Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
December 14, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
SAMEDI, 14 DECEMBRE 1907.

4" ANNEE, N° 215

PORT-AU-PRINCE (ait!)



ABONNEMENTS :
park MOIS Une Gourde D’'avaNcE
D&PARTBMENT? & ETRANGER ;

DIRECTEUR!

Clément Magloire,

LE NUMERO 40 CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. et da rs de chaque
mois et sont payables d’avance'

Les manuscrits insérés ou non Be sont pas remis.



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUBE ROUX, 45.

grails de poste en sus.



ed









Pour tout oe qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

Dans Jes grandes batailles de I’édu-
calion, je ne connais vraiment pas de
pille qui récalcitre avec plus de rai-
r gue les marmots en couchettes.
Forts de leur faiblesse, ils semblent
comprendre toute la somme de pitie
qe’on leur doit et, intelligents sans y
wonger, c'est sur cette pitié méme qu'il
Yaayent pour batir leur empire et
pouverner leur entourage. Ils sont a
peu prés comme lee femmes et les rofs
se figurent volontiers que tout Jeur
est du.
_ Alors malheur 4 la mére qui se fera
le sujet de ce souverain minuscule. Elle
hasisiera, passive, Al’émiettement pro-
sif de toutes ses libertés et ce sera
ientOt sa plus grande honte d'avoir a
lout le temps génulléchir et salamulé-
ker devant la majesté naine de ce su-
perbe empereur nain. Qu’on ne vienne
pas me dire qu’avec le temps tout ren-
lrera dans V’ordre. C'est peut-ctre ici le
teul cas ot: le Temps ne fait pas son ceu-
we habituelle d’usure. Au coutraire, le
mal vi suivant le plus triste pronostic
Mt n’aboutit en somme qu’d I’esclavage
définitif Jes méres par les enfants.
On pourrait pour ainsi dire eu sul-
ire les élapes jour par jour. _—
Hier, les commandements stridaient
tugosierou gymnastiquaient dans un in-
nt sans facon des jambes et des me-
hotles potelées. Demain ce sera l’in-
e€: « maman,ratti.che-moi mon ta-
, boutonne-moi mes souliers. »
tard les ordres seront tacites tant
ls deviendront impérieux! Ce sera, sans

résentation du tire-

mot di ‘ !
n on ety dos e robe entr’ouvert

lnlesant voir la chair jeune et tendre.
Ka,teront de tyranniques regards rou-
des menaces fauves pour la....
Meobéissance maternelie et, plus tard
eacore, des manifestations Denysiaques
fea tempéramen: toujours em érec-
& toutes les conséquencesd’un
il @tat de choses et dites-moi si cet
itlevage des méres par les enfants n est
une fausse route sociale | Je dirai

) bas comment per lui, on mécom-
lee deveirs sociaux en opérant /a
@ompromission des ictéréts de

Vindividu, de la famille et de la société.
Qu’on y prenne garde ! I! s‘installe avec
la plus grande aisanze et une fois cet
esclavage poussé trés avant dans la vie,
n’altendez pas que le joug se brise, car
c'est Vhistoire du jeune arbuste 4 la ti-
ge crochue...

x 6

¢

C’est d’abord la coutume de bercer
les enfants dans*les_ bras “eu ailleurs

our les endormir, puis celle d’obéir a
eurs moindres volo9tés.

Je crois savoir qu’en France, les hy-
giénistes ont bieu vite eu raison de ces
habitudes détestables. Il est vrai pour-
tant de dire qu’on y croit encore indis-
par sable,powrensommeiller les enfants,
la vertu des caresses dans le Jit ou bien
celle plus lyrique des chansons d’antan,
tandis que les genoux supportant le bé-
bé vont et viennent dansun mouvement
de dodine. Sur ce point, la France ne
nous dépasse yue d’une coudée 4a pei-
ne.

Eh! bien, vrai, je vous le dis. J'aime
bien la poésie et |u musique, mais celles
qui ne semblent point faites pour délec-
ter mes oreilles -- c’est bien domma-
e! - cesont la poésie et la musique,
ensemble discordantes du « dodo ti tili-
te! crabe nan .calalou! ». Savez-vous
pourquoi? parce que si la pauvre man-
man vient a étredistraite deces soins —il
lui faut étre parfois plus prosaique—elle
y sera rappelée empérativement par les
cris de enfant quine voudra pas dormir
sans avoir dégusté l’étrange et abstrait
somnifére au crabe et au calalou. Voila
donc, a priori, les autre occupations
du ménage en sonffrance, pour le seul
et absurde plaisir du marmot intransi-
geant qui prétend faire du sommeil un
travail de collaboration. Que dis-je ? en-
core ne joue-t-il dans cet cuvre qu’un
role quasiment passif.

Et comment pouvez-vous faire Wun
pareil étre un individu capable de comp-
ter sur ses propres forces. S'il vous
faut faider a dormir, que ne vous fau-
dra-t-il pas I’.ider a faire lorsque plas
tard les aspérités de l’existence se dres-
yeront drus et menacants devant lui ?..°
Dans cette téte accouluméeda se pencher

on a,

de

mollement sur

tialive privée, ou sera ta place de

en soi que doit avoir celui a qui il

trance et sans pa'ron 7

Meére, votre eufant -e trouvera

fecueux de votre role social

sa vie des flanges. Lui se
béatiliguement chez

et Rot.

Il ne pourra pas seu? prendre du pain
ferez
petita petit son pannecier et son échan-
son. Tl sera en puissance de barbe qu'il
bon-
nement a vos dépens et d’étre un imber-
bus juvenis tlandemcustode remoto. Mais
alors, mére, vous n’allez pas me préten-
Via
Un

votre

ni se verser a boire. Vous vous

continuera de se laisser vivre tout

dre avoir regu du Ciel le secret de
longérité,da nommé Mathusaler.
jour done, il fiudra bien quitter

lion superbe et pas pénereux dautout —
puisguil vous
rendre compte, si jJ’en ciois ces

Pierre, Luc et autres, de volre emplu
du temps sur la terre.

Eh ! bien, 1) serait triste de vous la-
Vvouer, vous n’uurez pas fail wuvere qui
vaille ; car Cest vous qui aurez replan-
té parmi nousla série des étres
goutants de veulerie, infestants de pa-
resse et qui, apres s’élre laissé vivre
mollement, aiment mieux se daisser
nouriic wmatniensa t, purce que dans les
maltériaux de leur construction sociale,
on avait omis les piéces «du courage,
de la force qu’ou puise eu soi-méine
et qui donneta foi méme au milieu
des désastres. Is sont pessimistes et
ne savent méme pas pourquoi Ils ne
peuvent l'étre que parce qu’il le sont —
vest du moins ce qu’ils prétendent —
mais ils ne savent pas que l’optimisme
n'a jamais habité les ames d’acier lou-
che comme la leur, les dmes d’étres dé-
pendants et de dégénérés sociaux. Ce
sont eux qui traineront leur vie dans
nos cafés o¥ sans vergogue, faisant le
prét de leur silhouette aux miroira res-

molles épaules de
femmes, off sera la place du self-gov. rn-
ment cerébral, ott sera la place de Vini-
ces
rudes qualités de courayve, de confian-
est
dévolu d’espadonner dur avec les Con-
lre-Temps et de struggle forlifer 3 ou-















bien
de cette tutelle tout le temps que le bon
Dieu et la S* Anne vous préteront vie.
L’amour maternel aidant, le concept dé-
devers lui
vous poussera aux pires extrémités, en-
tre autres 4 Jti agréalsternent coentinuer
prélussera
vous en Selyueur

épluche — pour aller
MmMes-
sleurs qui répondent aux nome de Paul,



dé-

plendissants, ils voudront qu’on leur
fasse le cadeau du grog. Plus tard,
qaand is seront moins....chics, ils des-
cendront jusque dans nos tavernes pour
quémander U'absinthe ou le rosat et le
boul de poye infect du bourgeois qui
avait demandé son cigare a ses mus-
cles. Et s’ils ne rebroussent pas chemin,
s‘ils continuent de descendre, téte bais-
sée, le rapide escalier des dégradations
sociales, plus tard encore, grace a la
tempeéte orageuse et bienfaisante de
Métellus Benoit, ils iront échouer sur
le rocher hospitalier de St Vincent de
Paul.

Meéres, je vous en conjure, si vous
ne voulez pus voir ainsi sombrer’ vos
fils et nos fréres, préchez leur depuis le
berceau, le plus saint Evangile qui soit,
PEvangile de lindépendance du travail
el de initiative privée. Quand vous re-
marquerez chez votre enfant certaine
tendance au sommeil, placez-le tout
éveillé dans son lit et qu'il crie, qu’il
brame, qu'il vous adresse de ses jam-
bes, des appels mimiques et désespérés,
demeurez intransigeantes et faites-lui
la réponse formelle et éloquente du
dos. Bientdt il s’apaisera, il se pénetre-
ra de ceci qu’on ne se doit point a lui
et prendra finalement la bonne habitu-
de de s’endormir tout seul.

Et s'il s’endort tout seul aujourd'hui,
demain, dius les luttes pied & pied con-
tre les sorts ennemis, il pourra penser
toul seul et travailler tout seul a son sa-
lut. Fort par lui méme, ce n’est pas lui
qui ollrira jamais le spectacle Jamen-
tuble du

lierre obscur qui circonvient un trone
Et s’en fait untuteur enlui léchant lécorce.

Ii sera fait de cette pate consis-
tante pourvue du levain de l’éduca-
tion rationnelle qui amplifie les hom-
mes jusqu’a ce qu'ils atteignent la taille
da ces puissants citoyens de l’espéce
« géant social » capables de jeter le bon
mot dans. la grande balance des idées a
émeltre en vue du progrés.

Dr C. PEARSON.

eee
Priére qa@’aviser l’administra-

tion de la moindre irrégularité
dans le service du«MATIN»

afin qu'il y sonst de suite reme-
die.



———_—_———_—rlT—————llEET TT Ieee ———————— eee



[aflare Para

Nous recevons la lettre suivante que |
nous nous empressons de publier, |
désireux de renseigner nos lecteurs
sur cette affaire d’escroquerie.

|
Port-de-Paix, le rr Décembre 1907. |

A Monsieur Clément Magloire,
Directeur da « Matin »
Port-au-Prince
Mon cher Directeur,

En réponse i votresdépéche du-ro, me;
demandant des renseignements sur le nom- Température

me Paradi, arrété au Cap et amene a Port-

pe (2 | a 1 ° ’ ’ : . . <
au Prince, je crois pouvoir vous donner Moyenne diurne de la température

les suivants :

Le mois dernier, ce monsiecur arriva de
Port-de Paix a bord du bateau de la ligne |
transathintique frangaise. TH venaitdetoucher, |
disait-il, un adcompte de 759 dollars sur
un effet de 25.000 franes souserit. par le |
Gouvernement de Haiti do son pcre. corse
disent les uns, porto-ricain pictendent les
autres.

Cer etfer avait été dca offers A des com-
mergants de ceite place qui avaicnt refuse
de le négocier, mayant pas confiance.

Ver le 22 du mois de Novembre, i! pare
tit subitement pour Cap-Haitien, par le
steamer I]t syaria de la ligne hambourgeoi-
se, dda suved’une amie. I parazissait de-
cidé A dtabliv sa residence en ceste dernicre
ville.

Quand arriva du Cap la nouvetle de lar-
restation de ce monsicur, On cumprit ce
qu’il vo avait de louche dans son départ
subit de Poriede-Pais, ef surtout dans le
fait par lui avancée d'avoir deja touche sur
son effet un Acompte de 7jo dollars.

kit C'est pour cette raison qu’on a_soaffir-
meé que son arrestation avait eu licu) sur la
demande de Ja L’eution Frangaise ; car on
affrme aussi d’autre part que cet effer de
monsicur Paradiavaic cré deyd pave par
PE at haitien.

Je crois que pour preéciser ces renscigne-
ments, vous pourriez bien vous adresser 4
la Légation elle-meme.

Avec mes meillcures amitics, je demeu-
re votre bien dévoué,

H. P.

Ge quils vont y chercher

Notre excellent confrére Le Soir s'est in-
digné de nous entendre dire gue les An-
glo-Saxons vont chercher en France « un
peu de haute culture et un peu aussi de
toutes les qualités d’urbanité, d’élégance,
qui caractérisent Jes Frangais, et enfin le
contact d’une civilisation plus raffinée et
pins luxueuse que la leur... »

Notre confrére ajoute que « le service
de streté de Londres envoie des missions
étudier l’organisation et le fonctionnement
de la police en France ». et que « l’Améri-
ricain croit devoir prendre le chemin de la
‘France en vue d’étudier le mécanisme et
Yadministration des caisses d'épargne. »

Nous ferors remarquer que « étudier »
ne veut pas dire « adopter » ; nous atten-
drons donc de pouvoir uffirmer que Londres |
a adopté l’organisation francaise de la poli-
ce et Nes Etats-Unis le systéme d’adminis-
uation francais des
avant de rien atténuer de notre dire, dans
ce sens.

Lire lundi notre article: L’An-
nuaire 1907 de l’ Alliance Francaise.



PIGS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
pu
SEM!INAIRE COLLEGE St-WARTIAL

VENDREDI 13> DECEMBRE

B :ométre A midi -620
e e

(minimam 19,1

fmaximum 2,7

26.1

Le ciel est resté clair toute la journde
jusque vers 5h du soir. Directions des nva-

Eelairs A POuewrt, ce matin 4.

Le barometre accuse une Iégere baisse.
Un pru @asitation sisarque pendant ta
nuit.

R. BALTENWECK
Revue du Marché

Notre place a été queique peu, animec
cette semaine ; une grande maison de la
place Add déposer son bi'an par suite de
la chute de son correspondant : la maison
Malmberer de Hambourg. Des arrange-
ments seront pris, dit-on, avec les intéresses.
Les transtecions ont dté, de ce fait, quel-
que peu contraress,

La prime pour Vor americain a continud
st marche ascendante. On avait atteint au
commencement de la semaine les taux de
4)8 500%, La nouvelle d2 Varrivce de Vor
americain sur notre place a provoqué une
baisse gui nous ramenait avant-hier a 480
ofo, mats depuis, on est remonté a 488 © 9,
taux douverture ce matin.

Les titres du Gouvernement ne donnent
lieu A aucune transaction.

Les arrivages de la céte ont eté de 2 000
sacs environ. .

Les cours des Traites ont baiss¢ : on a
faic du Paris-direet Ar’, °° escompte, les

cheque sur New-vork 42 °° escompte, a
14° de prime !

Les nouvelles regues de lEtranger ne
sont pas favorables pour le Cacao qui est
descendu i Frs. 88 !

Espérons que les derniers envois qui sont
bien préparés contribuent 4 arfidliorer la
situation de Varticle.

Pori-au-Prinee, 14 Décembre 1907.

Depart

Hier est parti pour Jérémie le steamer
Chéruskia avec les passigers suivants -

AssyrusSansaricq, Gaston Lestage, Pétion
Boncy fils, Bichara Zitra, Eugéne Marais,
Camille Lavaud, C. Cazeau et enfant, A.
M. Merceron.

Compagnie des pompiers libres

Le Conseil d’Admministration de la Com-
pagnie des Pompiers a décidé de faire chan-

ter la messe annuelle de ‘Requiem pour les

pompiers décédés.

Cette cérémonie aura lieu le lundi 23
du courant 4 6 heures et demie du matin
en l’Eglise Cathédrale.

Remorciments

Monsieur J. B. N. Desroches, ancien
Ministre d'Haiti 4 Madrid, avocat et juge
au Tribunal Civil de ce ressort, Monsieur

caisses d’épargne, ; Clovis Desroches, sous-lieutenant de cava-

lerie, les familles Desroche, Latortue et
Valcour Leconte, ont I’honneur de remer-
cier trés cordialement S. Ex. le Général
Nord Alexis, Messieurs Raoul Auguste &
Pierre Victor,— les membres des Cores
judiciaire et enseignant de cette ville

ees supéricurs S3 des nuagesinférieurs S-h.



et toutes les autres personnes du témot-
gnage de sympathie qu’ils leur ont donné

loccasio: de la perie trés douloureuse
e leur ¢pouse, mere, tante, cousine, et
alliée: Marie Anxk Evisapeti Lasonne Des-
ROCHES, née Louis de Gongague Latortue decé-
dée le r¢° Décembre courant.

Cap Haitien, le ro Décembre 1907.

Service Solennel

Les Freres de l'Instruction chrcvienne et
les Membres actifs de la Societé des An-
ciens Eléves des Fréres font chinter un ser-
vice solennel le lundi, 16 décembre 1907,
\ 7 heures er demie, dans la chape'le de
Institution St fouls de Gonzagae pour le
repos @e l’'Ame du ther Frére Jos#u HER-

CG. be»

MANN, des anciens professeurs et des
membres honoraires et actifs de la Societe
décédeés.

Le Receveur Communal
de Port-au-Prince
Invite les contribuables gui ont
pave des redevances pendant Vannes
L007, contre des quittaunces: délivrées
Monsieur Charles Larrieux, at-
n percepteur de la Commune, a se
senter a Vilotel Communal, avec



Le Proeés du
Gal Stoessel

Sr-PEvERSBOURG 12.— Le proces du Gal
Stoessel ct des autres officiers vénéraux qui
ont paticipé 2 la défense de Port-Arthur a
continue aujourd'hui.

La déposition du Gal Kouropatkine cité
comme témoin acausé une grande sensa-
tion. L’ancien commandant en chef de l’ar-
mée de Mandchourie a déclaré que les ja-
ponais auraient pu donner lassaut et pren-
dre Port-Agrthur dés le début de la guerre;
Les travaux de défense n’étant pas termi-
nés, la forteresse n’aurait pu résister a une
attaque vigoureuse, ‘mais la lenteur des ja-
ponais et la resistence de l’armée russz don-
ncrent le temps de completer les ouvrages
qui pendant des mois arrétérent élan des
assaillants °

La deposition du gal Kouropatkine a été
plutér favorable au gal Stoessel ainsi qu’au
gal Fock consideré responsable de la défaite
des troupes russes 4 Nauchan et de leur re
traite sous Port-Arthur.



[sian atone

Centenaire

DE
Arrondissement de Léogane

Séance du rer “Dimanche du mois de Nyvembre

Le Président a ouvert Ja présente séance
apres la constatation réguliére de la majorité
et la sanction du procés-verbal de la der-
niére séance.

On procéde 4 l’appel nominal. Divers
membres, qui ne répondent point al’appel,
sont: condamnés 4 l’amende, leur absence
n’ayant pas été motivée suivant les régle-
ments.

Le Président en vue du15 Novembre
prochain, date 4 laquelle on procéde aux cu-
rage et nettoyage annuel du bassin des dis-
tributions et de ses canauxd’ irrigation arro-
sant la plaine ; a passé en revue les résul-
tats obtenus durant l’année écoulde.

Par ce covp d’ceil rétrospectif, on met
en relief les différentes contrariétés naturel-
les qu’ont subies les planteursa l’¢poquedes
semences, et cecicomparé A l’avantage agri-



Fassociation enticre reste satisfaite des ef-
forts dépenscds et des résultats acquis.

- Des decisions sont prises pour la rentrée
des fonds pour le curage annuel du bassi

ae . a

des distributions et pour le nettoyage des
canaux dirrigation, desservant les grandes
habitations ; ce travail est fixé comme de
coutume au 15 de ce mois.

Le trésorier est invité 4 dresser ses recus
suivantlerdéle des droits d'eau; le Comman:
dant de la Commune par ses officiers ry.
raux, préeposé par l’Association, en fera les
recouvrements.

Il est décidé que Association dans son
plus grand compler se réunira jeudi 14 du
courant, 4 quatre heures de l’aprés-midi,
sans convocation aucune, pour vérifier les
livres du trésorier et procéder a la reddi-
tion des comptes du budget échu.

Suivant decisions prises par |’ Association
en sa derniére scance, le Président fait rap-
pert que Mr Clement Magloire, Directeur
du quotidien « Je ACatin ¥, comme on |’ae
vait cspere, accepte dans les colonnes de
oon journal Pinscr.ion des procts-verbauxet
décisions de l’Association, pris dans ses te-
nues, sous conditions propos¢ées de prendre
dix abonnements par les membres actifs, ~
gue ce Directeur pour prix de sa bienveil-
lance réclame le paiement antic’pé d’un tri-
mestre des dix abonnements.

L.es membres actifs abonnés sont invités
A s’ycontormer. «S’il doit survenir desdiffi-
cultés dans la publication des procés-ver-
baux de séance de l’Association, Je propose,
répond le membre Justin Séraphin, général
commandant cette Commune, lequel a ré
gulicrement obtenu la parole; — de les faire
insérer dans la Revue-Express, journal dont
le directeur accordera Vaccueil d’une sym-
pathie vraiment bicnveillante 4 nos proces-
verbaux, ctant de ces hommes qui prennent
d tache de faciliter le plus possible, le dé
yeloppement de l’agriculture par l'ensei-
gneinent des veritables principes agronomi-
gues ;—cependant continue-1-il, puisque la
proposition est déja adress¢e au journal
«le Matin » attendons ses dernicres déci-.
sions 3 ce qui est accepté 4 Punanimité ».

L’Association ayant remarqué sar l’obser-
vation d’un membre. que le membre Ben-
jamen Alfred s’est déplacé sans réclamer
aucune autorisation suivant les réglements,
le condamne ’ une amende de deux gour
des.

Divers membres urbains et ruraux ont
versé leur quotité trimestrielle entre les
mains du trésorier,

On passe ensuite au rapport oral.

Il en résulte que tout marche passable-
ment bien dans les plantations ; la situa-
tion agricole s’améliore de plus en plus
dans les différentes sections de cette com-
mune, que comparativement 4 |’état latent
de Pagriculture avant la formation de’ I’As-
sociation, 4 son état évolutit actuel, le re-
sultat est énorme, ce que confirment di-
vers membres présents, spéculateurs en den-
rées.

L’ Association 4 cette occasion adresse des
voeux de conservation et des seotuments de
reconnaissance a son Président d Hn
Sen Excellence le Général Nord.
Président de la République, 4 sa Digne tt
Courageuse Epouse, Mâ„¢* Nord ie ctneral
tant des félicitations a l’infatigable génera
Commandant cet Arrondissement et 4 5¢s
lieutenants. ,

Sensible a cette manifestation, le Général
Labissiére remercie |’association au net
de Ses Excellences le Président d Hanit e
son Epouse ; en partageant tout ce
du résultat de ses efforts avec le ;
planteur, Monsieur Achille Bénédict, prea’
dent de |’Association dont le COC at,
toutes sortes ne lui s j ) fait g pio
quand il s’agit des choses publiques *

t de la collectivité.

cole au point de vue des récaltes obtenues.
’



a

Tous les conseillers ruraux sont unani-
ges 4 declarer que la récolte du café, déja
dane production assez satisfaisante ne sera

Derniére heurre

des plus abondantes parmi les produits | AMSTERDAM 13. — Le Yacht impeérial ayant

Fexpor'ation, que le coton et le cacio au-
ront aussi une situation brillante par la pré-
cocitéde leur récolte. Quant aux vivres a'i-
mentaires, il est déja reconnu que L4ogane
seule, entretient Jacmel, Grand-Goave,
Port-au-Prince, Petit-Goive, Gonaives,
meme Arcahaie et M'ragoane.

Les conseillers de la Grande-Riviére de
Dessources ct des Cormiers ont demande
ls parole pour dire que la récolte serait
bien plus abondante chez cux, sans les ra-
wages trop souvent répétés des rivicres
des Cormiers et Ia Rouyanne.

Le membre Labissi¢re promet de faire
son possible en sa qualité de Commandant
de cet Arrondissement, pour apporter
méme un soulagement a cet erat de choses

isque le Gouvernement réformateur du
Béneral Nord, dit-il, entzeprenant d¢ja beau-
coup de choses au profit de la communav-
téne peut quant \ présent accorder sa bien-
veillante attention 3 endiguement de ses
deux rivicres. quoique ce sont un de ses dé-
sirs les meilleurs, je convie tous les grands

lanteurs 4 accorder leur concours suivant

f sphcre de leurs moyens i l’ametioration
de cet drat de choses afin que l’Association
dans son possible aide le Département des
Travaux publics dans les ciforts évolutits
du Gouvernement.

Le Président invite les conseillers 4 en-
seigner aux habitanrsqu’ils ont pour devoir
d‘apporter leur concours individuel dans
Pexccution des décisions qui seront prises
pour l’amélioration de la mauvaise situa-
tion occasionnée par le vagabondage des ri-
vieres Cormiers et la Rouyanne sur leur
parcours.

Oui, répond un membre, afin qu’il ne
soit point dit par des particuliers dont les
sentiments sont hostiles 4 tout progres col-
lectifs qu’on contraint les habitants 1 tra-
vailler pour autrui.

Je voudrais vous entretenir continue le
Président, du jardin botanique, mais vu
l'heure avancée nous aborderons cette que s-
tion dans l’une des plus prochaines tenues
de l’Association.

Aucun membre n’ayant manifesté le dé-
sir d’¢metire une opinion la scance est

levée.

(Signe) : Le Président Achille Bénédict,
planteur,—N. C. Gaetjens trésorier, 1
aven. M. M. Labissicre, Justin Seraphin,
B. Alfred, D. Gédéon, T. Lochard, A-
Louis Demesmin, T. R. Kernisant, S. Lee
dain, J. N Gaetjens, L. Heurtelou, H. De-
sé, M. Dautruche, Jolius Jolicceur, B
Bercy, Daugustin Dautruche, S. Guiragd

et Désitus Noél, les six derniers mem bres
Tutaux.
Pour copie conforme :
Le Présiden!,
Acuitix BENEDICT,
Planteur

__gaorel Bellevy,

— DEJEUNER DU 14 DECEMBRE
Mipi A 2 HEURES

Beurre de Copenhague
Gros bouillon de Coq
: CEofs farcis
Cételette de mouton Macddoine
Pommes de terre sautées
Haricots rouges en sauce
Riz b'anc au lard
Fromage
Cate
Fruits
1/2 Vin

*
Sy

4 son bord l'empereur Guillaume est arrive
ict aujourd hui venane de Port-Vicro ia.
( Angleterre ). Le prince consort

|

Henri -

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Wayant pas abouti a la satisfaction des au-
torités frangaises, les troupes suus le com-
mandement duo général) Liaut y ont r cu
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sés et incendids.

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de la proposition de la loi modifiée par la
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secret et la liberté du vote. M. Barthou preé-
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" Diplomé de I’Inetitut de Médeciee
Coloniale de Paris, ex-Moniteur du

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la Clinique du Docteur Galezonski,
Membre de ta Société de Médecine
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J.J. M. SANIGAT~ Cap-Semien





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SAMEDI, 14 DECEMBRE 1907.

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mois et sont payables d’avance'

Les manuscrits insérés ou non Be sont pas remis.



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUBE ROUX, 45.

grails de poste en sus.



ed









Pour tout oe qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

Dans Jes grandes batailles de I’édu-
calion, je ne connais vraiment pas de
pille qui récalcitre avec plus de rai-
r gue les marmots en couchettes.
Forts de leur faiblesse, ils semblent
comprendre toute la somme de pitie
qe’on leur doit et, intelligents sans y
wonger, c'est sur cette pitié méme qu'il
Yaayent pour batir leur empire et
pouverner leur entourage. Ils sont a
peu prés comme lee femmes et les rofs
se figurent volontiers que tout Jeur
est du.
_ Alors malheur 4 la mére qui se fera
le sujet de ce souverain minuscule. Elle
hasisiera, passive, Al’émiettement pro-
sif de toutes ses libertés et ce sera
ientOt sa plus grande honte d'avoir a
lout le temps génulléchir et salamulé-
ker devant la majesté naine de ce su-
perbe empereur nain. Qu’on ne vienne
pas me dire qu’avec le temps tout ren-
lrera dans V’ordre. C'est peut-ctre ici le
teul cas ot: le Temps ne fait pas son ceu-
we habituelle d’usure. Au coutraire, le
mal vi suivant le plus triste pronostic
Mt n’aboutit en somme qu’d I’esclavage
définitif Jes méres par les enfants.
On pourrait pour ainsi dire eu sul-
ire les élapes jour par jour. _—
Hier, les commandements stridaient
tugosierou gymnastiquaient dans un in-
nt sans facon des jambes et des me-
hotles potelées. Demain ce sera l’in-
e€: « maman,ratti.che-moi mon ta-
, boutonne-moi mes souliers. »
tard les ordres seront tacites tant
ls deviendront impérieux! Ce sera, sans

résentation du tire-

mot di ‘ !
n on ety dos e robe entr’ouvert

lnlesant voir la chair jeune et tendre.
Ka,teront de tyranniques regards rou-
des menaces fauves pour la....
Meobéissance maternelie et, plus tard
eacore, des manifestations Denysiaques
fea tempéramen: toujours em érec-
& toutes les conséquencesd’un
il @tat de choses et dites-moi si cet
itlevage des méres par les enfants n est
une fausse route sociale | Je dirai

) bas comment per lui, on mécom-
lee deveirs sociaux en opérant /a
@ompromission des ictéréts de

Vindividu, de la famille et de la société.
Qu’on y prenne garde ! I! s‘installe avec
la plus grande aisanze et une fois cet
esclavage poussé trés avant dans la vie,
n’altendez pas que le joug se brise, car
c'est Vhistoire du jeune arbuste 4 la ti-
ge crochue...

x 6

¢

C’est d’abord la coutume de bercer
les enfants dans*les_ bras “eu ailleurs

our les endormir, puis celle d’obéir a
eurs moindres volo9tés.

Je crois savoir qu’en France, les hy-
giénistes ont bieu vite eu raison de ces
habitudes détestables. Il est vrai pour-
tant de dire qu’on y croit encore indis-
par sable,powrensommeiller les enfants,
la vertu des caresses dans le Jit ou bien
celle plus lyrique des chansons d’antan,
tandis que les genoux supportant le bé-
bé vont et viennent dansun mouvement
de dodine. Sur ce point, la France ne
nous dépasse yue d’une coudée 4a pei-
ne.

Eh! bien, vrai, je vous le dis. J'aime
bien la poésie et |u musique, mais celles
qui ne semblent point faites pour délec-
ter mes oreilles -- c’est bien domma-
e! - cesont la poésie et la musique,
ensemble discordantes du « dodo ti tili-
te! crabe nan .calalou! ». Savez-vous
pourquoi? parce que si la pauvre man-
man vient a étredistraite deces soins —il
lui faut étre parfois plus prosaique—elle
y sera rappelée empérativement par les
cris de enfant quine voudra pas dormir
sans avoir dégusté l’étrange et abstrait
somnifére au crabe et au calalou. Voila
donc, a priori, les autre occupations
du ménage en sonffrance, pour le seul
et absurde plaisir du marmot intransi-
geant qui prétend faire du sommeil un
travail de collaboration. Que dis-je ? en-
core ne joue-t-il dans cet cuvre qu’un
role quasiment passif.

Et comment pouvez-vous faire Wun
pareil étre un individu capable de comp-
ter sur ses propres forces. S'il vous
faut faider a dormir, que ne vous fau-
dra-t-il pas I’.ider a faire lorsque plas
tard les aspérités de l’existence se dres-
yeront drus et menacants devant lui ?..°
Dans cette téte accouluméeda se pencher

on a,

de

mollement sur

tialive privée, ou sera ta place de

en soi que doit avoir celui a qui il

trance et sans pa'ron 7

Meére, votre eufant -e trouvera

fecueux de votre role social

sa vie des flanges. Lui se
béatiliguement chez

et Rot.

Il ne pourra pas seu? prendre du pain
ferez
petita petit son pannecier et son échan-
son. Tl sera en puissance de barbe qu'il
bon-
nement a vos dépens et d’étre un imber-
bus juvenis tlandemcustode remoto. Mais
alors, mére, vous n’allez pas me préten-
Via
Un

votre

ni se verser a boire. Vous vous

continuera de se laisser vivre tout

dre avoir regu du Ciel le secret de
longérité,da nommé Mathusaler.
jour done, il fiudra bien quitter

lion superbe et pas pénereux dautout —
puisguil vous
rendre compte, si jJ’en ciois ces

Pierre, Luc et autres, de volre emplu
du temps sur la terre.

Eh ! bien, 1) serait triste de vous la-
Vvouer, vous n’uurez pas fail wuvere qui
vaille ; car Cest vous qui aurez replan-
té parmi nousla série des étres
goutants de veulerie, infestants de pa-
resse et qui, apres s’élre laissé vivre
mollement, aiment mieux se daisser
nouriic wmatniensa t, purce que dans les
maltériaux de leur construction sociale,
on avait omis les piéces «du courage,
de la force qu’ou puise eu soi-méine
et qui donneta foi méme au milieu
des désastres. Is sont pessimistes et
ne savent méme pas pourquoi Ils ne
peuvent l'étre que parce qu’il le sont —
vest du moins ce qu’ils prétendent —
mais ils ne savent pas que l’optimisme
n'a jamais habité les ames d’acier lou-
che comme la leur, les dmes d’étres dé-
pendants et de dégénérés sociaux. Ce
sont eux qui traineront leur vie dans
nos cafés o¥ sans vergogue, faisant le
prét de leur silhouette aux miroira res-

molles épaules de
femmes, off sera la place du self-gov. rn-
ment cerébral, ott sera la place de Vini-
ces
rudes qualités de courayve, de confian-
est
dévolu d’espadonner dur avec les Con-
lre-Temps et de struggle forlifer 3 ou-















bien
de cette tutelle tout le temps que le bon
Dieu et la S* Anne vous préteront vie.
L’amour maternel aidant, le concept dé-
devers lui
vous poussera aux pires extrémités, en-
tre autres 4 Jti agréalsternent coentinuer
prélussera
vous en Selyueur

épluche — pour aller
MmMes-
sleurs qui répondent aux nome de Paul,



dé-

plendissants, ils voudront qu’on leur
fasse le cadeau du grog. Plus tard,
qaand is seront moins....chics, ils des-
cendront jusque dans nos tavernes pour
quémander U'absinthe ou le rosat et le
boul de poye infect du bourgeois qui
avait demandé son cigare a ses mus-
cles. Et s’ils ne rebroussent pas chemin,
s‘ils continuent de descendre, téte bais-
sée, le rapide escalier des dégradations
sociales, plus tard encore, grace a la
tempeéte orageuse et bienfaisante de
Métellus Benoit, ils iront échouer sur
le rocher hospitalier de St Vincent de
Paul.

Meéres, je vous en conjure, si vous
ne voulez pus voir ainsi sombrer’ vos
fils et nos fréres, préchez leur depuis le
berceau, le plus saint Evangile qui soit,
PEvangile de lindépendance du travail
el de initiative privée. Quand vous re-
marquerez chez votre enfant certaine
tendance au sommeil, placez-le tout
éveillé dans son lit et qu'il crie, qu’il
brame, qu'il vous adresse de ses jam-
bes, des appels mimiques et désespérés,
demeurez intransigeantes et faites-lui
la réponse formelle et éloquente du
dos. Bientdt il s’apaisera, il se pénetre-
ra de ceci qu’on ne se doit point a lui
et prendra finalement la bonne habitu-
de de s’endormir tout seul.

Et s'il s’endort tout seul aujourd'hui,
demain, dius les luttes pied & pied con-
tre les sorts ennemis, il pourra penser
toul seul et travailler tout seul a son sa-
lut. Fort par lui méme, ce n’est pas lui
qui ollrira jamais le spectacle Jamen-
tuble du

lierre obscur qui circonvient un trone
Et s’en fait untuteur enlui léchant lécorce.

Ii sera fait de cette pate consis-
tante pourvue du levain de l’éduca-
tion rationnelle qui amplifie les hom-
mes jusqu’a ce qu'ils atteignent la taille
da ces puissants citoyens de l’espéce
« géant social » capables de jeter le bon
mot dans. la grande balance des idées a
émeltre en vue du progrés.

Dr C. PEARSON.

eee
Priére qa@’aviser l’administra-

tion de la moindre irrégularité
dans le service du«MATIN»

afin qu'il y sonst de suite reme-
die.
———_—_———_—rlT—————llEET TT Ieee ———————— eee



[aflare Para

Nous recevons la lettre suivante que |
nous nous empressons de publier, |
désireux de renseigner nos lecteurs
sur cette affaire d’escroquerie.

|
Port-de-Paix, le rr Décembre 1907. |

A Monsieur Clément Magloire,
Directeur da « Matin »
Port-au-Prince
Mon cher Directeur,

En réponse i votresdépéche du-ro, me;
demandant des renseignements sur le nom- Température

me Paradi, arrété au Cap et amene a Port-

pe (2 | a 1 ° ’ ’ : . . <
au Prince, je crois pouvoir vous donner Moyenne diurne de la température

les suivants :

Le mois dernier, ce monsiecur arriva de
Port-de Paix a bord du bateau de la ligne |
transathintique frangaise. TH venaitdetoucher, |
disait-il, un adcompte de 759 dollars sur
un effet de 25.000 franes souserit. par le |
Gouvernement de Haiti do son pcre. corse
disent les uns, porto-ricain pictendent les
autres.

Cer etfer avait été dca offers A des com-
mergants de ceite place qui avaicnt refuse
de le négocier, mayant pas confiance.

Ver le 22 du mois de Novembre, i! pare
tit subitement pour Cap-Haitien, par le
steamer I]t syaria de la ligne hambourgeoi-
se, dda suved’une amie. I parazissait de-
cidé A dtabliv sa residence en ceste dernicre
ville.

Quand arriva du Cap la nouvetle de lar-
restation de ce monsicur, On cumprit ce
qu’il vo avait de louche dans son départ
subit de Poriede-Pais, ef surtout dans le
fait par lui avancée d'avoir deja touche sur
son effet un Acompte de 7jo dollars.

kit C'est pour cette raison qu’on a_soaffir-
meé que son arrestation avait eu licu) sur la
demande de Ja L’eution Frangaise ; car on
affrme aussi d’autre part que cet effer de
monsicur Paradiavaic cré deyd pave par
PE at haitien.

Je crois que pour preéciser ces renscigne-
ments, vous pourriez bien vous adresser 4
la Légation elle-meme.

Avec mes meillcures amitics, je demeu-
re votre bien dévoué,

H. P.

Ge quils vont y chercher

Notre excellent confrére Le Soir s'est in-
digné de nous entendre dire gue les An-
glo-Saxons vont chercher en France « un
peu de haute culture et un peu aussi de
toutes les qualités d’urbanité, d’élégance,
qui caractérisent Jes Frangais, et enfin le
contact d’une civilisation plus raffinée et
pins luxueuse que la leur... »

Notre confrére ajoute que « le service
de streté de Londres envoie des missions
étudier l’organisation et le fonctionnement
de la police en France ». et que « l’Améri-
ricain croit devoir prendre le chemin de la
‘France en vue d’étudier le mécanisme et
Yadministration des caisses d'épargne. »

Nous ferors remarquer que « étudier »
ne veut pas dire « adopter » ; nous atten-
drons donc de pouvoir uffirmer que Londres |
a adopté l’organisation francaise de la poli-
ce et Nes Etats-Unis le systéme d’adminis-
uation francais des
avant de rien atténuer de notre dire, dans
ce sens.

Lire lundi notre article: L’An-
nuaire 1907 de l’ Alliance Francaise.



PIGS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
pu
SEM!INAIRE COLLEGE St-WARTIAL

VENDREDI 13> DECEMBRE

B :ométre A midi -620
e e

(minimam 19,1

fmaximum 2,7

26.1

Le ciel est resté clair toute la journde
jusque vers 5h du soir. Directions des nva-

Eelairs A POuewrt, ce matin 4.

Le barometre accuse une Iégere baisse.
Un pru @asitation sisarque pendant ta
nuit.

R. BALTENWECK
Revue du Marché

Notre place a été queique peu, animec
cette semaine ; une grande maison de la
place Add déposer son bi'an par suite de
la chute de son correspondant : la maison
Malmberer de Hambourg. Des arrange-
ments seront pris, dit-on, avec les intéresses.
Les transtecions ont dté, de ce fait, quel-
que peu contraress,

La prime pour Vor americain a continud
st marche ascendante. On avait atteint au
commencement de la semaine les taux de
4)8 500%, La nouvelle d2 Varrivce de Vor
americain sur notre place a provoqué une
baisse gui nous ramenait avant-hier a 480
ofo, mats depuis, on est remonté a 488 © 9,
taux douverture ce matin.

Les titres du Gouvernement ne donnent
lieu A aucune transaction.

Les arrivages de la céte ont eté de 2 000
sacs environ. .

Les cours des Traites ont baiss¢ : on a
faic du Paris-direet Ar’, °° escompte, les

cheque sur New-vork 42 °° escompte, a
14° de prime !

Les nouvelles regues de lEtranger ne
sont pas favorables pour le Cacao qui est
descendu i Frs. 88 !

Espérons que les derniers envois qui sont
bien préparés contribuent 4 arfidliorer la
situation de Varticle.

Pori-au-Prinee, 14 Décembre 1907.

Depart

Hier est parti pour Jérémie le steamer
Chéruskia avec les passigers suivants -

AssyrusSansaricq, Gaston Lestage, Pétion
Boncy fils, Bichara Zitra, Eugéne Marais,
Camille Lavaud, C. Cazeau et enfant, A.
M. Merceron.

Compagnie des pompiers libres

Le Conseil d’Admministration de la Com-
pagnie des Pompiers a décidé de faire chan-

ter la messe annuelle de ‘Requiem pour les

pompiers décédés.

Cette cérémonie aura lieu le lundi 23
du courant 4 6 heures et demie du matin
en l’Eglise Cathédrale.

Remorciments

Monsieur J. B. N. Desroches, ancien
Ministre d'Haiti 4 Madrid, avocat et juge
au Tribunal Civil de ce ressort, Monsieur

caisses d’épargne, ; Clovis Desroches, sous-lieutenant de cava-

lerie, les familles Desroche, Latortue et
Valcour Leconte, ont I’honneur de remer-
cier trés cordialement S. Ex. le Général
Nord Alexis, Messieurs Raoul Auguste &
Pierre Victor,— les membres des Cores
judiciaire et enseignant de cette ville

ees supéricurs S3 des nuagesinférieurs S-h.



et toutes les autres personnes du témot-
gnage de sympathie qu’ils leur ont donné

loccasio: de la perie trés douloureuse
e leur ¢pouse, mere, tante, cousine, et
alliée: Marie Anxk Evisapeti Lasonne Des-
ROCHES, née Louis de Gongague Latortue decé-
dée le r¢° Décembre courant.

Cap Haitien, le ro Décembre 1907.

Service Solennel

Les Freres de l'Instruction chrcvienne et
les Membres actifs de la Societé des An-
ciens Eléves des Fréres font chinter un ser-
vice solennel le lundi, 16 décembre 1907,
\ 7 heures er demie, dans la chape'le de
Institution St fouls de Gonzagae pour le
repos @e l’'Ame du ther Frére Jos#u HER-

CG. be»

MANN, des anciens professeurs et des
membres honoraires et actifs de la Societe
décédeés.

Le Receveur Communal
de Port-au-Prince
Invite les contribuables gui ont
pave des redevances pendant Vannes
L007, contre des quittaunces: délivrées
Monsieur Charles Larrieux, at-
n percepteur de la Commune, a se
senter a Vilotel Communal, avec



Le Proeés du
Gal Stoessel

Sr-PEvERSBOURG 12.— Le proces du Gal
Stoessel ct des autres officiers vénéraux qui
ont paticipé 2 la défense de Port-Arthur a
continue aujourd'hui.

La déposition du Gal Kouropatkine cité
comme témoin acausé une grande sensa-
tion. L’ancien commandant en chef de l’ar-
mée de Mandchourie a déclaré que les ja-
ponais auraient pu donner lassaut et pren-
dre Port-Agrthur dés le début de la guerre;
Les travaux de défense n’étant pas termi-
nés, la forteresse n’aurait pu résister a une
attaque vigoureuse, ‘mais la lenteur des ja-
ponais et la resistence de l’armée russz don-
ncrent le temps de completer les ouvrages
qui pendant des mois arrétérent élan des
assaillants °

La deposition du gal Kouropatkine a été
plutér favorable au gal Stoessel ainsi qu’au
gal Fock consideré responsable de la défaite
des troupes russes 4 Nauchan et de leur re
traite sous Port-Arthur.



[sian atone

Centenaire

DE
Arrondissement de Léogane

Séance du rer “Dimanche du mois de Nyvembre

Le Président a ouvert Ja présente séance
apres la constatation réguliére de la majorité
et la sanction du procés-verbal de la der-
niére séance.

On procéde 4 l’appel nominal. Divers
membres, qui ne répondent point al’appel,
sont: condamnés 4 l’amende, leur absence
n’ayant pas été motivée suivant les régle-
ments.

Le Président en vue du15 Novembre
prochain, date 4 laquelle on procéde aux cu-
rage et nettoyage annuel du bassin des dis-
tributions et de ses canauxd’ irrigation arro-
sant la plaine ; a passé en revue les résul-
tats obtenus durant l’année écoulde.

Par ce covp d’ceil rétrospectif, on met
en relief les différentes contrariétés naturel-
les qu’ont subies les planteursa l’¢poquedes
semences, et cecicomparé A l’avantage agri-



Fassociation enticre reste satisfaite des ef-
forts dépenscds et des résultats acquis.

- Des decisions sont prises pour la rentrée
des fonds pour le curage annuel du bassi

ae . a

des distributions et pour le nettoyage des
canaux dirrigation, desservant les grandes
habitations ; ce travail est fixé comme de
coutume au 15 de ce mois.

Le trésorier est invité 4 dresser ses recus
suivantlerdéle des droits d'eau; le Comman:
dant de la Commune par ses officiers ry.
raux, préeposé par l’Association, en fera les
recouvrements.

Il est décidé que Association dans son
plus grand compler se réunira jeudi 14 du
courant, 4 quatre heures de l’aprés-midi,
sans convocation aucune, pour vérifier les
livres du trésorier et procéder a la reddi-
tion des comptes du budget échu.

Suivant decisions prises par |’ Association
en sa derniére scance, le Président fait rap-
pert que Mr Clement Magloire, Directeur
du quotidien « Je ACatin ¥, comme on |’ae
vait cspere, accepte dans les colonnes de
oon journal Pinscr.ion des procts-verbauxet
décisions de l’Association, pris dans ses te-
nues, sous conditions propos¢ées de prendre
dix abonnements par les membres actifs, ~
gue ce Directeur pour prix de sa bienveil-
lance réclame le paiement antic’pé d’un tri-
mestre des dix abonnements.

L.es membres actifs abonnés sont invités
A s’ycontormer. «S’il doit survenir desdiffi-
cultés dans la publication des procés-ver-
baux de séance de l’Association, Je propose,
répond le membre Justin Séraphin, général
commandant cette Commune, lequel a ré
gulicrement obtenu la parole; — de les faire
insérer dans la Revue-Express, journal dont
le directeur accordera Vaccueil d’une sym-
pathie vraiment bicnveillante 4 nos proces-
verbaux, ctant de ces hommes qui prennent
d tache de faciliter le plus possible, le dé
yeloppement de l’agriculture par l'ensei-
gneinent des veritables principes agronomi-
gues ;—cependant continue-1-il, puisque la
proposition est déja adress¢e au journal
«le Matin » attendons ses dernicres déci-.
sions 3 ce qui est accepté 4 Punanimité ».

L’Association ayant remarqué sar l’obser-
vation d’un membre. que le membre Ben-
jamen Alfred s’est déplacé sans réclamer
aucune autorisation suivant les réglements,
le condamne ’ une amende de deux gour
des.

Divers membres urbains et ruraux ont
versé leur quotité trimestrielle entre les
mains du trésorier,

On passe ensuite au rapport oral.

Il en résulte que tout marche passable-
ment bien dans les plantations ; la situa-
tion agricole s’améliore de plus en plus
dans les différentes sections de cette com-
mune, que comparativement 4 |’état latent
de Pagriculture avant la formation de’ I’As-
sociation, 4 son état évolutit actuel, le re-
sultat est énorme, ce que confirment di-
vers membres présents, spéculateurs en den-
rées.

L’ Association 4 cette occasion adresse des
voeux de conservation et des seotuments de
reconnaissance a son Président d Hn
Sen Excellence le Général Nord.
Président de la République, 4 sa Digne tt
Courageuse Epouse, Mâ„¢* Nord ie ctneral
tant des félicitations a l’infatigable génera
Commandant cet Arrondissement et 4 5¢s
lieutenants. ,

Sensible a cette manifestation, le Général
Labissiére remercie |’association au net
de Ses Excellences le Président d Hanit e
son Epouse ; en partageant tout ce
du résultat de ses efforts avec le ;
planteur, Monsieur Achille Bénédict, prea’
dent de |’Association dont le COC at,
toutes sortes ne lui s j ) fait g pio
quand il s’agit des choses publiques *

t de la collectivité.

cole au point de vue des récaltes obtenues.
’
a

Tous les conseillers ruraux sont unani-
ges 4 declarer que la récolte du café, déja
dane production assez satisfaisante ne sera

Derniére heurre

des plus abondantes parmi les produits | AMSTERDAM 13. — Le Yacht impeérial ayant

Fexpor'ation, que le coton et le cacio au-
ront aussi une situation brillante par la pré-
cocitéde leur récolte. Quant aux vivres a'i-
mentaires, il est déja reconnu que L4ogane
seule, entretient Jacmel, Grand-Goave,
Port-au-Prince, Petit-Goive, Gonaives,
meme Arcahaie et M'ragoane.

Les conseillers de la Grande-Riviére de
Dessources ct des Cormiers ont demande
ls parole pour dire que la récolte serait
bien plus abondante chez cux, sans les ra-
wages trop souvent répétés des rivicres
des Cormiers et Ia Rouyanne.

Le membre Labissi¢re promet de faire
son possible en sa qualité de Commandant
de cet Arrondissement, pour apporter
méme un soulagement a cet erat de choses

isque le Gouvernement réformateur du
Béneral Nord, dit-il, entzeprenant d¢ja beau-
coup de choses au profit de la communav-
téne peut quant \ présent accorder sa bien-
veillante attention 3 endiguement de ses
deux rivicres. quoique ce sont un de ses dé-
sirs les meilleurs, je convie tous les grands

lanteurs 4 accorder leur concours suivant

f sphcre de leurs moyens i l’ametioration
de cet drat de choses afin que l’Association
dans son possible aide le Département des
Travaux publics dans les ciforts évolutits
du Gouvernement.

Le Président invite les conseillers 4 en-
seigner aux habitanrsqu’ils ont pour devoir
d‘apporter leur concours individuel dans
Pexccution des décisions qui seront prises
pour l’amélioration de la mauvaise situa-
tion occasionnée par le vagabondage des ri-
vieres Cormiers et la Rouyanne sur leur
parcours.

Oui, répond un membre, afin qu’il ne
soit point dit par des particuliers dont les
sentiments sont hostiles 4 tout progres col-
lectifs qu’on contraint les habitants 1 tra-
vailler pour autrui.

Je voudrais vous entretenir continue le
Président, du jardin botanique, mais vu
l'heure avancée nous aborderons cette que s-
tion dans l’une des plus prochaines tenues
de l’Association.

Aucun membre n’ayant manifesté le dé-
sir d’¢metire une opinion la scance est

levée.

(Signe) : Le Président Achille Bénédict,
planteur,—N. C. Gaetjens trésorier, 1
aven. M. M. Labissicre, Justin Seraphin,
B. Alfred, D. Gédéon, T. Lochard, A-
Louis Demesmin, T. R. Kernisant, S. Lee
dain, J. N Gaetjens, L. Heurtelou, H. De-
sé, M. Dautruche, Jolius Jolicceur, B
Bercy, Daugustin Dautruche, S. Guiragd

et Désitus Noél, les six derniers mem bres
Tutaux.
Pour copie conforme :
Le Présiden!,
Acuitix BENEDICT,
Planteur

__gaorel Bellevy,

— DEJEUNER DU 14 DECEMBRE
Mipi A 2 HEURES

Beurre de Copenhague
Gros bouillon de Coq
: CEofs farcis
Cételette de mouton Macddoine
Pommes de terre sautées
Haricots rouges en sauce
Riz b'anc au lard
Fromage
Cate
Fruits
1/2 Vin

*
Sy

4 son bord l'empereur Guillaume est arrive
ict aujourd hui venane de Port-Vicro ia.
( Angleterre ). Le prince consort

|

Henri -

mont a bord du yicht et esco-ta lemp.-—

reur da un pavillon dressé sur le quai e: ot

> . . .
Pattendaic la reine Wilhelmine; les souve: .

rans se rendirent ensuite au_ palais

Oadja 13. — Les névociaions pour la
soums ion de latribus des Beni Siassen
Wayant pas abouti a la satisfaction des au-
torités frangaises, les troupes suus le com-
mandement duo général) Liaut y ont r cu
Pordre de mareher sur l’ennemi ; toas les
villages refusant de se soumetire seront ra-
sés et incendids.

Paris 13. - Le Sénat continue l’examen
de la proposition de la loi modifiée par la
Chambre des Députdés tendant 4 assurer le
secret et la liberté du vote. M. Barthou preé-
sida aujourd’hui la premiere réunion du
comité constitué pour organiser ie congres
international de li route qui se tiendra i
Paris en ryo8.

La situation au Maroc sans changement.

On craint la croissance des inondations
dans la vallée du Rhone.

Ona les mémes craintes pour la Charente
out tous les cour, d’eau débordent.
Les ouvriers de la Compagnie

Bordeaux se sont mis en gréve.

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ll partira le méme jour dans la
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Port-au-Prince, 14 Décembre 1907.

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