Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
December 18, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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1» ANNEE, N* 218

PORT-AU-PRINCE (aft1)

MERCREDI, 18 DECEMBRE 1907. :



L, " [ "
QUOTIDIEN

DixEecreur !

ABONNEMENTS :

PaR MmOis Une Gourde D'AVANCE

DéPARTEMENT® & ETRANGER ;

Prais de poste en sus.





Clément

en





Magloire,

_ REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUB ROUX, 45.





LE NUMERO 40 CENTIMES.

Les abcnnements partent da rer. et da rs de chaque

naois et sont payables d’avance}

Les manuscrite insérés ou non Be sont pas remiss.



Pour tout ce qui concerne |’Administration du Journal, s’adresser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

Lis Ean

Je serais vraiment embarrassé ce
matin si, pour écrire mon article, il
me fallait endosser habit et me mettre
en manchettescomme Monsieur de Buf-
fon. Je ne me sens point de disposi-
tions 4 ces travaux préraratoires. Je me
borne a des étirages lascifs et coutt-
nuels de mes membres engourdis el,
apros un bout de toilette, c’est tout ce
que peut me permettre la paresse exqul-
se qui m‘envahit tout entier. Crest que,
gavez-vous, je me suis accordeé quelques
moments de plus dans la chaleur du lit;
j’ai dormi Ja grasse malinée.

C’est honteux, me direz-vous.— Peul-
tre oui. Mais, ma foi, gi ne Vest
gas lart puisque, pour avoir s! bien

ormi et si bien ! ga m’a fait songer au
coucher et au sommeil de ces bons petits
étres dont je m’occupe depuis quelques

jours.
e
es

disais dernie-

S'il faut, comme je le
dorme tout seul

Tement, que lenfant s’endorme lo ;
s'il faut, quand il a sommeil, lui cuate-
gorignement grefuser, la douceur des
caresses ou des chansons d’antan, il faut
au moins lui accorder celles d’un lit
bien fait, ne lui offeant aucun risque,
Wun lit hygid¢nique somme toule.
Ou pourrait dire qu’ici la confection
de la literie infantile n’a jamais ele pri-
se au s¢rieux et cependant ce n est pas
le point le moins important de la
Puériculture.
Dire que les enfants sont gens trés
délicats A tous les points de vue entre
aulres quant 4 leurs membres, ce serait
énoncer un axiome. C’est a causetde cel-
le délicatesse qu’ils doivent élre auss)
Mollement couchés que possible. Leur
ceau duit étre
ment matelassé sur gles bords pour que
as leur turbulence, ils ne puissent se
fe aucun mal. ,
_Parmi les nombreux modéles que J en
al déja vu, je préfere le berceau de fer
s salu de bois ou d’osier parce quill
rantit mieux des punaises.
yyy “ict quels doivent les dispositifs du

Tout au fond da berceau on mettra un
© deux petite matelas. A ce propor, des

garni et moelleuse-j p

: paillassons faits avec un sac de_ toile
jrempli de Aapok iraient a merveille. Je
‘ne retracerai pas ici les avantages du
_kapok, ce serait redire ce que le Matin
ltoajours aux aguets des nouveautés uti-
les, a si luminensement exposé dans
ses colonnes dil y a quelynes jours. 7

Qu’on ne pense point, pour bourver
‘Wes pauillassons , au coton, ala plume,
lau duvet nia la laine. Ce sunt des pro-
‘duits plus nuisibles qu’utiles. A part
quils développent une chaleur considé-
rable, ils s’impréggent trop facilement
do Podcur de fur . Qu’on veille a ce
‘que ces paillassons ne soient pas bour-
rés ontre mesure, car ils rempliraient
‘le berceau et pourraient par ainsi ex-
| poser Venfant qui éprouve un perpétnel
‘pesoin d’agitation, a des chutes ter-
ribles.

Voici po tr le paillasson.

Au dessus de lui on mettra une cou-
‘che de toile et non pas le taffetas gom-
mé ou Ja toile cirée dont se servent Cer-
taines méres pour, disent-elles, retenir
les déjections. Rien n’est plus détesta-
ble au pointde vue hygiénique. A ce
sujet je recommande plutot les feutres
absorvants qui sont bien meilleurs en
ceci qu’ils absorbent toulel’urine qui ne
séjourne ni dans les langes de Penfant
ni dans les paillassons. Et quand ces
feutres sont bien imbib4s, un coup de
soleil — surtout de notre soleil d’Hai-
ti -- suffit bien pour qu’on puisse s’en
servir 4 nouveau.

Si par hasard, les paillassons venient
& étre imprégnés, i! faudrait également
jes faire sécher au soleil, 4 Pair ou de-
vant le feu avant delesreplacer au fond
du berceau. Leur intérieur doit étre re-
pouvelé au moins tous les mois. Cepen-
dant j’estime qu’il ponrra ’étre moins
souvent— tous les 2 ou 3 mois — sil
est fait de kapok.

L’oreiller sera semi-circulaire et rem-
li de ce méme protnit ou plutot de
crin s'il s’agit d’enfants tiés nerveux ou
tres impressionnables.

Toutes ces précautions prises et le
bébé étant dans son lit entouré ‘le son
maillot, on le couvrira dun tissu de
coton ou de laine suivant la tempéra~
ture. On aura soin de.veillera ce que,
dans le berceau, ses yeux ne soient ex-





posés 4 une lumiére oblique trop vive
et que ceux-ci soient directement de-|
vant le jour.

Dans nos pays surtout, toutes ies fois
que enfant dort, il est extrémement
important de Venvelopper dans ses ri-
deaux on méme dans une mousliquaire
pour le garer dela piytiredes mousliques
Avec ¢i que ces piqures occ isionne-
raient des éruptions formidables chez
les enfants du premier age, on ne doit
point oublier que la tiévre paludéenne
sivit a Pétat endémiqae dans nos pays.
On devra penser ensuite 4 renouveler
frégqunemment l’air de l’appartement ou

enfant est endormi. . ;
Silest vrai qu'on doit le recouvrir svul-

eneusement, if est cependant un exces
dans leque!l on doit aussi soigneuse-
ment éviter de tomber. En effet, si sous
prétexte de garantir les enfants des im-
pressions de lair, on les couvrait im-
modérément dans leur berceu, on les
exposerait 4 des dangers qui, pour n’étre
pas précisément graves, n’en restent pas
moins des dangers. Si on les étouffe
sous des’ couvertures pesantes on leur
donne de véritables bains de sueurs et
pendant I’époque des grandes chaleurs—
si entenses chez nous,— ils ont le corps
jonché*de rougeurs et de vésicules sudo-
rales. La maman s’effraie, pense a une
maladie sérieuse et ne sait pis qu'il
sagit 1a du résultat d’une pratique vi-
cieus’. Sans médication uucune, ces
éruptions disparaissent. If faut pour ga
qu’on cesse de trup couvrir les enfants.

Il est une pratiyue défectueuse: c’est
celle de faire coucher les enfants dan;
le lit de leur mére. Ceux-la peuvent ain-
-i facilement tomber, se contusionner
latéte et'demeurer idiots ou bien se frac-
turer un membre. Mais un accident
plus grave peut étre au bout de cette
pratique. C’est qu’on peut grace a elle,
étouffer les enfants le plus aisément da
unde, C'est une habitude extréme-
nent dangereuse comme on le voit et

ui ne doit point étre prise pendant les

ux iéres années de l'enfance. Les
bébés ne pourront partager le lit de
leur méreque lorsqu’ils seront avancés
en age et lorsque l'acide carbonique re-
jeté par la respiration ne pourra p!us
leur étre nuisible.

Les enfants dépensent tant dinfl ix
nerveux, leurs fonctions »’accomplis
sent avec tant d’activité, ils vivent tant,
si je puis dire, qu’ils 4prouvent fré-
quemment le besoin de réparer leurs
pertes et de reposer leurs organes. C'est
pourquoi lo sommeil leur est si néces-

saire. Ils ne sauraient comme les adul-
tes,,se contenter du sommeil nocturne ;
it faut, dans le cours des deux pre-
micres annees,.qu’ils dorment encore
pendint Je jour et il serait de mauvaise
hygiéne de les contrarier, comme on le
{uit souvent, pendant ce sommeil diur-
ne.

Néanmoins il ne faudra pas que ce
repos accapare l’heure de la sieste qui

se fera de midi a deux heures. S’il en
était ainsi, oncontrarierait la qgromegada
quetidiéuidte Si importante dans J’en-

fnce comme nous le ferons voir dans
un article prochain.

Plus tard le sommeil diurne cesse
d'etre nécessuire et n’aurait dés lors
pour but que d’empécher celui de Ja
nuit d’étre aussi avantageux qu'il le doit
étre. I] faudra donc le supprimer avec
énergie en dépit des tendancesde_ l’en-

fant.
Docteur C. PEARSON

PITS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire



DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Marpi 17 DECEMBRE

Barométre a midi 762,3

minimam 20,9
Température}, ssimum 3 2, :
Moyenne diurne de la température 35,6

Ciel clair le matin, n ux l’aprés-midi.
Le barométre est 4 peu pres stationnaire.
R. BALTENWECK

Télégramme funébre
Le Matin vient de rdre un de ses
agents les plus dévouds, M.-‘Camure MAR-

CELIN, décédé aux Gonaives lundi soir. —
Les funérailles ont eu liea hier aprés-mi-
di au milieu d’un grand concours d’amis.

Nous enregistrons cette perte avec une
douloureuse surprise, M. ille Marcelin
ayant accepté 4 nous rendre d’importents
services, dés notre apparition et nous



_ MUTILATED |

eg Th ae em



ayant accordé son atfectueuse estime. i
inceres ¢ ances A la famille de ; . . .
Nos sincéres ¢ »ndoléances a On dit grand bien de la fete de demain ;

notre regrette agent aux Gonaives. entrain de Messieurs les amateurs fait
Prestation de Serment ipreésentir un nouveau succes. Encore une
Ce matin, 4 1o heures a prété serment l fois nous ne pouvons que nous réjouir avec
devant le ‘T-ibunal Civil, comme avocat | le Theéa:re Haitien de voir son ceuvre de
du Barreau de Port-au-Prince, Mt Frangois | plus en plus appréci¢e ; ces un achemi-
Moise, licencié en Droit. nemens lent, mais sir, au triomphe d'un
Cérémoniz des plus simplement impo- | perseéverant 5 et l'on sait si, Oul ou non,
santes of le jeune avocat a trouvé des ter-; nous applaudissons 4 de telles victotres.
mes ¢mus et éloguents pour remercicr le
Tribunal et le Barreau de Ja fagon cordiale |
dont il a été regu. | Nous avons regu du Commandant de li
Nos compliments 4 M* Frango's | Moise; Compagnie des Pomp'ers Libres la piece
dont le talent, NOUS! soa es surs, se ore iScivante que nous publions avee plaisir
velera bientot au milicu de ses nouveaux) Cet une lettre-programme que le nouveau
contréres of se comptent tantde brill ntes; Commandant compte mettre A exdcution
intelligences, _ avec le concours du Gouvernement et de
Décés

la population de Port-au-Prince. Nous lui

Les funérailles de Curistian Louis Muws, souhaitous plein succes.
déceédé ce matin a 2 heures, a Page de 49 ae
ans, auront licu cet apres-midi, A 4 heu- | CONSTANCE PERSEVERANCE
res précises.— Ie convoi partira de la mai- COMPAGNIE DES POMPIERS LIBRES
son mortuaire, sise 4 Mariant pour se ren- |
dre J VEglise St-Anne. |
— Nos condoléanecs 3 la tamille du dé-:
funt. !

| Theatre Haitien
i
|
|



Compagnie des Pompiers libres

Port-au-Prince, le 10 Deécembre 1907.

A la Rédiction du Journal e Le Matin »
Bonne Récompense En ville

Ita cite perdu hier soir dans les environs
du Champ de Marsun carnet contenant dit,
férents papicrs d’affaites.

Une bonne recompense est promise 4 ce-
lui qui le rapportera au burcav du Matin. |

Courses au Champ-de-Mars |i per 4 personne. .

Belle affluence hier aux courses offertes! Appel¢e au poste de sacrifices de Com-
4 la population en Vhonneur de S. E, le: mandant de la Compagnie des Pompiers
Président Nord. Une gaité bruyante, celle | Libres, jai pense tout de suite A ftire un
des grands jours de matchs sensationnels ; supréme appel aux hommes de bonne vo-
donnait au Champ-de-Mars, décoré de dra- | lonté comme vous pour maider dans Pac-
peaux et fanaux multicolures une physiono- | Complissement de la tache ardue et déli-
cate qui mest confice.

Les courses debutérent par celle de mu-| — La rétorme qui sampuse daus le Corps
lets o& Monarque, de l’écurie présidentielle | s’etfectucra. Er piace aux Cours pratiques
affrma encore une fois une grands valeur | et théoriques du Manuel de Sapeur Pdipier
de courrier. Eclaireur (4 Hogarth) arrivait | de Paris, de Gymmnastigue, de Ecole du
2e battant Mars (A. Georges) de plusieurs | soldat sans arme, et®, gue, d’accord avec
longucurs. mon Conseil d’Administration, je vais in-

n passa ensuite 4 la course d’ines ga-|troduire dans !e service, les Pompiers Li-
gnée par Quitté-ga CAgénor) 2e: Ta oud! bres seront, avant longtemps, bien péné-
( Dejean ). trés de leur mission humanitaire et en me-

Quatre cavaliors de Ja Cavatcrie prési- | sure, par cons¢quent, de marcher rapide-
dentielle viennent ensuite prendre le dépait; ment vers le progres.
sur les superbes chevaux des ccuries de Mais, ma principale préoccupdiion est
VEtat: Sultan monté par Amblard prit les! Vassurer le plus vite possible les premiers

. aod 4 Y. . .
devants suivi par Démon ( Parizot ).! secours A apporter . la population en cas
C’est dans cet ordre maintenu pendant tou-| de sinistre,

te la course gu’ils arriverent au bu-. ve >

Dans une deuxiéme course militaire 23 port eeu it faut pour me permettre
laquelle cing cavaliers prirent part, Maré-|° *fetere mon bur :
chal ( Buteau ) se trouva ala tcie de pe-
loton jusgu’a l’entrée de la ligne droite
ou Artibonite admirablement monté par
Duroseau Je rejoignait pour gagnerde deux
longueurs. 3e: Intrépide ( Maignan ).

Le match privé entre Yankee-[ad
Discorde a été gagné par ce dernier
une avance considérable.

Yankee-Lad qui avait cri pouvoir pren-
de sa revanche dans Ia course des petites
tailles est arrivé 3e, battu par Fol Amour
gagnant et Petit Garcon Polisson, deuxieme.

ans la course des moyennes tailles le
favori du public Chateau-Margaux ( Duro-
seau) est arrivésecond, battu par Union (Ber-
taad ) qui, sori Ala téte du peloion, con-
setva cetie position pendant toute /a course.

Le grand favori Gaillé-Pelo‘on devait | !arme.
encore étre battu dans le match final par| J'ai le ferme espoir que ces projets dont
Plaisir, au G" Labissi¢re, mieux prépare ; l’exécution contribuera 4 épargner la ruine
que l’année derniére. | de bien des familles aura toute votre ap-

En somme, charmante réunion hippique | probation et que vous me préterez votre
od le public fut heureux de sz divertir sans | précieux concours pour y arriver.
qu'il se produisic aucun désordre. Sou- En attendant, je vous prie d’agréer avec
haitons que les autres réunions se passent | Mes remerciements anticipés, 1’expression
de méme el complimentons d’avance MM. ,de mes sincere3 sentiments
les commissaires et les membres du Jury. dant

Nous réservons nos appréciations géné- Le Commandant,

es pour la fin de la saison de courses. Louis ETHEART.



Messieurs,

Le service Vincendie tel qu'il se tait 4
; Port-au-Prince ou ce flédau désastreux pro-
mene si souvent ses ravages, merite une sc-
ricuse réorganisation qui ne saurait échap-

bawessiw todo menesrs cnmea

1° Construction d'une petite station
secondaire sur le Quai ;

2° Construction d’une petite station
secondaire au chemin des Dalles, dans les
environs de la Pharmacie St-Louis ;

3 2 Acquisition de cing pompes 4 bras
avec accessoires, dont deux pour les sta-
tions 4 construire et trois pour celles du
Poste-Marchand, du Portail Saint-Joseph et
du Morne a Tuf.

5° Etablissement d’un fil spécial sur
les poteaux téléphoniques reliant la Station
Centrale aux différents postes militaires,
aux gardiens des vannes et a plusieurs
membres de la Compagnie. Dans chacun
de ces endroits, il y aura une sonnerie d’a-

ct
avee

ne

DISCOURS prononcé par le Dr Albert
Gentil, Médecin en chef de U Hopital St- Ale-
xis a Voccasion de Pinauguration des nouveaux
batiments de [ Mépital,

MM. les Sce-étaires d’Etat
Monseigneur,
Mesdames,
Messieurs,

En ma qualité de meédecin en chef de
Phopital minitaire St Alexis, il me revient
Pnonneur de présenter en ce jour les re-
merciments les plus sincéres, tant en mon
nom qu’en celut de mes tidéles collabora-
teurs, tu Gouvernement de la République,
et dune fagon speciale, toute particulicre,
4 Son Exe. le Général Nord Alexis qui, —
en si peu de temps — a tat pour Hopital
mi itaire ce que ies generations passées ar-
tendaient en vain de ses prédécesseurs. It
faut bien le reconnaitre, sous le régime
actuel, yrace au profond souci que Villus-
tre soidat quia nom Nord Alexis p otesse
pour ceus-li qui se consacrent a la detense
de nore chere Hati, Pilopital militaire a
vu luire des jours de grandeur, d- p ospe-
rité ; et nous, Corps de Santé et personnel
dirigeant de cet Etablissement de bienfai-
sance patriotique, nous avons pu nous re:
jouir de cette impulsion donnée pir lai sa-
gesse de nos Gouvernants, en voyait sé
lever, au fur et 2 mesure, ces divers bati
ments a Vinauguration desquels nous vous
remercions Secretaires d Etat, Monscigneur,
Mesdames, Messieurs, d’avoir bien vou-
lu —par votre empressement 3 vous rendre
4 notre appel — apporter l’appuide votre
svmpathique ratification a cctte ceuvre.

Ce progres permettra dorénavant a léru-
diant en médecine de pouvoir — sans inu-
tile déplacement -- corroborer ses etudes
théoriques avec la pratique indispensable a
celni qui Veut aspirer 1 entrer, compétein-
ment, dans la noble

,

demain la responsabilité de la vie — peut-
étre—deses semblables.Lescours qui vontse
poursuivre dars cet ktablissement de fagon,
encore plus pratique, constitueront une ya-
rantie de plus pour nos familles.

Du reste, | hépital militaire, de sa fonda-
tion 4 nos jours, n’a été autre gu’un vrai
milieu de culture médicale ot tant de céle-
bres médecins ont laissé des traces si im-
pressionnantes de leur savoir et de leur ca-
pacité. Comme les Jobet, les Dehoux, les
Aubry et tant d'autres, VHo6pital militaire
St Alexis devra unez large reconnaissince i
mon confrére le Dr I. E. Jeanty, |’intré-
pide directeur jde !’Ecole Nationale de Meé-
decine er de Pharmacie, dont l’efficace
concours a permis de réaliser toutes ces heu-
reuses améliorations.

Les malades internés, ici, me seront re-
connaissants de n’avoir pas oubli¢ en cette
circonstance les bonn¢s sceurs qui leur pro-
diguent avec tant de dévodment Ics soins
les plus minutieux. Mais ils m’en voudraient,
ces militaires fidéles si jen’adressais, i cette
place publiquement, 4 Son’ Exc. le Prési-
dent de la République ainsi qu’au Conseil
des Secrétaires d’Etat, les remerciments les
plus vifs pour tout ce qui a été fait en fa-
veur de Vhdpital St-Alexis, ou, aujour-
d’hui ils trouvent tout le bien étre et tout
le confortable exigés.

Certes, il n’en faudrait pas conclure que
nous avons atteint l’idéal révé ; il nous
reste assurément beaucoup 4 faire ; mais
ce qu'il y a de certain, nous affirmons
d’emblée que maintenant l’Hépital militai-
re St-Alexis peut étre présenté comme un
Etablissement de 1er ordre dont la Nation
n’a aucunement A rougir.

Je ne voudrais pas terminer sans vous
adresser aussi bien au nomdu corps de san-
té, du personnel administratif et aussi du
personnel de l’Eco'e Nationale de Médeci-
ne et de Pharmacie, nos bien sincéres re-

rrere ou se d¢évouc
le Corps médical, a celui qui devra prendre

merciments d’avoir bien voulu rehausser
par votre presence la féte de ce jour, date
que conservera Uhistoire qui parlera de la
haute protection que le Gouvernement du
Général Nord Alexis a su accorder 4 la
science humanitaire.

Nous remercions également les autorités
tant civiles que militaires qui nous témoi-
gnent lear sympathie par leur présence
sans oublier les eracieuses marraines et les
obligeants parrains qui nous ont préeé leur
concours cn cette circonstance. Nous adres-
SOMs AUSSI NOs sraccres remerciments au
Clergé qui a bien voulu participer A cette
ote, et tout particulicrement a Sa Gran-
deur Monseigneur l’Archevéque.

__
Aux Pompiers Libres
LesPompiers sont avisés que la
Messe de « REQUIEM » pour les
confreres décédés, aura lieu le lun-
di,23 Décembre courant A SIX

HEURESTRESPRESISES du
hatin.

lin conséquence, ils doivent se
reunite ala Station Centrale ce jour
i heures due matin.

_Pritre de se rappeler que le ser-
vice sera chante exactement alheu-
re indiquée, heure qui n’est pas
celle des années précédentes.

Le Conseil @’Administration,



Avis Important

Peres ot meres de famille, a l’oeca-
sion des fetes de fin d’année, passez,
mcing par citriosité, visiter les Ate-
liers de 'Evole dus Arts et Métiers,
avant d’aller ailleurs, chercher uncha-
peau soit pour vous, soit pour votre
bébé. Vous en sortirez certainement
éMmerveillés.

Un favorable accueil vous y attend
comme toujours.





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deux mois pour jouir des bénefices
du présent avis, faute de quoi, le
soussigné décline toutes re-sponsabi-
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sociale de Vve P. Benoit et J. C. Gui-
teau a Vhonoecur d’informer le public
qu'il trouvera en son dépét un bon
stock de chapeaux de paille supérieurs
pouvant satisfaire les godts tes plus
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met ses chapeaux en vente a un prix
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LE NUMERO 40 CENTIMES.

Les abcnnements partent da rer. et da rs de chaque

naois et sont payables d’avance}

Les manuscrite insérés ou non Be sont pas remiss.



Pour tout ce qui concerne |’Administration du Journal, s’adresser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

Lis Ean

Je serais vraiment embarrassé ce
matin si, pour écrire mon article, il
me fallait endosser habit et me mettre
en manchettescomme Monsieur de Buf-
fon. Je ne me sens point de disposi-
tions 4 ces travaux préraratoires. Je me
borne a des étirages lascifs et coutt-
nuels de mes membres engourdis el,
apros un bout de toilette, c’est tout ce
que peut me permettre la paresse exqul-
se qui m‘envahit tout entier. Crest que,
gavez-vous, je me suis accordeé quelques
moments de plus dans la chaleur du lit;
j’ai dormi Ja grasse malinée.

C’est honteux, me direz-vous.— Peul-
tre oui. Mais, ma foi, gi ne Vest
gas lart puisque, pour avoir s! bien

ormi et si bien ! ga m’a fait songer au
coucher et au sommeil de ces bons petits
étres dont je m’occupe depuis quelques

jours.
e
es

disais dernie-

S'il faut, comme je le
dorme tout seul

Tement, que lenfant s’endorme lo ;
s'il faut, quand il a sommeil, lui cuate-
gorignement grefuser, la douceur des
caresses ou des chansons d’antan, il faut
au moins lui accorder celles d’un lit
bien fait, ne lui offeant aucun risque,
Wun lit hygid¢nique somme toule.
Ou pourrait dire qu’ici la confection
de la literie infantile n’a jamais ele pri-
se au s¢rieux et cependant ce n est pas
le point le moins important de la
Puériculture.
Dire que les enfants sont gens trés
délicats A tous les points de vue entre
aulres quant 4 leurs membres, ce serait
énoncer un axiome. C’est a causetde cel-
le délicatesse qu’ils doivent élre auss)
Mollement couchés que possible. Leur
ceau duit étre
ment matelassé sur gles bords pour que
as leur turbulence, ils ne puissent se
fe aucun mal. ,
_Parmi les nombreux modéles que J en
al déja vu, je préfere le berceau de fer
s salu de bois ou d’osier parce quill
rantit mieux des punaises.
yyy “ict quels doivent les dispositifs du

Tout au fond da berceau on mettra un
© deux petite matelas. A ce propor, des

garni et moelleuse-j p

: paillassons faits avec un sac de_ toile
jrempli de Aapok iraient a merveille. Je
‘ne retracerai pas ici les avantages du
_kapok, ce serait redire ce que le Matin
ltoajours aux aguets des nouveautés uti-
les, a si luminensement exposé dans
ses colonnes dil y a quelynes jours. 7

Qu’on ne pense point, pour bourver
‘Wes pauillassons , au coton, ala plume,
lau duvet nia la laine. Ce sunt des pro-
‘duits plus nuisibles qu’utiles. A part
quils développent une chaleur considé-
rable, ils s’impréggent trop facilement
do Podcur de fur . Qu’on veille a ce
‘que ces paillassons ne soient pas bour-
rés ontre mesure, car ils rempliraient
‘le berceau et pourraient par ainsi ex-
| poser Venfant qui éprouve un perpétnel
‘pesoin d’agitation, a des chutes ter-
ribles.

Voici po tr le paillasson.

Au dessus de lui on mettra une cou-
‘che de toile et non pas le taffetas gom-
mé ou Ja toile cirée dont se servent Cer-
taines méres pour, disent-elles, retenir
les déjections. Rien n’est plus détesta-
ble au pointde vue hygiénique. A ce
sujet je recommande plutot les feutres
absorvants qui sont bien meilleurs en
ceci qu’ils absorbent toulel’urine qui ne
séjourne ni dans les langes de Penfant
ni dans les paillassons. Et quand ces
feutres sont bien imbib4s, un coup de
soleil — surtout de notre soleil d’Hai-
ti -- suffit bien pour qu’on puisse s’en
servir 4 nouveau.

Si par hasard, les paillassons venient
& étre imprégnés, i! faudrait également
jes faire sécher au soleil, 4 Pair ou de-
vant le feu avant delesreplacer au fond
du berceau. Leur intérieur doit étre re-
pouvelé au moins tous les mois. Cepen-
dant j’estime qu’il ponrra ’étre moins
souvent— tous les 2 ou 3 mois — sil
est fait de kapok.

L’oreiller sera semi-circulaire et rem-
li de ce méme protnit ou plutot de
crin s'il s’agit d’enfants tiés nerveux ou
tres impressionnables.

Toutes ces précautions prises et le
bébé étant dans son lit entouré ‘le son
maillot, on le couvrira dun tissu de
coton ou de laine suivant la tempéra~
ture. On aura soin de.veillera ce que,
dans le berceau, ses yeux ne soient ex-





posés 4 une lumiére oblique trop vive
et que ceux-ci soient directement de-|
vant le jour.

Dans nos pays surtout, toutes ies fois
que enfant dort, il est extrémement
important de Venvelopper dans ses ri-
deaux on méme dans une mousliquaire
pour le garer dela piytiredes mousliques
Avec ¢i que ces piqures occ isionne-
raient des éruptions formidables chez
les enfants du premier age, on ne doit
point oublier que la tiévre paludéenne
sivit a Pétat endémiqae dans nos pays.
On devra penser ensuite 4 renouveler
frégqunemment l’air de l’appartement ou

enfant est endormi. . ;
Silest vrai qu'on doit le recouvrir svul-

eneusement, if est cependant un exces
dans leque!l on doit aussi soigneuse-
ment éviter de tomber. En effet, si sous
prétexte de garantir les enfants des im-
pressions de lair, on les couvrait im-
modérément dans leur berceu, on les
exposerait 4 des dangers qui, pour n’étre
pas précisément graves, n’en restent pas
moins des dangers. Si on les étouffe
sous des’ couvertures pesantes on leur
donne de véritables bains de sueurs et
pendant I’époque des grandes chaleurs—
si entenses chez nous,— ils ont le corps
jonché*de rougeurs et de vésicules sudo-
rales. La maman s’effraie, pense a une
maladie sérieuse et ne sait pis qu'il
sagit 1a du résultat d’une pratique vi-
cieus’. Sans médication uucune, ces
éruptions disparaissent. If faut pour ga
qu’on cesse de trup couvrir les enfants.

Il est une pratiyue défectueuse: c’est
celle de faire coucher les enfants dan;
le lit de leur mére. Ceux-la peuvent ain-
-i facilement tomber, se contusionner
latéte et'demeurer idiots ou bien se frac-
turer un membre. Mais un accident
plus grave peut étre au bout de cette
pratique. C’est qu’on peut grace a elle,
étouffer les enfants le plus aisément da
unde, C'est une habitude extréme-
nent dangereuse comme on le voit et

ui ne doit point étre prise pendant les

ux iéres années de l'enfance. Les
bébés ne pourront partager le lit de
leur méreque lorsqu’ils seront avancés
en age et lorsque l'acide carbonique re-
jeté par la respiration ne pourra p!us
leur étre nuisible.

Les enfants dépensent tant dinfl ix
nerveux, leurs fonctions »’accomplis
sent avec tant d’activité, ils vivent tant,
si je puis dire, qu’ils 4prouvent fré-
quemment le besoin de réparer leurs
pertes et de reposer leurs organes. C'est
pourquoi lo sommeil leur est si néces-

saire. Ils ne sauraient comme les adul-
tes,,se contenter du sommeil nocturne ;
it faut, dans le cours des deux pre-
micres annees,.qu’ils dorment encore
pendint Je jour et il serait de mauvaise
hygiéne de les contrarier, comme on le
{uit souvent, pendant ce sommeil diur-
ne.

Néanmoins il ne faudra pas que ce
repos accapare l’heure de la sieste qui

se fera de midi a deux heures. S’il en
était ainsi, oncontrarierait la qgromegada
quetidiéuidte Si importante dans J’en-

fnce comme nous le ferons voir dans
un article prochain.

Plus tard le sommeil diurne cesse
d'etre nécessuire et n’aurait dés lors
pour but que d’empécher celui de Ja
nuit d’étre aussi avantageux qu'il le doit
étre. I] faudra donc le supprimer avec
énergie en dépit des tendancesde_ l’en-

fant.
Docteur C. PEARSON

PITS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire



DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Marpi 17 DECEMBRE

Barométre a midi 762,3

minimam 20,9
Température}, ssimum 3 2, :
Moyenne diurne de la température 35,6

Ciel clair le matin, n ux l’aprés-midi.
Le barométre est 4 peu pres stationnaire.
R. BALTENWECK

Télégramme funébre
Le Matin vient de rdre un de ses
agents les plus dévouds, M.-‘Camure MAR-

CELIN, décédé aux Gonaives lundi soir. —
Les funérailles ont eu liea hier aprés-mi-
di au milieu d’un grand concours d’amis.

Nous enregistrons cette perte avec une
douloureuse surprise, M. ille Marcelin
ayant accepté 4 nous rendre d’importents
services, dés notre apparition et nous
_ MUTILATED |

eg Th ae em



ayant accordé son atfectueuse estime. i
inceres ¢ ances A la famille de ; . . .
Nos sincéres ¢ »ndoléances a On dit grand bien de la fete de demain ;

notre regrette agent aux Gonaives. entrain de Messieurs les amateurs fait
Prestation de Serment ipreésentir un nouveau succes. Encore une
Ce matin, 4 1o heures a prété serment l fois nous ne pouvons que nous réjouir avec
devant le ‘T-ibunal Civil, comme avocat | le Theéa:re Haitien de voir son ceuvre de
du Barreau de Port-au-Prince, Mt Frangois | plus en plus appréci¢e ; ces un achemi-
Moise, licencié en Droit. nemens lent, mais sir, au triomphe d'un
Cérémoniz des plus simplement impo- | perseéverant 5 et l'on sait si, Oul ou non,
santes of le jeune avocat a trouvé des ter-; nous applaudissons 4 de telles victotres.
mes ¢mus et éloguents pour remercicr le
Tribunal et le Barreau de Ja fagon cordiale |
dont il a été regu. | Nous avons regu du Commandant de li
Nos compliments 4 M* Frango's | Moise; Compagnie des Pomp'ers Libres la piece
dont le talent, NOUS! soa es surs, se ore iScivante que nous publions avee plaisir
velera bientot au milicu de ses nouveaux) Cet une lettre-programme que le nouveau
contréres of se comptent tantde brill ntes; Commandant compte mettre A exdcution
intelligences, _ avec le concours du Gouvernement et de
Décés

la population de Port-au-Prince. Nous lui

Les funérailles de Curistian Louis Muws, souhaitous plein succes.
déceédé ce matin a 2 heures, a Page de 49 ae
ans, auront licu cet apres-midi, A 4 heu- | CONSTANCE PERSEVERANCE
res précises.— Ie convoi partira de la mai- COMPAGNIE DES POMPIERS LIBRES
son mortuaire, sise 4 Mariant pour se ren- |
dre J VEglise St-Anne. |
— Nos condoléanecs 3 la tamille du dé-:
funt. !

| Theatre Haitien
i
|
|



Compagnie des Pompiers libres

Port-au-Prince, le 10 Deécembre 1907.

A la Rédiction du Journal e Le Matin »
Bonne Récompense En ville

Ita cite perdu hier soir dans les environs
du Champ de Marsun carnet contenant dit,
férents papicrs d’affaites.

Une bonne recompense est promise 4 ce-
lui qui le rapportera au burcav du Matin. |

Courses au Champ-de-Mars |i per 4 personne. .

Belle affluence hier aux courses offertes! Appel¢e au poste de sacrifices de Com-
4 la population en Vhonneur de S. E, le: mandant de la Compagnie des Pompiers
Président Nord. Une gaité bruyante, celle | Libres, jai pense tout de suite A ftire un
des grands jours de matchs sensationnels ; supréme appel aux hommes de bonne vo-
donnait au Champ-de-Mars, décoré de dra- | lonté comme vous pour maider dans Pac-
peaux et fanaux multicolures une physiono- | Complissement de la tache ardue et déli-
cate qui mest confice.

Les courses debutérent par celle de mu-| — La rétorme qui sampuse daus le Corps
lets o& Monarque, de l’écurie présidentielle | s’etfectucra. Er piace aux Cours pratiques
affrma encore une fois une grands valeur | et théoriques du Manuel de Sapeur Pdipier
de courrier. Eclaireur (4 Hogarth) arrivait | de Paris, de Gymmnastigue, de Ecole du
2e battant Mars (A. Georges) de plusieurs | soldat sans arme, et®, gue, d’accord avec
longucurs. mon Conseil d’Administration, je vais in-

n passa ensuite 4 la course d’ines ga-|troduire dans !e service, les Pompiers Li-
gnée par Quitté-ga CAgénor) 2e: Ta oud! bres seront, avant longtemps, bien péné-
( Dejean ). trés de leur mission humanitaire et en me-

Quatre cavaliors de Ja Cavatcrie prési- | sure, par cons¢quent, de marcher rapide-
dentielle viennent ensuite prendre le dépait; ment vers le progres.
sur les superbes chevaux des ccuries de Mais, ma principale préoccupdiion est
VEtat: Sultan monté par Amblard prit les! Vassurer le plus vite possible les premiers

. aod 4 Y. . .
devants suivi par Démon ( Parizot ).! secours A apporter . la population en cas
C’est dans cet ordre maintenu pendant tou-| de sinistre,

te la course gu’ils arriverent au bu-. ve >

Dans une deuxiéme course militaire 23 port eeu it faut pour me permettre
laquelle cing cavaliers prirent part, Maré-|° *fetere mon bur :
chal ( Buteau ) se trouva ala tcie de pe-
loton jusgu’a l’entrée de la ligne droite
ou Artibonite admirablement monté par
Duroseau Je rejoignait pour gagnerde deux
longueurs. 3e: Intrépide ( Maignan ).

Le match privé entre Yankee-[ad
Discorde a été gagné par ce dernier
une avance considérable.

Yankee-Lad qui avait cri pouvoir pren-
de sa revanche dans Ia course des petites
tailles est arrivé 3e, battu par Fol Amour
gagnant et Petit Garcon Polisson, deuxieme.

ans la course des moyennes tailles le
favori du public Chateau-Margaux ( Duro-
seau) est arrivésecond, battu par Union (Ber-
taad ) qui, sori Ala téte du peloion, con-
setva cetie position pendant toute /a course.

Le grand favori Gaillé-Pelo‘on devait | !arme.
encore étre battu dans le match final par| J'ai le ferme espoir que ces projets dont
Plaisir, au G" Labissi¢re, mieux prépare ; l’exécution contribuera 4 épargner la ruine
que l’année derniére. | de bien des familles aura toute votre ap-

En somme, charmante réunion hippique | probation et que vous me préterez votre
od le public fut heureux de sz divertir sans | précieux concours pour y arriver.
qu'il se produisic aucun désordre. Sou- En attendant, je vous prie d’agréer avec
haitons que les autres réunions se passent | Mes remerciements anticipés, 1’expression
de méme el complimentons d’avance MM. ,de mes sincere3 sentiments
les commissaires et les membres du Jury. dant

Nous réservons nos appréciations géné- Le Commandant,

es pour la fin de la saison de courses. Louis ETHEART.



Messieurs,

Le service Vincendie tel qu'il se tait 4
; Port-au-Prince ou ce flédau désastreux pro-
mene si souvent ses ravages, merite une sc-
ricuse réorganisation qui ne saurait échap-

bawessiw todo menesrs cnmea

1° Construction d'une petite station
secondaire sur le Quai ;

2° Construction d’une petite station
secondaire au chemin des Dalles, dans les
environs de la Pharmacie St-Louis ;

3 2 Acquisition de cing pompes 4 bras
avec accessoires, dont deux pour les sta-
tions 4 construire et trois pour celles du
Poste-Marchand, du Portail Saint-Joseph et
du Morne a Tuf.

5° Etablissement d’un fil spécial sur
les poteaux téléphoniques reliant la Station
Centrale aux différents postes militaires,
aux gardiens des vannes et a plusieurs
membres de la Compagnie. Dans chacun
de ces endroits, il y aura une sonnerie d’a-

ct
avee

ne

DISCOURS prononcé par le Dr Albert
Gentil, Médecin en chef de U Hopital St- Ale-
xis a Voccasion de Pinauguration des nouveaux
batiments de [ Mépital,

MM. les Sce-étaires d’Etat
Monseigneur,
Mesdames,
Messieurs,

En ma qualité de meédecin en chef de
Phopital minitaire St Alexis, il me revient
Pnonneur de présenter en ce jour les re-
merciments les plus sincéres, tant en mon
nom qu’en celut de mes tidéles collabora-
teurs, tu Gouvernement de la République,
et dune fagon speciale, toute particulicre,
4 Son Exe. le Général Nord Alexis qui, —
en si peu de temps — a tat pour Hopital
mi itaire ce que ies generations passées ar-
tendaient en vain de ses prédécesseurs. It
faut bien le reconnaitre, sous le régime
actuel, yrace au profond souci que Villus-
tre soidat quia nom Nord Alexis p otesse
pour ceus-li qui se consacrent a la detense
de nore chere Hati, Pilopital militaire a
vu luire des jours de grandeur, d- p ospe-
rité ; et nous, Corps de Santé et personnel
dirigeant de cet Etablissement de bienfai-
sance patriotique, nous avons pu nous re:
jouir de cette impulsion donnée pir lai sa-
gesse de nos Gouvernants, en voyait sé
lever, au fur et 2 mesure, ces divers bati
ments a Vinauguration desquels nous vous
remercions Secretaires d Etat, Monscigneur,
Mesdames, Messieurs, d’avoir bien vou-
lu —par votre empressement 3 vous rendre
4 notre appel — apporter l’appuide votre
svmpathique ratification a cctte ceuvre.

Ce progres permettra dorénavant a léru-
diant en médecine de pouvoir — sans inu-
tile déplacement -- corroborer ses etudes
théoriques avec la pratique indispensable a
celni qui Veut aspirer 1 entrer, compétein-
ment, dans la noble

,

demain la responsabilité de la vie — peut-
étre—deses semblables.Lescours qui vontse
poursuivre dars cet ktablissement de fagon,
encore plus pratique, constitueront une ya-
rantie de plus pour nos familles.

Du reste, | hépital militaire, de sa fonda-
tion 4 nos jours, n’a été autre gu’un vrai
milieu de culture médicale ot tant de céle-
bres médecins ont laissé des traces si im-
pressionnantes de leur savoir et de leur ca-
pacité. Comme les Jobet, les Dehoux, les
Aubry et tant d'autres, VHo6pital militaire
St Alexis devra unez large reconnaissince i
mon confrére le Dr I. E. Jeanty, |’intré-
pide directeur jde !’Ecole Nationale de Meé-
decine er de Pharmacie, dont l’efficace
concours a permis de réaliser toutes ces heu-
reuses améliorations.

Les malades internés, ici, me seront re-
connaissants de n’avoir pas oubli¢ en cette
circonstance les bonn¢s sceurs qui leur pro-
diguent avec tant de dévodment Ics soins
les plus minutieux. Mais ils m’en voudraient,
ces militaires fidéles si jen’adressais, i cette
place publiquement, 4 Son’ Exc. le Prési-
dent de la République ainsi qu’au Conseil
des Secrétaires d’Etat, les remerciments les
plus vifs pour tout ce qui a été fait en fa-
veur de Vhdpital St-Alexis, ou, aujour-
d’hui ils trouvent tout le bien étre et tout
le confortable exigés.

Certes, il n’en faudrait pas conclure que
nous avons atteint l’idéal révé ; il nous
reste assurément beaucoup 4 faire ; mais
ce qu'il y a de certain, nous affirmons
d’emblée que maintenant l’Hépital militai-
re St-Alexis peut étre présenté comme un
Etablissement de 1er ordre dont la Nation
n’a aucunement A rougir.

Je ne voudrais pas terminer sans vous
adresser aussi bien au nomdu corps de san-
té, du personnel administratif et aussi du
personnel de l’Eco'e Nationale de Médeci-
ne et de Pharmacie, nos bien sincéres re-

rrere ou se d¢évouc
le Corps médical, a celui qui devra prendre

merciments d’avoir bien voulu rehausser
par votre presence la féte de ce jour, date
que conservera Uhistoire qui parlera de la
haute protection que le Gouvernement du
Général Nord Alexis a su accorder 4 la
science humanitaire.

Nous remercions également les autorités
tant civiles que militaires qui nous témoi-
gnent lear sympathie par leur présence
sans oublier les eracieuses marraines et les
obligeants parrains qui nous ont préeé leur
concours cn cette circonstance. Nous adres-
SOMs AUSSI NOs sraccres remerciments au
Clergé qui a bien voulu participer A cette
ote, et tout particulicrement a Sa Gran-
deur Monseigneur l’Archevéque.

__
Aux Pompiers Libres
LesPompiers sont avisés que la
Messe de « REQUIEM » pour les
confreres décédés, aura lieu le lun-
di,23 Décembre courant A SIX

HEURESTRESPRESISES du
hatin.

lin conséquence, ils doivent se
reunite ala Station Centrale ce jour
i heures due matin.

_Pritre de se rappeler que le ser-
vice sera chante exactement alheu-
re indiquée, heure qui n’est pas
celle des années précédentes.

Le Conseil @’Administration,



Avis Important

Peres ot meres de famille, a l’oeca-
sion des fetes de fin d’année, passez,
mcing par citriosité, visiter les Ate-
liers de 'Evole dus Arts et Métiers,
avant d’aller ailleurs, chercher uncha-
peau soit pour vous, soit pour votre
bébé. Vous en sortirez certainement
éMmerveillés.

Un favorable accueil vous y attend
comme toujours.





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ment Maison Centrale, sous la raison
sociale de Vve P. Benoit et J. C. Gui-
teau a Vhonoecur d’informer le public
qu'il trouvera en son dépét un bon
stock de chapeaux de paille supérieurs
pouvant satisfaire les godts tes plus
difficiles; malgré ces avantages elle
met ses chapeaux en vente a un prix
modique défiant toute concurrence.

La fabrique informe en outre le pu-
biic qu’elle est la sevle qui en confec-
tionne 4 Port-au-Prince et ce, avec le
concours d’ouvrieres venues expres-
sément de l’Etranger.

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Diplomé de I’Institut de Médecine
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