47 ANNEE, Ne 216
PORT-AU-PRINCE (uair1)
LUNDI, 16 DECEMBRE 1907.
— Le Matin
Ra sa eee et
ABONNEMENT
PaR MOIS Une Gourde >
DEPARTEMRNTS & ETRANGE-
vrais Jo poste eu aus.
————oTS aa aT
Pour tout ce qui concerne lA iministration du Journal,
—
aT
DIRECTEUR:
QUONIDIEN
gg
LE NUMERO 1() CENTIMES.
~ —
AVANCE Clément Magloire,
a . . Les abonnements partent da rer. et du 15 de chaqae
: REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance’
45, RUE ROUX, 45. Les manuscrits insérés ou oop De sont pas remis.
se ee ee ee - ons
t a im: AL. ' Ad ir iY 4
L’ANNUAIRE 1907
D
L’ Alliance
Vannuaire del’Aiiiance francaise,—
Jentends parler du discours-pro-
gaming annuel de M. Georges Syl-
vain, — vient de paruaitre.
Nous 6tions de ce coté-ci assez bien
disposés & vivre en paix avec IAl-
lance trangaise, apres que son syim-
pathique président actuel, M, le Dr
Léon Audain, eat mis les choses au
point, en disant dans le Paciji‘atleur
du 19 Novembre: « Le Gouveruem nt
de Son Excellence le Président Nord
Alexis ayant créé ou favorisé un cer-
ain uombre = d’cuvres profession-
elles pour gargoos, Nous Nous somM-
Mes plus spéciaiement oscupés, pour
lemoment, de l'éducation profession-
Relle ds jeunes filles ».
Notre action pourraitainsi s’exercer
fimultanément suc les jeunes filles et
garlosjaunes garcons. Mais l’annuaire
Vient, paralt-il, altérerles douceurs de
cette harmonie.
Jy note tout d’abord un léger pro-
grés au point de vae dela moderation
dulanvage : M. Demolins n'y tigure
Pas, ce qui est déja beaucoup et qul
Prouve une fois de plus combien les
Morts vont vite; par ce fait meme,
«les bons apdtres » de |’éducation
aoglo-saxoune, — c’est nous qui SomM-
Mes honorés de cette luimineuse ap-
tion, — sont un peu plus meéna-
, O6s.
Iya mieux : l’Alliance va jusqu’a
% présenter cette année comme VICc-
time: « Si ’'enduranc3, proclame son
porte-paroles, se démontre par le
Mbre de coups recus, le Gomile
haitien de Alliance francaise n’a pas
dese plaindre : on lui a fait bonne
Mesure. »
Si je ne craignais de voir faux et de
Paraitre bien mal doué de vouloir U-
Me profit du tort qu’on nous repro-
€,je relierais cette modération 1nac-
tamée aux coups recus avec 4u-
de précision qu’un effet asa
Cease, Melis je n’ai garde de le faire,
Francaise
ne serait-ce que pour ne pas passer
pour impénitent anx yeux de nos ad-
versaires et faire renouveler, 4 notre
tour, sur nos chétives é6paules, et dans
le prochain annuaire, la volée de bois
vert de l’an de¥nier. °
Pour étre plus ménager d’épithetes
sangriantes, le document de cette «an-
née vest pourtant pas aussi tendre que
son auteur eat pjut-étre voulu le faire
apparaitre et je veux yrelever de tres for-
melles et detrés injustes accusations,--
ou pour le inoins soupgons, — le tout
enveloppé dans un langage singuiicre-
ment insidieux.
C’est d’ailleurs le propre des latini-
sants de savoir a Ja fois tout dire et a
demi mot : dans leur vocabulaire ima-
ué, cela s'appelle «l’art de bien dire »,
c’est, A tout prendre, de cette escrime
qu’est fait le fond du « vaste ensei-
gnement » dont on a la prétention de
faire la sauvegarde méme de nutre in-
dépendance.
Quant 4 nous, il paraft que, en don-
nant au peuple haitien, le conseil de
faire un peu moins de culture intellec-
tuelle et un peu plus, beaucoup plus,
d’industrie et d agriculture, nous l’ex-
posoas naivement, et avec une insou-| mental Vamour de la _ patrie
ciance que nous ne nous soupcon-
nions meme pas, Aa perdre sa na-
tionalité et Voriginalité de sa physio-
nomie. Je comprends peut-étre mal et
je reproduis pour le lecteur clairvoy-
ant un des passages de l’annudaire :
a Le jour ot les temps prédits com-
plaisamment par les prophetes de m il-
heur seraient accomplis, que devien-
drions-nous, perdus dans fa masse
des noirs asservis d’Amérique ?
« Un peu de poussiére anglo-saxon-
ne
s’adresser a Ma
fo ES a ef
+ om ee
=e ee oes
nsieur Arthur ISIDORE, 45, Rae Roux ov Bonne-Foi.
ee ee ee ee 8 eee
couvre pas, je crois déméler dans lorsque vous vous voyez obligéde con-
cette sortie qui tient @ la fois de Pim-, venir qu’elle est impuissante 4 sauver
précation et de Pexhortation, que, plu- les peuplesetseulement propre a leur
tot que d’obtenir le salut de notre af-'permettre de chanter leurs propres
franchissement de « la tyrannie des ]ruines!
La fin ad demain.
idées frangaises» et en nousconformant
wux regles de coaduite que, dans les
tournants difliciles, les peuples coin-
me les individus doivent savoir s’ap-
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
pliquer, il vaut bien mieux nous lais-
ser absorber, en nous en consolant
Observatoire
DU
par le culte Opinidtrement conservé
d'une ancienne « mére-patrie » aimée
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
alors jusqu’au sacrifice !
DIMANCHE 15 DECEMBRE
L’esprit latin est riche et prodiyue
de ces consolations sentimentales ét
il sait souverainement bien apprendre
a’imoyrir «en se drapant ala fa-
you espagnole », avec dans les yeux
une vision derniere de tant de choses
entrevues et irréalisées ! Un des mai-
tres de M. Georges Sylvain parle ail-
leurs le méme langage 5 c’est Xavier
. : Barométre 4 midi 63,1
Marmier qui, apres une Il. ngue ex- . 7935
ploration sur les anciennes posses- | perm pérature ea 22,3
sions frangaises du) Nouveau-Monde, emp maximum 32,7
aujourd’Hui anglaises ou américaines, Moyenne diurne de la température 26,1
dit:
« Une consolation reste i celui que le
souvenir du passé afflige dans cette
longue exploration. C’est de trouver,
comme un dernier reflet de notre an-
cienne puissance, fa tradition de fa
France vivant encore dans les _villes,
sur les cOtes quenous avonsoccupées.
C’est de trouver ¢a et la des masses
de populations qui ont gardé pieuse-
ment sousun autre régime gouverne-
lointaine
d’ot sont venus leurs péres. »
Le ciel a été chargé toute la journée de
nuaves fins et clevés : cirro-stratus et alto
stratus venant du SW. Vers g h. du soir
il s’est complétement couvert de strato-
cumulus venant du NE.
Le barométre est en hausse.
R. BALTENWECK
Ledéclin delarace humaine
Un physiologiste de Berlin, déj4 connu
pir des travaux importants le Dr Emile
Koenig vient de publier une brochare peu
Mon patriotisme n’est peut-étre pus) rassurante pour l'avenir de la vie humaine.
celui de M. Georges Sylvain, mais je'l. homme a, prétend-il, abusé de ses torces
he puis m’empecher deregimber con |et de sa constitution physiologique ; il ese
tre une si funebre perspective et c’est devenu ainsi plus apte 4 la maladie.
;de toutes nos forces, et en nous ins-| Chez beaucoup d’individus il ya une
pirant de la véritable penseée des ai- évidente dégénérescence des organes et
eux, que nous essaierons de barrer la’ comme cet état se transmet nécessairement
route 4 des idées si muanifestement de générations en générations, il en est ré-
anti-nationales. Vsuleé une dégéndrescence générale de l’es-
J’aime les champs de bataille aussi péce. Konig en voit la preuve d’abord dans
bien delimités et les situations nettes laccroissement énorme des cas de cancer,
‘qui permettent la bonne guerre : les qu’il attribue en grande partie A la vie com-
ere 2 a SA
!
'
‘ Plus nous saurons préserver notre adversaires gagaent ase connaltre et
culture francaise, plus nous aurons a connaitre leurs armes respectives.
chince de garder notre physionomie bt nous avons le droit aujourd’hui de
d'Ilaitiens ». ; dire a Vorateur et pédagogue qui nous
occupe: Comment voulez-vous vrai-
yeux pour ment empécher que I’on ve proclame
‘ai beau me frotter les
J'ai be «la faillite de la culture frangaixe »,
me persuader qu'un voile ne les re-
plexe de l'homme moderne. Il ajoute que
les maladics de coeur sont de plus en plus
fréguentes ct qu’elles ne peuvent s’imputer
le plus souvent qua la pression du sang
sur les parois des vaisseaux par suite des
exces de travail, d’activiié, de vitesse, de
fatigues de toutes sortes. I! constate en ou-
tre que !estomac de homme _ devient de |
|
plus en plus mauvais, et que les caries ct
pertes de dents y con:nbuent dans des pro-
portions alarmantes. Il en conclut que st
Pon continue 4 vivre du train que l'on me-
ne dans les prétendues civilisasions, if ar-
rivera fatalement un moment, plus pro-
chain qu’on ne le pense, ott les suicides
provogues par lintolérance des souffrinces
Tout
fixee au vendreli 20 du courant.
festation.
A bienét anples renseignements.
De VEau!...
Nous upplicns le Service Hydrautiqee
physiques scront des faits journaliers. de faire le nécvsstire alia de soulager un
Ce pessimisme est sans doute exivére, | pea la population qul nen peut plus. Les
et Sous ccrtains rapports paradoxal, mais i} | principinx quirticrs de la ville sont prives
repose sur un tond de vérite. Il est incon- ; Weiu dapais hier matinet cest une déso-
testable que, sauf les exceptions Ia vie hu- la io dins tes fumilles. .
Maine se soustrait au rézime et s’abrége on | Za Conmunene peuttrouver de quoirem-
s’a'tére par Li nféme. L’ homme comprend plir ses ‘onmeaux et s> voct obliges de sus-
de moins en moins que le plus grand de pendre larrosaze des rues ou Le poussicre
ses biens est la santé. Il la d:lapide A plai- triomphe en madques épouvantabies.
sir comme ferait un fils de famille impré- De Teru, messicurs, de Peau, s v p.
voyant en euspicant des deus mung san | Compagnie des pompiers libees
patrimoine. En Chine il ya des prix de ) De: _
oe ’ “hi -au-Prince, le 16 Décembre 1907.
Vertu pour les gens qui savent s’affranchir Port-au-Prince, . JO;
des maladies. I! serait sage Vintroduire par- Aux MrMBRES HONORAIRES
tout pareille coutume. ET ANCIENS POMPIERS,
En ville
Deces
Nous apprenois fa mort de Pa tMashye Ch.rs contreres et amis,
CHery, décédé ce matin a Pétion Ville, a
Page de 56 ans. Ses funérai les auront lieu
dewaiain matin.
Le service funcbre sera cdicbre A Vieelise
St Pierre, puis on se rendra au Cimeticre
Extérieur ot aura lieu Vinhuinition, en
passant par !: Bois-Vernt.
*
!
|
|
.
Conme suite a
courant, je vous annonce que je vous
Vrab aves unoreel phiisir, A notre Station
centrale, fe Dimanche 22 du courant, 4 3
12 heures de | aprés-midi.
Avec espoir que vous voudrez bien répon-
dre A mon attente, je vous prie de rece-
voir, chers confréres ct amis, la nouvelle
assurance de mes sincéres sentiments de
| confraternite.
**
Les fundriles de Marie Exisaneri Isa-
BELLA Manoocn, dame Merisitr REGNIER,
auront lieu aujourd'hui 4 3 heures de I’a-
prés-midi : Maison mortuaire, Grand’ Rue,
No 53.— Le service s2ra célébré AP Eglise
St Joseph.
Nos condoldances aux fimilles éprouvces.
Administration postale
Lettres récommandees en souffrance
SERVICE [x TrERIEUR
Edgird Damaceés, Joseph Alexis, Ch
Emmanuel Kernizan, J. A. Bordes, Désis-
na Montiston, Stanislas Lubin, Goliath
Monfiston, Rulhiére Bastien, Alencar Jam-
bon,, Gal Pierre Ceélestin, {dit Toret de
Brou) Mma Florinas Prre Louis, (dite Sor
femme ) Euchariste Louis Jean, Mlle José-
phine Constant.
SERVICE ExTERIEUR
Juan Martin, Joseph P. Pierre, Mme H.
Guérin, Manuel Balbin, Eugénie Béville.
Secrétairerie @’Etat
des Finances
Par le steamer Prins Willen IV du 12
Decenibre courant, te Gouvernement a re-
gu uit mille gourdes en piéces de nickel de
50 centimes ( deux caisses de 4.000 gour-
des chacune ) qui ont ¢:é débirquces A
Aquin pour les dépenses du service pu-
blic.
Cet envoi est le dernier de la frappe du
million de nickel en piéces de ciaquaute
centimes autorisée par le Corps Leégislatif.
Port-au-Prince, le 13 Décembre 1907.
Le steamer Prassident
Est entré hier avec M. Seymour Faine et
Mme Alési1 Eugéne venant de Kingston.
— Il est reparti dans la suirée avec les
passagers suivants pour :
Iérémie : Député Dégraff, Marco Sylvera,
Mr et Mme Ignacio, Maria Gouzalez, Dépu-
té Mauger, Raymond Mucius, Mine Bazile,
Mile Bazile, Th. Prin, Amélie Boncy,
Sceur Constantin, Ney Cayemitte, Sceur
des Anges et Soeur Sce Anne, Phidélia Sr-
vil.
Cayes : E. Vaval, R. Frédéric.
Snuto Domingo: Melles Gonzalez, Cécil:
Laforestrie
Te Commandant,
Louts ETHEART.
Champ de Courses
Nombreuses soit ies fiaseriptions pour
les courses de demain; les organisateurs,
pour ¢cviter tout reproche de la parc des re-
tarditaires, leur ‘accordent un nouveau et
dewaier deélai jusqu’A cet apres-midi, a 5 h.
Le programme coimple: devant ctre im-
primé demain matin, les insctiptions ne
seront plus regues passé ce delat.
Tribune du“ Matin â€
La féte du 8 Décembre
A P Hopital St--Alexis
Dimanche dernier, dés 6 hueres du matin,
le quartier de P Hopital militaire « Saint-
Alexis », avait pris un airde téte. Des ori-
flammes, piriis du bel edifice récemment
consiruit, se répandaient dans la rue, re-
fidtant au loin leurs cclatantes couleurs,
comme pourtraduire au dehors les pompes
de la cérémonie qui devait y avoir lieu.
C'est qu’on procedait au baptéme et 4 Ii-
nauguration du superbe batiment devant
servir désormais aux cours théoriques de
l'Ecote Nationale de Medecine et de Phar-
macie, aux réunions du Personnel ensei-
gnint et da Corps de santé de cet impor-
tant établissement et enfin au logement
des bonnes sceurs quientourent nos soldats
malades d’un soin jaloux et empressé.
mence. S. G. Monseigneur Conan ofticie.
Dans un langage élevé et en termes choisis,
il retrace le caractére et l’utilité de 1’(nst-
tution et encourage les Médecins du ser-
vice 3 poursuivre sans relache, leur oeuvre
de réorganisation. A l’issue de la messe,
on voit sortir de la Chapelle, une longue
suite de couples: ce sont les parrains et
maraines dont parlaient les journaux de la
Capitale quelques jours a l’avance. Ici se
P
yan
Au Petit-Séminaire
Nous rappelons 4 nos lecteurs que c'est
au Musée du Petit-Séminaire que Mr S' Hie
laire Adam donne sa grande soirée, qui est
organise cetivement, en vue de donner a
cette fete le caractere d’une veritable mani-
reer '
Huit heures sonnent, et la féte com-,|
sans contesie, la partie la plus attraf: vient de prendre part que de
te de la fete. Les gracieuses varraines, ' propreté et de la transformation
bras-dessus bras dessous avec leurs
compéres, s’en vont par les allces
p'es distingués, choisis dans ce que Port-
au-Prince posséde des plus marquants !
| C'est une vraie lignge multicotore, sen
'allane§ processionnelHement 3 ¢c’est un im-
mense frou-irou &a’cn plus finir de japes
het de corsag.s mirofant sous les rnivons
I dun soleil de g heures, tompéré fore hone
reusement par Vombre des grands tlam-
boyants ci des banamers Verts qul parsement
pla covr de PHopitil. Oa se dirige rete
geuscmient vers fe pavillon disvlemeat ct
dela, a Péditice principal. |,
Le clergé, imuchanten téte de ligne,
entonne par intervalle des hymnes de glot-
resct de blnddic ion, cependant que la
Musigue duo Palais exccute des marches
\
+
as
¢
ty
ques dz son répertoire, Nous sommes main-
tenant au rez-de-chanusss du nouveau da-
timent, la partie religievse proprement
dite ciant terminée. La,
vases salics ameénigdéss pour la résepnion,
se réunisssnt des personmaues Gificiots tels
, Pque le General Cyriaque Celestin, Ministre
ma circulaire duo oy du:
de ‘a Guerre et de la Marine, M. F. Mar-
‘coun, Ministre des
omeree, charge par inidiim da portefeuitte de
OPinrcicur, Me P. Lalcau, Seerdruire dEtar
Ide da Justice ct de VInstruction Publique.
! M. Po Sinnon, Ministre des Relations ex
itéricures et des Cultes. M. V. Lecomte,
;Chet du Cabinet particulier de S. Ex. le
Président de la République. M. Borgella
Severe, Seere.aire du Conseil des Mintstres
pet bicn d’autres figures non moins remar-
guabies parmi lesquelles se
|
sieurs ainsi que nombre de parrains et ma-
Taines, torment un cercle dont Monsei-
gneur l’Archevéque occupe 4 peu pres le
centre.
C'est alors qu’au milieu) d'un) silence
troublé seulement par le chuchotement de
quelques jeuncs compttes ¢gayant de leur
galanterie décente, leurs fraiche; comméeres,
jsicléve une voix. C’est celle de Mr le Dr I.
-E. Jeanty, Directeur de VEcole Nationale
de Médecine et de Pharimacie, et réorea-
‘nisateur principal de VHopical St-Alesis. Il
pronunce uu discours plein de pensécs qui
sera probablement livré 4 la publicitd.
Dans un passage de ce discours, Mr Ie Dr
Jeanty s’expriine 4 peu pres en ces ter-
mes: « Saluons leG" Nord Alexis, cet illus-
tre ct admirable vieillard qui nous a_pro-
curé cette paix bienfaisante sans laquelle
rien de bon ne peut s’édifier ! Saluons ce
vaillant so'dat qui, par son énergie, sa
‘volonté tenace, a doié le pays de tant
| d’ocuvres uules et uimanitaires. » A ces
paro'es émouvantes, exptession de la vé-
rité la plus pure, le Gal O. Jeanty croit
opportun d’entrecouper l’orateur. D’un si-
gne, la musiquedu_ Palais entonne le sa-
lut présidentiel. Ce discours est suivi d’un
autre non moins beau par lequel le D' Al-
bert Gen:zil entretient l’assistance sur les
‘choses de l’Hépital dont il est le Médecin !
en chef. Les deux orateurs sont salués par
de vives acclamatians. . ° an .
Pais commence !a réception Pour étre
us 4 l’aise, les invités regagnent la cour,
t ce sont de véritables parterresde dames et
de jeunes filles rivalisant— 4 leur insu,
'sans doute,— de toilettes splendides au
| milieu desquelles circulent de gentils étu-
diants en médecine chargés de missioa
speciale. Le champagne coulait, cculait 4
profusion. La musique du Palais conti-
nue de charmer l’assistance en variant du
solennel 4 l’enjoué. Et les choses sen vont
ainsi juspu’’ midi prés. Chacun se retire
de i’Hdpital en enportant une impression
bien vive, tant du cérémonial auquel on
"exquise
heureuse
ee eh re ed
1
a
gentils tqu'a subies létablissem-nt grace a la
u jar- | veillante énergie du D’ I.
din. Ouw’ils sone ravissants 4 voir ces cou-| ses dignes collaboratcurs
trompheles gu’an diait les plus magaiir ;
dans tae des trois |
Minanees, et du Com-
distinguent |
des Sénateurs et des Députdés. Ces Mes-
bien-
E. Jeanty et de
Nous ne term-
nerons pas ce compie-rendu_ sans faire une
jindisergtion. Dans Pacrés-inidi on 4 vu
ane treptuine Mhoomnes traverser le cham
.de-Mars et se diviger vers Vhop:tl par F
‘Rue St-Honoré. C était le personnel! de
' PEcole Nationate de Médecive et le person-
“nei medical et administrrrif de VHopital § -
/Alex’s His revensient de Vho-el Morch as-
sister au ding de sali qui lenr a été oftert
par le G:! C Ce lestin, MM nistre dela Guerre
pen temoigaage d admiration, C'est pour
prsus Toceasyor de ieiecr or Mr le Ministre
i
}
dela Guerre de ia hiweatiention qu'il por-
pte 2 cet ctablissemsar hospitaier. Par lene
,couragement guile cosse de doaner aux
clouciens de UHopiral, il ne fair que pro-
ner Posuvre de régtndration entreprise par
le Président No:d Alexis pour le plus grand
> bicn de ses soldats, vra's serviteurs de la
dy vig > ye, ; .
Prarie Er, wWestece pas en méme temps
-entrainer les meédecins 4 se donner encore
plus de mal que Wapprécier leur dévoue-
mrenter deur valeur scientifique par des
miinifestations aus i cordiiles 2? Enfin, le
| Ministre a aceompagad le personnel a PHo-
rca od le Chumprene coula de nouveau
avee des discours bier sppropriés. Le. pu-
obhic, averti: depuis de mann, arriva en
send nombre pour assister au concert que
devait donner 1a musique spéciale de la
/Garde du Gouvernement. Le concert con-
inua toute Papre.-midi jusgu’a sept heures
pres. Et Pon se retira en répétant que c’é-
tuit trop toét fini.
A. SYSTANT.
gaoctel wel
DEJEUNER DU 16 DECEMBRE |.
Mrpr A 2 HEURES
!
te
fevu,
Beurie de Copenhague
Beeut) salé au chou
Cotclette de mouton au cresson
Langue de veau au jus
Crrotte sauce blance
Haricots rouges en sauce
Riz b'ane au lard
Crepe Céiestine
Café
Fruits
4/2 Vin
Se
NOUV :AUTE-BAZAR
LAGOJANNIS
SXPOSITION PERMANENTE
426, GRAND’RUE 136.
Va la transformation du NOUVEAU-
TE BAZAR et Vaugmentation de SPB-
CIA'TITES NOUVELLES ainsi que
l'arrivée des articles de tous genres
ALA DERNIERE MODE, M. Lago-
'jannis donne Ventrée libre de son ba-
zar aux persoures de tout age, conve~
nables et respectables, afin qu’elles
| puissent faire le choix de tout oe dont
elles peuvent avoir besoin. Elles . x
trouveront en gros et en détail, ADE
PRIX HORS CONCOURS! !1
oe ee ee ee ee ee ee ee
Cette fin d’année en dehors des
spécialités : MERCERIE, QUINCAILLE-
RIE PAPETERIE, BIseELOTERIE, JOUETS
D’ENFANTS, Etc. FTC. .
Il y aura des Bonbons assorus
qouté pas laissé pour adoucir et rafral-
chir toutes les bouches de laRépubli-
que.
Quant aux JouJoux, la jole des en-
fants ( ¢a cé pis palé ¢4. )
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40, - Cartes Postales et de Visite,
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