Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
December 11, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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qm ANNEE, N* 212



ABONNEMENTS :

park MOIS Une Gourde D’'AVANCE
Dé&PaRTEMENTe & ErRaNGEk :

veaie de poste en sus.



& PROPos

La (rise Financiere
DE NEW-YORK

II

- Ce que les Anglo-Saxons vont cher-
en France, tout le monde le sait :
‘ un peu de haute culture et un peu
‘gassi de toutes les qualités d’urbanité,
@élégance qui caractérisent les Fran-
s, et enfin v’est le cuntact d’une civi-
tion plus raffinée et plus luxueuse
tT" la leur, dans un milieu de splen-
rs et de j6uissances. Ils n’y vont pas
chercher autre chose et c’est 4 Paris
que, comme tout le monde, ils vont.
Mais, avant d’avoir pensé a s’impré-
t de cette civilisation «1e surface, les
ricains ont pensé & vonstituer chez
ex l'une des plus redoutables puissan-
ees économiques et commerciales qui
existent. lls se sont, en outre, créé cette
Meation en an temps relativement fort
ert, et, chose digne de remarque, la
‘ nce politique s’est, chez eux, dé-
pS de pair avec cette prodigieuse
Bi bien que les Etats-Unis, dans une
suation de la richesse des princi-
pare basée sur celle moyenne de
. bitant, ont pu étre inscrits
diatement aprés l’Angleterre : An-
. 6.983 francs per habitant ;
nis, 6.150. Si vous voulez pour-
Vénumération, nous trouverons,
ie les Etats-Unis : la Belgique, 5.
2 |} ia France, 5.403.
i fst convenic que, peur ce dernier
we, il oat abeolunsent spormal qu’elle












; i. alors que son marché financier ent
: eatablement ie plas riche «t le
\abondant da monde. Cette situa-
iM Csmmercialement et éconemique-
am inférieure lui vient de ce que, au
R de vue du développemen

t
déja de lon-

sme pas on téte de celte énuméra- | égs

maté-!

mdme progression

a

Clément

a.

mots que je viens de signaler. La Fran-
ce, en effet, n’étant pag seule dans le
monde, il ne suffit pas, pour se rendre
cumple de son état de progrés ou de
recul, de comparer la situation de son
commerce, par exemple, notée dans le
cours d’une année avec cette situation
relevée dans telle autre année qui pré-
céde ou qui suit.

C’est ainsi que je viens de lire, dans le
Journal des intéréts financiers que « de-
puis cing ans, nos exportations ont aug-
menté d'un milliard », et que des don-
nées bien certaines peuvent établir que,
a partie de 1870, le commerce francais
est alléen augmentant. L’information
est réconfortante, mais l’enthousiasme
baisse sensiblement dés qu’il s’agit de
juger parcomparaison. Lisez, par exem-
ple, le petit document suivant :

« Je venais de lire la séance de lundi a
la Chambre, en partie remplie par la «tour-
née » que M. Briand a administrée 4 M.
Jaurés, en attendant celle que lui a réser-
vée probablement le lutteur Clémenceau,
dit « la Panthére du Trocadéro », lorsque,
ayant posé mon journal, un document
m’est tombé sous les yeux.

C’était une feuille couverte de chiffres.
Mais quels chiffres .

Je ne vous en présenterai gu'an trés pe-
tit nombre. Ils vous en diront long, au point
de vue de l‘intéréc national, sur la_politi-
que faite depuis trente-quatre ans.

li s’agit d’un docament officiel soumis
récemment au Comité da commerce exté-
rieur.

Que dit ce document ?

Il dit que, de 1871 4 1904, le commerce
de l’Angleterre a passéde 16 4 22 milliards,
ce'ui de l’Allemagne de i 4 13 milliards,
celui de la France de 7 4 & milliards 1/2.

Voules-vous que jajoute un autre ren-

i ? Ii va vous faire’ saunter.

f I"heure actuelle, le chiffre du com-
merce de la France est presque exactement
| aa chiffre da commerce de la Hollao-
de ( 200 millions en plas et c’est tout.)

Oui, nous sommes au méme niveau que
les Pays-Bas. avec cette difiérence que de-
puis 1871, le commerce hellandais a aug-
menté de 6 mulliards; tandis que le nétre

tait seulement de on milliard et de-
mi.

Encore une période semblable a celle que

PORT-AU-PRINCE (uatr:)

Le Wat

‘QUOTIDIEN:

Dingcreur 3



REDACTION-ADMINISTRATION
4§, RUE ROLX, 45.
| a a ee gr eee
Pour tout ce qui concerne |’Adminis

MERGCREDI, 11 DECEMBER 1007.

- - + *
fees o- Sale OL oe ae





Magloire,
Les abcnnements pertent du rer. ot da 1s de chaqges
mois et sont payables d’avance;

Les manuascrite ineéeés cu pen Be sent pas respis.



























Et maintenant, joyeux Frangais. Francais de
Byzance, allez A la Chambre écouter vos té-
nors. C’est vous qui les payez, vous savez
ce qu’ils vous codtent, prenez-en pour votre
argent.— H. Harpuin. »

vieilles civilisations européennes. Haiti
ne peut don: décheoir en suivant des
exemples si remarquablement fruc-
tueux. »

L’histoire des Etats-Unis et de Ja
formation du peuple américain témoaf-
sne hautement que ce peuple, essentiel-
lement constitué par des pionniers et
des colons anglais, ne s’est inspiré que
les traditions et des procédés de déve-
loppement de la nation anglaise a la-
quelle il est aujourd’hui en mesure ¢
rivaliser en conquétes pacifiques et en
expansion oo, ek ae
est seulement de nos jours qne, re-
bustement charpenté et voulant aug-
menter de plusen plus I’élévation de
son rang, il s’efforce de prendre contact
avec la civilisation francaise, car il ee
essentiellementd’ordre humain de cher-
cher 4 acquérir le superflu quand déa
on nosséde Je nécessaire. le

Nous avons, a lheure actuelle,
notre bon sens saura nous guider,

DUCATION

Je veux bien convenir, avec tous ceux
i qui _celte constatation est familiére,
que H. Harduin partage peut-étre avec
ses comp:triotes la manie de se décrier
eux-mémes (lisez La Francaise dec Brieux,
etc. ) et qu’il a voulu ci-dessus le faire
uvec son esprit habituel ; il faut pour-
tant reconnaitre qu’il n’a pas la répu-
tation d’étre un faussaire et je lé oroid, 1
our ma part, incapable d’av ir travesti
es chiffres que nous venons de voir et
qui d’ailleurs peuvent étre authentiqués
facilement. Or, interprét)z Je langage
de ces chiffres et demandez vous bien
franchement si « Demolins et son éco-
le » n’est pas admis 4 attirer un peu
attention des Francais eux-mémes sur
la situation réelle d’un pays que tout
le monde aime, que nous avons raison
d’aimer, et qui, pour conserver l’admi-
ration et l'amour de tous, doit tout
d’abord s’occuper dese conserver lui-
méme.

Une partie bien penzante de l’opinion
francaise s‘est pourtant émue de cet état

re :



-

LE

de choses et depuis quelque temps on DANS

se préoccupe nn peu de regarder ce qui '
se passe en Angleterre et aux Etats- J A RA CEH
Unis. La France a trop de ressources

pour ne pouvoir vite se rattraper Iv

et supprimer Ja distance sensible mar-
qude entre elle et ces pays au point de
vue de la situation matérielle, qué im-

te dabord plus encore pour fes na-
ions que pour les individus.

Pour cela, il faut qu’elle sache le
vouloir énergiqnement ; le veut-elle ? —
On peut juger du mai que ses propres
enfants lai créent 4 ce point de vue,
comme autant d’entraves, par le mul
que noas éprouvons ici, ot les idées
nésont pas pourtant aussi avancées qu’en
France, pour faire admettre, méme 4 la
discussion, les choses les plus claires
et les mieux démontrées par les fails.

Une des plus justes idées mises én r¥<
lief par I’école inaugurée au dernier siddle,
ar Lamarck et Darwin ese celle qui ést
a base de la théorie de l’adaptation 49 mij-..
lieu environnant. Sous quelque climat aif‘
"homme vive, il arrive ‘4 créer ud moe
de d’exister dontla nathre méme lui doin<
"a la longue, il ext improgué de Pane db

» il est pe
choses qui l’entourent. Une‘lenté ¢t prd
fonde sympathie le pénétre, et l’srrachet
brusquement 4 tous ces objets aut
desquels s'est écoulée soa nce’ heutewad
ou pénible est undéchirement auquel il sa
soumtet, rarement sans se plaindré. Ailllouit
nous avons accordé une influence sata
aux pitoresques braatés de I'Tle sur

ique de notre ‘rave. Mats

a

a






On voit combien est grande l’erreur
du trés distingué Docteur Léon Audain
loreqa'il écrit : @., Ce itt oupliage
le rapi oppement de lia tiga
Républ Hoilse, ce sont bien les| cette influence péalise tote som
erapruats extrémement larges qu’etie x} action, il fest bien que I'he

ex
faite et qu'elle a fait encore & toutce tes'’ mieux codastiite edb , af





largement de cette ile qui, comme un bo;-
uet de verdure, dort a2 milieu des flots
leus de la mer des Aatilhs.

On dit souvent qu’vn paysage est un
état d’Ame. Oui, en ce sens surtout, qu ex-
tériorisant noire pensée, triste O1 joveuse,
nous semblons coavier It nature 4 prendre
part 3 nos joies, A nos tristesses. Aucun

ys ne parle micux A lame que le noire.

n ces quelques millicrs de lieues carrées,
en cette nature tourmentée, bouleversdée, au
sein de cet cnehevetrement

éternellement couronneées d'une luxuriante | stériles. Les pensces :ublimes des poctes
végetation si vous avez lame pore ~ aux | SONT toujours des ouvertures sur le present |
1 : : * : erry 1“) 1 ’ » oO; > , "CDI © 5] a" Ae. toe, Y . reg -

réverjeg le pocys, vous irez vous inqnder | a sur Pavenir 5 si Qesaignt de purcs uto
ori-er de | pies, tour ctrangéres au récl, elle “ne nous

6 . : ¢ ’ - pe :

vues superbe; sur lamer ef murmurer en- toucheratent poing ». Mt plus loin il ajoute :
Li selence ne peut se passer du génic.

y a quelque chose Winstinenf et din-

Voeil daspects nouveanx, voas

fin avec tour ce qui vous cmoure Peéreracl

‘ . |
hymne d'amour gue chante toute It matu-

re. Aimes vous acontraire les sciences ?
Ces blocs jetds Hicn Weétraness confusions,
fipgés dans leur cristalisaton »‘culaire, vous
raconteront, cerite dios Vareile, le caleaire |
etle marbre, Vhistoire des violentes com-!
motions de notre globo. Tlinseere rampant |
sur les minces branches de Parbre dont les
mouvements lents font perler la vortte
d@’eau sur la feuilic bumide vous devottera |
Ad son tour sous votre verre grossissant, Tes:
mystéres deo sod organi-eme. Eno dehors |
de ces charmes polques, sivivants de nos |
splendidcs campigses, quede grande souree |
de regéndération physique n'y a-t-ib pas Lie
encore pors Ce teune hatuen. Les sports:
qu’on doers pariicalicrement cultiver chez:
nous aur Ja ctre Vequitation, la mar- |
che dans tx-.tes les conditions d’un savant}
entrainemeont, ia onatstion, le canotase et
non cette dcrestable evinnastique allemin-
de «qui ne pr-portionns pis Tetfore de-!
mande 3 la capacite physique individuelle ;
Atosi done, sur les flanes de nos monta-
nes, dtravers les mille petits semiers her |
us de nos planes. dias nos biies qui res |
semblent a cause des fortes déchirures de |
nos cdtes, A de peuts lacs aux ondes mi- |
roitantes of lumineuses, maitrait. une nou-
velle race d hattiens, aux belles formes pro-
portionnéss, harmoniecus.s. Ainsien cette ;
communion intim: avec Ia nature.
apprendrions Atuire les stérileset vaines agi-
tations, 4 atmer profondément notre pays
et a nous dévoucr sans réserve & sa com-
plete et detinitive evolution.

En abordant lctude des causes ‘acciden-
telles qui coniribuent A Ja ‘formazion du
temp frament social, nous sommes foreé-
ment oblige de borner nos vues 4 un pe-
tit groupe didcées principales. Tl faudrait
ici une analyse qui a'longerait démésure-
ment notre étude ; car sous ce titre, nous
rangeons tout ce guia été dit et fait en
vue de la solution de ce redoutable pro-
bléme de Péducation dans notre milicu.
D'aillcurs ces questions ont ét! analystes
avec tant de finesse par note savant et
profond penseur M. Jérémic, par M. Fe-
quicre et aujourd hui encore dans les co-
lonnes du « atin v qu'il y aurait mau-
vaise grice 4 prolonger les débats. La cul-
ture ‘intensive des lettres a fait notre mal-
heur, dit-on, et c’est en nous orientant
vers les études scientifiques que nous re-
trouverons le chemin d’un progrés plus sir
et plus réci. Ceci nous cogduit. 4 considé-
ret briévemtent un_problémie psychologique
@’une certaine importance pour no:re sujet.
¥ a-til une forme d’esprit particulidre-
spent fait aux spéculations scientifiques ?
Nous n’hésitons pas une minute 4 dire non.
Il'y a plautds une puissance cérébrale faite
un vigourenx don d'observation, de syn-
thitse. d'analyse et de méthode, qui éclate
sles dtudes littéraires comme dans les
scientifiques. La spéculation est une
G¢ sentiment ou si l'on veut bien
my. Il ee cettain. area Seinte-Bep-

-_ “on. . . Geprits, en
pe ¢t ordres, comme dens un

we

Nous |









embranchement du r¢gne végétal; qu’'un| RENSEIGNEMENTS
Zola qui veut dans une longue série de ro- MEZTE'O ROLOGIQUES

“mans suivre les déchcances produites par

les

Port-Arthur avant d’avoir “quise toutes
aprés le
ce la cote

ressources de la la définse. D’
militaire russe, il est passible

eee - : — de mort si sa culpabilité est établi

‘une hérédité mauvaise an sein d'nne fa- ‘ . | , pabilite est établie,
mille, ma!gré la réussite problématique de Observatoire d BRESLAU 9.— Il neige depuis deux jours
‘leurs idées, ont fait preuve d’un certain DU ans fa partie nord dz la Silésie ; la

2 ’ } le 8 ’ .
de neige a trois pieds d’¢paisseur; les come
munications par chemia de fer et par ed.
graphesont partout interrompues, Plusicars
tribus de voyageurs sont bloqués par Is

talen: scientifique. A ce compte, nous vou-

lons lai.ser la parole pendant une minute
ou deux au potte-phifosophe Guyau.—e La
‘podsie cst elle-méme, dit-il, une sorte de

SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Marp1 10 DECEMBRE



i wv

; conscient dans ta marche dz Pesprit toutes

Pavauge 5 or li sciene en sa partie la plus

hauie, ne vit comme lart meme, que par

la decouverte incessinte. C’est la meéme fa-
cute gui tit diviner A Newton les lois des

astres ot Shake qware tes lois p veholoziques

| qut régissens les caracieres d'un Haunlet ou

dun Ocheilo ev.

Et bi-n) oat, grand Dica!
Jisteraire dovt nous dooaer de
temps des poctes de la title Oswald Du-
rand, des cerivains de Venvereure de De-
lorme, pourquoi vors fudrait-is nous je-
ter dans tes spéculitions scientifigues a ou-

si la culture

pmqee de amaturté nous condimneraient
Teverics ausst vides que dans le
csainp de di ditdrinee pure? So figures
t-oa fe nombre de descquilibrés eréés par
Ja culture scientifi jus daas des milieux au-

ao odes

Stroiment piepards a cote sore d c.ude que

le notre. La pathologie ouvre ses pages a
la curiosiré de ious ceux qui voudraient
Votr détiler talongue théorie des nearas-
thenigues, dys névrosds, des hyvotdériques
miles, des fous cniin de la science. Avec
NOtre pulssd we timiginatioa, si nous devons
eire une nation d hommes de sciences, nous

perdrons tout contict avec fe réel etau

‘fond de nos nua.cuses pensées, dans nos
i Vaines spéculations, mous nous en igons un

peu comme te ptrsonnage du bon Lafon-

jtaine, comptans des crot'es qui iluminent
‘Pazur, sans voir le trou béant qui est sous

nos pas. Ce guil nous faut, c’est un mini-
mum de culture scientifique gui familiarise
Vhaitien avee une conception nette et pré-
cise du monde, fui fisse péné:rer dansleur
ensembie les grandes lois qui régissent la
marche pendrale des choses, lui donner en-
fin une idée logique de la vie7et de ses
conditions. D’ail:eurs pour les hautes étu-
des, li selection se fera d’elle-méne. Ceux
qui auront cette base assez solide, poussés
par la vocation, choisiront dans le domaine
Si Vast2 etencore peu explore dessciences, la
voie qui paraitra offrir la plus sdre garantie
Aleurs vagues aspirations de déburants.
Ainsi nous subirons une lente et progressi-
ve évolution et nous prendrons ré,0lument
notre plece uu milicu des peuples qui
marchent.

Docteur J. C. DORSAINV.IL
Fin

a + a ale:

PANTS DIVERS:

L’affaire Paradis

Dins notre numéro d hier,

_—T RAT me

son ressortissant M. Paradis, a été



glisste une erreur t
| ‘ Doayon qa'il
Deouyon.

temps en.





aprés
la lettre du Ministre de France concernant
ublidée
une lettre de M. Douyon dans laquelle s’est
i raphique. C'est

at lire et noa L.

’ -¢ *
Ciel clair toute 1a journée ; couvert apres
de Ouest. A

7h du soir: nuages venant
8h du soir quelques petites ondées :om 1
Le barometre est toujours en batsse.
Le sol est resté assez calme.

|
! R. BALTENWECK
| Remariags
Nous avons regu avec pliisir le faire-
part du remariage de Movrsieur et Madame
Charles Rouzier, qui aeu lieu le 22 No-
vembre, 1 la mairie du rer arrondissement
de Paris
Nous offrons nos meilleurs vocux de
bonheur durable aux hcureux remaries.

Déceés



cilletre Marte, décédée hier 4 5 heures

| Nous apprenons la mort de Marie Fran-
|

htranee ou notre faiblesse ecdrébrate, notre; et demie de laprés-midi.— Les obséques

scront cclébrées cet aprés-midi a la Cathé-
drale.— Maison mortuaire, 9, Rue Char-
bonnicres.

Nous présentons nos svmpathiques con-
doléance 4 M. Charles Martel, fils de la

reg rettée défunte.
Bulletin Officiel

Nous avons regu le dernier No ( Aout,
Septembre et Octobre ) du Bulletin officiel
du département de la Justice.Ce numéro, trés
volumineux, contient deux jugements du
Tribtnal civil de Port-au-Prince,des arréts
du Tribunal de Cassation, les derniéres
lois votées par le Cc-ps Législatif, etc.

Départ

Hier est parti le sis Ferdinand de Lesseps
avec les passagers suivants pour :

Cap-Haitien : Mme Mict-1 Giordan’,
Theresa Phanor, Paula Etiennc, Mme N.
Cayemitte.

Gonaives : Sceur Betha Maria, Raphaél
Chocka, B. Kattan, Mme Emile Nelson,
Mme Félix jeune, P. Durand, Prudent Fé-
lix. .

+ &

Le Salvador alaissé dans la soirée avec
les passagers suivants pour :

Cayes : N. Taluy, D J. Kattan.

Sgo de Cuba : Juau Rodriguez, Moléon
Mondésir, Antoine Mondésir, R. Beltran,
José et Louis Fernandez, Bertilia Marcelin,
Aristide Clerveaux, A. Jean, Raphaél Agra-
monte.

lérémie : Vve Fromentin, F. Rocourt,
Gal Cantave, Jeanne Martineau, Dr Lélio
Hudicourt, Mile Rébecca, M. Petit, Pélis-
sier Bernard, G. Clément, Mme N. Sévére
Vve M. Gracia, Mme Victor Fouché, Mme

S.Lamodr, Mme C. Grandoit Edouard, Mar-
tineau. .

Le Virginia est rentré avec deux
gers, M. Bonnevil pris 4 New-York et Hen-
ri Roche, aux Gonaives.





_Nouvelles Diverses

Samrt-PiterspourG 9.— C’est demain
que doit s’ouvrir la derniére phase du pro-
Sdfansewtde PorrAttiae Le ebws tte
est accused d'avolr rendu la forveremne de



A noter
les fois que son objet n'est pas dérerminé; une secousse verticale 17h 52m du matin.



Science spontanée. Le grand art ne consis- | Barométre 4 midi 761,0 neige. . bee —_ |

de montagnes. | te pas dins des révertes vides et a jamais minimum 22,7 Romeg. Le congrés international se
Température’ iisimum 30 4 | nitaire qui a inaucuré ses sdances veadre.

( di dernier a terming ses travaux auj a

Mayenne diurne de Ja température 26,2 @huiapiés avoir décidd la création d'un aes

reau internationa! d’hygiéne dont le sidge
sera i Paris. Oo

—_—--
-——-











>—SD

Altention !



Monsieur Louis Mauccr, spéculateur en
deardes, diment patente, declare au public
et au commerce, atetle tin que de droit,
ct pour que nul ne preétexte cause d’igno-
rance, — quil ne tai: dafiire qu’en son
nom et pour son compte unique et pet-
sonnel,

Sa speculation est é:ablie dans la piece
principale du rez-de-chaussée de la maison
de Madame Alcius Robert, sise 3 Jérémie,
a Pangle des Rues du Port et du’ Presby-
tere, laquelle picce est entierement distine-
te et separce du reste de la maison loué
dorénavant 4 d’autre.

12 Novembre 1907..
Ls. MAUGER.
Rr ee erences ED

DEJECNER DU rr DECEMBRE °
MiDI A 2 HEURES

Harene saur 4 la russe
Bocuf salé au chou
Coteletre de mouton au cresson
Filet Mignoa aux petits pois
Haricots rouges cn sauce
Riz blanc 4 Ia cxtole
Pudding
Cafe
Fruits
4/2 Vin



tert ed



Derniére heure

Victoria ( Colombie Britanniqne 10.—
On rapporte de Formose que les merce-
naires chinois engagés par les japonais
pour combattre les insurfés de Vile se sont
révoltés. Les révolutionnaires ont captaré
la gendamerie 4 Hokupo et mis mort les
gendarmes et leurs familles. Hs ont égale-
ment saccagé les édifices du Gouvernement
et _massacré 63 japonais.

ARIS t0.— Rente : 96.02. leew

Le Sénat voia hier la loi relative 3 la 90%.
veillance et au contrdle des societés de ca?
pitalisation et s’ajourna au 12_ mee
Au débot de la stance, M. Caillaux
déposé le budget poor 1908 qyi - St
voyé 4 la commission des finances
commission décida de renvoyer & Ia
mission de |l’armée les articles
finance sur le service des réservistes
territoriaux. Une colonne comprenant mt
viron quinze cents hommes d’infanterg 9

de carvalerie appuyés par une section €
tillerie fit hier ane reconnaissance dass

environs du des Beni pose be.
colonne rentra fe soir sans avoir
seul coup de fusil. Le mauvais tea

tinue sur les cdtes














nes. De violent:s bourresques 8¢ ‘
tues sur la ms de Toulea ¢
grave



, ° A vendre
‘ Un élégant

oy

Roos.

eG Transatiantiqe

| Zesteamer «FERDINAND DE
MesSEPS »sera de retour ven-

df 43 au matin et partira le mé-
Mge jour a onze hsures trés preé-
ses du matin pour Petit-Goave,
Port-de-Paix, Cap-Haitien, Puerto- |
Plata, St Jn de PtoPico, St Tho-

mas et le Havre.

‘Les passagers sont prics d’étre a
bord i dix neures préc’ses au

‘plus tard. _
Port-au-Prince, 11 Décembre 4907

L’ AGENT.

F.M. ALTIERI




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DE NEW-YORK

II

- Ce que les Anglo-Saxons vont cher-
en France, tout le monde le sait :
‘ un peu de haute culture et un peu
‘gassi de toutes les qualités d’urbanité,
@élégance qui caractérisent les Fran-
s, et enfin v’est le cuntact d’une civi-
tion plus raffinée et plus luxueuse
tT" la leur, dans un milieu de splen-
rs et de j6uissances. Ils n’y vont pas
chercher autre chose et c’est 4 Paris
que, comme tout le monde, ils vont.
Mais, avant d’avoir pensé a s’impré-
t de cette civilisation «1e surface, les
ricains ont pensé & vonstituer chez
ex l'une des plus redoutables puissan-
ees économiques et commerciales qui
existent. lls se sont, en outre, créé cette
Meation en an temps relativement fort
ert, et, chose digne de remarque, la
‘ nce politique s’est, chez eux, dé-
pS de pair avec cette prodigieuse
Bi bien que les Etats-Unis, dans une
suation de la richesse des princi-
pare basée sur celle moyenne de
. bitant, ont pu étre inscrits
diatement aprés l’Angleterre : An-
. 6.983 francs per habitant ;
nis, 6.150. Si vous voulez pour-
Vénumération, nous trouverons,
ie les Etats-Unis : la Belgique, 5.
2 |} ia France, 5.403.
i fst convenic que, peur ce dernier
we, il oat abeolunsent spormal qu’elle












; i. alors que son marché financier ent
: eatablement ie plas riche «t le
\abondant da monde. Cette situa-
iM Csmmercialement et éconemique-
am inférieure lui vient de ce que, au
R de vue du développemen

t
déja de lon-

sme pas on téte de celte énuméra- | égs

maté-!

mdme progression

a

Clément

a.

mots que je viens de signaler. La Fran-
ce, en effet, n’étant pag seule dans le
monde, il ne suffit pas, pour se rendre
cumple de son état de progrés ou de
recul, de comparer la situation de son
commerce, par exemple, notée dans le
cours d’une année avec cette situation
relevée dans telle autre année qui pré-
céde ou qui suit.

C’est ainsi que je viens de lire, dans le
Journal des intéréts financiers que « de-
puis cing ans, nos exportations ont aug-
menté d'un milliard », et que des don-
nées bien certaines peuvent établir que,
a partie de 1870, le commerce francais
est alléen augmentant. L’information
est réconfortante, mais l’enthousiasme
baisse sensiblement dés qu’il s’agit de
juger parcomparaison. Lisez, par exem-
ple, le petit document suivant :

« Je venais de lire la séance de lundi a
la Chambre, en partie remplie par la «tour-
née » que M. Briand a administrée 4 M.
Jaurés, en attendant celle que lui a réser-
vée probablement le lutteur Clémenceau,
dit « la Panthére du Trocadéro », lorsque,
ayant posé mon journal, un document
m’est tombé sous les yeux.

C’était une feuille couverte de chiffres.
Mais quels chiffres .

Je ne vous en présenterai gu'an trés pe-
tit nombre. Ils vous en diront long, au point
de vue de l‘intéréc national, sur la_politi-
que faite depuis trente-quatre ans.

li s’agit d’un docament officiel soumis
récemment au Comité da commerce exté-
rieur.

Que dit ce document ?

Il dit que, de 1871 4 1904, le commerce
de l’Angleterre a passéde 16 4 22 milliards,
ce'ui de l’Allemagne de i 4 13 milliards,
celui de la France de 7 4 & milliards 1/2.

Voules-vous que jajoute un autre ren-

i ? Ii va vous faire’ saunter.

f I"heure actuelle, le chiffre du com-
merce de la France est presque exactement
| aa chiffre da commerce de la Hollao-
de ( 200 millions en plas et c’est tout.)

Oui, nous sommes au méme niveau que
les Pays-Bas. avec cette difiérence que de-
puis 1871, le commerce hellandais a aug-
menté de 6 mulliards; tandis que le nétre

tait seulement de on milliard et de-
mi.

Encore une période semblable a celle que

PORT-AU-PRINCE (uatr:)

Le Wat

‘QUOTIDIEN:

Dingcreur 3



REDACTION-ADMINISTRATION
4§, RUE ROLX, 45.
| a a ee gr eee
Pour tout ce qui concerne |’Adminis

MERGCREDI, 11 DECEMBER 1007.

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Magloire,
Les abcnnements pertent du rer. ot da 1s de chaqges
mois et sont payables d’avance;

Les manuascrite ineéeés cu pen Be sent pas respis.



























Et maintenant, joyeux Frangais. Francais de
Byzance, allez A la Chambre écouter vos té-
nors. C’est vous qui les payez, vous savez
ce qu’ils vous codtent, prenez-en pour votre
argent.— H. Harpuin. »

vieilles civilisations européennes. Haiti
ne peut don: décheoir en suivant des
exemples si remarquablement fruc-
tueux. »

L’histoire des Etats-Unis et de Ja
formation du peuple américain témoaf-
sne hautement que ce peuple, essentiel-
lement constitué par des pionniers et
des colons anglais, ne s’est inspiré que
les traditions et des procédés de déve-
loppement de la nation anglaise a la-
quelle il est aujourd’hui en mesure ¢
rivaliser en conquétes pacifiques et en
expansion oo, ek ae
est seulement de nos jours qne, re-
bustement charpenté et voulant aug-
menter de plusen plus I’élévation de
son rang, il s’efforce de prendre contact
avec la civilisation francaise, car il ee
essentiellementd’ordre humain de cher-
cher 4 acquérir le superflu quand déa
on nosséde Je nécessaire. le

Nous avons, a lheure actuelle,
notre bon sens saura nous guider,

DUCATION

Je veux bien convenir, avec tous ceux
i qui _celte constatation est familiére,
que H. Harduin partage peut-étre avec
ses comp:triotes la manie de se décrier
eux-mémes (lisez La Francaise dec Brieux,
etc. ) et qu’il a voulu ci-dessus le faire
uvec son esprit habituel ; il faut pour-
tant reconnaitre qu’il n’a pas la répu-
tation d’étre un faussaire et je lé oroid, 1
our ma part, incapable d’av ir travesti
es chiffres que nous venons de voir et
qui d’ailleurs peuvent étre authentiqués
facilement. Or, interprét)z Je langage
de ces chiffres et demandez vous bien
franchement si « Demolins et son éco-
le » n’est pas admis 4 attirer un peu
attention des Francais eux-mémes sur
la situation réelle d’un pays que tout
le monde aime, que nous avons raison
d’aimer, et qui, pour conserver l’admi-
ration et l'amour de tous, doit tout
d’abord s’occuper dese conserver lui-
méme.

Une partie bien penzante de l’opinion
francaise s‘est pourtant émue de cet état

re :



-

LE

de choses et depuis quelque temps on DANS

se préoccupe nn peu de regarder ce qui '
se passe en Angleterre et aux Etats- J A RA CEH
Unis. La France a trop de ressources

pour ne pouvoir vite se rattraper Iv

et supprimer Ja distance sensible mar-
qude entre elle et ces pays au point de
vue de la situation matérielle, qué im-

te dabord plus encore pour fes na-
ions que pour les individus.

Pour cela, il faut qu’elle sache le
vouloir énergiqnement ; le veut-elle ? —
On peut juger du mai que ses propres
enfants lai créent 4 ce point de vue,
comme autant d’entraves, par le mul
que noas éprouvons ici, ot les idées
nésont pas pourtant aussi avancées qu’en
France, pour faire admettre, méme 4 la
discussion, les choses les plus claires
et les mieux démontrées par les fails.

Une des plus justes idées mises én r¥<
lief par I’école inaugurée au dernier siddle,
ar Lamarck et Darwin ese celle qui ést
a base de la théorie de l’adaptation 49 mij-..
lieu environnant. Sous quelque climat aif‘
"homme vive, il arrive ‘4 créer ud moe
de d’exister dontla nathre méme lui doin<
"a la longue, il ext improgué de Pane db

» il est pe
choses qui l’entourent. Une‘lenté ¢t prd
fonde sympathie le pénétre, et l’srrachet
brusquement 4 tous ces objets aut
desquels s'est écoulée soa nce’ heutewad
ou pénible est undéchirement auquel il sa
soumtet, rarement sans se plaindré. Ailllouit
nous avons accordé une influence sata
aux pitoresques braatés de I'Tle sur

ique de notre ‘rave. Mats

a

a






On voit combien est grande l’erreur
du trés distingué Docteur Léon Audain
loreqa'il écrit : @., Ce itt oupliage
le rapi oppement de lia tiga
Républ Hoilse, ce sont bien les| cette influence péalise tote som
erapruats extrémement larges qu’etie x} action, il fest bien que I'he

ex
faite et qu'elle a fait encore & toutce tes'’ mieux codastiite edb , af


largement de cette ile qui, comme un bo;-
uet de verdure, dort a2 milieu des flots
leus de la mer des Aatilhs.

On dit souvent qu’vn paysage est un
état d’Ame. Oui, en ce sens surtout, qu ex-
tériorisant noire pensée, triste O1 joveuse,
nous semblons coavier It nature 4 prendre
part 3 nos joies, A nos tristesses. Aucun

ys ne parle micux A lame que le noire.

n ces quelques millicrs de lieues carrées,
en cette nature tourmentée, bouleversdée, au
sein de cet cnehevetrement

éternellement couronneées d'une luxuriante | stériles. Les pensces :ublimes des poctes
végetation si vous avez lame pore ~ aux | SONT toujours des ouvertures sur le present |
1 : : * : erry 1“) 1 ’ » oO; > , "CDI © 5] a" Ae. toe, Y . reg -

réverjeg le pocys, vous irez vous inqnder | a sur Pavenir 5 si Qesaignt de purcs uto
ori-er de | pies, tour ctrangéres au récl, elle “ne nous

6 . : ¢ ’ - pe :

vues superbe; sur lamer ef murmurer en- toucheratent poing ». Mt plus loin il ajoute :
Li selence ne peut se passer du génic.

y a quelque chose Winstinenf et din-

Voeil daspects nouveanx, voas

fin avec tour ce qui vous cmoure Peéreracl

‘ . |
hymne d'amour gue chante toute It matu-

re. Aimes vous acontraire les sciences ?
Ces blocs jetds Hicn Weétraness confusions,
fipgés dans leur cristalisaton »‘culaire, vous
raconteront, cerite dios Vareile, le caleaire |
etle marbre, Vhistoire des violentes com-!
motions de notre globo. Tlinseere rampant |
sur les minces branches de Parbre dont les
mouvements lents font perler la vortte
d@’eau sur la feuilic bumide vous devottera |
Ad son tour sous votre verre grossissant, Tes:
mystéres deo sod organi-eme. Eno dehors |
de ces charmes polques, sivivants de nos |
splendidcs campigses, quede grande souree |
de regéndération physique n'y a-t-ib pas Lie
encore pors Ce teune hatuen. Les sports:
qu’on doers pariicalicrement cultiver chez:
nous aur Ja ctre Vequitation, la mar- |
che dans tx-.tes les conditions d’un savant}
entrainemeont, ia onatstion, le canotase et
non cette dcrestable evinnastique allemin-
de «qui ne pr-portionns pis Tetfore de-!
mande 3 la capacite physique individuelle ;
Atosi done, sur les flanes de nos monta-
nes, dtravers les mille petits semiers her |
us de nos planes. dias nos biies qui res |
semblent a cause des fortes déchirures de |
nos cdtes, A de peuts lacs aux ondes mi- |
roitantes of lumineuses, maitrait. une nou-
velle race d hattiens, aux belles formes pro-
portionnéss, harmoniecus.s. Ainsien cette ;
communion intim: avec Ia nature.
apprendrions Atuire les stérileset vaines agi-
tations, 4 atmer profondément notre pays
et a nous dévoucr sans réserve & sa com-
plete et detinitive evolution.

En abordant lctude des causes ‘acciden-
telles qui coniribuent A Ja ‘formazion du
temp frament social, nous sommes foreé-
ment oblige de borner nos vues 4 un pe-
tit groupe didcées principales. Tl faudrait
ici une analyse qui a'longerait démésure-
ment notre étude ; car sous ce titre, nous
rangeons tout ce guia été dit et fait en
vue de la solution de ce redoutable pro-
bléme de Péducation dans notre milicu.
D'aillcurs ces questions ont ét! analystes
avec tant de finesse par note savant et
profond penseur M. Jérémic, par M. Fe-
quicre et aujourd hui encore dans les co-
lonnes du « atin v qu'il y aurait mau-
vaise grice 4 prolonger les débats. La cul-
ture ‘intensive des lettres a fait notre mal-
heur, dit-on, et c’est en nous orientant
vers les études scientifiques que nous re-
trouverons le chemin d’un progrés plus sir
et plus réci. Ceci nous cogduit. 4 considé-
ret briévemtent un_problémie psychologique
@’une certaine importance pour no:re sujet.
¥ a-til une forme d’esprit particulidre-
spent fait aux spéculations scientifiques ?
Nous n’hésitons pas une minute 4 dire non.
Il'y a plautds une puissance cérébrale faite
un vigourenx don d'observation, de syn-
thitse. d'analyse et de méthode, qui éclate
sles dtudes littéraires comme dans les
scientifiques. La spéculation est une
G¢ sentiment ou si l'on veut bien
my. Il ee cettain. area Seinte-Bep-

-_ “on. . . Geprits, en
pe ¢t ordres, comme dens un

we

Nous |









embranchement du r¢gne végétal; qu’'un| RENSEIGNEMENTS
Zola qui veut dans une longue série de ro- MEZTE'O ROLOGIQUES

“mans suivre les déchcances produites par

les

Port-Arthur avant d’avoir “quise toutes
aprés le
ce la cote

ressources de la la définse. D’
militaire russe, il est passible

eee - : — de mort si sa culpabilité est établi

‘une hérédité mauvaise an sein d'nne fa- ‘ . | , pabilite est établie,
mille, ma!gré la réussite problématique de Observatoire d BRESLAU 9.— Il neige depuis deux jours
‘leurs idées, ont fait preuve d’un certain DU ans fa partie nord dz la Silésie ; la

2 ’ } le 8 ’ .
de neige a trois pieds d’¢paisseur; les come
munications par chemia de fer et par ed.
graphesont partout interrompues, Plusicars
tribus de voyageurs sont bloqués par Is

talen: scientifique. A ce compte, nous vou-

lons lai.ser la parole pendant une minute
ou deux au potte-phifosophe Guyau.—e La
‘podsie cst elle-méme, dit-il, une sorte de

SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Marp1 10 DECEMBRE



i wv

; conscient dans ta marche dz Pesprit toutes

Pavauge 5 or li sciene en sa partie la plus

hauie, ne vit comme lart meme, que par

la decouverte incessinte. C’est la meéme fa-
cute gui tit diviner A Newton les lois des

astres ot Shake qware tes lois p veholoziques

| qut régissens les caracieres d'un Haunlet ou

dun Ocheilo ev.

Et bi-n) oat, grand Dica!
Jisteraire dovt nous dooaer de
temps des poctes de la title Oswald Du-
rand, des cerivains de Venvereure de De-
lorme, pourquoi vors fudrait-is nous je-
ter dans tes spéculitions scientifigues a ou-

si la culture

pmqee de amaturté nous condimneraient
Teverics ausst vides que dans le
csainp de di ditdrinee pure? So figures
t-oa fe nombre de descquilibrés eréés par
Ja culture scientifi jus daas des milieux au-

ao odes

Stroiment piepards a cote sore d c.ude que

le notre. La pathologie ouvre ses pages a
la curiosiré de ious ceux qui voudraient
Votr détiler talongue théorie des nearas-
thenigues, dys névrosds, des hyvotdériques
miles, des fous cniin de la science. Avec
NOtre pulssd we timiginatioa, si nous devons
eire une nation d hommes de sciences, nous

perdrons tout contict avec fe réel etau

‘fond de nos nua.cuses pensées, dans nos
i Vaines spéculations, mous nous en igons un

peu comme te ptrsonnage du bon Lafon-

jtaine, comptans des crot'es qui iluminent
‘Pazur, sans voir le trou béant qui est sous

nos pas. Ce guil nous faut, c’est un mini-
mum de culture scientifique gui familiarise
Vhaitien avee une conception nette et pré-
cise du monde, fui fisse péné:rer dansleur
ensembie les grandes lois qui régissent la
marche pendrale des choses, lui donner en-
fin une idée logique de la vie7et de ses
conditions. D’ail:eurs pour les hautes étu-
des, li selection se fera d’elle-méne. Ceux
qui auront cette base assez solide, poussés
par la vocation, choisiront dans le domaine
Si Vast2 etencore peu explore dessciences, la
voie qui paraitra offrir la plus sdre garantie
Aleurs vagues aspirations de déburants.
Ainsi nous subirons une lente et progressi-
ve évolution et nous prendrons ré,0lument
notre plece uu milicu des peuples qui
marchent.

Docteur J. C. DORSAINV.IL
Fin

a + a ale:

PANTS DIVERS:

L’affaire Paradis

Dins notre numéro d hier,

_—T RAT me

son ressortissant M. Paradis, a été



glisste une erreur t
| ‘ Doayon qa'il
Deouyon.

temps en.





aprés
la lettre du Ministre de France concernant
ublidée
une lettre de M. Douyon dans laquelle s’est
i raphique. C'est

at lire et noa L.

’ -¢ *
Ciel clair toute 1a journée ; couvert apres
de Ouest. A

7h du soir: nuages venant
8h du soir quelques petites ondées :om 1
Le barometre est toujours en batsse.
Le sol est resté assez calme.

|
! R. BALTENWECK
| Remariags
Nous avons regu avec pliisir le faire-
part du remariage de Movrsieur et Madame
Charles Rouzier, qui aeu lieu le 22 No-
vembre, 1 la mairie du rer arrondissement
de Paris
Nous offrons nos meilleurs vocux de
bonheur durable aux hcureux remaries.

Déceés



cilletre Marte, décédée hier 4 5 heures

| Nous apprenons la mort de Marie Fran-
|

htranee ou notre faiblesse ecdrébrate, notre; et demie de laprés-midi.— Les obséques

scront cclébrées cet aprés-midi a la Cathé-
drale.— Maison mortuaire, 9, Rue Char-
bonnicres.

Nous présentons nos svmpathiques con-
doléance 4 M. Charles Martel, fils de la

reg rettée défunte.
Bulletin Officiel

Nous avons regu le dernier No ( Aout,
Septembre et Octobre ) du Bulletin officiel
du département de la Justice.Ce numéro, trés
volumineux, contient deux jugements du
Tribtnal civil de Port-au-Prince,des arréts
du Tribunal de Cassation, les derniéres
lois votées par le Cc-ps Législatif, etc.

Départ

Hier est parti le sis Ferdinand de Lesseps
avec les passagers suivants pour :

Cap-Haitien : Mme Mict-1 Giordan’,
Theresa Phanor, Paula Etiennc, Mme N.
Cayemitte.

Gonaives : Sceur Betha Maria, Raphaél
Chocka, B. Kattan, Mme Emile Nelson,
Mme Félix jeune, P. Durand, Prudent Fé-
lix. .

+ &

Le Salvador alaissé dans la soirée avec
les passagers suivants pour :

Cayes : N. Taluy, D J. Kattan.

Sgo de Cuba : Juau Rodriguez, Moléon
Mondésir, Antoine Mondésir, R. Beltran,
José et Louis Fernandez, Bertilia Marcelin,
Aristide Clerveaux, A. Jean, Raphaél Agra-
monte.

lérémie : Vve Fromentin, F. Rocourt,
Gal Cantave, Jeanne Martineau, Dr Lélio
Hudicourt, Mile Rébecca, M. Petit, Pélis-
sier Bernard, G. Clément, Mme N. Sévére
Vve M. Gracia, Mme Victor Fouché, Mme

S.Lamodr, Mme C. Grandoit Edouard, Mar-
tineau. .

Le Virginia est rentré avec deux
gers, M. Bonnevil pris 4 New-York et Hen-
ri Roche, aux Gonaives.





_Nouvelles Diverses

Samrt-PiterspourG 9.— C’est demain
que doit s’ouvrir la derniére phase du pro-
Sdfansewtde PorrAttiae Le ebws tte
est accused d'avolr rendu la forveremne de



A noter
les fois que son objet n'est pas dérerminé; une secousse verticale 17h 52m du matin.



Science spontanée. Le grand art ne consis- | Barométre 4 midi 761,0 neige. . bee —_ |

de montagnes. | te pas dins des révertes vides et a jamais minimum 22,7 Romeg. Le congrés international se
Température’ iisimum 30 4 | nitaire qui a inaucuré ses sdances veadre.

( di dernier a terming ses travaux auj a

Mayenne diurne de Ja température 26,2 @huiapiés avoir décidd la création d'un aes

reau internationa! d’hygiéne dont le sidge
sera i Paris. Oo

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Altention !



Monsieur Louis Mauccr, spéculateur en
deardes, diment patente, declare au public
et au commerce, atetle tin que de droit,
ct pour que nul ne preétexte cause d’igno-
rance, — quil ne tai: dafiire qu’en son
nom et pour son compte unique et pet-
sonnel,

Sa speculation est é:ablie dans la piece
principale du rez-de-chaussée de la maison
de Madame Alcius Robert, sise 3 Jérémie,
a Pangle des Rues du Port et du’ Presby-
tere, laquelle picce est entierement distine-
te et separce du reste de la maison loué
dorénavant 4 d’autre.

12 Novembre 1907..
Ls. MAUGER.
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Bocuf salé au chou
Coteletre de mouton au cresson
Filet Mignoa aux petits pois
Haricots rouges cn sauce
Riz blanc 4 Ia cxtole
Pudding
Cafe
Fruits
4/2 Vin



tert ed



Derniére heure

Victoria ( Colombie Britanniqne 10.—
On rapporte de Formose que les merce-
naires chinois engagés par les japonais
pour combattre les insurfés de Vile se sont
révoltés. Les révolutionnaires ont captaré
la gendamerie 4 Hokupo et mis mort les
gendarmes et leurs familles. Hs ont égale-
ment saccagé les édifices du Gouvernement
et _massacré 63 japonais.

ARIS t0.— Rente : 96.02. leew

Le Sénat voia hier la loi relative 3 la 90%.
veillance et au contrdle des societés de ca?
pitalisation et s’ajourna au 12_ mee
Au débot de la stance, M. Caillaux
déposé le budget poor 1908 qyi - St
voyé 4 la commission des finances
commission décida de renvoyer & Ia
mission de |l’armée les articles
finance sur le service des réservistes
territoriaux. Une colonne comprenant mt
viron quinze cents hommes d’infanterg 9

de carvalerie appuyés par une section €
tillerie fit hier ane reconnaissance dass

environs du des Beni pose be.
colonne rentra fe soir sans avoir
seul coup de fusil. Le mauvais tea

tinue sur les cdtes














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tues sur la ms de Toulea ¢
grave
, ° A vendre
‘ Un élégant

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Roos.

eG Transatiantiqe

| Zesteamer «FERDINAND DE
MesSEPS »sera de retour ven-

df 43 au matin et partira le mé-
Mge jour a onze hsures trés preé-
ses du matin pour Petit-Goave,
Port-de-Paix, Cap-Haitien, Puerto- |
Plata, St Jn de PtoPico, St Tho-

mas et le Havre.

‘Les passagers sont prics d’étre a
bord i dix neures préc’ses au

‘plus tard. _
Port-au-Prince, 11 Décembre 4907

L’ AGENT.

F.M. ALTIERI




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qu’il trouvera en son dépét un bon
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uvant satisfaire les gotts les plus
ifficiles; malgré ces avantages elle
met ses chapeaux en vente 4 un prix
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La fabrique informe en outre le pu-
blic qu’elle est ta seule qui en confec-
tionne a Port-au-Prince et ce, avec le
concours d’ouvriéres venues expres-

sément de I’Etranger.

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