|
Citation |
- Permanent Link:
- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00209
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- December 10, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
|
Downloads |
This item has the following downloads:
|
Full Text |
§ ANNES, N° 211
®
MARDI, 10 DECEMBRE 1907.
vrais de poste en sus.
i
ff PROoOFPOsS
‘Ta Crise Financiere
DE N EW-YORK
;, Bice pays venait 4 étre irrémédiable-
tembourbé d.nsla vase; s'il setrou-
A définitivement acculé,sans plus pou-
ensortir, a unesituation qui l’aurait
amné au désespoir et a I’humilia-
fea, —et si a ce moment-li, il peut
fers lui rester au moins la force de
fleriminer et de faire une équitable
Mtribution des responzabilités,— il de-
gait compter au nombre des compli-
gee de sa ruine et de sa fuaillite, les opi-
widtres endurcis qui ont des yeux pour
Re pas voir, des oreilles pour ne pas
amtendre.
* Au moment méme od ils préchent en
@haire,que les générations actuelles doi-
Neat désormais, pour sauver le ays,
biluer« ane plus accepter d opl-
as toutes faites » , a aller au fond
choses, 4 savoir «, remonter aux
2es directes » pour controler les in-
ions et tes opinions que l'on en-
f rabicher autour de soi, 4 « regar-
a? par dela les facades et 4 fouiller un
™.pertout pour essayer de découvrir
sant cermanent des choses », & ce
at méme, dis-je,ils se luissent pren-
flagrant délit d
aux iecteurs du
we passer a New-York.
as
ot do
mois Une Gourde D’avaNon
Dirantrement« & Ernancrn ;
e coutradidtion et.
. Pour tout ce qui concerne Y Administration du Journal, sadresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux on Bonne-Foi.
culiére des Etats-Unis. On a un peu fait
comme ces bons déposants américains
dont le Courrier des Etats-Unis nous a
parlé et qui, ne sachant pas au juste ce
que c'est que .cette panique, vont ce-
pendant retirer leur argent.
Pour ma part, )’ai pu sainement dé-
méler au travers de tous les discours
un fait qui, par cela méme qu'il est
un fait, peut étre “diversement interpré-
ié6, mais ne peut aucunement dire nié :
c'est qu'il a auffi qu’une ue particu-
liéve Etats-Unis se trouvée dans.
un état passager de géne r que te
monde entier et les Bangques @ Btat en
ressentissent le contre-coup en modifiant
leurs allures et les conditi.ns de leurs
transactions.
Voyons un peu |
Cieux tenus 4 ce sujet.,
Les Américains, dit-on d’abord, ne
duiven: pas peser bien lourd dans cette
discours tendan-
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUB ROUX, 45.
neater enanaes
LE Numtno 4 () cenroass.
Ciézment Magloire,
Les abonnements partent du rer. et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance:
Les manuscrits ineérés ou nom Be sont pas remis.
=: is
Et il y a eu ua précédent qui eit puj
au moins prévenir cet échec : c’est
Visthmede Suez quia di ala science fran-
caise et aux ingéenieurs francais de de-
venir une route maritime commerciale
de l'importance que nous lui voyons.
Or, il a, lui aussi, bien avant Panama,
passé des Francais aux Anglais. Com-
ment encore l’expliquer ?— J’essaier.i
de le faire moi-méme plus loin, car il y
a vraiment, dans cetle série d’évince-
ments continuels dont j’aicité d4ja nom-
bre d’exemples dans mon étude sur le
tempé;:ament haitien, une cause géné-
rale qui doit pouvoir étre dégagée.
Or encore parié des étudiants amé-
ricains qui délaissent aujourd’hui les
universités allemandes puur celles de
France et l’on se demande alors si vrai-
ment les Yankees « ignorent Demolins
et son Scole. »
Je crois fort, au contraire, qu’ils con-
gleterre, par l’entente cordiale. Pourquoi,
une deuxiéme fois, ne serait-il pis vrai
que Jes idées répandues dans le monde
entier par la « Société internationale
de science sociale » eussent recueilli un
peu partout d’utiles échos ?
Mais ce que l'on sait mieux et que
Von ne dit pag, c’est que la Franc? est,
elle aussi, assez aviscée pour envo-
yer aux Etats-Unis quelques-uns de ses
enfants. Nous allons voir ce qu’ils vont
y chercher et nous rendre compte pour
nous-mémes, ~— car il faut savoir tirer
profit de tout ce que l'on voit, — Je quel
des deux ordres de qualités, dont Fran-
gais et Anglo-Sixons font entre eux |'é-
change, il importe aun jeune peuple
comme nous d’acquérir tout d’abord.
L'EDUCATION
supériorité anglo-saxonne tant procla-| naissent beaucoup mieux « Demolins et DANS
mge, pos co qui se prouve, ag ont anes son école » que les Haitiens ne le con-
& pro a »{naissent eux-mémes. Car, bien avant YR
ils ont eu la pensée de s'adresser 4 dez/ que |’exode des Anglo-Saxons en France LA RA Cc EK
ingénieurs francais. . _Jedt commenceé, voici le conseil que, i!
avais toujours cru que cette affuirely a plus de six années, Demolins leur _-—
de Panama Constituerait une page trop| donnait dans A-t-on intérét a s’emparer TII
sombre dans l’histoire de la politique
et de la fimance francaises pour que de
sincdres défenseurs n’eussent repugné
d’en parler &@ tout bout de chant et sur-
tout de s’en servir pour démoontrer !'in-
fériorité des autres. Mais puisque cette
difficulté ne lesa pas arrétés, je ne
vois pas pourquoi fa forais montre de
plus de
. 2 r >. DN e †:
: "7 ~e ie i a n . rr
Pa an oes Se Ags TE,
a
~~
, jes Anglo-Saxons
pes Gablir cela, on fait
peux esprit de
VO~
Je serais pe t étre bien convaincu del
‘ frangais re
r Forte of bon page: t
toning SEs Sas hae ke
du pouvo-r :
« Si nous essayons de nous assimi-
ler celles ( les qualités ) de la race an-
lo-saxonue, nous devons aussi tenir a
onneurde lui communiquer les ndtres,
quand ce ne serait que pour ne pas étre
en reste avec elle.
« Actuelloment. beaucoup de jeanes
rique, vent, é'ta fin de leurs études, fai-
L’histoire d’Haiti se divise rigoureuse-
ment en trois périodes: la premicre qui
art de la découverte de Ile, embrassant
e développement de !a colonie espagnole
n’a aucune importance immeédiate pour
notre étude. Des deux groupes sociaux mis
en présence ar le fait de fy découverte et
de la conquéte ; l’un, le plus taible, devait
disparaitre enticrement par suite de la trans-
formation trop rapide apportée dans son
de gence. de vie adrante ;
» le , Te par le type
espagno it patser sans laisser de tra-
ces s sur is terre conquise. De
cette longue période, il ne se dégage done
que deax faits sociaux remarquables: la dé-
couvette de I'Tle et de ses conséquences
es 4 sJultérieures, la disparition de la race aa-
be Allorseads,— qui ent certainement
fear qual
les dont la race anglo-saxonne pourrait
eartout faire som profit. »
Aprés la mort de M. Demolins, quel
ques journalistes frgacais, non aveugi¢s
on
feconna 4 ses ef-
je sociale wane part
‘ velle race d’hommes plus capables de su-
tés,— n'ont pas du moins cel- | bir les effets combings d’un avail excessif
alliés aux ardeurs d’un climat meaurtrier.
La ,en an la_ plas
i ante, s" ; d da débus de Solon
francaise proclamation de 1I’In-
d’Haiti. Dés ls fin du XVII° sie-
dépendance
la co’onfe francaise prit un caraciéte
i la différencie de Is : io
te res a sas cece
F
ploitation miniére, le colon frangais en fit
une vaste exploi'a’ion agricole. If en décou-
le une conséquenc? normale, ce dernier de-
vait éprouver un attachement plus réel et
plus vif pour ce coin de terre et ressentir
plus chaudement les charmes si attrayants
de la vie sédentaire. Au noyau primitif dé
migrants, venus pour le plus grand nombre
des cétes normandes et bretonnes de la
France succéda une = race créole qui, _forcé-
ment, apportait un ton nouveau dans la
note coloniale. Les fortes qualités d’endu-
rance, de vigueur tout? physique de la
race celtique s*épanouissaient librement
‘sur. ce gol encore vierge. †.
pn Th wodigiente†activité†dont fit
preuve la colonie de St-Domingue, pen.
dant tout le cours du XVIIT* siécle.
On peut trouver, commenous|’avons fait
ailleurs, fart beaucoup 4 redire de Ja discipli-
ne morale de cette population; mats on ne
saurait lui refuser certaines qualités de race
qui devaient éclater d'une maniére si for-
midable, pendant ces luttes dont notre in-
dépendance fut le couronnement.
Nous avons va comment dans le choe
avec la premictre race congucrante dz Ile,
disparut la population indienne. Denud de
la résistince naturelle qui perpétue la lutte
entre deux races difldrentes que le hasard
de la congucte mer en présence, Pindien
apres quelques efforts intretueux succom-
be, et ne lisse dans Vhistoire de ce pays
wun vasis ct lévendaire souvenir. Cette
isparition a uena sur cette terre antilcenne
une nouvelle race hommes. Mais il s’est
trouve gu: les qualites gut faisaient le
triomphe de Velément dominateur en la
colonie de S') Domingue, étaient positive-
ment le toad da tempésament de la nou-
velle race sarvilz. Maleore le labeur excessif,
les craautés sins nom exereces sur sa per-
sonne, l’africain résista, et la création d’une
nouvelle race créolz fur le résultat de cette
endurance. Dés les premiers moments, une
lutre sourde, obscure, inconsciente mémne,
sétablit enire ces deux forces trop opposées
d@’intéréts pour se fusionner et renfermant
trop de puissance en elles-mémes pour se
développer parall¢lement sans s’entrecho -
quer. Vrai! dans unc situation semb'able,
le colon atrentif, devait catendre a certuines
heures. comme de. sourds et lointains
grondements, au sein de ces ateliers ot
travllaieat partois plus d’un millier d es-
claves. Mais bientot ces vagues aspirations
vont se préciser, cette grande force qui
dormaiz !4 en sa brutale incoascienc2, écla-
tant soudainement va plonger la baile co-
lonie dans les aftres d'une terrible guerre
sociale. Un homme parut qui, résumint
toutes les tendances de cette cohue, leur
donne unc signification, canatise les ap:itu-
des des uns et des autres et forme un p:u-
ple, lio il n’existatt nagueére qu'une foule.
Qiant i la troisiém2 période, elle est
moins intéressante que la précédente. On y
découvre une vie moins intense ou plutd:
qui s’affirme dans le sens d'une inquiétude
morbide. On n’y sent point ces grands
courauts de vie sociale qui ont quelque
chose de fatal, d’irrésistible, aboatissant tou-
jours 4 un progrés normal et régalier. Elte
est dominée pardes individualitésdont I’his-
toire ne s'etface point devant celle des
fats. Aussi Vhistorien qui aborde I’étude
de cette époque pour l'éducation de la jea-
nesse doit-il y apporter beaucoup de tacts
et de ménagements.
Il ne faut pas que son jugements’émiette
et tomb: dansle papotage historique. Seules
les grandes vérités de histoire l’intéres-
sent. It @oit chercher 4 masquer les as
tités trop rudes de la vie nationale et c'est
toujours du haat d’une morale calme et sé-
wise qu'il doit apprécier les hommes et les
événemenis
Cotte petite course & his-
tolee noun permis da.Qiite une awex triste
gation de France.
Lévition de France n’a porté aucune plain-
te contre M. Paradis, qu’elle le consideére,
acre eter ESAS te
—_! '
consta‘atios. Notre ¢volution his:orique trés’
faible en somme p’appo:te rien ue bier 39°
lide au prob'¢me de l'éducation. A serrer
de pres les faits. on.y trouve plutdt Is
pas. ded a
besoin de mon intermdiaire. oo
Quand j’aiconnu par hasardce paiemeat,
jai eru que M. Paradi me devait quelque
chose pour les démarclges que j’avait falses
gour lai, non point agprcsde la Légayor
France, mais dans le ‘commerce pour y
escompter son bon. ._- “ad
mme il me refusait tease rénuméra
tion, j’allai prier M. Rouzier de lui parler
en ma faveur. Malgré cela, je n’si rien ob-
tena. - .
M. Paradi, qui, en reprenant de mo’ ses
apiers piéce par piece, avait déja peut-
Patriere-pensée de compter pour rien ce
que j’avais eSsayé de faire pour lui,; M. Pa-
radi avait intérét Ame laisser igaorer sei
démarches 4 la Légation de France ; il n’é-
tait pas du moins obligé de m’en instruire
et c'est aprés coup que j'ai connu et ses
démarches, et leur. résultats
Si donc il a commis, 1 ce propos, qu-l-
que délit, je n’ai rien d y voir et il est
impossible que j’aie été son complice.
Voila la vérité et je compte sur votre im-
partialité pour publier cette lettre dans vo-
tre journal d’aujourd’hui.
En attendant, veuillez agréer mes saluta-
tions empressées. |
source de nos dcfauts essentiels et c'est sur-
tout 4 ce point de vue que ts philosophie
de notre histo re intéresss.
( La fin a demain )
Docreur J. C. DORSAINVIL.
peepee
Arrestation un Escroc
A la suite de notre entrefilet d’hier
paru sous ce titre, nous avons recu
les deux lettres suivantes que nous
nous empressons de publier. Nous
donnons acte au Ministre de France et
a M. Douyon de teurs déclarations,
en attendant que la Justice réguliére-
ment saisie fasse la plus grande lu-
miére sur cette alTaire d’escroquerie
que les deux lettres ci-dessous nous
montrent assez compliquée.
Port-au-Prince, le ro Déccmbre 1907.
Monsieur Clément Magloire, L. DOUYON
Directeur du journal « Le Matin »
Monsieur le Directeur,
Dans son numéro d’hier, le « Matin » a
| publié sous le titre « cdrrestation d'un es-
croc » la nouvelle gu’un nommé Paradis ——_
avait été arrcté a Port-de-Paix sous la pré-|] RENSEIGNEMENTS
vention d’escroquerieau préjudice de la Lé- METEOROLOGIQUES
"ai Vhonneur de vous intormer ~~
j : Observatoire
que la
DU
SEMINAIRE COLLEGE St- MARTIAL
Lunpi 9 DECEMBRE
jusqu’A cette heure, comme un trés hon-
néte hoane, et qu'elle ignore encore les
motifs de son arrestation.
Agréez, Monsieur le Directeur, l'expres-
sion de ma considération distinguée. Barométre 4 midi 761,8
Le Ministre de France. minimum 22,3
CARTERON Températurelmasimem 3143
es Movenne diurne de Ja température 35,9
Ciel nuageux toute la journée. Direction
des nuages supérieurs W. S. W. ; des nua-
ges inférieurs N. ‘
baromeéetre baisse toujours beaucoup.
Quelques mouvements microsismiques :
vers 6h 20du matin, direction W ;i 11h45,
midi 20 et de 7h a gh du soir, direction S.
R. BALTENWECK
Tribunal Civil
Lundi 9 Décembre 1907
Le Tribunal Criminel a pris siége ce ma-
tin, sous la présidence da _ juge Champa-
ne. Aprés le réquisitoire du Ministére Pu-
Blic requérant la condamnation par contu-
mace de l’accusé Christian Régulus 4 quin-
ze ans de travaux forcés, le Tribunal aprés
Port-au-Prince, 10 Décembre 1907.
Monsieur Clément Magloire
Directeur du « Matin »
Monsieur,
Votre Journal d’hier annonce qu'on a
arrété a ‘Port-de Paix et expédié a Port-au-
Prince par le « Croyant » un nommé Para-
di preévenu d'escroquerie avec la complicité d'un
cerlain Douyon, au préjudice de la Légation
de France.
Par ce certain Douyon, c'est moi sans
doute que vous entendez indiquer, 4 cau-
se de quelques relations que j'ai eues,
comme courtier, avec Mr Paradi ; mais ces
relations ont été de telle natare, qu’elles
ne peuvent pas me constituer son complt-
ce, en supposant qu'il edt commis une es- | en avoir délibéré, dit que les faits imputés
croquerie au préjudice de la Légation de|a Christian Régalus et on Sots
France. _ | tia ne constituent ni crime, ni gék
- Iya quelqee temps, M. Paradi mé dracon. 5 68 in agrce. les
remit, avec un dossier judiciaire, an bog }) arcasation Se gogtre .gux. Pui
du Gouvernement, appartenant 4 fey le De | pased an “‘Tribenal civil
da juge Jeavier qui a
ments suivants. .
1° — Celui qui admet bs demande en
Paradi, dont il r étre le fils. [1 me
chargea de né Cher et titre dans le Com-
divorce du sieur rges Séjourné contre
son épouse.
merce, je m’adressai A deux personnes no-
tables et que je nommerai au besoin ; elles
ne voalurent pis de l’affaire. sans étre préa-
lablement assurés que le Ministre des Fi-| 2° — Celui qui condamne
nances pa‘erait le bon que je leur offrais en | Mesmin Lavaud 4 payer A M*J. R. Dela-
les voigs de droit, sans délai,
honoraires
les consoris S:-Victor, la sam-
vente. Je rendis alors son bon et son dos
Cing cents gourdes et, en outre, aux
sier 1 M. Paradi ef je n’eus plus 4 m’en
occuper. Qu’il se soit ensuite adressé a la. | gagné
3° - Celuiqus donne acse aux demai-
Alice et Margy:
su’ellos acq alcanerin Me. de, ce
a
-4
ait ou non acquitté le bon sux majns de
cette et que i, aves og
sans t, sesoit fait remetice la samme
Légation de France, que le gouvernement |
ainsi recouvrée, c’est un fait auquel je n’ai par
mélé, M. Paradi n’ayant eu pois ‘les siears Widow Daranty and
dame | et enfant, Laurent, Lormella Lindiag, ;
& lai dds sur le procts | enfan
donne que le bien hypothéqué tit de nee
veau mis aux enchéres pour ézre vende;
Mariage 4
Ce matin a eu lieven stricte intimisé “
{mariage Givilde no:re ami Mr A. ji. 8
Hupicovrt avec Mile Créue Doucer, Tg"
moins du mari¢ : MM, le député Feédéste
Abellard et le Dr. Lélio Hudicourn -.:
de la mari¢e: Alexandre Villejoint et le:
|'G" Dessources Duplessy. |
Tous nos compliments aux nouveagg:
époux.
Champ de Courses
Ce matin, en passant au Cham
nous avons constaté avec plaisir que
travaux de la piste provisoire se
vaient activemgent. Suivant ce que nous
dit le Concessionnaire, elle ne sera cog
| plétement achevée que d'ici 2 ou 3 jouss, '
Le damage n’étant donc pas encore terthi- -
n¢é, avis 4 nOs sportsmen qui voudraient
essayer leurs chevaux avant ce délai.
Le programme pour les courses du 17
données en l’honneur de S. Exc. le Prési-
dent de la République, paraitra in extenso
dans notre N° de Jeudi.
C’est le 21 que sera couru le Grand Prix,
Fermeture dela malle
Les dépéches pour Cap-Haitien et Go-
naives par le s’s « Ferdinand de Le »
seront fermées ce matin 4 rr heures tpré
cises;
-—Celles pour Jérémie, Santiago de Cuba,
yes, Jacmel et S' Domingue par le s/s
« Salvador » ce soir 4 3 heures précices.
Décés
Nous apprenons la mort de Marie Michd
Ulna Brun, décédée aujourd'hui 4 3 heares
du matin, i lage de 27 ans. Les obseques
seront célébrées cet apres-midi 4 [a Cathé-
drale. Maison mortuaire ; N° 23, Rue Le
marre. |
Nos sympathiques condoléances a la &
mille de la regrettée défunte.
Compagnie des pompiers libres
Le Commandant de 1a Gompagnie des
Pompiers libres, Mr Louis Ethéart, a for-
mé définitivement son Conseil d’ Adminis
tration. .
Ont été appelés 3 en faire partie : MM.
Edgard Simonise, Antoine Métellus, Geor-
ges Jacob, Archibald Blanc, Hermann Pier-
re-Louis, Edmond Alerte, Vilneuve Haig,
S. de Moya, Edgard Nau, Chales Mews e
Arthur Isidore.
Nos compliments 4 Mr Ethéart et 908
nouveaux conseillers.
Arrivages .
Ce matin est entré le steamer Ferdinasdi
de Lesseps avec les passagers suivants venast;
de: |
Petit-Godve : Mme Lamothe, Elie Le.
mothe, Mme Raymond, Jh Jéréme, F, Ser
vain, J. Gonzac, Nopoléow Mile Sylv
D. Coguillon, Amélie Warmin too,
Tessier,C. Louis, Mme Cléop
Clément Bernadoue, Barreau
lon, t
los paategnes
Neyi, P. Bosillard, Blie et enfs
seph Lowia,. Antonio, Mme Ca
cite, - Pierre, Cécile
Prewoir Amoine, A. 3 Manis, ae
ete, Adeli Rosine! a's
a A vendre °
Un élégant cabriolet et un jeu de har- E"ranchement
F Sladresser aM. Lelio Heurtelou, 132, v
ee Roos GANCE
D. FERRARI,
Fabricant de chaussures,
Porte a la connaissance du public,
particalidrement de ses nombreux cli-
ents de Ia Céte et de la Capitale, que
’établissement aun stock incalcala.
ble de chaussures pour hommes
temmes et enfants, en tous genres.
. SO eat anne cng pour cout
sur l’achat en gros (50/0) fait un ra-
bais exceptionnel sar les prix.
L’établissement se charge de faire
preudre des mesures & domicile.
oujours : Soin, exactitude,
42, Rue des Fronts-Forts, 42
Port-au-Prince (Hartt)
tw Aa bal de samedi, sait-on pourquoi
‘@pe @légants snobs et nos charman-
ifs mondaines dansaient avec tant de
it et d’aisance ?
ts Cestqu’ils avaient les merveilleuses
-@henssures de ila maison Nicolas
fasco, Ne 157, Grand’Rue.
Derniére heure
ome «= *
†«Havre. — Le Prins Willem I est arri-
“wé ici ce matin.
* Paris. —M. Fallieres légcrement indispo-
eé ne put assisicr samedi soir 4 la fete or-
-gmmisée au Grand Palais au profit des in-
-gondés du Midi; son é:ar de santé n’a
sien d'inquicrant, mais ne lui permet pas
'@inaugurer aujourd’hni l'exposition de la
Sociéé Internationale de peinture et de
sculture.
La Chambre des Députes aprés avoir te-
nu hier trois séances dont lune de nuit,
termina Vexamen de la loi des Finances
et vota fe badge: quelle ¢quilibra au
moyen d’un impo: supplémentaire sur les
operations surles courses ; elle s’ajourna
ensuite au dix-sept décembre.
La concentration des troupes frangaises
continue sur la fronticre du) Maroc, les
délégucés des Beni Snassen demindenr |’A-
Man
Cordonnerie Nouvelle
G. B. PETOIA ET SEPE
143, GRAND’RUE 143
GRAND ASSORTIMENT DE CHAUSSURES
DE TOUS GENRES EN DEPOT, POUR LA
VENTE EN GROS ET DETAIL.
Exécution prompte des
commandes, tant ici qu’a
Vintérieur.
Confection des chaussures avec les
meilleurs soins. — Toujours formes
élégantes tant 4 homme qu’a femme.
Les derniéres créations de
. Paris
Pates, Liquides, Cirages pour chaus-
sures de toutes nuances.
Conventions de vente convenables.
RHUM-BARAU
. Diplomé et Médaillé
Exposition de Port-au-Prince 18381
Concours Régionnal de Bordeaux 1882
M. Bender, radical a été élu député de
Villefranche.
, M, Jean Bernard, sénateur du Doubs est
Une violente tempcte sevit sur |’Aulan-
‘tigue et la Manche. On signale plusieurs
siNistrés.
—EUREUEEEeEeEe es
DEJEUNER DU 10 DECEMBRE
Mipi a 2 HEURES
Beurre de Copenhague
Courtbouillon de poisson 3 I’Espagnole
Poitrine de mouton pande aux petits pois
_ Filet salade Exposition d’Amsterdam « 41883
Haricots verts sautes « d’Anvers « 1885
Haricots rouges en sauce « de Paris « 1889
Riz blanc 4 la créole < de Chicago « 1803
di3lac
Tarte 4 la confiture En vente: 65, Rue Macajouz.
Café
Fruits ( Boulevard des Veuves )
1/2 Vin Pureté et naturel garantis.
Fabrique de chapeaux
fit. * Transalantique ebrique
— ! chepesux j a
mer ‘FERDINAND pe rEcol cs des Arts et Me tiers, aaci@nne-
SEPS » sera de retour mardi| me n Centrale, sous la raison
S sociale de Vve P. Benoit et J. C. Gui-
teau a l’honneur d’informer le public
qu'il trouvera en son dépét ua bon
stock de chapeaux de pailie supérieurs
pouvant satisfaire les goats les plus
difficiles ; malgré ces avantages elie
met ses chapeaux en vente 4un prix
modique détiant toute concurrence.
La fabrique informe en ouire je pu-
blic qu’elle est la seute gui en canfec<
tionne & Port-au-Prince et ce avec je
| concours douvriéres venues expres-
2 ment de I’Etranger.
Port-au-Prince, 9 Décembre 1907 La fabrique répare auesi toute sorte
L’aGenrt. de < chapeaux. Bon marché exception-
Â¥.M. ALTIERI
ira le méme jour 4 midi pour
o de Cuba, Jérémie, Cayes,
et escales.
+ Les billets pour toutes destina-
, sont délivrés dés aujour-
Francisco Desuse
Fabricant de chaus:ures
A lavantaye d’annoncer au public
et & sa nombreuse clientéle tant de la
Capitale que de la Province, qu’il vient
de recevoir a l’occasion de fa fin d’an-
née, une variété de peaux nouvelle-
ment arrivées ; savoir :
Veau Grace, Créme, Dork, Cuampa-
GNe, Bieu, Beurre Frais, Vert
¢ BOUTEILLE », JAUNE, VIOLETTE, JAU-
NE FONCE, Mauvg, JAUNE D’OLIVE,
Gris, JAUNE « DU VIN », RouGe, etc.
Lamaison a un assortiment complet
pour dames et enfants.
Venez voir et vous serez contents.
E7dotel-Mestaurant
ST-JOSEPH
( ANGLEDES RUES ROUX ET DU MAGA-
SIN DE L’ETAT. )
Service bien organisé.— Repas
a la carte. — cuisine excellente.
Propnikraire : JOSEPH DESRIVIERE
Accourez a | Espérance
Cordonnerie
Clareck & Mercier
Ou vous aurez un travail garanti et
soigné, confection de tous genres avec
des matériaux de premier choix.
L’établissement se charge aussi de
faire prendre des mesures a4 domicile.
150, GRAND’RUE, 150.
PORT-AU- PRINCE.
LA
Meilleure Farine
du Monde
Ce:le qui donne le meilleur pain.
Qui produit le plus de pain.
Qui donne le pain ‘le plus blanc et
le plus léger,
Crest la Pillsbury’s Best de la
Pillsbury Washburn Flour Mils Co,—
Minneapolis Minn.
Ern. CASTERA. Reprdsentant
TE
Le Docteur C. Caveat
MEDECIN,
CHIRURGIEN, ACCOUCHEUR
ET
Electrothérapente
Diplimé de P Université de Harvard,
Fst de retour de Jérémie et se tient a la
disposition de ses clients aux mémes heue
res de
7 4 11 heures matin ct
2.36 heures aprésemidi \
Port-au-Prince, le 4 Décembrergo7.
A vendre
Uu superbe cbeval de trait.
S’adresser aux bureaux du Matin,
ee
—. ee eee ere
LA PHARMACIE
Emmanuel] Alexandre
838, Rve DES MIRACLES, 88,
Se recommande pour l’exécution
prompte et exacte des ordonnances &
n’importe qu lle@ heure du jour et de
la nuit.
Drogueries, Spécialitées phar-
maceutiquesex'réaieus nt fraiches.
PrRix CONSCIENCIEUX.
_—— —
Avis Important
La soussignée déclare an public que la
contestation gui la divisait avec Mr Chris-
tion Régulus, son neveu et fils udoptif a
pris,fin depuis bientordcus mois’u’enconse-
quence elle n’exerce ni ne compte cxercer
des poursuites W’aucune nature contre lui,
Port.au-Prince, 7 Décembre 1907.
Dâ„¢ Firterre MOUSSIGNAC
Panamas !..
Elégants, solides, recus par le stea-
mer francais.
Stock assorti et Merve i Jeux.
ACCOUREZ
Chez M* Leonide Solages.
22, Rue des Fronts-Forts, 22.
——
Spécialités pour Deuil :
=
Crépe,— Chales de crépe,— Voile, — a)
Etamine de soie, — Diagonale, —
Drap Amazone, — Serge, —
Armure.
Ss
RS Cachemire, — Frou-frou,—
Satin de Chine, -- Toile
Nationale, — Nansouck,—
Grenadine de soie,—
Couronnes Mortuaires, — etc.,—
Port-au-Prince, le 2 Décembre 1907
an 104~ de I’Indépendance.
Le Conseil Communal
DE CETTE VILLE
Annonce an Public que la criée de
la ferme de la Boucherie, pour lan-
née 1908, aura lieu al’ Hotel Commu-
nal, le mercredi que lon comptera,
onze Décembre courant, a deux heu
res précises do Vaprés-midi, confor-
mément a la loi du G septembre 1870
et aux coidilions qu’elle établit dans
son article 6.
L’ adjudication ne sera définitive
qu’apres le vote du Conseil admettant
la cation -présentée: par Padjadica-
taire.
En cas de rejet de la caution et de la
non présentation d’une nouvelle cau-
tion de la part de l’adjucataire provi-
soire, il sera procédé dans la huitaine
4 une nouvelle criée dela _ susdite
ferme.
Fait a Vi Jélel Communal
mois et an que dessus.
Le Magistrat Communal,
STENIO VINCENT.
Ce
La
Rédaction du “ Matinâ€
Offre 4 -vslecteurs les deux volumes
A quoi tient la supériorité
des Anglo-Saxons.—
A-t-on intérét 4 s’emparer
du Pouvoir?
DE
EDMOND DEMOLINS
Au pric de Quatre Gourdes chaque
EN VENTE A L'IMPRIMERIE DU Matin.
les jour,
—
SE (CULISTES!..
VERRBES BLANCs, BLEUS, FUMES,
JAUNES, du Dr Fieuzal et du Dr Motais.
RRES BICONCAVES, BICON-
VEXES, PERISCOPIQUES CONCAVES, PE-
RISCOPIQUES CONVEXES.
Assortiment completdes foyers
VERRES JAuUNEs, FUMES, BLEUS,
BLANCS.
wien et coquille
Verres blancs leit indriques, concaves
et convexes,
Assortiment d’axes complets.
Chez A. DEMATTEIS.
Chapeaux !
oo .._Chapeaux!!
~~" Chapeaux !! t}
PAILLE DE PORTO-RICO
ACCOUREZ CHEZ
J OSE SAN MILLAN
Le Sonneur artiste, wai vient avec le
elier remargqaable,
» JAIME TESTAR, d’ installer une
FABRIQUE ‘DE CHAPEAUX
PLACE GEFFRARD
Dr L. Malebranche
Diplomé de l'Institut de Médecine
Coloniale de Paris, ex-Moniteur du
Service Ophtalmologique dela Faculté,
4 ’Htel-Dien, et ancien assistant de
la Clinique du Docteur Galezonski,
Membre de la Société do Médecine
et d’'Hygiéne tropicales.
MEDECINE-CHIRURGIE
MALADIES DES YEUX
CONSULTATIONS PRIVEES: DE 2 4 4hrs.
CLINIQUE DE 10 HEURES A MIDI
83, Rue du Peuple, 83.
Maison F. BRUNES.
195 GRAND’RUE 195
Dirigée par
L. HODELIN
Ancien membre de la Socteté Philan-
iréprochable ; son parfum délicat, son ‘velouté ont contribué a faire d’elle,
thropique des mattres tailleurs de Paris
Vient de recevoir un grand choix d’é- préparé selon les princi
la F’avorite des Poudres de Toilette.
toffes disgonale, casimir alpaca, chevio- les plus scrupuleux de!’ nee
ce GOTO
q ;
te, cheviote pour deuil, etc, Recomman- posséde a un certain
de particuliérement 4 sa clientéle une|toutes les qualités bienfaisantes et préservatrices de la Créme Simon ; a
belle collection de coupes de casimir,|est particulierement recommandé pour -la Toilette des enfants et pourtes,
de gilets de fantaisie et de piqué de|dames dont la peau est délicate.
toute beauté. Agence Générale et Dépét pour Haiti
Spécialité de Costumes de no-
fx la Métropole
ces.— Coupes Francaise. Anglaisa et
Américaine de la derniére pertection.
MAISON JULES LAVILLE *
93, Rue du Magasin de VEtat, 93
Produits: Hygi¢nigues pour la Toilette
Cr a SIMO tapeas on wags re wleage ot des maine &
a ewe fare wares tale tetera
adoucit I’épiderme auquel als
donne une souplesse et un vee
louté incomparable en lui cam ‘
awe muniquant son délicieux
fum. Elle conserve I’éclat et la fratcheur du teint, car elle est souveraine
contre le hale, les piqures d’insectes et les éruptions de la peau.
pee sa sans bismuth, invisible, adhé
rente, impalpable, préparée
spécialement pour les persoa-
nes qui veulent avoir un teint
a base de Créme Simon,
La maison confectionne aussi des Cos-
tumoes militaires, habits brodés
dolmans, tuniques, habits car-
rés. etc etc, de tous grades. ;
Francisco DESUSE TANWERIE CONTINENTAL
Pabricant ae chaussures . ANN RIE CONTINENT . LE
La Manufacture a toujours, en dé- Port-au-Prinee
pot un grand stock,— pour la vente
en gros et detail, — ‘de chaussures ep
tous genres pour
HomMMEsS, FEMMES, ENFANTS
Les commandes des commercants
de l’intérieur pourront étre exécutées
qans une semaine 4 peu prés.
PREPARATION DES PEAUX DE VINGT- QUATRE (24) COULEURS.
CAPACITE 500 PEAUX PAR JOUR
PRIX DES CHAUSSURES COMME SUIT:
Chevreau glacé: Boutonné et Lace pour Hommes et Dames 10 Oper
« Recommandée 10
23, rue des Fronts-Forts, 23 Verni et couleurs: « « « Recommandée 12 (douse “
PoRT-aU-PRINCE ( HAITI) Pour ENFANTS: . . . . . 0. 6 eee ew ew es 6 six ( 940s) :
PHOTOGRAPHI |
ES Ho BELLEVUE
J. M. DUPLESSY mesrahawr
120, RUE DU U CENTRE, 120 Place du Champe-de-Mers
Travaux soignés de toutes sortes PORT-AU-PRINE(HAITI) ~
et de toutes dimensions
Reproductions et adiscementa | . gmc Hermance ALFRED °
a t £ z - . Be aS ~ . . L wt o£
Cartes Mignonnettes : ome .
SEULEMENT PAR DOUZAINE P.5. APPARTEMENTS POUR FAMILLE
NOUVEAUTES : Papier Platine ( non-| DINERS—LUNCHS.
veau genre ' Bagpallation moderne of confortable. Vue —sur la mor. — Température
Pu fonnde (die deuce of régulidre. — Les Tramways desserventl Hotel-Bellovue toutes les a
teintes.) Dernier eri. PROPRIETE SPACIEUSE, S’OUVRANT SUR DEUX ROES
N. B.— La Photo soie peut s.rvir & P
de charmantes app cati sone de la pho- ROMENADES—JARDINS
tograp!
hie: Salis de réception.—Piane.—Gramephens.
Fable (Hite =: ete de
‘vgge VoIn | are G1 sn
|
Full Text |
§ ANNES, N° 211
®
MARDI, 10 DECEMBRE 1907.
vrais de poste en sus.
i
ff PROoOFPOsS
‘Ta Crise Financiere
DE N EW-YORK
;, Bice pays venait 4 étre irrémédiable-
tembourbé d.nsla vase; s'il setrou-
A définitivement acculé,sans plus pou-
ensortir, a unesituation qui l’aurait
amné au désespoir et a I’humilia-
fea, —et si a ce moment-li, il peut
fers lui rester au moins la force de
fleriminer et de faire une équitable
Mtribution des responzabilités,— il de-
gait compter au nombre des compli-
gee de sa ruine et de sa fuaillite, les opi-
widtres endurcis qui ont des yeux pour
Re pas voir, des oreilles pour ne pas
amtendre.
* Au moment méme od ils préchent en
@haire,que les générations actuelles doi-
Neat désormais, pour sauver le ays,
biluer« ane plus accepter d opl-
as toutes faites » , a aller au fond
choses, 4 savoir «, remonter aux
2es directes » pour controler les in-
ions et tes opinions que l'on en-
f rabicher autour de soi, 4 « regar-
a? par dela les facades et 4 fouiller un
™.pertout pour essayer de découvrir
sant cermanent des choses », & ce
at méme, dis-je,ils se luissent pren-
flagrant délit d
aux iecteurs du
we passer a New-York.
as
ot do
mois Une Gourde D’avaNon
Dirantrement« & Ernancrn ;
e coutradidtion et.
. Pour tout ce qui concerne Y Administration du Journal, sadresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux on Bonne-Foi.
culiére des Etats-Unis. On a un peu fait
comme ces bons déposants américains
dont le Courrier des Etats-Unis nous a
parlé et qui, ne sachant pas au juste ce
que c'est que .cette panique, vont ce-
pendant retirer leur argent.
Pour ma part, )’ai pu sainement dé-
méler au travers de tous les discours
un fait qui, par cela méme qu'il est
un fait, peut étre “diversement interpré-
ié6, mais ne peut aucunement dire nié :
c'est qu'il a auffi qu’une ue particu-
liéve Etats-Unis se trouvée dans.
un état passager de géne r que te
monde entier et les Bangques @ Btat en
ressentissent le contre-coup en modifiant
leurs allures et les conditi.ns de leurs
transactions.
Voyons un peu |
Cieux tenus 4 ce sujet.,
Les Américains, dit-on d’abord, ne
duiven: pas peser bien lourd dans cette
discours tendan-
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUB ROUX, 45.
neater enanaes
LE Numtno 4 () cenroass.
Ciézment Magloire,
Les abonnements partent du rer. et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance:
Les manuscrits ineérés ou nom Be sont pas remis.
=: is
Et il y a eu ua précédent qui eit puj
au moins prévenir cet échec : c’est
Visthmede Suez quia di ala science fran-
caise et aux ingéenieurs francais de de-
venir une route maritime commerciale
de l'importance que nous lui voyons.
Or, il a, lui aussi, bien avant Panama,
passé des Francais aux Anglais. Com-
ment encore l’expliquer ?— J’essaier.i
de le faire moi-méme plus loin, car il y
a vraiment, dans cetle série d’évince-
ments continuels dont j’aicité d4ja nom-
bre d’exemples dans mon étude sur le
tempé;:ament haitien, une cause géné-
rale qui doit pouvoir étre dégagée.
Or encore parié des étudiants amé-
ricains qui délaissent aujourd’hui les
universités allemandes puur celles de
France et l’on se demande alors si vrai-
ment les Yankees « ignorent Demolins
et son Scole. »
Je crois fort, au contraire, qu’ils con-
gleterre, par l’entente cordiale. Pourquoi,
une deuxiéme fois, ne serait-il pis vrai
que Jes idées répandues dans le monde
entier par la « Société internationale
de science sociale » eussent recueilli un
peu partout d’utiles échos ?
Mais ce que l'on sait mieux et que
Von ne dit pag, c’est que la Franc? est,
elle aussi, assez aviscée pour envo-
yer aux Etats-Unis quelques-uns de ses
enfants. Nous allons voir ce qu’ils vont
y chercher et nous rendre compte pour
nous-mémes, ~— car il faut savoir tirer
profit de tout ce que l'on voit, — Je quel
des deux ordres de qualités, dont Fran-
gais et Anglo-Sixons font entre eux |'é-
change, il importe aun jeune peuple
comme nous d’acquérir tout d’abord.
L'EDUCATION
supériorité anglo-saxonne tant procla-| naissent beaucoup mieux « Demolins et DANS
mge, pos co qui se prouve, ag ont anes son école » que les Haitiens ne le con-
& pro a »{naissent eux-mémes. Car, bien avant YR
ils ont eu la pensée de s'adresser 4 dez/ que |’exode des Anglo-Saxons en France LA RA Cc EK
ingénieurs francais. . _Jedt commenceé, voici le conseil que, i!
avais toujours cru que cette affuirely a plus de six années, Demolins leur _-—
de Panama Constituerait une page trop| donnait dans A-t-on intérét a s’emparer TII
sombre dans l’histoire de la politique
et de la fimance francaises pour que de
sincdres défenseurs n’eussent repugné
d’en parler &@ tout bout de chant et sur-
tout de s’en servir pour démoontrer !'in-
fériorité des autres. Mais puisque cette
difficulté ne lesa pas arrétés, je ne
vois pas pourquoi fa forais montre de
plus de
. 2 r >. DN e †:
: "7 ~e ie i a n . rr
Pa an oes Se Ags TE,
a
~~
, jes Anglo-Saxons
pes Gablir cela, on fait
peux esprit de
VO~
Je serais pe t étre bien convaincu del
‘ frangais re
r Forte of bon page: t
toning SEs Sas hae ke
du pouvo-r :
« Si nous essayons de nous assimi-
ler celles ( les qualités ) de la race an-
lo-saxonue, nous devons aussi tenir a
onneurde lui communiquer les ndtres,
quand ce ne serait que pour ne pas étre
en reste avec elle.
« Actuelloment. beaucoup de jeanes
rique, vent, é'ta fin de leurs études, fai-
L’histoire d’Haiti se divise rigoureuse-
ment en trois périodes: la premicre qui
art de la découverte de Ile, embrassant
e développement de !a colonie espagnole
n’a aucune importance immeédiate pour
notre étude. Des deux groupes sociaux mis
en présence ar le fait de fy découverte et
de la conquéte ; l’un, le plus taible, devait
disparaitre enticrement par suite de la trans-
formation trop rapide apportée dans son
de gence. de vie adrante ;
» le , Te par le type
espagno it patser sans laisser de tra-
ces s sur is terre conquise. De
cette longue période, il ne se dégage done
que deax faits sociaux remarquables: la dé-
couvette de I'Tle et de ses conséquences
es 4 sJultérieures, la disparition de la race aa-
be Allorseads,— qui ent certainement
fear qual
les dont la race anglo-saxonne pourrait
eartout faire som profit. »
Aprés la mort de M. Demolins, quel
ques journalistes frgacais, non aveugi¢s
on
feconna 4 ses ef-
je sociale wane part
‘ velle race d’hommes plus capables de su-
tés,— n'ont pas du moins cel- | bir les effets combings d’un avail excessif
alliés aux ardeurs d’un climat meaurtrier.
La ,en an la_ plas
i ante, s" ; d da débus de Solon
francaise proclamation de 1I’In-
d’Haiti. Dés ls fin du XVII° sie-
dépendance
la co’onfe francaise prit un caraciéte
i la différencie de Is : io
te res a sas cece
F
ploitation miniére, le colon frangais en fit
une vaste exploi'a’ion agricole. If en décou-
le une conséquenc? normale, ce dernier de-
vait éprouver un attachement plus réel et
plus vif pour ce coin de terre et ressentir
plus chaudement les charmes si attrayants
de la vie sédentaire. Au noyau primitif dé
migrants, venus pour le plus grand nombre
des cétes normandes et bretonnes de la
France succéda une = race créole qui, _forcé-
ment, apportait un ton nouveau dans la
note coloniale. Les fortes qualités d’endu-
rance, de vigueur tout? physique de la
race celtique s*épanouissaient librement
‘sur. ce gol encore vierge. †.
pn Th wodigiente†activité†dont fit
preuve la colonie de St-Domingue, pen.
dant tout le cours du XVIIT* siécle.
On peut trouver, commenous|’avons fait
ailleurs, fart beaucoup 4 redire de Ja discipli-
ne morale de cette population; mats on ne
saurait lui refuser certaines qualités de race
qui devaient éclater d'une maniére si for-
midable, pendant ces luttes dont notre in-
dépendance fut le couronnement.
Nous avons va comment dans le choe
avec la premictre race congucrante dz Ile,
disparut la population indienne. Denud de
la résistince naturelle qui perpétue la lutte
entre deux races difldrentes que le hasard
de la congucte mer en présence, Pindien
apres quelques efforts intretueux succom-
be, et ne lisse dans Vhistoire de ce pays
wun vasis ct lévendaire souvenir. Cette
isparition a uena sur cette terre antilcenne
une nouvelle race hommes. Mais il s’est
trouve gu: les qualites gut faisaient le
triomphe de Velément dominateur en la
colonie de S') Domingue, étaient positive-
ment le toad da tempésament de la nou-
velle race sarvilz. Maleore le labeur excessif,
les craautés sins nom exereces sur sa per-
sonne, l’africain résista, et la création d’une
nouvelle race créolz fur le résultat de cette
endurance. Dés les premiers moments, une
lutre sourde, obscure, inconsciente mémne,
sétablit enire ces deux forces trop opposées
d@’intéréts pour se fusionner et renfermant
trop de puissance en elles-mémes pour se
développer parall¢lement sans s’entrecho -
quer. Vrai! dans unc situation semb'able,
le colon atrentif, devait catendre a certuines
heures. comme de. sourds et lointains
grondements, au sein de ces ateliers ot
travllaieat partois plus d’un millier d es-
claves. Mais bientot ces vagues aspirations
vont se préciser, cette grande force qui
dormaiz !4 en sa brutale incoascienc2, écla-
tant soudainement va plonger la baile co-
lonie dans les aftres d'une terrible guerre
sociale. Un homme parut qui, résumint
toutes les tendances de cette cohue, leur
donne unc signification, canatise les ap:itu-
des des uns et des autres et forme un p:u-
ple, lio il n’existatt nagueére qu'une foule.
Qiant i la troisiém2 période, elle est
moins intéressante que la précédente. On y
découvre une vie moins intense ou plutd:
qui s’affirme dans le sens d'une inquiétude
morbide. On n’y sent point ces grands
courauts de vie sociale qui ont quelque
chose de fatal, d’irrésistible, aboatissant tou-
jours 4 un progrés normal et régalier. Elte
est dominée pardes individualitésdont I’his-
toire ne s'etface point devant celle des
fats. Aussi Vhistorien qui aborde I’étude
de cette époque pour l'éducation de la jea-
nesse doit-il y apporter beaucoup de tacts
et de ménagements.
Il ne faut pas que son jugements’émiette
et tomb: dansle papotage historique. Seules
les grandes vérités de histoire l’intéres-
sent. It @oit chercher 4 masquer les as
tités trop rudes de la vie nationale et c'est
toujours du haat d’une morale calme et sé-
wise qu'il doit apprécier les hommes et les
événemenis
Cotte petite course & his-
tolee noun permis da.Qiite une awex triste
gation de France.
Lévition de France n’a porté aucune plain-
te contre M. Paradis, qu’elle le consideére,
acre eter ESAS te
—_! '
consta‘atios. Notre ¢volution his:orique trés’
faible en somme p’appo:te rien ue bier 39°
lide au prob'¢me de l'éducation. A serrer
de pres les faits. on.y trouve plutdt Is
pas. ded a
besoin de mon intermdiaire. oo
Quand j’aiconnu par hasardce paiemeat,
jai eru que M. Paradi me devait quelque
chose pour les démarclges que j’avait falses
gour lai, non point agprcsde la Légayor
France, mais dans le ‘commerce pour y
escompter son bon. ._- “ad
mme il me refusait tease rénuméra
tion, j’allai prier M. Rouzier de lui parler
en ma faveur. Malgré cela, je n’si rien ob-
tena. - .
M. Paradi, qui, en reprenant de mo’ ses
apiers piéce par piece, avait déja peut-
Patriere-pensée de compter pour rien ce
que j’avais eSsayé de faire pour lui,; M. Pa-
radi avait intérét Ame laisser igaorer sei
démarches 4 la Légation de France ; il n’é-
tait pas du moins obligé de m’en instruire
et c'est aprés coup que j'ai connu et ses
démarches, et leur. résultats
Si donc il a commis, 1 ce propos, qu-l-
que délit, je n’ai rien d y voir et il est
impossible que j’aie été son complice.
Voila la vérité et je compte sur votre im-
partialité pour publier cette lettre dans vo-
tre journal d’aujourd’hui.
En attendant, veuillez agréer mes saluta-
tions empressées. |
source de nos dcfauts essentiels et c'est sur-
tout 4 ce point de vue que ts philosophie
de notre histo re intéresss.
( La fin a demain )
Docreur J. C. DORSAINVIL.
peepee
Arrestation un Escroc
A la suite de notre entrefilet d’hier
paru sous ce titre, nous avons recu
les deux lettres suivantes que nous
nous empressons de publier. Nous
donnons acte au Ministre de France et
a M. Douyon de teurs déclarations,
en attendant que la Justice réguliére-
ment saisie fasse la plus grande lu-
miére sur cette alTaire d’escroquerie
que les deux lettres ci-dessous nous
montrent assez compliquée.
Port-au-Prince, le ro Déccmbre 1907.
Monsieur Clément Magloire, L. DOUYON
Directeur du journal « Le Matin »
Monsieur le Directeur,
Dans son numéro d’hier, le « Matin » a
| publié sous le titre « cdrrestation d'un es-
croc » la nouvelle gu’un nommé Paradis ——_
avait été arrcté a Port-de-Paix sous la pré-|] RENSEIGNEMENTS
vention d’escroquerieau préjudice de la Lé- METEOROLOGIQUES
"ai Vhonneur de vous intormer ~~
j : Observatoire
que la
DU
SEMINAIRE COLLEGE St- MARTIAL
Lunpi 9 DECEMBRE
jusqu’A cette heure, comme un trés hon-
néte hoane, et qu'elle ignore encore les
motifs de son arrestation.
Agréez, Monsieur le Directeur, l'expres-
sion de ma considération distinguée. Barométre 4 midi 761,8
Le Ministre de France. minimum 22,3
CARTERON Températurelmasimem 3143
es Movenne diurne de Ja température 35,9
Ciel nuageux toute la journée. Direction
des nuages supérieurs W. S. W. ; des nua-
ges inférieurs N. ‘
baromeéetre baisse toujours beaucoup.
Quelques mouvements microsismiques :
vers 6h 20du matin, direction W ;i 11h45,
midi 20 et de 7h a gh du soir, direction S.
R. BALTENWECK
Tribunal Civil
Lundi 9 Décembre 1907
Le Tribunal Criminel a pris siége ce ma-
tin, sous la présidence da _ juge Champa-
ne. Aprés le réquisitoire du Ministére Pu-
Blic requérant la condamnation par contu-
mace de l’accusé Christian Régulus 4 quin-
ze ans de travaux forcés, le Tribunal aprés
Port-au-Prince, 10 Décembre 1907.
Monsieur Clément Magloire
Directeur du « Matin »
Monsieur,
Votre Journal d’hier annonce qu'on a
arrété a ‘Port-de Paix et expédié a Port-au-
Prince par le « Croyant » un nommé Para-
di preévenu d'escroquerie avec la complicité d'un
cerlain Douyon, au préjudice de la Légation
de France.
Par ce certain Douyon, c'est moi sans
doute que vous entendez indiquer, 4 cau-
se de quelques relations que j'ai eues,
comme courtier, avec Mr Paradi ; mais ces
relations ont été de telle natare, qu’elles
ne peuvent pas me constituer son complt-
ce, en supposant qu'il edt commis une es- | en avoir délibéré, dit que les faits imputés
croquerie au préjudice de la Légation de|a Christian Régalus et on Sots
France. _ | tia ne constituent ni crime, ni gék
- Iya quelqee temps, M. Paradi mé dracon. 5 68 in agrce. les
remit, avec un dossier judiciaire, an bog }) arcasation Se gogtre .gux. Pui
du Gouvernement, appartenant 4 fey le De | pased an “‘Tribenal civil
da juge Jeavier qui a
ments suivants. .
1° — Celui qui admet bs demande en
Paradi, dont il r étre le fils. [1 me
chargea de né Cher et titre dans le Com-
divorce du sieur rges Séjourné contre
son épouse.
merce, je m’adressai A deux personnes no-
tables et que je nommerai au besoin ; elles
ne voalurent pis de l’affaire. sans étre préa-
lablement assurés que le Ministre des Fi-| 2° — Celui qui condamne
nances pa‘erait le bon que je leur offrais en | Mesmin Lavaud 4 payer A M*J. R. Dela-
les voigs de droit, sans délai,
honoraires
les consoris S:-Victor, la sam-
vente. Je rendis alors son bon et son dos
Cing cents gourdes et, en outre, aux
sier 1 M. Paradi ef je n’eus plus 4 m’en
occuper. Qu’il se soit ensuite adressé a la. | gagné
3° - Celuiqus donne acse aux demai-
Alice et Margy:
su’ellos acq alcanerin Me. de, ce
a
-4
ait ou non acquitté le bon sux majns de
cette et que i, aves og
sans t, sesoit fait remetice la samme
Légation de France, que le gouvernement |
ainsi recouvrée, c’est un fait auquel je n’ai par
mélé, M. Paradi n’ayant eu pois ‘les siears Widow Daranty and
dame | et enfant, Laurent, Lormella Lindiag, ;
& lai dds sur le procts | enfan
donne que le bien hypothéqué tit de nee
veau mis aux enchéres pour ézre vende;
Mariage 4
Ce matin a eu lieven stricte intimisé “
{mariage Givilde no:re ami Mr A. ji. 8
Hupicovrt avec Mile Créue Doucer, Tg"
moins du mari¢ : MM, le député Feédéste
Abellard et le Dr. Lélio Hudicourn -.:
de la mari¢e: Alexandre Villejoint et le:
|'G" Dessources Duplessy. |
Tous nos compliments aux nouveagg:
époux.
Champ de Courses
Ce matin, en passant au Cham
nous avons constaté avec plaisir que
travaux de la piste provisoire se
vaient activemgent. Suivant ce que nous
dit le Concessionnaire, elle ne sera cog
| plétement achevée que d'ici 2 ou 3 jouss, '
Le damage n’étant donc pas encore terthi- -
n¢é, avis 4 nOs sportsmen qui voudraient
essayer leurs chevaux avant ce délai.
Le programme pour les courses du 17
données en l’honneur de S. Exc. le Prési-
dent de la République, paraitra in extenso
dans notre N° de Jeudi.
C’est le 21 que sera couru le Grand Prix,
Fermeture dela malle
Les dépéches pour Cap-Haitien et Go-
naives par le s’s « Ferdinand de Le »
seront fermées ce matin 4 rr heures tpré
cises;
-—Celles pour Jérémie, Santiago de Cuba,
yes, Jacmel et S' Domingue par le s/s
« Salvador » ce soir 4 3 heures précices.
Décés
Nous apprenons la mort de Marie Michd
Ulna Brun, décédée aujourd'hui 4 3 heares
du matin, i lage de 27 ans. Les obseques
seront célébrées cet apres-midi 4 [a Cathé-
drale. Maison mortuaire ; N° 23, Rue Le
marre. |
Nos sympathiques condoléances a la &
mille de la regrettée défunte.
Compagnie des pompiers libres
Le Commandant de 1a Gompagnie des
Pompiers libres, Mr Louis Ethéart, a for-
mé définitivement son Conseil d’ Adminis
tration. .
Ont été appelés 3 en faire partie : MM.
Edgard Simonise, Antoine Métellus, Geor-
ges Jacob, Archibald Blanc, Hermann Pier-
re-Louis, Edmond Alerte, Vilneuve Haig,
S. de Moya, Edgard Nau, Chales Mews e
Arthur Isidore.
Nos compliments 4 Mr Ethéart et 908
nouveaux conseillers.
Arrivages .
Ce matin est entré le steamer Ferdinasdi
de Lesseps avec les passagers suivants venast;
de: |
Petit-Godve : Mme Lamothe, Elie Le.
mothe, Mme Raymond, Jh Jéréme, F, Ser
vain, J. Gonzac, Nopoléow Mile Sylv
D. Coguillon, Amélie Warmin too,
Tessier,C. Louis, Mme Cléop
Clément Bernadoue, Barreau
lon, t
los paategnes
Neyi, P. Bosillard, Blie et enfs
seph Lowia,. Antonio, Mme Ca
cite, - Pierre, Cécile
Prewoir Amoine, A. 3 Manis, ae
ete, Adeli Rosine! a's
a A vendre °
Un élégant cabriolet et un jeu de har- E"ranchement
F Sladresser aM. Lelio Heurtelou, 132, v
ee Roos GANCE
D. FERRARI,
Fabricant de chaussures,
Porte a la connaissance du public,
particalidrement de ses nombreux cli-
ents de Ia Céte et de la Capitale, que
’établissement aun stock incalcala.
ble de chaussures pour hommes
temmes et enfants, en tous genres.
. SO eat anne cng pour cout
sur l’achat en gros (50/0) fait un ra-
bais exceptionnel sar les prix.
L’établissement se charge de faire
preudre des mesures & domicile.
oujours : Soin, exactitude,
42, Rue des Fronts-Forts, 42
Port-au-Prince (Hartt)
tw Aa bal de samedi, sait-on pourquoi
‘@pe @légants snobs et nos charman-
ifs mondaines dansaient avec tant de
it et d’aisance ?
ts Cestqu’ils avaient les merveilleuses
-@henssures de ila maison Nicolas
fasco, Ne 157, Grand’Rue.
Derniére heure
ome «= *
†«Havre. — Le Prins Willem I est arri-
“wé ici ce matin.
* Paris. —M. Fallieres légcrement indispo-
eé ne put assisicr samedi soir 4 la fete or-
-gmmisée au Grand Palais au profit des in-
-gondés du Midi; son é:ar de santé n’a
sien d'inquicrant, mais ne lui permet pas
'@inaugurer aujourd’hni l'exposition de la
Sociéé Internationale de peinture et de
sculture.
La Chambre des Députes aprés avoir te-
nu hier trois séances dont lune de nuit,
termina Vexamen de la loi des Finances
et vota fe badge: quelle ¢quilibra au
moyen d’un impo: supplémentaire sur les
operations surles courses ; elle s’ajourna
ensuite au dix-sept décembre.
La concentration des troupes frangaises
continue sur la fronticre du) Maroc, les
délégucés des Beni Snassen demindenr |’A-
Man
Cordonnerie Nouvelle
G. B. PETOIA ET SEPE
143, GRAND’RUE 143
GRAND ASSORTIMENT DE CHAUSSURES
DE TOUS GENRES EN DEPOT, POUR LA
VENTE EN GROS ET DETAIL.
Exécution prompte des
commandes, tant ici qu’a
Vintérieur.
Confection des chaussures avec les
meilleurs soins. — Toujours formes
élégantes tant 4 homme qu’a femme.
Les derniéres créations de
. Paris
Pates, Liquides, Cirages pour chaus-
sures de toutes nuances.
Conventions de vente convenables.
RHUM-BARAU
. Diplomé et Médaillé
Exposition de Port-au-Prince 18381
Concours Régionnal de Bordeaux 1882
M. Bender, radical a été élu député de
Villefranche.
, M, Jean Bernard, sénateur du Doubs est
Une violente tempcte sevit sur |’Aulan-
‘tigue et la Manche. On signale plusieurs
siNistrés.
—EUREUEEEeEeEe es
DEJEUNER DU 10 DECEMBRE
Mipi a 2 HEURES
Beurre de Copenhague
Courtbouillon de poisson 3 I’Espagnole
Poitrine de mouton pande aux petits pois
_ Filet salade Exposition d’Amsterdam « 41883
Haricots verts sautes « d’Anvers « 1885
Haricots rouges en sauce « de Paris « 1889
Riz blanc 4 la créole < de Chicago « 1803
di3lac
Tarte 4 la confiture En vente: 65, Rue Macajouz.
Café
Fruits ( Boulevard des Veuves )
1/2 Vin Pureté et naturel garantis.
Fabrique de chapeaux
fit. * Transalantique ebrique
— ! chepesux j a
mer ‘FERDINAND pe rEcol cs des Arts et Me tiers, aaci@nne-
SEPS » sera de retour mardi| me n Centrale, sous la raison
S sociale de Vve P. Benoit et J. C. Gui-
teau a l’honneur d’informer le public
qu'il trouvera en son dépét ua bon
stock de chapeaux de pailie supérieurs
pouvant satisfaire les goats les plus
difficiles ; malgré ces avantages elie
met ses chapeaux en vente 4un prix
modique détiant toute concurrence.
La fabrique informe en ouire je pu-
blic qu’elle est la seute gui en canfec<
tionne & Port-au-Prince et ce avec je
| concours douvriéres venues expres-
2 ment de I’Etranger.
Port-au-Prince, 9 Décembre 1907 La fabrique répare auesi toute sorte
L’aGenrt. de < chapeaux. Bon marché exception-
Â¥.M. ALTIERI
ira le méme jour 4 midi pour
o de Cuba, Jérémie, Cayes,
et escales.
+ Les billets pour toutes destina-
, sont délivrés dés aujour-
Francisco Desuse
Fabricant de chaus:ures
A lavantaye d’annoncer au public
et & sa nombreuse clientéle tant de la
Capitale que de la Province, qu’il vient
de recevoir a l’occasion de fa fin d’an-
née, une variété de peaux nouvelle-
ment arrivées ; savoir :
Veau Grace, Créme, Dork, Cuampa-
GNe, Bieu, Beurre Frais, Vert
¢ BOUTEILLE », JAUNE, VIOLETTE, JAU-
NE FONCE, Mauvg, JAUNE D’OLIVE,
Gris, JAUNE « DU VIN », RouGe, etc.
Lamaison a un assortiment complet
pour dames et enfants.
Venez voir et vous serez contents.
E7dotel-Mestaurant
ST-JOSEPH
( ANGLEDES RUES ROUX ET DU MAGA-
SIN DE L’ETAT. )
Service bien organisé.— Repas
a la carte. — cuisine excellente.
Propnikraire : JOSEPH DESRIVIERE
Accourez a | Espérance
Cordonnerie
Clareck & Mercier
Ou vous aurez un travail garanti et
soigné, confection de tous genres avec
des matériaux de premier choix.
L’établissement se charge aussi de
faire prendre des mesures a4 domicile.
150, GRAND’RUE, 150.
PORT-AU- PRINCE.
LA
Meilleure Farine
du Monde
Ce:le qui donne le meilleur pain.
Qui produit le plus de pain.
Qui donne le pain ‘le plus blanc et
le plus léger,
Crest la Pillsbury’s Best de la
Pillsbury Washburn Flour Mils Co,—
Minneapolis Minn.
Ern. CASTERA. Reprdsentant
TE
Le Docteur C. Caveat
MEDECIN,
CHIRURGIEN, ACCOUCHEUR
ET
Electrothérapente
Diplimé de P Université de Harvard,
Fst de retour de Jérémie et se tient a la
disposition de ses clients aux mémes heue
res de
7 4 11 heures matin ct
2.36 heures aprésemidi \
Port-au-Prince, le 4 Décembrergo7.
A vendre
Uu superbe cbeval de trait.
S’adresser aux bureaux du Matin,
ee
—. ee eee ere
LA PHARMACIE
Emmanuel] Alexandre
838, Rve DES MIRACLES, 88,
Se recommande pour l’exécution
prompte et exacte des ordonnances &
n’importe qu lle@ heure du jour et de
la nuit.
Drogueries, Spécialitées phar-
maceutiquesex'réaieus nt fraiches.
PrRix CONSCIENCIEUX.
_—— —
Avis Important
La soussignée déclare an public que la
contestation gui la divisait avec Mr Chris-
tion Régulus, son neveu et fils udoptif a
pris,fin depuis bientordcus mois’u’enconse-
quence elle n’exerce ni ne compte cxercer
des poursuites W’aucune nature contre lui,
Port.au-Prince, 7 Décembre 1907.
Dâ„¢ Firterre MOUSSIGNAC
Panamas !..
Elégants, solides, recus par le stea-
mer francais.
Stock assorti et Merve i Jeux.
ACCOUREZ
Chez M* Leonide Solages.
22, Rue des Fronts-Forts, 22.
——
Spécialités pour Deuil :
=
Crépe,— Chales de crépe,— Voile, — a)
Etamine de soie, — Diagonale, —
Drap Amazone, — Serge, —
Armure.
Ss
RS Cachemire, — Frou-frou,—
Satin de Chine, -- Toile
Nationale, — Nansouck,—
Grenadine de soie,—
Couronnes Mortuaires, — etc.,—
Port-au-Prince, le 2 Décembre 1907
an 104~ de I’Indépendance.
Le Conseil Communal
DE CETTE VILLE
Annonce an Public que la criée de
la ferme de la Boucherie, pour lan-
née 1908, aura lieu al’ Hotel Commu-
nal, le mercredi que lon comptera,
onze Décembre courant, a deux heu
res précises do Vaprés-midi, confor-
mément a la loi du G septembre 1870
et aux coidilions qu’elle établit dans
son article 6.
L’ adjudication ne sera définitive
qu’apres le vote du Conseil admettant
la cation -présentée: par Padjadica-
taire.
En cas de rejet de la caution et de la
non présentation d’une nouvelle cau-
tion de la part de l’adjucataire provi-
soire, il sera procédé dans la huitaine
4 une nouvelle criée dela _ susdite
ferme.
Fait a Vi Jélel Communal
mois et an que dessus.
Le Magistrat Communal,
STENIO VINCENT.
Ce
La
Rédaction du “ Matinâ€
Offre 4 -vslecteurs les deux volumes
A quoi tient la supériorité
des Anglo-Saxons.—
A-t-on intérét 4 s’emparer
du Pouvoir?
DE
EDMOND DEMOLINS
Au pric de Quatre Gourdes chaque
EN VENTE A L'IMPRIMERIE DU Matin.
les jour,
—
SE (CULISTES!..
VERRBES BLANCs, BLEUS, FUMES,
JAUNES, du Dr Fieuzal et du Dr Motais.
RRES BICONCAVES, BICON-
VEXES, PERISCOPIQUES CONCAVES, PE-
RISCOPIQUES CONVEXES.
Assortiment completdes foyers
VERRES JAuUNEs, FUMES, BLEUS,
BLANCS.
wien et coquille
Verres blancs leit indriques, concaves
et convexes,
Assortiment d’axes complets.
Chez A. DEMATTEIS.
Chapeaux !
oo .._Chapeaux!!
~~" Chapeaux !! t}
PAILLE DE PORTO-RICO
ACCOUREZ CHEZ
J OSE SAN MILLAN
Le Sonneur artiste, wai vient avec le
elier remargqaable,
» JAIME TESTAR, d’ installer une
FABRIQUE ‘DE CHAPEAUX
PLACE GEFFRARD
Dr L. Malebranche
Diplomé de l'Institut de Médecine
Coloniale de Paris, ex-Moniteur du
Service Ophtalmologique dela Faculté,
4 ’Htel-Dien, et ancien assistant de
la Clinique du Docteur Galezonski,
Membre de la Société do Médecine
et d’'Hygiéne tropicales.
MEDECINE-CHIRURGIE
MALADIES DES YEUX
CONSULTATIONS PRIVEES: DE 2 4 4hrs.
CLINIQUE DE 10 HEURES A MIDI
83, Rue du Peuple, 83.
Maison F. BRUNES.
195 GRAND’RUE 195
Dirigée par
L. HODELIN
Ancien membre de la Socteté Philan-
iréprochable ; son parfum délicat, son ‘velouté ont contribué a faire d’elle,
thropique des mattres tailleurs de Paris
Vient de recevoir un grand choix d’é- préparé selon les princi
la F’avorite des Poudres de Toilette.
toffes disgonale, casimir alpaca, chevio- les plus scrupuleux de!’ nee
ce GOTO
q ;
te, cheviote pour deuil, etc, Recomman- posséde a un certain
de particuliérement 4 sa clientéle une|toutes les qualités bienfaisantes et préservatrices de la Créme Simon ; a
belle collection de coupes de casimir,|est particulierement recommandé pour -la Toilette des enfants et pourtes,
de gilets de fantaisie et de piqué de|dames dont la peau est délicate.
toute beauté. Agence Générale et Dépét pour Haiti
Spécialité de Costumes de no-
fx la Métropole
ces.— Coupes Francaise. Anglaisa et
Américaine de la derniére pertection.
MAISON JULES LAVILLE *
93, Rue du Magasin de VEtat, 93
Produits: Hygi¢nigues pour la Toilette
Cr a SIMO tapeas on wags re wleage ot des maine &
a ewe fare wares tale tetera
adoucit I’épiderme auquel als
donne une souplesse et un vee
louté incomparable en lui cam ‘
awe muniquant son délicieux
fum. Elle conserve I’éclat et la fratcheur du teint, car elle est souveraine
contre le hale, les piqures d’insectes et les éruptions de la peau.
pee sa sans bismuth, invisible, adhé
rente, impalpable, préparée
spécialement pour les persoa-
nes qui veulent avoir un teint
a base de Créme Simon,
La maison confectionne aussi des Cos-
tumoes militaires, habits brodés
dolmans, tuniques, habits car-
rés. etc etc, de tous grades. ;
Francisco DESUSE TANWERIE CONTINENTAL
Pabricant ae chaussures . ANN RIE CONTINENT . LE
La Manufacture a toujours, en dé- Port-au-Prinee
pot un grand stock,— pour la vente
en gros et detail, — ‘de chaussures ep
tous genres pour
HomMMEsS, FEMMES, ENFANTS
Les commandes des commercants
de l’intérieur pourront étre exécutées
qans une semaine 4 peu prés.
PREPARATION DES PEAUX DE VINGT- QUATRE (24) COULEURS.
CAPACITE 500 PEAUX PAR JOUR
PRIX DES CHAUSSURES COMME SUIT:
Chevreau glacé: Boutonné et Lace pour Hommes et Dames 10 Oper
« Recommandée 10
23, rue des Fronts-Forts, 23 Verni et couleurs: « « « Recommandée 12 (douse “
PoRT-aU-PRINCE ( HAITI) Pour ENFANTS: . . . . . 0. 6 eee ew ew es 6 six ( 940s) :
PHOTOGRAPHI |
ES Ho BELLEVUE
J. M. DUPLESSY mesrahawr
120, RUE DU U CENTRE, 120 Place du Champe-de-Mers
Travaux soignés de toutes sortes PORT-AU-PRINE(HAITI) ~
et de toutes dimensions
Reproductions et adiscementa | . gmc Hermance ALFRED °
a t £ z - . Be aS ~ . . L wt o£
Cartes Mignonnettes : ome .
SEULEMENT PAR DOUZAINE P.5. APPARTEMENTS POUR FAMILLE
NOUVEAUTES : Papier Platine ( non-| DINERS—LUNCHS.
veau genre ' Bagpallation moderne of confortable. Vue —sur la mor. — Température
Pu fonnde (die deuce of régulidre. — Les Tramways desserventl Hotel-Bellovue toutes les a
teintes.) Dernier eri. PROPRIETE SPACIEUSE, S’OUVRANT SUR DEUX ROES
N. B.— La Photo soie peut s.rvir & P
de charmantes app cati sone de la pho- ROMENADES—JARDINS
tograp!
hie: Salis de réception.—Piane.—Gramephens.
Fable (Hite =: ete de
‘vgge VoIn | are G1 sn
|
|