Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
January 14, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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4» ANNER, N° 237 PORT-AU-PRINCE (ua?r:)



" ABORNEMENTS :

par uois Une Gourde D’'avaNnce

Clément Magloire,



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE RO-X, 45.









oa





Administration



du Journal, s’adraoss3ar a Monsieur Ar

| EEA, cece Ts er eo



—_——_—<$<<—<————$ re

NOS CHEMINS DE FER :
ACTIVITE & ¥OIES DE TRANSPORT

Jai dit précédemment que nos che- ‘mins de fer sans le concours de !’Etat.
mins de fer ont été créés et vivent, Suns doute, ce ne sont pas les ca-
sous le régime mixte d’cxploitation, ' pitaux qui font défaut ; au contraire,
lequel consiste en un ou plusieurs ils sont en France en excés de disponi-
particuhers formant compagnie et ad-ibilité ; mais ces capitaux, engagés
mistrant sous la garantie de mono- dans une entreprise de chemins de
pales et d’intéréts et l’obligation cor- fer, ne peuvent étre productifs d’inté- puis notre indépendance. Le s
rélative du contrdle de I'Etat. lrats ;c’est ce que je déméle sans pei- américain vient, au surplus,

Nous avons vu que le régime
n’est pas recommandable par ses ré-
sultats et que ici autant qu’ailleurs,
plus méme_ qu’ailleurs, le patronage
direct de Etat, en cette maliére, ne

peut etre que désastreux.
Le régime de complete liberté, ce-: Nous pouvons, dores et déja, déga- fruits.

lui en vertu duguel des particaliers, ! ger de cette observation la vérité de’ Je prie de remarquer que je” ne
sans aucun contrat ni concessi:n,:ce que j'ai dit : que lec entreprises conteste pas absolument l’influence
peuvent poser des rails partoutot bon’ de transports, comme toutle reste, gconomique avantageuse de ce formi-
leur semble et a leurs seuls risques sont faites 4 l'image des sociétés ; le dable engin de communication; mais
et-périls, n’est pas non plus pratica-| régime adopté pour leur installation | jg veux faire ressortir, ainsi que je
ble chez nous. | ne dépend pas du caprice des gou-||‘aj dit, qu’on ne peut vraisemblable-
Tl n’est pas praticable, d’ubord en|vernements, mais découle logique | ment aider un individu malg:é lui-
raison du manque de capitaux, ensui-| ment de I’état social. Ceci dit, conti- mame ou une société en dépit d’elle-
te en raison du développement insuf-| .uons notre citation. . ‘meme. Ce n’est pas une voie de com-
fisant de notre activité agricole et; « Aux Etats-Unis. les choses ne S® | mynication qui créera le gout du tra-
surtout industrielie. Ce régime est ce-|passent pas de la méme maniere yyj| ni ne dissipera les désastreux
lui qui est pratiqué aux Etats-Unis |( qu’en France ); une entreprise qui préjugés.
d’Amérique et voici ce qu’en dit M./|ne pate pas, c’est-a-dire qui ne donne © 5, yn mot, activité sociale crée
Paul de Rousiers : _ ‘| pas de bénéfices, est aussitét aban- ,, chemin de fer 1a ov il fait défaut
« Quand nous voulons up eiguons| vite. qu et elle s’écroule d’autant plus! 4 in ies Etats-Unis; sans que la
. ’

‘leure représentation est encore la
iP. GC. S., et nous nous sommes laissé
gagner par cette idée que le chemin
de fer est créateur d’activité et que
se a notre agriculture rien qu’en
de voies ferrées.

La colonisation francaise en Haiti.
n’a pas, que Je sache, connu cette
voie de transports perfectionnée, et,
il est pourtant hors de doule que Sa,
prospérité n’a jamais été égalée de-;

| construites « sont’ pas besoin que le chemin de fer vi
‘onéreuses pour ceux qui les ont ne la créer et quelle peut étre €
faites, » et que, au point de vue de'méme assez puissante pour créer
‘Vexploitation, elles constituent un ve- spontanément le chomin de fer, aus-|

'ritable luze. ‘ si naturellement que |’arbre crée ses

‘les lignes ainsi

de fer en France, nous intriguons| vite qu’aucun étai artificiel n’est 14; |... ° eee

auprés des députés, des sénateurs, pour la soutenir ; chacan travaille ,ec!Produe. ao niouter’ a bois Haiti,
et des minisires pour contraindre une | pour soi et le Gouvernement laisse. oak ien autorisé par les
compagnie a le construire. C'est ainsi aax particuliers le soin de faire des | ise Pp

que nos sous-préfectures les plus mi-|chemins de fer ob cela leur est avan-
nuscules sunt arrivées a& étre desser-!tageux, sans tedr aucun mo-

vies par des lignes trés ondreuses pour|nopole et sans leur garantir aucan |.
bénéfice.

cous qué les ont faites.En retour de ces

charges qu'il leur impose, "Etat donne| «Pour déciter un tracé, on se deman-

aux grandes compagaies une garantie; de donc simplement ceci : y a-t-il de

@intéréts sortde la poche des|l’argent & gagner avec ce tracé ?,

contribuables, de gorte qu’en fin de; Quand on est en face d’un pays inha- )!

compte, beaucoup de chemins de fer | bité, on tache de se rendre compte d'études, que le relévement de nos

sont un luxe que ie Francais soffre,|des ressources | aturelles qu'il offre | forces sociales est un peu leur fait.

platét qu'une effai-e dans le sens or- et, si l'examen est satisfalsant, oo Cela les regarde directement.
construit. » , On doit, en effet, en voir la preuve

da mot, »
Avant de continuer la citation, no-; Que de legons ne sommes-nous pas dans |’étendue méme du réseau géné-

tons avec intérét ce que les mots autorisés atirer de cessimples lignes !\ral des chemins de fer uméricains ;
ci-dessus font amplement| Nous sommes resiés des ann a| on doit concevoir sans peine que cette

reseortir : & savoir que I’état d’activi- | nous passer de chemins de fer, mé-| étendue considérabie neserait pas réa-

06 industrielle de la société francaise me le plus modeete, telosiul nous | lisée si, aux mains dece peuple in-

Re lei permet pas d’établir des che-' avons sctaciiement ot doat ia meil-’ dustrieux, le

ma ’ co fo:

nt d’y étre
| fails.
s
ss
Or, les faits, dans la question, dé-
pendent en grande partie, dépendent
surtout des Compagnies de chemin

de fer elles-mémes et c’est pourquoi
j'ai dit, dés le début de cette série



nous aurons fait faire un pas immen-:

construisant sur notre sol des lignes’
‘000 kilométres, alors que les réseaux

ysteme |
direct ne dans cette affirmation vérifiée que nettement que activité sociale n’a|

en-|
ile- ! Américains veulent

chemin de fer ne s’était ale

MARDI, 14 JANVIER 1908.

Les abonnements partent da rer. et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance

omer!

Les manuscrits insérés ou son De sont pas remis.

STS aso SS ST ——————— SiS
thur ISIDORE,

(Tas



swe



ree

e Roux ou Bonne-Foi.



45, Ra

,pas fait un facteur réel de progres

industriel.
' Tl faut bien que les propriétaires

américains de voies ferrées ne 1es-
semblent pas a leurs similaircs curo-
péens, puisgue les premiers } osse-
dent, & eux seuls, un réseau de 360.

de toute l'Europe sont évzlués a 340.
000 kilométres. Et cette difference
dans Vétendue des réseaux re peut
s’expliquer que par la différenc: dans
Vactivité en honneur de partet dautre.
Cette activité est la préoccupation do-
minante aux Etats,Unis. Ecoutez ce
qne dit un écrivain:

«Pour faciliter le commerce, les
avoir leurs che-
mins de fer au centre de leurs alfai-
res et préferent de beaucoup eater
aspect d’une grande cité que s’excpo-
ser a y perdre du temps. Que leur im-
porte d’ailleurs ? leurs villes sont de
vasies maisons d'affaires ott ils ne de-
meurent pas. C’est au dehors, dans
les suburds, que se trouvent les ré-
sidences recherchées.

« Cela explique, par exemple, que
tout un cétéde la douziéme rue. dans
une partie trés centrale, ne soit pas
batie du tout ; une voie de chemin
de fer ja suitsur une grande longueur
et lui donne un aspect sale et misé-
rable. A Paris on ne supporterait pas
semblable chose. es gares ont été
jusqu’ici relégué:s dans des quartiers
excentriquea, sauf celle de Saint-La-
zare gui avait eu la bonne fortune
de se trouver engiobée par les agran-
dissemants de !a Ville ; les gares nou-
velles de ja Cour des Comptes et des
Invalides et la construction d’un mé-
tropolitain soulévent de vives opposi-
tions; on ne sacrifie pas l’élégance a
la facilité des transports. parce que
Parisest avanttout une ville élégante.»

ne me
Sa

L’administration du « Matin »
rappelle aux abonnés de la Ca-
pitale qu’ils ne doivent rien ver-
ser, abonnements ou autres
que sur REGUS IMPRIMES et
signés de M. l’Administrateur

Priére d’aviser l’administra-
tion de la moindre ularité
dans le service du «MATIN:
afin qu'll y soit de suite remé







PANTS DITRRS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLECE St-BARTIAL

Lunpt 13 JANVIER

Barométre 4 mid: 763 ™/"8
minicom 17° 7
Tem peraturet a tian 32° 0

Moyenne diurne de la température 25°,0

Ciel chargé toute la garinée de cirro-ca-
mulus et d’alto-stratus ; dircction WSW ;
temps clair dans Paprés-midi ; presque com-
plétement couvert 49 h. du soir.

Le barome:re a monté beaucoup dans
la journée.

R. BALTENWECK
Elections Législatives

Il faut ajouter a Ja liste que nous avons
publide hicr les nouvcaux résultats sul-
vanis:

Saltrou ; Dr Pétion Sayan.
Crand-Gosier : Turenne Desgraves.

Asile francais
Les préparatifs du Grand Bal de lAsile
vont activement. L’orchestre du virtuose
Duroseau, répeéte les airs les plus entrai-
nants de soa répertoire.— Monsicur Morck
prépare une installation hors ligne pour la
uvette et le soup.r. — Aussi invitons-
nous les amateurs de bonnes distractions 4
se pressr de prend:e leurs cartes dont le
nombre est limité. I's en trouveront chez
les dames patronnesses et
MM. E. Chér'ez, 80, Rue Courbe
A. Allien, 63, Rue Courb2
M. Crépin, Imprimerie de l'Abcille
Â¥F. Fatton, 103, Rue du Quai
Cartes de famille P. 10
« de Cavalier P. 5.

Nécrologie

Nous avons regu le faire-part de Ja_ mort
de Marie Rose Fortuné, épouse Camille
Moliére, décédée hier 1 6 heures du soir.

L’enterrement aura lieu aujourd’hui 3 3
heures de l’aprés-midi.

Le service funébre sera célébré 4 la Ca-
thédrale. — Maison mortuaire : 86, Rue
de Port ou Pavée.

Nous présentons nos sympath'quzs con-
doléances aux parents de la regre:tée dé-
tunte,—et tout particulidrement 2 I'époux,
notre ami Camille Moliére si craellement

éprouvé.
— Les amis qui n’auront pas regu de faire-
part sont prics de considérer le prés:nt
avis comme une invitation.
Cuvre des Enfants ass stés
Les personnes qui ont bien voulu adhérer

& la fondation de l’Asile desenfants assistds
sont pri¢es de se réunir a l’hospice Saint-

Vincent de Paul, demain 15 Janvier cou-
rant, 4 4 heures de l'aprés-midi, 4 l'effet
de constituer définitivement la Société.

Nous espérons gue tous les adhérents se
feront un véritable devoir d’assister a
cette im nte réunion ob ils suront
& créer définitivement leur belle ceuvre
@utilité sociale. °

Bul'etin officiel

Nous avons recu le dernier numéro

C Join saat ao et Septembre ) du
letin officiel du Département de V’Instruc-

tions Publique qui contient une Circulaive
. Brevet simple at dus
Brovet suptricur, des Rapports de commis-

sions chargées d’examiner la Carte d’Hatiti

e M Dante; Bellegarde et Vouvrage
de M. Légitime, des proces verbaux d’exa-
men, ctc.

Administration postale
SERVICE INTERIEUR
Lettres recommandées en souffrance
Memores Nico'as Georges Jeanséme, Ca-
mille Lamarre, Clodomir Jacques, Lélio
Roc, Alphonse Rameau, Thimothée Ro-
land, Dudrey Lecorps ( 2), Commandant
Germain Sanon, Emilie Perpil'ant., Adéle
Hyppolite, Edgar G. Cassis, Lina Britto,
Mile Agnés Suire.



LES

Elfets du collectivisine

CHEZ LES ABEILLES

Les expériznccs et les observations mon-
trent clairement qu’on ne saurait attribuer
la production du vif co'oris des corolles a
Pact on attractive a’tribude aux couleurs
vis 4-vis des insectes melliféres, et en par-
ticulier des abcilles, les amenant vers les
fleurs, afin de les engiger A venir y pulser
le nectar sucré.

Or, il ne suffit pas dz conclare dans un
sens d’aprés les résultats ob:enus ; il est
nécessaire, pour cette question comme
pour toute autre, de chercher 4 expliquer
comment cer:ains auteurs ont pu étre in-
duits en erreur et ont é:¢ amends a pu-
blier des conclusions contraires.

Le genre d’expériences qui consiste 4
examiner les déplacements d’individus

Sleenenneenne ed eS

flears. Si on les observe de
qu’elles font ainsi ce que
appellent le « soleil d’artifice »,
que que toutes ces abeilles,



lus prés, alors‘ recurent de légcres, blessures et 20 d’entd
es apiculteurs eux furent arrétés.
on remar- |
décrivant dans; annoncent qu’aprés un sérieux combat

La Have. 13 — Des dépeéches regues 2

leur vol des cercles plus ou moins grands, | l’ile de Fore ( Archipel Malais) les
ont toute la téte dirigée vers lentrée de la pes hollandaises ont capturé la plus tog

ruche ; elles y rentrent, elles en

mats elles ne vont pas a la récolte. On di-' tués. La

rait qu’elles manifestent une joie générale.
Il sera impossible de comprendre ce que Si-

gnifie cette « parade », comme on dit aus | pilleurs américains est

sortent, | position des rebelles. 133 indigenes ont

plupart des chefs se sont rend

| Les pertes hollandaises sort insignifianteg
PernaMs co 13.-—— La ftottille des te

partie aujourd’h

si. Comment pourrait-on d.viner, sans pour Rio de Janeiro.

avoir fait des expériences préc:s:s. qui exi-

Bern 13. [a Banque impériale d”

gent une habileté trés grande ct une atten- , lemagne a i¢duit Te taux de son escomgl
tion minutieuse. que ce « so'eil d’arifice » A 6 1/2 °/o. ;

est ordonné parla colonie 4 cer:ains mo-
men’s. lorsque la tempirature s'y préte,
pour exercer les jeunes abeilles ? C’est en
effet, dans cette parade que les abcil'es
sortent pour la premier: fois
apprennent A en reconnaitre
\ retrouver la porte de leur hvbitation.
L’une des conséquences du collectivisme

Pars 13. - Rente 9§ 40.

1 Au constil des ministres sous la
'dence de M. Fallitres. M. Clémencesd

ui| ministre des Affaires Etftangéres par i
de la _ruche | rim communiqua 4 ses collégues les
les abords ct | ches recues du Miroc notamment une 4
minist@

inde
dépie
chargé d’affaires 4’ Tanger, puis |e

de la marine entretint le conszil de la ste

des abeilles, trés importante A considérer | tuation de nos ba-caux de guerre dans leg

au point de vue de leurs relations avce les

fleir:, cten généraldans la recherche de tou- |

tes les substances utiles 4 l'association, est
le fait suivant: les butineuses, lorsqu’elles
sont employées 4 un travail déterming, se
dérangent tres diffici'tement de ce travail
pour une cause nouvelle que \’on fat in-
| tervenir,fetceite sorte d accoutumance acquise
pour une occupation définie peut facilement
induire l’expérimentateur en erreur. .

a suivre.





Nouvelles diverses

Maprip 12.—Les journaux de toutes les

roupés en une socie:é organis¢e, qui est | nuances politiquesaccuei!lent avec enthou-

ici dans l'espéce un socialisme collectivis
te, sont particuliérement difficiles.

Pour s’occuper de la question, il faut
conntiire d’une maniére approfondic non
seulement les moeurs des ab.iles, mais
encore la pratique de l’apicu'ture. On doit
aussi tenir compte de tuutes les circonstan-
ces qui peuvent provoquer le va-et-vient
des butineuses ; 11 faut prendre en considé-
ration .es effets de ce collectivisme organi-
sé, les ordres prescrits par l'association et
exécuiés par ses membres, les decisions
arrétées d avance dans tel ou te! but social.

Imaginons un observa'eur géant, tombe
si l’on veut de je ne sis quel as're, et qui,
sans étre visible, se meitrait A dtudier les
allées et venues de la population 4 Paris et
aux alentours. En voyant arriver les ma-
raichers chargés de légumes, il compren-
dra sans difficulté qu'tis se rendent dans
la ville pour ravitailler ses habitan:s, de
méme qu’en regardant les butineuses ren-
trant 4 la ruche, lourdes et chargées de li-
quide sucré, nous concluons qu elles rap-
portent la nourriture neécessaire 4 la colo-
nie.

Mais s'il voit le dimanche matin, par une
belle journée, presque toute la population
serépindre tout autour de la ville, sans
but apparent, pours: promener dans la
banlieuc, s’éparpiller par petits groupes,
déjeaner sur l’herbe ou méme chanter et
danser, il ne se rendra aucun compte de ce
déplacement général. Pour qa’il le com-
g t, il lui faudrait savoir que, par suite

"une convention sociale, le dimanche est
un jour fixé pour la cessation du travail
ordinaire. C’est par suite d’une ion de
Is société, et comme obéissant 4 un ordre
implicite que les Parisiens s’en vont 4 la
campagne par ce jow de beau temps.

C’est un peu de la méme facon que si
l’on n’est pas familiarisé avec les mocurs
des abeilles, on sera surpris de voir, fa

a

siasm: la nouvelle annongint le voyage
probab'e du roid Espagne’ au M*xique et
idans les aurres é:ats de W’Amérique du
Sud.

Quoique ce voyage ne svit pas encore
officiellement annoncé on stit que le roi
est fiveradbiement disposé d l’efeciu_r.

TANGER 12. — Les nouvelles sensa‘ion-
ne‘les de Fez annongant la proclamation de
i Moulai Hafid et l’anarchie qui régne dans
‘cette ville ont plongé le monde officiel
| marocain dans |, plas grande consterna-

tion.
| Des courriers nouvellement arrives an-
wong ni que Ja population de Mequincz a
prociamé su'tan Moulai Hifid.
| D'aprés les désniéres informa:ions rcgues
‘de Fez, les Ulémas ont é:é fo-c4s de décré-
ter la disposition du Sultan Abd El Aziz
‘par la populace rendue furieuse par les rap-
‘ports annongant que ce souverain avait
-vendu le Maroc 4 la France.

| Rio Janemo 12. — Li flowe amfricaine
compusée de 16 cuitassés est entrée dans
ile port defRio Janeiro 4 trois h™ de l’aprés-
midi, la flotte a maintenant parcouru
‘4600 milles soit environ un tiers de la
‘distance du voyage 4 San Francisco.

Des que les navires ont “eu jeté l’ancre,
l’amiral Alencar, ministre de la marine Ja
Brésil, le commandant du port, le consal
américain Gal E Anderson les commaa-
! dants des divisions navales et les autorités

civiles sont verus 4 du « Connecti-
i cut » et ont souha'té la bienvenue au con-
tre-amiral Evans, ses officiers et 4 ses cqui-
. Ce soir la ville a été brillamment il-
‘iuminée en I’honneur des visiteurs.
| Rio Janetmo 12.— Des dépéches recues
ici aujourd'hui de Pernambuco parlent de
. désordres ~ seraient survenus parmi les
| marins de la flotille des torpilleurs qui est
| arrivée dans ce port le 10 janvier. t





'

ane belle journée d'été, une quantité a’ils étaient a terre les marins s¢ prirent
beelles voleter indéfiaiment devant la rue qeereite entre eux puis avecis police
che, au lieu d'aller chercher le nectar des qui intesvint; un graad nombre d’entre eux

ports marocains of nous avons assumé ig
tache de maimenir Vo:d:e. Le Présideng
da conseil fit signcr tn) mouvement pré&
fec oral. — Le ministre de Ja marine sou
mit 3 la sigvatere du Pidsident de la R@
publique un decret nm nant vice amiraag
en remplacement des vices amiraux Pe
phan et Gourdon, les contre-| amiraax Bo
né de Lipeipere et Bellue. Lis capitaines
de Vaisseau Forcstier et Neny sont none,
més contre-a riraux. |

ee ere oe ee ee.

Hamburg American Lit

Le steamer PRASk
DENT venant de 8S
Thomas, San Juan |
Porto-Rico,San Pe
de Macoris, Santo-D
mingo, “zua, Jacm
Cayes et Kingston serg
icimercredi15 courant
a midi. :

Ilpartirale méme jour’
dans la soirée, pour Jé&
rémie, Cayes, Jacmel,
Azua, Santo-Doming9@,
San Pedro de Macoris;
San-Juan de Porto-Ri-;
co et Saint-Thomas. §

lort-au-?’rince, 14 Janvier 1908
G. KEITEL & Co.
AGENTS.

Se eee --
OR em ee a re anne:

Pour 1908 |

QUELLES ETRENNES DONNER
Un billet du 3° tirage de la
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aie.— Ceinatures popr homme
mes.— Bretelles, Descente

Chaussettes et bas fil.—
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et da-
e lit.—

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pour hommes & D.mes — Chemiset-
tes.— Cannes. - Parfumeries assor-
ties. — Faux-cols & Manchettes. — Sa-
tins et autres Etoffes. — Machines &
coudre de 1 et2 fils. Champagne.—
Vios rouge par galion et par catsse.—
Vin blanc par caisse.— Vicaigre par
gallon. -- Moutarde. — Olive. - Frome-
yes gruyére fiacguis, pales grasses
francaises.— Biére Impérial & Lem-
beck. Biscuits Lefévre Utile.— Huile
d‘Oliye par gallon et par caisse.— Fil
de toute qualité poar niachine de 40
4 80.— Provisions américaines.
Vente en gros et en détail
AUN PRIX MoDERE

Le soussigné annonce a fous ceux
qu’il appartiendra et principalement
au public de Port-au Prince que,
pour éviter toute surprise, il a élu do-
inicile & I’étude de Mt J. B. N. Va-
lembrun,—Ru-» des Miracles No 86 ot
il doit étre désormais signifié tout
acte le concernant.

Port-au-Prince, le 2 Junvier 1908.

Euc. HEURTELOU.

Dr L. Malebranche

Diplémé de l'Institut de Médecine
Coloniale de Paris. ex-Moniteur do
Service Ophtalmologique dela Faculté,
a ’Hdtel-Dieu, et anciva assistant de
la Glinigue du Docteur Galezonski,
M-mbre de ta Société de Médecine
et d'Hyyieue tropicales.

MEDECINE-CHIRURGIE

MALADIES DES, YEUX

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CLINIQUE DE il) HECRES A MIDI

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ds la Plaing du Cul-de-Sac avise les

orteurs des obligations 5%, série

, quils peuvent toucher, au Siége
Social de la compagnie, les intéréts
du 1« Janvier au 31 Décembre 41907
soit 5 */., contre recu et piésentation
des. tions.

L’atadrtissenient de 4 fete fera dans

fe courant du mois de Janvier 1908
aa moyen de tirage au _ soit.

Port-au-Prince, le 31 Décc mbre 1907.
Le Conseil 'd’ Administration,
' Le Président,
CG. SCHWEDERSKY.

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tion de la Compagnie
laine
du Cul-de-Sac avise les porteurs
des cartes de libre circulation sur

Chemises couleur et{les Trains de la P. C.S. qu’ils peu-

vent se présenter en ses bureaux,
sis au Champ-de-Mars, pour

leurs cartes contre da

nouveiles: celles quils détien-
nent étant annulées et ne de-
vant plus étre acceptées par
les Receveurs et Controleurs.

_ Il leur est. donné jusqu’au 45
janvier 1908 exclusivement pour
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partir de cette date seront
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ges nouvellement émises.
Port-au-Prince, le 8 janvier 1908.
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par uois Une Gourde D’'avaNnce

Clément Magloire,



REDACTION-ADMINISTRATION
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Administration



du Journal, s’adraoss3ar a Monsieur Ar

| EEA, cece Ts er eo



—_——_—<$<<—<————$ re

NOS CHEMINS DE FER :
ACTIVITE & ¥OIES DE TRANSPORT

Jai dit précédemment que nos che- ‘mins de fer sans le concours de !’Etat.
mins de fer ont été créés et vivent, Suns doute, ce ne sont pas les ca-
sous le régime mixte d’cxploitation, ' pitaux qui font défaut ; au contraire,
lequel consiste en un ou plusieurs ils sont en France en excés de disponi-
particuhers formant compagnie et ad-ibilité ; mais ces capitaux, engagés
mistrant sous la garantie de mono- dans une entreprise de chemins de
pales et d’intéréts et l’obligation cor- fer, ne peuvent étre productifs d’inté- puis notre indépendance. Le s
rélative du contrdle de I'Etat. lrats ;c’est ce que je déméle sans pei- américain vient, au surplus,

Nous avons vu que le régime
n’est pas recommandable par ses ré-
sultats et que ici autant qu’ailleurs,
plus méme_ qu’ailleurs, le patronage
direct de Etat, en cette maliére, ne

peut etre que désastreux.
Le régime de complete liberté, ce-: Nous pouvons, dores et déja, déga- fruits.

lui en vertu duguel des particaliers, ! ger de cette observation la vérité de’ Je prie de remarquer que je” ne
sans aucun contrat ni concessi:n,:ce que j'ai dit : que lec entreprises conteste pas absolument l’influence
peuvent poser des rails partoutot bon’ de transports, comme toutle reste, gconomique avantageuse de ce formi-
leur semble et a leurs seuls risques sont faites 4 l'image des sociétés ; le dable engin de communication; mais
et-périls, n’est pas non plus pratica-| régime adopté pour leur installation | jg veux faire ressortir, ainsi que je
ble chez nous. | ne dépend pas du caprice des gou-||‘aj dit, qu’on ne peut vraisemblable-
Tl n’est pas praticable, d’ubord en|vernements, mais découle logique | ment aider un individu malg:é lui-
raison du manque de capitaux, ensui-| ment de I’état social. Ceci dit, conti- mame ou une société en dépit d’elle-
te en raison du développement insuf-| .uons notre citation. . ‘meme. Ce n’est pas une voie de com-
fisant de notre activité agricole et; « Aux Etats-Unis. les choses ne S® | mynication qui créera le gout du tra-
surtout industrielie. Ce régime est ce-|passent pas de la méme maniere yyj| ni ne dissipera les désastreux
lui qui est pratiqué aux Etats-Unis |( qu’en France ); une entreprise qui préjugés.
d’Amérique et voici ce qu’en dit M./|ne pate pas, c’est-a-dire qui ne donne © 5, yn mot, activité sociale crée
Paul de Rousiers : _ ‘| pas de bénéfices, est aussitét aban- ,, chemin de fer 1a ov il fait défaut
« Quand nous voulons up eiguons| vite. qu et elle s’écroule d’autant plus! 4 in ies Etats-Unis; sans que la
. ’

‘leure représentation est encore la
iP. GC. S., et nous nous sommes laissé
gagner par cette idée que le chemin
de fer est créateur d’activité et que
se a notre agriculture rien qu’en
de voies ferrées.

La colonisation francaise en Haiti.
n’a pas, que Je sache, connu cette
voie de transports perfectionnée, et,
il est pourtant hors de doule que Sa,
prospérité n’a jamais été égalée de-;

| construites « sont’ pas besoin que le chemin de fer vi
‘onéreuses pour ceux qui les ont ne la créer et quelle peut étre €
faites, » et que, au point de vue de'méme assez puissante pour créer
‘Vexploitation, elles constituent un ve- spontanément le chomin de fer, aus-|

'ritable luze. ‘ si naturellement que |’arbre crée ses

‘les lignes ainsi

de fer en France, nous intriguons| vite qu’aucun étai artificiel n’est 14; |... ° eee

auprés des députés, des sénateurs, pour la soutenir ; chacan travaille ,ec!Produe. ao niouter’ a bois Haiti,
et des minisires pour contraindre une | pour soi et le Gouvernement laisse. oak ien autorisé par les
compagnie a le construire. C'est ainsi aax particuliers le soin de faire des | ise Pp

que nos sous-préfectures les plus mi-|chemins de fer ob cela leur est avan-
nuscules sunt arrivées a& étre desser-!tageux, sans tedr aucun mo-

vies par des lignes trés ondreuses pour|nopole et sans leur garantir aucan |.
bénéfice.

cous qué les ont faites.En retour de ces

charges qu'il leur impose, "Etat donne| «Pour déciter un tracé, on se deman-

aux grandes compagaies une garantie; de donc simplement ceci : y a-t-il de

@intéréts sortde la poche des|l’argent & gagner avec ce tracé ?,

contribuables, de gorte qu’en fin de; Quand on est en face d’un pays inha- )!

compte, beaucoup de chemins de fer | bité, on tache de se rendre compte d'études, que le relévement de nos

sont un luxe que ie Francais soffre,|des ressources | aturelles qu'il offre | forces sociales est un peu leur fait.

platét qu'une effai-e dans le sens or- et, si l'examen est satisfalsant, oo Cela les regarde directement.
construit. » , On doit, en effet, en voir la preuve

da mot, »
Avant de continuer la citation, no-; Que de legons ne sommes-nous pas dans |’étendue méme du réseau géné-

tons avec intérét ce que les mots autorisés atirer de cessimples lignes !\ral des chemins de fer uméricains ;
ci-dessus font amplement| Nous sommes resiés des ann a| on doit concevoir sans peine que cette

reseortir : & savoir que I’état d’activi- | nous passer de chemins de fer, mé-| étendue considérabie neserait pas réa-

06 industrielle de la société francaise me le plus modeete, telosiul nous | lisée si, aux mains dece peuple in-

Re lei permet pas d’établir des che-' avons sctaciiement ot doat ia meil-’ dustrieux, le

ma ’ co fo:

nt d’y étre
| fails.
s
ss
Or, les faits, dans la question, dé-
pendent en grande partie, dépendent
surtout des Compagnies de chemin

de fer elles-mémes et c’est pourquoi
j'ai dit, dés le début de cette série



nous aurons fait faire un pas immen-:

construisant sur notre sol des lignes’
‘000 kilométres, alors que les réseaux

ysteme |
direct ne dans cette affirmation vérifiée que nettement que activité sociale n’a|

en-|
ile- ! Américains veulent

chemin de fer ne s’était ale

MARDI, 14 JANVIER 1908.

Les abonnements partent da rer. et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance

omer!

Les manuscrits insérés ou son De sont pas remis.

STS aso SS ST ——————— SiS
thur ISIDORE,

(Tas



swe



ree

e Roux ou Bonne-Foi.



45, Ra

,pas fait un facteur réel de progres

industriel.
' Tl faut bien que les propriétaires

américains de voies ferrées ne 1es-
semblent pas a leurs similaircs curo-
péens, puisgue les premiers } osse-
dent, & eux seuls, un réseau de 360.

de toute l'Europe sont évzlués a 340.
000 kilométres. Et cette difference
dans Vétendue des réseaux re peut
s’expliquer que par la différenc: dans
Vactivité en honneur de partet dautre.
Cette activité est la préoccupation do-
minante aux Etats,Unis. Ecoutez ce
qne dit un écrivain:

«Pour faciliter le commerce, les
avoir leurs che-
mins de fer au centre de leurs alfai-
res et préferent de beaucoup eater
aspect d’une grande cité que s’excpo-
ser a y perdre du temps. Que leur im-
porte d’ailleurs ? leurs villes sont de
vasies maisons d'affaires ott ils ne de-
meurent pas. C’est au dehors, dans
les suburds, que se trouvent les ré-
sidences recherchées.

« Cela explique, par exemple, que
tout un cétéde la douziéme rue. dans
une partie trés centrale, ne soit pas
batie du tout ; une voie de chemin
de fer ja suitsur une grande longueur
et lui donne un aspect sale et misé-
rable. A Paris on ne supporterait pas
semblable chose. es gares ont été
jusqu’ici relégué:s dans des quartiers
excentriquea, sauf celle de Saint-La-
zare gui avait eu la bonne fortune
de se trouver engiobée par les agran-
dissemants de !a Ville ; les gares nou-
velles de ja Cour des Comptes et des
Invalides et la construction d’un mé-
tropolitain soulévent de vives opposi-
tions; on ne sacrifie pas l’élégance a
la facilité des transports. parce que
Parisest avanttout une ville élégante.»

ne me
Sa

L’administration du « Matin »
rappelle aux abonnés de la Ca-
pitale qu’ils ne doivent rien ver-
ser, abonnements ou autres
que sur REGUS IMPRIMES et
signés de M. l’Administrateur

Priére d’aviser l’administra-
tion de la moindre ularité
dans le service du «MATIN:
afin qu'll y soit de suite remé




PANTS DITRRS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLECE St-BARTIAL

Lunpt 13 JANVIER

Barométre 4 mid: 763 ™/"8
minicom 17° 7
Tem peraturet a tian 32° 0

Moyenne diurne de la température 25°,0

Ciel chargé toute la garinée de cirro-ca-
mulus et d’alto-stratus ; dircction WSW ;
temps clair dans Paprés-midi ; presque com-
plétement couvert 49 h. du soir.

Le barome:re a monté beaucoup dans
la journée.

R. BALTENWECK
Elections Législatives

Il faut ajouter a Ja liste que nous avons
publide hicr les nouvcaux résultats sul-
vanis:

Saltrou ; Dr Pétion Sayan.
Crand-Gosier : Turenne Desgraves.

Asile francais
Les préparatifs du Grand Bal de lAsile
vont activement. L’orchestre du virtuose
Duroseau, répeéte les airs les plus entrai-
nants de soa répertoire.— Monsicur Morck
prépare une installation hors ligne pour la
uvette et le soup.r. — Aussi invitons-
nous les amateurs de bonnes distractions 4
se pressr de prend:e leurs cartes dont le
nombre est limité. I's en trouveront chez
les dames patronnesses et
MM. E. Chér'ez, 80, Rue Courbe
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Cartes de famille P. 10
« de Cavalier P. 5.

Nécrologie

Nous avons regu le faire-part de Ja_ mort
de Marie Rose Fortuné, épouse Camille
Moliére, décédée hier 1 6 heures du soir.

L’enterrement aura lieu aujourd’hui 3 3
heures de l’aprés-midi.

Le service funébre sera célébré 4 la Ca-
thédrale. — Maison mortuaire : 86, Rue
de Port ou Pavée.

Nous présentons nos sympath'quzs con-
doléances aux parents de la regre:tée dé-
tunte,—et tout particulidrement 2 I'époux,
notre ami Camille Moliére si craellement

éprouvé.
— Les amis qui n’auront pas regu de faire-
part sont prics de considérer le prés:nt
avis comme une invitation.
Cuvre des Enfants ass stés
Les personnes qui ont bien voulu adhérer

& la fondation de l’Asile desenfants assistds
sont pri¢es de se réunir a l’hospice Saint-

Vincent de Paul, demain 15 Janvier cou-
rant, 4 4 heures de l'aprés-midi, 4 l'effet
de constituer définitivement la Société.

Nous espérons gue tous les adhérents se
feront un véritable devoir d’assister a
cette im nte réunion ob ils suront
& créer définitivement leur belle ceuvre
@utilité sociale. °

Bul'etin officiel

Nous avons recu le dernier numéro

C Join saat ao et Septembre ) du
letin officiel du Département de V’Instruc-

tions Publique qui contient une Circulaive
. Brevet simple at dus
Brovet suptricur, des Rapports de commis-

sions chargées d’examiner la Carte d’Hatiti

e M Dante; Bellegarde et Vouvrage
de M. Légitime, des proces verbaux d’exa-
men, ctc.

Administration postale
SERVICE INTERIEUR
Lettres recommandées en souffrance
Memores Nico'as Georges Jeanséme, Ca-
mille Lamarre, Clodomir Jacques, Lélio
Roc, Alphonse Rameau, Thimothée Ro-
land, Dudrey Lecorps ( 2), Commandant
Germain Sanon, Emilie Perpil'ant., Adéle
Hyppolite, Edgar G. Cassis, Lina Britto,
Mile Agnés Suire.



LES

Elfets du collectivisine

CHEZ LES ABEILLES

Les expériznccs et les observations mon-
trent clairement qu’on ne saurait attribuer
la production du vif co'oris des corolles a
Pact on attractive a’tribude aux couleurs
vis 4-vis des insectes melliféres, et en par-
ticulier des abcilles, les amenant vers les
fleurs, afin de les engiger A venir y pulser
le nectar sucré.

Or, il ne suffit pas dz conclare dans un
sens d’aprés les résultats ob:enus ; il est
nécessaire, pour cette question comme
pour toute autre, de chercher 4 expliquer
comment cer:ains auteurs ont pu étre in-
duits en erreur et ont é:¢ amends a pu-
blier des conclusions contraires.

Le genre d’expériences qui consiste 4
examiner les déplacements d’individus

Sleenenneenne ed eS

flears. Si on les observe de
qu’elles font ainsi ce que
appellent le « soleil d’artifice »,
que que toutes ces abeilles,



lus prés, alors‘ recurent de légcres, blessures et 20 d’entd
es apiculteurs eux furent arrétés.
on remar- |
décrivant dans; annoncent qu’aprés un sérieux combat

La Have. 13 — Des dépeéches regues 2

leur vol des cercles plus ou moins grands, | l’ile de Fore ( Archipel Malais) les
ont toute la téte dirigée vers lentrée de la pes hollandaises ont capturé la plus tog

ruche ; elles y rentrent, elles en

mats elles ne vont pas a la récolte. On di-' tués. La

rait qu’elles manifestent une joie générale.
Il sera impossible de comprendre ce que Si-

gnifie cette « parade », comme on dit aus | pilleurs américains est

sortent, | position des rebelles. 133 indigenes ont

plupart des chefs se sont rend

| Les pertes hollandaises sort insignifianteg
PernaMs co 13.-—— La ftottille des te

partie aujourd’h

si. Comment pourrait-on d.viner, sans pour Rio de Janeiro.

avoir fait des expériences préc:s:s. qui exi-

Bern 13. [a Banque impériale d”

gent une habileté trés grande ct une atten- , lemagne a i¢duit Te taux de son escomgl
tion minutieuse. que ce « so'eil d’arifice » A 6 1/2 °/o. ;

est ordonné parla colonie 4 cer:ains mo-
men’s. lorsque la tempirature s'y préte,
pour exercer les jeunes abeilles ? C’est en
effet, dans cette parade que les abcil'es
sortent pour la premier: fois
apprennent A en reconnaitre
\ retrouver la porte de leur hvbitation.
L’une des conséquences du collectivisme

Pars 13. - Rente 9§ 40.

1 Au constil des ministres sous la
'dence de M. Fallitres. M. Clémencesd

ui| ministre des Affaires Etftangéres par i
de la _ruche | rim communiqua 4 ses collégues les
les abords ct | ches recues du Miroc notamment une 4
minist@

inde
dépie
chargé d’affaires 4’ Tanger, puis |e

de la marine entretint le conszil de la ste

des abeilles, trés importante A considérer | tuation de nos ba-caux de guerre dans leg

au point de vue de leurs relations avce les

fleir:, cten généraldans la recherche de tou- |

tes les substances utiles 4 l'association, est
le fait suivant: les butineuses, lorsqu’elles
sont employées 4 un travail déterming, se
dérangent tres diffici'tement de ce travail
pour une cause nouvelle que \’on fat in-
| tervenir,fetceite sorte d accoutumance acquise
pour une occupation définie peut facilement
induire l’expérimentateur en erreur. .

a suivre.





Nouvelles diverses

Maprip 12.—Les journaux de toutes les

roupés en une socie:é organis¢e, qui est | nuances politiquesaccuei!lent avec enthou-

ici dans l'espéce un socialisme collectivis
te, sont particuliérement difficiles.

Pour s’occuper de la question, il faut
conntiire d’une maniére approfondic non
seulement les moeurs des ab.iles, mais
encore la pratique de l’apicu'ture. On doit
aussi tenir compte de tuutes les circonstan-
ces qui peuvent provoquer le va-et-vient
des butineuses ; 11 faut prendre en considé-
ration .es effets de ce collectivisme organi-
sé, les ordres prescrits par l'association et
exécuiés par ses membres, les decisions
arrétées d avance dans tel ou te! but social.

Imaginons un observa'eur géant, tombe
si l’on veut de je ne sis quel as're, et qui,
sans étre visible, se meitrait A dtudier les
allées et venues de la population 4 Paris et
aux alentours. En voyant arriver les ma-
raichers chargés de légumes, il compren-
dra sans difficulté qu'tis se rendent dans
la ville pour ravitailler ses habitan:s, de
méme qu’en regardant les butineuses ren-
trant 4 la ruche, lourdes et chargées de li-
quide sucré, nous concluons qu elles rap-
portent la nourriture neécessaire 4 la colo-
nie.

Mais s'il voit le dimanche matin, par une
belle journée, presque toute la population
serépindre tout autour de la ville, sans
but apparent, pours: promener dans la
banlieuc, s’éparpiller par petits groupes,
déjeaner sur l’herbe ou méme chanter et
danser, il ne se rendra aucun compte de ce
déplacement général. Pour qa’il le com-
g t, il lui faudrait savoir que, par suite

"une convention sociale, le dimanche est
un jour fixé pour la cessation du travail
ordinaire. C’est par suite d’une ion de
Is société, et comme obéissant 4 un ordre
implicite que les Parisiens s’en vont 4 la
campagne par ce jow de beau temps.

C’est un peu de la méme facon que si
l’on n’est pas familiarisé avec les mocurs
des abeilles, on sera surpris de voir, fa

a

siasm: la nouvelle annongint le voyage
probab'e du roid Espagne’ au M*xique et
idans les aurres é:ats de W’Amérique du
Sud.

Quoique ce voyage ne svit pas encore
officiellement annoncé on stit que le roi
est fiveradbiement disposé d l’efeciu_r.

TANGER 12. — Les nouvelles sensa‘ion-
ne‘les de Fez annongant la proclamation de
i Moulai Hafid et l’anarchie qui régne dans
‘cette ville ont plongé le monde officiel
| marocain dans |, plas grande consterna-

tion.
| Des courriers nouvellement arrives an-
wong ni que Ja population de Mequincz a
prociamé su'tan Moulai Hifid.
| D'aprés les désniéres informa:ions rcgues
‘de Fez, les Ulémas ont é:é fo-c4s de décré-
ter la disposition du Sultan Abd El Aziz
‘par la populace rendue furieuse par les rap-
‘ports annongant que ce souverain avait
-vendu le Maroc 4 la France.

| Rio Janemo 12. — Li flowe amfricaine
compusée de 16 cuitassés est entrée dans
ile port defRio Janeiro 4 trois h™ de l’aprés-
midi, la flotte a maintenant parcouru
‘4600 milles soit environ un tiers de la
‘distance du voyage 4 San Francisco.

Des que les navires ont “eu jeté l’ancre,
l’amiral Alencar, ministre de la marine Ja
Brésil, le commandant du port, le consal
américain Gal E Anderson les commaa-
! dants des divisions navales et les autorités

civiles sont verus 4 du « Connecti-
i cut » et ont souha'té la bienvenue au con-
tre-amiral Evans, ses officiers et 4 ses cqui-
. Ce soir la ville a été brillamment il-
‘iuminée en I’honneur des visiteurs.
| Rio Janetmo 12.— Des dépéches recues
ici aujourd'hui de Pernambuco parlent de
. désordres ~ seraient survenus parmi les
| marins de la flotille des torpilleurs qui est
| arrivée dans ce port le 10 janvier. t





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ane belle journée d'été, une quantité a’ils étaient a terre les marins s¢ prirent
beelles voleter indéfiaiment devant la rue qeereite entre eux puis avecis police
che, au lieu d'aller chercher le nectar des qui intesvint; un graad nombre d’entre eux

ports marocains of nous avons assumé ig
tache de maimenir Vo:d:e. Le Présideng
da conseil fit signcr tn) mouvement pré&
fec oral. — Le ministre de Ja marine sou
mit 3 la sigvatere du Pidsident de la R@
publique un decret nm nant vice amiraag
en remplacement des vices amiraux Pe
phan et Gourdon, les contre-| amiraax Bo
né de Lipeipere et Bellue. Lis capitaines
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Diplémé de l'Institut de Médecine
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