Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
December 12, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
4s ANNEE, N- 213

PORT-AU-PRINCE (nafr1)

JEUDI, 12 DECEMBRE 1907.



3

Le Hatin

eee

ABONNEMEATS :

vaR MOIS Une Gourde D’'AVANCE

D&rPARTEMENT? & ETRANGER ;

vrais de poste en sus.

= OUR = Ce Cnc aD CA ED OS SET



Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal,
ee LE. .

fs PROP OS

a Crise Financiere

' DE NEW-YORK

IIl

Yarrive maintenant a l’explication du
double phénoméne de 11 suprématie
tetle du marché financier francais er
deson recul, non moins réel, au point
de vue de l’expansion commerciale, in-
dustrielle et agricole.

On aunetendance trés marquée a
vouloir comparer les nations wux indi-
Vidas : on a parfois raison, sar rien
we fait apparaiire les choses sensibles,
comme Jes comparaisons. Dans l’espé-
ta, nous allons user de ce moyen «’ar-
rer a atleindre le jugement du lec-

r.

En partant de cette idée que plus un

ividu est riche, plus il est puissant,
ea arrive a cette conclusion plus facile

@ vraie, que la France, grave ala ri-

de son marché financier, est la

ples grande puissance tam volontiers désiré que cela fut vrai,
Cr le sang latin qui coule dans mes
me prédispose, comme tout le
Monde, 4 une symp. thie vérilablement
lade pour tout ce qui touche au beau

de France.

. Mais il n’est malhenreusement pas
-de se lainsser gagner par l’énerve-
Mentet il fuut savoir se raisonner et
temonter, quand c’est le salut qui

attaché. .
est vedi de dire d’un homme riche
est puissant et prospére, 4 condi-
@avoir conscience, en purlant ain-
©, d’appliquer ce langage 4 ses affaires,
nen d sa personne : Ja prospérité
Sh afisires est, en effet, indépendante
~ celle des personnes.

Mest a peine besoin de ledémontrer:
Conuaissons tous p moins










we l’essentiel du bonheur, et par-

.individus tras fortunés et auxquels | pe

on {vont un pea

/ . ,QUOTIDIEN

DIRECTEUR?

Clément Magloire,











2 ae

lisfaire les plus cottteux de ses capri-
ces, — alors que te pauvre homme est
‘lyspeptique au point de risquer sa_ vie
a chaque dige-tion ; alors «qu‘il est af-
Nligé d'une telle surdité qu’il est oblige
de se constituer anachorete ; alors enfin

ne son unique Progeniture, qui est
ane fille, le mine d’inquiétude a cause
de sa santé qui ne connait pas de
bous jours.

Que voila autant de problémes inso-
lubles pour l'argent lui-méme ! Et que
mon langage est fait pour confondre ce
bon disert qui, dans une manifestation
latine toute récente, s’écriait que la ca-
ractérislique de tout Anglo-Saxon est
le culte exclusif de Pargent, — alors
que Ja these principule des apdtres de
vesprit latin est quejla France est gran-
de parce qu’elle posséde le plus riche
marché du monde !

C’est donc une vérité d’ordre élémen-
taire que, pour les individus, la pros-
pcrilé des affaires est indépendaute de
celle des personnes. Voyons s’il en est
de méme des nations.

Que dis-je? le fai est tout démon-
iré puisque nous avons va qae Il’abon-
dance des capitaux en France ne lui a
pourtant pas permis d@’augmenter, avec
la mém> progression q'te les autres pays,
sa situation économique et commercia-
le «t quelle s’est peu 4 peu laisse
distance: parles autres.

Mais ce qui va paraflre veaiment ex-
traordinaire, c'est que cette abondance
des capitaux zur fe marché financier
frangais est méme le principal symt6-
me, la principale cause de cette infé-
riorité, et, en méme temps, ce qui
est de plus en plus étrange, le principal
facteur de la prospérité des autres pays.
Cest cette proposition, paradoxale
au prime abord, que nous allons élu-
cider.

«
os

On sait que l'industrie automobile a
vu le jouren Fra»ce et que, dins ce
pay, les voitures au‘omobiles excel-
lent par la qualité et le bon marché. Je
ne dis pas que cetle suprématie est ap-

ne dépe::d que des Fran-
cais. Nous avons vu que, forts de leur
science et de leur géuie inventif, ils
partout percer des isthmes,

4 les laisser exploiter par d’au-
I) ne serait donc pas extraordinai-

en tout cas,





Ide & durer élernellement ; la chose,‘ téréts, aux autres,
‘ner personnellement 4 cet argent une

! “J’ai citéd cet exemple tird de

a e *
SS SD
ners tem eee



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.



meres Supe a 0s mennes:
enn Set eee eae Se ee So one eee



PP Oe Oe SNS | EL eNEEE year @

re que, apres s’étre mis les premiers,
a fabriquer des automobiles, ils aban-
donnassent 4 d'autres plus avisdés fe soin
Wen tirer profit et @augmenter ainsi
le chiffre de leurs affaires.

Je dois expliquer la supériorilé de
Vindustrie :utomobile frangiise par la-
vance acquise depnis longtemps déja
parla France dans lindustrie électri-
que ; car les voitures automobiles sont
4 allumage électrique et les progres
que les constructeurs intro iuisent cha-
que année dans la fabrication de leurs
machines portent principalement spr la
partie électrique. ° 7 es

Eh bien, figurez-vous que les cons-
tructeurs frangais utilisent dans cette
fabrication trente-ciny millions environ
de machines. outils et que sur cette
quantité trerte millions sont achelées
de I’étranger. Je n’invente rien et voici
exactement ce que M.le marquis de
Dion, chef de la maison de Dion-Bou-
ton, disait dans une circalaire a un cer-
tain nombre de nolabilités finauciéres
et industrielles frangaises, pour les dé-
terminer acréer une socicté frang vise
de machines-outils :

e Aujourd huni, sur trente da lrente cing
millions de machines-outils qui sont
achetées annuuellement par les construc-
leurs d’aulomobiles frangais, la plupart
des machinevz, pour trente millions en-
viron, sont achetées a l’éltranger, prin-

icipalement en Allemagne et auc Etats-
nis, ( Journal des intéréts financiers. )

Pourquoi cela ? - Ce ne sont pas les

‘capitaux qui manquent : ta France est
le pays des capitaux disponibles. Co ne
sont pas non plus Jes connaissances spé-
ciales ni les matiéres premiéres, puis-

ue, enfin de compte, les constructeurs
"uulomobiles, aprés avoig coustalé que

fle plus clair des bénéfices de vette ex-

ploitation, allait en Allemagne et aux
Etats-Unis, se sont décidés & créer une
société de construction de machines-ou-
tils.

| C'est uniquemen! parce que les Fran-
cis aiment mieux laisser leur argent
s’accumuler et le préter, moyennant in-
plutdt que de don-



‘utilisation commerciale, industrielle ou
agricole.

trie automobile, mais ou pourrait en
trouver mille sembiables.

mee
_———

ra
mail en|{trict. de Seralpaletiusk, :
rhe e m as
[tice de divers. dans Our, at .

LE NUMERO 40) CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. et du 15 de chaque
mois et sont payables d’avance,

Les mavuscrite insérés ou Bem Be sont pas remis.

ered -
0S Sees Cees aan - °° TD

s’adresser 4&4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux oa Bonne-Foi.



/Allemands, et surtout Anglais et Amé.-
ricains, sachant avec quelle fierté les
Francais tiennent a leur esprit d’épar-
gne, s’empressent de faire appel 4 leurs
bas de laine et drainent avec vigueur
Vargent francais dans leurs usioes et
dans leurs fermes.

le Frangais, superbe dans son geste
Whidalgo, et heureux que tant.d’indus-
tries et d’exploitations étrangéres puis-
sent fleurir grace a lui et a son épar-
gne, donne avec empressement. II don-
ne pour percer Suez et aider ainsi a la
prospérité anglaise ; il donne pour per-
cer Panama et se faire de -plus én plas
ccraser dans la lutte économique.

Les Joteries les plus scandaleuses,
les plus problématiques lancements d’af-
faires se font en France. « Le public
remet bénévolement, dit un écrivain,
son argent a des gens qu'il ne connalit
pas, sur lesquels il n’a aucun contrdle
et pour des industries créées dans des
pays sur lesquels il n’a que de vagues
reaseignements....

«il n’en cst pas de méme des Anglo-
Saxons, Ici, c’est le capitaliste lui-mé-
ine qui se met a la téte de l’entreprise
et qui le contréle de prés. Tout au
inoins, il étudie l’aflaire de vis avant
d’y mettre son argent. C’est pourquoi,
il est mqins souvent trompé, et c’est
pourquoi ses affaires réussissent. »

Maintenant le lecteur dont étre 4 mé-
ine de comparer et de juger et je n’ai
plus qu’a finir par lee lignes suivantes
détachées d’un article du 7% » inti-
tulé Capilaux anglais et amértcaine on
Russie, et qui finiront par édifier com-
plétement sur la force de l’expansion
anglo-saxonne : °

«Il y aun peu plus d’un mois, un
consortium de capitalisies anglais a fait
venir de Prague &Londres un jeune
homme qui, sachant le rusee et l‘an-
glaix, a 6té employé, trois semaines du-
runt, 2 traduire da russe en anglais les
bilans et publications diverses ex-
ploitations miniéres et indastrielies
dont on savait lachat possible.

« Depuis trois mols, Américaina et
Anglais, mais Angia 8 surtost, ont ache-
té tout ce qui était & vendre, en fait de
mines et dexploitations misiéres, on
Sibérie, daus Asie Seer dane FOe-
, au Caacase ; | mour
de la Léna, mines de corre. du Re:



a

ments de pétrole au Caucase. Dans le
bassin méme de Mo terait pas les dlablissements industricls
qui, ouvertement ou non, ont étéacquis
en ces derniers temps, par Jes capitaux
anglais. On affirme méme qu’aux portes
de Saint-Pélersbourg., sur le lac Lado-
a, ala limite de la Finlande ct de
a Russie, les mines de Pitk iranta, les
seules mines de cuivre de Ja Finlande,
sont dés maintenant aux mains des An-
glais...
« Les Anglais achctent a des prix
fort avantageux tout ce qui périclite...
Ve Quant a |*ftat. (ryasse) 5% on dit
bien que lui aussi serait disposé 4 ‘pro-
liter de l'aubaine. Déja Yon parle ou-

verlement de la vente probable dua che- |

min de fer de VEst chinois. Et lon
parle de bien d’autres ventes encore.»

Tout cela a été constaté en mai 1907
et montre les ravages certains causés
par Pexpansion anglo-saxonne dans un
pays allié ala Franee, et a
capilaux frangnis.

s*

Il ya une conclusion, si peu que ce
soit, atirer de tout cela, cir dans tout
il faut un peu coiclure.

C'est que Ja seule fagon pour fa Fean-

ce de barrer le chemin 2 cette ex-

Paide des |

Champ de Courses

C’est A tort que les horsemen, dans leur
article du ro courant, ont voalu preter
aux organisateurs des courses de fin d’an-
née Viutention d’établir le poteau d’arri-

vee d la tin dela courbe sud-ouest. |
Le point de départ, tout indiqué dvail-
Jeurs avait été primitivement fixé en face
| de emplacement de la future tribune et
sur le parcours d’une ligne absolument
droite, tracée au sud de la piste actuelle, et

allaut de l'Est 4 Ouest. ;

Désirant cepcndant donner - satisfaction
aux proprictaires de chevaux, nous avons,
pour cette fois, décidé d’établér le buat sur
Ja ligne droite 4 Ouest du Champ de
Courses, avant le pont dé la prison des
| femmes tout en leur faisant observer que
ce point donne fice au soleil, ce qui pré-

| sente un inconvenient pour le public.
| Les proprictaires de chevaux sont pris
‘de les faire inscrire, A partir d’aujourd ‘hui
‘au bareau de Ventrepris: duo Champ de
| Courses, situé A Vangle des rues Roux et



‘du Magasin de lEtat. .

Pour les courses du 17 Courant, les ins-
'criptions seront regues jusqu’au lundi, 16
{courant 4 ro heures du matin.

A vendre

"Un élégant cabriolet et un jeu de hir-
1141s

S’adresser i M. Lelio Heurielou, 132,

pansion qni déborde partout, c’est de ne | ruc Roux.

plus don.er son argent a travailler aux
autres et pour lear seul profit matériel
et employer elle-méme cetargent pour
accroitre chez elle sa situation
trielle et commerciale et. au dehors,
rétablir son expansion économique.

Mais en faisant cel, elle dégarnit son
marché et turit la principale source des
capitaux disponibles.

Elle cesse d’étra « le banquier du
monde » et il n’est plus vrai dedire que
« tous les pays de Vunivers, ou a jeu
prés,sont debiteurs du rentier francais.»

Sanra-t Mle voir quel est le plus pro-
fitable de ces partis ?





PADS DIVBRS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU
SEMINAISE COLLEGE St-MARTIAL

Mercrepi 11 DECEMBRE

Barométre A midi 760,9

minimum 20 3
Température\asnam 30 2
Moyenne diurne de la températare 24.4

1 clair toute [a journée; quelques
srato-cumelas, direction W. .
usse trés rapide du barométre.
| R. BALTENWECK
Theatre Haltien

Le Théatre Haitien prépare une grande
f¥te dont le succts ne le cédera pas, sem-
big-t-il, 4 celui de sa derniére soirée. L’E-

-Matuelle, la comédie de Coicon,. sera

Toriador, par amour, une comé-
par Geo





' Ge



Sle crite par Soe, Chauvet ;

. AU A.B cst pas urs A sa premiére,
- wer cued mgrteeanis enfin Us client sé.
. Se, “ene Se pint .spisituelles coméddies
anal non ak

Le télesteé

On _n’a pas oublié les récentes recher-

céographe

indus- | ches du protesseur Korn sur la photogra-

phic a disaince. Le iciestércozraphe de M.
Edouard Belin, de Lyon, vient leur faire
brillammement concurrence. Le dispositif
de Vinventeur frangais différe essentielle-
ment de celui du savant allemand. II s’a-
git de transmettre une épreuve photogra-
phtque aw charbon qui, a Varrivée, se trou-
ve reproduite en une autre photographie
'exactemnent semblable a Voriginals Le fone-
tionnement du tdélestércographe ne présente
aucune complication. IL donne 4a volonté
un négatit ou un posiuf. C’est une solu-
tionsimpl: et élégante duprobléme agec des
résultats ab-olument complets. Grice A M.
Belin, la photographie 4 distance entrera
bientot dans la pratique courante. Nous re-
viendronssur cette invention qui fait pré-
voir la toute prochaine réalisation de la vi-
sion 4 distance.

Navire de guerre Italien

Sur laimable invitation du consul d'Ita-
lie, Alfredo de Mattéis, nous avons été re-
gus hier aprés-midi 4 bord de l’Etruria
par le Commandant Ricardo Pericoli.

L’Etruria est un navire de guerre de 5°
classe construit 4 Livourne en 1893. Lon-
gueur: 80 m; largeur, 12 métres, il jauge
2.280 tonnes. Ilest armé de 2 piéces ie
152 millimétres, 8 pitces de 120 m/m, 8
de 57 m/m, 8 de 37 m/m, 2 mitrailleuses,
un canon de débarquement de 75 m/m et
2 lance-torpilles.

Son état-major se compose de 14 offi-
ciers, y compris le commandaat et 256
hommes d'équipage. -

Parti de Spezia le 26 mars dernier, il est
allé 4 Hampton Roads avec le biteau de
guerre Vardse que commandait S. A. R.
e duc des Abruzze a l’occasion de l'Expo-
sition commémorative du 3* Centenaire de
Jrmestowan. Il prit part aux régates inter-
nationales ou il remporta pleine victoire,
en lutte avec les embarcations américaines,
autrichiennes, chiliennes et japonaises. II
se rendit ensuite 4 New-York, Boston,
Philadelphie, od il contribua puissamment
dépoes de bois dc Camda, Leégaiqage mee

le bois . Léqui
rita par sa belle conduite les es de la
jeape américaine ct de toutes les notabili-
pays. . . .



~%

L’Etruira se rendit ensuite 4 la Havane,
St-Domingue, Curacao, Porto-Cobello, la
Guayra, Trinidad, Fort-de-France, St-Tho-
mas et Porto-Rico.

Il laissera probablement dimanche pro-
chain pour Sainto-Domingo.

Nous primes congé vers 6 heures de
aimab!le commandant ct des officiers dont
nons garderons le plus charmant souvenir,
rt

Insertion demandeée:

Rélorme a Jacmel

Sal





Lundi, 25 Novembre expire il y avait
grande rumeur au bord-demer. M. Justin
Lauture, nommeé Directeur de la Douane
en remp!acement de M. Rodolphe Alexa:-
dre, appelé aux fonctions plus dlevces de
Duelégué des Finances, Wait etre mstalle.

Ivadcs gens qui ont le privilege de
passionner Vopinion a Jacmel ; M. Rodol-
phe Alexandre est de ceux-li. Parmi ses
adversaires, les uns considéraient szs nou-
velles fonctions... . comme un exil hon-
néte 5 les autres, comme une éclatante défai-
fe! ... Enfin, chez bien des individus on
constatait avee ctonnement lexplosion in-
tempestive d’une joie malsaine!. . .

De petits groupes s’étaient formés aux
abords de la Douane, ot l'on devisait
pour ou contre les heros du jour : M. Jus-
tin Lauture et M. Rodolphe Alexandre.

A rr heures du matin, arrivent le nou-
veau Directeur de la Douane et M. l’Admi-
nistrateur des Finances. En Douane, le pcr-
sonnel gest au complet, ayant A sa_ téte le
Directeur sortant.

L’installation du nouveau Direcieur a
lieu. M. l’Administrateur prononce les pa-
roles qu’on peut appeler sacramentelles. Le
nouveau Directeur répond pac ce qu’on peut
appeler les mots usage. Rien de saillane ;
lorsque, tout 3 coup, un particulier, M.
Emimanue!l Lafontant, demande la parole.
M. Rodolphe Alexandre, puis M. l’Admi-
nistrateur des Finances lui font observer
qu'il n’a aucune qualité pour parler en la
Circonstance ; Vincident est clos.

Alors M. Rodolphe, d’une coix claire e
ferme, s’exprime ainsi :

« Monsieur, — Aprés installation de |
mon successeur 4 la Direction de la Douane |

de Jacmel, je n'ai que peu de mots 4 dire. »

« Pendant 3 ans et § mois, on m’‘a cons-
tamment vu 4 l’ceuvre comme Directeur
de la Douane. Chacun peut témoigner,
eten disant chacun, j’entends dire les gens







Nous souhaitons qu’il puisse rem at
vrai sens du mot x. Rodolphe Roe
qr lui, est un douanier de carriére et q

u reste, vient de faire brillamment co
preuves, Rendant plus de 3 ans, d'abord
comme Chef de bureau a la Douane
comme Directeur. Sa conduite a été tele.
ment irréprochable qu'il vient d’étre choj-
si pour étre Délégue des Finances. C’ege
une sanction. Et cela contraste
ment avec ce qu'un écrivain facétieux —
qui voulut se payer le luxe d’étre ironique
aux dcpens d’autrui,— ccrivait dans |e
Soir du 19 Octobre écoulé, en disant:

« Monsieur le Secrétaire. d'Etat, j .
tite de cette occasion bien regrettable, nl
disque vous . me lisez, pour vous recom=
mander bien sincérement ceux-l) qui tiea-
nent la clef des finances d'ici, ainsi que lear
auxilliaires, comme des hommes probes et
pouvant ¢ontrecarrer la probité de Dieu. »

Nous concluons cet entrefilet en citant
un proverbe banal: « A l’ceuvre on con-
nait louvrier. » Nous avons vu M. Rodol-
phe Alexandre 4 l’ceuvre pendant 3 ans et
d. imi.

Il a été en butte & bien des calomnies ;
mais il est resté irréprochable.

Ne prejugeons pas 2t attendons M. Jus-
ti Lauture 4 T’ceuvre. Nous souhaitons
que le résultat soit aussi en sa faveur.

Jacques pe St. PHILIPPE.

Jacmel, 10 Décembre 1907.





xzotel Bellevy,

DEJEUNER DU 12 DECEMBRE
Mini A 2 HEUKES °
Beurre de Copenhague
Courtbouillon de poisson a la frangaisee
Cervelle sauce matelote
Entrecéte de veau au cresson
Haricots rouges en sauce
Petits pois au beurre
Riz blanc 4 la erdole
Gateau de riz

Café

Fruits
1/2 Vin
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Vu la transformation du NOUVEA

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impartiaux, qu’d ce poste délicat je me suis | CIA'ILES NOUVELLES ainsi que.

toujours efforcé d accomplir tout mon de-
voir, en défendant les intéréts de Etat. »

« Ec je ne veux pour preuve que la
haute marque de confiance que vient
me donner Son Excellence le Président
de la République, en faisant choix de moi
comme Deélégué des Finances. »

« Je sors donc d'ici la téte haute, le |
coeur droit, la conscience tranquille, avec |
la satisfaction du devoir accompli. »

« Je. n’di rien de mieux 4 souhaiter non |
seulement 4 mon remplacant mais encore
4 tous ceux qui auront 4 diriger 1a Doua-
ne de Jacmel, que de pouvoir en dire au-
tant en sortant de charge. »

« Quant 4 vous, Messieurs, qui avez été:
mes collaborateurs, je ne veax pas me sé- |
parer de vous sans vous exprimer tout le |
regret que j’en ¢prouve. Comme vous avez
marché d’accord avec moi, je vous sou-
haite de marcher de méme avec mon suc-
cesseur. » , oy

_M. Justin Lauture a débuté a l’Admi-
Bistration des Finances en Oe, tprte ta

e€ et y resta. jusqu’en 1 a dre
Rervene a le de Chef'de buress. |
een Douane,

ae e v ene.



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de | iables et respectables, afin qu

Varrivée des articles de tous genres
ALA DERNIERE MODE, M.

jannis donne l'eotrée libre de son B®;
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LeS'S «PRINS W:LLEMIV>»
attendu directement «le New-York
serra. ici probablement aujour-
dhui pour continuer dans la sot-
re pour Saint-Marc, Petit-Gorve,
les Caves, Jacmel, Curacao, etc.
Pt-au-P rince, le 12 Décembre 1907

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Lesteamer «FERDINAND DE
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dredi 43 au matin et partira le me-
me jour A onze hsures trés pre-
cises du matin pour Petit-Goive,
Port-de-Paix, Cap-Haitien, Puerto-
Plata, St Jn de PtoPico, St Tho-
mas et le Havre, oo

Les passagers sont priés détre a
bord 4 dix heures préc'ses au

plus tard.
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La Fabrique de chapeaux installée a
‘Ecole des Aris et Métiers, ancienne-
ment Maison Centrale, sous la raison
sociale de Vve P. Benoit et J. C. Gui-
teau a Vhonneur d’informer le public

pot un bon
stock de chapeaux de paille supérieurs
ponuvant satisfaire les gotts les plus
difliciles; malgré ces uavanteges elle
met ses chapeaux en vente & an prix
modique défiant toute concurrence.

La fabrique informe en outre le pu-
blic qn’elle est la seule qui en confec-
lionne a Port-au-Prince et ce, avec le
concours d’ouvriéres venues expres-
sément de I’Etranger.

La fabrique répare aussi toutes sor-
tes de chapeaux. Bon marché excep-
tionnel.



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Port-au-Prince, lo 2 Décembre 1907
an 104~ de I'lndépendance.

Le Conseil Communal
DE CETTE VILLE

Annonce an Public que la criée de
la ferme de la Boucherie, pour l'an-
née 1008, aura lieu 4 /'Hotel Commu-
nal, le mercredi que l'on comptera,
onze Décembre courant, A deux heu
res précises de l'aprés-midi, confor-
mément a la loi du G septembre 1870
et aux Conditions qu'elle ctablit dans
80N article 6.

L’adjudication ne sera deéfinilive
qu’aprés le vote du Conseil -admettant
la caution présentée par l’adjudica-















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tumes militaires, habits brodés
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rés. etc etc, de tous grades.

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En cas de rejet de la caution et de la
non présentation d’une nouvelle cau-
tion de la part de l’adjucataire provi-
soire, il sera procédédans la huitaine
4 une nouvelle criée dela susdite
ferme.

Fait & Pifdlel Communal les jour,
mois et an que dessus.
Le Magistrat Communal,

Sténio VINCENT.
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Rédaction du “Matin”
Offre a ses lecteurs les deux volumes
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JEUDI, 12 DECEMBRE 1907.



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fs PROP OS

a Crise Financiere

' DE NEW-YORK

IIl

Yarrive maintenant a l’explication du
double phénoméne de 11 suprématie
tetle du marché financier francais er
deson recul, non moins réel, au point
de vue de l’expansion commerciale, in-
dustrielle et agricole.

On aunetendance trés marquée a
vouloir comparer les nations wux indi-
Vidas : on a parfois raison, sar rien
we fait apparaiire les choses sensibles,
comme Jes comparaisons. Dans l’espé-
ta, nous allons user de ce moyen «’ar-
rer a atleindre le jugement du lec-

r.

En partant de cette idée que plus un

ividu est riche, plus il est puissant,
ea arrive a cette conclusion plus facile

@ vraie, que la France, grave ala ri-

de son marché financier, est la

ples grande puissance tam volontiers désiré que cela fut vrai,
Cr le sang latin qui coule dans mes
me prédispose, comme tout le
Monde, 4 une symp. thie vérilablement
lade pour tout ce qui touche au beau

de France.

. Mais il n’est malhenreusement pas
-de se lainsser gagner par l’énerve-
Mentet il fuut savoir se raisonner et
temonter, quand c’est le salut qui

attaché. .
est vedi de dire d’un homme riche
est puissant et prospére, 4 condi-
@avoir conscience, en purlant ain-
©, d’appliquer ce langage 4 ses affaires,
nen d sa personne : Ja prospérité
Sh afisires est, en effet, indépendante
~ celle des personnes.

Mest a peine besoin de ledémontrer:
Conuaissons tous p moins










we l’essentiel du bonheur, et par-

.individus tras fortunés et auxquels | pe

on {vont un pea

/ . ,QUOTIDIEN

DIRECTEUR?

Clément Magloire,











2 ae

lisfaire les plus cottteux de ses capri-
ces, — alors que te pauvre homme est
‘lyspeptique au point de risquer sa_ vie
a chaque dige-tion ; alors «qu‘il est af-
Nligé d'une telle surdité qu’il est oblige
de se constituer anachorete ; alors enfin

ne son unique Progeniture, qui est
ane fille, le mine d’inquiétude a cause
de sa santé qui ne connait pas de
bous jours.

Que voila autant de problémes inso-
lubles pour l'argent lui-méme ! Et que
mon langage est fait pour confondre ce
bon disert qui, dans une manifestation
latine toute récente, s’écriait que la ca-
ractérislique de tout Anglo-Saxon est
le culte exclusif de Pargent, — alors
que Ja these principule des apdtres de
vesprit latin est quejla France est gran-
de parce qu’elle posséde le plus riche
marché du monde !

C’est donc une vérité d’ordre élémen-
taire que, pour les individus, la pros-
pcrilé des affaires est indépendaute de
celle des personnes. Voyons s’il en est
de méme des nations.

Que dis-je? le fai est tout démon-
iré puisque nous avons va qae Il’abon-
dance des capitaux en France ne lui a
pourtant pas permis d@’augmenter, avec
la mém> progression q'te les autres pays,
sa situation économique et commercia-
le «t quelle s’est peu 4 peu laisse
distance: parles autres.

Mais ce qui va paraflre veaiment ex-
traordinaire, c'est que cette abondance
des capitaux zur fe marché financier
frangais est méme le principal symt6-
me, la principale cause de cette infé-
riorité, et, en méme temps, ce qui
est de plus en plus étrange, le principal
facteur de la prospérité des autres pays.
Cest cette proposition, paradoxale
au prime abord, que nous allons élu-
cider.

«
os

On sait que l'industrie automobile a
vu le jouren Fra»ce et que, dins ce
pay, les voitures au‘omobiles excel-
lent par la qualité et le bon marché. Je
ne dis pas que cetle suprématie est ap-

ne dépe::d que des Fran-
cais. Nous avons vu que, forts de leur
science et de leur géuie inventif, ils
partout percer des isthmes,

4 les laisser exploiter par d’au-
I) ne serait donc pas extraordinai-

en tout cas,





Ide & durer élernellement ; la chose,‘ téréts, aux autres,
‘ner personnellement 4 cet argent une

! “J’ai citéd cet exemple tird de

a e *
SS SD
ners tem eee



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.



meres Supe a 0s mennes:
enn Set eee eae Se ee So one eee



PP Oe Oe SNS | EL eNEEE year @

re que, apres s’étre mis les premiers,
a fabriquer des automobiles, ils aban-
donnassent 4 d'autres plus avisdés fe soin
Wen tirer profit et @augmenter ainsi
le chiffre de leurs affaires.

Je dois expliquer la supériorilé de
Vindustrie :utomobile frangiise par la-
vance acquise depnis longtemps déja
parla France dans lindustrie électri-
que ; car les voitures automobiles sont
4 allumage électrique et les progres
que les constructeurs intro iuisent cha-
que année dans la fabrication de leurs
machines portent principalement spr la
partie électrique. ° 7 es

Eh bien, figurez-vous que les cons-
tructeurs frangais utilisent dans cette
fabrication trente-ciny millions environ
de machines. outils et que sur cette
quantité trerte millions sont achelées
de I’étranger. Je n’invente rien et voici
exactement ce que M.le marquis de
Dion, chef de la maison de Dion-Bou-
ton, disait dans une circalaire a un cer-
tain nombre de nolabilités finauciéres
et industrielles frangaises, pour les dé-
terminer acréer une socicté frang vise
de machines-outils :

e Aujourd huni, sur trente da lrente cing
millions de machines-outils qui sont
achetées annuuellement par les construc-
leurs d’aulomobiles frangais, la plupart
des machinevz, pour trente millions en-
viron, sont achetées a l’éltranger, prin-

icipalement en Allemagne et auc Etats-
nis, ( Journal des intéréts financiers. )

Pourquoi cela ? - Ce ne sont pas les

‘capitaux qui manquent : ta France est
le pays des capitaux disponibles. Co ne
sont pas non plus Jes connaissances spé-
ciales ni les matiéres premiéres, puis-

ue, enfin de compte, les constructeurs
"uulomobiles, aprés avoig coustalé que

fle plus clair des bénéfices de vette ex-

ploitation, allait en Allemagne et aux
Etats-Unis, se sont décidés & créer une
société de construction de machines-ou-
tils.

| C'est uniquemen! parce que les Fran-
cis aiment mieux laisser leur argent
s’accumuler et le préter, moyennant in-
plutdt que de don-



‘utilisation commerciale, industrielle ou
agricole.

trie automobile, mais ou pourrait en
trouver mille sembiables.

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LE NUMERO 40) CENTIMES.

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mois et sont payables d’avance,

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s’adresser 4&4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux oa Bonne-Foi.



/Allemands, et surtout Anglais et Amé.-
ricains, sachant avec quelle fierté les
Francais tiennent a leur esprit d’épar-
gne, s’empressent de faire appel 4 leurs
bas de laine et drainent avec vigueur
Vargent francais dans leurs usioes et
dans leurs fermes.

le Frangais, superbe dans son geste
Whidalgo, et heureux que tant.d’indus-
tries et d’exploitations étrangéres puis-
sent fleurir grace a lui et a son épar-
gne, donne avec empressement. II don-
ne pour percer Suez et aider ainsi a la
prospérité anglaise ; il donne pour per-
cer Panama et se faire de -plus én plas
ccraser dans la lutte économique.

Les Joteries les plus scandaleuses,
les plus problématiques lancements d’af-
faires se font en France. « Le public
remet bénévolement, dit un écrivain,
son argent a des gens qu'il ne connalit
pas, sur lesquels il n’a aucun contrdle
et pour des industries créées dans des
pays sur lesquels il n’a que de vagues
reaseignements....

«il n’en cst pas de méme des Anglo-
Saxons, Ici, c’est le capitaliste lui-mé-
ine qui se met a la téte de l’entreprise
et qui le contréle de prés. Tout au
inoins, il étudie l’aflaire de vis avant
d’y mettre son argent. C’est pourquoi,
il est mqins souvent trompé, et c’est
pourquoi ses affaires réussissent. »

Maintenant le lecteur dont étre 4 mé-
ine de comparer et de juger et je n’ai
plus qu’a finir par lee lignes suivantes
détachées d’un article du 7% » inti-
tulé Capilaux anglais et amértcaine on
Russie, et qui finiront par édifier com-
plétement sur la force de l’expansion
anglo-saxonne : °

«Il y aun peu plus d’un mois, un
consortium de capitalisies anglais a fait
venir de Prague &Londres un jeune
homme qui, sachant le rusee et l‘an-
glaix, a 6té employé, trois semaines du-
runt, 2 traduire da russe en anglais les
bilans et publications diverses ex-
ploitations miniéres et indastrielies
dont on savait lachat possible.

« Depuis trois mols, Américaina et
Anglais, mais Angia 8 surtost, ont ache-
té tout ce qui était & vendre, en fait de
mines et dexploitations misiéres, on
Sibérie, daus Asie Seer dane FOe-
, au Caacase ; | mour
de la Léna, mines de corre. du Re:
a

ments de pétrole au Caucase. Dans le
bassin méme de Mo terait pas les dlablissements industricls
qui, ouvertement ou non, ont étéacquis
en ces derniers temps, par Jes capitaux
anglais. On affirme méme qu’aux portes
de Saint-Pélersbourg., sur le lac Lado-
a, ala limite de la Finlande ct de
a Russie, les mines de Pitk iranta, les
seules mines de cuivre de Ja Finlande,
sont dés maintenant aux mains des An-
glais...
« Les Anglais achctent a des prix
fort avantageux tout ce qui périclite...
Ve Quant a |*ftat. (ryasse) 5% on dit
bien que lui aussi serait disposé 4 ‘pro-
liter de l'aubaine. Déja Yon parle ou-

verlement de la vente probable dua che- |

min de fer de VEst chinois. Et lon
parle de bien d’autres ventes encore.»

Tout cela a été constaté en mai 1907
et montre les ravages certains causés
par Pexpansion anglo-saxonne dans un
pays allié ala Franee, et a
capilaux frangnis.

s*

Il ya une conclusion, si peu que ce
soit, atirer de tout cela, cir dans tout
il faut un peu coiclure.

C'est que Ja seule fagon pour fa Fean-

ce de barrer le chemin 2 cette ex-

Paide des |

Champ de Courses

C’est A tort que les horsemen, dans leur
article du ro courant, ont voalu preter
aux organisateurs des courses de fin d’an-
née Viutention d’établir le poteau d’arri-

vee d la tin dela courbe sud-ouest. |
Le point de départ, tout indiqué dvail-
Jeurs avait été primitivement fixé en face
| de emplacement de la future tribune et
sur le parcours d’une ligne absolument
droite, tracée au sud de la piste actuelle, et

allaut de l'Est 4 Ouest. ;

Désirant cepcndant donner - satisfaction
aux proprictaires de chevaux, nous avons,
pour cette fois, décidé d’établér le buat sur
Ja ligne droite 4 Ouest du Champ de
Courses, avant le pont dé la prison des
| femmes tout en leur faisant observer que
ce point donne fice au soleil, ce qui pré-

| sente un inconvenient pour le public.
| Les proprictaires de chevaux sont pris
‘de les faire inscrire, A partir d’aujourd ‘hui
‘au bareau de Ventrepris: duo Champ de
| Courses, situé A Vangle des rues Roux et



‘du Magasin de lEtat. .

Pour les courses du 17 Courant, les ins-
'criptions seront regues jusqu’au lundi, 16
{courant 4 ro heures du matin.

A vendre

"Un élégant cabriolet et un jeu de hir-
1141s

S’adresser i M. Lelio Heurielou, 132,

pansion qni déborde partout, c’est de ne | ruc Roux.

plus don.er son argent a travailler aux
autres et pour lear seul profit matériel
et employer elle-méme cetargent pour
accroitre chez elle sa situation
trielle et commerciale et. au dehors,
rétablir son expansion économique.

Mais en faisant cel, elle dégarnit son
marché et turit la principale source des
capitaux disponibles.

Elle cesse d’étra « le banquier du
monde » et il n’est plus vrai dedire que
« tous les pays de Vunivers, ou a jeu
prés,sont debiteurs du rentier francais.»

Sanra-t Mle voir quel est le plus pro-
fitable de ces partis ?





PADS DIVBRS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU
SEMINAISE COLLEGE St-MARTIAL

Mercrepi 11 DECEMBRE

Barométre A midi 760,9

minimum 20 3
Température\asnam 30 2
Moyenne diurne de la températare 24.4

1 clair toute [a journée; quelques
srato-cumelas, direction W. .
usse trés rapide du barométre.
| R. BALTENWECK
Theatre Haltien

Le Théatre Haitien prépare une grande
f¥te dont le succts ne le cédera pas, sem-
big-t-il, 4 celui de sa derniére soirée. L’E-

-Matuelle, la comédie de Coicon,. sera

Toriador, par amour, une comé-
par Geo





' Ge



Sle crite par Soe, Chauvet ;

. AU A.B cst pas urs A sa premiére,
- wer cued mgrteeanis enfin Us client sé.
. Se, “ene Se pint .spisituelles coméddies
anal non ak

Le télesteé

On _n’a pas oublié les récentes recher-

céographe

indus- | ches du protesseur Korn sur la photogra-

phic a disaince. Le iciestércozraphe de M.
Edouard Belin, de Lyon, vient leur faire
brillammement concurrence. Le dispositif
de Vinventeur frangais différe essentielle-
ment de celui du savant allemand. II s’a-
git de transmettre une épreuve photogra-
phtque aw charbon qui, a Varrivée, se trou-
ve reproduite en une autre photographie
'exactemnent semblable a Voriginals Le fone-
tionnement du tdélestércographe ne présente
aucune complication. IL donne 4a volonté
un négatit ou un posiuf. C’est une solu-
tionsimpl: et élégante duprobléme agec des
résultats ab-olument complets. Grice A M.
Belin, la photographie 4 distance entrera
bientot dans la pratique courante. Nous re-
viendronssur cette invention qui fait pré-
voir la toute prochaine réalisation de la vi-
sion 4 distance.

Navire de guerre Italien

Sur laimable invitation du consul d'Ita-
lie, Alfredo de Mattéis, nous avons été re-
gus hier aprés-midi 4 bord de l’Etruria
par le Commandant Ricardo Pericoli.

L’Etruria est un navire de guerre de 5°
classe construit 4 Livourne en 1893. Lon-
gueur: 80 m; largeur, 12 métres, il jauge
2.280 tonnes. Ilest armé de 2 piéces ie
152 millimétres, 8 pitces de 120 m/m, 8
de 57 m/m, 8 de 37 m/m, 2 mitrailleuses,
un canon de débarquement de 75 m/m et
2 lance-torpilles.

Son état-major se compose de 14 offi-
ciers, y compris le commandaat et 256
hommes d'équipage. -

Parti de Spezia le 26 mars dernier, il est
allé 4 Hampton Roads avec le biteau de
guerre Vardse que commandait S. A. R.
e duc des Abruzze a l’occasion de l'Expo-
sition commémorative du 3* Centenaire de
Jrmestowan. Il prit part aux régates inter-
nationales ou il remporta pleine victoire,
en lutte avec les embarcations américaines,
autrichiennes, chiliennes et japonaises. II
se rendit ensuite 4 New-York, Boston,
Philadelphie, od il contribua puissamment
dépoes de bois dc Camda, Leégaiqage mee

le bois . Léqui
rita par sa belle conduite les es de la
jeape américaine ct de toutes les notabili-
pays. . . .



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L’Etruira se rendit ensuite 4 la Havane,
St-Domingue, Curacao, Porto-Cobello, la
Guayra, Trinidad, Fort-de-France, St-Tho-
mas et Porto-Rico.

Il laissera probablement dimanche pro-
chain pour Sainto-Domingo.

Nous primes congé vers 6 heures de
aimab!le commandant ct des officiers dont
nons garderons le plus charmant souvenir,
rt

Insertion demandeée:

Rélorme a Jacmel

Sal





Lundi, 25 Novembre expire il y avait
grande rumeur au bord-demer. M. Justin
Lauture, nommeé Directeur de la Douane
en remp!acement de M. Rodolphe Alexa:-
dre, appelé aux fonctions plus dlevces de
Duelégué des Finances, Wait etre mstalle.

Ivadcs gens qui ont le privilege de
passionner Vopinion a Jacmel ; M. Rodol-
phe Alexandre est de ceux-li. Parmi ses
adversaires, les uns considéraient szs nou-
velles fonctions... . comme un exil hon-
néte 5 les autres, comme une éclatante défai-
fe! ... Enfin, chez bien des individus on
constatait avee ctonnement lexplosion in-
tempestive d’une joie malsaine!. . .

De petits groupes s’étaient formés aux
abords de la Douane, ot l'on devisait
pour ou contre les heros du jour : M. Jus-
tin Lauture et M. Rodolphe Alexandre.

A rr heures du matin, arrivent le nou-
veau Directeur de la Douane et M. l’Admi-
nistrateur des Finances. En Douane, le pcr-
sonnel gest au complet, ayant A sa_ téte le
Directeur sortant.

L’installation du nouveau Direcieur a
lieu. M. l’Administrateur prononce les pa-
roles qu’on peut appeler sacramentelles. Le
nouveau Directeur répond pac ce qu’on peut
appeler les mots usage. Rien de saillane ;
lorsque, tout 3 coup, un particulier, M.
Emimanue!l Lafontant, demande la parole.
M. Rodolphe Alexandre, puis M. l’Admi-
nistrateur des Finances lui font observer
qu'il n’a aucune qualité pour parler en la
Circonstance ; Vincident est clos.

Alors M. Rodolphe, d’une coix claire e
ferme, s’exprime ainsi :

« Monsieur, — Aprés installation de |
mon successeur 4 la Direction de la Douane |

de Jacmel, je n'ai que peu de mots 4 dire. »

« Pendant 3 ans et § mois, on m’‘a cons-
tamment vu 4 l’ceuvre comme Directeur
de la Douane. Chacun peut témoigner,
eten disant chacun, j’entends dire les gens







Nous souhaitons qu’il puisse rem at
vrai sens du mot x. Rodolphe Roe
qr lui, est un douanier de carriére et q

u reste, vient de faire brillamment co
preuves, Rendant plus de 3 ans, d'abord
comme Chef de bureau a la Douane
comme Directeur. Sa conduite a été tele.
ment irréprochable qu'il vient d’étre choj-
si pour étre Délégue des Finances. C’ege
une sanction. Et cela contraste
ment avec ce qu'un écrivain facétieux —
qui voulut se payer le luxe d’étre ironique
aux dcpens d’autrui,— ccrivait dans |e
Soir du 19 Octobre écoulé, en disant:

« Monsieur le Secrétaire. d'Etat, j .
tite de cette occasion bien regrettable, nl
disque vous . me lisez, pour vous recom=
mander bien sincérement ceux-l) qui tiea-
nent la clef des finances d'ici, ainsi que lear
auxilliaires, comme des hommes probes et
pouvant ¢ontrecarrer la probité de Dieu. »

Nous concluons cet entrefilet en citant
un proverbe banal: « A l’ceuvre on con-
nait louvrier. » Nous avons vu M. Rodol-
phe Alexandre 4 l’ceuvre pendant 3 ans et
d. imi.

Il a été en butte & bien des calomnies ;
mais il est resté irréprochable.

Ne prejugeons pas 2t attendons M. Jus-
ti Lauture 4 T’ceuvre. Nous souhaitons
que le résultat soit aussi en sa faveur.

Jacques pe St. PHILIPPE.

Jacmel, 10 Décembre 1907.





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« Ec je ne veux pour preuve que la
haute marque de confiance que vient
me donner Son Excellence le Président
de la République, en faisant choix de moi
comme Deélégué des Finances. »

« Je sors donc d'ici la téte haute, le |
coeur droit, la conscience tranquille, avec |
la satisfaction du devoir accompli. »

« Je. n’di rien de mieux 4 souhaiter non |
seulement 4 mon remplacant mais encore
4 tous ceux qui auront 4 diriger 1a Doua-
ne de Jacmel, que de pouvoir en dire au-
tant en sortant de charge. »

« Quant 4 vous, Messieurs, qui avez été:
mes collaborateurs, je ne veax pas me sé- |
parer de vous sans vous exprimer tout le |
regret que j’en ¢prouve. Comme vous avez
marché d’accord avec moi, je vous sou-
haite de marcher de méme avec mon suc-
cesseur. » , oy

_M. Justin Lauture a débuté a l’Admi-
Bistration des Finances en Oe, tprte ta

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blic qn’elle est la seule qui en confec-
lionne a Port-au-Prince et ce, avec le
concours d’ouvriéres venues expres-
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nal, le mercredi que l'on comptera,
onze Décembre courant, A deux heu
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mément a la loi du G septembre 1870
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