puiser de Peau dans le bassia do
dans les fleats colurées non nectarife -
res, mais rendues artificiellement meli-
feres a Vaide de mel ou de sirop de su-
ece, et évalement plactes sur des flot-
leurs ; 40 des tNeurs colorées nature ile-

hauteurs sur un pelit arbre plicé tout &
coté, a quatre métres du Lyciet. L’opé-
ration ayant été faite au commencement
de Vapres-midi, ja ne vois de toute la
journée aucune abeille venant butiner
sur les tleurs des branches dont la base
élait immergée dans l'eau des carafes.
Le Jendemain, il fait’ mauvais ; pas de
Visiteuses, les abeilles sont restées lans
leurs ruches. Mais le surlendemain ma-
tin, les chercheuses ont découvert les
branches du Ly:iet placées dans 1os ca-
tafes attachées a Parbre ; leurs fleurs
sont encore tres nectaritcres, plus mé-
me que celles restées sur Parbuste,

ment nectariferes, disposées de la mé- | comme je le constate comparativement

me manicre.

Les choses ayant été ainsi disposees
vu commencement de Papres-midt, les:
butineuses ont continuéa venic en grand |
nombre pous faire leur provision d’eau,
mais aueane oma touch? auomieb nt an
tirop de suere, Les divers objets; flot-!
tenes, feailes de Potamot, Hears colo- ;
tees ) qai, les uns et les autres, présen- |
Latent a ses abeilies les substinces su-
trees, sont restes parfiutement intacts
tusqu’a la tombee de linnit. Les buati-
neuses étant sccoutumees a aller cher-
cher de ean, ne rapportatent pas de
sacre, Conmtnindees par be colonie pour
exécuter oun travail determine, la re-
cherche de Peau, elles ne os’en détour-
nent pas pour un autre travail, la re-
cherche du sucre.

Ledendemain matin, les memes ob-
jets étaient disposes de la imeéme manic: |
re sur fe bassin, mais a des places nou
Velles > avantle lever du soleil, quei- |
ques instants apres la premicre sortie
des abeilles, tout le miel et toutJe sucre
etaient enleves ; les substances sucrées
avaient ¢té immeédiatement — signulées
par les chercheuses.

Par consé yuent, si Von se contente
de la premiere partie de cette expérien-
ve, on en coneiura avee Mile Wery que
le mie} attire pas les abeilles . si, au
contraire, on établit Pexpeérience le mra-
tin, comme if vient aeétre fait ade fin
de ka recherche precedente, on en con-
Cluraiavee M. Phites1i que le miel attire
rapidewen. les abeilles. o

it, duns tous les cas, les couleurs ne
JOuent aucun role. Le matin, les cher-
Cheuses ontdcécouvert lesgouttes de miel
placcées sur les feuilles vertes de Potamot
ne se détachant nas au milieu des au-
tres fenilles vertes, semblubles, mais
sinstmiel, aussi vite que surles flotteurs
& vives couleurs ou que sur les fleurs
colorées placées tout a cote.

Je citerat encore uae expérience les
earactérisuque purmi celles que j'ai fai-
tes dans la derniére saison. J’at dans
mon jardin, un trés beau Lyciet, arbuste
a branches retombantes et a fleurs vic-
lettes trés neclariféres qui y a été plan-
té par Decaisne en 1875. Cette plante
ffeurit toute l’année et est constamment
visitée pac les abeilles de mon rucher.

Pendant une journée ot les buliveu-
sos étaient actives, je coupe un certain
nombre de branches de ce Lyciet et j'en
plonge la ;-artie inférieure dans de l'eau
contenue dans des _ bouteilles. Je dis-
pose ensuite ces bouteille de facon que
les branches fleuries qu’clles portent se
trouvent sensiblement 4 la méme place
q’auparavant, au milieu des au'res
branches du Lyciet qui n’ont pas été
touchées. Le tout étant ainsi disposé,
je constate que les butineuses ne tar-





en aspirant le nectar des fleurs avec
une ;ipelte graduée, Pendanttoute cette
journée, les butineuses vont aussi bien
chercher ce nectar sur les branches
coupees que sur les autres; Vavant-veil-
e, elles ue les visitaient qu’a Ja place
meme quelles Oceupalent auparavant ;
et lorsqu'on les avait déplicées pour les
transporter a quelques metres, elles ne
les avaient pas spergues, malyré la soi-
disant allraction de la couleur des co-
rolies.
(a& Sutere )

— ~~ ~—-_ _— --—

= ————___—_——_——=

Secrétairerie de l’Interieur et
de la Police Générale

COMMUNIQUE

La Secretairerie d’Etat de l’'Intévieur
informe que @upres des communica-
tions regues hier soir des Gonsives,
des exilés auraient débarqué 4 La-
pierre, petite anse située A quelque
distance de la ville, avec le criminel
projet de soulever les populations de
’Artibonite et de rallumer lao utuerre
civile dans le pays.

Iyvaccord avec des, renseiznements
que recvoit depuis pres un mois la Di-
rection supérieure de la Sudreté, on
nousikt que les organisateurs du
mouvement se prétendent forts d’a-
voir des intelligences parmi lesagents
de lVAutorité et qu’ils comptent s’em-
parer de positions jinportantes sur le
territoire, soit ala faveur de la trabi-

son ou bien grace a la mollesse, au
manque de vigilance et 4 la lacheté

de quelques commandants militaires.

Pour avoir raison des resistances ir-
réductibles, les rebelles auraient réso-
lu d’employer Vassassinat sur la per-
sonne des bonus auxiliaires du Gouver-
nement “et Vincendie et le pillage
des villes.

Mais le Gouvernement qui s’est tou-
jours trouvé prét pour garantir la
vie des citoyens et leurs propriétés
a 6té cette fois-ci encore mis au cou-
rant dans le temps utile.

Déja des dispositions ont été prises
sur tous les points du territoire: tous
les lieutenants du Chef de I’Etat, fideé-
les au prestige de son nom populaire
ont fait rapport al’administration cen-
trale des mesures de défense qu’ils
ont arrélées avec le concours em pres-
sé des bons citoyens. Le Gouverne-
ment n’a pas trouvé un seul de ses
auxiliaires dont Il’énergie, le dévoue-
ment et l'honneur militaire puissent

plique les peines d’extréme rigueur
qu’encourent ceux qui voudraient,
uelle que soit, du reste, l’appelia-
tion du parti politique dont ils se ré-
clament, tenter de troubler la tran-
quillité du Pays.



- a

PAITS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

MERCREDI I5 JANVIER

Barométre 3 ™“ 763.7/"9 |
minimum 21°,0 |
Températureyyscamam 30° 2

Moyenne diurne de la température 2.49.3 |
Ciel légerement nuageux toute Ja jour-
née, presque complétement couvert 3 9 h.
du soir.
Le baroméire déji légéerement en baisse
dans la journée a baissé beaucoup pendant

la nuit,
R. BALTENWECK |
Tribunal Civil |
Audience du rs J invier

Présidence du Juge P. Jh. Janvier |

Jugements rendus :

1°.—Celui qui donne la rectificatioa de,
l’acte de naissance de M* Léyer Cauvin.

2°.—Celui qui homologue |i délibéra-
tion du conseil de famille de la mineure
Paulvina Faublas.

Présidence du Juge Dupont Day.

Jugement rendu :

1’ — Entre Cajuste Bijou, les ¢cpoux
Charles Liautaud et M. Geffrard Boute et
consorts.

Présidence du Juge P. Jh. Janvier.

Aftayres entendues :

1° —Stéphen Fontanges contre Vve Fon-
tinges.

30—E. Beaupertin fils contre
Séjourné.

3° Eug. L. de Pradines contre Turenne
Michaud.

4° - Ma'ebranche Labatte contre Thomas
Cassy.

5° —F. Lambert contre Stéphen Allen.
et les époux Mastin Dévot

6° -Vve Eiiz Ménos contreMme John.

7°—Lysius Hyppolite contre les époux
Dévot et Siéphen Allen.

8° — Cécile Durocher contre E. F. Mews.

9°—J L. de Picciotto contre Vincent G,
Maklouf.

Puis le siége est levé. .

Exposition Communale

Nous rappelons que c'est aujourd’hui
3 heures précises de |’aprés-midi qu’aura
lieu au Palais de la Chambre des Repré-
sentants la distribution des récompenses.
aux lauréats de l’Exposition communale
du rer mai 1907.

D 4cés

Nous apprenons la mort de JEAN-JosEPH
DumésiL Mas, décédé, hier matin, a4 8
heures 4 l’age de 83 ans, muni des Sacre-
ments de l’Eglise.

L’enterrement aura lieu aujourd’hui, a

heures précises de l’aprés-midi, a l'Eglise



«-

Georges





dente -Mme Michel

les autresmembres de la famille remercien
bien sincérement tous les amis qui, l'ag
casion de la double perie qu’ils ont éprom
vée en la personne de
Marie Rose Fortunt
Epouse Camille Moire

et de ce'le de Damise Damier, ont part
gé leur deuil,

Ils remercient tout particulicroemeat §
Supérieur du Petit Séminaire, celui de §.

ouis de Gonzigue d’avoir beaucoup fac.
lité la tache aux dévouces personnes qui
ont tenu 4 coeur de dresser une chupelle
ardente pour témoigner leurs vits regrets
lépouse de Camille Moliére. .

Ils les prient de croite a leur profon
reconnaissance.

Port-au-Prince, 16 janvier 1908.

Les Enfants Assistés

Ainsi que nous l’avons annonce, les
fondateurs et adhérents de cetteceuvre d’as
sistance se sont reunis hier apreés-midi a
Hospice St Vincent de Paul.

Apres quelques légéres modifications aux
statuts et la réserve formellement — expri-
mée de régler certains autres points — prins
cipaux au moment de la discussion des ré-
glements intérieurs. -— les socictaires ont
constitué comme suit leur Bureau d'admi-
nistration, pour la premi¢re annce :

Président: M_ A. Bonamy, vice-prési-
Oreste, secrctaire :
Mile Lucie Auguste, trésorier : M. Etienne
fils, conseillers : Mme Carvalho, M. le
Dr F. Armand, M. J. Salomon.

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rites tailles 150 metres.

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2. — Caprice, moyenne taille

3. Dragon-Rouge, grande taille
4 —Yunkee-Lad, petite taille
5-— Chouchou « «

6.- Saucy « «

Obs.— Dragon souffrait des pieds de der-

riére et n'a pas pu donner tout ce yu'il pow-
vait.

L’aBEILLE

ey

Nouvelles diverses

Was4INncton 14. —L’amiral Evans, come

manuant en Chef de la flotte cuirassé a si-
gnalé aujourd'hui au département de la
marine que quelques marins qui avaient
été autorisé 4 débarquer avaien’ .2us¢ dans
la ville “de Rio Janeiro des désordres sans
gravité la nuit

erniére.
Boyertown 14.--A 5 heures ce soir 167

corps avaient été retirés des décombres da

théatre. Le coroner a déclaré qu’il croyait
maintenant que les corps des victimes de.
la catastrophe ont été rétrouvés.
Paris 14.—La nouvelle que la glace s'& |
tait rompue au lac du bois de Boulogne et ;
jeanes gens avaient été englouw-

t-Joseph.
Condoléances aux familles éprouvées

Remerciments.

M. le général Camille Moliére, ancien
Sénateur de la République, ainsi gue les
familles Prudent, ventare, ud
Hyppolite, Pauléms Jean Jacques, Beano et

faire doute.

L’ordre ne sera pas troublé.

Les citoyens peuvent se reposer
tranquilles et vaquer en toute quié-
tude 4 leurs affaires. Seulement que
d’ores et déja l’on comprenne et s’ex-

dent pas 4 venir puiser le nectar des
fleurs surles branches coupées des
bouteilles aussi bien que sur celles at-
tenant encore a l’arbuste. Ce fait véri-
fié, je les boateilles portant les

branches et je les attache & diverses ds dans. Tea & causé une vive émotion.


——— a ee ee a ee ag eee RD
n craint tout d'abord qu'il my eut un! = Wiannent d’arriver Saes vides!.. Saes vides!..

grand nombre de noyés ; undétachement de

ompiers a dragué le lac éclairé avec des .
projecteurs électriques et n’a découvert PAR LE FRANGAIS DE CE MOIS,
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de la Chambre des Députés belge a eu
lieu aujourd'hui: M. Schollaert, le;nouveau
Cafés ordinaires

Président du conseil a donné 4 entendre
CGacaos

qu'il faudrait que le roi Léopold fasse des} 81, Rue du Magasin de VEtat, 81 et
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vaux aujourd’hui. Les présidents des deux] Vins rouge par gallon et par caisse.—
Chambres ont fair Pélege du roi défunt. Vin blanc par caisse.— Vinaigre par

Panis. Rente: 95 Go. gallon.— Moutarde.—~ Olive.— Froma-

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pre iden s MMr Etienne, Berteaux, Rabier. | francaises.— Biére Impérial & Lem-
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Prochaine séance jeudi au Senat pour la} a 80.— Provisions américaines.
nomination du bureau. Le President de la :
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dorn.ront 607 voix pour l'acceptation con-| en gros et détail,— de chaussures en
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bal le 6 janvier, rédigé en présence de M. | dans une semaine a peu prés.
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sément de !’Etranser,

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