Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
December 7, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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4" ANNEE, Ne 209



ABONNEMENTS :

pan MOIS Une Gourde D’avaNCE

DEPARTEMENTS & ETRANGRR ;

vrais de poste eu sus.
————————S
Pour tout ce qui concerne l’'Administration du Journa



eens eee 88 ee = ee
a a = ee | a A







Fintogrité de notre souveraineté, p
Oat, our vint enfin od l’ont vit un
'd’Etat ouvric résolument un pro-
@s innoui contre 1’o pression morale! g
Gragire allie aux Peatincts bas de
ez nous. Oui, quelle démonstrauion
Matire plus concluante de notre
cité A nous gouverner que le Pro-|
eS de la Consolidation réalisé et inau- ;
mMatan nouveau systame od l'on
* en réellement le maitre on

. | Le « Diario » qualifie d’assassinat
Vexécution.... ll dit « que ces hommes

Lrertissements ee I furent culevés de la prison par ordre
_, ,s da Président d’'Haiti et qu’ils furent

(« fusillés sans aucune forme de pro-

ll ell EN | Ae cis » Le journal Cubain fait suivre

jee récit des commentaires suivants:

_ | « Nous voyons clairement que si cet

y état de choses continue a Haiti, les

Le « Diario de ia Marina » de ta;a Haitiensdevront tres prochainement
Havane, en rapportant la nouvelle de se préparer a un recencement aé-
Texécution des cing condamnés du 15 « néral, a élaborer des lois électorales
etobre en a pris occasion pour ¢ a- | « et municipales, a établir un systeme
wtir charitablement les Hattiens que; « national de salubrité et a construire
vils ne surveillent pas logre améri- | « un rés2au de belles routes gouver-
ain, il les avalera. » .“ mentales. »

Je ne sais & quelle sauce se savent,! Nous avons le devoir de revenir sur
pour le moment, accommodes nos ai-;ces inconséquences du journal hava-
mabias avertisseurs; ni non plus quel-jnais. En attendant; il importe que
hacuit’ d’appétence, ils tompren-| nous lui fassions observer que grice
nent qu’ils excitent chez ... ’Ogre ;'& Dieu, aucune lutte électorale n’a
Mais ce que je sais bien, ce que je! provoqué chez nous, jusquace jour,
Yeux dire. c'est qu’en Haiti le citoyen Vintervention de Vrtranger; jamais,
le plus obscur aussi bien que celui {aucune de nos Constitutions na por-
qai est le plus en vue est pénétré jus-}té Wamendement nous obligeant 4
quaux racines de son étre de cette | nettoyer nos rues et a organiser la sa-
pensée que la vie nationwle batlotée, tlubrité nationale.
embarrassée, mauvaise et laide com- | En sommes-nous plus avancés? Je
Meelleestetie fut-elle cent fois davan- ‘ne le prétends pas. Mais je veux qu’on
age vaut toujours mieux et cent fois ‘reconnaisse que nous n’avons jamais
plus, avec le bel orgueil et les splen-jsollicité et nous n’avons besoin d’au-

ides promesses d’avenir qui auréolent|cune tutelle. Nous avons beaucoup
esta vie-la, vaut mieux dis-je, qu’une | fait; ilnous reste beaucoup a faire ;
pospsrité factice plus attribuable 4{oui, mais, nous le ferons tout seul,
étranger secoureur.... qu’a la collec-|« sans étre obligé d’en rien rendre &
livits indigdne avilie et que les fails) César. »

Ontrent inapte. Nous aimons Cuba d@’un trop pro-

A la face de Univers stupéfait, les} fond amour. Nous surveillons le déve-

itiens, en un geste héroique et san- loppement de la République-Sceur

Fant, out dSmontré qu'lls sont capa-| avec un fraternel intérét, ses angois-

du_ self-government puisqu'ils [ses sont les notres et ses joies, nous
feat tout souls, conguis ; ils ont dé- las partageons. Nous ne pouvions pas,

Montré — et [3 démoatration conti-jen vérite, nous attendre de la part
te— quiils peavent l’exercer, puis-|d’un Cubain, méme américanisant, a

ren depit @ mille entraves venues june attitude si tendancieuse, 4 des
dehors, nous avons pa maintenir prédictions si lugubres suggérées
uis-} par un ambitieux en délire, un névro-
pathecomme ¢ Fatras» chez qui le mal
se manifeste sous. forme de folie des
randeurs. ;
N’est-ce pas aussi le cas da Moise
Dautant, homme «au grand sable »
balles n’atteignent pas ?
Patriotes domi-
soyons sé-

que les e
Patriotes cubains,
nicains, Patriotes haltiens,
rieux
L’Heure n’est pas
joie, dtez les roses

a l'amour ni a la
de votre bouton-

PORT-AU-PRINCE (Haiti)

. - QUOTIDIEN..

Clément Magloire,



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 46.

Fe eaalihenieterhackanaseanneedpenatmpennesmererepttarenniinnd



cere et

SAMEDI, 7 DECEMBRE 1907.

Le Matin

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LE NGMERO 40) CENTIMES.

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Les abonnements partent da rer. et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance.

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Les ruacuscrits insérés ou non Be sont pas remis.
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niere, mettezles vio'ons dans le sac et plus les csprits dans notre milicu, est
quittons la biguling voluptueuse pour fla recherche du meilleur mode d’éducation
entrer dans fi danse des éGecus et le }gut doit nous donner le maximum de reé-

cercle desnetions fortes pou feur pros-
périté.. .. et feurs parlis-pres sublines.



~LEDUCATION

LA RACE

Notre societé traverse en ce Moment sa
periode de discussion. Fatiguée des luttes
cruelles qui n’ont servi en somme qu’a
mettre quelques individualités en lunrvere,
elle s’argéte, hésizante, cherche 4 déméier
par une analyse souvent profonde, les cau-
ses qui ont d-Nermine notre stagnation sc-
culaire. Onest souvent récontore par la lec-
ture de quelques beiles pages de livre ou
de journal, o& Von découvre une critique
assez documentdée, une réel besoin d’idées
fortes et qui soient surtout le résultat d'une
observation precise, rigoureuse des faits.
Il y ade gela a peine une dizaine d’années
(et nous ne sommes pas le premicr 4 eu
taire la remarque ). — naissiit dans le pays
un courant littéraire un peu malsain. Un
vent d’amére désespérance soufflait sur tou-
tes les productions du moment, et c'est
sur la note triste qu’on nous entrouvrit
les horizonsde notre avenir, éternellement
chargés de gros nuages sombres.

Ceux d’entre-nous, qui conservaient ea-
core quelques réves d’un op:imisme ré-
jouissant, restaient incertains, inquiets
devant cet effroi généra!, ces ¢lans maladifs
de l’Ame nationale. Sins doute, dira-t-on,
cette sorte d’esprits se retrouve dans les
meilleures sociétés et leur présence m#me
est toujours le signe d'une civilisation trop
raffinge et parfois aussi d’une conception
trop ¢levée de la vie ; mais lorsque cette

tendance se généralise pour devenir une,

note dominante, il faut y voir platét un
état. mental plus prosre 4 enrayer l’¢vo-
lution d’uu pays qu’a la fivoriser. Heureu-
sement cette ingiuc:ude pessimiste a fait
place 4 un courant de vie plus intense qut,
nous l’espérons, s’affirmera davantage,
pour aboutir finalement chez nous aun
concept plus réel du réle social de I'hom-
me.

Un des



sultats utiles pour notre rapide avancement.
Ics solutions les plus diverses ont été pro-
posces et bien des pages ont ¢té noircies
dans ce sens. Cependant au point de vue
pratique la question n’a pas marché, par-
ce que souvent le point ye départ de nos
publicistes est pris dans le vide.

A suivre de pres les ditférents ¢crits, on
y veitune course échévelce a travers toutes
les civilisations et on finit toujours par
vouloir nous imposer une admiration en- ,,
thousiaste pour tel Grand peuple d’Europe
ou d’Amerigue. A notre humble avis cette
mecthode n’est pas peut-étre la meilleure,
parce qu’elle ne tient pas assez compte des
conditions formelles de toute véritable
science.

Dans le domaine des sciences positives ;
dcéfinir un objet avec une précision mathé-
matigue est la conuition la plus heureuse
pour ne pas errer i l’aventure. Or si le
probleme de l'éducation des peuples ne re-
vet pas les caractéres d’une science exacte,
On peut pourtant sans hésiter lui faire une
place dans le cadre des sciences déductives.
Deux conditions sont absolument indis-
nensables pour la constitution d’une science :
Un objet général et unz méthode ration-
nelle. Le but ou l’objet de l'éducation est
l’épanovissement complet des trois ordres
ds facultés gue l’analyse fait découvrir dans
homme et sa méthode ne peut-étre que
‘observation ; puisqu’il n’est pas loisible
de renouveler dans son exactitude rigoureu-
se, l’expérience faite comme pour la con-
troler par son ideatité méme avec l’expé-
rience provoquée.

Donc strictement !’éducation a pour but
le perfeetionnement intense de toutes les
facultés natives d’une race au détriment de
tons ses défauts innés. Il découle alors de

Icetie définition la nécessité d’étudier 4 fond

le tempérament de la race ; en groapant
autour de ce point initial toutes -les causes

essentielles ou accessoires qui ont contri-

bué 4 la formation de ce tempérament. Ea
suivant une méthode biologique employée

‘pour l’érude des tempéraments, nous allons

par une transposition que nous croyons
logique essayer de préciser les conditions

qui président 4 la formation du tempéra-
ment social.

Les influences déterminantes de la cons-

ti ution du tempérament social soar. de
‘plusieurs ordres et
problémes qui passionnent le sous les titres suivantes: Erhniques, Héré-

peuvent étre clses¢ee



a

loppera verslépanouissement de toutes ses
qualités spécifiques. _—
Er pariant ici des influences heéréditaires
et physiologiques sur fa constitution du
tempérament social, nous ne reviendrens
pis sur ce que nous avons longuement dis-
cuié ailleurs. Il est évident que nos ataves
vivent en nous, et les causes accidentclles
qui rompent souvent la chaine de la sclec-
tion familiale ne sont pas assez puissantes
pour décruire complétement les lois de l’heé-
rédité dans Pindividu et dans la race.

do-physiologiques, Historiques, Mésologi-
ques, Accidentelles.

Le titre de notre ctade fait voir dé; Va-
bord, Pimportance capitale que nous don-
nons 4 la question de race dans le pro-
bléme de éducation. L’unité de lespéce
humaioe n’est pas chos: discutable et au
point de vue strictement physiologique, !a
fécondation toujours possible entre des in-
dividus, différant par certains trais mor-
phologiques sutliraitamplement a l’établir.

pendant sous cette unite ethnigue, appa-

raissent des caractéres nettement tranches, Docrecr J. C. DORSAINVIL.
ul donnent 4 chaque groupement s



aire, une physionom’‘e spécia'e. En veut-
on un exemple, on Je trouve dans lanti-
uité méme. II est certain que cetie gran-
e branche indo-ariane de l’humanité ve-
nue des hauts plateaux de VOrient. colo-
nisa toute l'Europe Meridionale. Dans le
bassin de la Méditerranée s‘clevérent deux

1S LE ee a en a a ne

PATS DITBRS

RENSEIGNEMONTS



a rene

grandes civilisations gui occupent toute MEYEOROLOGIQUES

Phistoire des temps antiques. Les Grows _.

sous leur beau ciel, gui est comme Ia , oe ee e.

transition entre le clisnat temperé d'Europe risservatoire

et ardent climat d'Afrique sentirent en per

eux vibrer de bonne heure de profonds ins-] 124 ,MATZE COLLEGS St-WARTIAL

tincts dare et de podsie que fait naire Te .

contact aves une nature vierge et belle. Vicspaep: 6 DitceMpre

Crest done sur ce sol qua pine ondu- | ,, . wren ae

laient de splendides coliines chargées doe | PA aee eared O37

liviers, de sveltes montanes Ou son aima- sey Artec ee ye eM 3-3

ble imagination p'agiir des dicux, que] tA PST he ae um 30 2

Pheilene se forma au culte de Vare era - et .

Vamour de vt patrie. Mcyerne diurne de la température 26,5
Souvens sur les rivaszes boisés de leur Cicl couvert toate la journée par des

amas de stratus venant du N E.

le baromerre a morté beancorp dans Ja
| journce depuis 7 h. du matin.

Agitauon sismigue depuis 4 h du ma-
tin) Mouvementsnombrzax, mais tres taibles
durant toute la journée et toute la nuit. Di-

rection S.W.
R. BALTENWECK
Revue du Marché

Depuis samedi dernier la prime a conti-
nuc a monter ex ce jour nous cotons fer-
me 498/95 0,0. Cette hausse est die A la
rarcté de l’or américain. Plusieurs maisons
de la place en‘ont demande aux Etats-Unis.
Ii faut done s’attendre a une baisse sensi-
ble la semaine prochaine.

Les traites sur) France ont été vendues
contre or 4 1/4 0,0 eScompte.

Les cheques sur New-York ont obtenu
2 0,0 escompte. Les cheques sur Paris ont
été vendus 4 2 1/2 0/0 prime.

Les titres du Gouvernement se main-
tiennent toujours.

Les arrivages de la céte ont stnsible-
ment dépassé ceux de la semaine derniére ;
On a regu 2500 3000 sacs.

LeCacuo estvendu en Europe & 95/98 Frs.

Le Café i F. 40.

Port-au-Prince, 7 Deécembre 1907.

Fiancailles

Nous présentons nos meilleurs vocux de
bonheur aux nouveaux fiancés Lucie Pas-
QUET et Raour Berne.

Tribunal Civil
Vendredi 6 “Decembre 1907

Le Tribunal correctionnel a pris siége,
sous la présidence du Doyen Péon au
ayant comme accesseurs le juge Nicolas et
le suppléant de juge Duvet, a prononcé le
jugement suivant ;

Celui qui condamne Ja dame Amélie
Dicudonné A une année d’emprisonnement
et 4 Cinquante gourdes de dommages-inté-
réts pour avOir commis une escroquerie au
prejudice de la dame Georges olthom.
Ensuite on a passe 4 laudience civile sous
la présidence du juge Maignan, et on a pro-
noncé les jugements suivants :

Celui qui homologue la délibération du
conseil de famille des mineurs Léon, Lau-
tince, Maurice et Francine.

gréle péninsale, baignace par les ondes a-
meres de VArchipel et de lamer ionien-
ne, les Grees s’assemblent, ca plein air,
pour honorer leurs dieux, aux miles ac-
cents de Sophocle, chantant la justice, céle-
brant Vamour filial, aux récits eépiques
d’Herodote racontant les mystéres sacreés
de la sombre Epyppe.

Le Romain, au contraire, dlevé dans les
rudes campagnes du Lavin ot lon ne dé-
frichait que des cailloux, au milieu dun
camp retranché n’apprit gu’A honorer les
males vertus qui tont Ic soldat, Ja vailan-
ce qui donne la victoire sur les champs de
carnages et lorsque plus tard les nécessites
de Ja conquéte mirent ce dernier en con-
tact avec les merveilles helléniques, if per-
dit sa vigueur toute militaire, sans pouvoir
jamais s’'assimiler completement la finesse
toute arustique du Grec.

La Gréce vaincue vainquit ses farouches
vainqueurs.

De nos jours, sous l’appellation généri-
que de race caucasique: trois grands grou-
pes sociaux se partagent l’Europe. Les dif-
ferences sont si marquées, qu elles appa-
raissent méme dans les caractéres physi-
ques de chacun de ces grands groupes so-
ciaux. Quelle méthode d’éducation pourra
jamais en définitive fondre en un tout
compact la mentalité slave et la mentali:é
Anglo-Saxonne ? Faut-il jamais espérer voir
l’anglais se dépouiller de son flegme sécu-
laire pour prendre la I¢géreté tout enjoudée
du Frangais, ou l’Espagnol se départir de
sa fierté toute castillanne pour ¢ndosser
Vallare diplomatique et souvent calculée de
allemand.

Sans :doute les progrés incessants des
sciences ne permetrent plus 4 une Nation
de s’isoler, de se retrancher, comme der-
ri¢re une muraille de Chine ct trouver en
elle-méme les ¢léments d’activité qu'il faut

ur ne point se laisser distancer. Et d’ail-
Jeurs les nécessités de la vie internationale
sont un obstacle invincible 4 cet isolument;

visque enfin les grands peuples se sont

onnée le rdie de gendarmes de la civili-
sation. Mais 4 nos yeux, ce qu’un peuple
doit conserver intact, c'est le fonds de
qualités ethniques qu'il posséde ; c’est cette
matiére qu'il doit travailler de fagon a se
créer une personnalité propre, qu'il déve-

2° — Celui qui homologue Ia délibéra-
tion du conseil de famille du mineur Pier-
‘re Jules Aristhéne Philogéne Hyppolite. ;
| 3° = Celui qui fait droit 4 Popposition
'4 la vente des immeubles saisis sur la da-
{me Vve Moléus Germain par le sieur Al-
' bert Lebon, mais accorde a la dite dame
lla faculté de se libérer en deux termes de
/ six mois et d'un an.

Nouvelle composition sous la présidence
| du juge Champagne qui a prononcé le ju-

gement suivant :

Celui qui condamne le sieur Léon Ar-
;chin a payer saas terme ni délai au sieur
| Sénatus Mondésir la somme de Six cent sot-

xamte gourdes. °° °

Puis le siége est leve.
| Compagnie des Pompiers
Libres
|

Port-au-Prince, le 6 Décembre 1907.

Aur confréres G-oryes Jacob, Archi-
l bald Blane, Denis Lantais, Arthur A.
Isidore, Georges Laroche, Emmanuel
Louis & mdygard “Laroche.
En Vilte,
Cher. confréres,

Je vous intorme que vous étes choisis
pour former une Commission ayant pour
mission de verifier Pérat de fonctionne-
ment des bouches d’incendie de la ville.

Dans le rapport que vous voudrez m’a-
dresser le pius tét sur l’objet de votre mis-
sion, vous siynalerez les quartiers qui sont
dépourvus de bouches d‘incendie.

Je compte fermement sur le dévouement
dont vous avez constamment donné la
preuve i l’ceuvre des pompiers libres, sur
votre activité et votre énergic.

Je vous renouvelle, chers confréres, l’ex-
pression de mes sentiments trés distingues.

Le Commandant, Ls ETHEART.
Hopital St-Alexis

C’est demain 8 Décembre, la féte de
PImmaculée Conception que !’Hopital mi-
litaire St Alexis célébre, cette année, d’une
fagon grandiose en conviant les personna-
lités port-au- princierfhes 4 Pinauguration
des deux nouveaux bitiments dont le Gou-
vernement vient de doter cet ¢tablissement.

Comme nous l’avions annoncé, des par-
rains et mairriines au nombre ,d’une_ cen;
taine environ ont été choisis afin de don-
ner un cachet spécial 4 la cérémonie. Qu ils
ne s‘inguictent pas, ceux qui ne veulent
manquer 4 la messe du dimanche! A 8 h.
précises du) matin, une messe solennelle
sera chantce 4 la chapelle de Vhépital ec
sa grandeur Mé’ Pichon officiera, dit-on.

Voici d’ailleurs le Programme de la fete.

1° A 8 heures du matin — Messe solen-
nelle 4 la chapelle.

2° Bénddiction des nouveaux batinents.

3° Discours du Dr I. E. Jeanty, Dire-
teur de V'Ecole ‘Nationale de Médecine et de
Pharmacie et professeur de Clinique Chirur-
gicale a I'bépital St-Alexis.

4° Discours du Dr Albert Gentil, A€ede-
cin en chef de l Hopital St-Alexis.

5° Réception, Musique, Visites.

N. B. Des étudiants remplissent pen-
dant l’office les fonctions de commissaires
d@’honneur.

La musique du Palais fera entendre ce
jour des morceaux les plus rares.

Dans ta soirée, de 44 6 — Visites —

Concert par la Musique Spéciale de la
Garde du Gouvernement.
Mariage

Belle et nombreuse assistance ce matin 4/ délibération sur
la Cathddrale ot l’on bénissait le mariage

de Laure Piron avec M. Sampiero Gior-
DANI. La Musique du Palais a fait enten-
dre ses airs les plus captivants.

Les maridés ont été conduits 4
par Mme Giordani et Me
noit.

Constantin Be-

l’autel '

A lissue dela cérémonie religieuse |
nombreux invités se sont rendus ala mai
son de Mret Mme Lagojannis, Uranie-Villa
ou une brillante réception les attendairt *

On a remarqué pendant le défilé les dé
corations artistiques qui faisaient ressortir
davantage la beauté de Vélégante voitur.
capitonnée de blanc de M. Sydney Paret °

Ous renouvelons aux jeunes " et char
ments ¢poux tous nos voeux de bonheur.

as
Les événements d
Maroe





TANGER 5.— D’aprés des nouvelles re-
gues de Mogador, la tribu des Anflous a
remporté une victoire décisive sur les troy.
pes de Moulai-Hafid, le sultan de Marakech,
Ce combat a eu lieu le 23 Novembre. Les
Anftlous ont fait un grand nombre de pri-
sonniers; les tétes de quatre lieutenants de
Moulai Hafiy sont en ce moment accro-
chées aux portes de Mogador.

Lonpres 5.-— Les negociauons relatives
4 la mise en liberté du caid Mac-Leaan gui
se poursuivaient depuis quelque temps en-
tre les autorités anglaises et marocaines
sont en ce moment suspendues. Il s’avit
maintenant de déterminer Vendroit ou le
bandit Raisouli pourra résider apres avoir
relachéson prisonnier. Le gouvernement ma-
rocain voudrait gu’il se fixe dans unc ville,
ce 4 quoi le bandit se refuse.





zotel Bellevy,,

DEJEUNER DU 7 DECEMBRE
Minit A 2 HEURES

Fromage téte de pore Bellevue
Cervelle panée aux petits pois
Sautée de veau Parmentier
Filet Mignon salade
Chou sauté au beurre
Haricots rouges cn sauce
Riz blanc au gras
CEuts au lait
Café
Fruits

1/2 Vin

ee a a ae a

Derniére heure

Paris 6.— Rente : 95.70. ;

Hier !a Chambre termina la discussion
de la deuxiéme section du budget de la
guerre ct le chapitre deux ( atticle 35 2 36)
du budget des colonies pour les troupes
coloniales. Elle vota ensuite le budget des
Cultes et le chapitre 64 bis da budget de
l'Instruction publique relatif a la réinstal-
lation du) ministére des colonies _ainst
ue le budget du ministére des Affaiires
itrangéres. ; ; .

Elle commence aujourd’hui la discussion
sur la loi des finances qui fixe les credits
inscrits au budget. at dteetion d

Le Sénat aprés avoir validé I’élecuon ae
M. Catvin dans !a Somme, continue !e
discussions sur l’élection des Chambres ¢¢
Commerce.

La situation est inchangée au Ma
i" gnéral Lyautey prend ses dispos
e combit. bite:

Le Sénat vota hier le mode d’élection
des Chambres de Commerce et repren loi
les propositions de fe
relatives A la réglementation des debits
boissons. La colonne du colonel Branli v
quitta hier le camp de Martimprey Lone
détruire la maison du Mirabout agit

ui préchait la guerre saintc.
q Cette colonne réussit dans son entre
prise.







roc 08
itions





La Revue | Eiétel-Restaurant

duis Novembre contient la fin des. ST-JOSEPH

tudes passionnantes de Lysis sur! ( ANGLEDES RUES ROUX ET DU MAGA.
POligurchie financiére en France; des' SIN DE L'ETAT. )

articies seusationnels de Camille Mau- ! . .

clair, sur les Chapeiles musicales en’ Service bien organisé.— Repas
France ; Maybon sur la Réforme sco- 2 1a carte. — cuisine excellente.
luire ev Chines une étude qui sera | PROPRIETAIRE : JosEPH DESRIVIERE
tres remarquée de Rodet-Poitier sur

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Célébres des RR. PP. Bénédictins

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ges delicieuses du poéte F. Mazade
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La soucsigrée dGolare a
contestation qui la div.stit avee Mr Chivis-
ton Resalus,

. fi d * . 1 . . . . . > a
pasftin depuis bientotdcux mois gu’enconse-

. ’ ° ; :
quence elle mMexerce ni ne compte exercer
es poursthes dauccne nature coutre

Port au Prince, 7 Decearbre ryor.

D°* Firterre MOUSSIGNAC
Se ee ren eS nEeEE ETN

LIGNE HOLLANDAISE

LeS'SS« PRINSWILLEM III»
venant du Sud, est attendu ici lun-
di, 9courant, et continuera le
ree jour pour St-Marecet New-

ork.

Por-au-P rince, leG Décembre 1907
GERLACH & Co
AGENTS



wee Te ee er ee

lie G* Transatlantique

Lesteamer « FERDINAND DE
LESSEPS » est attendu ici diman-
che, 8courant. I] partira probable-
ment le méme jour a 6 heures
pour Petit-Goave, ct serade retour
Mardi 10 pour repartir le meme
jour ’G heures pour St-Mare et

Onaives,

Port-au-Prince, 6 Décembre 1907
F.M. ALTIERI

ee L’ AGENT.

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née 1908, aura lieu a /l’Hotel Commu-
nal, le mercredi que l’on comptera,
onze Décembre courant, a deux heu
res précises de l’apres-midi, confor-
mément @ la loi du G septembre 1870
et aux conditions qu’elle établit dans
son article 6.

L’adjudication ne sera détfinitive
qu’apres le vote du Conseil admettant
la caution présentée par |’adjudica-
taire.

En cas de rejet de la caution et de la
non présentation d’une nouvelle cau-
tion de la part de l’adjucataire provi-
soire, il sera procédédans la huitaine

a une nouvelle criée dela susdite
ferme.
Fait 4 Vildlel Communal! les jour,

mois et an que dessus.
Le Mayistrat Communal,
STENIO VINCENT.



La
Rédaction du “ Matin”

Offre a seslecteurs les dewe volumes
A quoi tient la supériorité
des Anglo-Saxons.—
A-t-on intérét a s’emparer
du Pouvoir”

DE
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Diplomé de l'Institut de Médecine
Coloniale de Paris, ex-Moniteur du
Service Ophtalmologique dela Faculté,
A ’Hotel-Dieu, et ancien assistant de
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Membre de la Société de Médecine
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de, Terre-Neuve, Anse Rouge, Jean-
Rabel et Maissade que s’étant retiré du
barreau des Gonaives oti il militait en
vertn de permis révuligrement signé
de son batonnier, ils auront a ré-
elamer leurs dossiers en son cabinet
Rue Traversiere, No 41>.

Il est accordé aux parties intéressées
deux mois pour jouir des bénéfices
du present avis, fuute de quoi, le
soussivué décline toutes responsabi-
lités vis-A-vis de toutes personnes qui
peuvent se declarer ayants-droits et
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Fintogrité de notre souveraineté, p
Oat, our vint enfin od l’ont vit un
'd’Etat ouvric résolument un pro-
@s innoui contre 1’o pression morale! g
Gragire allie aux Peatincts bas de
ez nous. Oui, quelle démonstrauion
Matire plus concluante de notre
cité A nous gouverner que le Pro-|
eS de la Consolidation réalisé et inau- ;
mMatan nouveau systame od l'on
* en réellement le maitre on

. | Le « Diario » qualifie d’assassinat
Vexécution.... ll dit « que ces hommes

Lrertissements ee I furent culevés de la prison par ordre
_, ,s da Président d’'Haiti et qu’ils furent

(« fusillés sans aucune forme de pro-

ll ell EN | Ae cis » Le journal Cubain fait suivre

jee récit des commentaires suivants:

_ | « Nous voyons clairement que si cet

y état de choses continue a Haiti, les

Le « Diario de ia Marina » de ta;a Haitiensdevront tres prochainement
Havane, en rapportant la nouvelle de se préparer a un recencement aé-
Texécution des cing condamnés du 15 « néral, a élaborer des lois électorales
etobre en a pris occasion pour ¢ a- | « et municipales, a établir un systeme
wtir charitablement les Hattiens que; « national de salubrité et a construire
vils ne surveillent pas logre améri- | « un rés2au de belles routes gouver-
ain, il les avalera. » .“ mentales. »

Je ne sais & quelle sauce se savent,! Nous avons le devoir de revenir sur
pour le moment, accommodes nos ai-;ces inconséquences du journal hava-
mabias avertisseurs; ni non plus quel-jnais. En attendant; il importe que
hacuit’ d’appétence, ils tompren-| nous lui fassions observer que grice
nent qu’ils excitent chez ... ’Ogre ;'& Dieu, aucune lutte électorale n’a
Mais ce que je sais bien, ce que je! provoqué chez nous, jusquace jour,
Yeux dire. c'est qu’en Haiti le citoyen Vintervention de Vrtranger; jamais,
le plus obscur aussi bien que celui {aucune de nos Constitutions na por-
qai est le plus en vue est pénétré jus-}té Wamendement nous obligeant 4
quaux racines de son étre de cette | nettoyer nos rues et a organiser la sa-
pensée que la vie nationwle batlotée, tlubrité nationale.
embarrassée, mauvaise et laide com- | En sommes-nous plus avancés? Je
Meelleestetie fut-elle cent fois davan- ‘ne le prétends pas. Mais je veux qu’on
age vaut toujours mieux et cent fois ‘reconnaisse que nous n’avons jamais
plus, avec le bel orgueil et les splen-jsollicité et nous n’avons besoin d’au-

ides promesses d’avenir qui auréolent|cune tutelle. Nous avons beaucoup
esta vie-la, vaut mieux dis-je, qu’une | fait; ilnous reste beaucoup a faire ;
pospsrité factice plus attribuable 4{oui, mais, nous le ferons tout seul,
étranger secoureur.... qu’a la collec-|« sans étre obligé d’en rien rendre &
livits indigdne avilie et que les fails) César. »

Ontrent inapte. Nous aimons Cuba d@’un trop pro-

A la face de Univers stupéfait, les} fond amour. Nous surveillons le déve-

itiens, en un geste héroique et san- loppement de la République-Sceur

Fant, out dSmontré qu'lls sont capa-| avec un fraternel intérét, ses angois-

du_ self-government puisqu'ils [ses sont les notres et ses joies, nous
feat tout souls, conguis ; ils ont dé- las partageons. Nous ne pouvions pas,

Montré — et [3 démoatration conti-jen vérite, nous attendre de la part
te— quiils peavent l’exercer, puis-|d’un Cubain, méme américanisant, a

ren depit @ mille entraves venues june attitude si tendancieuse, 4 des
dehors, nous avons pa maintenir prédictions si lugubres suggérées
uis-} par un ambitieux en délire, un névro-
pathecomme ¢ Fatras» chez qui le mal
se manifeste sous. forme de folie des
randeurs. ;
N’est-ce pas aussi le cas da Moise
Dautant, homme «au grand sable »
balles n’atteignent pas ?
Patriotes domi-
soyons sé-

que les e
Patriotes cubains,
nicains, Patriotes haltiens,
rieux
L’Heure n’est pas
joie, dtez les roses

a l'amour ni a la
de votre bouton-

PORT-AU-PRINCE (Haiti)

. - QUOTIDIEN..

Clément Magloire,



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 46.

Fe eaalihenieterhackanaseanneedpenatmpennesmererepttarenniinnd



cere et

SAMEDI, 7 DECEMBRE 1907.

Le Matin

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LE NGMERO 40) CENTIMES.

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mois et sont payables d’avance.

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niere, mettezles vio'ons dans le sac et plus les csprits dans notre milicu, est
quittons la biguling voluptueuse pour fla recherche du meilleur mode d’éducation
entrer dans fi danse des éGecus et le }gut doit nous donner le maximum de reé-

cercle desnetions fortes pou feur pros-
périté.. .. et feurs parlis-pres sublines.



~LEDUCATION

LA RACE

Notre societé traverse en ce Moment sa
periode de discussion. Fatiguée des luttes
cruelles qui n’ont servi en somme qu’a
mettre quelques individualités en lunrvere,
elle s’argéte, hésizante, cherche 4 déméier
par une analyse souvent profonde, les cau-
ses qui ont d-Nermine notre stagnation sc-
culaire. Onest souvent récontore par la lec-
ture de quelques beiles pages de livre ou
de journal, o& Von découvre une critique
assez documentdée, une réel besoin d’idées
fortes et qui soient surtout le résultat d'une
observation precise, rigoureuse des faits.
Il y ade gela a peine une dizaine d’années
(et nous ne sommes pas le premicr 4 eu
taire la remarque ). — naissiit dans le pays
un courant littéraire un peu malsain. Un
vent d’amére désespérance soufflait sur tou-
tes les productions du moment, et c'est
sur la note triste qu’on nous entrouvrit
les horizonsde notre avenir, éternellement
chargés de gros nuages sombres.

Ceux d’entre-nous, qui conservaient ea-
core quelques réves d’un op:imisme ré-
jouissant, restaient incertains, inquiets
devant cet effroi généra!, ces ¢lans maladifs
de l’Ame nationale. Sins doute, dira-t-on,
cette sorte d’esprits se retrouve dans les
meilleures sociétés et leur présence m#me
est toujours le signe d'une civilisation trop
raffinge et parfois aussi d’une conception
trop ¢levée de la vie ; mais lorsque cette

tendance se généralise pour devenir une,

note dominante, il faut y voir platét un
état. mental plus prosre 4 enrayer l’¢vo-
lution d’uu pays qu’a la fivoriser. Heureu-
sement cette ingiuc:ude pessimiste a fait
place 4 un courant de vie plus intense qut,
nous l’espérons, s’affirmera davantage,
pour aboutir finalement chez nous aun
concept plus réel du réle social de I'hom-
me.

Un des



sultats utiles pour notre rapide avancement.
Ics solutions les plus diverses ont été pro-
posces et bien des pages ont ¢té noircies
dans ce sens. Cependant au point de vue
pratique la question n’a pas marché, par-
ce que souvent le point ye départ de nos
publicistes est pris dans le vide.

A suivre de pres les ditférents ¢crits, on
y veitune course échévelce a travers toutes
les civilisations et on finit toujours par
vouloir nous imposer une admiration en- ,,
thousiaste pour tel Grand peuple d’Europe
ou d’Amerigue. A notre humble avis cette
mecthode n’est pas peut-étre la meilleure,
parce qu’elle ne tient pas assez compte des
conditions formelles de toute véritable
science.

Dans le domaine des sciences positives ;
dcéfinir un objet avec une précision mathé-
matigue est la conuition la plus heureuse
pour ne pas errer i l’aventure. Or si le
probleme de l'éducation des peuples ne re-
vet pas les caractéres d’une science exacte,
On peut pourtant sans hésiter lui faire une
place dans le cadre des sciences déductives.
Deux conditions sont absolument indis-
nensables pour la constitution d’une science :
Un objet général et unz méthode ration-
nelle. Le but ou l’objet de l'éducation est
l’épanovissement complet des trois ordres
ds facultés gue l’analyse fait découvrir dans
homme et sa méthode ne peut-étre que
‘observation ; puisqu’il n’est pas loisible
de renouveler dans son exactitude rigoureu-
se, l’expérience faite comme pour la con-
troler par son ideatité méme avec l’expé-
rience provoquée.

Donc strictement !’éducation a pour but
le perfeetionnement intense de toutes les
facultés natives d’une race au détriment de
tons ses défauts innés. Il découle alors de

Icetie définition la nécessité d’étudier 4 fond

le tempérament de la race ; en groapant
autour de ce point initial toutes -les causes

essentielles ou accessoires qui ont contri-

bué 4 la formation de ce tempérament. Ea
suivant une méthode biologique employée

‘pour l’érude des tempéraments, nous allons

par une transposition que nous croyons
logique essayer de préciser les conditions

qui président 4 la formation du tempéra-
ment social.

Les influences déterminantes de la cons-

ti ution du tempérament social soar. de
‘plusieurs ordres et
problémes qui passionnent le sous les titres suivantes: Erhniques, Héré-

peuvent étre clses¢ee
a

loppera verslépanouissement de toutes ses
qualités spécifiques. _—
Er pariant ici des influences heéréditaires
et physiologiques sur fa constitution du
tempérament social, nous ne reviendrens
pis sur ce que nous avons longuement dis-
cuié ailleurs. Il est évident que nos ataves
vivent en nous, et les causes accidentclles
qui rompent souvent la chaine de la sclec-
tion familiale ne sont pas assez puissantes
pour décruire complétement les lois de l’heé-
rédité dans Pindividu et dans la race.

do-physiologiques, Historiques, Mésologi-
ques, Accidentelles.

Le titre de notre ctade fait voir dé; Va-
bord, Pimportance capitale que nous don-
nons 4 la question de race dans le pro-
bléme de éducation. L’unité de lespéce
humaioe n’est pas chos: discutable et au
point de vue strictement physiologique, !a
fécondation toujours possible entre des in-
dividus, différant par certains trais mor-
phologiques sutliraitamplement a l’établir.

pendant sous cette unite ethnigue, appa-

raissent des caractéres nettement tranches, Docrecr J. C. DORSAINVIL.
ul donnent 4 chaque groupement s



aire, une physionom’‘e spécia'e. En veut-
on un exemple, on Je trouve dans lanti-
uité méme. II est certain que cetie gran-
e branche indo-ariane de l’humanité ve-
nue des hauts plateaux de VOrient. colo-
nisa toute l'Europe Meridionale. Dans le
bassin de la Méditerranée s‘clevérent deux

1S LE ee a en a a ne

PATS DITBRS

RENSEIGNEMONTS



a rene

grandes civilisations gui occupent toute MEYEOROLOGIQUES

Phistoire des temps antiques. Les Grows _.

sous leur beau ciel, gui est comme Ia , oe ee e.

transition entre le clisnat temperé d'Europe risservatoire

et ardent climat d'Afrique sentirent en per

eux vibrer de bonne heure de profonds ins-] 124 ,MATZE COLLEGS St-WARTIAL

tincts dare et de podsie que fait naire Te .

contact aves une nature vierge et belle. Vicspaep: 6 DitceMpre

Crest done sur ce sol qua pine ondu- | ,, . wren ae

laient de splendides coliines chargées doe | PA aee eared O37

liviers, de sveltes montanes Ou son aima- sey Artec ee ye eM 3-3

ble imagination p'agiir des dicux, que] tA PST he ae um 30 2

Pheilene se forma au culte de Vare era - et .

Vamour de vt patrie. Mcyerne diurne de la température 26,5
Souvens sur les rivaszes boisés de leur Cicl couvert toate la journée par des

amas de stratus venant du N E.

le baromerre a morté beancorp dans Ja
| journce depuis 7 h. du matin.

Agitauon sismigue depuis 4 h du ma-
tin) Mouvementsnombrzax, mais tres taibles
durant toute la journée et toute la nuit. Di-

rection S.W.
R. BALTENWECK
Revue du Marché

Depuis samedi dernier la prime a conti-
nuc a monter ex ce jour nous cotons fer-
me 498/95 0,0. Cette hausse est die A la
rarcté de l’or américain. Plusieurs maisons
de la place en‘ont demande aux Etats-Unis.
Ii faut done s’attendre a une baisse sensi-
ble la semaine prochaine.

Les traites sur) France ont été vendues
contre or 4 1/4 0,0 eScompte.

Les cheques sur New-York ont obtenu
2 0,0 escompte. Les cheques sur Paris ont
été vendus 4 2 1/2 0/0 prime.

Les titres du Gouvernement se main-
tiennent toujours.

Les arrivages de la céte ont stnsible-
ment dépassé ceux de la semaine derniére ;
On a regu 2500 3000 sacs.

LeCacuo estvendu en Europe & 95/98 Frs.

Le Café i F. 40.

Port-au-Prince, 7 Deécembre 1907.

Fiancailles

Nous présentons nos meilleurs vocux de
bonheur aux nouveaux fiancés Lucie Pas-
QUET et Raour Berne.

Tribunal Civil
Vendredi 6 “Decembre 1907

Le Tribunal correctionnel a pris siége,
sous la présidence du Doyen Péon au
ayant comme accesseurs le juge Nicolas et
le suppléant de juge Duvet, a prononcé le
jugement suivant ;

Celui qui condamne Ja dame Amélie
Dicudonné A une année d’emprisonnement
et 4 Cinquante gourdes de dommages-inté-
réts pour avOir commis une escroquerie au
prejudice de la dame Georges olthom.
Ensuite on a passe 4 laudience civile sous
la présidence du juge Maignan, et on a pro-
noncé les jugements suivants :

Celui qui homologue la délibération du
conseil de famille des mineurs Léon, Lau-
tince, Maurice et Francine.

gréle péninsale, baignace par les ondes a-
meres de VArchipel et de lamer ionien-
ne, les Grees s’assemblent, ca plein air,
pour honorer leurs dieux, aux miles ac-
cents de Sophocle, chantant la justice, céle-
brant Vamour filial, aux récits eépiques
d’Herodote racontant les mystéres sacreés
de la sombre Epyppe.

Le Romain, au contraire, dlevé dans les
rudes campagnes du Lavin ot lon ne dé-
frichait que des cailloux, au milieu dun
camp retranché n’apprit gu’A honorer les
males vertus qui tont Ic soldat, Ja vailan-
ce qui donne la victoire sur les champs de
carnages et lorsque plus tard les nécessites
de Ja conquéte mirent ce dernier en con-
tact avec les merveilles helléniques, if per-
dit sa vigueur toute militaire, sans pouvoir
jamais s’'assimiler completement la finesse
toute arustique du Grec.

La Gréce vaincue vainquit ses farouches
vainqueurs.

De nos jours, sous l’appellation généri-
que de race caucasique: trois grands grou-
pes sociaux se partagent l’Europe. Les dif-
ferences sont si marquées, qu elles appa-
raissent méme dans les caractéres physi-
ques de chacun de ces grands groupes so-
ciaux. Quelle méthode d’éducation pourra
jamais en définitive fondre en un tout
compact la mentalité slave et la mentali:é
Anglo-Saxonne ? Faut-il jamais espérer voir
l’anglais se dépouiller de son flegme sécu-
laire pour prendre la I¢géreté tout enjoudée
du Frangais, ou l’Espagnol se départir de
sa fierté toute castillanne pour ¢ndosser
Vallare diplomatique et souvent calculée de
allemand.

Sans :doute les progrés incessants des
sciences ne permetrent plus 4 une Nation
de s’isoler, de se retrancher, comme der-
ri¢re une muraille de Chine ct trouver en
elle-méme les ¢léments d’activité qu'il faut

ur ne point se laisser distancer. Et d’ail-
Jeurs les nécessités de la vie internationale
sont un obstacle invincible 4 cet isolument;

visque enfin les grands peuples se sont

onnée le rdie de gendarmes de la civili-
sation. Mais 4 nos yeux, ce qu’un peuple
doit conserver intact, c'est le fonds de
qualités ethniques qu'il posséde ; c’est cette
matiére qu'il doit travailler de fagon a se
créer une personnalité propre, qu'il déve-

2° — Celui qui homologue Ia délibéra-
tion du conseil de famille du mineur Pier-
‘re Jules Aristhéne Philogéne Hyppolite. ;
| 3° = Celui qui fait droit 4 Popposition
'4 la vente des immeubles saisis sur la da-
{me Vve Moléus Germain par le sieur Al-
' bert Lebon, mais accorde a la dite dame
lla faculté de se libérer en deux termes de
/ six mois et d'un an.

Nouvelle composition sous la présidence
| du juge Champagne qui a prononcé le ju-

gement suivant :

Celui qui condamne le sieur Léon Ar-
;chin a payer saas terme ni délai au sieur
| Sénatus Mondésir la somme de Six cent sot-

xamte gourdes. °° °

Puis le siége est leve.
| Compagnie des Pompiers
Libres
|

Port-au-Prince, le 6 Décembre 1907.

Aur confréres G-oryes Jacob, Archi-
l bald Blane, Denis Lantais, Arthur A.
Isidore, Georges Laroche, Emmanuel
Louis & mdygard “Laroche.
En Vilte,
Cher. confréres,

Je vous intorme que vous étes choisis
pour former une Commission ayant pour
mission de verifier Pérat de fonctionne-
ment des bouches d’incendie de la ville.

Dans le rapport que vous voudrez m’a-
dresser le pius tét sur l’objet de votre mis-
sion, vous siynalerez les quartiers qui sont
dépourvus de bouches d‘incendie.

Je compte fermement sur le dévouement
dont vous avez constamment donné la
preuve i l’ceuvre des pompiers libres, sur
votre activité et votre énergic.

Je vous renouvelle, chers confréres, l’ex-
pression de mes sentiments trés distingues.

Le Commandant, Ls ETHEART.
Hopital St-Alexis

C’est demain 8 Décembre, la féte de
PImmaculée Conception que !’Hopital mi-
litaire St Alexis célébre, cette année, d’une
fagon grandiose en conviant les personna-
lités port-au- princierfhes 4 Pinauguration
des deux nouveaux bitiments dont le Gou-
vernement vient de doter cet ¢tablissement.

Comme nous l’avions annoncé, des par-
rains et mairriines au nombre ,d’une_ cen;
taine environ ont été choisis afin de don-
ner un cachet spécial 4 la cérémonie. Qu ils
ne s‘inguictent pas, ceux qui ne veulent
manquer 4 la messe du dimanche! A 8 h.
précises du) matin, une messe solennelle
sera chantce 4 la chapelle de Vhépital ec
sa grandeur Mé’ Pichon officiera, dit-on.

Voici d’ailleurs le Programme de la fete.

1° A 8 heures du matin — Messe solen-
nelle 4 la chapelle.

2° Bénddiction des nouveaux batinents.

3° Discours du Dr I. E. Jeanty, Dire-
teur de V'Ecole ‘Nationale de Médecine et de
Pharmacie et professeur de Clinique Chirur-
gicale a I'bépital St-Alexis.

4° Discours du Dr Albert Gentil, A€ede-
cin en chef de l Hopital St-Alexis.

5° Réception, Musique, Visites.

N. B. Des étudiants remplissent pen-
dant l’office les fonctions de commissaires
d@’honneur.

La musique du Palais fera entendre ce
jour des morceaux les plus rares.

Dans ta soirée, de 44 6 — Visites —

Concert par la Musique Spéciale de la
Garde du Gouvernement.
Mariage

Belle et nombreuse assistance ce matin 4/ délibération sur
la Cathddrale ot l’on bénissait le mariage

de Laure Piron avec M. Sampiero Gior-
DANI. La Musique du Palais a fait enten-
dre ses airs les plus captivants.

Les maridés ont été conduits 4
par Mme Giordani et Me
noit.

Constantin Be-

l’autel '

A lissue dela cérémonie religieuse |
nombreux invités se sont rendus ala mai
son de Mret Mme Lagojannis, Uranie-Villa
ou une brillante réception les attendairt *

On a remarqué pendant le défilé les dé
corations artistiques qui faisaient ressortir
davantage la beauté de Vélégante voitur.
capitonnée de blanc de M. Sydney Paret °

Ous renouvelons aux jeunes " et char
ments ¢poux tous nos voeux de bonheur.

as
Les événements d
Maroe





TANGER 5.— D’aprés des nouvelles re-
gues de Mogador, la tribu des Anflous a
remporté une victoire décisive sur les troy.
pes de Moulai-Hafid, le sultan de Marakech,
Ce combat a eu lieu le 23 Novembre. Les
Anftlous ont fait un grand nombre de pri-
sonniers; les tétes de quatre lieutenants de
Moulai Hafiy sont en ce moment accro-
chées aux portes de Mogador.

Lonpres 5.-— Les negociauons relatives
4 la mise en liberté du caid Mac-Leaan gui
se poursuivaient depuis quelque temps en-
tre les autorités anglaises et marocaines
sont en ce moment suspendues. Il s’avit
maintenant de déterminer Vendroit ou le
bandit Raisouli pourra résider apres avoir
relachéson prisonnier. Le gouvernement ma-
rocain voudrait gu’il se fixe dans unc ville,
ce 4 quoi le bandit se refuse.





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Riz blanc au gras
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Fruits

1/2 Vin

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Derniére heure

Paris 6.— Rente : 95.70. ;

Hier !a Chambre termina la discussion
de la deuxiéme section du budget de la
guerre ct le chapitre deux ( atticle 35 2 36)
du budget des colonies pour les troupes
coloniales. Elle vota ensuite le budget des
Cultes et le chapitre 64 bis da budget de
l'Instruction publique relatif a la réinstal-
lation du) ministére des colonies _ainst
ue le budget du ministére des Affaiires
itrangéres. ; ; .

Elle commence aujourd’hui la discussion
sur la loi des finances qui fixe les credits
inscrits au budget. at dteetion d

Le Sénat aprés avoir validé I’élecuon ae
M. Catvin dans !a Somme, continue !e
discussions sur l’élection des Chambres ¢¢
Commerce.

La situation est inchangée au Ma
i" gnéral Lyautey prend ses dispos
e combit. bite:

Le Sénat vota hier le mode d’élection
des Chambres de Commerce et repren loi
les propositions de fe
relatives A la réglementation des debits
boissons. La colonne du colonel Branli v
quitta hier le camp de Martimprey Lone
détruire la maison du Mirabout agit

ui préchait la guerre saintc.
q Cette colonne réussit dans son entre
prise.







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nal, le mercredi que l’on comptera,
onze Décembre courant, a deux heu
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mément @ la loi du G septembre 1870
et aux conditions qu’elle établit dans
son article 6.

L’adjudication ne sera détfinitive
qu’apres le vote du Conseil admettant
la caution présentée par |’adjudica-
taire.

En cas de rejet de la caution et de la
non présentation d’une nouvelle cau-
tion de la part de l’adjucataire provi-
soire, il sera procédédans la huitaine

a une nouvelle criée dela susdite
ferme.
Fait 4 Vildlel Communal! les jour,

mois et an que dessus.
Le Mayistrat Communal,
STENIO VINCENT.



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Rédaction du “ Matin”

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elamer leurs dossiers en son cabinet
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