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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00215
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- December 17, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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in ANNEE, Ne 217
ABONNEMENTS :
paR MOIS Une Gourde D’avaNcE
De&PaRTRMENT? & EYRANGER ;
vrais de poste en sus.
SO ae + ae ae AS
PORT-AU-PRINCE (nait1)
Dirgcreur:
Clément Magloire,
Se eeâ€
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser a
Tso As i i BI > p=) , FF =
L’ANNUAIRE 1907
‘a i SS we ae
DE
L’ Alliance
Francaise
—_—ee oe
-Le discoureur de Il’Alliance fran-
caise craint que nous ne passions pas
tuffisamment 4 son gré pour vouloir
perdre le pays, et, aprés avoir note la
complaisance avec laquelle j'ai signalé
le péril américain, il me fait remer-
cer par avance les Anglo-Saxons de
leur venue: un peu encore, c’est mol
qui le3 aurai attirés.
«Le succés de Américain du Nord
ede |’Auglais, dit-il, est dd en gran-
de partie & un concours de circons-
tances heureuses, qui pourrait bien ne
pas se reproduire 4 l’infini. S’él dot
Stendre un jour jusqu’a nous absorder,
telon l'avertissement de nos charita-
bles éducateurs, je ne vois pas trop
¢@ que nous gagnons 4 en féliciter par
@ance les bénéficiaires. »
Le « concours de circonstances heu-
Thnct. >» auqvel est du le succés de
"Anglo-Saxon, se produit el se repro-
duit depuis des siécles, je l’ai déja
guement démontré. M. Georges
ylvain aurait peut-étre désiré qu'il
Sarrétat juste 4 temps pour ne pas
Rous a r. .
Si, en essayant de donner l’éveil et
ea attirant notre attention intéressée
sar la puissance de cette absorption
toglo-saxonne, je puis étre accusé de
tomplaisance et de reconnaissante ad-
nN pour tes conquérants, - aur
tant vaut rendre le barométre respon-
dela pluie et du vent, et non
fits l'état et les conditions de Pat-
re
Mais c’est, je le reconnais bien,
trop demander ala bonne volonteet
® parti-pris de M. Georges Sylvain,
We de vouloir s’expliquer les | vérita-
bles causes « du succes del Améri-
cain da Nord et de |l’Anglais », et il
feat tout de méme lui étre reconnais-
"ant de ne pas nier ce succes. —
ja, dans l’annuairo du Comité hai-
Das†alliance frangalee. de 1906. r
u nérai s'est de :
(re! tient éxacterment cette supério-
SUITE ET FIN
rité ! Méme quand on a lu le livre fa-
meux qui l’arélévée au monde, on res-
te en peine de Vexpliquer. Pendant
un certain temps, elle parut consister
dans limportanc’ donnée aux sports
athlétiques : tennis, polo, foot-ball &C° ».
Cette année, ses notions sur la su-
périorité anglo-saxonne se sont un
peu modifi¢es et voiciceque nous pou-
vons!ire @ans son annuaire de 1907:
« Les Anglais sont gens pratiques et
positifs. On fait volontiers tenir en
ces deux termes ce quon = appelle la
supériorilé anglo saronne.
« Peut-étre ai-ja tort; mais toutes
les fois que j’essate de m’en préciser
le sens, je crois y déméler une adora-
tion & peine déguisée pour le succés
et pour Vargent....
« Quant a argent, les Anglais au-
ront beau exceller & se l’approprier,
ils n’y réussiront jamais mieux que
les Juifs ou Jes Levantins, qw’on n'a
pos encore songé da nous proposer pour
modeéles ».
Pour qui connatt Vesprit profond et
intelligence brillante de M. Georges
Sylvain, il est difficile de concevoir
que, d'une année a Vautre, il ne soit
pas encore arrivé 4 pouvoir préciser le
sens et la cause de la supériorité an-
y'o-saxonone. .
It en fait tant6ét une question de
jeox, tanlot une question d'argent.
Son ignorance est certainement,
feinte, et plutét que de croire en sa
sincérité, j'aime mieux croire qu'il a,
au contraire, trop bien compris ; mais
il ecomprisen adversaire et je dois au
moins un hommage & sa science d’é-
luder et de donner le change.
Je veux cependant l’en croire quand
il dit de cette supériorité que c’est une
adoration pour l’argent et alors je lui
demande, tant & lui qu’a toat le mon-
de, si en fait on pratique cette aver-
sion pour Vargent autant quen pa-
roles? Qu’eat-ce donc qu'on peut
QUOTIDIEN
a
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
OD EE RE DP eee es
ee ee ee ees ae
MARDI, 17 DECEMBRE 1907.
SS eee Ee
LE NUMERO 10 CENTIMES.
Les abonnements partent da rer. et du 15 de chaque
pecis et sont payables d’avance,;
Les manuscrits insérés ou non Be sont pas remis.
Wonsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux on Bonne-Foi.
ee I
faire sans argent et quelest vraiment; peuples et les Anglais il y a certaine-
fe but du Comité haitien de VAlliance
frangaise €n organisant des bals et
des expositions? recueillir de la gloire
peut-étre et prouver que des écoles
rurales et des établisssements profes-
siounels penvent etre créés rien qu’a-
vee le souffle du patriotisme 7
Et puis, si largent est si méprisable
que cela et s'il ne signifie rien, pour-
quoi chanter avec tant d’exaltation fa
vichesse du marche financier de Fran-
ce ef Pubondance de ses capitaux ?
Le voila, le cote inavouable de la
possession de largent: lavoir et le
serrer pour aller le regarder de temps
en ‘emps comme lavure sa cassette,
pour le preter aux autres contre in-
téréts, pour se disyenser de travailler
el pour prendre vite sa retraite, alors
que le commerce national baisse, que
Pindustrie notionale périclite, et que
Vagricalture nationale se voit délais-
sée pour la littérature. les professiouas
libérales et Ja politique!
Oui, cerltes, les Anglais
apres argent comme les frangciis ;
s’ils Vobtiennent plus vite et mieux
et s‘ils en font un meilleur usaga,
pourquoi le leur imputeca crime ? Les
Anglo-Saxons sont la race la plus ean-
cline aux libéralités et 4 Ja protection
des ceuvres généreuses et d’utitite pu-
blique et c’est Vargent qui leur per-
met cette satisfaction et ces bienfuils.
Est-ce que l'un des « ancétres » de
VAllianee francaise haitienne, M. Be-
nito Sylvain, n’a pas été heureux de
recevoir, Ja mois passé et a la suite
d’une conférence « sur le releévemnen'
moral et social des noirs », la soim-
me de Cing cents dollars da larchevé-
que de Montréal, en témoignage tan-
gible dae toat Vintérét qu'il porte su
relévement chrétien des noirs » ?
Alfons! Vargent est utile et
faut pus avoir lair de le décrier.
courent
if me
ae
>
Pourquoi, se demande M. Georges |
Sylvain, n’avons-nous passonys a pro-
mentdes différences notables puisque
leurs pays n’ont pas la prospérité de
Angleterre.
Mais je laisse 4 ?éminent conféren-
ecler, dont la mauvaise foi ne saurait
etre complete, la tache de le déméler
pour le plus grand profit de ses audi-
teurs.
Et c’est 14 toute ma vengeance, en
attendant que l’annuaire de 1908 vien-
ne nous Gdifier sur les nouveaux pro-
gres en Haiti de la culture francaise et
le point précis ot elle en sera de lceu-
vre de notre sauvegarde nationale.
= NS «Se nes:
PAIS DITBRS
RENSEIGNEMENTS
METEORO LOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIZE COLLEGE St-MARTIAL
Lunci 16 DECEMBRE
Barométre 4 midi 762,8
Tempéra ture\mazimem 37 yi
Moyenne diurne de la température 26,4
Temps clair pendant la journée, couvert
le soir, A g hh. petite pluie inappréciable.
Quelques grains au sud, sur le morne
itdpital.
Le barométre subit une lépére baisse.
R. BALTENWECK
Les poussiéres
Il y aune question des poussic.es. Pous-
sitres des rues, des chemins de fer, des
églises, des appartements, toutes entrent
dans nos poumons et les mettent en péril,
sans que l’on y fasse attention. On peut
affirmer que bien peu de gens y échappent.
Peut-étre meme n’est-il personne qui soit,
poser pour modéle a nos concitoyens! sous ce rapport, complétementr a I’abri.
les Juifs ou les Levantins, qui excel-
lent a s’approprier l’argent.
Je pourrais facilement répondce quejon a trouvé des
ont Giabli que dans 90 p. 100
Des ob ervations faites aprés_ l’autopsie,
des pouimeons
tuberculose,
foyers de
cette interrogation fait voir le défaut quoique cel'e-ci n’cdt pas causé de décés.
de la cuirasse de lorateur de l’Allian-; A Iwew-Yo:k, par exemple, Ja moitié au
ce francaise, en MoOntrant qu’entre ces moins de la population est atteinte d’une
infection plus ou moins caractériste des
tissus pulmonaires. Or les germes de ce
terrible figau n’ont certainement péneétreé
dans Ies poumons qu’avec les poussicres, le
plus souvent! Ces germes, le passant les ab-
sorbe 14 of l’on fait des démolitrons, ot
l’on bat des tapis 4 la porte ou au fenétres,
partour of l’on dégage dans lair respire
ces agents infectueux qui provoquent les
toux, les bronchites, les pneumonics, les
phtisies.
Combiende gens qui voyageaicnt journel-
lementen buss ou dans les trains,sont morts
prématuréement pour s’é're trouvés pendint
trop de temps dans un milieu chirgé d’a-
cide carbonique ou de germes morbides |
Il taudrait erger une ligue de Vair pur.
Elle vient d’étre créée, en Angleterre, avec
Pobjet spécial de réclamer des lois pour
résoudre la question des poussicres, en obli-
geant, sous des peines séveres, 4 veiller A
la propreté des rues et des intérieurs d’ha-
bitations, et en se bisant “sur cet axiome
que hygiene est le salut de Phumnanite.
17 Décembre
Il y acing ans aujourd’hui que la vo-
lonté populaire se manifesta spontanément
en faveur du G* Noro Acests, dont la vail-
lante conduite avait ramene la paix et h
tranquillité dans Ices familles qu’époavanta
une situation qui semblait sans issue. Et
quatre jours aprés, l’Assemblée Nationule
appelait le Grand Soldat A la premiére Ma-
gistrature de l’Etat.
Le Matin renouvelle aS. E. le Prési-
dent Norn l’expression sincere de son ad-
miration pour l’ceuvre colossale de progres |
poursuivie sans relache depuis son aveuc-
ment au pouvoir.
Théatre Haitien
C’est jeudi aprés demain, qu’aura lieu la
fére du ‘Heatre Hairien.Comme toujours,
nous pronostiquons succes, sur de n’ctre
pas démenti, en considérant d’ailleurs l’ex-
cellent programme de la soirée. Outre la
premiere partie, ordinairement si riche et
si varice, c'est [Ecole Mutuelle, de Coicou,
c'est Toréodor paramour, de Chauvet et
Sioén, c'est Un client Sérieux, de Courte-
line, qui constituent le menu du 19 De-
cembre. On voit qu’il y a 1a de quoi faire
venir l'eau 4 la bouche, si vous ctes ama-
teur.— Adone, a jeudi.
Tribunal civil
Audience du 16 ‘Décembre
Le Tribunal civil a pris sitge ce matin
sous la présidence du juge St Rome, eta
prononcé les jugements suivants :
1°. - Celui quicondamne la Banque i
plaider au fond ( sur l’affaire de Restitution
de commissions ).
2° — Celui qui homologue la delibé-
ration du conseil de famille des mineurs
Borgella, Philoxéne, Walter, etc. Puis le
siege est levé.
Nouvelle composition sous la présidence
du juge Day quia prononcé le jugement
suivant °
Celui qui condamne la Banque Nationa-
le d’Haiti 4 restituer 4 V’Etat avec intcréts
dans les vingt-quatre heures de la signifi-
cation de ce jugement la somme de 43.568
gourdes 8 centimes inddment pergue par
elle, etc.
Société francgaiee de Secours
Mutuels et de Bienfaisance
Messieurs les membres de la Société sont
pri¢s d’assister aux funérailles de Louis Na-
tm, décédé a l’Asile, hier 4 7 heures du
soir.
L’enterrement aura lieu cet aprés-midi
4 3 heures a l’Eglise Saince-Anne
On se réunira 4 l’Asile Francais.
Le Président,
F. Cuhasmz.
La Société des Etudiants
A renouvelc son bureau 3 la séance du
dimanche 15 Décembre courant. Voici le
résultat des clections .
Luc Dersinvil président
Paul Barjon rer secreétatre
Nerette St-Louis 2¢ secrétaire
Emi'e Dorsinville trésorier
Victor Thomas bibliothécatre.
Tout le bureau a été ré€lu a lexcepiion
du 2e seerétaire qui remp'ace M_-L. Mom-
beleur.
—Complim:eats et meilleurs
succes,
ye aix de
Cinématographe
Nous enregistrons avec beaucoup de plai-
sir que, a loccasion de lheureux anniver-
saire de l’élcction prés'dentielle, et du jour
de an, — le Gouvernement fait organiser
deux séances publiques de Cingématographe
qui auront lieu Place du Panthéon le 21
décembre et le 1? Janvier.
Il est probabte que la touchante mani
| festaion de année passée de Dessaline se-
| ra aussi renouvelée le 2 Janvier.
Bonne aubaine pour le peuple !..
Déceés
Les funérailles de Normin Nazown, deéce-
; dé hier soir, A lage de Sy ans, auront heu
cet apres-imidi, 4 3 heures.-— Maison mor-
tuaire: Rue du Peuple, Ne 83.— Le servi-
ce tuneébre sera célébré A la Cathedrale.
Nos condoléances ila famille du
grettc détunt.
Courses au Champ-de-Mars
Voici le programme de la téte de cet
apres-midi donnée ea Vhonneur et sous le
haut patronage de S. E. le Président d’ Haiti.
3 1.2 heures Course d’ane Prix P. 20
4ufp « Course de mulets P. 60
4 heures. Match entre Discorde et Yankee
Lad (1 tour)
4,20. PREM{ERE COURSE MILITAIRE Fr tour
(1 000 metres ). Prix: Objet d’art.
Chevaux: Sultan, Démon, Papi et Clat-
ron gui seront mont¢és par Amblard, Pari-
zot, Déjean et Lahets. Ces chevaux ap-
rartiennent aux ccuries de l’Etat.
DEUNIEME COURSE MILITAIRE
5,20. Chevaux: Filou, Marechal,
tibonite, Intrépide et Gaillé montés
Clesca, Buteau, Duroseau, Maignin
Toussaint.
5 heures, Perig TAILLE Prix:
Chevaux: Discorde, Yankee fad, Fol
Amour, Piment, Petit Gargon Polisson,
appartenant 4 Gervais, S. Pradel, Lavelanet,
E. Garescher et Comdt. Delmar Doris-
mond
5 1 4. MOYEASNE TAILLE Prix P. 200
Chevaux : Salvador, Amérique, l'Union,
Chateau-Margaux, appartenant 4 Marassa
fréres, Alten, Bertaud et H. Roux.
y 1/2. Toutes tailles. Prix DE MADAME
LA PRESIDENTE. P. ‘300
Plaisir, Gaillé Peloton appartenant aux
généraux Labissiére et Charles Riviére.
Le soir, aprés les courses, illuminations
et feux d’artifices.
Fn
Association agricole
Centenaire
DE
l’Arrondissement de Léogane
Ie-
|
|
|
Ar-
par
et
Pr. 150
Séance du ter Dimanche de Décembre.
La séance est déclarée ouverte et le pro-
cés-verbal de la derniére séance, dont lec-
ture est donnée par le Secrétaire, demeure
sanctionné aprés la constatation de la majo-
ried par l’appel nominal.
Pour propager et encourager l’instruc-
tion dans la population rurale, dit le Prési-
dent, je propose 4 l’Association d’accepter
que tous les membres ruraux qui savent
lire ‘et écrire signent nos procés-verbaux,
ce privilege de l’instruction engendera dins
la pensée de ceux dont l’ignorance en em-
péche lajouissance, le génede soi; dominés
par lenvie de ce bonheur sinon impossi-
ble, mais inaccessible pour lui, assurement
ceux qui seront sous le poids de tels senti-
ments, s'ils ne peuvent apprendre eux-
memes, feront enseigner Aleurs entants.
Cette proposition étant acceptée 4 Vu-
nanimizé, les membres raraux sachant lire
et écrire sont invités 4 sanctionner le preé-
sent procé:-verbal de leur signature. Sept
ont signe au grand ébahissement des autres
gui ne le peuvent pas. Cinq membres ru-
raux ontprofitéde cette occasion pour sollici-
ter des cartes d’admissio. pour leurs en-
fants 4 VEcole Aleé Lahens et Lebas Boca-
ge suivant les décisions communales.
Le Président reproche amicalement aux
membres actifs d’avoir fait rater par leur
absence, la scance de jeudi projetée pour
la reddition des comptes du_ trésorter.
Cette séance est renvoyée au deuxieme
dimanche de ce mois.
Le membre Justin Séraphin, general
Commandant cette Commune, signale a
Association la négligence du_ trésorier
qui ne lui a pas envoyé les regus pour les
recouvrements des droits d’eau.
Est pris en consideration l'état de mala-
die du trésorier qui cependant affirme que
état ambigii de la liste, occasionnant mille
difficultés l'année derniére seul, le retarde
dans la confection des regus; il prie l’Assc-
ciationde bien voulvuir dresser une novvelle
liste plus correcte.
Le Président observe qu’en absence des
motifs quitont oceasionné les difficultés
signalées par le trésorier et qui n’ont pas
été notées par lui, il serait bien difficile de
dresser une liste conforine; il propose donc
la confection des regus sur l’ancienne liste
avec réserve de statuersur toutes difficultés
ui seront notées par le trésorier, afin
"étre en mesure de dresser une-liste con-
forme l'année prochaine ; ce qui est ac-
cepté.
Le membre Simon Ledain a demandé la
parole pour adresser au nom de la popula-
tion rurale, des félicitations aux généraux
Labissiére et Séraphim a l'occasion de I’ac-
tivité déployée dans les travaux du bassin
des distribution.
La parole est accordée au membre Labis-
si¢re pour entretenir l’Association, de l’exd-
cution de ce travail.
Dans une belle allocution le Général La-
bissiére entretient l’Associationde son plan,
de la marche du travail et termine en di-
sant que ce travail qui avant la formation
de l’Association durait de un 4 deux mois
s'est exécuté cette année en soixante douze
heures, a la satisfaction de tous, tant cha-
cun apprécie actuellement la valeur du
temps et les avantages apportés a la culture,
par ta distribution de l’eau.
Le Général Justin Séraphin sur la de-
mande d’un membre, entretient |’Associa-
tion de la réparation du grand ch:min de
Lassale sur la grande -route -de Pc rt-au-
Prince, travail récemment exécuté Je ne
pourrais point, finit-il par dire, rester in-
différent au bel exemple de mon comman-
dant d’Arrondissement, qui par les nom-
breux travaux exécutés dans son comman-
dement, tant par lui personnellement que
par les ofticiers placés sous ses ordres, suit
avec honneur la devise du Gouvernement
réparateur de Son Excellence le Président
d’Haiti, de travailler au bénéfice du plus
grand nombre. .
L’Association entére d'une voix unani-
me adresse des compliments, et vote des
Sélicitations aax membres Labissiére et Sé-
taphin, en signe d'encousagement.
Gr re re PP -
L’Association jetant un coup d'ceil sor
la situation du jardin botanique, se plaint
de la négligence apportée dans l’exécution
de ce projet; cependant, elle prend en con-
sidération les maladies qui ont suivi Péchec
qua subi le Directeur du jardin par ta mort
e sa femme.
Hl est décidé que le Président lui adresse-
ra une lettre pour pénétrer ses inten-
tions, afin ds prendre par 1’ Association
toutes décisions nécessaires.
On procéde ensuite au rappo:t oral, -
‘Tout marche assez bien. Le progres agri-
cole est dénoncé partout pir ta végétation
des’ cultures,
Cependanr, disent les membns ruraux
du Petit Harpor, nous sommes voising
d’une disette que nous regrettons comme
suite de la cyclone qui nous a visité det-
nicrement.
Le membre Labiss‘tre a demande la pa-
role pour invitcr son commandant de
Commune de rendre responsable de la di-
sette le chet de lt section du Petit Harpon,
de le menacer de la suspension, en un mot’
de prendre toutcs mesures propres A éviter
cette disette, en exhortant sans brutalité
les cultivateurs A un travail plus assidu en
reparation des dégits commis par la mani-
testation des décisions divines.
Le Président pour encourager le chef de
la section du Pct't Harpon, lui promet une
belle récompense, s’il réus-it 4 conjurer la
disctte annoncce.
Vu l’heure avancée, aucun membre n’ayant
manifesté intention de parler, la séance
est levée.
(Signé) : Le Président, Achille Bénédict,
planteur, N. C. Gaetjens. trésorier, A.
Louis Demesmin, B. Alfred, D. Gédéon,
M. Payen, M. M. Labissic¢re, Justin Séra-
phin, Exots Louis Antoine, arpent. — T.
Lochard, Ch. Forbin, ce dernier présent aa
moment de la sanction.
Pour copie conforme :
Le Président,
ACHILLE BENEDICT,
‘Planteur.
ee
psotel Bellev,,,
DrJEUNER DU 17 DECEMBRE
MIDI A 2 HEURES
Beurre de Copenhague
Pieds de veau 4 la Portugaise
Poitrine de mouton panée
Filet Mignon au cresson
Carotte sautée au beurre
Haricots rouges en sauce
Riz b'anc a la créole
B-ignets de figues
Café
Fruits
‘41/2 Vin
Hamburg American Lin
« Schwarzburg*
partira demain soir pour Petit-Goa-
ve, St-Marc, Gonaives, Cap-Hai-
tien, Port-de-Paix, P uerto-Plata,
St-Thomas et l'Europe.
Port-au-Prince, 17 Décembre 4907.
G. KEITEL & O°,
AGENTS
Le steamer
a
Attention !
o
Monsieur Louis Mauger, spcculateur en
denrées, dGment patenté. déclare au public
et au commerce, dtelle fin que de droi-,
et pour que nal ne pretexte cause d igno-
mance, — qu'il ne faic d‘affaire qu’en son
nom ct pour son compte unique et per-
sonnel.
Sa speculation est é:ablie dans la piéce
principale du rez di-chaussée de la maison
de Madame Alcius Rotert, sise 1 Jéremie,
y Tangle des Rues du Pore ct du Presby-
fére, laquctle piece est ent crement distine-
te et separée du reste de la maison loue
dorénavant 4 d’autre.
12 Novembre 1907.
Ls. MAUGER.
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Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser a
Tso As i i BI > p=) , FF =
L’ANNUAIRE 1907
‘a i SS we ae
DE
L’ Alliance
Francaise
—_—ee oe
-Le discoureur de Il’Alliance fran-
caise craint que nous ne passions pas
tuffisamment 4 son gré pour vouloir
perdre le pays, et, aprés avoir note la
complaisance avec laquelle j'ai signalé
le péril américain, il me fait remer-
cer par avance les Anglo-Saxons de
leur venue: un peu encore, c’est mol
qui le3 aurai attirés.
«Le succés de Américain du Nord
ede |’Auglais, dit-il, est dd en gran-
de partie & un concours de circons-
tances heureuses, qui pourrait bien ne
pas se reproduire 4 l’infini. S’él dot
Stendre un jour jusqu’a nous absorder,
telon l'avertissement de nos charita-
bles éducateurs, je ne vois pas trop
¢@ que nous gagnons 4 en féliciter par
@ance les bénéficiaires. »
Le « concours de circonstances heu-
Thnct. >» auqvel est du le succés de
"Anglo-Saxon, se produit el se repro-
duit depuis des siécles, je l’ai déja
guement démontré. M. Georges
ylvain aurait peut-étre désiré qu'il
Sarrétat juste 4 temps pour ne pas
Rous a r. .
Si, en essayant de donner l’éveil et
ea attirant notre attention intéressée
sar la puissance de cette absorption
toglo-saxonne, je puis étre accusé de
tomplaisance et de reconnaissante ad-
nN pour tes conquérants, - aur
tant vaut rendre le barométre respon-
dela pluie et du vent, et non
fits l'état et les conditions de Pat-
re
Mais c’est, je le reconnais bien,
trop demander ala bonne volonteet
® parti-pris de M. Georges Sylvain,
We de vouloir s’expliquer les | vérita-
bles causes « du succes del Améri-
cain da Nord et de |l’Anglais », et il
feat tout de méme lui étre reconnais-
"ant de ne pas nier ce succes. —
ja, dans l’annuairo du Comité hai-
Das†alliance frangalee. de 1906. r
u nérai s'est de :
(re! tient éxacterment cette supério-
SUITE ET FIN
rité ! Méme quand on a lu le livre fa-
meux qui l’arélévée au monde, on res-
te en peine de Vexpliquer. Pendant
un certain temps, elle parut consister
dans limportanc’ donnée aux sports
athlétiques : tennis, polo, foot-ball &C° ».
Cette année, ses notions sur la su-
périorité anglo-saxonne se sont un
peu modifi¢es et voiciceque nous pou-
vons!ire @ans son annuaire de 1907:
« Les Anglais sont gens pratiques et
positifs. On fait volontiers tenir en
ces deux termes ce quon = appelle la
supériorilé anglo saronne.
« Peut-étre ai-ja tort; mais toutes
les fois que j’essate de m’en préciser
le sens, je crois y déméler une adora-
tion & peine déguisée pour le succés
et pour Vargent....
« Quant a argent, les Anglais au-
ront beau exceller & se l’approprier,
ils n’y réussiront jamais mieux que
les Juifs ou Jes Levantins, qw’on n'a
pos encore songé da nous proposer pour
modeéles ».
Pour qui connatt Vesprit profond et
intelligence brillante de M. Georges
Sylvain, il est difficile de concevoir
que, d'une année a Vautre, il ne soit
pas encore arrivé 4 pouvoir préciser le
sens et la cause de la supériorité an-
y'o-saxonone. .
It en fait tant6ét une question de
jeox, tanlot une question d'argent.
Son ignorance est certainement,
feinte, et plutét que de croire en sa
sincérité, j'aime mieux croire qu'il a,
au contraire, trop bien compris ; mais
il ecomprisen adversaire et je dois au
moins un hommage & sa science d’é-
luder et de donner le change.
Je veux cependant l’en croire quand
il dit de cette supériorité que c’est une
adoration pour l’argent et alors je lui
demande, tant & lui qu’a toat le mon-
de, si en fait on pratique cette aver-
sion pour Vargent autant quen pa-
roles? Qu’eat-ce donc qu'on peut
QUOTIDIEN
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MARDI, 17 DECEMBRE 1907.
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Les abonnements partent da rer. et du 15 de chaque
pecis et sont payables d’avance,;
Les manuscrits insérés ou non Be sont pas remis.
Wonsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux on Bonne-Foi.
ee I
faire sans argent et quelest vraiment; peuples et les Anglais il y a certaine-
fe but du Comité haitien de VAlliance
frangaise €n organisant des bals et
des expositions? recueillir de la gloire
peut-étre et prouver que des écoles
rurales et des établisssements profes-
siounels penvent etre créés rien qu’a-
vee le souffle du patriotisme 7
Et puis, si largent est si méprisable
que cela et s'il ne signifie rien, pour-
quoi chanter avec tant d’exaltation fa
vichesse du marche financier de Fran-
ce ef Pubondance de ses capitaux ?
Le voila, le cote inavouable de la
possession de largent: lavoir et le
serrer pour aller le regarder de temps
en ‘emps comme lavure sa cassette,
pour le preter aux autres contre in-
téréts, pour se disyenser de travailler
el pour prendre vite sa retraite, alors
que le commerce national baisse, que
Pindustrie notionale périclite, et que
Vagricalture nationale se voit délais-
sée pour la littérature. les professiouas
libérales et Ja politique!
Oui, cerltes, les Anglais
apres argent comme les frangciis ;
s’ils Vobtiennent plus vite et mieux
et s‘ils en font un meilleur usaga,
pourquoi le leur imputeca crime ? Les
Anglo-Saxons sont la race la plus ean-
cline aux libéralités et 4 Ja protection
des ceuvres généreuses et d’utitite pu-
blique et c’est Vargent qui leur per-
met cette satisfaction et ces bienfuils.
Est-ce que l'un des « ancétres » de
VAllianee francaise haitienne, M. Be-
nito Sylvain, n’a pas été heureux de
recevoir, Ja mois passé et a la suite
d’une conférence « sur le releévemnen'
moral et social des noirs », la soim-
me de Cing cents dollars da larchevé-
que de Montréal, en témoignage tan-
gible dae toat Vintérét qu'il porte su
relévement chrétien des noirs » ?
Alfons! Vargent est utile et
faut pus avoir lair de le décrier.
courent
if me
ae
>
Pourquoi, se demande M. Georges |
Sylvain, n’avons-nous passonys a pro-
mentdes différences notables puisque
leurs pays n’ont pas la prospérité de
Angleterre.
Mais je laisse 4 ?éminent conféren-
ecler, dont la mauvaise foi ne saurait
etre complete, la tache de le déméler
pour le plus grand profit de ses audi-
teurs.
Et c’est 14 toute ma vengeance, en
attendant que l’annuaire de 1908 vien-
ne nous Gdifier sur les nouveaux pro-
gres en Haiti de la culture francaise et
le point précis ot elle en sera de lceu-
vre de notre sauvegarde nationale.
= NS «Se nes:
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RENSEIGNEMENTS
METEORO LOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIZE COLLEGE St-MARTIAL
Lunci 16 DECEMBRE
Barométre 4 midi 762,8
Tempéra ture\mazimem 37 yi
Moyenne diurne de la température 26,4
Temps clair pendant la journée, couvert
le soir, A g hh. petite pluie inappréciable.
Quelques grains au sud, sur le morne
itdpital.
Le barométre subit une lépére baisse.
R. BALTENWECK
Les poussiéres
Il y aune question des poussic.es. Pous-
sitres des rues, des chemins de fer, des
églises, des appartements, toutes entrent
dans nos poumons et les mettent en péril,
sans que l’on y fasse attention. On peut
affirmer que bien peu de gens y échappent.
Peut-étre meme n’est-il personne qui soit,
poser pour modéle a nos concitoyens! sous ce rapport, complétementr a I’abri.
les Juifs ou les Levantins, qui excel-
lent a s’approprier l’argent.
Je pourrais facilement répondce quejon a trouvé des
ont Giabli que dans 90 p. 100
Des ob ervations faites aprés_ l’autopsie,
des pouimeons
tuberculose,
foyers de
cette interrogation fait voir le défaut quoique cel'e-ci n’cdt pas causé de décés.
de la cuirasse de lorateur de l’Allian-; A Iwew-Yo:k, par exemple, Ja moitié au
ce francaise, en MoOntrant qu’entre ces moins de la population est atteinte d’une
infection plus ou moins caractériste des
tissus pulmonaires. Or les germes de ce
terrible figau n’ont certainement péneétreé
dans Ies poumons qu’avec les poussicres, le
plus souvent! Ces germes, le passant les ab-
sorbe 14 of l’on fait des démolitrons, ot
l’on bat des tapis 4 la porte ou au fenétres,
partour of l’on dégage dans lair respire
ces agents infectueux qui provoquent les
toux, les bronchites, les pneumonics, les
phtisies.
Combiende gens qui voyageaicnt journel-
lementen buss ou dans les trains,sont morts
prématuréement pour s’é're trouvés pendint
trop de temps dans un milieu chirgé d’a-
cide carbonique ou de germes morbides |
Il taudrait erger une ligue de Vair pur.
Elle vient d’étre créée, en Angleterre, avec
Pobjet spécial de réclamer des lois pour
résoudre la question des poussicres, en obli-
geant, sous des peines séveres, 4 veiller A
la propreté des rues et des intérieurs d’ha-
bitations, et en se bisant “sur cet axiome
que hygiene est le salut de Phumnanite.
17 Décembre
Il y acing ans aujourd’hui que la vo-
lonté populaire se manifesta spontanément
en faveur du G* Noro Acests, dont la vail-
lante conduite avait ramene la paix et h
tranquillité dans Ices familles qu’époavanta
une situation qui semblait sans issue. Et
quatre jours aprés, l’Assemblée Nationule
appelait le Grand Soldat A la premiére Ma-
gistrature de l’Etat.
Le Matin renouvelle aS. E. le Prési-
dent Norn l’expression sincere de son ad-
miration pour l’ceuvre colossale de progres |
poursuivie sans relache depuis son aveuc-
ment au pouvoir.
Théatre Haitien
C’est jeudi aprés demain, qu’aura lieu la
fére du ‘Heatre Hairien.Comme toujours,
nous pronostiquons succes, sur de n’ctre
pas démenti, en considérant d’ailleurs l’ex-
cellent programme de la soirée. Outre la
premiere partie, ordinairement si riche et
si varice, c'est [Ecole Mutuelle, de Coicou,
c'est Toréodor paramour, de Chauvet et
Sioén, c'est Un client Sérieux, de Courte-
line, qui constituent le menu du 19 De-
cembre. On voit qu’il y a 1a de quoi faire
venir l'eau 4 la bouche, si vous ctes ama-
teur.— Adone, a jeudi.
Tribunal civil
Audience du 16 ‘Décembre
Le Tribunal civil a pris sitge ce matin
sous la présidence du juge St Rome, eta
prononcé les jugements suivants :
1°. - Celui quicondamne la Banque i
plaider au fond ( sur l’affaire de Restitution
de commissions ).
2° — Celui qui homologue la delibé-
ration du conseil de famille des mineurs
Borgella, Philoxéne, Walter, etc. Puis le
siege est levé.
Nouvelle composition sous la présidence
du juge Day quia prononcé le jugement
suivant °
Celui qui condamne la Banque Nationa-
le d’Haiti 4 restituer 4 V’Etat avec intcréts
dans les vingt-quatre heures de la signifi-
cation de ce jugement la somme de 43.568
gourdes 8 centimes inddment pergue par
elle, etc.
Société francgaiee de Secours
Mutuels et de Bienfaisance
Messieurs les membres de la Société sont
pri¢s d’assister aux funérailles de Louis Na-
tm, décédé a l’Asile, hier 4 7 heures du
soir.
L’enterrement aura lieu cet aprés-midi
4 3 heures a l’Eglise Saince-Anne
On se réunira 4 l’Asile Francais.
Le Président,
F. Cuhasmz.
La Société des Etudiants
A renouvelc son bureau 3 la séance du
dimanche 15 Décembre courant. Voici le
résultat des clections .
Luc Dersinvil président
Paul Barjon rer secreétatre
Nerette St-Louis 2¢ secrétaire
Emi'e Dorsinville trésorier
Victor Thomas bibliothécatre.
Tout le bureau a été ré€lu a lexcepiion
du 2e seerétaire qui remp'ace M_-L. Mom-
beleur.
—Complim:eats et meilleurs
succes,
ye aix de
Cinématographe
Nous enregistrons avec beaucoup de plai-
sir que, a loccasion de lheureux anniver-
saire de l’élcction prés'dentielle, et du jour
de an, — le Gouvernement fait organiser
deux séances publiques de Cingématographe
qui auront lieu Place du Panthéon le 21
décembre et le 1? Janvier.
Il est probabte que la touchante mani
| festaion de année passée de Dessaline se-
| ra aussi renouvelée le 2 Janvier.
Bonne aubaine pour le peuple !..
Déceés
Les funérailles de Normin Nazown, deéce-
; dé hier soir, A lage de Sy ans, auront heu
cet apres-imidi, 4 3 heures.-— Maison mor-
tuaire: Rue du Peuple, Ne 83.— Le servi-
ce tuneébre sera célébré A la Cathedrale.
Nos condoléances ila famille du
grettc détunt.
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Voici le programme de la téte de cet
apres-midi donnée ea Vhonneur et sous le
haut patronage de S. E. le Président d’ Haiti.
3 1.2 heures Course d’ane Prix P. 20
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4 heures. Match entre Discorde et Yankee
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Chevaux: Sultan, Démon, Papi et Clat-
ron gui seront mont¢és par Amblard, Pari-
zot, Déjean et Lahets. Ces chevaux ap-
rartiennent aux ccuries de l’Etat.
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5 heures, Perig TAILLE Prix:
Chevaux: Discorde, Yankee fad, Fol
Amour, Piment, Petit Gargon Polisson,
appartenant 4 Gervais, S. Pradel, Lavelanet,
E. Garescher et Comdt. Delmar Doris-
mond
5 1 4. MOYEASNE TAILLE Prix P. 200
Chevaux : Salvador, Amérique, l'Union,
Chateau-Margaux, appartenant 4 Marassa
fréres, Alten, Bertaud et H. Roux.
y 1/2. Toutes tailles. Prix DE MADAME
LA PRESIDENTE. P. ‘300
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généraux Labissiére et Charles Riviére.
Le soir, aprés les courses, illuminations
et feux d’artifices.
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Association agricole
Centenaire
DE
l’Arrondissement de Léogane
Ie-
|
|
|
Ar-
par
et
Pr. 150
Séance du ter Dimanche de Décembre.
La séance est déclarée ouverte et le pro-
cés-verbal de la derniére séance, dont lec-
ture est donnée par le Secrétaire, demeure
sanctionné aprés la constatation de la majo-
ried par l’appel nominal.
Pour propager et encourager l’instruc-
tion dans la population rurale, dit le Prési-
dent, je propose 4 l’Association d’accepter
que tous les membres ruraux qui savent
lire ‘et écrire signent nos procés-verbaux,
ce privilege de l’instruction engendera dins
la pensée de ceux dont l’ignorance en em-
péche lajouissance, le génede soi; dominés
par lenvie de ce bonheur sinon impossi-
ble, mais inaccessible pour lui, assurement
ceux qui seront sous le poids de tels senti-
ments, s'ils ne peuvent apprendre eux-
memes, feront enseigner Aleurs entants.
Cette proposition étant acceptée 4 Vu-
nanimizé, les membres raraux sachant lire
et écrire sont invités 4 sanctionner le preé-
sent procé:-verbal de leur signature. Sept
ont signe au grand ébahissement des autres
gui ne le peuvent pas. Cinq membres ru-
raux ontprofitéde cette occasion pour sollici-
ter des cartes d’admissio. pour leurs en-
fants 4 VEcole Aleé Lahens et Lebas Boca-
ge suivant les décisions communales.
Le Président reproche amicalement aux
membres actifs d’avoir fait rater par leur
absence, la scance de jeudi projetée pour
la reddition des comptes du_ trésorter.
Cette séance est renvoyée au deuxieme
dimanche de ce mois.
Le membre Justin Séraphin, general
Commandant cette Commune, signale a
Association la négligence du_ trésorier
qui ne lui a pas envoyé les regus pour les
recouvrements des droits d’eau.
Est pris en consideration l'état de mala-
die du trésorier qui cependant affirme que
état ambigii de la liste, occasionnant mille
difficultés l'année derniére seul, le retarde
dans la confection des regus; il prie l’Assc-
ciationde bien voulvuir dresser une novvelle
liste plus correcte.
Le Président observe qu’en absence des
motifs quitont oceasionné les difficultés
signalées par le trésorier et qui n’ont pas
été notées par lui, il serait bien difficile de
dresser une liste conforine; il propose donc
la confection des regus sur l’ancienne liste
avec réserve de statuersur toutes difficultés
ui seront notées par le trésorier, afin
"étre en mesure de dresser une-liste con-
forme l'année prochaine ; ce qui est ac-
cepté.
Le membre Simon Ledain a demandé la
parole pour adresser au nom de la popula-
tion rurale, des félicitations aux généraux
Labissiére et Séraphim a l'occasion de I’ac-
tivité déployée dans les travaux du bassin
des distribution.
La parole est accordée au membre Labis-
si¢re pour entretenir l’Association, de l’exd-
cution de ce travail.
Dans une belle allocution le Général La-
bissiére entretient l’Associationde son plan,
de la marche du travail et termine en di-
sant que ce travail qui avant la formation
de l’Association durait de un 4 deux mois
s'est exécuté cette année en soixante douze
heures, a la satisfaction de tous, tant cha-
cun apprécie actuellement la valeur du
temps et les avantages apportés a la culture,
par ta distribution de l’eau.
Le Général Justin Séraphin sur la de-
mande d’un membre, entretient |’Associa-
tion de la réparation du grand ch:min de
Lassale sur la grande -route -de Pc rt-au-
Prince, travail récemment exécuté Je ne
pourrais point, finit-il par dire, rester in-
différent au bel exemple de mon comman-
dant d’Arrondissement, qui par les nom-
breux travaux exécutés dans son comman-
dement, tant par lui personnellement que
par les ofticiers placés sous ses ordres, suit
avec honneur la devise du Gouvernement
réparateur de Son Excellence le Président
d’Haiti, de travailler au bénéfice du plus
grand nombre. .
L’Association entére d'une voix unani-
me adresse des compliments, et vote des
Sélicitations aax membres Labissiére et Sé-
taphin, en signe d'encousagement.
Gr re re PP -
L’Association jetant un coup d'ceil sor
la situation du jardin botanique, se plaint
de la négligence apportée dans l’exécution
de ce projet; cependant, elle prend en con-
sidération les maladies qui ont suivi Péchec
qua subi le Directeur du jardin par ta mort
e sa femme.
Hl est décidé que le Président lui adresse-
ra une lettre pour pénétrer ses inten-
tions, afin ds prendre par 1’ Association
toutes décisions nécessaires.
On procéde ensuite au rappo:t oral, -
‘Tout marche assez bien. Le progres agri-
cole est dénoncé partout pir ta végétation
des’ cultures,
Cependanr, disent les membns ruraux
du Petit Harpor, nous sommes voising
d’une disette que nous regrettons comme
suite de la cyclone qui nous a visité det-
nicrement.
Le membre Labiss‘tre a demande la pa-
role pour invitcr son commandant de
Commune de rendre responsable de la di-
sette le chet de lt section du Petit Harpon,
de le menacer de la suspension, en un mot’
de prendre toutcs mesures propres A éviter
cette disette, en exhortant sans brutalité
les cultivateurs A un travail plus assidu en
reparation des dégits commis par la mani-
testation des décisions divines.
Le Président pour encourager le chef de
la section du Pct't Harpon, lui promet une
belle récompense, s’il réus-it 4 conjurer la
disctte annoncce.
Vu l’heure avancée, aucun membre n’ayant
manifesté intention de parler, la séance
est levée.
(Signé) : Le Président, Achille Bénédict,
planteur, N. C. Gaetjens. trésorier, A.
Louis Demesmin, B. Alfred, D. Gédéon,
M. Payen, M. M. Labissic¢re, Justin Séra-
phin, Exots Louis Antoine, arpent. — T.
Lochard, Ch. Forbin, ce dernier présent aa
moment de la sanction.
Pour copie conforme :
Le Président,
ACHILLE BENEDICT,
‘Planteur.
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