in ANNEE, N* 222
PORT-AU-PRINCE (wait)
MARDI, 24 DECEMBRE 1907.
Le Matin
ABONNEMENTS :
par MOIs Une Gourde D’'avVANCE
Déparnremant« & Evrancer ;
Pour tout ce
La Femme Baltieane
FEDERATION FEMINISTE
Presque en méme temps que I’Angle-
terre et en 1899, le Danemark, Ia Nou-
velle Galles du Sud et la Tasmanie
adhérérent 4 la Fédération féministe.
C’est alors que cette Fédération, cons-
tituée par le noyau américain, augmen-
6 da Consgil nations! angtais et des
adhésions que nous venoas de voir,
c’est alors, dis-je, que cette Fédération
tint son deuxidéine Congrés § internatio-
nal a Londres, auquel prirent part outre
les Conseils nationaux, les femmes dé-
léguées, déja énumérées, de la Chine,
du Japon, du Java et des Indes.
A la suite de ce Congrés, la Nouvelle-
Zélande s’affilia au mouvement féminis-
te, puis I’Italie.
C'est &ce moment que Madame May-
Wryght Iwall vint exprés 4 Paris pour
s'éfhercer de relier 4 la grande ceuvre
internationale les différentes manifes-
tations féministes créées et entretenues
en France par le Comité des auvres et
Institutions féministes, celui du Congres
‘pour Famélioration du sort de la femme
ét la revendication de ses droits, et enfin
par le Congres catholique.
Elle y réussit en grande partie et pul
oblenir que les deux premiers de ces
Comités s’entendissent pour déléguer
ues-uns de leurs membres 4 ef-
de constituer le Conseil national
francais et obtint aussi que ce Conseil
vafGliat an mouvement international.
" Aprés la France vinrent par ordre de
» la République Argentine, |’Aus-
du Sud, ia Suisse, I’Autriche, la
ie, lu Norwage et enfiu la Belgi-
Loreque, en 4004, le Conseil inter-
national tint son Gongrés 4 Berlio, il
pe trouvait constitué par dix-neuf Con-
jaeile nationaux, lesquels étaient les por-
de prés de dix millions de
femmes.
Bena cette tour de Babel féminine, on
SS join de s’entendre et il en sera pro-
t ainsi tout le temps— ot cela
oe eartes STON cderatn fem
Dimgcreur !
Cljiément
————____-
nins resteront variés et différents au gré
des milieux sociaux eux-mémes.
Nous avons vu que, en Angleterre,
par exemple, les revenlications sont
surtout d’ordre ouvrier : ce sont de vé-
ritables syndicats ouvriers féminins dé-
ja préexistants et souchés au Parti ou-
vrier masculin, qui réclament le droit
de vote, c’est-a-dire le droit dedésicner,
elles aussi, les membres du parti ou-
vrier qu’elles jugent les plus aptes a
réprésenter et a défendre jes intéréts dn
travail dans le gouvernement du Royau-
me. .
Je ne veut pas fase _les fem-
mes anglaises pour l’idéal parfait et il
se joint certainement & leurs voeux rai-
sonnables et réalisables des revendica-
tions absolument impossibles a agréer,
mais il est certain que fe sentiment
public anglais est favorablement dispo-
sé en faveur de ceux de ces veux et de
ces revendications que distingue le cét'
pratique ct positif, et, il faut le dire, la
plupart Ju temps, les demandes des
ouvriers sont au fond justes et fondées
lorsque de facheuses exaltations et le
progrés de subversives théories socia-
les ne viennent ‘pas compliquer les
questions et aveugter lee réclamants.
Mais ce qui est entendu, c’est que.
en son fond, le féminisme anglo-saxon,
en Angleterre comme en Amérique, est
une manifestation ouvriére, protégée et
dirigée par Ja noblesse et les patrons
dans les conditions normales des tra-
ditions sociales. Autrement, ce féininis-
me n’eut pas, obtenu le suceés fucile et
vital que nous avons vu, puisyue la
femme anglo-saxonne, comme facteur
social, soullre beaucoup moins que Ja
grande généralité de ses cong-neres
de « Poppression sécalaire » et beau-
coup moins qu'elle a besoin de «déli-
veance et « d° nchissement. »
Ea Allemagne eten Suéde, le Con-
seil national de Femmes et les syusicats
féminins représentent, au coniraire,
deux onirer de préoccupations distinctes
et ils vivent dans un état d’antagunisme
constant. Il faut donc supposer que les
syndicats féminins déja oxistants nont
trouvé dans le & une repré-
sentation suffisdnte et peut-dtre aussi
que celui-ci fait la part trop grande a
Vemphatique , Ea tout cas, il
est intéressant de neler es malaise eu
Allemagne 00
la personnalilé féminine
QUOTIDIEN >
Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
4$, RUE ROUX, 45.
LE NUMERO 140 CENTINES?:
Les abonnements partent da rer. et du 15 de chaque
mois et sont payables d’avancef
Les manuscrits insérés ou BOB Be sont pas remis.
qui concerne l’'Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
_ —aen es. ee
ne jguit pas dela méme_ indépendance
que dans les sociétés anglo saxonnes.
En France, le Conseil national s'est
affilié un certain nombre de§ socittes
parmi lesquelles les syndicats féminis-
tes de la Bourse du Travail; il se dis-
tingue, en outre, par la participation de
rélément masculin. Mais il y «a peut-étre
a’ mal augurer de lexcessif esprit dé-
mocratique qui est afi base du fémi-
nisme frangiis et qui, par le mépris
injustifié des hiérarchisations, peut . ta
longue fausser le mouvement comme
déja il la fait de presque toutes les mi-
nifestations de lavie sociale francaise.
On s’occupe moins de vonloir quelque
chose de précis que de s’assurer Ja par-
ticipation égile des couches sociales:
on mesure uniformément la place a la
vrande dame, al’ouvricra syn-liquée et
a Pintellectuelle.
En Italie, il n’y a rien a noter dans
le Conseil nitional, sinon catte obser-
vation Caractécistique d’un écrivain qui
rappelle, juste a propos du féminisme,
que PItalie est toujours « le méme pays
latin ot le pater fam‘lias écrase jus-
qu’ici la famille de tout son poids. »
S‘il me fallait abandonner ma_ théve
et ne plus admettre fa subordination
de la femme ala constitution sociale
du milieu et juger alors le féminisme
international sur ses résultats, je dirais
que la colonie anglaise de la Nouvelle-
Zélande estalavant-garde de ce mouve-
ment et queles Néo-Zélandaises dament
le pionaux femmes de toutes les vieilles
civilisations.
Elles ont, en effet, conquis chez elles
de haute main le suffrage politique ain-
si que la suppression de lincapacité fé-
minine en matiére politique. Jugez plu-
{ot : le numbre des votantes qui étuil,
en 18J:3 de 00.290, devint, en 18°56 de
108.98 $: en 1899 de 119.159; en 1902,
de 138.565.
ss
Cette excursion dans le mouvement
fémiministe international était néces-
siire, je pense, pour persuader fe lec-
teur, yue la femme, sous toutes les Ia-
titudes, est ce que Ja fait l’orvanisation
sociale. Son sort n’est pas le méme
partout et est beaucoup moins enviable 4
dans les pays latins qae «janx les pays
anglo-saxons, au point de vue de /’in-
dépendance personnelle et de la poxsi-
bilite de lalutte pour l’existence unifor-
mémenat imposée aux deux sexes par les
nécessités de la vie, mais trés inégale-
ment facilité par les convenances so-
ciales,
Nous avons en Haiti le travers de
donner dans toutes les manifestations
ott se trouvent proclamés des dogmes
toujours fascinateurs, mais aussi pres-
que toujours faux.
Davant la nécessité trés réelle des a-
méliorations 3 introduire dans les con-
ditions d’existence de fa femme _ hai-
lienne, nous pourrions un de ces jours
étre tentés de croire en la tonte-puis-
sance des mouversent> féministes et,
par imitation irréfléchie, essayer d’in-
tro luire dans notre société les formules
et les points de vue abstraits agifés un
peu partout, le plus souvent inutile-
ment.
J’ai voulu mettre par avance en garde
contre pareil danger et convaincre les
lectrices que la situation féminine ne
peut étre modifide, en Haiti comme ail-
leurs, que par la modification préala-
ble de l'état social.
J’espéce arriver, par quelques consi-
rations spéciates 4 la femme halitienne,
a convainere compléetem:nt de cette
veriléimportante.
eae
a
PAIVS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE Se-MARTIAL
Lunpi 23 D&cEMBRE
Barométre & midi 760 8
minimom 23,
Température} itinc 32 3
Moyeane diurne de la température 27,0
Ciel Sclair presque toute la journée :
uclques Strato cumulus, direction SE, dans
Va resemidi
arométre a monté un peu dags ls
soirée d’hior et pendant la nuit. Pe
R. BALTENWECK
Nomination
Le G"' Dupéré Sylvain es: nommé co n-
mandant de Ja Commune de Corail, et non
des Céteaux, comme nous |’avon; annon-
cé hier par erreur.
Décés
Est morte hier 3 midi Mâ„¢* Ve Saint-
Hilaire Lerebours, née ALBERTINE FirMIN.
Les tunérailles auront lieu cet aprés-mi-
di.
Le convoi partira de la maison mortuaire
sise rae de la Révolution N° 67 pour se
rendre 4 S' Anne.
Courses au Champ-de-Mars
*Demain, a l’accasion de la fete de Noél,
auront lieu au Champ-de-Mars, les courses
traditionnellesagrémentées de jeux divers, —
dont voici l’intéressant programme:
A 4 hres. Courses A pieds
A 4h 1/4 Courses en sacs.
Mat de Cocagne, objets divers.
A 4h. 45 courses d’ines.
A 5 hres. 3° course militaire.
Prix ( objet d'art )
A 5h. 20. Prix du Champ-de- Mars.
pour poneys...........00.. G.
A 5h. 45 Prix de Noél.
Pour chevaux anglais.......
Société francaise de Secours et
de Bienfaisance
Les membres de la Société
d’assister aux fundraiiles de
P. Ganxot
Membre actif décedé hier soir 4 l’Asile
frangais.
L’enterrement aura lieu cet aprés-midi 4
3 heures. On se réunira a I’Asile.
Port-au-Prince, le 24 Décembre 1907.
Le Secrétaire, M. CREPIN
Tribunal Civil
Audience civile du 23 Deécembre 1907
Le Tribunal a pris siége sous la preési-
dence du Juge Janvier, qui a prononcé les
jugements suivants :
1° — Celui qui homologue la délibé-
ration du conseil de famille des mineurs
Talés et Déjanire Tavernier Lebrun Moise.
2° —Entre Pi-erre fils, Chouloute Louis
et Saint Charles Jean Charles, qui fait droit
4 la nallité de J’assignation donnée A ce
dernier.
Nouvelle composition sous la présidence
du Doyen Léon Nau qui prononce les juge-
ments suivants :
1° — Celui qui permet a la dame So-
nassamir Meunicn de citer son époux.
2° —Celui qui homologue la deélibé-
ration des mineurs Amélie Jean, Louis Ale-
xis Ganthier.
5° — Celui qui homologue la délibéra-
du conseil de famille des mineurs Filonise,
Blye et Avicéne Tellus Lafontant.
Puis ie siége est levé.
Feuille adhirée
- La soussignée avise le Payeur de I’Ins-
truction Pablique que sa feuille du mois
de Décembre comms sous directrice 4 l’E-
cole Elie Dubois s’élevant 4 soixante gour-
deen ké adhiréc. |
Port-au-Prince, le 21 Décembre 1907
Vve J. O°CALLAGHAN
60
200
soit pris
Service Hydraulique
L’ Administration da service hydraulique
informe ses que l'eau de la source
oe, Plsiennce sera arrétée jeudi 26 cov-
t de 6 heures du matin a4
¢ heures au soir, pour cause de gran-
‘Pasren-Prince, le44 Décembre 1907.
| Le Danscrion
Lire dans notre pro-
chain tuméro notre ar-
ticle intitulé : Ce que ra-
conte Abbé Gloux
ae
Urédit Financier
de France
les pieces sui-
nous
Nous avons recu
vantes que notre i:apartialiteé
fait un devoir de publier.
Paris, 14 Octobre 1907
Monsieur Clément MAGLOIRE
Directeur du Journiul Le Aatin,
45 Rue Rovux
Port-au-Prince, ( Hiiti. )
Monsieur le Directeur,
L’un de mes clients, de votre ville, vient
de m/’adresser votre Journal
tembre dernier dans lequel je lis un arti-
cle au sujet du « Crédit Financier » et de
son Directeur.
Pensant, Monsieur, gue votre bonne
foia été surprise par les racontars de
quelque concurrent jaloux, je m’empresse
e vous dire que je me tiens a votre dis-
position pour vous donner to.’'s renseigne-
ments que vous jugerez utiles sur la bonne
marche du Crédit Financier et sur l’hono-
rabilité de son Directeur.
Je suis convaincu qu’ensuite, vous vous
ferez un devoir de détruire le manvais etfet
du 23 Sep-|
fet misen godt pour ces premiers «tres
| qu! Bows ont tant fiit plaisir, aussi je ne
'veux pas rester en si bon chemin et je
imv’empresse de vous prier d’accepter ma
| nouvelle commande d’ we Titre d Epargne
de mille francs, sachagy maintenant que
quoiqu’il arrive, je n'a fen A craindre dans
une maison comme la:vdtre doat le prin-
cipal souci est de guider les petits vers
ryne.
| Pare V. BexGe,
Rue Panier, 4 Wasmes (Belgique.)
se ~~ ore a < oie.
| Pointre-a-Pitre ( Guadeloupe ),
. 14 jullet 1907.
| Monsieur le dirccteur du
! Crédit Financier de France.
| Je vous remercie des quelques numéro,
/gue vous m/’avez adressés de votre journal
‘si intéressant et digne d’étre conna Le Cré-
dit Financier. Je ne m’étonne pas du succes
| toujours croissant rencontré par votre pu-
| blication. Vous semez aux souffreteux d’i-
i ci-bas espoir a p'eines mains, et —on peut
le dire heureusement — bien souvent, la for-
tune aussi
Des Antilles ot je suis, dans cette ile de
| Guadeloupe ignorce, hélas ! un peu trop,
'je sens et je rencontre votre action bienfai-
'sante. Votre journal est lu et recherché
| chez nous pius que vous ne croyez vous-
méme. Dites done un peu a vos lecteurs
des froides con'rées que nos pays ardents,
‘ou luit un pur soleil, est d’autant le pays
des réves, et que nous sommes d’accord,
eux et nous dans les mémes combinaisons
; ct les memes espoirs créés par le Crédit Fi-
! nancier de France.
| Je vous suis bien reconnaissant de m’‘a-
| Voir accueilli comme un correspondant né-
produit sur vos nombreux lecteurs pir ect cessaire dans nos Antilles. Votre ceuvre est
article errond, en faisant passer dans le Wa- ide celles qui doivent se répandre indéfini-
tin une note rectificative A cette méme pla- |
ce. Je compte sur votre indiscutable loy-
auté a cet effet.
Dans l’espoir que vous aurez 4 cocur de
rctablir les choses A leur juste vileur, je
vous prie de croire, Monsieur le Directeur, |
\ lassurance de mes sentiments dévoués.
L. DUGARDIN.
Se em OLY OL CAE Bee
Wasmes, le 4 Juin 1907.
Au Directeur du Crédit Financier
Monsieur Je Directeur,
Il y a un peu plus de deux ans, le ha-
sard me mit sous les yeux, votre excellent
journal le Crédit Financier. Je dois vous
dire que trés sccptiqued’abord, je ne pus ce-
pendant résister au désir de tenter lae for-
tune en faisant des économies, ce dont je
me félicite aujourd'hui. Aprés avoir con-
sulté ma femme, je me décidai 4 souscrire
une combinaison de 7 titres, payables fr 31
par mois. Je m’acquittai scrupuleusement
de mes paiemcnts mensuels, lorsqu’au 17¢
versement je tombai malade; trés ennuyé,
je ne vous cachai pas mes craintes de vous
révéler mon état, mais vous edtes vite
fait de me rassurer en m’offrant de sus-
pendre mes paiements pendant tout le
temps de ma maladie, qui dura 4 mois,
m’informant que je ne perdrais aucun droit
aux tirages, ce dont je ne saurais trop vous
remercier. .
Aussité: guéri, je m’empressai de re-
prendre mes versements. mensuels jusqa’a
complet paiement. Aujourd’hui que, grace
au Crédit Financier de France, me voila en
possession de mes 7 titres, je me fais un
devoir de vous remercier de la facon obli-
geante dont vous m’avez traité et je ne
crains pas de dire que si je wa pre-
mier 1
je le dots. |
Jattendrai donc maintenant que ie for-
tune vienne me. sdurire,.
ille de valeursc’est d vous que |
comes vous . un
_Lves.ci bien le dire; me wild dens capitalists
men:. N’apporteg “gus pas, “et fA richesse
,et l’espérance de l’avoir ? On ne doit pas ado-
rer le veau d’or, mais l’aisance et ses moyens
qui permetrent a toutes les facultés et vo-
lontés de s’affirmer et s’étendre, en pleine
liberté, au mieux de la gloire individuelle
et de l’intéret général, sont dignes de tous
les réves. Cclui qui n’a jamais pense A la
fortune, voeu mirifique et consolant tou-
jours, qu'il Iéve la main !...
Mes compliments pour vos nouvelles
illustrations. Et tous mes sentiments dé-
voués et confraternels.
Oruno Lara.
(TD -- > @ @e—< ~
Déloyautés
Le succés considérable, obtenu dans tous
les mondes par le Crédit Financier de Fran-
ce ; la réputation chaque joorggrandissante
de stirreté et de fortune qu’il a su acquérirc
n’ont point tardé 4 porrerde doubles fruits:
d’un céré, la confiance justifide de ses
clients, dont le nombre est arrivé au point
de constituer une véritable armée, mais
aussi, chose moins agréable, les traitrises
et les répugnantes déloyaurés des envieux
Lorsqu’une institution financiére, tras
en progres déja, part soudain et s‘élance 4
grands pas sur ia route de l’immense for-
tune, de tous cétés les haines des impuis-
sants et des émascolds s'éveillent ; leur
bouche, tordue par l’envie, m&che et re-
mAche encore pout la rendre, s'il est pos-
sible, plos véaimeuse et plasempoisonnée,
la calomnie qu'elle s’appréte A vomir. Les
faussetés et les infamies s'accamulent, er...
qoelquefois, ou arrive au résultat ga’on
avait révé : détacher quelques clients de la
‘Voici déja longsemps, que te pre-
miére dés qu‘d ext. arsivé We vbuscne,
le Crddis . inencler de Fadace 3 eu a. subir
Ces acsauts ; sams efforts, {l les . 9: : vietée
sleusement repouatés.. A
sayé de continuer l’agresion : toujours les
malintentionnés ont été mis en déroute -
fans tréve. leur échine 3 mesuré la pous-
sicre de |’aréne. En cette matiére, comme
dans la bataille qu'il livre 4 la fortune, tel-
le la lutte de Jacob avec l’Ange, leCr¢-
dit Financier de France demeure et reste
vainqueur, parce qu'il faut qu’il en soit
ainsi, parce quil ne peut en étre autrb-
ment.
En effet. institution modéle que NOUS
avons fondée ( je dis NOUS trés intention-
nellement ) est la résultante d’une conti-
nuité d’efforts raisonnés et soutenus con-
tre lesquels rien ne peut prévaloir. Le Creo
dit Financier de France, par lui-méme,
» ‘ »: -
nest pas un vain mot ; par l’assemblage et
par la fidélis¢ desclients qui le constituent,
il forme ua bloc, un rocher indestructible.
Les premicrs, peut étre, avant tout le mon-
de,nousavons compris et mis.en pratique Js
grande idée de Munuwalité : voil\ tout no-
tre secret. Les premiers nous avons eu l’i-
dée de fraire s’appuyer Ics uns sur les au-
tres, des cliznts ies for:une excessivement
modeste, presque nulle, mais dont l’agglo-
mération a constitué des sommes formi-
dables. Les. millons: ne se co.mposent: pas
seulement de billets de mille » ils
sont aussi formes par I‘humble sou du pau-
vre |! C’est un azidme que d’aucuns négli-
geaient et que nous avorw su appliquet au
nilieu de l'indifférence des envieux.
Aujourd’hui, comme toujouds, le Crédit
Financier de France assure des opérations de
tout premier “ordre ; ses combinaisons ap-
preciées ct réputées sont d’une loyauté, d’u-
ne sdreté, écartant méme le plus _ fugitif
soupcon. Ses clients, appelés par d'autres
clients, se multiplient et chague jour aug-
mentent sa force C’est en vain que la bave
haineuse ten:erad ¢ polluer sa réputation
immaculée car, avec orgueil, il peut s’appli-
qner les vers fameux de Vode cé!ébre :
...Â¥... et le dieu poutsutvant sa curriare,â€
Versait des torrents de lumiére,
Sur ses obscurs blasphématcurs.
L DuGarpin.
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Liédition de 1908 offre au public une |
somime @inforinations nouvelles, in-
teressantes et tastructives. Etle cons-
litue une petite cncyelopédie popu-
laire, trés modeste, de la vie prati-
que Haidenne.
EN VoIeL LE SOMMAITRE:
Vers l’Avenir ( Pensées de quelques ¢-
crivains ) Renseignements metéorologiques
comn'cts. —- Calendrier d’Hiin. CT est
prepare cxpressément pour le pays). Ho-
ro-copes Population d’Haia
seignents démographiques. — Les Evangi-
les des dimanches de l'année ry08. — Tes
Communes de la République, et Ports
marchands, cte.— L’annce religieuse « ren-
seignements complets sur les cultes ca-
tholique et protestant. » |
—-L’anneée scolaire — T’année musica-
le — L’annde financicre et commerciale —
L’annce judiciaire — Les volumes et bro-
chures parus dans’ Vannée.— L’annce __ne-
coologique. — L’année maritime. — L’an-
née législative « Sommaire de
y sont relatés » — Des conseils aux agr.-
culteurs. - Des conseils pour la sante. --
Des pensces. Des proverbss, ete. ete. —
Des renscignemeats précis et détaillés sur
le chemin de fer P.C.S. ( Heures de dé-
part et d'arrivée des trains, tarifs du free
etc. ) —Des annonces et réclames de nos
commergants ct industriels. etc.
Comme on le voit, l’Almanach
bon Ha:tien, édilion de 1908, ext les
intéressant. Tous doivent VPavoir,
étrangers comme haitiens.
Cette édition est préparée par Mr
L. C. Lhérisson.
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