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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00232
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- January 10, 1908
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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VENDREDI, 10 JANVIER 1908.
a ee
ABORREMENTS : a “— LE NUMERO AQ CENTINES
PAR MOIS Une Gourde D AVANCE oe ° Les abonnements partent da rer. et dun 15 de chaque
Déranremmnts & ErRaNcEn ; REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
yrale de peste on sus. 45, RUE ROUX, 45. Les manuscrits insérée ou non pe scxt pas remis.
ren eteernrcstnannaneeh—an carvne |
Pour tout ce qui conoerne l’Administration du Journal, sadresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ot Bonne-Foi.
La Proclamation du 1" Janvier
Nous ne saurions tarder davant age a
faire apprécier aux lecteurs du Matin
esprit de la rem arquable proclamation
résidentielle du te janvier publiée au
Moxiteur de samedi de la semaine der-
niéreet que nous avons déja reproduit.
iscours marque un progrés. Voi-
la que le Pouvoir s’affranchit & son
tourdu despotisme de la rhétorique
consacrée et répudie a la fois certaines
idées et certains procédés de style qui,
en lui prétant des apparences d‘au-
torité, le laissaient en realité faible a
Fexeés en !’exposant aux assauts des
‘ambitieux amorcés pour un peu, par la
pompe de l’appareil protocolaire et la
tournure séductrice des actes officiels.
En quels temps vimes-nous jamais
un discours de chef d’Etat reconnaittre
qv& un jour de féte nationale, les p1-
roles sont plutdt vaines et mensongeéres
et que ¢ si dos parules «doivent aire
prononcées, elles ne peuvent dire que
des exhortations ? » N:iguére, quand
survenait une date de commérmoration
publique, quand revenait Vanniversaire |
‘@ quelque béros ou de quelqu> action
istoiiques, c’était toute uneaffhire dans
@ monde gouvernemental pour troaver
li habile capable de formuler
avec fance et décence de fausses
coastalations d’améliorations accon-
plice & d’encore plus fallacieuses pre
messes de rdforme et Zinnova'‘ions dans
Soedre de Vorganication du travail et
dela. pr de la richesse. Et les ad-
seme, commodes eati-faigaiont lear
‘apathiqae et drapaient feur
Stdment d'oneifs dane le roulis som-
nifére: de ceite balancoire: « Inatile de
us tuner dts peine pour vivre A i’aise ;
‘s Penme accédera au gouvernement
: s
:wlgodea qui ecsora keane
a ra vail,
é notre Yalicine partitaliare’
¢ †aepr ou scherchons
,@rkecs en soient rendues au
ob et ea
wien... f
lH
ae
ii
| luches le vieux théme que leur olfrait
la veulerie générale.
Le G* Nord Alexis, I’Haitien qui a
le plus vécu de la vie de Ja nation est
venu qui s‘est senti assez grand, assez
fort, grace a l’exécution consciencieuse
de ses devoirs de Chef d’Etat pour oser
dire que le titre d’homme providentiel
qu’on lui a conféré, il le mérite légi-
| imement, seulement en tant qu'il a en-
| seignd que les Haitiens ne trouvent .’e
| Sauveur qu’en eux-mémes. simplement,
sans emphase, mais impérativement,
ila proclamé Vexclusive efficacité de
effort individuel.
Et, particulariste particularisant, le
Président d@ la République ajouteâ€
« Je voudrais ne as me tromper de
croire, en consultant ces cing dernic-
res années que, par lassitude ou par
expérience platdt vous étes enfin désa-
usés; que vous ne cherchez de sau-
veur qu’en vous-mémes et que vos pro-
pres furces seront, désormais, le fonde-
ment de vos espérances.
«Ces heureuses dispositions sont
indice le plus certain deTére d’avan-
cementet de véritables progrés aprésia-
quelle nous soupirons depuis longtemps.
« Continuez donc dans cette voie et
ne compt¢z que sur votre énergie, vo-
ve constance da s I’application pour
assurer votre bien-étre. Ne croyez, qu’en
la paix pour le développement et
curité de vos entreprises et considérez
ceux4la qui vous disent i® contraire
comme des perturbateurs de_ |’autono-
mie Nationale.’
sé- |
jreau du Cap-Haitien, a pu, une fois | d’un siécle sur ce territoire exigu. L’avenir
)aux affaires, se dégager du furmalisme | d’Haiti contient peut-ctre _Vavenir de la
rétréci et engluant qu’inflige d’ordinai- | race noire et “ppporte aussi ’ sa suite la
‘re son métier aux meilleurs cerveaux. (solution irréfutable de la question de 1’é-
| Ils sont ainsi deux ou trois hommes | galizé des races.
Jeunes qui, avec une intelligence mer-; En ce probléme en effet, les theses les
| veilleusement souple, un dévouement ‘plus magnifique, les plus gros volumes, les
sans égale et une application persévé-. plus savants discours ne prouveront que la
;rante travaillent 4 cété du Président de capacité individuelles des auteurs qu’on
ila République a Yaccomplissement de voudra toujours classer au rang d exceptions
son programme de relévement de | Hai- 3 la régle générale.
en et ala provagation, par Vexem-| Madame Beecher Stowe, dans sa cha-
ple, de ses idées appelées nous _"e leureuse plaidoirie contre l’esclavage nous
mettre dans la voie de nos destinées. | annonce, en prophétesse convaincue, que
eee | Vavenir de la race noire n'est pas en celle
Des ides collectives sete
| Petsonnellement, nous ne croyons pas non
plus qu’ii soit chez nos congénéres de la
rande République et nous aurions plus
ie tendance 4 le croire ‘chez nous, si
les petits neveux de I’éminent écrivain
_— | voulaient nous accorder la grace de parcou-
oe . ‘rir notre cycle évolutif.
Enécrivant cet article, nous n’entetidons | . os :
pas assurément nous attarder A analyser | _ Aujourd’hui o parte. démontre la Pe
| cortaines idées bonnes ou mauvaises qui | rioriré du Saxon. artout ou ity. a de la
germent dans les cerveaux d’une fraction tette 4 détricher, une ville 4 “ee on voit
quelconque de notre société. Notre but. |Venit, tlegmarique et réservé, le petit pay-
nous l’avons posé¢ dés le commencement de | 529 d’Albion, suivi de son plantareux
cette étude Nous avons /nourrisson américain, trainant la charrue
voulu chercher sij 4. . . ,
: : certai . d'une main, la locomotive de l’autre. Alors
dans notre vie nationale, ines idées les vieilles races latine et germanique dis-
Ge voir neurense chance de réunir le plus pataissent devant ce paysan qui pendant
Il ne faudrait pas non plus croire que | 2¢s siécles s’est amusé glorieusement
certaines idéés qni sont de purs sentiments [4 plier aux exigences de sa propre na-
du -cceur humain et propres a l'espace tout ture, et Angles et Danois et Normands
enti¢re, puissent étre classées dans 1a ca-| enfin. ; .
thégorie d’idées sociales que nous envisa-; Mais ce qu’on ne nous a pas fait voir
encore, c'est l’avenir réservé aux négres
eons maintenant. A ce re, , .
‘le céde en rien au plus américains a Végard du probléme qui nous
lus fier Japonai occupe. est certain que leur saxonnisa-
ie laid * tion ee fait et se fera A jets continus. Ce-
pendant arriveront-ils jamais 4 cette préd-
compte, l’haitien ne
pur Caucasien, au
puisqu’il faut enfin par-
ilerde lui,
L’idée métaphysique d’an Dieu créa-
¢ Pour moi, tant que je resterai in- |teur et Organisateur du monde unit ici minence sociale qui permettra aux histo-
véesti du titre qui m’autorise de vous {tous les cceurs et nous avons laissé bien|riens de l'avenir de dire qu’a été da
tonic ce langage, jo ne laisserai pas fié-| loin derriére nous le vieux Mandingue, le Saxon, ils ont pu faire apreuve d’aptitude
chir le pouvoir entre mes mains, je le | Sroce “daboméen qui se déleciait an spec-/au self-Government ! That is the ques-
dirigerai toujours dans le da|tacle de ke chair’ lante czispt sous |e | tion. |
plus grande soinme de bien 4 réeliser coutelas du pontile rda Temple; D/ailleurs pour !’orientation 4 donner 3
0a de la paix publique a sauvegs ».|de Widab. — notre systéme d’éducation. nous sommes
ous aiihéas rendre ici un hom @| Mais avant de clore cette étude, novus {de ceux qui pensent que le progrés étant
mérité au chef du Cabinet.du Président |allons parler d’une autre idée teés pea té- | un poitrimoine commun 4 l’humanité, on
i la proclamatio rit pandae dans | milien et nous pla-|doit rechercher ses moyens d’avancer, ld
mips qué s cella de Is com-| ou on les trouve, et qu'il faudrait peut étré
ere _ dy «. On a/Jaller les te chez les »les Esquié
t ae d'ob-|maox, sil était démonté que ces. mes-
2 Coci eet... w | sieurs avaient une supériorité quelconque
1 sur fogs, vo
* ‘ples De J. C. DORSAINVIL
= ; S ee en
PAIYS DITRRS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SGEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Jreupt 9 JANVIER
Barométre 4 midi 764 "/"0
ini 20°,0
Température|nitinm 32° 0
Moyenne diurne de la température 25°,9
Ciel clair le matin, kégérement nuageux
Vaprés-midi- |
hausse du barometre s’est un peu ra-
lentie dans l’aprés-midi.
R. BALTENWECK
U.S. H.
Dimanche, il y aura entrainement au
Pont-Rouge Nous souhaitons gue les fer-
vents du tootba'l n’hesitent pas A endosser
le classique mailloc ct la réplementaire cu-
tore de spostsmen.
Rendez-vous donc, sur le land pour 3
heures aprés-midi et les clubs, possesseurs |
de ballon, qui: voudraicat) amener leurs |
joueurs, sont invités A venir avee leur bal-
lon en cas d’accident de vessie. |
A Dimanche ! Hip, hip, hip, hourrha ! |
Sports Man. |
Déceés
Nous apprenons la mort de A€arie-ddé-
laide Antigone Dandressol, Vve Balthazar In-
ginac
Décédée hicr, 16 heures et demie du
soir, 1 l’age de 81ans{muniedesSacrements
de l’Eglise.
L’enterrement aura lieu aujourd’hui, 4
3 heures précises de l’aprés-midi.
Le convoi partira de la maison mortvaire
sise rue de la Révolution, No. 124 pour se
rendre A l’Eglise Sainte Anne.
Nos sincéres condoléances 4 la famille de
la regrettée défunte, particulicrement a
Monseigneur Beauger, son frere, Curd de |
Sainte-Anne.
ee
se
«
*
Le Dr Mercier vient de perdreson fils Max
rice Age de 2 ans etdemi. Les funérai'ks
auront lieu demain matin.
Condoléances aux époux si cruellement |
éprouvés.
Arrivages
Ce matin est entré le steamer Sulvador
avec les passagers suivants venant de :
St Domingue : W. R. Henry, P. Mail-
lard.
Cayes : Martin, Alexis, E. Henry, Tibé-
rius Simon, A. Martin et enfant, E. Télé-
maque et enfart, Silvera, Canez, L Mon-
tes; Elisemonde Beromé, Julie Charles
Eugéne Leblanc, Hérard, Valmont, Ra-
meau.
Jérémie : Mathieu, G. Isnard, Caye-
mitte et enfant, Legagneeur, Laroche, G:-
vean, Blanchette et enfant, G. Gaveau,
Barthe et servantc; L. Larrieux, Mile Rose
Guillaume, G. Beaudeck; Atela Lindon.
Guillou, A. Noney, Marie Joseph, L. Ro-
gr Lacroix, J. Bernard, Victor Fouché,
. ue, Darocher, Rosemond, P. Sch-
mitt, O. Kolm, Camille Loran, Edouard.
Le steamer Venitia est entré ce matin
avec N. Bruel et E. Dyk venant de New-
York,
Tribunal Civil
Audience civile du 9 janvier 1908.
“ait Tribanal n'a pris si¢ge A cause
dldeat de la composition Sa joo Oe
Tribunal de Cassation
SEcTIONS- REUNIES
Audience du jeudi, 9 janvier 1907.
Présidence de M. le Président H. Lechaud.
Le Tribunal, en sections réunies prend
siége Adix heures et demie du matin et
prononce l’arrét suivant :
Celui qui rejette comme mal _fondé, le
pourvoi exercé par lesieur Hermann Pape,
en sa qualité de seul chef de la maison de
Commerce H. Pape & Co contre les deux
jugements du Tribunal Civil d+ Jacmel,
rendus en ses attributions commerciales les
4 Décembre 1906 et 26 Février 1907, con-
tre lui, ¢s-qualité, au profit des sieurs Alix
Roy et de Madame Ph. Kieffer & €°;
condamne H. Pape, és-qualité, au dépens.
Puis entend les affaires de : Pierre Régis
contre le Tribunal Civil des Cayes.
Le rapporteur, M. le juge S. Marius,
donne lecture de son rapport. ;
Le ministére public, M. Elie Curiel,
conclat 4 lirrécevabilité de la demande.
Les scc.iuns-réunies font place 4 la_sec-
tion civile, présidée par M. le Vice-Prési-
dent, Ernest) Bonhomme, qui entend les
affaires svivantes :
1°.— Moncey Thézan con're Edmond
Ambroise Polinice.
M. le juge Baron, rapporteur, lit son rap-
port.
Le Ministére Public, M. Elie Curiel,
/conclut au rejet du pourvoi.
2".— Consorts Honoré Chéry contre
Madame Luzdla Dominique.
Le Rapporteur M. le juge Jérémie, pré
sente son rapport.
Le Ministére Public, Luc Dominique,
conclut 4 la déchéance du pourvoi.
3°.— Les époux Papilius Lochard, coa-
tre les sieurs Emile Joseph et Milléne Ber-
nard.
Le Rapporteur, M. Jérémie, lit soa rap-
potr.
Me Constantin Benoit pour les deéten-
deurs, est entendu en ses observations.
Le Ministére Public, M. Eugene Déca-
trel, conclut au rejet du pourvoir.
Vu lheure avancée le siége est levé.
Fermeture’ de la malle
La malle par le steamer Alleghany pour
Inagye, New-York et l'Europe, ( Via
New-York et celle pour Jérémie par Ic
stemer Venitia seront fermées ce soir a 4
heures précises.
Et celle par le steamer Salvador pour
Jérémie, Santiago de Cuba, Cayes, Jacmel,
Sto Domingo et St Thomasce soir 3 4
heures précises.
Port-au-Prince, le 10 Janvier 1908.
Tribune du “ Matin â€â€™
Echo de Saut d'Eau
Le devoir nous commande de ne pas
garder le silence devant les nouveaux et
multiples bienfaits dont Saat d’Eau a été et
comme bien d autres villes,l’objet de la gé-
nérusité infaillible du Président Nord A-
lexis. C’esten reconnaissance de tantde mar-
ques de bienveillanc: que les autori’és lo-
cales et la notabilité du Quartier de Saut
d’eau, ont fait chanter le 5 décembre cou-
rant au pied de Notre Dame du Mont-Car-
mel, une messe solennelle d’actions de
graces, en I’honneur de son Excellence le
ident d'Haiti et de Madame la Prési-
dente.
Ce jour toute la population était en
liesse. Le gaité rayonnait sur tous les visa-
ges. Elle é:ait dans tous Par
une coincidence étrange ou plator destinée,
S. G. Mgr l’Archevéque deni
belle cérémonie of le
deait pré-
A ax Upsfrommant Quartier, il peis part
L’harmonium était occupé par le pére
lin, curé de Saut d’Eau;
et une foule compacte de citoyens et
notabilités.
On ¢.ait heurenx de donner une marque
de sincére reconnaissance au Chef Vénéré
ui asu procurer la paix yénérale,d l’ombre
qe laquelle le pays entier est prospere et
to-
né-
isse-
ment de Mirebalais, qui tenait et tient tou-
jours ddonner par 14, 3 Son Excellence
‘le Président une preuve de: son dévoue-
ment, arriva, accompagnd de tous s.s prin-
cipaux olfficiers, Mr l’inspecteur des écoles
de Mirebalais et plusieurs autres instituteurs
évolue de tous zcles, vers la marche
gressive d’existence. Le sympathique 8
ral André, Commandant de Il’Arron
y prirent part.
Les Miles de la Perseverance exécuterent
avec meilleurs soins, le sublime chant O
Saluturis. A Vissue de la messe, S. G.
Mgr l'Archevéque, puis le révérend Pere
Colin adressérent leurs plus vits remercie~
et leurscompliments aux gensde Sau:d Eau
d’avoir pens¢ 4 accomplir une ceavre si
sainte et si respectueuse au pied de TEtre
Supreme, en | honneur de son Excellence
le Présiden: d’Haiti et de Madame la Pre -
sidente er au général André qui pensa
bien venir en si grand nombre pour re-
hausser cette solennité. La réception eut
lieu, grandiosement, chez le yinéral An-
re.
Les dléeves de P’Ecole dirigcée par I’habile
instituteur Jh Jean-Frangois se rangerent en
ligne droite, 4 lasortie du cortege et sa-
luérent les autorités milisairement, en en-
tonnant « La Dessalinienne » de concert
avec les cléves de
toast tut porté par le général André, dont
le discours fut interrompu pir de nom-
breux applaudissements.
Le sympa ique V. Jeannot jeune, Juge
de Paix du lieu, parla au nomfdes auto-
rites locales et la notabilité de Saut d’Eau
et aprés lui, le distingu! H. Moncas, ins
pecteur des ccoles de Mirebalais, souhaita
i son tour que tout le pays comprenne de
meénge, l’ceuvre grandiose accomplie par le
Vénéré Chef Nord Alexis, qui n’a_ jamais
manqué de faire la part de chacun.
Le violoniste Ménéus Marseille clétura
la fete par de beaux morceaux exccutés
avec son délicat instrument. Ec l’on se re-
tira, emportant la douce impression d'une
manifestation dont le souvenir ne peut que
reconforter ceux qui désirent ardemment la
conservation du Grand Patriote qui pré-
side 4 nos desiinées.
Vers les cing heures du soir, le général
André regagna Mirebalais. S. G. Mgr Co-
nan ne repartit que le lendemain.
UN ASSISANT.
Nouvelles diverses
Maprip 8.— M. Pichon, Ministre des
Affaires Etrangéres de France ence mo-
ment ici, a ré aujourd’hai avec le roi
Alphonse, le premier ministre Maura et
d’autres membres du gouvernement dans
le but d’obtenir la coopération de _1’Espa-
ne 4 la politique plus énergique que la
rance a décidé de poursuivre au Mhuroc.
WasHINGTon 8.— L’accord comm: rcial
provisoire qu: vient d’étre conclut entre le
rétaire d’Ecat Root et M. J usserand,
Vambassadeur de France est en ce moment
entre les mains des traducteurs du Dépar-
cement d’Ecat qui vont le rédiger en Fran-
en Spplicasion de la pure food-!aw sera
avec une moins e sevéricé
en feveur des aiss frantai
De leer
rend Pére Besson, auxiliaire 4 Se Joseph.
assistaient, les
Pére David, vicaire 4 Mirebalats et Lemou-
lek, secrétaire particulier de lArchevéché
e
Mme Delomis. — Le
ront montre d'un esprit plus libéral;
cision que le département du trésor {
prise l’hiver dernier 4 l’égard des poe¢
nes de Limoges et qui était si _préjy
ble aux intéréts des fabricants francaig
amendée. $
Bruxevtes.— M. Schollaert, présideg
la Chambre des représentants a été
mé ministre de |Intérieur en remph
ment deM. Troos, décédé le 31 décer
il se pourrait, qu’il soit plus tard
premier ministre, fonctions qu’oce
également son preédécesseur.
Paris 8.— Dans un article de fon@
la situation américano-japonaise, le
nal les « Deébats » commence pas
qu’un conflit enrre les Etats-Unis et le
pon lui semble impossible ; il menti
ensuite les circonstances qui, a son -@
ponrraient Occasionuer une ruptare. :
L’auteur de cet article ajoute, qa’
de conflic, le Japon essayerait de sempyy
d’Hawai comme clef terntoriale de lag
tuation. 7
Berwin 9. Plusie irs journaux allemagh
publient aujourd’hui une communica
ofticieuse‘disant qu’aucune inquiétude a’
iste en fA'lemagne au sujet des relatig
américaines japonaises dans les cercleggp
litiques allemands. |
On est convaincu que par leur habi
Iles hommes d’¢ at de Washington et
Tokio réussiront A rézler les diffé
existant et que les eftorts diplomatig
des deux gouvernements pour maintenish
paix et l’'amitié entre eux ne seront pas
dus nuls pir une agitation populaire. '
Cuicaco 8. Le Jefferson Club a cél@j
aujourd hui l’anniversaire de la bataille®
la Nouvelle Orléans 8 janvier 1015, o8F
général Annerew Jackson battit les Angi
Cet anniversaire donne lieu chaque anngp ,
des manifestations qui ont pour uni
objets d’honorer la mémoire de Jac
qui fut chef du parti démocratique iff
trois quarts de siccle. =
Rio JANEIRO £ — L’escadre amérigig
passa hier 4 midien vue de Pernam
Le croiseur al'emand « Bremen » est
vé ici avjourd hui. ‘
San 1aGo Cutt 9.— Le croiseur ¢€
buco » a été substitué 4 ] Esnvralda
allerA Punta Arenas recevoir l’escaftg
américaine. y
Suancanat.— Des émeutiers ont bet
la chapelle protestinte et I’école & Iskiangy
La rés:dence du magistrat local a aussi &
détruite. Les étrangers sont saufs.
Paris 9.— La Banque de France¥
abaissé le taux de son escompte de 4
1/2 %o.
Paris 9.— La tempéte continue sar
Manche et sur les cétes ouest de I’Eure
Paris 9.-— Rente: 95 .65.
Le paquebot Guadeloupe est arci
Paaillac 4 9 heures ce matin.
M. Clémenceau recut ce main M. BR
thou de retour de Courriéres. Il résulesi
é
via
l’enquéte poursuivie et des déclarations:
ues parle ministre des. Trayanz.
lics qu’on se trouve en de
chauffement partiel du puits Ne 5
importance et I’étendue semblent
été exagérées.
Le G" Drude quitta Oran a destinat
d’Alger of il s’embarquera pour Marsel
Une t.mpéte sud-ouest causa une
ruption momentanée dans certains ended
dans les cemmunications téi¢graph a
Un certain nombre de barques de pée
farent jetées a la cote. On signale pleste
Le Gal Geil, commandant
troisiéme Peolcoiahal
‘infantesie
eel
ja Avie Important! Compagnie P. C. 8 DENTIFRICES
AVIS Célébres des RR. PP. Bénédictins
ai ont été en relations d’affaires avec
; oo ; DE L'ABBAYE DE SOULAC (GIRONDE
La Direction de la Compagnie . )
eu Anatole Marthone que je fais mes
des Chemins de fer de la Plaine SPECISLITES ET PRODUITS HYGIENIQUES
plus expresses réserves ausujet des ré-
giements qu’ilspourraient faire 4 mon
préjadice avec ceux qui sont ou pré-
tendent étre lee héritiers da, défunt,
va que je n’ai pas encore vérifié I's) ay Cyl-de-Sa ‘se |
de gestion de M. Anatole Mar- Cc avise ies porteurs
comptes que ‘entends, si le cas y des cartes de libre circulation sur DE LA MAISON A. SEGUIN pg BORDEAUX
échet, demander une reddition de les Trains de la P. C.S. qu’'ils peu- SEUL CONCESSIONNAIRE POURLA VENTE EN GRoS
comptes réguliére 4 qui il appartien-) vent se présenter en ses bureaux, ;
Schanwer Iamp-de Mars, pour L'Incomparable Elixir Dentifrice
nouvelles: celles qu'ils détien- de ak. bP dete qaictins par Ro ree journalier assu-
nent étant annulées et ne de- ata eee? ce la Bouche et de plus, par sui-
te de la solidité qu’il conserve aux dents jusqu’a l’age le
vant plus étre acceptées par plus avancé, il facilite le travail de la digestion en per-
mettant la mastication compléte des aliments.
Le flacon se vend: Gourdes 2.00
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'~ Port-an-Prince, le 3 janvier 1908.
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tira le méme jour a 6} Port-au-Prince, le 8 janvier 1908.
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La Proclamation du 1" Janvier
Nous ne saurions tarder davant age a
faire apprécier aux lecteurs du Matin
esprit de la rem arquable proclamation
résidentielle du te janvier publiée au
Moxiteur de samedi de la semaine der-
niéreet que nous avons déja reproduit.
iscours marque un progrés. Voi-
la que le Pouvoir s’affranchit & son
tourdu despotisme de la rhétorique
consacrée et répudie a la fois certaines
idées et certains procédés de style qui,
en lui prétant des apparences d‘au-
torité, le laissaient en realité faible a
Fexeés en !’exposant aux assauts des
‘ambitieux amorcés pour un peu, par la
pompe de l’appareil protocolaire et la
tournure séductrice des actes officiels.
En quels temps vimes-nous jamais
un discours de chef d’Etat reconnaittre
qv& un jour de féte nationale, les p1-
roles sont plutdt vaines et mensongeéres
et que ¢ si dos parules «doivent aire
prononcées, elles ne peuvent dire que
des exhortations ? » N:iguére, quand
survenait une date de commérmoration
publique, quand revenait Vanniversaire |
‘@ quelque béros ou de quelqu> action
istoiiques, c’était toute uneaffhire dans
@ monde gouvernemental pour troaver
li habile capable de formuler
avec fance et décence de fausses
coastalations d’améliorations accon-
plice & d’encore plus fallacieuses pre
messes de rdforme et Zinnova'‘ions dans
Soedre de Vorganication du travail et
dela. pr de la richesse. Et les ad-
seme, commodes eati-faigaiont lear
‘apathiqae et drapaient feur
Stdment d'oneifs dane le roulis som-
nifére: de ceite balancoire: « Inatile de
us tuner dts peine pour vivre A i’aise ;
‘s Penme accédera au gouvernement
: s
:wlgodea qui ecsora keane
a ra vail,
é notre Yalicine partitaliare’
¢ †aepr ou scherchons
,@rkecs en soient rendues au
ob et ea
wien... f
lH
ae
ii
| luches le vieux théme que leur olfrait
la veulerie générale.
Le G* Nord Alexis, I’Haitien qui a
le plus vécu de la vie de Ja nation est
venu qui s‘est senti assez grand, assez
fort, grace a l’exécution consciencieuse
de ses devoirs de Chef d’Etat pour oser
dire que le titre d’homme providentiel
qu’on lui a conféré, il le mérite légi-
| imement, seulement en tant qu'il a en-
| seignd que les Haitiens ne trouvent .’e
| Sauveur qu’en eux-mémes. simplement,
sans emphase, mais impérativement,
ila proclamé Vexclusive efficacité de
effort individuel.
Et, particulariste particularisant, le
Président d@ la République ajouteâ€
« Je voudrais ne as me tromper de
croire, en consultant ces cing dernic-
res années que, par lassitude ou par
expérience platdt vous étes enfin désa-
usés; que vous ne cherchez de sau-
veur qu’en vous-mémes et que vos pro-
pres furces seront, désormais, le fonde-
ment de vos espérances.
«Ces heureuses dispositions sont
indice le plus certain deTére d’avan-
cementet de véritables progrés aprésia-
quelle nous soupirons depuis longtemps.
« Continuez donc dans cette voie et
ne compt¢z que sur votre énergie, vo-
ve constance da s I’application pour
assurer votre bien-étre. Ne croyez, qu’en
la paix pour le développement et
curité de vos entreprises et considérez
ceux4la qui vous disent i® contraire
comme des perturbateurs de_ |’autono-
mie Nationale.’
sé- |
jreau du Cap-Haitien, a pu, une fois | d’un siécle sur ce territoire exigu. L’avenir
)aux affaires, se dégager du furmalisme | d’Haiti contient peut-ctre _Vavenir de la
rétréci et engluant qu’inflige d’ordinai- | race noire et “ppporte aussi ’ sa suite la
‘re son métier aux meilleurs cerveaux. (solution irréfutable de la question de 1’é-
| Ils sont ainsi deux ou trois hommes | galizé des races.
Jeunes qui, avec une intelligence mer-; En ce probléme en effet, les theses les
| veilleusement souple, un dévouement ‘plus magnifique, les plus gros volumes, les
sans égale et une application persévé-. plus savants discours ne prouveront que la
;rante travaillent 4 cété du Président de capacité individuelles des auteurs qu’on
ila République a Yaccomplissement de voudra toujours classer au rang d exceptions
son programme de relévement de | Hai- 3 la régle générale.
en et ala provagation, par Vexem-| Madame Beecher Stowe, dans sa cha-
ple, de ses idées appelées nous _"e leureuse plaidoirie contre l’esclavage nous
mettre dans la voie de nos destinées. | annonce, en prophétesse convaincue, que
eee | Vavenir de la race noire n'est pas en celle
Des ides collectives sete
| Petsonnellement, nous ne croyons pas non
plus qu’ii soit chez nos congénéres de la
rande République et nous aurions plus
ie tendance 4 le croire ‘chez nous, si
les petits neveux de I’éminent écrivain
_— | voulaient nous accorder la grace de parcou-
oe . ‘rir notre cycle évolutif.
Enécrivant cet article, nous n’entetidons | . os :
pas assurément nous attarder A analyser | _ Aujourd’hui o parte. démontre la Pe
| cortaines idées bonnes ou mauvaises qui | rioriré du Saxon. artout ou ity. a de la
germent dans les cerveaux d’une fraction tette 4 détricher, une ville 4 “ee on voit
quelconque de notre société. Notre but. |Venit, tlegmarique et réservé, le petit pay-
nous l’avons posé¢ dés le commencement de | 529 d’Albion, suivi de son plantareux
cette étude Nous avons /nourrisson américain, trainant la charrue
voulu chercher sij 4. . . ,
: : certai . d'une main, la locomotive de l’autre. Alors
dans notre vie nationale, ines idées les vieilles races latine et germanique dis-
Ge voir neurense chance de réunir le plus pataissent devant ce paysan qui pendant
Il ne faudrait pas non plus croire que | 2¢s siécles s’est amusé glorieusement
certaines idéés qni sont de purs sentiments [4 plier aux exigences de sa propre na-
du -cceur humain et propres a l'espace tout ture, et Angles et Danois et Normands
enti¢re, puissent étre classées dans 1a ca-| enfin. ; .
thégorie d’idées sociales que nous envisa-; Mais ce qu’on ne nous a pas fait voir
encore, c'est l’avenir réservé aux négres
eons maintenant. A ce re, , .
‘le céde en rien au plus américains a Végard du probléme qui nous
lus fier Japonai occupe. est certain que leur saxonnisa-
ie laid * tion ee fait et se fera A jets continus. Ce-
pendant arriveront-ils jamais 4 cette préd-
compte, l’haitien ne
pur Caucasien, au
puisqu’il faut enfin par-
ilerde lui,
L’idée métaphysique d’an Dieu créa-
¢ Pour moi, tant que je resterai in- |teur et Organisateur du monde unit ici minence sociale qui permettra aux histo-
véesti du titre qui m’autorise de vous {tous les cceurs et nous avons laissé bien|riens de l'avenir de dire qu’a été da
tonic ce langage, jo ne laisserai pas fié-| loin derriére nous le vieux Mandingue, le Saxon, ils ont pu faire apreuve d’aptitude
chir le pouvoir entre mes mains, je le | Sroce “daboméen qui se déleciait an spec-/au self-Government ! That is the ques-
dirigerai toujours dans le da|tacle de ke chair’ lante czispt sous |e | tion. |
plus grande soinme de bien 4 réeliser coutelas du pontile rda Temple; D/ailleurs pour !’orientation 4 donner 3
0a de la paix publique a sauvegs ».|de Widab. — notre systéme d’éducation. nous sommes
ous aiihéas rendre ici un hom @| Mais avant de clore cette étude, novus {de ceux qui pensent que le progrés étant
mérité au chef du Cabinet.du Président |allons parler d’une autre idée teés pea té- | un poitrimoine commun 4 l’humanité, on
i la proclamatio rit pandae dans | milien et nous pla-|doit rechercher ses moyens d’avancer, ld
mips qué s cella de Is com-| ou on les trouve, et qu'il faudrait peut étré
ere _ dy «. On a/Jaller les te chez les »les Esquié
t ae d'ob-|maox, sil était démonté que ces. mes-
2 Coci eet... w | sieurs avaient une supériorité quelconque
1 sur fogs, vo
* ‘ples De J. C. DORSAINVIL
= ; S ee en
PAIYS DITRRS
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METEOROLOGIQUES
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DU
SGEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Jreupt 9 JANVIER
Barométre 4 midi 764 "/"0
ini 20°,0
Température|nitinm 32° 0
Moyenne diurne de la température 25°,9
Ciel clair le matin, kégérement nuageux
Vaprés-midi- |
hausse du barometre s’est un peu ra-
lentie dans l’aprés-midi.
R. BALTENWECK
U.S. H.
Dimanche, il y aura entrainement au
Pont-Rouge Nous souhaitons gue les fer-
vents du tootba'l n’hesitent pas A endosser
le classique mailloc ct la réplementaire cu-
tore de spostsmen.
Rendez-vous donc, sur le land pour 3
heures aprés-midi et les clubs, possesseurs |
de ballon, qui: voudraicat) amener leurs |
joueurs, sont invités A venir avee leur bal-
lon en cas d’accident de vessie. |
A Dimanche ! Hip, hip, hip, hourrha ! |
Sports Man. |
Déceés
Nous apprenons la mort de A€arie-ddé-
laide Antigone Dandressol, Vve Balthazar In-
ginac
Décédée hicr, 16 heures et demie du
soir, 1 l’age de 81ans{muniedesSacrements
de l’Eglise.
L’enterrement aura lieu aujourd’hui, 4
3 heures précises de l’aprés-midi.
Le convoi partira de la maison mortvaire
sise rue de la Révolution, No. 124 pour se
rendre A l’Eglise Sainte Anne.
Nos sincéres condoléances 4 la famille de
la regrettée défunte, particulicrement a
Monseigneur Beauger, son frere, Curd de |
Sainte-Anne.
ee
se
«
*
Le Dr Mercier vient de perdreson fils Max
rice Age de 2 ans etdemi. Les funérai'ks
auront lieu demain matin.
Condoléances aux époux si cruellement |
éprouvés.
Arrivages
Ce matin est entré le steamer Sulvador
avec les passagers suivants venant de :
St Domingue : W. R. Henry, P. Mail-
lard.
Cayes : Martin, Alexis, E. Henry, Tibé-
rius Simon, A. Martin et enfant, E. Télé-
maque et enfart, Silvera, Canez, L Mon-
tes; Elisemonde Beromé, Julie Charles
Eugéne Leblanc, Hérard, Valmont, Ra-
meau.
Jérémie : Mathieu, G. Isnard, Caye-
mitte et enfant, Legagneeur, Laroche, G:-
vean, Blanchette et enfant, G. Gaveau,
Barthe et servantc; L. Larrieux, Mile Rose
Guillaume, G. Beaudeck; Atela Lindon.
Guillou, A. Noney, Marie Joseph, L. Ro-
gr Lacroix, J. Bernard, Victor Fouché,
. ue, Darocher, Rosemond, P. Sch-
mitt, O. Kolm, Camille Loran, Edouard.
Le steamer Venitia est entré ce matin
avec N. Bruel et E. Dyk venant de New-
York,
Tribunal Civil
Audience civile du 9 janvier 1908.
“ait Tribanal n'a pris si¢ge A cause
dldeat de la composition Sa joo Oe
Tribunal de Cassation
SEcTIONS- REUNIES
Audience du jeudi, 9 janvier 1907.
Présidence de M. le Président H. Lechaud.
Le Tribunal, en sections réunies prend
siége Adix heures et demie du matin et
prononce l’arrét suivant :
Celui qui rejette comme mal _fondé, le
pourvoi exercé par lesieur Hermann Pape,
en sa qualité de seul chef de la maison de
Commerce H. Pape & Co contre les deux
jugements du Tribunal Civil d+ Jacmel,
rendus en ses attributions commerciales les
4 Décembre 1906 et 26 Février 1907, con-
tre lui, ¢s-qualité, au profit des sieurs Alix
Roy et de Madame Ph. Kieffer & €°;
condamne H. Pape, és-qualité, au dépens.
Puis entend les affaires de : Pierre Régis
contre le Tribunal Civil des Cayes.
Le rapporteur, M. le juge S. Marius,
donne lecture de son rapport. ;
Le ministére public, M. Elie Curiel,
conclat 4 lirrécevabilité de la demande.
Les scc.iuns-réunies font place 4 la_sec-
tion civile, présidée par M. le Vice-Prési-
dent, Ernest) Bonhomme, qui entend les
affaires svivantes :
1°.— Moncey Thézan con're Edmond
Ambroise Polinice.
M. le juge Baron, rapporteur, lit son rap-
port.
Le Ministére Public, M. Elie Curiel,
/conclut au rejet du pourvoi.
2".— Consorts Honoré Chéry contre
Madame Luzdla Dominique.
Le Rapporteur M. le juge Jérémie, pré
sente son rapport.
Le Ministére Public, Luc Dominique,
conclut 4 la déchéance du pourvoi.
3°.— Les époux Papilius Lochard, coa-
tre les sieurs Emile Joseph et Milléne Ber-
nard.
Le Rapporteur, M. Jérémie, lit soa rap-
potr.
Me Constantin Benoit pour les deéten-
deurs, est entendu en ses observations.
Le Ministére Public, M. Eugene Déca-
trel, conclut au rejet du pourvoir.
Vu lheure avancée le siége est levé.
Fermeture’ de la malle
La malle par le steamer Alleghany pour
Inagye, New-York et l'Europe, ( Via
New-York et celle pour Jérémie par Ic
stemer Venitia seront fermées ce soir a 4
heures précises.
Et celle par le steamer Salvador pour
Jérémie, Santiago de Cuba, Cayes, Jacmel,
Sto Domingo et St Thomasce soir 3 4
heures précises.
Port-au-Prince, le 10 Janvier 1908.
Tribune du “ Matin â€â€™
Echo de Saut d'Eau
Le devoir nous commande de ne pas
garder le silence devant les nouveaux et
multiples bienfaits dont Saat d’Eau a été et
comme bien d autres villes,l’objet de la gé-
nérusité infaillible du Président Nord A-
lexis. C’esten reconnaissance de tantde mar-
ques de bienveillanc: que les autori’és lo-
cales et la notabilité du Quartier de Saut
d’eau, ont fait chanter le 5 décembre cou-
rant au pied de Notre Dame du Mont-Car-
mel, une messe solennelle d’actions de
graces, en I’honneur de son Excellence le
ident d'Haiti et de Madame la Prési-
dente.
Ce jour toute la population était en
liesse. Le gaité rayonnait sur tous les visa-
ges. Elle é:ait dans tous Par
une coincidence étrange ou plator destinée,
S. G. Mgr l’Archevéque deni
belle cérémonie of le
deait pré-
A ax Upsfrommant Quartier, il peis part
L’harmonium était occupé par le pére
lin, curé de Saut d’Eau;
et une foule compacte de citoyens et
notabilités.
On ¢.ait heurenx de donner une marque
de sincére reconnaissance au Chef Vénéré
ui asu procurer la paix yénérale,d l’ombre
qe laquelle le pays entier est prospere et
to-
né-
isse-
ment de Mirebalais, qui tenait et tient tou-
jours ddonner par 14, 3 Son Excellence
‘le Président une preuve de: son dévoue-
ment, arriva, accompagnd de tous s.s prin-
cipaux olfficiers, Mr l’inspecteur des écoles
de Mirebalais et plusieurs autres instituteurs
évolue de tous zcles, vers la marche
gressive d’existence. Le sympathique 8
ral André, Commandant de Il’Arron
y prirent part.
Les Miles de la Perseverance exécuterent
avec meilleurs soins, le sublime chant O
Saluturis. A Vissue de la messe, S. G.
Mgr l'Archevéque, puis le révérend Pere
Colin adressérent leurs plus vits remercie~
et leurscompliments aux gensde Sau:d Eau
d’avoir pens¢ 4 accomplir une ceavre si
sainte et si respectueuse au pied de TEtre
Supreme, en | honneur de son Excellence
le Présiden: d’Haiti et de Madame la Pre -
sidente er au général André qui pensa
bien venir en si grand nombre pour re-
hausser cette solennité. La réception eut
lieu, grandiosement, chez le yinéral An-
re.
Les dléeves de P’Ecole dirigcée par I’habile
instituteur Jh Jean-Frangois se rangerent en
ligne droite, 4 lasortie du cortege et sa-
luérent les autorités milisairement, en en-
tonnant « La Dessalinienne » de concert
avec les cléves de
toast tut porté par le général André, dont
le discours fut interrompu pir de nom-
breux applaudissements.
Le sympa ique V. Jeannot jeune, Juge
de Paix du lieu, parla au nomfdes auto-
rites locales et la notabilité de Saut d’Eau
et aprés lui, le distingu! H. Moncas, ins
pecteur des ccoles de Mirebalais, souhaita
i son tour que tout le pays comprenne de
meénge, l’ceuvre grandiose accomplie par le
Vénéré Chef Nord Alexis, qui n’a_ jamais
manqué de faire la part de chacun.
Le violoniste Ménéus Marseille clétura
la fete par de beaux morceaux exccutés
avec son délicat instrument. Ec l’on se re-
tira, emportant la douce impression d'une
manifestation dont le souvenir ne peut que
reconforter ceux qui désirent ardemment la
conservation du Grand Patriote qui pré-
side 4 nos desiinées.
Vers les cing heures du soir, le général
André regagna Mirebalais. S. G. Mgr Co-
nan ne repartit que le lendemain.
UN ASSISANT.
Nouvelles diverses
Maprip 8.— M. Pichon, Ministre des
Affaires Etrangéres de France ence mo-
ment ici, a ré aujourd’hai avec le roi
Alphonse, le premier ministre Maura et
d’autres membres du gouvernement dans
le but d’obtenir la coopération de _1’Espa-
ne 4 la politique plus énergique que la
rance a décidé de poursuivre au Mhuroc.
WasHINGTon 8.— L’accord comm: rcial
provisoire qu: vient d’étre conclut entre le
rétaire d’Ecat Root et M. J usserand,
Vambassadeur de France est en ce moment
entre les mains des traducteurs du Dépar-
cement d’Ecat qui vont le rédiger en Fran-
en Spplicasion de la pure food-!aw sera
avec une moins e sevéricé
en feveur des aiss frantai
De leer
rend Pére Besson, auxiliaire 4 Se Joseph.
assistaient, les
Pére David, vicaire 4 Mirebalats et Lemou-
lek, secrétaire particulier de lArchevéché
e
Mme Delomis. — Le
ront montre d'un esprit plus libéral;
cision que le département du trésor {
prise l’hiver dernier 4 l’égard des poe¢
nes de Limoges et qui était si _préjy
ble aux intéréts des fabricants francaig
amendée. $
Bruxevtes.— M. Schollaert, présideg
la Chambre des représentants a été
mé ministre de |Intérieur en remph
ment deM. Troos, décédé le 31 décer
il se pourrait, qu’il soit plus tard
premier ministre, fonctions qu’oce
également son preédécesseur.
Paris 8.— Dans un article de fon@
la situation américano-japonaise, le
nal les « Deébats » commence pas
qu’un conflit enrre les Etats-Unis et le
pon lui semble impossible ; il menti
ensuite les circonstances qui, a son -@
ponrraient Occasionuer une ruptare. :
L’auteur de cet article ajoute, qa’
de conflic, le Japon essayerait de sempyy
d’Hawai comme clef terntoriale de lag
tuation. 7
Berwin 9. Plusie irs journaux allemagh
publient aujourd’hui une communica
ofticieuse‘disant qu’aucune inquiétude a’
iste en fA'lemagne au sujet des relatig
américaines japonaises dans les cercleggp
litiques allemands. |
On est convaincu que par leur habi
Iles hommes d’¢ at de Washington et
Tokio réussiront A rézler les diffé
existant et que les eftorts diplomatig
des deux gouvernements pour maintenish
paix et l’'amitié entre eux ne seront pas
dus nuls pir une agitation populaire. '
Cuicaco 8. Le Jefferson Club a cél@j
aujourd hui l’anniversaire de la bataille®
la Nouvelle Orléans 8 janvier 1015, o8F
général Annerew Jackson battit les Angi
Cet anniversaire donne lieu chaque anngp ,
des manifestations qui ont pour uni
objets d’honorer la mémoire de Jac
qui fut chef du parti démocratique iff
trois quarts de siccle. =
Rio JANEIRO £ — L’escadre amérigig
passa hier 4 midien vue de Pernam
Le croiseur al'emand « Bremen » est
vé ici avjourd hui. ‘
San 1aGo Cutt 9.— Le croiseur ¢€
buco » a été substitué 4 ] Esnvralda
allerA Punta Arenas recevoir l’escaftg
américaine. y
Suancanat.— Des émeutiers ont bet
la chapelle protestinte et I’école & Iskiangy
La rés:dence du magistrat local a aussi &
détruite. Les étrangers sont saufs.
Paris 9.— La Banque de France¥
abaissé le taux de son escompte de 4
1/2 %o.
Paris 9.— La tempéte continue sar
Manche et sur les cétes ouest de I’Eure
Paris 9.-— Rente: 95 .65.
Le paquebot Guadeloupe est arci
Paaillac 4 9 heures ce matin.
M. Clémenceau recut ce main M. BR
thou de retour de Courriéres. Il résulesi
é
via
l’enquéte poursuivie et des déclarations:
ues parle ministre des. Trayanz.
lics qu’on se trouve en de
chauffement partiel du puits Ne 5
importance et I’étendue semblent
été exagérées.
Le G" Drude quitta Oran a destinat
d’Alger of il s’embarquera pour Marsel
Une t.mpéte sud-ouest causa une
ruption momentanée dans certains ended
dans les cemmunications téi¢graph a
Un certain nombre de barques de pée
farent jetées a la cote. On signale pleste
Le Gal Geil, commandant
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