4" ANNEKER, M* 238
PORT-AU-PRINCE (sa!r1)
MERCREDI, 15 JANVIER 1908:
ABONNEMERTS :
park uors Une Gourde D’'avaNnce
D&PARTEMENT* & ETRANGER ;
vrais de poste en sus.
Pour tout ce qui concerne |’
QUOTIDIEN
DmmEcTEUR!
Clément Magloire,
NOS CHEMINS DE FER
LES ROUTES SONT DES OUTILS
La. citation que j’ai faite hier se rap
porte &Chicago dont, en outre, les
nombreux ponts dressent de tous cé-
ié3 « leur disgracieuse carcasse de
fer », pour la plus grande commodi-
té des voitures et des - On peut
pourtant en dire autant de New-York
et M. Paul de Roustess dit trés for-
mellement que, aux environs de la
Chicago River, le mouvement des che-
mins de fer, des bateaux & vapeur,
des tramways, «n'est comparable
qu’a celui de New-York, danas la par-
tie basse de ta ville. »
reproduite
de l’aspect des rues de Londres :
« Pour un Francais, letrait frappant
de la rue de Loaodres est, en tout
temps, cette abse nce de cafés ui ne
permet pas |’ en plein air, la dis-
traction amusée da regard, la cause.
rie attablée rur aun coin de trottoir,
la parlotte prolongée et paresseuse.
« La rue anglaise sert uniquement
& marcher. C’est un outil & passer
d’une affafre a une autre et nun pas
A Saint-Louis, c'est aussi le méme, 40 club ouvert od s’attarder et péro-
spectacle a la fois dégodtant et admi-
rable de I’élégance sacnfiée 4 la com-
‘modité et au but immédiat qui est
d’utiliser le temps ¢ans
temps. Le pont defer et d acter qui,
4 Saint-Louis relie les deux vinces
de I’Illinois et du Missouri, frappe les
voyageurs par son t ina hevé
autant que par sa solidité.
Paul Adam nous. a entretenas, pré-
cisément 4 propes de Saint-Louis, de
ge large tuyau de plomb, fait pour
la circulation du gaz d'écluirage, qui
sétale en pleine rue alors qu'il et
.6t6 facile de le cacher..seus ie trot-
loir, et qui force le passant:& faire at-
tention pour l’éviter.. Ayant: le gaz et
sa circulation aseuréa,:ies — habitants
de Snnt-Louis jugebt ‘indigne d’eux | qu
ot, de Vergent a
-de perdce.da temps. re
“ 2 par préoc C cupa-
te cacher sous terre,
tion d’esthétique. ©
Mon esprit et mon:goat iatine dé-
plorent certes . ces :eaerifices:et:ce‘dé-
dain outré de I’éiégance, mais -mon
at-est: sim pleme»nt:1 a pe re ra eC ert Dp
‘Gat de choses créé: par.:le génie -par-|
tleulier d’une race.†TEES So tg Oe Sp
Sur le chapttre des chemins de fer,
Vexplication est complete et j’espére
que le lecteur est See cnt ibien an
‘courant des raisons ‘qai favorisent
ension des voies ferrées aux Exats-
nis | : ‘ permetion ¢ : :-C@ pays.
i aeal - fapilement
‘Qcanche queiconque-de Viadystrie. ‘ siteurs, de
tdre de,
qu'ane | perposent, ideatiques. Des
: boye,.de
rer...
« Business as usual. »
« On travailie comme a l’ordinaire :
pertout cette inscription attestait le
souci de ne perdre inutilement
ces derniéres heures. Ne rien perdre,
ni temps, ni peine, ni argent. C’est
leur constante méthode et c’est ce qui
expliqae les étonnantes juxtaposi-
tions d’idées dont ils sont capables.»
Ce que l’on vient de lire au sujet
de la rue anglaise s’applique 4 toutes
Jes choses. anglo-saxonnes, et notam-
ment aux chemins.de fer.
- Si fon pense que, méme dans les
sociétés les plus apathiqaues, le che-
min de fer est créé pour accélérer la
circulation, on se fera-une idée de ce
e peut étre cet engin aux mains
d'un peuple constamment.. pressé. et
fablins be ne rien pefdre, ni temps,
ni peige, ni srgent.:»:Si la:rue ang!ai-
se peut-étre définie « un outil a pas-
ser d’une affaire & Une autre, » com-
t définir le .chemia de
-
‘| Ment vraiment
a er aiaéricain? °
det ot yon, ne . définirai. bas, je
rirai,.et.j‘empranterai. ma-descrip-
ion & Pan Adam. Avant de voir I'A-
méricai:.en chemin de fer, voyons-le
sur la terre ferme, dans le tourbillon
ordinaire des. ’ -d’affaires de
vingt étages_ et.parfois.de plus.
« Jusqa’au faite, ces offices se su-
flots: de‘vi-
de commis, de sau-
* -
1
1
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
Administration du Journal, s’adresser a4 Monsieur Arthur ISI
e Hatin
Les abonnements partent du rer. et da ts de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou non de sont pas remis.
DORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
te ruissean, montent et descendent! dans le flanc du pont de Brooklyn,
par douzaines derriére les grilles ou-
vragées des ascenseurs.
tandis que les bons géants de
cemen irlandais ramassent la
dame
Muets, ils ne pensent qu'au but de trop piétinée, laissée sur le carreau
leur course. Ils) ne buabillent pas. Is
ipar tes athlétes enfin maltres du
ine plaisantent point. IIs neraillent pas. tramway en partance. Le long des
| Seulement, ils se bousculent, en silen- trains c’est la méme charge éperdue,
Oo doit se rappeler la pensée de (ce, au sortir de la caga, pour arriver
Paul Bourget que nous avons déja au plus vite, s’acquitter plus vite, re-
ans ce joarnal, 4 propos | descendre plus vite, pour agir le plus
dans le moins de temps Ont-ils cons-
cience de leur élan et de ce qua leur
vitesse doit gaygner ; ou biense ha-
tent-ils inconsciemment parce qu’au-
tour d’eux tout le monde se précipite,
parce que le cours de la foule aiman-
te lear systé@me nerveux et les en-
traine dans son mouvement fatal. On
ne sait. Ils ne savent peut-étre. »
M. Fraser ajcute 4 son tour: « Le
climat américain est vivifiant. exci-'
tant, il exalte vos facultés et votre ac-
tivité sans que vous vous en rendiez
compte vous-mémes. L’ouvrier se ha-
te, parce que chacun se hate autour
delui. Dans un atelier, j’ai vu un"*hom-
me courir pour aller prendreun mar-.
teau et courir pour le rapporter ; j’ai
beau rassembler tous mes souvenirs,
je ne me souviens pas avoir jamais
vu, en Europe, un ouvrier courir pour
aller chercher un outil. »
Jntroduisez le chemin de fer au
sein d’une telle societé et dites si vous
trouverez exagéré le tableau suivant.
«... Une identique rage animait Jes
cars qui devaient les emmener d’Oli-
ve au Forest Park, ou les ramener
du Forest-Park dans Olive. I! y avait
la leséleveursdu Texas, les éleveurs
de Boston, les cultivateurs de Califor-
nie, les industriels de la Caroline,
les commis de Denver, les pionniers
de Colorado-Springs, les élégantes
de Washington, les uaristocrates de
Baltimore, leg grainetiéra de !a Loui-
siane, teurs femmes, leurs filles, leurs
scours et leurs méres. |
Tout ce ‘nfonde se ruait avec une
égale frénésie dans es -voitures, s’y
entassait 4 la force du poing, y rom-
pait plutot ses parapluies, s’‘installait
péle-méle avec des terrassiers mora-
ves trés puants, nual ne_ patientant
jasqu a la venue d’uneautre machine;
sauf en cas de défaite.
«Ce délire puéril aftole aussi les
employés qui choisissent te chemin
de fer pour ‘traverser I’East River,
une cohue obstinée qui s’élance, 8’a-
griffe, se hisse, se bourre et s’englou-
tit dans les compartiments. On sem-
‘pare la du wagon comme les_ collé-
-giens du ballo~ sur la prairie du Co-
‘tumbia. Quoi de plus étrange, surpre-
nant, insensé, pour la sceptique in-
‘dolence du Latin, que cette fougueuse
irruption de mille et mille individus
‘dans les édifices de cette station en
.fer & cheval ! »
ee
Prenez au Champ-de-Mars le tram-
‘ways qui descend la rue des Miracles
et, comme gageure, faites accompa-
‘gnerle car parun piéton qui, com-
‘me vous, s’assigne le bord-de-mer
‘comme but.
Ihy agrosa parier qu’il arrivera
-en méme temps que vous; le doute se
'transforme en certitude si, & la sta-
‘tion de croisement des Miracles, vous
‘apercevez seulement & cent métres le
car qui remonte; et si, arrivé a cette
station, vous avezla malechance de
ne pas apercevoir le car du tout, vous
n’avez qu’une chose 4 faire si vous
ne voulez pas que votre piéton vous
laisse loin derriére lui, c’est de met-
tre pied a terre et de continuer brave-
ment la route avec lai.
Aprés tout ce que j’ai dit, je ne gau-
rais rendre l’administration de Ja —
P.C. S. responsable de cet état de
choses : l’activité haitienne n’est pas
telle que nos ligaes de transports
puissent servir « d’outils & passer ra-
pidement d’une affaire 4 une autre, »
‘Les transports par eux-mémes se
ressentent de cet état de choses. et
c’est pourquoi deux points de nds
nos. cétes assez rapprochés l’an
cs
de l’autre ne sont parfois desservis |
/qu’une fois parmois; c’est aussi pour-
quoi les vovageurs .qui laissent les
Gonaives pour Port-au-Prince sont as-
sez souvent exposés,— alors. que la
traversée n’est que de quelques heu-
res,— & perdre deux jo 68, of a-
tant de nuits 4 faire ces. cdtes inter
médiaires. |
It est bien certain que, & Port-au-
Prince, nous prenons le car unique-
ment pour ne pas marcher & pied,
et non pour aller plus vite: la preu-
ve, c'est que nous perdons parfois 4
l’attendre a une encoignure le temps
que l'on mettrait 4 faire sa course a
pied.
N’étant jamais pressés nous-memes,
nous ne saurions trop en vouloir ala
P.C.S. dene pas nous donner de
rapides moyens de transports.
Cependant, a défaut de notre désir,
nous allons voir si Vintérét bien en-
tendu ds la Compagnie elle-méme
ne devait pas lui inspirer cetle préoc-
enoation et nous allons ainsi consi-
dérer com nent cette entreprise de
transports pourrait contribuer au releé-
vement des forces sociales haitiennes.
“PAIS DUTBRS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Ohservatoire
BU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
MARDI 14 JANVIER
Baroméire 4 midi “64 7/2
(minimum 20°,0
Températu F@)max'minm 30° 6
Moyenne dinrne de la température 24° 7
Le ciel clair le matin, s’est couvert gra-
duellement l’aprés-midi.
Pendant la nuit Aplusieurs reprises, quel-
ques petites ondcées ; quantité inapprécia-
ble.
Le barométre est 4 peu pres station-
naire.
Agitation sismique dans la soirée et dans
la nuit.
R. BALTENWECK
Exposition Communale
La distribution des récompenses aux lau-
réats de Exposition Communale du_ ter
Mai de l’année derniére aura lieu au Palais
de la chambre des Représentants, demain
jeudi, 16 Janvier, 43 heures preécises de
V’aprés-midi.
De magnifiques diplomes seront A cette
occasion, remis aux lauréats aprés_ un bril-
lant discours ot M. Stenio Vincent, ma-
gistrat communal fera valoir, nous en som-
mes certain, quelques unes des idées fortes
et nécessaires dont le Matins’est fa't le pro-
pagateur.
Décés
Vous étes prié d’assister aux funérailles
de Josepn p’ALEMBERT Cave, employé a la
Chambre des Députds, décédé hier, a lage
de 50 ans.
L’enterrement aura lieu cet aprés midi.
De la part de Mme Vve I. Cavé, sa mére
Mr et Mme Grévy, Melle Ida Cavé, ses
enfants ; de Mr et Mme Bosselmann et
leurs enfants, Mr et Mme Omer Cavé et
leurs enfants, Mr et Mme P. Cavé et leurs
enfants, Mr et Mme Alexandre Bazelais et
leurs enfants, ses fréres, sceurs, beaux-fré-
res, belles-sceurs, mneveux, niéces et tous
les autres parents.
me condoléances aux familles éprou-
vées.
Sociétéde Bienfaisance et de
Secours Mutuels
Le Conseil d’Ad ministration et les mem-
bres du Comité d'organisation du Bal que
ls Société francaise de Secours Mutuels et
de Bienfsisance donne av profit de l’asu-
vre, dans la salle des fétes de l’Asile, le
25 courant ont I’honneur d’informer Mes-
sieurs les Membres actifs, qu’il ne leur se-
ra pas envoyé d’invitations spéciales, et
qu'ils pourront se procurer des cartes chez:
MM. F. Chériez, président, 80 Rue
Courbe, A. Allien, trésorier 63 <
« M.Crépin, secrétaire, 45 Rue Roux.
Fermeture de la malle
La malle pour Jérémie, Cayes, Jacmel,
Azua, Santo-Domingo, San Pedro de Ma-
coris, Porto Rico, Saint-Thomas par le
sjs « Provsident » sera fermée ce soir a
heures tres précises.
Port-au-Prince, le 15 Janvier 1908.
Fiangailles
Nous avoas recu la carte de fiangailles
de Mile Sira BLéMuravec Me L. A. E.
Larontanr, des Coxes-de-Fer.
Compliments aux hevreux fiancés.
————
LES
Effets du collectivisme
CHEZ LES ABEILLES
( SuITE )
Supposons que l’observateur géant et
invisible que nous avons imaginé tout
4 Vheure observe les passants qui sont
dans une ru2 fréquenteée et se propose
de faire des expériences biologiques.
Que, par exemple, il d‘pose tout a coup
des victuailles sur le trottoir ou qu'il
renverse une voiture, il verra aussitdt
des passants s’arréter et fairecercle au-
tour de JVincident provoqué par lui.
Mais s’il passe en ce moment dans la
rue une file de soldats allant a la cor-
vée, ceux-ci ne s’arréteront pas et con-
tinueront leur chemin. Ils ne feront
pas cercle autour de la voiture renver-
sée ; n'y aurait-il personne autie dans
la rue qwils ne ramasseraient pas les
excellentes victuailles mises a leur por-
tée, préférables sang aucun doute au
pain de munition quils vont chercher
par ordre.
Pourquoi cette différence 7 C’est que
les passants ou les badauds sont relati-
vement libres; certains d’entre eux
peuvent retarder lcurs occupations pour
s’arrétcr ; tous ont une certaine indivi-
dualité. Les suldats ullant 4 la corvée
n’en ont, au contraire, aucune, ils sont
Commundes pour la corvée ; il faudrait
un cas de force majeure pour les détour-
ner de leur cons.gne.
Eb bien! Faisons mairtenant une ex-
périence analogue avec les insectes. Pla
cons, par exemple, une grosse goutte
de miel sur le trajet suivi par des four-
mis ; elles la découvrirunt aussitot, et,
sauf celles qui portent des fardeaux,
elles feront cercle autour de la goutle
et pomperont le miel, sans en laisser la
moindre parcelle. Ces fourmis sont
comparables aux passants ordinaires de
la rue. Installons la méme_ expérience
avec les abeilles, en plagant du miel au
milieu d’elles 1a od elles sont trés nom-
breuses, uccupées a un travail collectif,
comme par exemple d’aller recueillir
du nectar dans un champ de Sarrasin.
Les abeilles passeront &cdté du miel
sans se déranger; tout affairées, elles
continueront leur travail. Les abeilles
sont comparables aux soldats allant 4
leur corvée. Comniandées pour aller
chercher du nectar de Sarrasin, et bien
ui] soit mis & leur portée, elies ne se
érangeront pas pour prendre le miel,
qu’elies préfsreraient cependant de
beaucoup ; il faudrait une circonstance
particulisre ponr les détourner de leur
consigne.
4 pas les a
D’ailleurs, les choses ront encore p
compliquées que ne pourraient le faire
croire ces expériences trés simples. Ou
ubtiendrait, en ellet, des résultats dif-
férents suivant l’heure de la journée 00
l’on opére, et méme suivant ia saison
ou experience serait disposée.
Par [4 s’explique déja une contradic-
tion formelle entre les conclusions des
divers auteurs. C’est ainsi que M. Félix
Plateau admet que le miel attire les
abeilles, tandis que Mile Wéry déduit
de ses expériences que lemiel n’attire
illes. Ces deux expérimen-
taleurs ont raison, ou ils ont tort tous
les deux, ce qui revient au méme.
Comment telu ? C’est que parmi les
abeilles ouviiéres qui sortent de la ru-
che, il faut distinguer les bulineuses
pr prement dites et celles que les api-
culteurs désignent sous le nom de cher-
cheuses. Ces derniéres sont faciles 4 re-
connaitre par leur maniére de vuler et
méme par le son spécial que produisent
leurs ailes ; au lieu d’aller droit au but
vers un point déterminé, comme les
bulineuses proprement dites, elles vo-
lent de droite a gauche, par-ci par la,
cherchant sur tous les objets, sous les
feuilles, dans tous Jes coins et recoins,
les substances diverses qui pourraient
étre utiles a recueillir ; lorsqu’elles ont
trouve un endroit favorable a !a récolte,
elles vont imméddiatement le signaler a
la colonie ; alors un va-et-vient de buti-
neuses s’organise entre la ruche et len-
droit signalé.
Ces chercheuses ont pour rdle géné-
ral d’étudier chaque matin d’une belle
journée le plan de campagne 4 suivre
pour distcibuer tout autour de ta colo-
nie le travail 4 éxécuter. A la suite de
leur :apport, et suivant les circonstan-
ces mé‘éorologiques, la récolte est ré-
iée par association de fagon a recueil-
ir dans le moins de temps possible la
lus grande quantité, et wussi la meil-
eure qualité, des substances utiles ; en
outre, le travail est distribué de ma-
niére 4 wenvoyer en un point que le
nombre voulu de butineuses. Ces cher-
cheures poursuivent leurs investigations
tout au our de la ruche, duns un cercle
qui peut avoir six kilométres de diamé-
tre. Mais, et ceci est ua point utile 4
noter, suuf dans les cas de disette abso-
lue autour de la ruche, les ouviiéres
auxquelles est dévolu le réle de cher-
ch:uses sont és nombreuses au mo-
ment du lever,du_ soleil, ulore que les
abeil!es commencent 4 sortir; plus lard,
dans la journée, on en trouve de moins
en moins, et en général, dans le courant
de l’aprés-midi,
peu repris le rdle de butineuses.
Je citerai 4 ce sujet dans le prochain
numdros une des expériences yue j'ai
disposées en 1905, ou entrent a la fois
comme facteurs l'accoutumance des
abeille- et le réle des chercheuses.
(a suivre )
Sea
Nouvelles diverses
WasHINGTON. — Avec la pleine compré-
hension du fait que le prubléme de I'emni-
gration est une des principales questions
sur lesquelles la campagne électorale va se
faire au Japon et afin d’éviter des embarras
au ministére saionaji et peut-tre méme
de causer son renversement, le e
ment d’Etat a décidé de refuser de rendre
publique toute information concernant les
ociations en cours avec le Japon.
ASHINGTON. — Le secrétaire de la guetre
M. Taft fait tout ce qui est en apn pou-
voir pour entrainer le gouvernement A
lus |
romettre de se retirer complétemcht
uba aucommencement du printemps 190g)
C’est dans une lettre transmettant au pg
sident Roosevelt le rapport du gouverneg
Magoon sur sa gestion 4 Cuba que le g
crétaire de la guerre fait cette tentative, *
Wasuincton. — M. Taft a adressé ¢
Président une let:re dans laquelle il
commande une modification des plans
canal interocéanique de Panama. D’
ces plans ta largeur du canal doit étre
cent picds anglais. M. Taft propose qu’
suit pori¢e a 110 pieds, la dépense
tionnelle quien résultera est évalude §
millions de dollars, mais l’accroissement
la largeur du canal, en rendra I’accas ;
sib'e aux cuira sés d’escadre de fort to:
que la marine pourrait faire construire
tard.
Tokio 14.— Le Président da Conseil
des Ministres a offert sa démission, a 1’Em
reur quil’a refusée, celles du ministre des
rances et du ministre des communicy
tions ont été acceptées ; la cause de ces dh I
missions est attribuée 4 des divergences de
vues sur I 'établissement du budget.
WaASsHINGTON 14. — Le Président Roose
velt en transmettant au Sénat le Ra
du Gouverneur Magoon sur les conditions
actuelles 4 Cuba dit que le Gouverne
ment de l’ile sera remis 4 nouveau le tes
févriir 1909 au Président que le Congrés
cubain é!ira en décembre prochain.
Boxvertown ( Pensylvania 14).— Le
théatre de cette ville a é:ré la prose de
| lammes hier soir au courant de ES reprée
sentation. 150 personnes ont peri 78 oat
été blessées plus ou moins griévement.
Mexico 14 -— La mine dior El Oro &b
plus importante du Mexique a été presque
entiérement détruite par le feu qui conte
nue. De nombreuses maisons sont détre-
tes.
MontTECARLO 14.— Le recoursen apg
de Von Stleger Goold’ et de sa‘femmé cop
danmnés 4 mort le 4 Décembre pour le meer
tre de Emma Levin a é.é rejeté.
Paris — Rene frangiise : 95 40
Li Chambre s’est réunie aujourd’hei
sous la présidence de M. Passy, doyen d'd-
ge. Apres un discours de M. Passy,
Chambre procéda a !’élection de son _pré-
sident.
M. Brisson e t ré$iu par
375 vo.an's.
. Jaurés déposa une demande d’inter-
pellation sur les affiires du .
demanda la discussion aprés les électi
du bureau.
Le Sénat s'est réuni 4 deux heures soas_
la présidence de M. Ponique, le doyen d’&
ge. Aprés un discour de M. Porique, le
nat décida de se réunir en séance publi-
que A deux heures trois quarts pour Pelee
tion de son bureau.
Un té mme du ministre de France
a Tanger signale la tranquillité parfaite quai
régne dans les ports.
général Lyautry rélégraphic que
troupes opérérent avant hier contre
Beni Mangoech du Nord qui n’avaiest
payé l'amende et elles razziérent leur
Le général de brigade de Lavech dee;
Faures dans le cadre de réserve. “
Le general de brigade Petitgand est
cédé.
ee
L’administration du « Matin ®
rappelle aux abonnés de la Ce
qu'ils ne doivent rien ver.
ser, abonnements ou +
6 sur U8SIMPRI “Es d
e oe
|
338 voix sus
nos
les
gnés de VvAdminis
Priére d’aviser })admir
tion de la moindre weala:
+
dans le service du«. i
atin quill y soit de suite ——
LA XXVI' LEGISLATURE
RESULTATS COMPLETS
Dép2z:tement de l'Ouest
ARRONDIS3EMENT DE PORT-AU-PRINCE
Port-au-Prince : Thimoclés Lafontant,
Victor Cassagnol, J. B. N. Valem-
btun. ;
Petion- Ville: Dr Léon Stiouea
Croix-des-Boug ; Florvil Na
arcahaie : Lamartine Camille.
Thomazeau : Lyncée Duroseau.
ARRONDISSEMENT DE JACNEL
Jacmel : Berrouet, Rodolphe Lafontant
Bainet : Fidélia Jeune.
Marigot : A. Sambour.
Céles-de-Fer : Caius Lamothe,
ARRONDISSEMENT DE L&OGANB
Léogdne: Général Ed. Desroches.
Pelit-Godve : Cholette Charlot.
Grand-Godve : Emile Marcelin.
ARRONDISSEMENT DE LaSCAHOBAS
Lascahobas : Alexandre Bouchereau.
Belladére ; Alphonse Jn.-Joseph
ARRONDISSEMENT DE MIREBALAIS
Mirebalais : L. Memnon.
Grand-Bois : Dubuisson
ARRONDISSEMENT DE SALTROU
Saltrou : Dr Pétion Sav in.
Grand-Gosier : Turenne Desgraves.
Département du Sud
ARRONDISSEMENT DEs CaYES
Cayes: J. Jeannot. Camille Léon,
Torbeck: Auguste Douyon.
Port-Salut ; Isaac Léger
‘ARRONDISSEMENT DE LA GRAND’ANSE
Jérémie : F. Sanon, Joseph Dégraff.
Corail : J. B. Laurent.
Pestel : Odilon Ménos.
Abricuts : Sturla Poulle.
ARRONDISSEMENT DE NIPPES
Anse-d-Veau : Planés E-louard.
Miragodne . Emile Williams.
Petil-trou de Nippes : Caliate fils. —
Petite-Riviére de Nippes: L. Bazelais
Baradére : Savoie Auguste.
ARRONDISSEMENT DES COTEAUX
Céteaux : Antoine Pierre-Paal
Chardonniéres ; Ecuest R yaud
Port-d-Piment ; Moravia Morpeau
Aux-Anglais: Mv’ Douald Alexandre
ARRONDISSEMENT D’AQUIN
Aquin : Morama Bernard.
Cavaillon : Ant. Simon fils.
St. Louis du Sud : Monbéeleur.
ARRONDISSEMENT DE TIBURON
Ansc-d’ Hainault : L. Go-urgue.
T.buron : Brézault.
Dame-Marie : Ernst Ewald.
Département du Nord
ARRONDISSEMENT DU Cap-Haltiex
Cap-Haitiien: Coidavii Tuussaiat,
Camille Gabriel.
Milot: Hector Jn.-Joseph.
Acul-du-Nord.:. Montézuma Mathieu
Plaine-du Nord : B. Casimir.
' Limonade ; Narcés Lecoute
Quartier Morin : Darius Magloire.
Industrie
MANUFACTURIERE NATIONALE
Julien Desroches
InpusTaim.
Faus-sola, cravates, manchettes, chomtse
ARRONDISSEMEMT DE LA G* Rivicak
Grande-Riviére :Héléodore Dorciavil.
Dondon : Vespasien Gonel.
St Raphael: Pierre Bien Aimé Guil-
laume.
Ranquttte : Rosinski Célestin.
ARRONDISSEMENT DE FORT-LIBERTE
Fort-Liberté : Edouard Etivnne. -
Ouanaminthe : Arthur Gaston.
Perches : Edner Hyppolite.
Acul-Samedi . Eug. Pierre-Louis.
Mont-Organisé : Borgella Sévére.
ARRONDISSEMENT DU BORGNE
Borgne : Xavier Gilles
Port-Margot : Gerson Desrosiers.
Anse-d-Foleur ;T. N. Apollon.
ARRONDISSEMENT DU TROU
Trou : Joseph Séveére.
Sainte Suzanne : Em. Z4phirin
Terier-Rouge : Lapierre Drouineaud.
Caracol : Crépin Pierre-Louis.
ARRONDISSEMENT DU LIMBE
Limbé : Général Félix jeune.
ARRONDISSEMENT DE VALLIERE
Valliére : Lancelot Lyon.
Carice : Richard Daguindeau.
Cerca-la-Source : Edmond _ Laroche.
ARRONDISSEMENT DE PLAISANCE
Platsance ; Evariste Ducheine.
Pilate : Emm. Gabriel.
ARRONDISSEMENT DE HINCHE
Hinche : Georges Zamor :
Maissade ; Samuel Jn.Gilles
ARRONDISSEMENT DE LA MARMELADE
Marmelude : Lesage Lapommeray.
S.-Michel du Nord: A. Legendre
Département du Nord-d’Ouest
ARRONDISSEMENT DE PORT-DE-Palx
Port-de-Paix : Denis St.-Aude, Ph.
William.
S.-Louis du Nord : Ducarmal Félix.
ARRONDIS. DU MOLE ST. NICOLAS
Méle Saint-Nicolas ; Joseph Desir.
Bombadopolis : Robert Roche
Jean-Rabel ; Actéon Frangois.
Baie de Henne : Sidiac Lucas.
Département de l’Artibonite
ARRONDISSEMENT DES GONAIVES
Gonaives: A. R. Durand, Beauhar-
nais J© Francois.
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Lubin, née Félicité Faustin, par acte pas-
sé au rapport de M* Suirad Villard et son
collégue, notaires en cette ville, le dix-
neuf Octobre mil neuf
tré, 2° d’un commandement fait aux époux
Abel Rameau le douze Novembre dernier,
enregistré et demeuré infructueux ;
Il sera procédé en l’étude et par le mi-
nistére de Mé¢ Astrel Laforest, notaire en
cette ville, le samedi que l’on comptera
dix-huit janvier courant i to heures da
matin 4 la vente au plus offrantet der-
nier enchérisseur d’un terrain situé en cette
ville sur le grand chemin de Turgeau ac-
tuellement dit « Avenue de Turgeau » de
la contenance de cinquante pieds de facade
sur neuf cents pieds de profondeur. Il est
borné au Nord par Oscar Riviére, au Sud
par l'Avenue de Turgeau ; 4 l'Est par une
autre portion de la méme propriété et a
l’OQuest par Faustin Soulouque ; Tel d’ail-
leurs que le dit terrain jse poursuit, com-
porte et s’étend sans aucune exception ni
réserve.
La dite vente aura lieu sur la mise a4
prix de mille sept cent huit gourdes qua-
tre vingts centimes, outre les charges de
Venchére......... » -- P. 1.708.80.
A la requéte de Monsieu: Alexandre
Brutus, proprétaire, demeurant et domici-
lié 4 Port-au-Prince. ayant pour avocat
constitué Me Léonce Viard, au cabinet de
ui, en cette ville, 38, Rue des Casernes,
il fait élection de domicile.
Contre les époux Abel Rameau, la dame
née Ulcénie Lubin et prise en sa _qualisé
d‘héritiére de feu sa mere Félicicé Faustin,
dame Veuve Anachréon Vil Lubin, I’é-
poux mis en cause pour |’autorisation ma-
ritale, tous deux propriétaires, demeurant
et domiciliés 4 Port-au-Prince.
Pour plus amples renseignements s’a-
dresser 4 M* Léorce Viard, avocat poursui-
vant, ou 4 M* Astrel Laforest, notaire, dé-
positaire du cahier des charges.
Port-au-Prince, le 8 janvier 1908.
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