Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
January 7, 1908
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
4% ANNEE, N- 281 PORT-AU-PRINCE (ON) | _ MARDI, 7. JAN VIBR. 1908.





eleelieereslimenelnntinoneetn een ee a a A SRN

ABONNEMAHTS : Dimacravn



LE NUMERO 10 CENTIMES
PaR MOIS Une Gourde D'avVaNcE Clément Magloire,
Les abonnements partent du rer. et da 1s de chaqt
Déranramunes & Eraanern : REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance§
vrais Ge peste cn sus. 4$, RUE ROUX, 45. Les manuscrits Insérée ou non ne sont pas remis.




Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
} . a mieux conclure l’affaire obsédante, et . .

. Few st Cy. qu’ils redoutent étre retardé:, parce | (4°

u’aussi_ bien leur tempérament_ nor-

dique se con'ente de la fiancée, de I’é-
pouse. »

Dans mon étude sur le tempérament{ comme sans gaucherie, qui ne réponda| Heureux pays vraiment ot la vertu
haitien, j’ai eu loccasion de dire, a l’é-| rien de connu pour un Francais. des femmes est bien pr tégée par les
gard du préjugé de couleur, que, au fur] «Toutes ne sont pas vertueuses, peut-| mceurs et ot impunément et sans _ris-
et a mesure que l’on s’avance de |’Est|étre, mais toutes conservent unextérieur| quer leurs personnes, les femmes peu-
américain vers l’Ouest, on trouve des{honnéte: « Voila des années que je] vent, tout comme les hommes, s’élancer
hotels et restaurants dont tout le per-| mange ici, me dit un jeune sous-ofii-[dans le tohu-bohu du mondedes allaires
sonnel est blanc, puis deshotels of seul|cier de dragons, exilé dans le Far West/et demander au travail libre leurs
le maitre d’hétel en chef a la peau blan-[| par sa famille, et jamais je n'ai adressé|moyens d’existence !
che et ou tout le reste du personnel estila parole d aucune d’elles, si ce n'est} Les Francais gouailleurs traitent les
noir, puis enfin des hotels uniquement{ pour commander mes repas. Quelle Anglais de pudiques, tant ta sévérilé
servis par des jeunes filles. dedle de garnison ! Je wavais rien vualdes moeurs semble chez eux exugérée.

U’est de ces jeunes filles que je veux [de pareil ! » Une de nos jeunes compatriotes de mes
aujourd’hui dire un mot, aprés avoir] L’écrivain ajoule : « C'est qu’en effet} amies qui a passé quelque temps a
précédemment parlé de la situation} nons b’avons rien de pareil : ces jeunes| Kingston dans une des meilleures fa-
dangereuse et subordonnée que créeaux|filles sont plus instruites et souvent] milles de la Jamaique, me dit avoir in-
femmes latines la constitution de leurs] mieux élevées que la plupart des gent-[|volontuirement fait rougir de pudeur
sociétés, ° lemen auxquels elles débitent le bill offune jeune fle de la maison et avoir

Paul de Rousiers nous dit «'e ces jeu-| fare. » ? elle-méme rougi pour avoir osé inno-
hes servantes qu’elles sont minces«com-] Croyez-vous pareille chose possible}cemment parler de cheniise !
me des allumettes et vétues en sou-failleurs que chez les Anylo-S.ixons ? Le Dr Burcher, qui est un Francais
brettes de comédie. En général, conti-] Paul Adam, dans Vues d’Amérique,{'ésidant depuis quelque temps’ 4
nue-t-il, elles portent des robes blun-|dit aussi des Américaines qu’elles | Kingston, assistant un jour 4 une de mes
chs, rose tendre, ou bleu pale, de sor-font «une élégance générale, can-{séances de projections cinématographi-
le qu’on se demande, en pénétrant dans{dide, yui préte de la sveltesse aux| ques, voulut m’engager 4 y aller faire
la salle & manger, si_ I’hdtelier vous a] plus “paisses. Une démirche gymnas-j une tournée. If me donna néme l’adres-
ménagéla surprise d’une matinée dan-|tique feur vaut uussi cette allure délu- se d’une compagnie de tramways ¢lev-
bante; illusion cesse vite, car ce sont} rée, un peu virile et-an laciea 6, guijtriques qui n’hésiterait pas, m’uffirma-
alles qui »'.vancent les premiéres vers|trompe, a Paris, notsdducteurs, et les in-]t-il, 4 contracter avec moi un séjour
eVoyageur, lui désignent une place et{icite a médire. assez »écuniairement avantageux dans
Vemmprexsent de lui défiler, avec une] «En fait, dit le méme écrivin, Ver- san pare d’attractions aux environs de
iéplorable volabilité, le chapelet de leur | rear de nos galants est vompléte. Dans] Kingston.

4 of fare.. Le billof fare, c'est lajle tramway jaune, empli hommes cou-[ Comme dans le programme de celte
satte absente, ou si vous aimez mieux, |rant a leurs affaires, et qui se rue, ver- | séance de projections, figurait le ta-
‘4 carte paride; neuf fois sur dix, il est tigineusement, sur les pentes d’Olive} blewn de La Puce représentant une
mpossibte de rien comprendre a I'énu- | street, une jolie fille peut impunément{ mondaine se déshabillant & demi et dé-
mésation rapide qu’on vient de subir, [se faufiler. Soit yu’elle conquiére une cemmentpour aller 4 la recherche d’une
@ commande au hasard du bacon, ou| place sur la banquette, soit qu'elle res-{ puce importune, le Docteur ne pul
le Foat meal, ou, quelques autres mets ite suspendue, en iddpit des cabots wiempécher de me faire remarquer que
oon t, et on est tout étonnéd de|formidables, aux fauiéres du pla-{ce tableau n’aurait pas été agréd pur fe
te vole «pporter une douzaine deffond, nul des voyageurs ne s’apercevra | public jJamaicain.
late 2. de cette présence. Tous vontinucront 4} — Comment, lui répliquai-je, ce pa-

« J'ai dit tout 4 I’heare que ces jeu-| lire leur Journal, bonrré de nouvelles | blic est aussi prude que cela?
vas. Alles avaient Vapparence de sou-|fausees, d'articles puftistes louant mis- _— Ah! répondit-jl, arrangez-vous
relies de comédie; cela est vrai dejtress X...d’avoir touaché un million 'si vous vous décidez a partir. Je ne sais
eur. toileite, non de leur maniére d’é-|de dollars 4 la mort de s. tante, mon-| pas ce que les Anglais font chez eux
Fe et. de leur tenue. | [traat son portrait, celui de son chien ‘une fois enfermés, mais ce que je sais
,f Aucune n’a lair oe6 dune fille |favori, celui de son cheval et deson au- bier, c’est que ce tableau, si passable
‘auber, - la mine piquante et/tomobile, puis les muscles d’un athid-o | qu'il soit, he passerult pas chez eu)
Weillée de beaucoup de nos artisanes | en vogue, enfin fe profil un march ind

















































Nous avons voulu dans notre précédente
étude consacrée au développement de la
mentalité haitienne, essayer de fixer Jes
conditions qui ont favoris¢é ou contrarié le
progrés intellectuel au sein de notre soci¢-
té. Notre analyse, bien courte en somme,
nous a permis cependant de reconnaitre
certaines géncralités qui nt d’ane m:-
niére précise les donnéesda probleme. Rien
a’est moins contestable en définitive, que
ce caractére d’inquiétude morbide, que re-
vec la. mentalité haitienne, dans la pour-
suite des solutions de quelques questions
qui passionnent fortement nos esprits. Les
affirmations intempestives des uns, les g .
neralisations trop hatives des autres, font
sourire, lorsqu’ellesne provoquent pas d‘a-
méres et sombres_ réflexions. Périodique-
ment, nous éprouvons des engouements ir-
réfiéchis qui t¢émoignent ( nous le confes-
sons volontiers ) en taveur de notre ardent
désit du mieux, mais qui sont aussi 11
preuve d’une pensée nullement assagie pir
une expérience pourtant séculaire. .

Aujourd’hui sous ce titre d’idées collec-
tives nous voulons déméler, dans cette pro-
digieuse activité, ce qui peut rester de ce
long travail intellectuel et social.

Nous disions derniérement qu’il s’établit
4 la loogue chez tout peuple conscient de
lui-méme, un courant d’iddes directriccs

ui forment ce qu’on pourrait nommer:
E FONDS INTELLECTUEL SOCIAL, et comme
pour donner raison aux actuels partisans de
John Bull, nous avancions, ( sans trop
vouloic affirmer ) qu’an seul uple
e de nos jours ce fonds intellectnel
social. En effet, le peuple anglais, en de-
hors des conditions absolament heureus::s
de sa formation ethnique, a eu une évolu-
tion historique qui rend sa vie nationa'e
intéressante et instructive pour tout cher-
cheur qui ne se laisse pas décontenancer
pat ls proverbiale brusquerie du fegmai-

tique t de la brameuse.
eee donna: n’a pas 606 sov-
went, comme la douce France, ke cheva-




rancaises, ausene nea: mon-/|de« 5 ’ . Friese g’a
re in modeatie. an "T . lie ntérese® plas que la tion de



qui an-j . ¢ i r ple
one une hoanéte Alle; elles jolie tuille de lear a Gasiee oae ne @ans
on nese a ' at ade,’ apent nal. Oak ne Rs



Est-ce 4 dire pourtant qu’on ne I’a_ jamais |
rencontrée, défenseuse d’une bonne cause ?
qu'elle n’a jamais ouvert son coeur aux
généreuses inpulsions d’uae action nulle-
ment égoiste ? L’histoire nous dit le con-
traire et dans nos souvenirs de peuple re-
connaissant, le nom de Wi b2rforce est
un de ceux que nous devons conserver
pieusement dans la liste des bienfaiteurs de
notre race. Cependant 13 n'est pas notre
but, car cette étude n’est point faite pour
mettre en pleine lumiére les qualités mo-
rales de l'anglais. C’est 4 rechercher si
notre naufrage social, nous accrochant

désespérément aux débris épars de” notre
fréle embarcation, sombrée au sein d’une
mer agit¢ée, tumaltucuse, nous pourrons
aborder au rivage qui semble fuir, 4 me-
Sure que nos efforts deviennent plus suivis
et plus périlleux.

our revenir 3 l’Angleterre, en suivant
son évolut’on historique, nous constatons
une différence capitale entre sa formation
sociale et celle de la France. Cette ditfé-
rence est expliquée par certaines qualités
ethniques propres la race ; cependant on
we saurait négliger certains accidents so-
ciaux qui n’ont pas été sans influence sur
le déterminisme qui présida 4 la coastitu-
tion de la société anglaise. Comme _ tous
les groupes sociaux curopéens, le groupe
anglais, pendant tout le moyen-dge fut di-
visé en classes absolument opposées_ d’in-
téréts. A leur téte était une noblesse mili-
taire, jouissant de tous les avantages d’une
classe privilégi¢ée et dominée elle-méme
par une maison royale hérédd.tiire. Enfin au
dernier plan marchait le peuple, supportant
toutes les charges financiéres de cette so-
ciété hiérarchisée. Mais ce qui distingue lz
peuple anglais, c’est son évolution histori-
que, qui donne aussi le secret de sa rapide
Ormation politique. Au rebours de la
France, le peuple fit alliance avec la no-
blesse pour restreindre les prcrogatives
royales. Dans ces luttes qui débutérent avec
les Plantagenét pourse poursuivre 3 travers
les longues années de régne de plus de
trois maisons royales, le peuple apprit 4
prendre conscience de lui-méme, 4 suppu-
ter ses forces. Rien n’est plus intéressant
que ces interminables démélés des Parle-
ments avec les maisons régnantes d’Angle-
terre et l’on vit plus d’un Stuart, ployer
son orgueil dynastique, devant les témé-
raires exigences de quelques gros bourgeois
de Londres ou d’Edimbourg.

Avec une vie nationale si intcnse, il se
forma rapidement en Angleterre, un cou-
rant d’opinion irrésistible. Il naquit un
fond d’idées sociales et politiques qui de-
vint Ces :dées furent si profondément ancrées
dans le peuple, qu’un Henri VII, ou méme
une reine Elisabeth malgré leur c'airvoyant
despotisme, n’ont jamais pu s’en affran-
chir complétement. L’observateur qui ne
s’arréte guére a étudier scrupuleusement
la marche de la société anglaise, croit vo-
lontiers que ces fameuses libertés sont
le fruit de la révolution de 1648. Le san-
giant drame qui eut pour dénouement la
mort de Charies I et le triomphe de cet
ambitieux de génie qui fut Cromwell a dé

son acuité, son terrible caractére de guer-
re sociale au fanatisme religieux savamment
le célébre ur.

( 4 suivre )

Députation Nationale

D’ Léon Séjourné a a Pétion-

Ville, sa candidature pout! lea prochaines
lei seouksions plein succks dans

campagne Gesterale.

PANTS DIVERS

RENSE(GNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU
SKMINAIRE COLLEGE Se-MARTIAL

Lunpi 6 JANVIER

Barométre 4 midi 762.7/"9
" 20,°3

31.97
Moyenne diurne de la température 25 ,°5

Ciel clair le matin ; légérement nuageux
l’aprés-midi.

Vent d’Est assez fort

M-yenne de 5m par seconde pendant
les 24 heures.

Barométre légérement en baisse.

R. BALTENWECK
Assemblée Primaire

Voici les noms des citoyens qui se por-
tent candidats pour le Bureau de |’assem-
blée primaire : César Pierre-Louis, prési-
dent ; Emile Blanchard, vice-president ;
Vaugelas Pierre-Noél et E. Marcelin, secré-
taires, Charles Grant et E. Lucien, scruta-
teurs.

Ecole des Sciences appliquées

Nous avons regu le Bulletin annuel de
Ecole des Sciences appliquées de Port-au-
Prince.

C'est une brochure fort intéressante d’u-
ne centaine de pages, permettant de cons-
tater la marche de cet important établis-
sement dont les services commencent a se
faire signaler d'une fagon sensibie.

Le bulletin contient les réglements de
Ecole, une lettre de Plésance, l'arrété de
S. E. le Président de la République décla-
rant d’utilité publique l’Ecote des Sciences
appliquées ; etc. “

Jos compliments au conseil d’adminis-
tration.

Le Petit Haitien

Nous avons regu le dernier fascicule
( Aout Novembre ) de cette revue littérai-
re et scientifique qui parait au Cap-Haitien.
Ce numéro, trés intéressentcontient des pa-
ges de Nathan Hector et J. B. N. Desro-
ches sur Demesvar Delorme ;—du Dr Ne-
mours Auguste sur l'origine des troubles a
St-Domingue, etc.

Arrivage

Par le Chéruskia sont arrives ce matin ve-
nant de :

‘Petit-Godve : Kampmeyer, Mr et Mme
A. Coicou et enfants.

Miragodne : E. Guilloux, C. Heurte-
lou, Melle Douyon, Sorel, Baker, Fafour

et enfant.
. Mariage .

Le mariage de Mile Louise Leresouns
avec Mr Stéphen Dmnus fils sera célébré en
l'Eglise Cathédrale le mardi 21 Janvier
courant 4 7 heures précises du matin.

Nos meilleurs voeux de bonheur aux
futars époux.

Décés

Hier ont eu lieu les
Joszern Conio jeune, ancien
ple, décédé a

' (
ee ‘) 2 #
mininagos-

Température|nivings

~ ee

fanérailles de
dépaté da peu-
ion-Ville dimanche apres-

i. .
Nos condoléances 4 la famille du dé&|#?

Ne Des Vers deux 6
ces de vers | Conus ds Neil es Funderis Cree





{fegut ensuite le comi:é des Houilliéres,

( Sonnet invocatoire ) de Mr Egron Tribié,
inspecteur des écoles de la circonscription
des Gonaives.

_ Remerciments a4 l’auteur pour son gra-
cieux envoi.

Nouvelles diverses

Paris. Rene frangaise : 95 25.

Havre. Cacaos Haiu: 94 4 112.

Le « Ferdinand de Lesseps » venant des
Anultes est arrivé aujourd’hui ; le « Geor-
g'a P esturrivé aussi aujourd’hui venaot
du Venézuéla et du Curagao. oo

M. tichon quitta Paris hier s- rendant a
Midrid.

| MM. Couppi et Doumergue pri nt au-
}jourd’hui pussession de nouvil'es fone-
tions,

| Le Général Lyautcy télégraphia pour

remercier le Couvernenimnt de ses teticita-

tions ; il reporte ses fSlicitations sur les
troupes sous ses ordres.
| Le généial Damade c:t anivé 4 Casa-

blanca, apres d’héroiques efforts ; les trou- |
pes restant 4 bord du transport « Nive »
ainsi que I’équipage purent ere
dés ct ramenes a ‘Tanger.
Le Comité tédérat des

min.urs de la

| Loire s’est réuni hier a la bourse du travail

de Saint-Etienne. Les ovriers sont d’ac- |!
cord pour exigec la journge de hait heu-
res ct demie, le repos compris.

M. Viviini est arrivé ce atin ; il eut



une entrevuc avec le Comiré fédéral et il

Veutrevue entice les deux Comités en pré-
sence du Ministre aura liu ce soir.

MM. Beriaux, président de la commis- !
sion du budget et Chaumet rapporteur du |
budget de la marine sont arrives 4 Cher-
bourg pour prccéder A la vérification des
approvionnements de la guerre et de la!
mtrine. |

L’Ecole supé:ieure de Croponne ( Haute |
Loire ) a été détruite par un incend:e, al
n’y a pas d’accident de p-rso ines.

Paris 6.- Le gouvernement a ¢.¢ avise
los d’un de ses talons est atteint de la
catie. On craint des complications.
Panis.— Sur la plainte du prince de
Sagan qui jeud: dernier fut attaqué par le |



signé trés prochainement aujourd'hui ou
demain.

Lonpres 6. — Le steamer « Citerne »,
anglais, allant de Barrow A New-York a
fait nactrage sur Mard n Rock prés de
Batmuck Islande ; deux hommes ont été

noyés.
Washington.6.—Le chargé d'aflaires ja-
ponais a Washing on dément que :on gou-

vernement ait appelé sous les armes les ré-
servistes résidint aux Eta's-Unis.
Bruxe_es 6. - On s’attend A ce que la
présidence du conseil rendue vacante par
a mort de M. de Tro's_ soit offerte AM.
Schollaert, président de la Chambre des
Représentants. On croit savoir que ce der-
nier n’accepiera que tant que le roi Léo-
old consentira ad importantes coaccssions
sur la question du Congo. Le roi souffre
en ce moment d'une attaque de goutte,

télégraphiquement par M Jusscrand ; am-
son ¢tat s’aggrave chaque jour. On dit que
comte Boni de Castcllan

bassadeur de France 4 Washiegton que les
négociations du tarif Franco-Ameéricain
sont terininées et que |’arrangement sera
cu une invitation a com

commuissaire de police.

te

e, ce dernier a re-
raitre devant on
‘atlaire est inscri-
a elle sera remise a la
Pavocat du comte étan
journauz italiens ont longtemps dis-
caré si le Pape-s le drois de disposer
Geavres d'art que contient le Vatican.

t pris par one aue

transbor- | nables et respectable

n’arrivera
courant et |
méme jour probabl

pour le 14 courant, mais il est probable! Ment
semaine suivante, | @t

Tout en reconnaissant la souveraineté eX
pale dans l’enceinte de cet difice, la Ws

es garanties votée en 1871 semble oben
re sur cette question. Le « corriere

sera » publie mainte: ant une dé i '
dite du défunt ministre Grispi reson |
régler cette question. Elle a été comme

quée a ce journal

] par lL ancien secrézaire 2
Ministre. Elle dit

) > Le+ batiments du YJ
tican avec tous les objets d’art qui y

enfermés sont Ia propriété ina'iénable *
Etat italien et non du Saint-S.ége. Lei
ne garantit au p pe que usage de ces,
jets mais elle iui interdit de les dé plage
ou d’en disposer. et

“NOUVEAUTE-BAZAE
LAGOJANNIS 4
EXPOSITION PERMANENTE ~
y 136, GRAND’RuE 136. -,
Vu la transformation du NOUVE
TE-BAZAK et Vaugmentation tte SB
(HA f Lths NOUVELLES ainsi
arrivee des articles de tous genn
4 LA DERNIERE MODE, M. “tare
jannis donne lentrée libre de son
zav aux persoures de tout age, con
8, afin qu’
x de tout ce dba

a

3:



puissent faire te choi
elles peuvent avoir besoin. Elles
rouveront en gros et en détail, 4
PRIX HORS CONCOURS 111 ?
de

Cette fin d’année en dehors
specialités : MENRCERIE, QUINCAILIS
ERIE, Jourh





RIE PAPETERIE, BiBELOT
D'ENFANTS, Etc. Etc.
lly aura des Bonbons assort
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Port-au-Prince, le 31 Décembre 1907.

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vu que je n’ai pas encore vérifié les

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thone et que j’entends, si le cas y
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Port-au-Prince, le 3 janvier 1908.
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u’aussi_ bien leur tempérament_ nor-

dique se con'ente de la fiancée, de I’é-
pouse. »

Dans mon étude sur le tempérament{ comme sans gaucherie, qui ne réponda| Heureux pays vraiment ot la vertu
haitien, j’ai eu loccasion de dire, a l’é-| rien de connu pour un Francais. des femmes est bien pr tégée par les
gard du préjugé de couleur, que, au fur] «Toutes ne sont pas vertueuses, peut-| mceurs et ot impunément et sans _ris-
et a mesure que l’on s’avance de |’Est|étre, mais toutes conservent unextérieur| quer leurs personnes, les femmes peu-
américain vers l’Ouest, on trouve des{honnéte: « Voila des années que je] vent, tout comme les hommes, s’élancer
hotels et restaurants dont tout le per-| mange ici, me dit un jeune sous-ofii-[dans le tohu-bohu du mondedes allaires
sonnel est blanc, puis deshotels of seul|cier de dragons, exilé dans le Far West/et demander au travail libre leurs
le maitre d’hétel en chef a la peau blan-[| par sa famille, et jamais je n'ai adressé|moyens d’existence !
che et ou tout le reste du personnel estila parole d aucune d’elles, si ce n'est} Les Francais gouailleurs traitent les
noir, puis enfin des hotels uniquement{ pour commander mes repas. Quelle Anglais de pudiques, tant ta sévérilé
servis par des jeunes filles. dedle de garnison ! Je wavais rien vualdes moeurs semble chez eux exugérée.

U’est de ces jeunes filles que je veux [de pareil ! » Une de nos jeunes compatriotes de mes
aujourd’hui dire un mot, aprés avoir] L’écrivain ajoule : « C'est qu’en effet} amies qui a passé quelque temps a
précédemment parlé de la situation} nons b’avons rien de pareil : ces jeunes| Kingston dans une des meilleures fa-
dangereuse et subordonnée que créeaux|filles sont plus instruites et souvent] milles de la Jamaique, me dit avoir in-
femmes latines la constitution de leurs] mieux élevées que la plupart des gent-[|volontuirement fait rougir de pudeur
sociétés, ° lemen auxquels elles débitent le bill offune jeune fle de la maison et avoir

Paul de Rousiers nous dit «'e ces jeu-| fare. » ? elle-méme rougi pour avoir osé inno-
hes servantes qu’elles sont minces«com-] Croyez-vous pareille chose possible}cemment parler de cheniise !
me des allumettes et vétues en sou-failleurs que chez les Anylo-S.ixons ? Le Dr Burcher, qui est un Francais
brettes de comédie. En général, conti-] Paul Adam, dans Vues d’Amérique,{'ésidant depuis quelque temps’ 4
nue-t-il, elles portent des robes blun-|dit aussi des Américaines qu’elles | Kingston, assistant un jour 4 une de mes
chs, rose tendre, ou bleu pale, de sor-font «une élégance générale, can-{séances de projections cinématographi-
le qu’on se demande, en pénétrant dans{dide, yui préte de la sveltesse aux| ques, voulut m’engager 4 y aller faire
la salle & manger, si_ I’hdtelier vous a] plus “paisses. Une démirche gymnas-j une tournée. If me donna néme l’adres-
ménagéla surprise d’une matinée dan-|tique feur vaut uussi cette allure délu- se d’une compagnie de tramways ¢lev-
bante; illusion cesse vite, car ce sont} rée, un peu virile et-an laciea 6, guijtriques qui n’hésiterait pas, m’uffirma-
alles qui »'.vancent les premiéres vers|trompe, a Paris, notsdducteurs, et les in-]t-il, 4 contracter avec moi un séjour
eVoyageur, lui désignent une place et{icite a médire. assez »écuniairement avantageux dans
Vemmprexsent de lui défiler, avec une] «En fait, dit le méme écrivin, Ver- san pare d’attractions aux environs de
iéplorable volabilité, le chapelet de leur | rear de nos galants est vompléte. Dans] Kingston.

4 of fare.. Le billof fare, c'est lajle tramway jaune, empli hommes cou-[ Comme dans le programme de celte
satte absente, ou si vous aimez mieux, |rant a leurs affaires, et qui se rue, ver- | séance de projections, figurait le ta-
‘4 carte paride; neuf fois sur dix, il est tigineusement, sur les pentes d’Olive} blewn de La Puce représentant une
mpossibte de rien comprendre a I'énu- | street, une jolie fille peut impunément{ mondaine se déshabillant & demi et dé-
mésation rapide qu’on vient de subir, [se faufiler. Soit yu’elle conquiére une cemmentpour aller 4 la recherche d’une
@ commande au hasard du bacon, ou| place sur la banquette, soit qu'elle res-{ puce importune, le Docteur ne pul
le Foat meal, ou, quelques autres mets ite suspendue, en iddpit des cabots wiempécher de me faire remarquer que
oon t, et on est tout étonnéd de|formidables, aux fauiéres du pla-{ce tableau n’aurait pas été agréd pur fe
te vole «pporter une douzaine deffond, nul des voyageurs ne s’apercevra | public jJamaicain.
late 2. de cette présence. Tous vontinucront 4} — Comment, lui répliquai-je, ce pa-

« J'ai dit tout 4 I’heare que ces jeu-| lire leur Journal, bonrré de nouvelles | blic est aussi prude que cela?
vas. Alles avaient Vapparence de sou-|fausees, d'articles puftistes louant mis- _— Ah! répondit-jl, arrangez-vous
relies de comédie; cela est vrai dejtress X...d’avoir touaché un million 'si vous vous décidez a partir. Je ne sais
eur. toileite, non de leur maniére d’é-|de dollars 4 la mort de s. tante, mon-| pas ce que les Anglais font chez eux
Fe et. de leur tenue. | [traat son portrait, celui de son chien ‘une fois enfermés, mais ce que je sais
,f Aucune n’a lair oe6 dune fille |favori, celui de son cheval et deson au- bier, c’est que ce tableau, si passable
‘auber, - la mine piquante et/tomobile, puis les muscles d’un athid-o | qu'il soit, he passerult pas chez eu)
Weillée de beaucoup de nos artisanes | en vogue, enfin fe profil un march ind

















































Nous avons voulu dans notre précédente
étude consacrée au développement de la
mentalité haitienne, essayer de fixer Jes
conditions qui ont favoris¢é ou contrarié le
progrés intellectuel au sein de notre soci¢-
té. Notre analyse, bien courte en somme,
nous a permis cependant de reconnaitre
certaines géncralités qui nt d’ane m:-
niére précise les donnéesda probleme. Rien
a’est moins contestable en définitive, que
ce caractére d’inquiétude morbide, que re-
vec la. mentalité haitienne, dans la pour-
suite des solutions de quelques questions
qui passionnent fortement nos esprits. Les
affirmations intempestives des uns, les g .
neralisations trop hatives des autres, font
sourire, lorsqu’ellesne provoquent pas d‘a-
méres et sombres_ réflexions. Périodique-
ment, nous éprouvons des engouements ir-
réfiéchis qui t¢émoignent ( nous le confes-
sons volontiers ) en taveur de notre ardent
désit du mieux, mais qui sont aussi 11
preuve d’une pensée nullement assagie pir
une expérience pourtant séculaire. .

Aujourd’hui sous ce titre d’idées collec-
tives nous voulons déméler, dans cette pro-
digieuse activité, ce qui peut rester de ce
long travail intellectuel et social.

Nous disions derniérement qu’il s’établit
4 la loogue chez tout peuple conscient de
lui-méme, un courant d’iddes directriccs

ui forment ce qu’on pourrait nommer:
E FONDS INTELLECTUEL SOCIAL, et comme
pour donner raison aux actuels partisans de
John Bull, nous avancions, ( sans trop
vouloic affirmer ) qu’an seul uple
e de nos jours ce fonds intellectnel
social. En effet, le peuple anglais, en de-
hors des conditions absolament heureus::s
de sa formation ethnique, a eu une évolu-
tion historique qui rend sa vie nationa'e
intéressante et instructive pour tout cher-
cheur qui ne se laisse pas décontenancer
pat ls proverbiale brusquerie du fegmai-

tique t de la brameuse.
eee donna: n’a pas 606 sov-
went, comme la douce France, ke cheva-




rancaises, ausene nea: mon-/|de« 5 ’ . Friese g’a
re in modeatie. an "T . lie ntérese® plas que la tion de



qui an-j . ¢ i r ple
one une hoanéte Alle; elles jolie tuille de lear a Gasiee oae ne @ans
on nese a ' at ade,’ apent nal. Oak ne Rs
Est-ce 4 dire pourtant qu’on ne I’a_ jamais |
rencontrée, défenseuse d’une bonne cause ?
qu'elle n’a jamais ouvert son coeur aux
généreuses inpulsions d’uae action nulle-
ment égoiste ? L’histoire nous dit le con-
traire et dans nos souvenirs de peuple re-
connaissant, le nom de Wi b2rforce est
un de ceux que nous devons conserver
pieusement dans la liste des bienfaiteurs de
notre race. Cependant 13 n'est pas notre
but, car cette étude n’est point faite pour
mettre en pleine lumiére les qualités mo-
rales de l'anglais. C’est 4 rechercher si
notre naufrage social, nous accrochant

désespérément aux débris épars de” notre
fréle embarcation, sombrée au sein d’une
mer agit¢ée, tumaltucuse, nous pourrons
aborder au rivage qui semble fuir, 4 me-
Sure que nos efforts deviennent plus suivis
et plus périlleux.

our revenir 3 l’Angleterre, en suivant
son évolut’on historique, nous constatons
une différence capitale entre sa formation
sociale et celle de la France. Cette ditfé-
rence est expliquée par certaines qualités
ethniques propres la race ; cependant on
we saurait négliger certains accidents so-
ciaux qui n’ont pas été sans influence sur
le déterminisme qui présida 4 la coastitu-
tion de la société anglaise. Comme _ tous
les groupes sociaux curopéens, le groupe
anglais, pendant tout le moyen-dge fut di-
visé en classes absolument opposées_ d’in-
téréts. A leur téte était une noblesse mili-
taire, jouissant de tous les avantages d’une
classe privilégi¢ée et dominée elle-méme
par une maison royale hérédd.tiire. Enfin au
dernier plan marchait le peuple, supportant
toutes les charges financiéres de cette so-
ciété hiérarchisée. Mais ce qui distingue lz
peuple anglais, c’est son évolution histori-
que, qui donne aussi le secret de sa rapide
Ormation politique. Au rebours de la
France, le peuple fit alliance avec la no-
blesse pour restreindre les prcrogatives
royales. Dans ces luttes qui débutérent avec
les Plantagenét pourse poursuivre 3 travers
les longues années de régne de plus de
trois maisons royales, le peuple apprit 4
prendre conscience de lui-méme, 4 suppu-
ter ses forces. Rien n’est plus intéressant
que ces interminables démélés des Parle-
ments avec les maisons régnantes d’Angle-
terre et l’on vit plus d’un Stuart, ployer
son orgueil dynastique, devant les témé-
raires exigences de quelques gros bourgeois
de Londres ou d’Edimbourg.

Avec une vie nationale si intcnse, il se
forma rapidement en Angleterre, un cou-
rant d’opinion irrésistible. Il naquit un
fond d’idées sociales et politiques qui de-
vint Ces :dées furent si profondément ancrées
dans le peuple, qu’un Henri VII, ou méme
une reine Elisabeth malgré leur c'airvoyant
despotisme, n’ont jamais pu s’en affran-
chir complétement. L’observateur qui ne
s’arréte guére a étudier scrupuleusement
la marche de la société anglaise, croit vo-
lontiers que ces fameuses libertés sont
le fruit de la révolution de 1648. Le san-
giant drame qui eut pour dénouement la
mort de Charies I et le triomphe de cet
ambitieux de génie qui fut Cromwell a dé

son acuité, son terrible caractére de guer-
re sociale au fanatisme religieux savamment
le célébre ur.

( 4 suivre )

Députation Nationale

D’ Léon Séjourné a a Pétion-

Ville, sa candidature pout! lea prochaines
lei seouksions plein succks dans

campagne Gesterale.

PANTS DIVERS

RENSE(GNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU
SKMINAIRE COLLEGE Se-MARTIAL

Lunpi 6 JANVIER

Barométre 4 midi 762.7/"9
" 20,°3

31.97
Moyenne diurne de la température 25 ,°5

Ciel clair le matin ; légérement nuageux
l’aprés-midi.

Vent d’Est assez fort

M-yenne de 5m par seconde pendant
les 24 heures.

Barométre légérement en baisse.

R. BALTENWECK
Assemblée Primaire

Voici les noms des citoyens qui se por-
tent candidats pour le Bureau de |’assem-
blée primaire : César Pierre-Louis, prési-
dent ; Emile Blanchard, vice-president ;
Vaugelas Pierre-Noél et E. Marcelin, secré-
taires, Charles Grant et E. Lucien, scruta-
teurs.

Ecole des Sciences appliquées

Nous avons regu le Bulletin annuel de
Ecole des Sciences appliquées de Port-au-
Prince.

C'est une brochure fort intéressante d’u-
ne centaine de pages, permettant de cons-
tater la marche de cet important établis-
sement dont les services commencent a se
faire signaler d'une fagon sensibie.

Le bulletin contient les réglements de
Ecole, une lettre de Plésance, l'arrété de
S. E. le Président de la République décla-
rant d’utilité publique l’Ecote des Sciences
appliquées ; etc. “

Jos compliments au conseil d’adminis-
tration.

Le Petit Haitien

Nous avons regu le dernier fascicule
( Aout Novembre ) de cette revue littérai-
re et scientifique qui parait au Cap-Haitien.
Ce numéro, trés intéressentcontient des pa-
ges de Nathan Hector et J. B. N. Desro-
ches sur Demesvar Delorme ;—du Dr Ne-
mours Auguste sur l'origine des troubles a
St-Domingue, etc.

Arrivage

Par le Chéruskia sont arrives ce matin ve-
nant de :

‘Petit-Godve : Kampmeyer, Mr et Mme
A. Coicou et enfants.

Miragodne : E. Guilloux, C. Heurte-
lou, Melle Douyon, Sorel, Baker, Fafour

et enfant.
. Mariage .

Le mariage de Mile Louise Leresouns
avec Mr Stéphen Dmnus fils sera célébré en
l'Eglise Cathédrale le mardi 21 Janvier
courant 4 7 heures précises du matin.

Nos meilleurs voeux de bonheur aux
futars époux.

Décés

Hier ont eu lieu les
Joszern Conio jeune, ancien
ple, décédé a

' (
ee ‘) 2 #
mininagos-

Température|nivings

~ ee

fanérailles de
dépaté da peu-
ion-Ville dimanche apres-

i. .
Nos condoléances 4 la famille du dé&|#?

Ne Des Vers deux 6
ces de vers | Conus ds Neil es Funderis Cree





{fegut ensuite le comi:é des Houilliéres,

( Sonnet invocatoire ) de Mr Egron Tribié,
inspecteur des écoles de la circonscription
des Gonaives.

_ Remerciments a4 l’auteur pour son gra-
cieux envoi.

Nouvelles diverses

Paris. Rene frangaise : 95 25.

Havre. Cacaos Haiu: 94 4 112.

Le « Ferdinand de Lesseps » venant des
Anultes est arrivé aujourd’hui ; le « Geor-
g'a P esturrivé aussi aujourd’hui venaot
du Venézuéla et du Curagao. oo

M. tichon quitta Paris hier s- rendant a
Midrid.

| MM. Couppi et Doumergue pri nt au-
}jourd’hui pussession de nouvil'es fone-
tions,

| Le Général Lyautcy télégraphia pour

remercier le Couvernenimnt de ses teticita-

tions ; il reporte ses fSlicitations sur les
troupes sous ses ordres.
| Le généial Damade c:t anivé 4 Casa-

blanca, apres d’héroiques efforts ; les trou- |
pes restant 4 bord du transport « Nive »
ainsi que I’équipage purent ere
dés ct ramenes a ‘Tanger.
Le Comité tédérat des

min.urs de la

| Loire s’est réuni hier a la bourse du travail

de Saint-Etienne. Les ovriers sont d’ac- |!
cord pour exigec la journge de hait heu-
res ct demie, le repos compris.

M. Viviini est arrivé ce atin ; il eut



une entrevuc avec le Comiré fédéral et il

Veutrevue entice les deux Comités en pré-
sence du Ministre aura liu ce soir.

MM. Beriaux, président de la commis- !
sion du budget et Chaumet rapporteur du |
budget de la marine sont arrives 4 Cher-
bourg pour prccéder A la vérification des
approvionnements de la guerre et de la!
mtrine. |

L’Ecole supé:ieure de Croponne ( Haute |
Loire ) a été détruite par un incend:e, al
n’y a pas d’accident de p-rso ines.

Paris 6.- Le gouvernement a ¢.¢ avise
los d’un de ses talons est atteint de la
catie. On craint des complications.
Panis.— Sur la plainte du prince de
Sagan qui jeud: dernier fut attaqué par le |



signé trés prochainement aujourd'hui ou
demain.

Lonpres 6. — Le steamer « Citerne »,
anglais, allant de Barrow A New-York a
fait nactrage sur Mard n Rock prés de
Batmuck Islande ; deux hommes ont été

noyés.
Washington.6.—Le chargé d'aflaires ja-
ponais a Washing on dément que :on gou-

vernement ait appelé sous les armes les ré-
servistes résidint aux Eta's-Unis.
Bruxe_es 6. - On s’attend A ce que la
présidence du conseil rendue vacante par
a mort de M. de Tro's_ soit offerte AM.
Schollaert, président de la Chambre des
Représentants. On croit savoir que ce der-
nier n’accepiera que tant que le roi Léo-
old consentira ad importantes coaccssions
sur la question du Congo. Le roi souffre
en ce moment d'une attaque de goutte,

télégraphiquement par M Jusscrand ; am-
son ¢tat s’aggrave chaque jour. On dit que
comte Boni de Castcllan

bassadeur de France 4 Washiegton que les
négociations du tarif Franco-Ameéricain
sont terininées et que |’arrangement sera
cu une invitation a com

commuissaire de police.

te

e, ce dernier a re-
raitre devant on
‘atlaire est inscri-
a elle sera remise a la
Pavocat du comte étan
journauz italiens ont longtemps dis-
caré si le Pape-s le drois de disposer
Geavres d'art que contient le Vatican.

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