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Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- December 19, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Full Text |
—
~
“e
4»" ANNEE, N* 219
PORT-AU-PRINCE (air)
JEUDI, 19 DECEMBR?}3 1907.
ABONNEMENTS :
PaR MOIS Une Gourde D’avaNcE
DEPARTEMENTS & ETRANGER ;
Prais de poste en sus.
oa
_ a ns
—
la Femme Halienn
LE FEMINISME ET SES ORIGINES
Pour bien établir que la femme dans
les pays anglo-saxgns n’est pas consi-
dérée de la méme fagon dans les pays
latins, je recourrai aux faits, selon ma
,; Constante habitude et aussi lu méthode
| fondamentale des procédés d’observa-
[ tion de ta ecienceo sociale. ;
Lorsque l’on met en avant des faits
plutdt que des propositions, on a Pavan-
tage de solliciter l’esprit a les interpre-
ter: on peut nier la vérité ou la valeur
dune proposition, on ne peut nier Is
constance d’un fuit. Sans doute, il reste
encore possible d’interpréter diverse:
ment un méme fait, mais dans toute
discussion dégagée de lesprit de parti
pris, ona vite fait, lorsqu’un fait de
quelque importance est introduit dans
la discussion, de conclure dans le sens
de la vérité dont Je chemin est ainst
plus facile 4 trouver que par toute mé-
thode basée sur l’a priori.
Pour le sujet qui nous occupe, voyons
Ce que les fuils nous deémontrent.
Dans un congrés féministe — le deu-
xiéme du Conveil iateruational des fem-
mes — tenu a Londres, une chroniqueu-
se du féminisme, doublement intéress¢e
par ses sympathies et par sou active
participation, Madame Avril de Sainteâ€
roix, ~Secrélaire générale du Conseil
Rational des femmes frangaises,.écrit :
«lly avait la, mélant leurs robes cha-
loyantes au sévéere costume tailleur des
Anglo Saxounes, des Allemandes on des
Odinaves : des femmes hindvues,
drapées de voiles ct d’amples vétement:;
uue Chinoise pensive et comme ecrasee
sous ses Jourds ornements ; des Japo-
haises toutes mignonnes ‘ont les yeux
tidés et rieurs se promenaient curjeux
sur tant de choses nouvelles ; une Ja
vanaise superbement vétue et donnant
impression dans sa pose hiéralique
‘ane mignonne statuelte dérobée a
guelyue temple d’Orient. Et toules ces
emmes, étrangéres hier encore les une
aux autres, souriaient, se saluatent,
nies et mues par le méme sentiment. »
Qu'elles soient unies et mues par le
méme sentiment, cela ne fait pas lom-
QUOTIDIEN
=== oo LS A ETRE a SO AS ve mY =
ee ome -
See ee ere oe nee
DirEcTEUR ! |
Clément Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
ot
-
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE
bre d’un doute ; cette impression uni-
forme est @ailleurs la premiére condi-
lion) require pour se reunir et essayer
entendre. Quanta cette entente elle-
exprime vaguement, sans pouvoir lex-
pliquer, le sentiment que je note :
« Le Conseil international,
~...mecontente pas tout le monde.
Malgré la modération de son program-
me, il eflraie les unes, et, 4 cause mé-
me de celte modération, ne satisfait pas
les autres. »
L’expression « les unes » sert ici 4 dé-
signerles femmes litines, et ’expression
«les autres » . les femmes anglo savon-
nes. Si vous ne m’en croyez pas, je re-
léverai, sous la plume duo meme éeri-
vain une affirmatinn a eet é d- :
La majorite des ASa SEI | rpees
jusque-la sous le jong séculaire du mai-
tre qui commande ou de la religion qui
défend, a peur dece timide essai d’é-
mancipation, }
« Avec la liberté, il apportera peut-
étre des responsabilifés qu’elles u’osent
endosser ; bei:ucoup se demandent,
surioul dans les pays latins, si elles ne
préférent pas lautorité qui protége
inéme *.ux dépens de la dignité, a la fi-
berté® dont l’apprentissaga devia se
payer de quelques douleurs. »
Me sera-t-il jamais donné de trouver,
ailleurs que dans ces lignes, un témoi-
gnage plus manileste de cette vérité
que lafemine est partout fagonnée au
gré du moule social et que, comme
’Phomme, elle a sa formation § sociale’?
Ces f:mmes des pays latins qui, dans
un congr¢és international, se demandent
s’il ne vaut pas mieux « préférer l’auto-
rité qui protege, méme aux dépens de
la dignité, ala liberté dont Vapprentis-
sage devra se payer quelques douleurs »
ne semblent-t-elles pas renouveler le
langage de homme des piys commu-
nautures qui se complait dins une su-
bordination plus ou moins complete, a
fa communauté qui protege aux dépens
de la dignité et de initiative, et qui
préfére, lui aussi, cette subordination a
une indépenidange dont l’apprentissage
devra se payer de quelyues efforts et de
quelque énergie?
C'est en 1833 que, pour
dit-elle,
aes
méme et surtout 4 la possibilité de l’ac-
lion, ce serait pure folie que d’attendre
un résultat positif de tant d’éléments et
de bonnes volontés disparates, — en
présence, en outre, de lithése que je
mets en avant, a savoir que la femme
est le produit de la constitntion so-
Ciale bien plus qu’elle n’en est le fac-
teur.
Dans les différents congres tenus jus-
tins, Ve re Wy oF satan 7 > 7 Aaa art.
tées autour des questions féminines
Wassistance, d’éducation, de législation
et de travail ; elles n’ont pas abouti a
erand’chose et n’ont pas non plus chan-
ce d’abouir.
Nous serions certes les dernicres a dé-
conseiller une campagne d’idées sous la
seule considération qu’elles seraiert
lentcs a aboutir ; mieux qne personne,
nous savons combienle progrés des idées
rencontre de résistances et de difficul-
tées et que celles-ci sont parfois en rai-
son directe de leur ulilité.
D’ailleurs, il arrive souvent, quan.) on
se met a remuer des idées, que, tout en
manquant le but que I’on s’est tout d’a-
bord proposé, les discussions soulevées
ouvrent de nouvelles perspectives el
qu’alorson s’apergoit tenir uuesolution,
utile toul en étant différentede celle que
Von cherchait, rien queen changeant,
par la transformation des points de vue,
les données du probléme. _
Il est possible que cela se vérifie un
jour pour le mouvement féministe et
certaines constalations permettent d’en
augurer ainsi.
D’abord lorigine de ce mouvement
est plutot anglo-saxonne : il 6trit, tout
naturel que les femmes les plus libres
fussent les premieres a _vouloir étre
davantage ; celaest essentiellement d’or-
dre humain ; il n’ya que les hommes
libres pour connaitre le prix de la f-
berté. -
Dans les congrés eux-mémes, les ten-
dances ne sont pas uniformes ; ily en
a qui témoignent d'idées absolument
avancées, tandis que d autres accusen!
des idées trés timides : il y a, chez les
féministes, un parti radical et un part
mouéré et la secrétaire générale du Con-
seil national des Femmes fraugiises,
la premiére
Vinitiative des femmes américainey et
a Washington. Ce Congrés fut marqué
par un siacére et exubérant enthoustas-
meet ily fut décidé, entre autres choses,
que «es Conseils nationaux seraient
crdés dans tous lea pays représenté;, et
sur lu diligence des femmes délégu.'es.
Le Matin |
etnepethinteheiniowncen ena Ee Te ee
LE NUMERO 40) CENTIMES.
Les abonnements partent du rer. et da rs de chaque
mois et sont payables d’avance]
Les manuscrits insérés ou non pe sont pas remiss.
———S——S—SSSSSSS Ee
» 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
Je dois noter, avec un intérét qui n’é-
chappera pas au lecteur, que d/ja et
anterteurement ace vole, Angleterre,
seule, était déja pourvue d’un Conseil na-
tional de femmes. Ce qui, avec I’initia-
live iméricaine de1888, vontirme ce que
je viens de dire sur l’origine anglo-
saxonne du mouvement féministe.
SEE
[affair des contre-Bon
RPTk BALL CUERAURATONL athe BeeseasUIUW = Bae
fontant, révéla, pardes rapports sensa-
tionnels, Pincurie de la Banque Natio-
nale dans laffaire des Contre-bons.
Le journal officiel d’hier publie les
deux pieces suivantes que nous nous
empressons de reproduire pour l’édifi-
cation de nos lecteurs.
Banque NATIONALE D’Hait1.
Port-au-Prince, le 4 Décembre 1907.
Monsieur le Secrétaire d’Etat des Finances
et du Commerce,
Port-au-Prince.
Monsieur le Secrétaire d’Etat,
Nous avons suivi avec beaucoup d’inté-
rét, au fur et } mesure de leur insertion
dans le « Moniteur 4 tous les rapports que
le Commissaire du. Gouvernement vaus a
adressés 4 différentes reprises au sujet du
montant des contre-bons en circulation men-
tionné dans la brochure de la Banque. Nous
attendons qu’a la fin du travail d’apuration
du Commissariat, votre Département nous
passe les instructions indispensables pour
que nous annulions dans nos livres les con-
tre-bons qui figurent dans les revelés da
« Moniteur » ; alors nous nous réserveroans
dz vous présenter, en temps opportun,
nos observations sur cette aftaire.
Mais en ce qui concerne le dernier
port que vous a adressé le Commissaire du
Gouvernement 4 la date du 26 Novembre
fois, ua congrés féimniniste eut lieu, :suc]et que nous lisons dans le « Moniteur » dn
30 Novembre, nous croyons utile d’attirer
de nouveau I’a:tent'on de votre e-
ment sur un point que nous lui avons déja
signalé.
Vous le mentionner encore, précisé ment
au moment ot l’enquéte du Comanisaariat
a1 sujet du contre bon No. 2779 relave les
prochaine.
uvent en découler, sera ment deja saisi de la question ne nous
( “d'y re- | répondait pas.
méddier. sur moysa® iin attendant Varrivée du Payeut, nous
Saas vouloir nous arréter aux commen- | Ne pouvions suspecter le réglement som me
taires du rapport qui contiennent 3 notre ; entache d’erreurs ( manque de pie soe
égard des allusions tendancieusesdont l’in- | concordance des regus nee ri NN ly Recet-
vraisemblance nous dispense de toute réfu- | gee, paiement divise € “rn Pe filn sup-
tation, nous arrivons toutde suite au para- | te et par nous, oa) ) oa Minist a hi oe
graphe suivant . | poser que la dépéc 1¢ du Ministre q on
« Que fit cet ctablissement ? Ayant cons- | donnait la régularisation Oo avait pe des
taté que toutes les picces nécessaires 4 la | Talson d’ctre, et que le Deparcemen nous
régularisation ne se trouvaient pas entre Finances setait trompe » poin des. recus
ses mains, qu’elle ne détenait que Ie seul dire de remettre| au Ea) sar notre cais
recu de P. 5. 173. 50 payé par C Czay- | aut avaient pas ete payes p.
owsky & Co. pour la ration de la semat- | 5¢- |
fe du yu 20 Décembre 1902, elle aurait | Cependant, | dans son Pee le Com:
dd aviser, par lettre, le Secrétaire d’Etat | missure du Gouvernement laisse pes r sur
des {Finances qu'il lui c.ait impossible | nous toute la responsa lite de ce te
d’exdcuter ses instructions et déduire les! gularite. Il mentionne 4 peine ct me su
motifs de son empéchement. | le compte de loubli erreur J Pole
« Telle ne fut pas la conduite suivie par la) ment des inances et il me so crend Pas at
Bangue. Elle aima micux garder un silen- ) Vantase sn "i vy u . tion 4
ce incomprehensible et, pendant présde trois | Vise fore Mt depes ve de 4 re re initiales
ans, jusqu’d ce jour, reste en possession du} Sans insister sur ces deux erreurs | wee
contre-bon sans l'annuler bien en endu, ete, Yous voudrez bien neanmoins recon aitre
etc ». avec nous, Monsieur le _Seerdtaire ea
. ce le - -
Ce silence, qui pour le Commis-aire du | TUO en 4 votre oponeabitite dans cette
Gouvernement est incomprehensible, a son neiment, que P rténude
explication de la tagon suivante : ee aetons ae eous voudrez bien
Les depeches votre pepe ™ pour fire publier I tae Moniteur » ces explica-
régularisation d’eftets publics dey’ payes oe . . nS
sur recus, identiques 4 celle du No. 83 en] ss recsts. aux reproches qui no
date du 13 Feévrier ry05 Jont le Commis- | a - . os
saire donne la teneur “dans son rapport, | Veuillez agreer, Monsieur is Secretaire
nous sont remises Ouvertes et de la main WErat, les assurances de notre haute consi-
4 la main par le Payeur intéresse. . deération, Cu. van WIJCK
Sans attendre qu’on ait) au moins veritie - VAS
ja validité ct le bon accord des picces =
qu'il apporte avec celles que la depeche |
nous invite A lui remettre, ce tonctionnaire
quitte nos bureaux en nous avisant quil
reviendra ultérieurement prendre les regus
ou documents dont il s’agit.
. Si dans lintervalle pons constaagsauel
concordance dans les picces qu’! nous 2 re-
mises, il faut que nous attendions sa venue
pour les lui soumettre et entendre ss
explications.
Mais il est arrivé qu'un long laps de
temps s’écoulait sans que le Payeur se pré-
sentic quoiqu’il ait daiss¢ entre nos mains
irrégularités qui pe
nous l’espérons, le plus
————> <> ~
to Décemtre
Port-au-Prince, le 1907.
No. 81.
Lr ComMIssalRE SPECIAL DU GOUVERNEMENT
pris LA Baxnavkt NATIONALE D’HAITI.
Au Secrétairg L Biatacs Pinances et
Monsieur le Seerétaire d'Etat,
J'ai lu la réponse de la Banque Nationale
(Haiti 4 mon dernier rapport que vous
'avez bien voulu me“communiquer sous le
couvert de votre dépéche en date du 9 cou-
rant, No 53.
des documents de toute importance pour | It auraic peut-ctre micux valu pour fa
lui, puisqu’ils constituent la décharge de | Bangue qu'elle ne sortit point du silence
gardé depuis le commencement de mon en-
quéte plutét que de présenter les observa-
tions vraiment embarrassées contenues dans
sa lettre du 4 de ce mois. Ainsi donc, d’a-
pres les dires méme de son Directeur, lors-
qu’un payeur lui remet une dépéche de
votre Département accompagnant des or-
donnances ¢mises en régularisation de paie-
ments deja etlectués sur recus, Ja Banque
ne tient aucun compte du contenu de cette
dépéche, elle la met de coté et elle attend
qu'il plaise 4 Monsieur le payeur de reve-
nir réclamer les piéces qui constituent sa
décharge pour, alors seulement, donner
suite 4 vos instrucuons.
De telle sorie que si pour une raison ou
pour une autre le payeur ne se représente
pas, la Banque ignorera toujours, jusqu’d
ce que le Commissariat les lui signale, les
erseurs qni peuvent s’étre glissées dant la
dépéche de votre Département et qui met-
tent obstacle 4 l’exécution de vos ordres.
Une telle tagon de procéder est pour le
moins bizaire et elle aboutit malheureu-
semeut jd ce que la Banque, diment avisée
qu’un effet public est payé, continue trois
ans aprés a le porter au débit de la Répu-
bliqne.
La Banque a tort de croire qu'elle avait
fait tout son devoir en portant 2 votre con-
naissance que des recus provisoires étaient
en soufirance entre ses mains par la faute
des payeurs ; si des ordonnances en -
larisation ne concordaient pas avec les
ments effectués par sa caisse, c'est & votre
ses operations.
Cette situation anormale n’a_ pas laisse
de nous préoccuper et pour y mettre un
terme, nous en avons appelé vainementr, a
plusieurs reprises, 4 votre Département.
Nous lui demandions ds pisser les ordres
nécessaires pour que li régular sation de
ces pieces, par le Payeur, edt lieu au moins
mensuellement. Nous nous bornerons a
vous citer nos Icttres No. 1667 du 7 Deé-
cembre 1903 et No. 1670 du rr Jan-
vier 1904.
Ces lettres sont malheureusement restées
sans effet et 4 l’heure of nous vous ccri-
vons nous avons dans nos bureaux des re-
Gus provisoires pour la régularisation des-
quels il faut attendre les renseignements
que le Payeur intéressé nous donnera A
leur sujet.
Nous vous prions donc instamment de
faire cesser cet état de choses qui a engen-
dré le malheureux incidentdu bon No 2779.
Car si le Payeur s’était présenté 34 nos gui-
chets dans les délais normaux pour récla-
mer les recus qui lui revenaient il est hors de
doute qu’on sz serait immédiatement aper-
gu de l'anomalie qui s‘attachait 4 ce ré-
glement.
En ce qui nous concerne et pour répon-
dre au reproche du Commissaire du Gou-
vernement, nous n’avions aucune raison
pour vous écrire de nouveau et spéciale-
ment a propos de ce réglement plutdt
que pour autres de méme nature qui
sont en souffrance, puisque votre Départe-
|
Département que par convenance elle de-
vait soumettre ses observations et mon au
payeur qui n’est pas en rapport direct avec
elle. .
La Banque dit bien, comme s1 cela avait
de l’importance, que les dépéches pour ré-
ularisation lui sont remises ouvertes et de
a main 3 Ja main parles payeurs : mais,
en quoi trouve-t-elle la justification de sa
conduite ? Ouverte ou sous pli fermé, la
dépéche de votre Département relative au
contre-Bon No 2779 n’est-elle pas la mé-
me ? Er qui ignore, d’ailleurs, que les or-
dres de paiements et les dépeéches accompa-
gnant les ordonnances en régularisation ne
arviennent jamais 4 la Banque sous enve-
oppe
Fr icore qu’elle avoue sa responsabilité
engagée dans cette aflaire, la Direction de
la Banque veut trouver une atténuation 4
sa culpabilité dans le fait que le Commis-
sariat a visé sans observation la dépéche du
13 Feévrier 1905 et elle me reproche de
n’avoir glissé sur ma pfopre faute que pour
m’appesantir divantage sur la sienne.
La Bangue fait ici erreur profonde.
Certes, if va eu de la part de mon bu-
reau une insuffisance de controle dans le
cas qui nous occupe, et j’avrais da remar-
quer que la Banque n’avait point seule ac-
quitté les regus pour solde et ration dont le
montant fut régularisé par les 24 mandats
Nos. 113 4.136. La fut ma faute !
Mais la depeche de votre Département
est restée 1 peine deux heures en mes bu-
reaux et elle est i la Banque depuis trois
ans !! Pendant trois ans la Banque n’a rien
fait pour relever une erreur que la simple
recherche des regus 4 remettre au payeur
devait lui sigualer. Bien plus, elle n'igno-
re pas depuis trois ans que le contre-Bon
No. 2779 n’est plus di par V’Etat Haitien
puisque les causes de sa nullité lui ont été
déduites, le conire-Bon est dans ses archi-
ves et a tabla ae os Tinc0n Aneeante.
efie fe tic figurer parmii ceux encore en cir-
culation ?
Non, aucune comparaison n'est possible
entre ’erreur d’un moment commise par le
Commissariat et la faute grave ¢z la Banque
qui par incurie, a manqué de compromettre
les intéréts du Pays.
Veuillez trouver ci-incluse la lettre com-
muniquce et agréez, Monsieur le Secrétaire
d’Etat, les assurances de mes senti ments
tres dist ingués.
TuimocLties LAFONTANT.
PITS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
MeErcreED! 18 DECEMBRE
nm mews
Barométre 4 midi 763 2
inimom 20,8
Température}masimam 3 2 2
Moyenne diurne de la température 25,4
Ciel trés clair dans la matinée ; nuageux
l’aprés-midi jusque vers 9 h. du soir.
Barométre en hausse.
Un peu d’agitttion sismique pendant la
nuit ; principalement vers 10 h. du soir.
Direction verticale.
R. BALTENWECK
Au Petit-Séminaire
La féte qui devaic avoir lieu au Petit-
Séminaire, demain soir, est renvoyée a
MUTIL!
vendredi de la semaine . Le
examens de ces jours-ci, qui se font encore
en cet établissement, auront alors pris fin,
et cela permettra sans doute de 4
cette féte tout l’éclat possible.
Tribunal Civil
Audience Civile du 18 Décembre 1907
Le Tribunal aprés avoir regu la presta-
tion de serment des M‘* Moise et Lechaud
sous Ja présidence du juge Mondestin, a
fait place 4 une nouvelle composition pré-
sidée par le Juge Champagne qui a rende
le jugement qui renvoie les ¢poux Geor-
ges Séjourné devant |’Officier de l’Etat ci-
vil de la section de la Banlieue pour _pro-
noncer le divorce. Aujourd’hui aura lieu la
prestation de serment des membres de la
Chambre de commerce.
Décés
Mademoiselle Emilie Mabyr, Mr et Mme
Charles Emmanuel Kernisan, Mr et Mme
Joseph Arthur et Mme Lorina Pinchinot
ont la douleur de vous faire part de la mort
de Mr ANATOLE MaTuone, leur oncle et
son mandataire spécial, décédé hier & six
heures du soir, muni des Sacrements de
lEgtise. ;
Les funérailles auront lieu cet aprés-mi-
di i 4 heures précises. ;
Le convoi partira de la maison mortuai-
re sise rue du Centre, N° 88 pour se ren-
dre 4 la Cathédrale. ;
—Les amis du défunt sont priés de con-
sidérer le présent avis comme invitation.
Te Deum
Samedi, 21 Décembre courant, un Te
Deum sera chanté A la Cathédrale 4 9 heu-
res du matin, a l’occasion de anniversaire
de la prestation de serment de S_ E. le G
Nord Alexis. Président de la République.
A Vissue de la cérémonie, il y aura re-
ception au Palais National.
DBMaarliages
Ce matin a été célébré en |’ Eglise Ste-
Anne le mariage de Mlle Crérie Doucet
avec Mr I: B. Hupicourt; ;
—En |’Eglise Cathédrale celui de Mile
Anna GasTon avec Mr ALTEMA BorDés.
Nos compliments aux nouvaux époux.
Orare des Avocats
A l’occasion de l’anniversaire de la _pres-
tation de serment du Général Nord Alexis
\ la premiére magistrature de la Républi-
ue, Messieurs les Avocats et les Membres
u Conseil de l’Ordre de ce barreau sont
invités au Te Deum qui sera chanté 4 la
Cathédrale le samtdi 21 du courant.
Port-au-Prince, le 19 Décembre 1907-
Pour le Batonnier :
Le Secrétaire du Conseil,
Ropo.rHE BARAU.
Théatre Haitien
C’est ce soir la superbe te du Thédere
Haitien. Le programme que nous ane.
sous les yeux promet au public d’agréables
moments, en compagnie d’artistes | distin-
uésqui remplirontavec beaucoup d’aisance
Stes réles charmants et délicats. .
Lever du rideau 17 heures précises.
LIGNE HOLLANDAISE
Le steamer « Prins Frederik
Hendrik » attendu du Sud, sera
ici vendredi, 20 courant, pour con
tinuer, le méme jour, dans Ja sol-
rée, pour St-Marc, et New- York.
Port-au-Prince, 19 Décembre 1907.
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LE FEMINISME ET SES ORIGINES
Pour bien établir que la femme dans
les pays anglo-saxgns n’est pas consi-
dérée de la méme fagon dans les pays
latins, je recourrai aux faits, selon ma
,; Constante habitude et aussi lu méthode
| fondamentale des procédés d’observa-
[ tion de ta ecienceo sociale. ;
Lorsque l’on met en avant des faits
plutdt que des propositions, on a Pavan-
tage de solliciter l’esprit a les interpre-
ter: on peut nier la vérité ou la valeur
dune proposition, on ne peut nier Is
constance d’un fuit. Sans doute, il reste
encore possible d’interpréter diverse:
ment un méme fait, mais dans toute
discussion dégagée de lesprit de parti
pris, ona vite fait, lorsqu’un fait de
quelque importance est introduit dans
la discussion, de conclure dans le sens
de la vérité dont Je chemin est ainst
plus facile 4 trouver que par toute mé-
thode basée sur l’a priori.
Pour le sujet qui nous occupe, voyons
Ce que les fuils nous deémontrent.
Dans un congrés féministe — le deu-
xiéme du Conveil iateruational des fem-
mes — tenu a Londres, une chroniqueu-
se du féminisme, doublement intéress¢e
par ses sympathies et par sou active
participation, Madame Avril de Sainteâ€
roix, ~Secrélaire générale du Conseil
Rational des femmes frangaises,.écrit :
«lly avait la, mélant leurs robes cha-
loyantes au sévéere costume tailleur des
Anglo Saxounes, des Allemandes on des
Odinaves : des femmes hindvues,
drapées de voiles ct d’amples vétement:;
uue Chinoise pensive et comme ecrasee
sous ses Jourds ornements ; des Japo-
haises toutes mignonnes ‘ont les yeux
tidés et rieurs se promenaient curjeux
sur tant de choses nouvelles ; une Ja
vanaise superbement vétue et donnant
impression dans sa pose hiéralique
‘ane mignonne statuelte dérobée a
guelyue temple d’Orient. Et toules ces
emmes, étrangéres hier encore les une
aux autres, souriaient, se saluatent,
nies et mues par le méme sentiment. »
Qu'elles soient unies et mues par le
méme sentiment, cela ne fait pas lom-
QUOTIDIEN
=== oo LS A ETRE a SO AS ve mY =
ee ome -
See ee ere oe nee
DirEcTEUR ! |
Clément Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
ot
-
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE
bre d’un doute ; cette impression uni-
forme est @ailleurs la premiére condi-
lion) require pour se reunir et essayer
entendre. Quanta cette entente elle-
exprime vaguement, sans pouvoir lex-
pliquer, le sentiment que je note :
« Le Conseil international,
~...mecontente pas tout le monde.
Malgré la modération de son program-
me, il eflraie les unes, et, 4 cause mé-
me de celte modération, ne satisfait pas
les autres. »
L’expression « les unes » sert ici 4 dé-
signerles femmes litines, et ’expression
«les autres » . les femmes anglo savon-
nes. Si vous ne m’en croyez pas, je re-
léverai, sous la plume duo meme éeri-
vain une affirmatinn a eet é d- :
La majorite des ASa SEI | rpees
jusque-la sous le jong séculaire du mai-
tre qui commande ou de la religion qui
défend, a peur dece timide essai d’é-
mancipation, }
« Avec la liberté, il apportera peut-
étre des responsabilifés qu’elles u’osent
endosser ; bei:ucoup se demandent,
surioul dans les pays latins, si elles ne
préférent pas lautorité qui protége
inéme *.ux dépens de la dignité, a la fi-
berté® dont l’apprentissaga devia se
payer de quelques douleurs. »
Me sera-t-il jamais donné de trouver,
ailleurs que dans ces lignes, un témoi-
gnage plus manileste de cette vérité
que lafemine est partout fagonnée au
gré du moule social et que, comme
’Phomme, elle a sa formation § sociale’?
Ces f:mmes des pays latins qui, dans
un congr¢és international, se demandent
s’il ne vaut pas mieux « préférer l’auto-
rité qui protege, méme aux dépens de
la dignité, ala liberté dont Vapprentis-
sage devra se payer quelques douleurs »
ne semblent-t-elles pas renouveler le
langage de homme des piys commu-
nautures qui se complait dins une su-
bordination plus ou moins complete, a
fa communauté qui protege aux dépens
de la dignité et de initiative, et qui
préfére, lui aussi, cette subordination a
une indépenidange dont l’apprentissage
devra se payer de quelyues efforts et de
quelque énergie?
C'est en 1833 que, pour
dit-elle,
aes
méme et surtout 4 la possibilité de l’ac-
lion, ce serait pure folie que d’attendre
un résultat positif de tant d’éléments et
de bonnes volontés disparates, — en
présence, en outre, de lithése que je
mets en avant, a savoir que la femme
est le produit de la constitntion so-
Ciale bien plus qu’elle n’en est le fac-
teur.
Dans les différents congres tenus jus-
tins, Ve re Wy oF satan 7 > 7 Aaa art.
tées autour des questions féminines
Wassistance, d’éducation, de législation
et de travail ; elles n’ont pas abouti a
erand’chose et n’ont pas non plus chan-
ce d’abouir.
Nous serions certes les dernicres a dé-
conseiller une campagne d’idées sous la
seule considération qu’elles seraiert
lentcs a aboutir ; mieux qne personne,
nous savons combienle progrés des idées
rencontre de résistances et de difficul-
tées et que celles-ci sont parfois en rai-
son directe de leur ulilité.
D’ailleurs, il arrive souvent, quan.) on
se met a remuer des idées, que, tout en
manquant le but que I’on s’est tout d’a-
bord proposé, les discussions soulevées
ouvrent de nouvelles perspectives el
qu’alorson s’apergoit tenir uuesolution,
utile toul en étant différentede celle que
Von cherchait, rien queen changeant,
par la transformation des points de vue,
les données du probléme. _
Il est possible que cela se vérifie un
jour pour le mouvement féministe et
certaines constalations permettent d’en
augurer ainsi.
D’abord lorigine de ce mouvement
est plutot anglo-saxonne : il 6trit, tout
naturel que les femmes les plus libres
fussent les premieres a _vouloir étre
davantage ; celaest essentiellement d’or-
dre humain ; il n’ya que les hommes
libres pour connaitre le prix de la f-
berté. -
Dans les congrés eux-mémes, les ten-
dances ne sont pas uniformes ; ily en
a qui témoignent d'idées absolument
avancées, tandis que d autres accusen!
des idées trés timides : il y a, chez les
féministes, un parti radical et un part
mouéré et la secrétaire générale du Con-
seil national des Femmes fraugiises,
la premiére
Vinitiative des femmes américainey et
a Washington. Ce Congrés fut marqué
par un siacére et exubérant enthoustas-
meet ily fut décidé, entre autres choses,
que «es Conseils nationaux seraient
crdés dans tous lea pays représenté;, et
sur lu diligence des femmes délégu.'es.
Le Matin |
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LE NUMERO 40) CENTIMES.
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Je dois noter, avec un intérét qui n’é-
chappera pas au lecteur, que d/ja et
anterteurement ace vole, Angleterre,
seule, était déja pourvue d’un Conseil na-
tional de femmes. Ce qui, avec I’initia-
live iméricaine de1888, vontirme ce que
je viens de dire sur l’origine anglo-
saxonne du mouvement féministe.
SEE
[affair des contre-Bon
RPTk BALL CUERAURATONL athe BeeseasUIUW = Bae
fontant, révéla, pardes rapports sensa-
tionnels, Pincurie de la Banque Natio-
nale dans laffaire des Contre-bons.
Le journal officiel d’hier publie les
deux pieces suivantes que nous nous
empressons de reproduire pour l’édifi-
cation de nos lecteurs.
Banque NATIONALE D’Hait1.
Port-au-Prince, le 4 Décembre 1907.
Monsieur le Secrétaire d’Etat des Finances
et du Commerce,
Port-au-Prince.
Monsieur le Secrétaire d’Etat,
Nous avons suivi avec beaucoup d’inté-
rét, au fur et } mesure de leur insertion
dans le « Moniteur 4 tous les rapports que
le Commissaire du. Gouvernement vaus a
adressés 4 différentes reprises au sujet du
montant des contre-bons en circulation men-
tionné dans la brochure de la Banque. Nous
attendons qu’a la fin du travail d’apuration
du Commissariat, votre Département nous
passe les instructions indispensables pour
que nous annulions dans nos livres les con-
tre-bons qui figurent dans les revelés da
« Moniteur » ; alors nous nous réserveroans
dz vous présenter, en temps opportun,
nos observations sur cette aftaire.
Mais en ce qui concerne le dernier
port que vous a adressé le Commissaire du
Gouvernement 4 la date du 26 Novembre
fois, ua congrés féimniniste eut lieu, :suc]et que nous lisons dans le « Moniteur » dn
30 Novembre, nous croyons utile d’attirer
de nouveau I’a:tent'on de votre e-
ment sur un point que nous lui avons déja
signalé.
Vous le mentionner encore, précisé ment
au moment ot l’enquéte du Comanisaariat
a1 sujet du contre bon No. 2779 relave les
prochaine.
uvent en découler, sera ment deja saisi de la question ne nous
( “d'y re- | répondait pas.
méddier. sur moysa® iin attendant Varrivée du Payeut, nous
Saas vouloir nous arréter aux commen- | Ne pouvions suspecter le réglement som me
taires du rapport qui contiennent 3 notre ; entache d’erreurs ( manque de pie soe
égard des allusions tendancieusesdont l’in- | concordance des regus nee ri NN ly Recet-
vraisemblance nous dispense de toute réfu- | gee, paiement divise € “rn Pe filn sup-
tation, nous arrivons toutde suite au para- | te et par nous, oa) ) oa Minist a hi oe
graphe suivant . | poser que la dépéc 1¢ du Ministre q on
« Que fit cet ctablissement ? Ayant cons- | donnait la régularisation Oo avait pe des
taté que toutes les picces nécessaires 4 la | Talson d’ctre, et que le Deparcemen nous
régularisation ne se trouvaient pas entre Finances setait trompe » poin des. recus
ses mains, qu’elle ne détenait que Ie seul dire de remettre| au Ea) sar notre cais
recu de P. 5. 173. 50 payé par C Czay- | aut avaient pas ete payes p.
owsky & Co. pour la ration de la semat- | 5¢- |
fe du yu 20 Décembre 1902, elle aurait | Cependant, | dans son Pee le Com:
dd aviser, par lettre, le Secrétaire d’Etat | missure du Gouvernement laisse pes r sur
des {Finances qu'il lui c.ait impossible | nous toute la responsa lite de ce te
d’exdcuter ses instructions et déduire les! gularite. Il mentionne 4 peine ct me su
motifs de son empéchement. | le compte de loubli erreur J Pole
« Telle ne fut pas la conduite suivie par la) ment des inances et il me so crend Pas at
Bangue. Elle aima micux garder un silen- ) Vantase sn "i vy u . tion 4
ce incomprehensible et, pendant présde trois | Vise fore Mt depes ve de 4 re re initiales
ans, jusqu’d ce jour, reste en possession du} Sans insister sur ces deux erreurs | wee
contre-bon sans l'annuler bien en endu, ete, Yous voudrez bien neanmoins recon aitre
etc ». avec nous, Monsieur le _Seerdtaire ea
. ce le - -
Ce silence, qui pour le Commis-aire du | TUO en 4 votre oponeabitite dans cette
Gouvernement est incomprehensible, a son neiment, que P rténude
explication de la tagon suivante : ee aetons ae eous voudrez bien
Les depeches votre pepe ™ pour fire publier I tae Moniteur » ces explica-
régularisation d’eftets publics dey’ payes oe . . nS
sur recus, identiques 4 celle du No. 83 en] ss recsts. aux reproches qui no
date du 13 Feévrier ry05 Jont le Commis- | a - . os
saire donne la teneur “dans son rapport, | Veuillez agreer, Monsieur is Secretaire
nous sont remises Ouvertes et de la main WErat, les assurances de notre haute consi-
4 la main par le Payeur intéresse. . deération, Cu. van WIJCK
Sans attendre qu’on ait) au moins veritie - VAS
ja validité ct le bon accord des picces =
qu'il apporte avec celles que la depeche |
nous invite A lui remettre, ce tonctionnaire
quitte nos bureaux en nous avisant quil
reviendra ultérieurement prendre les regus
ou documents dont il s’agit.
. Si dans lintervalle pons constaagsauel
concordance dans les picces qu’! nous 2 re-
mises, il faut que nous attendions sa venue
pour les lui soumettre et entendre ss
explications.
Mais il est arrivé qu'un long laps de
temps s’écoulait sans que le Payeur se pré-
sentic quoiqu’il ait daiss¢ entre nos mains
irrégularités qui pe
nous l’espérons, le plus
————> <> ~
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Port-au-Prince, le 1907.
No. 81.
Lr ComMIssalRE SPECIAL DU GOUVERNEMENT
pris LA Baxnavkt NATIONALE D’HAITI.
Au Secrétairg L Biatacs Pinances et
Monsieur le Seerétaire d'Etat,
J'ai lu la réponse de la Banque Nationale
(Haiti 4 mon dernier rapport que vous
'avez bien voulu me“communiquer sous le
couvert de votre dépéche en date du 9 cou-
rant, No 53.
des documents de toute importance pour | It auraic peut-ctre micux valu pour fa
lui, puisqu’ils constituent la décharge de | Bangue qu'elle ne sortit point du silence
gardé depuis le commencement de mon en-
quéte plutét que de présenter les observa-
tions vraiment embarrassées contenues dans
sa lettre du 4 de ce mois. Ainsi donc, d’a-
pres les dires méme de son Directeur, lors-
qu’un payeur lui remet une dépéche de
votre Département accompagnant des or-
donnances ¢mises en régularisation de paie-
ments deja etlectués sur recus, Ja Banque
ne tient aucun compte du contenu de cette
dépéche, elle la met de coté et elle attend
qu'il plaise 4 Monsieur le payeur de reve-
nir réclamer les piéces qui constituent sa
décharge pour, alors seulement, donner
suite 4 vos instrucuons.
De telle sorie que si pour une raison ou
pour une autre le payeur ne se représente
pas, la Banque ignorera toujours, jusqu’d
ce que le Commissariat les lui signale, les
erseurs qni peuvent s’étre glissées dant la
dépéche de votre Département et qui met-
tent obstacle 4 l’exécution de vos ordres.
Une telle tagon de procéder est pour le
moins bizaire et elle aboutit malheureu-
semeut jd ce que la Banque, diment avisée
qu’un effet public est payé, continue trois
ans aprés a le porter au débit de la Répu-
bliqne.
La Banque a tort de croire qu'elle avait
fait tout son devoir en portant 2 votre con-
naissance que des recus provisoires étaient
en soufirance entre ses mains par la faute
des payeurs ; si des ordonnances en -
larisation ne concordaient pas avec les
ments effectués par sa caisse, c'est & votre
ses operations.
Cette situation anormale n’a_ pas laisse
de nous préoccuper et pour y mettre un
terme, nous en avons appelé vainementr, a
plusieurs reprises, 4 votre Département.
Nous lui demandions ds pisser les ordres
nécessaires pour que li régular sation de
ces pieces, par le Payeur, edt lieu au moins
mensuellement. Nous nous bornerons a
vous citer nos Icttres No. 1667 du 7 Deé-
cembre 1903 et No. 1670 du rr Jan-
vier 1904.
Ces lettres sont malheureusement restées
sans effet et 4 l’heure of nous vous ccri-
vons nous avons dans nos bureaux des re-
Gus provisoires pour la régularisation des-
quels il faut attendre les renseignements
que le Payeur intéressé nous donnera A
leur sujet.
Nous vous prions donc instamment de
faire cesser cet état de choses qui a engen-
dré le malheureux incidentdu bon No 2779.
Car si le Payeur s’était présenté 34 nos gui-
chets dans les délais normaux pour récla-
mer les recus qui lui revenaient il est hors de
doute qu’on sz serait immédiatement aper-
gu de l'anomalie qui s‘attachait 4 ce ré-
glement.
En ce qui nous concerne et pour répon-
dre au reproche du Commissaire du Gou-
vernement, nous n’avions aucune raison
pour vous écrire de nouveau et spéciale-
ment a propos de ce réglement plutdt
que pour autres de méme nature qui
sont en souffrance, puisque votre Départe-
|
Département que par convenance elle de-
vait soumettre ses observations et mon au
payeur qui n’est pas en rapport direct avec
elle. .
La Banque dit bien, comme s1 cela avait
de l’importance, que les dépéches pour ré-
ularisation lui sont remises ouvertes et de
a main 3 Ja main parles payeurs : mais,
en quoi trouve-t-elle la justification de sa
conduite ? Ouverte ou sous pli fermé, la
dépéche de votre Département relative au
contre-Bon No 2779 n’est-elle pas la mé-
me ? Er qui ignore, d’ailleurs, que les or-
dres de paiements et les dépeéches accompa-
gnant les ordonnances en régularisation ne
arviennent jamais 4 la Banque sous enve-
oppe
Fr icore qu’elle avoue sa responsabilité
engagée dans cette aflaire, la Direction de
la Banque veut trouver une atténuation 4
sa culpabilité dans le fait que le Commis-
sariat a visé sans observation la dépéche du
13 Feévrier 1905 et elle me reproche de
n’avoir glissé sur ma pfopre faute que pour
m’appesantir divantage sur la sienne.
La Bangue fait ici erreur profonde.
Certes, if va eu de la part de mon bu-
reau une insuffisance de controle dans le
cas qui nous occupe, et j’avrais da remar-
quer que la Banque n’avait point seule ac-
quitté les regus pour solde et ration dont le
montant fut régularisé par les 24 mandats
Nos. 113 4.136. La fut ma faute !
Mais la depeche de votre Département
est restée 1 peine deux heures en mes bu-
reaux et elle est i la Banque depuis trois
ans !! Pendant trois ans la Banque n’a rien
fait pour relever une erreur que la simple
recherche des regus 4 remettre au payeur
devait lui sigualer. Bien plus, elle n'igno-
re pas depuis trois ans que le contre-Bon
No. 2779 n’est plus di par V’Etat Haitien
puisque les causes de sa nullité lui ont été
déduites, le conire-Bon est dans ses archi-
ves et a tabla ae os Tinc0n Aneeante.
efie fe tic figurer parmii ceux encore en cir-
culation ?
Non, aucune comparaison n'est possible
entre ’erreur d’un moment commise par le
Commissariat et la faute grave ¢z la Banque
qui par incurie, a manqué de compromettre
les intéréts du Pays.
Veuillez trouver ci-incluse la lettre com-
muniquce et agréez, Monsieur le Secrétaire
d’Etat, les assurances de mes senti ments
tres dist ingués.
TuimocLties LAFONTANT.
PITS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
MeErcreED! 18 DECEMBRE
nm mews
Barométre 4 midi 763 2
inimom 20,8
Température}masimam 3 2 2
Moyenne diurne de la température 25,4
Ciel trés clair dans la matinée ; nuageux
l’aprés-midi jusque vers 9 h. du soir.
Barométre en hausse.
Un peu d’agitttion sismique pendant la
nuit ; principalement vers 10 h. du soir.
Direction verticale.
R. BALTENWECK
Au Petit-Séminaire
La féte qui devaic avoir lieu au Petit-
Séminaire, demain soir, est renvoyée a
MUTIL!
vendredi de la semaine . Le
examens de ces jours-ci, qui se font encore
en cet établissement, auront alors pris fin,
et cela permettra sans doute de 4
cette féte tout l’éclat possible.
Tribunal Civil
Audience Civile du 18 Décembre 1907
Le Tribunal aprés avoir regu la presta-
tion de serment des M‘* Moise et Lechaud
sous Ja présidence du juge Mondestin, a
fait place 4 une nouvelle composition pré-
sidée par le Juge Champagne qui a rende
le jugement qui renvoie les ¢poux Geor-
ges Séjourné devant |’Officier de l’Etat ci-
vil de la section de la Banlieue pour _pro-
noncer le divorce. Aujourd’hui aura lieu la
prestation de serment des membres de la
Chambre de commerce.
Décés
Mademoiselle Emilie Mabyr, Mr et Mme
Charles Emmanuel Kernisan, Mr et Mme
Joseph Arthur et Mme Lorina Pinchinot
ont la douleur de vous faire part de la mort
de Mr ANATOLE MaTuone, leur oncle et
son mandataire spécial, décédé hier & six
heures du soir, muni des Sacrements de
lEgtise. ;
Les funérailles auront lieu cet aprés-mi-
di i 4 heures précises. ;
Le convoi partira de la maison mortuai-
re sise rue du Centre, N° 88 pour se ren-
dre 4 la Cathédrale. ;
—Les amis du défunt sont priés de con-
sidérer le présent avis comme invitation.
Te Deum
Samedi, 21 Décembre courant, un Te
Deum sera chanté A la Cathédrale 4 9 heu-
res du matin, a l’occasion de anniversaire
de la prestation de serment de S_ E. le G
Nord Alexis. Président de la République.
A Vissue de la cérémonie, il y aura re-
ception au Palais National.
DBMaarliages
Ce matin a été célébré en |’ Eglise Ste-
Anne le mariage de Mlle Crérie Doucet
avec Mr I: B. Hupicourt; ;
—En |’Eglise Cathédrale celui de Mile
Anna GasTon avec Mr ALTEMA BorDés.
Nos compliments aux nouvaux époux.
Orare des Avocats
A l’occasion de l’anniversaire de la _pres-
tation de serment du Général Nord Alexis
\ la premiére magistrature de la Républi-
ue, Messieurs les Avocats et les Membres
u Conseil de l’Ordre de ce barreau sont
invités au Te Deum qui sera chanté 4 la
Cathédrale le samtdi 21 du courant.
Port-au-Prince, le 19 Décembre 1907-
Pour le Batonnier :
Le Secrétaire du Conseil,
Ropo.rHE BARAU.
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Haitien. Le programme que nous ane.
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modique défiant toute concurrence.
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tionne a Port-au-Prince et ce, avec le
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