Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
December 30, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
4 ANNEE, N° 226

PORT-AU-PRINCE (nait1)

LUNDI, 30 DECEMBRE 1907.





pera gg nae

ABONNEMENTS :

par mois Une Gourde D’'avVaNCE

D&kPARTEMENT® & ETRANGER ;

prais de poete en sus.





page

Points de Dissemblance

Lorsque l'on parle des séductions defpue

Paris, dont les Frangtis disent avec

fierté, qu'il est la capitale du mon:
s’éléve immanyquablementdes voix

pour
rappeler que derriere les gens qu

i 8a-

musent, 1}
et qui pensent.
Une ecole
exugéréet irrétléchi des idées
proclamait naguére par la vo
ses membres les plus autorisés que I’imi-
tation proposée aux Hailiens n’est pas
celle de la France qui s‘amuse, mais
celle de la France qui pense ct travaille.
Il est parfois
quelles mesquines échappatoires
se Lrouver acculé un esprit assoup
le sophisme. Dans le cas présent, il
semblerait que !’orateur edt
A une proposition tendant 4 a
que l’on ne travaillerait pas du tout en
France ou que le travail accompli en
France ne serait pas digne d’imitation.
Paisque les oreilles de la ‘foule sont
multiples et que son intérét
les propositions us |
soient dignes d’étre consciencieusemen
examinées et jugées, je répondrai a
boutade que je viens de reproduire: que
Von peut facilemant concéder qua le
plaisic lui-méme u’est pas l’apanage
exclusif de la soviété frauyaise.

Dans toutes les sociétés, voire méme
dans la notre, on s’amuse et on tra-
vaille. Ce qu'il
dant, c’est que
dans ‘ces deux
tout lu méme:

peut

shoses n’est pas r-
il ya des sociélés
lon travaille plus que l'on s’amuse
d’autres o8 I’on s’amnuse plus que
ne travaille; en d’autres termes
des sociétés plus spécialement a
au travail.

Je crois que cela est au-dessus d
toute contestation. Il est également ta-
contestable que, au point de vue
une ou de l'autre

tions, les conceptions varient selon
facon







Pour tout ce qui concerne Administration

il ya des gens qui travaillent| fétes da foyer ; tandis g

haitienne voude au culte] Ang
francaises| eux, les Frangiis s’amusent de préfé-

ix d’un de] rence au dehors.

les plus reéfutables| raison pour
tlest si pratiquée ; c’est le pays qui ou-
la} vre le mieux l’accés

| ment en France

est vrai de dire cepen-|rendent,
la proportion observée| rentes

l'on | j’'aie
il y aj travaux manuels,
données | l’agriculture et de l'industrie ont le pas,

de ces préoccupa-|les |'éducateur n’a pas non
Nes droit de fermer les yeux
de'continuer 4 les ouvrir sur

Dirgcrgur!
Clément Magloire,



ce sont des Frangaiis qui :tiennent ces
rares cafés anglais; on sait aussi que
les plaisirs du théatre sont a Londres
dds eu grande§ partie aux saisons que
vont } faire les artistes les plus en vo-
e la Comédie-Frangaise.

Jen dirai tout de saite la raison qui

le, ilJest gue, en Angleterre, les fétes revé-

tent plutot le caractére familial et que
la plupart des fétes angluiaes sont des
ue, en France,
laisirs sont plutot extérieurs : les
ais s’amusent de préférence chez

les

C’est pourquoi la Christmas ou Noel
des Anglais est si frénétiquement fétée
dans les pays .aglais : on sait qu'elle
constitue une féte éminemment, reli-

navrant de constater a] gieuse et familiale.

Voila pour les plaisirs et 'éducateur

li par] consciencieux peut ddja_ relever d’im-

portantes conséquences sociales rien

répondre| que dans ces conceptions ditféren'es de
firmer] 1. fagon de s’amupser.

> Nous potrrions en voir autant dans
ley différents genres de travaux les plus
en honneur dans les diverses sociétes :
en France ce sont les travaux de téte

veut que] qui sont le plus recherchés et c’est la

laquelle la haute culture y

des professions li-
bérales. On veut bien voir et déclarer
que les étrangers ne vont pas seule-
our s’anuser, mais
aussi pour travailler; et on feint Je ne
as s’apercevoir que ce n’est ni dans
es ateliers, ni dans les usines qu’ils se
mais surtout dans les difté-
sections de l’Université.

Dans les so::iétés anglo-saxonnes, au

ou! contraire, la place est mesurée aux tra-
et| vaux intellectuels et l’on sait, sans que

besoin de démoatrer ici, que les
ceux qui relévent de
suc les professions

et un pas immense,

ellibérales ou autres

Il en résulte inévitablement de gran-

de| des conséquenves sociales sur_ lesquel-

las le
et s'il veut
bien d’autres

QUOTIDIEN

a eR RS RSS
Eee





REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.



POLS DIVERS:

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

DIMANCHE 29 DECEMBRE

Barométre 4 midi 761,1
Température\nisioem 32
Moyenne diurne de la température 25.4

Ciel c’air daas la matinge ; nuageux dans
|’aprés-midi.

Le barométre en baisse sur la veille est
resté 4 peu prés stationnaire.

Agitation’ sismique dans laprés-midi.

A th. du matin ( 30 Décembre ) se-
cousse presque sensibie ; direction S avec
lépere composante E. Durée : un’ quart

d heure.
R. BALTENWECK

Secrétairerie d’E:at des Rela-
tons Extérieures.

Desavis émanés de sources diversesayant
fait connaltre au Dépactement des Rela-
tions Exiérieures que, par suite d'une iv-
terprétation divergente des dispositions d«
l'article additionnel annexé a Ja Conven-
tion comnercit'e haitiano-frangaise, cer-
tains produits d’origine haitienne, tels que
miel, cire, rbum, tafia, etc., n’étaient pas
admis a bénéficier, en France, des taxes
inscrites au Tarif minimum frangais, des
démarches furent entreprises en vue d’as-
surer la mise en vigueur intégrale —enco-
re que provisoire—de |’instrument du 30
Janvier 1907. Les observations présentées
3 cet effet ayant été prises en considération
par le Gouvernement frangais, le Départe-
ment des Relations Extérieures a été avis¢

ar les soins de la Légation de France, que
commercants dont les produits —énumerées
au Tableau A de \a Convention —n'auraient
bénéficié de catte application intégrale,

sont invités 2 adresser au Ministere Francais
des Finances une demande, accompagnée des



ore

LE NUMERO A() CENTIMES.

Les abonnements partent do rer. et du rs de chaque

mois et sont payables d’avance]



Les manuscrits insérés on nop Be sont pas remis.

———————————————

du Journal, s’adresser A Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

depuis le rer. Février 1907, les taxes inscri-
tesanu Tarif général,

En portant, 4 toutes fins utiles, ces faits
a la connaissance des intéressés, le Dépar-
tement des Relations Extéreures croit utile
de faire observer que des contestations de
la nature de celles qui ont motivé I’échan

-Ige de vues rappelé ci-dessus ne sont dé-

sormais plus a craindre, la Convention
Haitiano-Frangaise du 30 Janvier !1907
étant définitivement et intégralement en-
irée en vigueur depuis le 23 Novembre
dernier.

.. Incendie.

Ce matin vers 1 heure, la population a
été réveillée par le tocsin qui, de toutes les
églises de la capitale, annongait que le
feu avait fait sa sinistre apparition.

C’est a l’angle des rues Roux et du Peu-
ple, dans la maison habitée par Mme Vve
St-Preux Gousse que lincendie a éclaté,
se dirigeant du cété Sud et Est.

Ouaaeu Aadmirer les efforts déployés
tant par Iles pompiers honoraires que par
les pompiers actifs,aidés des pompiers sol-
dits du bureau de 1l’Arrondissement et de
nombreux citoyens tantcivils que militaires.

La Direction du Service Hydraulique 3
laquelle il faut rendre aujourd’hui cet hom-
mage, s'est empressée d’ouvrir Atant les van-
nes alimeniant les bouches d’incendie du
quartier, ce quia permis d’éviter de_ plus
grands ravages.

Un fait important 4 noter; en ouvrant
la bouche d’incendie de la rue des Fronts-
Forts, prés du marché, la pompe A vapeur
a c:é envahie par une masse de boue sor-
tant de l'intérieur de la bouche.

lvous attirons l’atttention du département
des Travaux publics sur ce fait.

Huit maisons ont été la proie des flam-
mes, celle de Cadestin Robert habitée par
Mme Vve Gousse, de M. V. Pierre-Noé!,
de Mr Gervais, habitée par le G*! Kébreau,
de Mme Aug. Daumec, celle habitée par Mr
Ernest Malval, l’ancieniic maison Mitton
appartenant 4 Mr Méleus Pierre et habitée
par Mmes Vves C. Debrosse et Duchatellier,
Mme Chancy et Mr Arthur Balmyr, pia-
niste, deux maisons de Mme Vve Léon Be
joie. l'une habitée par elle, Vautre
Exilien Duchatellier et eafin celle habitée
par Mr Emile Nelson.

sociéiés: c’est ainsi que la f . , : ances uN

, rn a méme en France} points de disseinblance entre lus difld-| pidces justificatives, tendant au rembourse-

quen Angleterre, har exemple. Il y a'rentes sociétés, il apercevra, mieux| ment de la difference carte le droit dw Tarif, O9 évalue les pertes 2 P. 100.000. —

peu de théatres en Angleterre et ainsi qu’en débitant des discours tendancieux, | général et le droit du Tarif minimum r' La nouvelle administration des pompiers

pau de cafés; ces deux choses fourmil-, les difiérentes causes qui créent ia su-| celles de leurs importations auxg mie a fait admirer de solides et fortes qualités
’ la plspart da temps dee sociétés snglowsaxonnes. | peistracion francaise aurait aggligud, qui \ospircent confiance 4 Ils population.

ent en France, et





Place Ste-Anne

Brillante journée hier \ occasion de Ii
nauguration du Kiosque de la Place S* An-
ne, érigé par les soins de l’administrauioa
communale.

A lissue de la cérémonie religicuse, on
se rendit dans l’élégant et gracieux édifice
oi prirent place de nombreux parrains et
marraines et quelques membres du clerge.
Me Beaugé, curé de Se Anne, dans une
courte allocution rappeia les immenses ser-
vices rendus 4 la population par le Conseil
Communaletles nombreux embe'lissements,
grace auxquels, Port-au-Prince prend peu
4 peu l’aspect d'une véritable capitale.

Le Magistrat communal, Mr S-énio Vin-
cent répondit em termes choisis et graves.

sa belle voix sympathique et persua-

sive, il dit tout leseffor:s qu'il a tallu dé-| sonnalité de Votre Excellence qui sym-

penser pour arriver 4 quelques résultats, la
nne volonté du consei!, la misére des
ressources communa'es. II raille la tour-
mente des haines d’aversaires décidés 4 nier

mage 1 M. Huneck, cet étranger honnete et

au scrvice de 'a Ville; - etd Mr Louis
Roy, ingénieur, chet des services techni-
ques communaux.
raines gui n’ont
tribuer
succés de la fete.

Applaudissements, qucte fructueuse au
profit des pauvres de | Hospice St Vincent
de Paul, promenades et visites aux comp-
toirs tenus par les Zélatrices.

Dans la soirée, ce fut une féerie.

pas hésité 4 venir con-

la Piace S:e Anne, avaient pris place les
musiciens du Palais sous la direction d’Oc-
cide Jeanty. L’architecture dentelée du
Kiosque souriait sous les clartés douces et
blanches des lampes électriques de la
Compagnie Haitienne et des “globes étin-
celants des lampes 4 alcool.

Sur toutes les marches de l’Eglise Ste.

Anne _avaient pris place les habitants de ce
quartier subitemeat joyeux. Et les joies po-
pulaires n’avaient plus de bornes, et 12 mu-
sique exécutait ses airs les plus choisis, et
les petits bars dressés ci et 14 ne désem-
plissaient pas. . .

Ce fut vraiment une belle journée.

Fiangailles

Nous avons recu les cartes de fiangailles
de: Melle Jutie Canat avec Mr CHar.es
Pierre-Louis ;

—de Melle Caripa Dapunis avec Mr FEr-
NAND PORSENNA ;

—de Melle Emma J. AuGustin avec Mr
P. A. Bacanct.

Tous nos compliments aux heureux fi-

Administration Postale

Lettres recommandées en souffrance
Michel Cayemitte, Marius Duvergé, Bé-
lidor Berthier, Alb. Anglade, Aranus An-
toine, Léon Hyson, Egron Tribié, Sévigné
Bergnier, Emmanuel Zéphirin, Prussien Lu-
bin, Edmond Angtlade, Mademoiselle ‘Cons-
tance Edoua-d, me Edgard G. Cassis.

Le Prins Willem III

Est arrivé hier matin avec les passagers
suivants venant de :

New-York : Mme Duchatellier et son
fils, Louis Laraque.

Saint-Marc : Abel Lacroix, C. Haspil, Mr
et Mme Miot, Frére Jean, Melle V. Beau-
ban, G. Groseau, Pelissier Excellent, Pol-
lax Michel, Mlle Eugénie Georges.

—Il est reparti, ayant 4 son bord, pour ;

Cayes : Duraciné Vaval, Antoine Lafo-
rest, Sandaire fils, Ernest Léon, Alphonse
Benjamin, ‘Sénateur Sandaire, Mme Vve

wes.
3 Frére A. joseph,

‘quoi les populations des trois communes
,de l’Arrondissement de Léogane, fideles 4
nen $ ‘leurs sentiments de_ profonde affection a
l'évidence elle-méme ct rend ua public hom- |
ha |; comme toujours, 4 etre au
sérieux quia toujours eule rzspect de 12 pour Vous présenter les souhaits respec-
nationalité haitienne et qui mit son credit | tweux et cordiaux qu’elles forment pour
la conservation des jours précieux de votre
Excellence et de votre courageuse et digne
Ii remercie les mar- |
| Heureux les Chefs d’Etat qui, comme
ar leurs sourires et leurs graces au: Votre Excellence,

,coeurs et leurs aspirations a lunisson des
‘aspirations et des coeurs de leurs adminis-

|
| tres. Ils peuvent se reposer avec confiance

Dans |
la coquette construction qui se dresse sur |
| de suprémes inspirations pour le guider

i travers les écueils de sa .vie Nationale,

jun jour, 2 l’exemple du nétre, sur |’abime

la temps et se préserver d’une chute irré-



administrations ; l’ordre et la régularité,
froits d’une gestion honnéte, restaurent
nos finances, 4 l’abri_ de la paix publique
assurée par la vigilance, les soins constants
et les veilles de Votre Excellence ; enfin
la République, forcans par la conviction de
son attitude, la synypathie et le respect

Adresse

De la population de I’ Arrondissement de
Léogiine a son Excellence le Président d’ Haiti &
| Poxtasion de fan 1908.

Président,

A l’approche de la date du rer Janvier
qui emprunte, dans notre pays, un double
cachet de grandeur 4 cette coincidence heu-
reuse enfermant dans la méme et solennel-
le minute l’avénement d'un anpée nouvel-
le et le glorieux anniversaire de notre In-
dépendance, la Nation, en proie 4 un
pieux et reconnaissant retour vers le pas-
sé, et a l’allégresse des patriotiques espoirs
dans l’avenir, se tourne en frémissant,
avec émotion et amour, vers la Haute Per-

de l’Etranger, vient se¥oir consacrée, dans
une Occasion retentissante, par son acces &
la Conférence de la Paix, la place qui lui
est dde dans le concert des Nation civili-
sées |

Parmt tant de bienfaits que vous avez
tépandus 3 pleines mains et qui vous assu-
rent la reconnaissante affection du_ pays.
aods: autres, del’Arrondtssement de Léo-
gine, nous retenons surtout pour Vous en
témoignager, encore une fois, toute notre
gratitude, la voie ferrée destinée a relier
prochainement notre chef-liew 4 la Capita'e,
et A imprimer on vif essor 1 lactivité re-
gionale en général. Nous y jo'gions nos
remerciements et nos félicitations pour le
maintien da lieutenant placé par Votre
Excellence \ notre téte, le Général M. M.
Labissiére, Commandant de cet Arrondis-
sement, officier en tous points digne de
la confiance de Votre Excellence, pour la
rectitude de: sa conduite, son administra-
tion intelligente, son zéle et son activité
dévoues pour le service de Votre Gouver-
nement, ainsi que sa sollicitude éclairce
pour les nombreuses classes rurales de son
commandement.

L’année qui s’achéve a vu accomplir par
Votre Excellence de grandes choses ap-

lées 4 un retentissement profond dans
’histoire de notre pays. Puisse l'année qui
va bientét commencer trouver encore, en
terminant son cours, Votre Excellence au
poste dlevé de dévouement, d’abnégation et
d’honneur qu’Elle a regu de la confiance
et de l’affection de ses concitoyens. Puisse
la Providence accorder encore dz: longs et
heureux jours 4 Votre Excellence et ila Vé-
! nérable Compagne de sa vie pour la siu-
vegarde de la paix publique et le bonheur
de la Nation.

Telssont, Président, les voeux dont no; cceurs
sont remplis pour Votre Illustre Personne
l’occasioa du nouvelan et avec lesquels nous
rions Votre Excellence de daigner agréer
Phommage de notre profond respect et de
notre entier dévouement.





bolise 4 ses yeux Ja Parrie. C’est pour-

ont tenu,
remier rang

i’endroit de Votre Excellence,

Epouse.

savent mettre leurs

sur la reconnaissance et l'amour de _ leurs
concitoyens, et y puiser, en méme_ temps

uc de nouveaux motifs dese dévouer a
l’avancement et au bonheur de leur pays,

a
a a a RNS

dans sa marche ascensionnelle vers le pro-
grés et la civilisation. La postérité recueil-
lera. avec un admiration respectueuse, leur
nom vénéré pour leur faire, 4 travers les
Ages, une place i part dans la gratitude
et la mémoire des générations !

Heureux aussi les peuples qui, penchés



| dont leur ceil a sondé la vertigineuse pro-
fondeur ont pu, avec bonheur, se_ressaisir

médiable, en remettant la conduite de
leurs destinées au Directeur designé 4 leur
confiance par la sagesse et l’expérience dé-
corant une verte vieillesse, couronnement
d’une noble existence comsacrée tout en-
tiére 4 la Patrie !

Ainsi le Peuple Haitien se réjouit cha-
que jour davantage de s’étre confié 4 la tu-
telle bienfaisante et éclairée de Votre Ex-
cellence, au sortir d’une des crises les plus
périlleuses pourjfson antonomie qu'il ait ja-
mais travers¢es. Apres l’avoir tiré de I'a-
narchie, Votre Excellence, fidéle au pro-
gramme qu’Elle s’était tracé, atenu a le

oter des ceuvres de paix et de civilisation
qui seules font les nations grandes et pros-
peres. Sous |’énergique impulsion imprimée
par Votre Haate Initiative a activité na-
tionale, Ics richesses productives de notre
sol sont mises en exploitation, les distan-
ces rapprochées et lesrapports des régions 4
région rendus plus étroits par les voies fer-
rées sillonnant le pays ; l'agriculture com-
mence 4 se dégager des liens mortels de
l’empirisme et de la routine, pour prendre
par 4 V’élan qui anime l'industrie, :a sceur
et renaitre, pour ainsi dire, sous la direc-
tion et les procédés perfectionnds de la
science; des édifices, attestant l’épurement
du godt national, s‘élévent ; l2 culte de la
mémoire des Ancétres est partout remis en

Suivent les Sig.satures.





Nouvelles diverses

Paris 28. — Il semble dés maintenant
évident que le remplacement du Général
Drude par le général Damade, indique le
commencement d'une politique plas éner-
gique de la part de la France an Maroc.
Le général Drude, commandant en chef
des troupes frangaises 4 Casablanca est rap-
pelé sous le prétexte de sa mauvaise santé,
mais on a des raisons de croire que son
rappel est dQ autant au meécontentement
causé par ses hésications qu’d sa maladie.
Le « Temps » déclare ce soir, que l'année
1908 verra ah changement importine dans
la politique marocaine de la France, tant
au point de vue politique que militaire et
il demande ao Parlement de soutenir le
gouvernement.

Lonpres. - Le correspondant du « Ti-
mes » 2 Pékin porte une grosse accusation
contre l’occupation persistante de la Mand-
chourie les japonais.. If dit que tout le
chemin de fer du sud Mandchourien depuis
honneur ; l’élément indigéne s’achemine 4 Kivang-Chengtze josqu’a Dalny est occnpé
coup sGr, grace aux mesures et aux lois ' par les troupes japonaises et soumis a lins-
protectrices édictées sous Votre pateraclic | pection militaire comme cn temps de
administration, vers la sance éco- | guerre. Une division cntiére de troupes ja-

- gE A A

nomigque et commerciale qui lui avait 4 s se tient 4 Liao-Yang ; six l-
ravie tar suite de lincurie des procédentes surveillent le chemin de fer. Des

sol- | japonaises dé

dats en armes pcnétrent dans tous fes
trains a chaque station et les dames se
plaignent de leur grossiereté. L‘s Chinois
veulent continuer !a ligne princirale de
Pékin jusqu’s Moukden, mais les japonais
s'y opposent parce qu'elle traverserait leur
ligne.

Lonpres. — Dans un article de fond de
ce matin, le « Times » se réjouit des pers-
pectives de paix dans l’Amérijue centrale
qui résultent des décisions du congrés qui
sest récemment réuni a Washingtcn. ll
ajoute que c‘est un des meilleurs usages
auquel ‘peut étre employé un impérialisne
éclairé et que c'est parce que l’Amérique
devient une puissance imperiale consciente
de ses responsabilités qu'elle a entrepris
eette ceuvre de pacification.

WasHinGcron.<— Afin de prévenir leur
bombardement et leur des ruction par une
Hlotre hostile, ba commission du canal de
Samana ae décidé d’établir a Miraflores,
eest A-dire i 4 milles dans Vintéricur des
terres jes digues et les écluscs qui, d’aprés
les plans oriyinanx devaient étre construits
ad Ja Bova. Le Président Roosevelt a ap-
prové ce changement.

Oa dit qu’2 coté des raisons stratégiqaes,
ce changement de plan a été décide pour
des raisons d’économnie. Il permettra aussi
de construire fes écluses sur des fon-
dations beaucoup plus solides. On estime
que l'économie d’argent qui eo = résultera
est consid¢rable.

On annonce oificiellement que les négo-
ciation qui se poursuivent entre les gou-
vernements frangais et américain pour la
conclusion d’un traité de commerce avan-
cent d’une fagon satisfaisante. On exprime
meme l’espoir qu'une entente complete se
fera d'ici peu.

Manprip 27.-- Tous les journaux espae
gnols sont unanimes a engager le roi Al-
phonse a visiter les divers état de |’ Amée-
rique du Sud, au cours de l’année prochai-
ne. Dans un article dans lequel il com-
mente celui public a ce sujet par le « Pro-
gresso Latino » de Mexico, l’« Imparcial #
dit qu’il approuve cette idée de voyage.
D'aprés les imformations accueillies, le
voyage du roi A'phonse dans |’Amerique
du Sud peut-cire considéré comme une
probabilité.

SS
NOUVEAUTE-BAZAR

LAGOJANNIS
EXPCSITION PERMANENTE
136, GRAND’Rug 136.

Vu la transformation da NOUVEAU-
TE-BAZAK et l'augmentation de SPE-
CIA'ITES NOUVELLES ainsi que
l’arrivée des articles de tous genres
ALA DERNIERE MODE, M. Lago-
jannis donne entrée libre de son Ba-
zar aux personnes de tout age, conve-
nables ct respectables, afin qu’elles
puissent faire ‘e choix de tout Ce dont
elles peuvent avoir besoin. Elles g
trouveront en gros et en détail, ADE
PRIX HORS CONCOURS! !!

Cette fin d’année en dehors des
spécialités : " MERCERIE, QUINCAILLE-
RIE PAPETERI£, BIBELOTERIE, JOUETS
D’ENFANTS, ETC. ETC. .

Il y aura des Bonbons assortis
gouté nas laissé pour adoucit et rafral-
chir toutes les bouches de laRépabli-

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q Quant aux Jousoux, ta joie des en-
fauts ( ¢a cé pas pald ¢a. )

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émerveillés.
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sociale de Vre . Bencit et J. C. Gui-
teau a Vhonneur informer le public
qu'il trenvera en son depot un bon
stock de chapeaux de paille supérieurs
pouvant satisfaire les gouts les plus
difficiles; malgré ces avantages elle
met ses chapeaux en vente a un prix
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0 75 ] 4.35
O75 4.35
0 75 | 135
100 1 80
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i lo 2 UU
1 °0 Aa Bm)
1 40 2 OW
140° 250
140, 2 0
1 40 2 â„¢~
1 s8U 3 25
1 80 3 5
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partira le dernier traindu Cbamp
de Mars et ce, pour éviter toute
possibilité d’accidents* |
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NE FONCE, Mauve, JAUNE D’'OLIVE,
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LUNDI, 30 DECEMBRE 1907.





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Points de Dissemblance

Lorsque l'on parle des séductions defpue

Paris, dont les Frangtis disent avec

fierté, qu'il est la capitale du mon:
s’éléve immanyquablementdes voix

pour
rappeler que derriere les gens qu

i 8a-

musent, 1}
et qui pensent.
Une ecole
exugéréet irrétléchi des idées
proclamait naguére par la vo
ses membres les plus autorisés que I’imi-
tation proposée aux Hailiens n’est pas
celle de la France qui s‘amuse, mais
celle de la France qui pense ct travaille.
Il est parfois
quelles mesquines échappatoires
se Lrouver acculé un esprit assoup
le sophisme. Dans le cas présent, il
semblerait que !’orateur edt
A une proposition tendant 4 a
que l’on ne travaillerait pas du tout en
France ou que le travail accompli en
France ne serait pas digne d’imitation.
Paisque les oreilles de la ‘foule sont
multiples et que son intérét
les propositions us |
soient dignes d’étre consciencieusemen
examinées et jugées, je répondrai a
boutade que je viens de reproduire: que
Von peut facilemant concéder qua le
plaisic lui-méme u’est pas l’apanage
exclusif de la soviété frauyaise.

Dans toutes les sociétés, voire méme
dans la notre, on s’amuse et on tra-
vaille. Ce qu'il
dant, c’est que
dans ‘ces deux
tout lu méme:

peut

shoses n’est pas r-
il ya des sociélés
lon travaille plus que l'on s’amuse
d’autres o8 I’on s’amnuse plus que
ne travaille; en d’autres termes
des sociétés plus spécialement a
au travail.

Je crois que cela est au-dessus d
toute contestation. Il est également ta-
contestable que, au point de vue
une ou de l'autre

tions, les conceptions varient selon
facon







Pour tout ce qui concerne Administration

il ya des gens qui travaillent| fétes da foyer ; tandis g

haitienne voude au culte] Ang
francaises| eux, les Frangiis s’amusent de préfé-

ix d’un de] rence au dehors.

les plus reéfutables| raison pour
tlest si pratiquée ; c’est le pays qui ou-
la} vre le mieux l’accés

| ment en France

est vrai de dire cepen-|rendent,
la proportion observée| rentes

l'on | j’'aie
il y aj travaux manuels,
données | l’agriculture et de l'industrie ont le pas,

de ces préoccupa-|les |'éducateur n’a pas non
Nes droit de fermer les yeux
de'continuer 4 les ouvrir sur

Dirgcrgur!
Clément Magloire,



ce sont des Frangaiis qui :tiennent ces
rares cafés anglais; on sait aussi que
les plaisirs du théatre sont a Londres
dds eu grande§ partie aux saisons que
vont } faire les artistes les plus en vo-
e la Comédie-Frangaise.

Jen dirai tout de saite la raison qui

le, ilJest gue, en Angleterre, les fétes revé-

tent plutot le caractére familial et que
la plupart des fétes angluiaes sont des
ue, en France,
laisirs sont plutot extérieurs : les
ais s’amusent de préférence chez

les

C’est pourquoi la Christmas ou Noel
des Anglais est si frénétiquement fétée
dans les pays .aglais : on sait qu'elle
constitue une féte éminemment, reli-

navrant de constater a] gieuse et familiale.

Voila pour les plaisirs et 'éducateur

li par] consciencieux peut ddja_ relever d’im-

portantes conséquences sociales rien

répondre| que dans ces conceptions ditféren'es de
firmer] 1. fagon de s’amupser.

> Nous potrrions en voir autant dans
ley différents genres de travaux les plus
en honneur dans les diverses sociétes :
en France ce sont les travaux de téte

veut que] qui sont le plus recherchés et c’est la

laquelle la haute culture y

des professions li-
bérales. On veut bien voir et déclarer
que les étrangers ne vont pas seule-
our s’anuser, mais
aussi pour travailler; et on feint Je ne
as s’apercevoir que ce n’est ni dans
es ateliers, ni dans les usines qu’ils se
mais surtout dans les difté-
sections de l’Université.

Dans les so::iétés anglo-saxonnes, au

ou! contraire, la place est mesurée aux tra-
et| vaux intellectuels et l’on sait, sans que

besoin de démoatrer ici, que les
ceux qui relévent de
suc les professions

et un pas immense,

ellibérales ou autres

Il en résulte inévitablement de gran-

de| des conséquenves sociales sur_ lesquel-

las le
et s'il veut
bien d’autres

QUOTIDIEN

a eR RS RSS
Eee





REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.



POLS DIVERS:

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

DIMANCHE 29 DECEMBRE

Barométre 4 midi 761,1
Température\nisioem 32
Moyenne diurne de la température 25.4

Ciel c’air daas la matinge ; nuageux dans
|’aprés-midi.

Le barométre en baisse sur la veille est
resté 4 peu prés stationnaire.

Agitation’ sismique dans laprés-midi.

A th. du matin ( 30 Décembre ) se-
cousse presque sensibie ; direction S avec
lépere composante E. Durée : un’ quart

d heure.
R. BALTENWECK

Secrétairerie d’E:at des Rela-
tons Extérieures.

Desavis émanés de sources diversesayant
fait connaltre au Dépactement des Rela-
tions Exiérieures que, par suite d'une iv-
terprétation divergente des dispositions d«
l'article additionnel annexé a Ja Conven-
tion comnercit'e haitiano-frangaise, cer-
tains produits d’origine haitienne, tels que
miel, cire, rbum, tafia, etc., n’étaient pas
admis a bénéficier, en France, des taxes
inscrites au Tarif minimum frangais, des
démarches furent entreprises en vue d’as-
surer la mise en vigueur intégrale —enco-
re que provisoire—de |’instrument du 30
Janvier 1907. Les observations présentées
3 cet effet ayant été prises en considération
par le Gouvernement frangais, le Départe-
ment des Relations Extérieures a été avis¢

ar les soins de la Légation de France, que
commercants dont les produits —énumerées
au Tableau A de \a Convention —n'auraient
bénéficié de catte application intégrale,

sont invités 2 adresser au Ministere Francais
des Finances une demande, accompagnée des



ore

LE NUMERO A() CENTIMES.

Les abonnements partent do rer. et du rs de chaque

mois et sont payables d’avance]



Les manuscrits insérés on nop Be sont pas remis.

———————————————

du Journal, s’adresser A Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

depuis le rer. Février 1907, les taxes inscri-
tesanu Tarif général,

En portant, 4 toutes fins utiles, ces faits
a la connaissance des intéressés, le Dépar-
tement des Relations Extéreures croit utile
de faire observer que des contestations de
la nature de celles qui ont motivé I’échan

-Ige de vues rappelé ci-dessus ne sont dé-

sormais plus a craindre, la Convention
Haitiano-Frangaise du 30 Janvier !1907
étant définitivement et intégralement en-
irée en vigueur depuis le 23 Novembre
dernier.

.. Incendie.

Ce matin vers 1 heure, la population a
été réveillée par le tocsin qui, de toutes les
églises de la capitale, annongait que le
feu avait fait sa sinistre apparition.

C’est a l’angle des rues Roux et du Peu-
ple, dans la maison habitée par Mme Vve
St-Preux Gousse que lincendie a éclaté,
se dirigeant du cété Sud et Est.

Ouaaeu Aadmirer les efforts déployés
tant par Iles pompiers honoraires que par
les pompiers actifs,aidés des pompiers sol-
dits du bureau de 1l’Arrondissement et de
nombreux citoyens tantcivils que militaires.

La Direction du Service Hydraulique 3
laquelle il faut rendre aujourd’hui cet hom-
mage, s'est empressée d’ouvrir Atant les van-
nes alimeniant les bouches d’incendie du
quartier, ce quia permis d’éviter de_ plus
grands ravages.

Un fait important 4 noter; en ouvrant
la bouche d’incendie de la rue des Fronts-
Forts, prés du marché, la pompe A vapeur
a c:é envahie par une masse de boue sor-
tant de l'intérieur de la bouche.

lvous attirons l’atttention du département
des Travaux publics sur ce fait.

Huit maisons ont été la proie des flam-
mes, celle de Cadestin Robert habitée par
Mme Vve Gousse, de M. V. Pierre-Noé!,
de Mr Gervais, habitée par le G*! Kébreau,
de Mme Aug. Daumec, celle habitée par Mr
Ernest Malval, l’ancieniic maison Mitton
appartenant 4 Mr Méleus Pierre et habitée
par Mmes Vves C. Debrosse et Duchatellier,
Mme Chancy et Mr Arthur Balmyr, pia-
niste, deux maisons de Mme Vve Léon Be
joie. l'une habitée par elle, Vautre
Exilien Duchatellier et eafin celle habitée
par Mr Emile Nelson.

sociéiés: c’est ainsi que la f . , : ances uN

, rn a méme en France} points de disseinblance entre lus difld-| pidces justificatives, tendant au rembourse-

quen Angleterre, har exemple. Il y a'rentes sociétés, il apercevra, mieux| ment de la difference carte le droit dw Tarif, O9 évalue les pertes 2 P. 100.000. —

peu de théatres en Angleterre et ainsi qu’en débitant des discours tendancieux, | général et le droit du Tarif minimum r' La nouvelle administration des pompiers

pau de cafés; ces deux choses fourmil-, les difiérentes causes qui créent ia su-| celles de leurs importations auxg mie a fait admirer de solides et fortes qualités
’ la plspart da temps dee sociétés snglowsaxonnes. | peistracion francaise aurait aggligud, qui \ospircent confiance 4 Ils population.

ent en France, et


Place Ste-Anne

Brillante journée hier \ occasion de Ii
nauguration du Kiosque de la Place S* An-
ne, érigé par les soins de l’administrauioa
communale.

A lissue de la cérémonie religicuse, on
se rendit dans l’élégant et gracieux édifice
oi prirent place de nombreux parrains et
marraines et quelques membres du clerge.
Me Beaugé, curé de Se Anne, dans une
courte allocution rappeia les immenses ser-
vices rendus 4 la population par le Conseil
Communaletles nombreux embe'lissements,
grace auxquels, Port-au-Prince prend peu
4 peu l’aspect d'une véritable capitale.

Le Magistrat communal, Mr S-énio Vin-
cent répondit em termes choisis et graves.

sa belle voix sympathique et persua-

sive, il dit tout leseffor:s qu'il a tallu dé-| sonnalité de Votre Excellence qui sym-

penser pour arriver 4 quelques résultats, la
nne volonté du consei!, la misére des
ressources communa'es. II raille la tour-
mente des haines d’aversaires décidés 4 nier

mage 1 M. Huneck, cet étranger honnete et

au scrvice de 'a Ville; - etd Mr Louis
Roy, ingénieur, chet des services techni-
ques communaux.
raines gui n’ont
tribuer
succés de la fete.

Applaudissements, qucte fructueuse au
profit des pauvres de | Hospice St Vincent
de Paul, promenades et visites aux comp-
toirs tenus par les Zélatrices.

Dans la soirée, ce fut une féerie.

pas hésité 4 venir con-

la Piace S:e Anne, avaient pris place les
musiciens du Palais sous la direction d’Oc-
cide Jeanty. L’architecture dentelée du
Kiosque souriait sous les clartés douces et
blanches des lampes électriques de la
Compagnie Haitienne et des “globes étin-
celants des lampes 4 alcool.

Sur toutes les marches de l’Eglise Ste.

Anne _avaient pris place les habitants de ce
quartier subitemeat joyeux. Et les joies po-
pulaires n’avaient plus de bornes, et 12 mu-
sique exécutait ses airs les plus choisis, et
les petits bars dressés ci et 14 ne désem-
plissaient pas. . .

Ce fut vraiment une belle journée.

Fiangailles

Nous avons recu les cartes de fiangailles
de: Melle Jutie Canat avec Mr CHar.es
Pierre-Louis ;

—de Melle Caripa Dapunis avec Mr FEr-
NAND PORSENNA ;

—de Melle Emma J. AuGustin avec Mr
P. A. Bacanct.

Tous nos compliments aux heureux fi-

Administration Postale

Lettres recommandées en souffrance
Michel Cayemitte, Marius Duvergé, Bé-
lidor Berthier, Alb. Anglade, Aranus An-
toine, Léon Hyson, Egron Tribié, Sévigné
Bergnier, Emmanuel Zéphirin, Prussien Lu-
bin, Edmond Angtlade, Mademoiselle ‘Cons-
tance Edoua-d, me Edgard G. Cassis.

Le Prins Willem III

Est arrivé hier matin avec les passagers
suivants venant de :

New-York : Mme Duchatellier et son
fils, Louis Laraque.

Saint-Marc : Abel Lacroix, C. Haspil, Mr
et Mme Miot, Frére Jean, Melle V. Beau-
ban, G. Groseau, Pelissier Excellent, Pol-
lax Michel, Mlle Eugénie Georges.

—Il est reparti, ayant 4 son bord, pour ;

Cayes : Duraciné Vaval, Antoine Lafo-
rest, Sandaire fils, Ernest Léon, Alphonse
Benjamin, ‘Sénateur Sandaire, Mme Vve

wes.
3 Frére A. joseph,

‘quoi les populations des trois communes
,de l’Arrondissement de Léogane, fideles 4
nen $ ‘leurs sentiments de_ profonde affection a
l'évidence elle-méme ct rend ua public hom- |
ha |; comme toujours, 4 etre au
sérieux quia toujours eule rzspect de 12 pour Vous présenter les souhaits respec-
nationalité haitienne et qui mit son credit | tweux et cordiaux qu’elles forment pour
la conservation des jours précieux de votre
Excellence et de votre courageuse et digne
Ii remercie les mar- |
| Heureux les Chefs d’Etat qui, comme
ar leurs sourires et leurs graces au: Votre Excellence,

,coeurs et leurs aspirations a lunisson des
‘aspirations et des coeurs de leurs adminis-

|
| tres. Ils peuvent se reposer avec confiance

Dans |
la coquette construction qui se dresse sur |
| de suprémes inspirations pour le guider

i travers les écueils de sa .vie Nationale,

jun jour, 2 l’exemple du nétre, sur |’abime

la temps et se préserver d’une chute irré-



administrations ; l’ordre et la régularité,
froits d’une gestion honnéte, restaurent
nos finances, 4 l’abri_ de la paix publique
assurée par la vigilance, les soins constants
et les veilles de Votre Excellence ; enfin
la République, forcans par la conviction de
son attitude, la synypathie et le respect

Adresse

De la population de I’ Arrondissement de
Léogiine a son Excellence le Président d’ Haiti &
| Poxtasion de fan 1908.

Président,

A l’approche de la date du rer Janvier
qui emprunte, dans notre pays, un double
cachet de grandeur 4 cette coincidence heu-
reuse enfermant dans la méme et solennel-
le minute l’avénement d'un anpée nouvel-
le et le glorieux anniversaire de notre In-
dépendance, la Nation, en proie 4 un
pieux et reconnaissant retour vers le pas-
sé, et a l’allégresse des patriotiques espoirs
dans l’avenir, se tourne en frémissant,
avec émotion et amour, vers la Haute Per-

de l’Etranger, vient se¥oir consacrée, dans
une Occasion retentissante, par son acces &
la Conférence de la Paix, la place qui lui
est dde dans le concert des Nation civili-
sées |

Parmt tant de bienfaits que vous avez
tépandus 3 pleines mains et qui vous assu-
rent la reconnaissante affection du_ pays.
aods: autres, del’Arrondtssement de Léo-
gine, nous retenons surtout pour Vous en
témoignager, encore une fois, toute notre
gratitude, la voie ferrée destinée a relier
prochainement notre chef-liew 4 la Capita'e,
et A imprimer on vif essor 1 lactivité re-
gionale en général. Nous y jo'gions nos
remerciements et nos félicitations pour le
maintien da lieutenant placé par Votre
Excellence \ notre téte, le Général M. M.
Labissiére, Commandant de cet Arrondis-
sement, officier en tous points digne de
la confiance de Votre Excellence, pour la
rectitude de: sa conduite, son administra-
tion intelligente, son zéle et son activité
dévoues pour le service de Votre Gouver-
nement, ainsi que sa sollicitude éclairce
pour les nombreuses classes rurales de son
commandement.

L’année qui s’achéve a vu accomplir par
Votre Excellence de grandes choses ap-

lées 4 un retentissement profond dans
’histoire de notre pays. Puisse l'année qui
va bientét commencer trouver encore, en
terminant son cours, Votre Excellence au
poste dlevé de dévouement, d’abnégation et
d’honneur qu’Elle a regu de la confiance
et de l’affection de ses concitoyens. Puisse
la Providence accorder encore dz: longs et
heureux jours 4 Votre Excellence et ila Vé-
! nérable Compagne de sa vie pour la siu-
vegarde de la paix publique et le bonheur
de la Nation.

Telssont, Président, les voeux dont no; cceurs
sont remplis pour Votre Illustre Personne
l’occasioa du nouvelan et avec lesquels nous
rions Votre Excellence de daigner agréer
Phommage de notre profond respect et de
notre entier dévouement.





bolise 4 ses yeux Ja Parrie. C’est pour-

ont tenu,
remier rang

i’endroit de Votre Excellence,

Epouse.

savent mettre leurs

sur la reconnaissance et l'amour de _ leurs
concitoyens, et y puiser, en méme_ temps

uc de nouveaux motifs dese dévouer a
l’avancement et au bonheur de leur pays,

a
a a a RNS

dans sa marche ascensionnelle vers le pro-
grés et la civilisation. La postérité recueil-
lera. avec un admiration respectueuse, leur
nom vénéré pour leur faire, 4 travers les
Ages, une place i part dans la gratitude
et la mémoire des générations !

Heureux aussi les peuples qui, penchés



| dont leur ceil a sondé la vertigineuse pro-
fondeur ont pu, avec bonheur, se_ressaisir

médiable, en remettant la conduite de
leurs destinées au Directeur designé 4 leur
confiance par la sagesse et l’expérience dé-
corant une verte vieillesse, couronnement
d’une noble existence comsacrée tout en-
tiére 4 la Patrie !

Ainsi le Peuple Haitien se réjouit cha-
que jour davantage de s’étre confié 4 la tu-
telle bienfaisante et éclairée de Votre Ex-
cellence, au sortir d’une des crises les plus
périlleuses pourjfson antonomie qu'il ait ja-
mais travers¢es. Apres l’avoir tiré de I'a-
narchie, Votre Excellence, fidéle au pro-
gramme qu’Elle s’était tracé, atenu a le

oter des ceuvres de paix et de civilisation
qui seules font les nations grandes et pros-
peres. Sous |’énergique impulsion imprimée
par Votre Haate Initiative a activité na-
tionale, Ics richesses productives de notre
sol sont mises en exploitation, les distan-
ces rapprochées et lesrapports des régions 4
région rendus plus étroits par les voies fer-
rées sillonnant le pays ; l'agriculture com-
mence 4 se dégager des liens mortels de
l’empirisme et de la routine, pour prendre
par 4 V’élan qui anime l'industrie, :a sceur
et renaitre, pour ainsi dire, sous la direc-
tion et les procédés perfectionnds de la
science; des édifices, attestant l’épurement
du godt national, s‘élévent ; l2 culte de la
mémoire des Ancétres est partout remis en

Suivent les Sig.satures.





Nouvelles diverses

Paris 28. — Il semble dés maintenant
évident que le remplacement du Général
Drude par le général Damade, indique le
commencement d'une politique plas éner-
gique de la part de la France an Maroc.
Le général Drude, commandant en chef
des troupes frangaises 4 Casablanca est rap-
pelé sous le prétexte de sa mauvaise santé,
mais on a des raisons de croire que son
rappel est dQ autant au meécontentement
causé par ses hésications qu’d sa maladie.
Le « Temps » déclare ce soir, que l'année
1908 verra ah changement importine dans
la politique marocaine de la France, tant
au point de vue politique que militaire et
il demande ao Parlement de soutenir le
gouvernement.

Lonpres. - Le correspondant du « Ti-
mes » 2 Pékin porte une grosse accusation
contre l’occupation persistante de la Mand-
chourie les japonais.. If dit que tout le
chemin de fer du sud Mandchourien depuis
honneur ; l’élément indigéne s’achemine 4 Kivang-Chengtze josqu’a Dalny est occnpé
coup sGr, grace aux mesures et aux lois ' par les troupes japonaises et soumis a lins-
protectrices édictées sous Votre pateraclic | pection militaire comme cn temps de
administration, vers la sance éco- | guerre. Une division cntiére de troupes ja-

- gE A A

nomigque et commerciale qui lui avait 4 s se tient 4 Liao-Yang ; six l-
ravie tar suite de lincurie des procédentes surveillent le chemin de fer. Des

sol- | japonaises dé

dats en armes pcnétrent dans tous fes
trains a chaque station et les dames se
plaignent de leur grossiereté. L‘s Chinois
veulent continuer !a ligne princirale de
Pékin jusqu’s Moukden, mais les japonais
s'y opposent parce qu'elle traverserait leur
ligne.

Lonpres. — Dans un article de fond de
ce matin, le « Times » se réjouit des pers-
pectives de paix dans l’Amérijue centrale
qui résultent des décisions du congrés qui
sest récemment réuni a Washingtcn. ll
ajoute que c‘est un des meilleurs usages
auquel ‘peut étre employé un impérialisne
éclairé et que c'est parce que l’Amérique
devient une puissance imperiale consciente
de ses responsabilités qu'elle a entrepris
eette ceuvre de pacification.

WasHinGcron.<— Afin de prévenir leur
bombardement et leur des ruction par une
Hlotre hostile, ba commission du canal de
Samana ae décidé d’établir a Miraflores,
eest A-dire i 4 milles dans Vintéricur des
terres jes digues et les écluscs qui, d’aprés
les plans oriyinanx devaient étre construits
ad Ja Bova. Le Président Roosevelt a ap-
prové ce changement.

Oa dit qu’2 coté des raisons stratégiqaes,
ce changement de plan a été décide pour
des raisons d’économnie. Il permettra aussi
de construire fes écluses sur des fon-
dations beaucoup plus solides. On estime
que l'économie d’argent qui eo = résultera
est consid¢rable.

On annonce oificiellement que les négo-
ciation qui se poursuivent entre les gou-
vernements frangais et américain pour la
conclusion d’un traité de commerce avan-
cent d’une fagon satisfaisante. On exprime
meme l’espoir qu'une entente complete se
fera d'ici peu.

Manprip 27.-- Tous les journaux espae
gnols sont unanimes a engager le roi Al-
phonse a visiter les divers état de |’ Amée-
rique du Sud, au cours de l’année prochai-
ne. Dans un article dans lequel il com-
mente celui public a ce sujet par le « Pro-
gresso Latino » de Mexico, l’« Imparcial #
dit qu’il approuve cette idée de voyage.
D'aprés les imformations accueillies, le
voyage du roi A'phonse dans |’Amerique
du Sud peut-cire considéré comme une
probabilité.

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