Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
December 9, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
ANNEE, Ne 210

PORT-AU-PRINCE (matr)

LUNDI, 9 DECEMBRE 1907.





"ABONNEMERNTS :

par mois Une Gourde D’'avaNcE

DéPaRTEMENTe & ETRANGER
vrais de poste en sus.



LaFemme Haltienne

QUELQUES DIFFERENCES.

Il est parfaitement entendu — on ne
murait trop s’expliquer sur un sujet
messi délicat que celui qui nous occu-
pe — que tout ce que je dis i:i s'appli-

aux femmes de nos familles bour-
proses, 4 celles qui tiennent dans = no-
milieu une situation moyenne et gui
pent assez souvent exposdes 4 étre obli-
pées ie se pasyer de l'homme por re-
eourir 4 des moyens personnels d’exis-

Je n’écris pas ici pour les personnes
de trés haute société qui surnagent a la
barfacede notre milieu sans etre forcées
parfois de plonger dans son sein pour

lager, avec les étres de l'un et
‘autie sexe qui s’y trouvent, les luttes
tidiennes et leurs péripéties souvent |
laagersases Elles sont, celles-la, le,
laxe de la société et, ainsi que tout
elles sont essentiellement appelées
beoater cher et A étre constammen,
a. C’est la leur fonction et il ap-!
partient 4 un autre point de vue que,
Selai qui nous intéresse ici de savoir;
bon ou le mauvais usage qu’elles
vent faire de leur rang et de leur ac-
Mvité fonciionnelle.

Diegcrzvr ?
Clément Magloire,







: REDACTION-ADMINISTRATION

45, RUB ROUX, 45.



vre avec avantage sa proie -- je veux
dire la femme — et de réussir si sou-
vent a découvrir sa vulnérabilite.

Jui ’habitude de dire simplement les
choses et mon embarras est vraiment
extréme d’avoir a couvrir de voile mon
langage d’aujourd’hui, car ils‘agit bien
pour moi de suggestionner le lecteur et
surtout la lectrice, de facon a ce que
les choses, que je n’aime pas dire a
moilié, lui apparaissent claires et luci-
des. a peine «ites.

C’est égal, je serais désolé de lais-er
des lacunes dans son esprit et je vais
essayer d’y aller, dans cette question
qui intéresse profondément le point,le

lus délicat ‘de notre organisation socia-
e, avec !a méme circonspection et !es
mémes minuties que homme de l'art
oblige a4 d’intimes explorations dans un
organe féminin malade.
= s
s

ela missicn principale de la femme
est certainement d’étre la compagne de
Vhomme, dont il a été dit, dans le prin-
cipe, qu’il n’est pas bon qu’il soit

Sous quelle forme cette compagnie
doit-elle se réaliser ? — Sous celle du
mariage, telle est la réponse de toute
sociéte civilisée, qui place cette insti-
tution a la base méme de la constiution
familiale.

Mais le but premier de cette assucia-
tion,et celui qui absorbe tous les autres,
est la procréation, c’est-a-dire le fait de

. Gependant une déducation appropriée | se perpétuer dans ses enfants. Le code

aussi étre uu peu leur
a pour elles la double utilité de les
ever, le cas échéant, d’une ‘déché-











filets de cirque

da ctguenten au-dessous

scigneusement
élevés
queson agilité
: Mais tt Fagit, jo viens de le dire, de
Mes qui sont faites pour la lutte et
r¥ e0at exposdes, et nous allons voir
‘dans cette lutte, elles se

& chaque tournant 4 l’ennemi
me. dontelles désirent s’affranchir,—
te tout simplement de I'homme,—
er Gomiaant de I’d-
Stahnias actucile, qui est

toujours possible dans la versatili- |

ur recevoir le; est
peat trahir et le | ment de la scour n’eat pis celui de

wair vontre tout accident mortel. jfemme, et si j’in

- moranet 4 Vhomme de poursul-!

fait; car,'civil et ses commentateurs disent trés

bien que, a cétéde ce but, il yen a
d’autrestqui sont l’assistance mutuelle
et la pratique de toutes les obligations
réci prog pouvez trouver

mier officier d’état civil est tenu de rd-
citer aux personnes gui se marient. I
pourtant bien acquis que le dévoue-
a
sur ce point,

la conscience de chacun, je suif sar

je setais.convaincu qu'il en est ainsi

parce que ledévouement de la femme
est seul fondé sur cet intGré: d'odre sen-
timental qui a la procréation po
qui se trouve ainsi dominer tous

ar fin et
les

| setres daas in ue et fa conception
(de roe dae Peme un homme a une

: t
‘otpane jes partioe de notre milion oo-| Som

NUMERO 40 ceNToars.

Les abonnements partent da rer. et du 3s de chaque
racis et sont payables d’avance}

Lee manuscrite insérés ou Bon Be sont pas remis,

SSS

eee ee eee LL—L———— aa
Pour tout ce qui concerne !’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux oa Bonne-Foi.

cial ou action de la loi morale est nul-
le, cette association se réalise bien sans
intervention duo mariage ; il em est
également ainsi dans le plus grand
nombre de nos familles campagnardes ;
ce qui convainct bien que le sentiment
de tout Je monde, méme de ceux qui
sont le moins habitués &a penser et a
rétléchir, est que le mariage joue dans
Vespéce le réle de moyen, le seul légal
et civilisé, de réaliser une fin d’urdre
essentiellement instinctif et permise
par la nature.

On s'est soigneusement évertué, dans
un but de préservation et de moralisa-
tion facile 4 comprendre, & inculquer,
4 eucrer dans l’esprit des enfants et des
jeunes gens, non sous une forme direc-
te, mais, ce qui est plus efticice, sous
toutes les formes, que le mariage est la
seule ©rme d’ussociation possible et
consacrée entre homme et la femme.
Au fur et 4 mesure que nous grandis-
sons, cette idée s’incorpore a nous, si
bien que nous pouvons tous témoigner
que, dés l’age dit de raison, nous nous
accoutumons a penser que, dans les
jeux,dans les travaux, en tout et par-
tout les petits hommes et les pe-
tites femmes doivent former com-
pagnie part. Les devoirs religieux
eux-mémes n’y 6chappent pas, les pre-
miéres communions sé font par escoua-
des séparées et chacun prie Dieu a
part sol.

A force de vouloir empécher que les
sexes se rapprochent, on finit incon-
testablement pas nous ¢lever dans un
esprit véritable d’hostilité entre sexes.

légende des Ecrilures veut que le
premier homme et la premiére femme
aient enfreint !a défense divine et mor-
da @ la pomine allégurique, ue
Dieu en avait fait un frait défenda.
Rien, en effet, ne sollicite plus, «que
interdiction, & la désobéissance et a
infraction ; Dieu a, dans Il’origine,
mal conna le ceur humain qu’il vegait
de créer, ov bien, —ce qui revient a
la mémv chose, — il a entenda le sou-
mettre 4 une trop rude épreuve.

L’humanité est, depuis lors, reatée
dans Ja tradition. Nuus verrous cepeu-
dant que, sur cette question, comme
sur tant d‘autres,!’bumanilé anglo-saxzon-
ne a su s‘affranchir de la servitude
des idées et nous verrons que, sur ve
meat, le consistera

be pas

Gile et A Ini em-* besceass ou

prunter ses idées et 3es procédés. Nous
verrons c>mment la pratique ‘large
‘le toutes les libertés, soit politiques, soit
individuelles, est l’apanage presque ex-
clusif du tempérament particulariste et
le mécanisme social qui crée, dans les
milieux anglo-saxons lindépendance
individuelle la plus grande et la plus
inoffensive, des personnes de l'un et
autre sexe.

Un peu partout, on enferme les fous
pour les empécher de s’évader ; l’inter
dictioa et la contrainte font alors qu’ils
s’évadent ou tentent de le fairea la pre-
miére occasion ; les Anglo-Saxons fleur
laissent la porte grande ouverte et la
vigilince des gardiens, tout en étant
constante, ne pése pas aux aliénés qui
ne lu soupgonne méme pas: aussi bien,
ils ne tentent presque jamaisde s’évader
el ils sont persaadés, — si toutefois
leur esprit est capable de s’y arréter, —
que c’est leur seule volonté qui les re-
tient dans un asile od ils ont non seule-
lement le nécessaire mais encore le con-
fortable.

Cette différence de conception, entre
Latin et Anglo-Saxon, se manifeste d’ail-
leurs 4 une infinité de points de vue, et
nous I’avons déja rencontrée dans la fa-
con dont ils considérent la loi elle-
méme du travail.

Dans le formulaire des peines impo-
sées 4 nos premiers parents 4 la suite
de Ja faute originelle, de la premiére
désobéissance, l’humanitéa relevé qu'elle
aa gagner son pain 4 la sueur de son
front. Tandis ue ies Latins | se ption
empressés de s uppliquer la
divine ala facon d'une tion, lee
Anglo-Saxons, plus malins saas
l'ont accusillie « comme une nécessité
bienfaisante >».

Les uns se préoccupent de faire for.
tune le plus vite possible, — ia n'est
pas le » — afin que la période de
travail soit le plus écourtée ponsible ot.
que i’heure de la retraite S enfin
sonner dans bref délai, —
c'est la advent le mal, car le boaheur

individ ainsi réalisé leet au détri-
ment le plus sar de la té sociale
qui oe riea & gagner ‘ co que des in-y
dividus d’ mo en posses
sion compiéte leurs. faculiése croe<-:
pissent ns inaction et se conten*,

leat de jouir. L’argent devient
but et coux guile trouvent dans lees
up aste de



encore dans une dot, sont ainsi dispen-

sés de tout travail et la malédiction bi-
blique est ainsi victorieuseinent éludé<

Les autres, au contraire, ne connais-
sent du repos que celui que l’endurance
physiologique fait intervenir ‘lans les

périodes de travail, et ils ne con:nais-

sent pas du tout la retraite. Ils passent

tellement leur vie & s‘entrainer au tea-
vail que, Ja vieillesse veuue et la tor.
tune réalisée, ils sont) incapables de
rester inactifs, a la facon des vieux
guerriers qui jamais nedescendent de che-
val ou encore dos sportsmen qui crai-
&oent pour fours membres trop inten-
sement exercées Jengourdiysemenwel le
feoid. La, Margéent u’est pas un but, il
eat simplement un moyen, tout comme
Youtil de travail.

Comme pour les fous et pour le tra-
Vail, nous allons relever, pour la per-
sonnalité {'minine, des differences t:o-
tables dans les conceptions lalines et
Anylo-Saxonnes.

a a mee = ee =
ee eS — Oat a aE

/ EDUCATION
LA RACE

II

Avec ics intluences historiques sur la
constitution du temperament social, nous
arrivons 1 un des points essentiels de notre
étude. On a comparé la marche de Phuma-
nit¢ au point de vue de histoire a Peseala-
de d'une haute montagne dont la cime
sourcilleuse se perd dans les nues A mesu-
Te qu’on monte sur les flancs abrupts de
cette monryne, on est baignd par une lu-
miére pius vive, plus éclatante et la cime
qui semblait se rappocher au début, s’cloi-
gne davantagne, rendint ascension plus
penible encore. En cette comparaisou ima-
gée, on voit comme en un2 vision fantas-
tique le defilé ininterrompu des peuples a
travers des sentiers A peine traces, ot plus
dun s/arrete hésitant et timide, effrayé de
la longue carri¢re 4 fournir ; car pour quel-
ques peuples, en effet, cette ascension esi
comme fa montée d’un calvaire. Il faut
pourtant marcher, profiter des moindres ac-
cidents de terrain, s’accrocher aux brous-
sailles souvent ensinglantées de la route et
ne s/arréter que hors d’haleine, comme
épuisé par parson propre effort. — Le
flor tumultueux des peuples vous vient,
incessant et cruel et tant pis alors pour
ceux-li qui hésitent, car sur cette voie, ou
nul secours n’est 4 attendre, seuls vont
d’un pas sir, les peuples qui au début du
long voyage ont eu la prévoyance d’amas-
ser la provision de force qu’il taut, pour ne
point taiblic et disparaitre. [ci vraiment on
note que lavie de lindiviuu, aussi bien
que celle de la nation, csi une lutte sans

‘ parcourir, pleine



merci. Sur la woie 4
@’ombre et de téndbres dés l’abord, les forts |

passent, pictinant et foulant les débris san-
giants des taibles qui tombenr, les yeux
obstinément fixés sur les points lumineux
qai'la-haut représentent l'idéal longtem

révd et careseé. Ce » remarquons-le

bien, ceste marche n’est pas non plus une

course rapide, un élan toujours fructueux
vers Vidéal si longuement entrevu. Les

obstacles sonttrop nombreux et trop sui-
vie; les caases de retard trop érales ct
trop humaines pour que les plus
ne n’arrkent 4 certains moments pour s'o-

Fieuter;: jeter de eee gat les éta-

ode poneeln t Q et repren-
nouvelles foress pour
‘annendioas. Les shee Gur cette voile.















|

la lutte; mais aussi nul sentier

qu'ils doivent puiser les éléments
progression normale et réguliére.

rdle n’est point d’accorder une admiration
enthousiaste au peuple qui triomphe et un
meépds .bé:e a.cclui qui, motns (orisé de

sort, succombe dans la mélée ardente des! prés-midi et jusque dans la nuit.

Nations. Il doit se pencher, attentifet ré-
veur sur les cidavres pantelants des faibles,
semés sur la route, en palper les plaies, en
faire une sorte d’sutopsie morale pour es-

sayer de découvrir les motifs de la chute| dimanche. Quelques mouvements verticaux '

bien cruelle. Avec une parfaite séréniré
d’Ame, loin de tou‘e considération de race

. ege . . ° ¢ yeh
et de civilisation, 1! doit envisager les éveé-!

nements dans lecalme d'une honnée cons-
cence, les examiner 4 la faveur de certains
principes supéricurs qu'il pose, comme les
conclusions de ses ctudes générales sur no-
tre pauvre humanité. Nulle condamnation
Winférionté n’est A prononcer devant un
peuple qui tombe, pas plus que devant le
noble vaincu des luttes individuclles.

Tl est done absolument pénible de voir
un historien aborder une étude quelconque
d2 Vhistoire sous empire d’une idée pre-
congue, ¢cxaminer par exemple le passe
Hune raion a Vaid: d’une con:cience ac-
tuelle, d’une conception toute moderne de
la vie.

Done placer le personnage historique
dans son cadre naturel aussi bien que 1’é-
venc¢ment; ressuciter une épogue dans
toutes les conditions du passé ; se péneétrer
intimement du sens vrai de la vied la pe-
riode qu’on étudie, voila le véritable rédle
de l’historien ; hors de cette régle et méme
munie de toutes les autres qualités, il reste
un orateur fantaisiste, souvent admirable
comme un Lamartine et un Michelet, mais
qui communique ses propres imptessions
au lecteur plutét que celles qui se déga-
gent uniquement de Vétude approfondie
des faits. Pourtant nous n’entendons pas
dire que Vhistorien doit se retrancher der-
ri¢re une impassibilité hautaine. comme un
de Barante et laisser aux faits le soin de
s'expliquer cux-mémes. Il y a des indigna-
tions qu'il peut oa plutét qu’il doit éprou-
ver. Il ya des faits qu'il faut expliquer
pour l’intclligence méme du récit.

Ces idées générales mises en lumiére,
nous allons bri¢vement tirer de notre his-
toire nationale, certains petits enseigne-
ments qui ne sont pas sans importance
pour notre étude.

Docrevur J. C. DORSAINVIL.

Arrestation d'un Escroc

On a arrété 4 Port-de-Paix et expédié a
Port-au-Prince par le « Croyant » un nom-
mé Pavradi, prévenu d’escroquerie avec la
complicité d'un certain Douyon au préja-
dice de la Légation de France.

PANTS DIVERS

Nouveau Kiosque



Par le transatlantique francais est arrivé| & Co, 4 ; A. de
r commandé | lon

hier le nouveau kiosque en
pour la ville de Port-au-Prince.
Cet construction sera élevée 4 la Place
travaux préliminaires soat
neangue achevés. -

ou chaque station est le prix d’un sublime| RENSEIGNEMENTS

eftort éprouvent les plu: grandes difficul-
tés. Sans doute ils ont acquis le. courage
voulu, I’énergie que donne la constance de
battu ne
s‘ouvre devant eux et c'est de leur propre
initiative, du seul fond de leur intelh ence sé
une

Devant ce tableau chargé d’ombres et de
clartés, l'observateur s’arréte, comtemple et
cherche 1 déméler les causes de la grandeur
ou de Ia décadence de chaque peuple. Son

Fatton, 2 ; Le Nouvelliste, 53




Dominicaine, 10 ; Roberts Norz :
METEOROLOGIQUES Mme Lagojannis, 1 ; Un ami ( B )3 =
-— Stempel P. 5 ; Mile Maria Riobé, i> Ley.
Observatoire pinasse & Co, 5 ; Unami / Ch. M y a¢
pu A. L. Guérin et N. Thomas, 2; Using
. ateaubdlond, 3 ; L. Peloux & Co. «.F-
MINAIRE COLLEGE Se-MARTIAL Jaccoux, 2 ; Légation Américaine, ie
—— Dereix, 5 * Mme Vve Raoul Jn Baptiste a:
DimaNncuHe 8 DECEMBRE E. Robelin, 5 ; Phcie Clermont, ‘1 ; Ch.
Barométre 4 midi 763,° Gautier, 55 B. Dennis, r ; C. F. Carwge
os ; Pho, 2 ; Polynice, 2° Albert iti |
Température|itiman 309 Chs Perval, t ; L. Grosnon, ve ae? $5

Oriol, 2'; Montfleur fréress ; Lé

Moyenne diurne de la température 26,0 | Fgance 10 ;.Mme Froenckel 2 2 “ee

phonique 2 ; Une amie 1;G. ett.

gnier 5.
Me M. BENOIT
Nécrologie .
Hiprotyte Benjamin

L'homme est un ere, perfectible. Se

Va-car intrins¢qque dépend uni
R. BALTENWECK ses cuvres. Seules, ses qualites, morale
Fiancailles | peuventle faire grandir méme aprés la mort,
Nous avons recu des Gonaives a cire | +2 valeur de cet étre multiple ne se recon.
de fiancailles de Mile BernapetTe Kernizan | [4!¢ que par ses oeuvres bonnes ou mau

Ciel tré&s chair le matin couvert, dans !’a-

barométre a beaucoup baissé d’une
facon continue depuis simedi soir.
Agitation tmicrosismique trés fréquente
dans la journée de samedi et la matinée de,

ad
1

avec MrEire ETienne.
Nos compliments.

Arrivage

Hier est entré le sjs Ferdinand de Lesseps

avec les passagers suivants venant de .

Bordeaux : Miles Lilavois, Péres Coline,
Federlen, Lecorre, Hubert et Frére Rageul,
Guiseppe de Mattcis, Louis Boutin.

Fort de France : Jules Sévére.
“‘Puerto-Plata : Manuel Ag Lora, J. Fernan-
dez, José C. Henriquez, Kurt Claumi:-
zer, Mr et Mme Eladio Diaz et enfant,
Mr et Mme Pédro Motéjo, R. Beltran.

Cap-Haitien ; Sénatcur Annibal Beéliard,
Bertrand Lamothe, John Laroche, Otto
Schutt, Consul Livingston., Vve Dumar-
sais In Joseph, Mme Alida Jn Joseph, Oc-
tavidus Isidore, Fontalé St Preux, Méresti-
na Jn Jacques, Thérésia Phanord, Neéolie
Martin, Mme Albert Salnave, G. Séveére,
Ducasse, Emile Sterling, Jacques Lubonis,
Mme Héraux Cadet,’ Mile Paucella Isaac,
Victor Zaltran, Démétnius Ménard.

En transit, pour Santiago de Cub1: 16
passagers pris 1 Bordeaux et 81 pris 4 la
Cologne. “

s ¢

Le Prins Willem III est acrivé hier ma-
tin avec les passagers suivants venant des
Cayes.

Sénateur Sandaire, Auguste Douyon,
Député Pluviose, Ernest Léon, D. Vaval,
E. Vaval, J. Marsan, A. Assali, H. Silvéra,
Mere Eustache et 3 autres Religienses, Si-
méon Chiquel, Bellevue Placide, C. H.
Prusternes, N. Siméon, Denois Douya,
Mme Merosa Daniel, Mme Ligroue, Cicé-
ron Labossiére.

Pour les Pauvres
Souscriptions recueillies pour les pauvres de
l Hospice St-Vincent .de Paul.
( Mois de Novembre )

. Déjardin Th. Laders. P. 10; Aug.
endts, 10 ; Gerlach & Co, 10 ; C. Lyon
Hall & Co, 10 ; G. Keitel & Ce, 10: F.
Heirmano & C®°, 10 ; Otto Bieber & Ce.:
L. Longendonck, 10; Simmonds fréres, 10
Banque Nationale, 25 ; Ch. Van Vijck, 10;
Louis Lota, ro ; Gaston Revest, & C°s ;
J. Laville, 5 ; A. L. Frédérique, 5 ; Paul
Pinson, ii W. Hepple, &Co 5 ; F. Cou-
Ret, aa oux & Co 5 3 S. M. Pierre

. mann,5; A. Lagojan
Castera 5 ; E. F. Mews,
i, 4: Phili Carloerets Joseph Na-
i, 4 : Philip | > $3

& Co, 5 Pe. d'Espinose, $3
Carts & Co. $3 < Clavier |

»§ 3 Kietier, 3 ; “Aubin

Srnese belencour’ $ 3A. Villefoine, gs ;



vaises. On trouve toujours moyen de faire le
bien. C’est la seule chose qui soit réelle.
ment profitable ; car homme a générale
ment le sentiment de la reconnaissance ;
les quelques décptions qu’on signalerait
ne pourraient que confirmer la régle.

Créé pour accomplir une noble mission
et remplig le grand devoir de s’entraider,
"homme n’a pas \ déployer de grands ef-
forts pour former son semblable et l’aider
pour le bonheur de la soziété. Il n’a qu’a
suivre limpulsion dz son coeur, le coeur
agit presque toujours dans 'e sens du bien,
dot il résulte qu’on comble de_bienfaits
les gentilshommes dont les noms _parlem
hautement, sans avoir jamais eu |’occasion
de voir méme leurs profils.

~ eh

Trait de générosité digne d’é:re soulie
gné.

S’i! est beau, s’il est admirable de cons-
tater ceux qui sont en haut tendre une
main gén¢éreuse 4 ceux qui sont en bas
pour les faire monter, il est exceptionnelle
inent beau, exceptionnellement ‘admirable
de constater un direcieur d'école— qui lut-
te pour la vie — ouvrir généreusement les
portes de son établissement 4 certains élé-
ves intell:gents que leurs familles étaient
obligées de reteni¢ 4 la maison parce que le
sort les avait sub:tement frappées.

Hyppolite Benjamin tut partisan deceux poer
lesquels le réle d’éducateur du peuple est
un sacerdoce. C’est pourquoi il mit tout
sogame dans l’accomplissement de sa 80>
ble tache. ;

Ul ne faut pas que le cher directeur sea
aille dans le silence :.il ne faut pas qa'ill
soit dit que sa vertu n’ait pas été enregis
trée. La reconnaissance est le fruit que
récolter celui quia planté l’arbre du _ bies.

Heureux ceux qui ont la mémoire.
coeur et qui comprennent que le respect
un tribut dd a la veri.

Obéissant a la voix de mona
féliciter les ancieos éléves du_ wx:
ont jeté vn¢ larme.sur son froid cere
je salue, avec un religieux respect, le Ms
pirt de cet homme vertueux -poar hes | i
gions ¢ternelles ! as

Josut BLAIN. . "2
Boite aux Lettres .. .

em.

root
;





a







Port-au-Prince, le 26 Novembse 5997:: 13
Aa Secrétaire d'Etat au Dépatrement es

Travaux publics. . Ea eos

M. le Secrétire d'Ecat,
® ® de - . pees
Jai donee d Son da bogie







Alexis », dont vous m’avez_confié
ion, sont achevés. 4
»tiens 4 la disposition de votre Dépar-
nt les clefs de cet édifice que vous
bien faire vérifier par tel architecte
vous déléguerez 4 cet effet.
avoir, Secrétaire d’Etat, la préten-
ma de présenter une construction parfaite,
y travail d’architecture, j’ai cependant la
iplante satisfaction d’avoir mis 3 con-
ma bonne foi et mes sentiments
bien public, non seulement pour me-
@ bonne fin cette entreprise confide 4
e édés professionnels, mais aussi
Â¥bustifier cette grande confiance que
ne cessez de m’accorder et répondre en
lme temps 4 l’attente du Président de Ja
pablique dont la haute bienveillance a
voulu, il v acing ans, recommander a
we Département mes humbles qualités.
. z, M. le Secrétaire d’Etat, mes res-
wveuses salutations.
G*" Bétomon BELIZAIRE

Muttre-magon entreprencur

berié, Egalité, Fraternitd
République d’Haiu

ttion

sEntrepriscs

Ne 656

Port-au-Prince, le 6 Décembre rge7, an
4¢ de PIndépendance.

Le Secrétaire d’Etat au Département des
avaux publics.

Au général Bélomon Belizaire
E. V.

Général,

le vous accuse réception’ de votre lettre
26 du courant, par laquelle vous m’a-
} annoncé que les travaux de construc-
ade la maison destinée aux Religieuses
V'Hoépital « St Alexis » dont la cons-
ction vous a été confide, sontachevés.
Ous m‘avez en our:re, fait savoir que
as détenez a Ia disposition de mon Dé-
tement les clets de cet édifice que vous
'demandez de faire vérifier.
En vous faisant savoir qu’un Membre du
sonnel technique de mon Département
Mt été désigné A Veff&ct de verifier ces
raux, j'ai l'avantage de vous dire que le
port qui m’a été fait Ace sujet vous est
Olument favorable Je vous en fais mes
leurs compliments.

vez, Général, assurance de ma par-
® considération.

F. N. Lairaque



—



Au Maroc

Mats 6, Les diverses colonnes qui
opérer sur le territoire marocain for-
un total de 6.000 hommes. Dani ce
ne sont pascomprisies dé:achements
ccapent les avant-postes et les garni-
Su villes frontidres, des renforts de
Bes venant de divers points de 1’Al-
P continuent A arriver.
Alta Manuia-— Le sous-gouverneur
miide a été arrété pour avoir engag¢
mueRents de cette ville 4 se soulever
we les francais. Il est maintenant cn
& Oran. ‘
ms 6.— L’amiral Phi'ibert, comman-
B @es forces navales francaises au Maroc
me une ddpéche que les tribus des
8 Marakech

se sont soulevées

Hafid. L’amiral ajoate que
igé ce dernier & renon-

Venpédicion sur |2 cote. D'un-su-
s S letre de. dszegs annonce









Derniére heure

St. Pérerspourc 7. — Pour la premicre
tois depuis plusieurs mois, des désordres
Universitaires viennent d’éclater dans cette
vilfe, la police a pénétré aujourd’hui dans
les batiments de !’université et y a disper-
sé une réunion d’¢tudiants,,cette apreés-
midi toutes les rues conduisant 2 l’univer-
site ctaient gardées par la police montée
quis dispersa:t 4 coup de fouets les rassem-
blements.

Paris 7.— On annonce la mort de M,
Atthur Maury, le celébre phila:eliste fran-
Gais.

Lonpres 7.— Les statistiquesdu mois de
novembre indiquent une augmentation de
6,990.0000 dollars dans le chiffre des im-
portations, et de 14.435.000 dollars, dans
celui des exportations.

WasHINGTon.—Le comité national répu-
blicain a décidé 4 la majorité de 32 voix
conire 21, que la convention nationale ré-
publicaane se réuniraitd Chicago, le 16
juin prochain. On sait que c'est cctie con-
ven-ioa qui designeraau nom du parti ré-
publicain les candidats républica ns 4 la Pré-
sidence ¢t a Ja Vice-Présidence des Etats-
Unis.

Le Préstdent Roozeveit a regu aujour-
dhui le contre amiral Evans, commandant
en chifde Vese:dre cuirassée et lui a don-
née ses dermicies instructions a la veille de
son départ pour l’Ocdéan Pacifigue.

NorrO_k 7.— Les navires de l’escadre
de l’amiral Evans qui vont partir pour 1’O-
céan Pacifique le 16 courant, arrivent suc-
cessivement dins la rade de Hampton ot
ils seront pasoés en revue par le Président
des Eiats-Unis, le jour de leur départ.

Hapxinis ville de ( Kentacky ).- 500
hommes masqués et armés de fusils et de
revolvers sont arrivés ce matin dans cette
ville et ‘ont détruit pour 200.000 dollars
de tabac, dont trois magasins dont les pro-
riétaires font partie du trust, aussiidt aprés
leur arrivée, ils ont mis le feu a ces trois
maisons et ont terrorisé¢la ville.

New-York 8.-— Le roi Oscar est mort
ce matin.

Gi. G Transallantique

Lesteamer «FERDINAND DE
LESSEPS » sera de retour mardi
40 et partira le méme jour 4 midi



; pour le Cap et Gonaives. |] sera de

retour Vendredi 13 au matin.
|’annexe est attendu mardi 10
et partira le méme jour 4 midi pour
Santiago de Cuba, Jérémie, Cayes,
Jacmel et escales.
Les billets pour toutes destina-
tinations sont délivrés dés aujour-
d’hui.
Port-au-Prince, 9 Décembre 1907
L’aGEnrt.
F.M. ALTIERI

LIGNE HOLLANDAISE.

LeS/S«c PRINS WILLEM III»
est attendu de St-Marc cet aprés-
midi 4 4 heures pourcontinuer de
suite pour New-York, prenant
seulement la malle pour Jérémie
et I’Etranger.

Port-au-Prince, le9 Décembre 1807
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Le Conseil Communal
DE CETTE VILLE

Annonce au Public que la crice de
la ferme de la Boucherie, pour l’an-
née 1908, aura lieu a !’Hétel Commu-
nal, le mercredi que |!’on comptera,
onze Décembre courant, & deux heu
res précises de l’aprés-midi, confor-
mément 4 la loi du 6 septembre 1870
et aux conditions qu'elle étublit dans
son article 6.

L’adjudication ne sera définitive
qu’aprés le vote du Conseil admettant
la caution présentée par l’adjudica-
taire.

En cas de rejet de la caution et de la
non présentation d’une nouvelle cau-
tion de la part de l’adjucataire provi-
soire, il sera procédédans la huitaine
a une nouvelle criée dela susdite
ferme.

Fait 4 ?Uolel Communal
Mois et an que dessus.

Le Mayistrat Communal,

STENIO VINCENT.

La
Rédaction du “Matin”

Offre d@ seslecteurs les deux volumes
A quoi tient la supériorité
des Anglo-Saxons.—
A-t-on intérét 4 s’emparer
du Pouvoir?

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teau a l’honneur d’informer le public
qu’il trouvera en son dépét un bea
stock de chapeaux de paille supérieurs
pouvant satisfaire les gouts les plus
difliciles ; malgré ces avantages elle
met ses chapeaux en vente aun prix
modique détiant toute concurrence.

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blic qu’elle est la seule qui en contec-
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ANNEE, Ne 210

PORT-AU-PRINCE (matr)

LUNDI, 9 DECEMBRE 1907.





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par mois Une Gourde D’'avaNcE

DéPaRTEMENTe & ETRANGER
vrais de poste en sus.



LaFemme Haltienne

QUELQUES DIFFERENCES.

Il est parfaitement entendu — on ne
murait trop s’expliquer sur un sujet
messi délicat que celui qui nous occu-
pe — que tout ce que je dis i:i s'appli-

aux femmes de nos familles bour-
proses, 4 celles qui tiennent dans = no-
milieu une situation moyenne et gui
pent assez souvent exposdes 4 étre obli-
pées ie se pasyer de l'homme por re-
eourir 4 des moyens personnels d’exis-

Je n’écris pas ici pour les personnes
de trés haute société qui surnagent a la
barfacede notre milieu sans etre forcées
parfois de plonger dans son sein pour

lager, avec les étres de l'un et
‘autie sexe qui s’y trouvent, les luttes
tidiennes et leurs péripéties souvent |
laagersases Elles sont, celles-la, le,
laxe de la société et, ainsi que tout
elles sont essentiellement appelées
beoater cher et A étre constammen,
a. C’est la leur fonction et il ap-!
partient 4 un autre point de vue que,
Selai qui nous intéresse ici de savoir;
bon ou le mauvais usage qu’elles
vent faire de leur rang et de leur ac-
Mvité fonciionnelle.

Diegcrzvr ?
Clément Magloire,







: REDACTION-ADMINISTRATION

45, RUB ROUX, 45.



vre avec avantage sa proie -- je veux
dire la femme — et de réussir si sou-
vent a découvrir sa vulnérabilite.

Jui ’habitude de dire simplement les
choses et mon embarras est vraiment
extréme d’avoir a couvrir de voile mon
langage d’aujourd’hui, car ils‘agit bien
pour moi de suggestionner le lecteur et
surtout la lectrice, de facon a ce que
les choses, que je n’aime pas dire a
moilié, lui apparaissent claires et luci-
des. a peine «ites.

C’est égal, je serais désolé de lais-er
des lacunes dans son esprit et je vais
essayer d’y aller, dans cette question
qui intéresse profondément le point,le

lus délicat ‘de notre organisation socia-
e, avec !a méme circonspection et !es
mémes minuties que homme de l'art
oblige a4 d’intimes explorations dans un
organe féminin malade.
= s
s

ela missicn principale de la femme
est certainement d’étre la compagne de
Vhomme, dont il a été dit, dans le prin-
cipe, qu’il n’est pas bon qu’il soit

Sous quelle forme cette compagnie
doit-elle se réaliser ? — Sous celle du
mariage, telle est la réponse de toute
sociéte civilisée, qui place cette insti-
tution a la base méme de la constiution
familiale.

Mais le but premier de cette assucia-
tion,et celui qui absorbe tous les autres,
est la procréation, c’est-a-dire le fait de

. Gependant une déducation appropriée | se perpétuer dans ses enfants. Le code

aussi étre uu peu leur
a pour elles la double utilité de les
ever, le cas échéant, d’une ‘déché-











filets de cirque

da ctguenten au-dessous

scigneusement
élevés
queson agilité
: Mais tt Fagit, jo viens de le dire, de
Mes qui sont faites pour la lutte et
r¥ e0at exposdes, et nous allons voir
‘dans cette lutte, elles se

& chaque tournant 4 l’ennemi
me. dontelles désirent s’affranchir,—
te tout simplement de I'homme,—
er Gomiaant de I’d-
Stahnias actucile, qui est

toujours possible dans la versatili- |

ur recevoir le; est
peat trahir et le | ment de la scour n’eat pis celui de

wair vontre tout accident mortel. jfemme, et si j’in

- moranet 4 Vhomme de poursul-!

fait; car,'civil et ses commentateurs disent trés

bien que, a cétéde ce but, il yen a
d’autrestqui sont l’assistance mutuelle
et la pratique de toutes les obligations
réci prog pouvez trouver

mier officier d’état civil est tenu de rd-
citer aux personnes gui se marient. I
pourtant bien acquis que le dévoue-
a
sur ce point,

la conscience de chacun, je suif sar

je setais.convaincu qu'il en est ainsi

parce que ledévouement de la femme
est seul fondé sur cet intGré: d'odre sen-
timental qui a la procréation po
qui se trouve ainsi dominer tous

ar fin et
les

| setres daas in ue et fa conception
(de roe dae Peme un homme a une

: t
‘otpane jes partioe de notre milion oo-| Som

NUMERO 40 ceNToars.

Les abonnements partent da rer. et du 3s de chaque
racis et sont payables d’avance}

Lee manuscrite insérés ou Bon Be sont pas remis,

SSS

eee ee eee LL—L———— aa
Pour tout ce qui concerne !’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux oa Bonne-Foi.

cial ou action de la loi morale est nul-
le, cette association se réalise bien sans
intervention duo mariage ; il em est
également ainsi dans le plus grand
nombre de nos familles campagnardes ;
ce qui convainct bien que le sentiment
de tout Je monde, méme de ceux qui
sont le moins habitués &a penser et a
rétléchir, est que le mariage joue dans
Vespéce le réle de moyen, le seul légal
et civilisé, de réaliser une fin d’urdre
essentiellement instinctif et permise
par la nature.

On s'est soigneusement évertué, dans
un but de préservation et de moralisa-
tion facile 4 comprendre, & inculquer,
4 eucrer dans l’esprit des enfants et des
jeunes gens, non sous une forme direc-
te, mais, ce qui est plus efticice, sous
toutes les formes, que le mariage est la
seule ©rme d’ussociation possible et
consacrée entre homme et la femme.
Au fur et 4 mesure que nous grandis-
sons, cette idée s’incorpore a nous, si
bien que nous pouvons tous témoigner
que, dés l’age dit de raison, nous nous
accoutumons a penser que, dans les
jeux,dans les travaux, en tout et par-
tout les petits hommes et les pe-
tites femmes doivent former com-
pagnie part. Les devoirs religieux
eux-mémes n’y 6chappent pas, les pre-
miéres communions sé font par escoua-
des séparées et chacun prie Dieu a
part sol.

A force de vouloir empécher que les
sexes se rapprochent, on finit incon-
testablement pas nous ¢lever dans un
esprit véritable d’hostilité entre sexes.

légende des Ecrilures veut que le
premier homme et la premiére femme
aient enfreint !a défense divine et mor-
da @ la pomine allégurique, ue
Dieu en avait fait un frait défenda.
Rien, en effet, ne sollicite plus, «que
interdiction, & la désobéissance et a
infraction ; Dieu a, dans Il’origine,
mal conna le ceur humain qu’il vegait
de créer, ov bien, —ce qui revient a
la mémv chose, — il a entenda le sou-
mettre 4 une trop rude épreuve.

L’humanité est, depuis lors, reatée
dans Ja tradition. Nuus verrous cepeu-
dant que, sur cette question, comme
sur tant d‘autres,!’bumanilé anglo-saxzon-
ne a su s‘affranchir de la servitude
des idées et nous verrons que, sur ve
meat, le consistera

be pas

Gile et A Ini em-* besceass ou

prunter ses idées et 3es procédés. Nous
verrons c>mment la pratique ‘large
‘le toutes les libertés, soit politiques, soit
individuelles, est l’apanage presque ex-
clusif du tempérament particulariste et
le mécanisme social qui crée, dans les
milieux anglo-saxons lindépendance
individuelle la plus grande et la plus
inoffensive, des personnes de l'un et
autre sexe.

Un peu partout, on enferme les fous
pour les empécher de s’évader ; l’inter
dictioa et la contrainte font alors qu’ils
s’évadent ou tentent de le fairea la pre-
miére occasion ; les Anglo-Saxons fleur
laissent la porte grande ouverte et la
vigilince des gardiens, tout en étant
constante, ne pése pas aux aliénés qui
ne lu soupgonne méme pas: aussi bien,
ils ne tentent presque jamaisde s’évader
el ils sont persaadés, — si toutefois
leur esprit est capable de s’y arréter, —
que c’est leur seule volonté qui les re-
tient dans un asile od ils ont non seule-
lement le nécessaire mais encore le con-
fortable.

Cette différence de conception, entre
Latin et Anglo-Saxon, se manifeste d’ail-
leurs 4 une infinité de points de vue, et
nous I’avons déja rencontrée dans la fa-
con dont ils considérent la loi elle-
méme du travail.

Dans le formulaire des peines impo-
sées 4 nos premiers parents 4 la suite
de Ja faute originelle, de la premiére
désobéissance, l’humanitéa relevé qu'elle
aa gagner son pain 4 la sueur de son
front. Tandis ue ies Latins | se ption
empressés de s uppliquer la
divine ala facon d'une tion, lee
Anglo-Saxons, plus malins saas
l'ont accusillie « comme une nécessité
bienfaisante >».

Les uns se préoccupent de faire for.
tune le plus vite possible, — ia n'est
pas le » — afin que la période de
travail soit le plus écourtée ponsible ot.
que i’heure de la retraite S enfin
sonner dans bref délai, —
c'est la advent le mal, car le boaheur

individ ainsi réalisé leet au détri-
ment le plus sar de la té sociale
qui oe riea & gagner ‘ co que des in-y
dividus d’ mo en posses
sion compiéte leurs. faculiése croe<-:
pissent ns inaction et se conten*,

leat de jouir. L’argent devient
but et coux guile trouvent dans lees
up aste de
encore dans une dot, sont ainsi dispen-

sés de tout travail et la malédiction bi-
blique est ainsi victorieuseinent éludé<

Les autres, au contraire, ne connais-
sent du repos que celui que l’endurance
physiologique fait intervenir ‘lans les

périodes de travail, et ils ne con:nais-

sent pas du tout la retraite. Ils passent

tellement leur vie & s‘entrainer au tea-
vail que, Ja vieillesse veuue et la tor.
tune réalisée, ils sont) incapables de
rester inactifs, a la facon des vieux
guerriers qui jamais nedescendent de che-
val ou encore dos sportsmen qui crai-
&oent pour fours membres trop inten-
sement exercées Jengourdiysemenwel le
feoid. La, Margéent u’est pas un but, il
eat simplement un moyen, tout comme
Youtil de travail.

Comme pour les fous et pour le tra-
Vail, nous allons relever, pour la per-
sonnalité {'minine, des differences t:o-
tables dans les conceptions lalines et
Anylo-Saxonnes.

a a mee = ee =
ee eS — Oat a aE

/ EDUCATION
LA RACE

II

Avec ics intluences historiques sur la
constitution du temperament social, nous
arrivons 1 un des points essentiels de notre
étude. On a comparé la marche de Phuma-
nit¢ au point de vue de histoire a Peseala-
de d'une haute montagne dont la cime
sourcilleuse se perd dans les nues A mesu-
Te qu’on monte sur les flancs abrupts de
cette monryne, on est baignd par une lu-
miére pius vive, plus éclatante et la cime
qui semblait se rappocher au début, s’cloi-
gne davantagne, rendint ascension plus
penible encore. En cette comparaisou ima-
gée, on voit comme en un2 vision fantas-
tique le defilé ininterrompu des peuples a
travers des sentiers A peine traces, ot plus
dun s/arrete hésitant et timide, effrayé de
la longue carri¢re 4 fournir ; car pour quel-
ques peuples, en effet, cette ascension esi
comme fa montée d’un calvaire. Il faut
pourtant marcher, profiter des moindres ac-
cidents de terrain, s’accrocher aux brous-
sailles souvent ensinglantées de la route et
ne s/arréter que hors d’haleine, comme
épuisé par parson propre effort. — Le
flor tumultueux des peuples vous vient,
incessant et cruel et tant pis alors pour
ceux-li qui hésitent, car sur cette voie, ou
nul secours n’est 4 attendre, seuls vont
d’un pas sir, les peuples qui au début du
long voyage ont eu la prévoyance d’amas-
ser la provision de force qu’il taut, pour ne
point taiblic et disparaitre. [ci vraiment on
note que lavie de lindiviuu, aussi bien
que celle de la nation, csi une lutte sans

‘ parcourir, pleine



merci. Sur la woie 4
@’ombre et de téndbres dés l’abord, les forts |

passent, pictinant et foulant les débris san-
giants des taibles qui tombenr, les yeux
obstinément fixés sur les points lumineux
qai'la-haut représentent l'idéal longtem

révd et careseé. Ce » remarquons-le

bien, ceste marche n’est pas non plus une

course rapide, un élan toujours fructueux
vers Vidéal si longuement entrevu. Les

obstacles sonttrop nombreux et trop sui-
vie; les caases de retard trop érales ct
trop humaines pour que les plus
ne n’arrkent 4 certains moments pour s'o-

Fieuter;: jeter de eee gat les éta-

ode poneeln t Q et repren-
nouvelles foress pour
‘annendioas. Les shee Gur cette voile.















|

la lutte; mais aussi nul sentier

qu'ils doivent puiser les éléments
progression normale et réguliére.

rdle n’est point d’accorder une admiration
enthousiaste au peuple qui triomphe et un
meépds .bé:e a.cclui qui, motns (orisé de

sort, succombe dans la mélée ardente des! prés-midi et jusque dans la nuit.

Nations. Il doit se pencher, attentifet ré-
veur sur les cidavres pantelants des faibles,
semés sur la route, en palper les plaies, en
faire une sorte d’sutopsie morale pour es-

sayer de découvrir les motifs de la chute| dimanche. Quelques mouvements verticaux '

bien cruelle. Avec une parfaite séréniré
d’Ame, loin de tou‘e considération de race

. ege . . ° ¢ yeh
et de civilisation, 1! doit envisager les éveé-!

nements dans lecalme d'une honnée cons-
cence, les examiner 4 la faveur de certains
principes supéricurs qu'il pose, comme les
conclusions de ses ctudes générales sur no-
tre pauvre humanité. Nulle condamnation
Winférionté n’est A prononcer devant un
peuple qui tombe, pas plus que devant le
noble vaincu des luttes individuclles.

Tl est done absolument pénible de voir
un historien aborder une étude quelconque
d2 Vhistoire sous empire d’une idée pre-
congue, ¢cxaminer par exemple le passe
Hune raion a Vaid: d’une con:cience ac-
tuelle, d’une conception toute moderne de
la vie.

Done placer le personnage historique
dans son cadre naturel aussi bien que 1’é-
venc¢ment; ressuciter une épogue dans
toutes les conditions du passé ; se péneétrer
intimement du sens vrai de la vied la pe-
riode qu’on étudie, voila le véritable rédle
de l’historien ; hors de cette régle et méme
munie de toutes les autres qualités, il reste
un orateur fantaisiste, souvent admirable
comme un Lamartine et un Michelet, mais
qui communique ses propres imptessions
au lecteur plutét que celles qui se déga-
gent uniquement de Vétude approfondie
des faits. Pourtant nous n’entendons pas
dire que Vhistorien doit se retrancher der-
ri¢re une impassibilité hautaine. comme un
de Barante et laisser aux faits le soin de
s'expliquer cux-mémes. Il y a des indigna-
tions qu'il peut oa plutét qu’il doit éprou-
ver. Il ya des faits qu'il faut expliquer
pour l’intclligence méme du récit.

Ces idées générales mises en lumiére,
nous allons bri¢vement tirer de notre his-
toire nationale, certains petits enseigne-
ments qui ne sont pas sans importance
pour notre étude.

Docrevur J. C. DORSAINVIL.

Arrestation d'un Escroc

On a arrété 4 Port-de-Paix et expédié a
Port-au-Prince par le « Croyant » un nom-
mé Pavradi, prévenu d’escroquerie avec la
complicité d'un certain Douyon au préja-
dice de la Légation de France.

PANTS DIVERS

Nouveau Kiosque



Par le transatlantique francais est arrivé| & Co, 4 ; A. de
r commandé | lon

hier le nouveau kiosque en
pour la ville de Port-au-Prince.
Cet construction sera élevée 4 la Place
travaux préliminaires soat
neangue achevés. -

ou chaque station est le prix d’un sublime| RENSEIGNEMENTS

eftort éprouvent les plu: grandes difficul-
tés. Sans doute ils ont acquis le. courage
voulu, I’énergie que donne la constance de
battu ne
s‘ouvre devant eux et c'est de leur propre
initiative, du seul fond de leur intelh ence sé
une

Devant ce tableau chargé d’ombres et de
clartés, l'observateur s’arréte, comtemple et
cherche 1 déméler les causes de la grandeur
ou de Ia décadence de chaque peuple. Son

Fatton, 2 ; Le Nouvelliste, 53




Dominicaine, 10 ; Roberts Norz :
METEOROLOGIQUES Mme Lagojannis, 1 ; Un ami ( B )3 =
-— Stempel P. 5 ; Mile Maria Riobé, i> Ley.
Observatoire pinasse & Co, 5 ; Unami / Ch. M y a¢
pu A. L. Guérin et N. Thomas, 2; Using
. ateaubdlond, 3 ; L. Peloux & Co. «.F-
MINAIRE COLLEGE Se-MARTIAL Jaccoux, 2 ; Légation Américaine, ie
—— Dereix, 5 * Mme Vve Raoul Jn Baptiste a:
DimaNncuHe 8 DECEMBRE E. Robelin, 5 ; Phcie Clermont, ‘1 ; Ch.
Barométre 4 midi 763,° Gautier, 55 B. Dennis, r ; C. F. Carwge
os ; Pho, 2 ; Polynice, 2° Albert iti |
Température|itiman 309 Chs Perval, t ; L. Grosnon, ve ae? $5

Oriol, 2'; Montfleur fréress ; Lé

Moyenne diurne de la température 26,0 | Fgance 10 ;.Mme Froenckel 2 2 “ee

phonique 2 ; Une amie 1;G. ett.

gnier 5.
Me M. BENOIT
Nécrologie .
Hiprotyte Benjamin

L'homme est un ere, perfectible. Se

Va-car intrins¢qque dépend uni
R. BALTENWECK ses cuvres. Seules, ses qualites, morale
Fiancailles | peuventle faire grandir méme aprés la mort,
Nous avons recu des Gonaives a cire | +2 valeur de cet étre multiple ne se recon.
de fiancailles de Mile BernapetTe Kernizan | [4!¢ que par ses oeuvres bonnes ou mau

Ciel tré&s chair le matin couvert, dans !’a-

barométre a beaucoup baissé d’une
facon continue depuis simedi soir.
Agitation tmicrosismique trés fréquente
dans la journée de samedi et la matinée de,

ad
1

avec MrEire ETienne.
Nos compliments.

Arrivage

Hier est entré le sjs Ferdinand de Lesseps

avec les passagers suivants venant de .

Bordeaux : Miles Lilavois, Péres Coline,
Federlen, Lecorre, Hubert et Frére Rageul,
Guiseppe de Mattcis, Louis Boutin.

Fort de France : Jules Sévére.
“‘Puerto-Plata : Manuel Ag Lora, J. Fernan-
dez, José C. Henriquez, Kurt Claumi:-
zer, Mr et Mme Eladio Diaz et enfant,
Mr et Mme Pédro Motéjo, R. Beltran.

Cap-Haitien ; Sénatcur Annibal Beéliard,
Bertrand Lamothe, John Laroche, Otto
Schutt, Consul Livingston., Vve Dumar-
sais In Joseph, Mme Alida Jn Joseph, Oc-
tavidus Isidore, Fontalé St Preux, Méresti-
na Jn Jacques, Thérésia Phanord, Neéolie
Martin, Mme Albert Salnave, G. Séveére,
Ducasse, Emile Sterling, Jacques Lubonis,
Mme Héraux Cadet,’ Mile Paucella Isaac,
Victor Zaltran, Démétnius Ménard.

En transit, pour Santiago de Cub1: 16
passagers pris 1 Bordeaux et 81 pris 4 la
Cologne. “

s ¢

Le Prins Willem III est acrivé hier ma-
tin avec les passagers suivants venant des
Cayes.

Sénateur Sandaire, Auguste Douyon,
Député Pluviose, Ernest Léon, D. Vaval,
E. Vaval, J. Marsan, A. Assali, H. Silvéra,
Mere Eustache et 3 autres Religienses, Si-
méon Chiquel, Bellevue Placide, C. H.
Prusternes, N. Siméon, Denois Douya,
Mme Merosa Daniel, Mme Ligroue, Cicé-
ron Labossiére.

Pour les Pauvres
Souscriptions recueillies pour les pauvres de
l Hospice St-Vincent .de Paul.
( Mois de Novembre )

. Déjardin Th. Laders. P. 10; Aug.
endts, 10 ; Gerlach & Co, 10 ; C. Lyon
Hall & Co, 10 ; G. Keitel & Ce, 10: F.
Heirmano & C®°, 10 ; Otto Bieber & Ce.:
L. Longendonck, 10; Simmonds fréres, 10
Banque Nationale, 25 ; Ch. Van Vijck, 10;
Louis Lota, ro ; Gaston Revest, & C°s ;
J. Laville, 5 ; A. L. Frédérique, 5 ; Paul
Pinson, ii W. Hepple, &Co 5 ; F. Cou-
Ret, aa oux & Co 5 3 S. M. Pierre

. mann,5; A. Lagojan
Castera 5 ; E. F. Mews,
i, 4: Phili Carloerets Joseph Na-
i, 4 : Philip | > $3

& Co, 5 Pe. d'Espinose, $3
Carts & Co. $3 < Clavier |

»§ 3 Kietier, 3 ; “Aubin

Srnese belencour’ $ 3A. Villefoine, gs ;



vaises. On trouve toujours moyen de faire le
bien. C’est la seule chose qui soit réelle.
ment profitable ; car homme a générale
ment le sentiment de la reconnaissance ;
les quelques décptions qu’on signalerait
ne pourraient que confirmer la régle.

Créé pour accomplir une noble mission
et remplig le grand devoir de s’entraider,
"homme n’a pas \ déployer de grands ef-
forts pour former son semblable et l’aider
pour le bonheur de la soziété. Il n’a qu’a
suivre limpulsion dz son coeur, le coeur
agit presque toujours dans 'e sens du bien,
dot il résulte qu’on comble de_bienfaits
les gentilshommes dont les noms _parlem
hautement, sans avoir jamais eu |’occasion
de voir méme leurs profils.

~ eh

Trait de générosité digne d’é:re soulie
gné.

S’i! est beau, s’il est admirable de cons-
tater ceux qui sont en haut tendre une
main gén¢éreuse 4 ceux qui sont en bas
pour les faire monter, il est exceptionnelle
inent beau, exceptionnellement ‘admirable
de constater un direcieur d'école— qui lut-
te pour la vie — ouvrir généreusement les
portes de son établissement 4 certains élé-
ves intell:gents que leurs familles étaient
obligées de reteni¢ 4 la maison parce que le
sort les avait sub:tement frappées.

Hyppolite Benjamin tut partisan deceux poer
lesquels le réle d’éducateur du peuple est
un sacerdoce. C’est pourquoi il mit tout
sogame dans l’accomplissement de sa 80>
ble tache. ;

Ul ne faut pas que le cher directeur sea
aille dans le silence :.il ne faut pas qa'ill
soit dit que sa vertu n’ait pas été enregis
trée. La reconnaissance est le fruit que
récolter celui quia planté l’arbre du _ bies.

Heureux ceux qui ont la mémoire.
coeur et qui comprennent que le respect
un tribut dd a la veri.

Obéissant a la voix de mona
féliciter les ancieos éléves du_ wx:
ont jeté vn¢ larme.sur son froid cere
je salue, avec un religieux respect, le Ms
pirt de cet homme vertueux -poar hes | i
gions ¢ternelles ! as

Josut BLAIN. . "2
Boite aux Lettres .. .

em.

root
;





a







Port-au-Prince, le 26 Novembse 5997:: 13
Aa Secrétaire d'Etat au Dépatrement es

Travaux publics. . Ea eos

M. le Secrétire d'Ecat,
® ® de - . pees
Jai donee d Son da bogie




Alexis », dont vous m’avez_confié
ion, sont achevés. 4
»tiens 4 la disposition de votre Dépar-
nt les clefs de cet édifice que vous
bien faire vérifier par tel architecte
vous déléguerez 4 cet effet.
avoir, Secrétaire d’Etat, la préten-
ma de présenter une construction parfaite,
y travail d’architecture, j’ai cependant la
iplante satisfaction d’avoir mis 3 con-
ma bonne foi et mes sentiments
bien public, non seulement pour me-
@ bonne fin cette entreprise confide 4
e édés professionnels, mais aussi
Â¥bustifier cette grande confiance que
ne cessez de m’accorder et répondre en
lme temps 4 l’attente du Président de Ja
pablique dont la haute bienveillance a
voulu, il v acing ans, recommander a
we Département mes humbles qualités.
. z, M. le Secrétaire d’Etat, mes res-
wveuses salutations.
G*" Bétomon BELIZAIRE

Muttre-magon entreprencur

berié, Egalité, Fraternitd
République d’Haiu

ttion

sEntrepriscs

Ne 656

Port-au-Prince, le 6 Décembre rge7, an
4¢ de PIndépendance.

Le Secrétaire d’Etat au Département des
avaux publics.

Au général Bélomon Belizaire
E. V.

Général,

le vous accuse réception’ de votre lettre
26 du courant, par laquelle vous m’a-
} annoncé que les travaux de construc-
ade la maison destinée aux Religieuses
V'Hoépital « St Alexis » dont la cons-
ction vous a été confide, sontachevés.
Ous m‘avez en our:re, fait savoir que
as détenez a Ia disposition de mon Dé-
tement les clets de cet édifice que vous
'demandez de faire vérifier.
En vous faisant savoir qu’un Membre du
sonnel technique de mon Département
Mt été désigné A Veff&ct de verifier ces
raux, j'ai l'avantage de vous dire que le
port qui m’a été fait Ace sujet vous est
Olument favorable Je vous en fais mes
leurs compliments.

vez, Général, assurance de ma par-
® considération.

F. N. Lairaque



—



Au Maroc

Mats 6, Les diverses colonnes qui
opérer sur le territoire marocain for-
un total de 6.000 hommes. Dani ce
ne sont pascomprisies dé:achements
ccapent les avant-postes et les garni-
Su villes frontidres, des renforts de
Bes venant de divers points de 1’Al-
P continuent A arriver.
Alta Manuia-— Le sous-gouverneur
miide a été arrété pour avoir engag¢
mueRents de cette ville 4 se soulever
we les francais. Il est maintenant cn
& Oran. ‘
ms 6.— L’amiral Phi'ibert, comman-
B @es forces navales francaises au Maroc
me une ddpéche que les tribus des
8 Marakech

se sont soulevées

Hafid. L’amiral ajoate que
igé ce dernier & renon-

Venpédicion sur |2 cote. D'un-su-
s S letre de. dszegs annonce









Derniére heure

St. Pérerspourc 7. — Pour la premicre
tois depuis plusieurs mois, des désordres
Universitaires viennent d’éclater dans cette
vilfe, la police a pénétré aujourd’hui dans
les batiments de !’université et y a disper-
sé une réunion d’¢tudiants,,cette apreés-
midi toutes les rues conduisant 2 l’univer-
site ctaient gardées par la police montée
quis dispersa:t 4 coup de fouets les rassem-
blements.

Paris 7.— On annonce la mort de M,
Atthur Maury, le celébre phila:eliste fran-
Gais.

Lonpres 7.— Les statistiquesdu mois de
novembre indiquent une augmentation de
6,990.0000 dollars dans le chiffre des im-
portations, et de 14.435.000 dollars, dans
celui des exportations.

WasHINGTon.—Le comité national répu-
blicain a décidé 4 la majorité de 32 voix
conire 21, que la convention nationale ré-
publicaane se réuniraitd Chicago, le 16
juin prochain. On sait que c'est cctie con-
ven-ioa qui designeraau nom du parti ré-
publicain les candidats républica ns 4 la Pré-
sidence ¢t a Ja Vice-Présidence des Etats-
Unis.

Le Préstdent Roozeveit a regu aujour-
dhui le contre amiral Evans, commandant
en chifde Vese:dre cuirassée et lui a don-
née ses dermicies instructions a la veille de
son départ pour l’Ocdéan Pacifigue.

NorrO_k 7.— Les navires de l’escadre
de l’amiral Evans qui vont partir pour 1’O-
céan Pacifique le 16 courant, arrivent suc-
cessivement dins la rade de Hampton ot
ils seront pasoés en revue par le Président
des Eiats-Unis, le jour de leur départ.

Hapxinis ville de ( Kentacky ).- 500
hommes masqués et armés de fusils et de
revolvers sont arrivés ce matin dans cette
ville et ‘ont détruit pour 200.000 dollars
de tabac, dont trois magasins dont les pro-
riétaires font partie du trust, aussiidt aprés
leur arrivée, ils ont mis le feu a ces trois
maisons et ont terrorisé¢la ville.

New-York 8.-— Le roi Oscar est mort
ce matin.

Gi. G Transallantique

Lesteamer «FERDINAND DE
LESSEPS » sera de retour mardi
40 et partira le méme jour 4 midi



; pour le Cap et Gonaives. |] sera de

retour Vendredi 13 au matin.
|’annexe est attendu mardi 10
et partira le méme jour 4 midi pour
Santiago de Cuba, Jérémie, Cayes,
Jacmel et escales.
Les billets pour toutes destina-
tinations sont délivrés dés aujour-
d’hui.
Port-au-Prince, 9 Décembre 1907
L’aGEnrt.
F.M. ALTIERI

LIGNE HOLLANDAISE.

LeS/S«c PRINS WILLEM III»
est attendu de St-Marc cet aprés-
midi 4 4 heures pourcontinuer de
suite pour New-York, prenant
seulement la malle pour Jérémie
et I’Etranger.

Port-au-Prince, le9 Décembre 1807
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Port-au-Prince,
an 104~ de l’'Indépendance.

Le Conseil Communal
DE CETTE VILLE

Annonce au Public que la crice de
la ferme de la Boucherie, pour l’an-
née 1908, aura lieu a !’Hétel Commu-
nal, le mercredi que |!’on comptera,
onze Décembre courant, & deux heu
res précises de l’aprés-midi, confor-
mément 4 la loi du 6 septembre 1870
et aux conditions qu'elle étublit dans
son article 6.

L’adjudication ne sera définitive
qu’aprés le vote du Conseil admettant
la caution présentée par l’adjudica-
taire.

En cas de rejet de la caution et de la
non présentation d’une nouvelle cau-
tion de la part de l’adjucataire provi-
soire, il sera procédédans la huitaine
a une nouvelle criée dela susdite
ferme.

Fait 4 ?Uolel Communal
Mois et an que dessus.

Le Mayistrat Communal,

STENIO VINCENT.

La
Rédaction du “Matin”

Offre d@ seslecteurs les deux volumes
A quoi tient la supériorité
des Anglo-Saxons.—
A-t-on intérét 4 s’emparer
du Pouvoir?

DE
EDMOND DEMOLINS
Au pric de Quatre Gourdes chaque

les jour,



le 2 Décembre 1907 {

D L. Malebranche

Diplomé de lInstitut de Médecine
Coloniale de Paris, ex-Moniteur du
Service Ophtalinologique dela Faculté,
a PHotel-Dieu, et ancien assistant de
la Clinique dua Docteur Galezonski,
Membre de la Société de Médecine
ct @Hygiene tropicales.

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