Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
December 5, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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1% AWWRE, M- 207

® PORT-AU-PRINCE (satr)

JEUDI, 5 DECEMBRE 1907.





ABONREMENTS :

gar mols Une Gourde D’'«vaNceE
D&PaRTEMENTs & ETRANGER ;

vrais de poste en sus.

Clément



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.



LE NUMERO 1() CENTIMES.

Magloire,
Les abonnements partent da rer. et dais de chaque
mois et sont payables d’avance.

Les manuscrits ineérés ou pon fe sont pas remie.
.— -———



es



PROPOS DU DOCTEUR

mentation ds Ean

Ce qui me pend au nez aujourd’hui,
je le sais trop. C’est qu’on va encore se
moquer de moi, car je me suis propose
de m’adresseraux méres et de leur par-
yw ee Valimeutation de leurs enfants.

ais tant pis

Vraiment il n’est peut-étre pas de
question d’hygiéne o& les avis du méde-
cin se soient le plus cognés aux en-
tétements maternels. Aussi est-ce pour-
quoi, si l’on voulait dresser le bilan
consciencieux des infanticides, il fau-
drait bien prendre garde de ne pas aller
engudter au milieu des maisonnées
honnétes et silencieuses ou l'amour ma;
teruei un peu paradoxal, couve en mé-

me temps des bébés roses et — sans|¢

f Songer — des projets macabres. Ah!
meres | j’en ai vu dont l’enfant suc-
combait par leur faule s’empaumer dé-
sespérément les cheveux, se rouler
sur le parquet, bramant leur douleur
exacerbée et je me suis toujours deman-
dé, spectateur ému de ces scénes écceu-
rantes, si chez elles, le disespoir de la
conscience ne clamait pas plus fort que
le désespoir da cosur.

Souvent, comme je le disais dernié-
rement, ce qui cause l'un ou l'autre de
eea deux désespoirs « c'est un flux de
ventre d’origine gastro-intestinale, c’est
du rachitisme invétéré par mauvaise
jimeutation » cependant que les prin-
-Gpes hygiéniques sont formela sur ce
Point et que ta langue et la plume des
médecins ne se sont jamais fait faute de
les pro gersur tous les tons. Peut-dtre
le devoir noug commande-til de les re-

toujoars, toujours...

Pe li il est '

Paliment|loppent en travaillant avec plus d’éner-

eat de
ts, non seulement
encore pour Vor ire des ent ia
" 8 prem mois . 8
seance, le bait maternal doit seul cons-
caer cos repne. Peqdant |é¢ jour
nae Otis an dein toutes

régier l’ulimentation dea en-

'

enfant n’est que trop Vv
“@ heures: quai
mt @tre gne

espacées dans le but de laisser 4 la mé-|lutaire hygiene de ne ‘point scinder les

re quelques moments de répit. Deux re-
pas entre 8 heures du soir et 8 heures
du matin suffiront bien. Encore vers le
3* ou Je 4¢ mois faudra-t-il s’urranger
de fagon ane faire prendre qu’un seul
repas entre 7 heures du soir et 9 heures
du matin.

La voracité des enfants 4 cet Age est
connue pour proverbiale et si l’on vou-
lait céder 4 leurs inclinations comme le
font malheureusement nos méres, ils
seraient volontiers tout le temps suspen-
dus au sein comme un. frujt a son pé-
doncule.

Eh bien, le croiriez vous ? c’est de-
puis cet age que commence |’éducalion
de Venfant et Phygiéne morale comman-
de de ne point se montrer vis-a-vis de
lui un étre dépendant, de lui donner a
téter quand i] le faut et non pas quand
tlle veut.

Certes.,d’abord i! protestera dn cri,
des bras et des jainbes. Alors il faudra
arder Vimpassibilité que donnent les
sensibilités rentrées, se moquer de ces
engueulées stridentes et de ces panto-
mimes tragiques. Bientét tout rentre
dans l’ordre, ses exigences s’apaisent,
son tempérament turgescent se flétrit et
enfant ne,seréveille plus qu’aux heures
des repas. Ces régles infligéesa l’estomac
infantile ont toute leur importance, car
si l’on faisait les tétées trop fréquentes
l'enfant ne prendrait que du lail séreux
peu nourrissant et pouvant produire de
la diarrhée.

Avec ca qu’on lui colle indigestion
sur indigestion, car l’estomac n’a pas le
temps de digérer ces repa3 trop nom-
breux. ;

A ce travail de forcat, il s’irrite, il
s’enflamme, avec lui /’intestin, et la ma-
man assiste ébouriffée aux désordres de
plus en plus graves qui sapent dénor-
mais les voies digestives.

Par aucontraire, les repas s’eftectuant
comme je lai plus haut dit, l’enfant

rend le sein avec plas d’ayiiité, plus
de faim et tout Y gagne chez lui, depuis

gie pour amener up lait plus riche et

rie de la poye
a Yestomec

lus chargé de créme que les preméres| naissa
ple arg ig

rties soutirées AY
e ene beso-

othiosce, Greet pourqdol il dst de sa-' mentera plas

¢ {Sgr, pro die; 5° A 5 mois il pésera le
tétées, de laisser les enfants s’en donner | double de ce qi’il pesaita sa naissance;
i leur satisfaction et d’attendre qu’ils se G* A 16 mois son poids sera seulement
délachent eux-mémes du sein. D’ail-}le double de ce qu’il était 4 5 mois.
leurs le sommeil les y surprend souvent} Néanmoins il ne faudrait pas prendre
et on n’a plus qu’d les confier 4 leur}ces renseignements au pied de la tettre,
bercean ot ils sont bien mieux que sur [car il se pourrait bien faire qu’un en-
les genoux maternels. fant ne gagnant que 15 ou 20 grammes
Mais ce n’est pas tout encore. Toutes! pitr jour soit cependant dans d’irrépro-
ces précautions prises, il est bon de s’as-|chables conditions de santé. Qu'il ga-
surer de la progression du bébé. gne du poids, voila l’important et ce qui
A ce propos il est une méthode ra- doit faire le souci le plus constant des
tionnelle dont je reste encore 4 cher-|'eres. we. . epee
cher en vain la pratique dans nalra Jedirai ta fois prochaine-a quellé épo-
pays: c'est celle des pesées. Il parait]44¢ i faudra donner aux enfartts au-
qu’on se contente volontiers de balan- tre chose que le lait maternel.
ce des yeux et que lorsqu’on voit I’en-} Meéres, prenez garde! s'il nous ap-
fant, les joues rebondissantes, avec une] P2ruent a nous, hommes, de vous faire
bonne figure de moine réjoui, on con-| Ue palrte grande et prospére, il vous
clut 4 Pembonpoint sans songer que les ‘chet a vous d’un peu nous aider en
vera intestinaux peuvent bien avoir pro-}| 24s donnant des citoyens robustes et
duit cette bouflissure de la face, encore| Yigoureux, des machines humaines a
que le bébé n’ait pas véritablement en-|'4*6es solides ou la puissance physi-
graissé. que, abritant la puissance intellectuel-

le Y acti
Il faut pourtant peser leserfants tous 0 ta ee pourra sour actionner
les 8 jours et ace sujet si!’on ne peut] _. , protements TW ailes ut p

mettent les envols vers les gtands ré-
pas se payer le pése-bébé de Bouchut, mat .
parce qu’on est un « pingre qui compte ves et les actions sublimes!
ses liards avec un émoi de dévot » ou Docreur C. PEARSON.

SPE! PONS DIVERS

foi, s’'accomoder d’une balance trés exac-
RENSEIGNEMENTS



























te comme celle des boulangers par
exemple avec, en guise du berveau 4
bascule qu’a proposé le Dr Groussin, un
simple pelit panier ad vermicelle dont on
a fait saater - les couvercies et qu’on a
eu soin d’emmeciier avec de la toile fine.

C'est uinsi qu’o pourra surveiller ta METEOROLOGIQUES
santé des énfants qui s‘endorment pré- mo
maturément au sein et reconnaltre que
le lait qa’ils sucent est de mauvaise Observatoire

qualité ; auquel cas il fau:lra bien chan-
ger de nourrice. Mais dans l’augmen-
tation de poids des enfants, il est des
causes d’erreur contre lesquelies il faut,

SQMINAIRE COLLEGE Se-MARTIAL

que je vous rémanisee, ce pou uoi il Meacrepi 4 Diécemaaz
serait salutuire de seprod re. ici aveci 5 cae

Borelles ile tableau dos progressions cor- mécre & midi minimom M34

es infan . rat i 19,

4° A Vage de 2 jours accomplis Tempé ure\ntinem 31,2

diarne de la température ‘25,6
‘Temps clair toute la journée ;. nnageux

mir de 6 h. du soir.

poids que celai de sal,

nce ; ‘J jours 45 mois il ert
Ragmantors on moyeuse de 47: grat-| Us"Bucmre ef hemes Te mua 3
, ne 80 ram arias : ~ ,
jeat a A patti de © mois il n'ang-|¢ 220% mlentl poor descenre dacs ie solege.
on moyeRne que de 404 R. BALTENWEEEX



nientiatealtiemesny

Fermeture de la malle

La malle pour Saint-Marc, Gonaives,
Cayes. Jacmel, par le steamer Alleghany
sera fermée ce soir a 4 heures précises.

Port-au-Prince, le 5 Décembre.1907.

Arrivage

Ce matin est entré le s/s Alleghany avec
les passagers suivants venant de:

Nyew- York : Pierre Hudicourt, Georges
Baussan. L. Kampmeyer.

Cap-Haitien : N. Héraux, F. Pascal, Ph.
Lenarde, Sehama.

Port-de-Paix : Vve Aug. Paret, T. Au-
digé, C. Milérd, V. Sévére, Pére Moreau,
Denis St- Aude.

M. P. Hudicourt

C’est avee une bien grande joie que nous
avons revu notre ami Pierre Hudicourt qui
avait été représenter Ja République 4la Con-
férence de la Paix.

Tout le monde sait avec quelle distinc-
tion il s’accquitra de si mission et quels
excellents souvenirs Jaissa la délégation
d’Haiti 4 la Haye.

Nous lui présentons nos telicitations.

Deéces
Les funerailles de Marie Victoire Rabouin,
Vve Flavancourt Castera, auront lieu au-
jourd’hui 4 3 heures de l’aprés-midi.
Nos condoldéances

.d
ao

Nous apprenons en ce moment la mort
de Mme Vve Cuatvet, mére de notre ami
ALBERT CHAUVET.

Sympathiques condo!lcances.

Le Wharf et le hangar
de St-Marc

St-Mare, 26 Novembre 1907.

Ou a ici ce défaut d’étre és avare de
félicitations 4 ceux qui s’évertuent au bien
pour les encourager comme cela se prati-
que dans d'autres centres. Est-ce par esprit
égoiste ou le manque de sentiment d’ap-
preécier la realisation d’un bien public ? Les
travaux du Wharf et duthangar dont Ja ville
de Saint-Mare va étre dotce par la grande
et patriotique sollicitude du Gouvernement
du Général Nord Alexis marchent d’une
manicre satisfaisante, et nous recomman-
dons d’une fagon toute particuli¢re a l’at-
tention des autorités, les hommes de 1’ate-
lierren vue de Jeur conduitte, leur assiduite
au travail et la discipline qui est la premieé-
re des conditions d’une bonne adminis-
tration.

Ce qui prouve les heureux choix del'In-
génieur J. Durocher.

X

Naissance

Les époux Ernest Nadal fils ont fete hier
Vheureuse naissance de leur fils Henrl,
Nous nous associons 4 la joie du jeune
menage et faisons nos meilleurs voeux au
bébé.
Mariage

Le mariage de Mile Anna GAsTon avec
Mr Motiére ALréma Bornes sera célébré Ie
19 Décembre prochain, en l’Eglise Cathd-
drale.

Nos meilleurs vceux de bonheur aux fu-
turs ¢poux.

Hopital St. Alexis

Ce matin, grande réanion 4 l’hdpital St
Alexis, toujours 4 propos de la féte de di-
manche 8 Décembre.

Les dernicres dispositions ont été prises
pour en assurer le succts. Les parrains et
mMarraines seront regus gracieusement ‘aux
frais du Comité d’organisation.

yant aux invités et au public, ils pour-
sont aller se rafratchir aux buvettes qui se-
sont UN peu partout.
Geom se rasenre, le prix de ls consom-

mation sera le méme gue cclui de la ville.
Une trentaine d’étudiants éparpillés dans
tout le vaste terrain de I'Hdpital, tacheront
de répondre aux désirs de tous et d’assurer
Vordre.
Circulaire
ConsTaNce ~ PERSEVERANCE
Port-au-Prince, le 4 Décembre 1907.
La Compagnie des Pompiers
Libres .
Aux ACeinbres bonoraires et anciens pompiers
En ville

Chers confréres et amis, ;

Vous avez*di’ apprenfre que*l’Assemblé+
générale des pompiers Jibres m’a appelé di-
manche dernier, au commandement de la
Compagnie.

En acceptant la tache ardue qui m’est im-
posce, je crois devoir faire un supréme ap-
pel 4 vous tous, pour m’aider 4 travailler

au bien-cire de cette institution. Mais pour |

que le concuurs que je vous demande puis-
se produire quelques bons résultats, il est
nécessaire que Punion et harmonie exis-
tent entre les membres de cette @uvre hu-
manitaire qui semble s’en aller, par le + te-
saccord vraiment regrettable de ceux-la qui
cependant, ont déj.i consacré une partie de
leur existeuce A son avancement.

Je m’empresserai sous peu de vous prier
de vous presenter 4 la Station Centrale,
atin déchanger nos vues sur les améliora-
tions pratiques et raisonnables qu’il con-
vient d’apporter 4 la Compagnie.

En attendant, je vous prie de recevoir,
chors comfreres et amis, mes sentiments de
confraternite,

Ls. ETHEART, Commandant.

Société frangaise de Secours
Mutuels etde Bienfaisance
Les Membres de la Société sont priés de
bien vouloir assister aux funérailles de no-
tre tres regrettéc Socictaire Mme Ve T.
Casrrra, décedée hier A 11h. du soir.
L’enterrement aura lieu cet apres midi 4
3 heures 4 lEglise Cathedrale.
On se reéunira Ala maison
Grand’Rue 4 coté de la Poste.
Le Président, F. Cnertez

Attention !

Monsieur Louis Mauger, spéculateur en
denrées, dimen: patenté, déclare au public
et au commerce, i telle fin que de droit,
et pour gue nul ne prérexte cause d’ignoran-
ce,—qu'sl ne fait a’affaires qu’en son nom
et pour son compte unique et persornel.

Sa spéculaton est érablie dans la piéce
principale du rez-de-chaussée de la maison
de Midame Alcius Robert, sise 4 Jérémie,
4 l’'angle des Rues du Port et du Presbytére,
laquelle piéce est entiérement distincte et
séparce du reste de la maison loud doréna-
vant 4 d’autre.

12 Novembre 1907

Ls. MAUGER

Apropos du Président @’Halti

Spontanément un ami d'Haiti envoya au
Petit Méridional la rectification susvante, apres
la publication d'un entrefilet mensonger concer-
nant Haitt.

Il y a bien une petite erreur dans cette note,
mais elle a pour excuse 'empressement mis par
ce ceeur généreux & nous défendre.

Cher Monsieur,

Voulez-vous permettre 4 un ami de vo-
tre journal, qui connait bien Haiti, les quel-
ques réflexions suivantes, qui lui sont sug-
gérées par votre article d’hier : « Un ty-
ran noir », réflexions que votre impatialité,
il le sait, vous fera un devoir d'insérer,
en attendant que, mieux documenté il
puisse ramener a sa juste valeur le récit dra-
matique ot certainement deamatieé & plaisir
qn’on vous fait publier ? -

mortuaire,

|

Laissez-le donc vous mettre en garde d’a-
bord et avec vous vos lecteurs, sur l’origi-
ne suspecte de ce télégramme ¢manant de
Londres, il serait plus juste de dire de
Kingston (Jamaique /, refuge de tous les
révolutionnaires haitiens, exilés pour rai-
sons politiques, qui ne craignent pas de je-
ter, de temps a autre, le discrédit sur leur
pays, pour mieux enarriver 4 leur fins :
« léve-toi, qne je m’y mette» ..

D’ou vient également que le courrier qu'il
recoit de ce pavs, courrier daté du 12 au 16
octobre et quiémane de haitiens, ausst
bien que d’étrangers, d'amis, comme d’ad-
vegsaires du gouvernement -du Président
Nord, soit totalement muet sur ces événe-
ments, pourtant tragiques, du 15 octobre ?
N’est-ce pas plutdt bizarre ?

| Et, enfin, s'il est fort vrai que M. Mar-
| celin a fait ses études — ct on pourrait di-
re d'excellentes études — Paris, ou il ha-
bitait, il y a encore fort peu de temps. il
;n’est pas tout a fait juste de dire qu il est
noir ( négre comme on vous le fait dire ),
ret quil est Ministre de l’Intérieur, mais
| bien Sous-Sccretaire d' Etat au Finances et
au Commerce, deux erreurs qui, encore
une fois, permetrent de suspecter ce tél¢c-
Voila bien pour le

P A, G

|

:
oramine tendancieux.
i)

moment.



Tribune du “ Matin ”’

Jérémie, le 2 Décembre 1907.

A Monsieur le Directeur du Journal
« Le Matin »

Port-au-Prince
Monsieur te Directeur,

Il est parfois nécessaire que la caravane
s’arréte et disperse la meute.

Mr Georges Séjourné, Inspecteur géneé-
ral des finances, signala au mois de Juil-
let, un deficit de or P. 2.000 et P. 6 000
billets.... Sur la demande de M. Nicolas
Lataillade, Percepteur 4 Jérémie, Son Ex-
cellence le Président Nord Alexis voulut
bien autoriser une contre-vérification des
| picces comptables, a Port-au-Prince, par

les experts Rigal et Georges Gaveau. Elle
eut pour résultat de constater T’existence
du déficit moins or P. 82. Pour le comp-
| te en gourdes, le travail n’a pas pu se pour-
|suivre, par le refus du juge d’Instruction
;denvoyer des livres de caisse aux experts,
‘ce, malgré les ordres formels du Président
| d’Haiti de mettre A la disposition de Mr
| Lataillade toutes les piéces pouvant con-
courir a sa justification.

Pressé de donner une solution au comp-
te gourdes, Mr le Directeur général Jn-
Charles Pressoir ordonna la_ remise du li-
vre de Caisse pour la continuation de I’ex-

rtise au greffe, 4 Jérémie. Elle est mal-

eureusement contrariée par le départ de
Mr Rigal pour Port-au-Prince. Entre temps,
Mr Jn Charles Pressoir, sur la demande
de Mr Georges Gaveau, envoya au chargé
du service 4 Jérémie, pour un réglement
définitif, des piéces confectionnées munt-
tieusement en ses bureaux, avec ordre de
les soumettre a l’expert G. Gaveau.

Au pointage, a le contréle de addi-
tions, on a relevé des erreurs qui furent
signalées au Directeur général, et constaté
dans ces dites piéces des mandats ne fig:
rant pas dans les cahiers 4 souche de J
mic.

Voila, sommairement expliqué, ce que
Mr Séjourné appelle détournement de fo

ablics ec de faux en écriture.— Mr Nicolas

illade, aura d'autres renseignements 4

fogenis F pour sa justification. le .

evillez agréer £ Disecteer

mes salutations empressies. = =
Naava LATAILLADE



ups rer res rer cre ERPS PS A A I ee A

nds|487t en cette ville.

P. S.— Pour le reste, - tentative Pag.
Sassinat etautres cauchemars tourbillonnant
dans une cervelle déséquilibrée, — ;
m’en occupe nullement. oe me

On a pitié dun malheureux
en sexpliquant avec un commercant
pris d’une terreur panique, au point de fair

onteusement et d'implorer la protectiog
d’autrui. Tout le monde a gardé un amu-

qui,

sant s i ,

ouvenir de leffondrement d’un
et l’on rit encore.
point as assiner, car il ne

haut courage ;
Jérémie ne sait
suit point fuir.





“Jérémie 3 Décembre 1 907

Monsieur Séjourné dans un récent article’
publi¢ dansles colonnes de ce journal parle
d’un prétendu assassinat dont il faillit atre
victime 4 Jérémie.

Notre loyauté n’ayant jamais été mise en
doute, le silence conviendrait bien comme
réplique, s'il ne s’agissait pas de renseigner
les fecteurs sur la logique des faits.

Quels sont, d’anres lui, ceux-i3 gui vou-
lurent attenter 4 sa vie ?-— Ce sont Mes-
sicurs A. M. Merceron, Justin Cayemitte,
Nerva et Georges Lataillade, suivis d’une
soixantaine de portefaix. Les noms de ceux
li sont assez connus des principales villes
de la République, et leur mentalité au des
sus du crime que ce Monsieur Icur repro-
che, pour qu’on s’y arréte.

M. Séjourné continuant ajoute : « De-
puis cing ans je fus le seul 4 bien contréler
la douane de cette ville. » Oublic-t-il sous,
le coup des piqdres de morphine qu'il se
fait administrer chaque jvur pour calmer
ses nerfs de toqué, que l’honorable geéné-
ralGarescher, |hommeintégre et brave, qui
a laissé tant de souvenirs parmi nous, fat
aussi Délégué des tinances prés 1a douane
de Jérémie ?— Quant a l’affaire de Mone:
sieur Lataillade, Monsieur Georges Gaveau
son expert lui en dira plus long que moi,
placé comme il est pour tout savoir, pare
tant tont dire.

Monsieur Séjourné depuis 1899 est préve-
nu contre la ville de Jérémie. Tandis qu'il
rérorait 4 Lyon sur les colonnes de son
inoubliable journal contre les Haitiens, ce fut
un fils de Jérémie, Anthime Merlet, intelli-
gence trop tot disparue qui, dans une let-
trcouvertc, prit la défense de la nation hai-
tienne outragée par les attaques malveil-
lantes de Monsieur Séjourné.

De Ia une haine implacable vouée a Jéré-

mie !
Louis LATAILLADE.

ee ee

Port-au-Prince le 4 Décembre 1907
an 104° de I’Indépendance.

Le Magistrat Communal

DE CEITE VILLE

Donne avis au public que agence
consulaire de la République d’Haitl
4 Panama et Monsieur A. (:harmola,
Publiciste-Juriste, &-Bazenville, par
Ryes-Calvados lui demandent, la pre-
miére, des renseignements sur |’exis-
tence de Edmond Aristide Beaure:
gard, fils de Caroline. d’Ambroise @
de Edmond Beauregard, marié ;
lon le 25 Décembre 1886, r etourn®,
parait-il, depuis, 4 Port-au-Prince ,
Je second, les memes - information
sur Monsieur_ Raoul Dally, cheval
au 9™*chasseurs 4 Auch, né le 19

L’administration Commanale, prie.

tous ceux qui sont en mesure re -

onner des renseigao | egard. -
des personnes sue dénonoées, da vou
loir bien les lui fournir. - ryd
Seketo VINCENT

4

Z

4

'

iv
oA
'



STE D'AGRICULTURE D’HAITI

at des Recettes et des Dépen-
ses effectuées

RECETTES :

Cotisations semestrielles
Soe 54 membres adhé-
_ gents, 4 G. 12, soit... P.648.00
fieux dons recus en or.
@ee dollars chacun...Or P.40.00
DEPENSSES :
5 9 pour recouvrement
“ payds 4 Léon Villate
sur 648 gourdes ... P.32.40
‘au facteur Meésidor
pour circulation du re-
gistre d’adhésion... 3.00
Frais d’insertion au “Nwu-
' gelliste du compte-ren-
du de la premiére as-
semblce générale, des
/ statuts, etc, appert
Payé aM. Crépin / appert
- “deux bordereaux ) pour
confection de 8 cahiers
4 souches et de 300 cir-
culaires. 2... 0...
Acheté de E. Robelin
( appert bordereau ) re-

gistres et fournitures. 12 60
Impression des Stituts
en fascicules..... 15.00
Insertion du présent Etat
dans les jounaux. ... 30.00
Frais divers... ...... 3.92
P.198,92
‘BALANCE
Recettes..... .... . P.648.00

P.449.08
Par Décision pu Bureau :

L prorata revenant 4 chaque membre
M . (CP. 8.31), que chaque ayant-
mat pourra percevoir entre les mains du
Ssorier ad boc, Antoine Laforest, que
@ trouvera, au Magasin de M. A. Ville-
at, Ala présentation du recu signé de lui
de président de la Société Camille Bru-










Les deux honorables donateurs recevront

Btalement leurs dons.

Pour copie conforme :
Antomse LAFOREST

: 9
| DEJEUNER DU 5 DECEMBRE
oe Mini 4 2 HEURES
Me+Fromage téte de porc Bellevue
fy *: Sautde de veau a la Jardiniére
» Cdtelette de mouton au cresson
pemsgor de porc purée de S' Germain
a:; _ Chou sauté au beurre
ig, Haricots rouges en sauce
Riz blanc 4 la créole
Pudding
Café
Fruits
1/2 Vin

arniére heure
gals 4. — Rente ; 95-50. ;
s offfritane chasse, dansles tirés

Mirly en Ihonnetir de M. Loubet. ;
bre continua hier et aujourd’hui










;auete de la catastrophe du Iéna_ ainsi

conclu:

| _Le Sénat adoptant les conclusions et in- |
dications de sa commission d’enquéte .en
ordonne le renvoi au gouvernement et no-
tamment aux ministres de la guerre et de



| la marine.
Une bande de pillards marocains attaqua

pres de Babelana un convoi transportant
; Ges Vivres au camp de Martimprey, et

| tuant un soldat.



Cordonnerie
| Clarck & Mercier

Oa vous aurez un travail garanti et
soigne, confection de tous genres avec

bordereau )... 2... 60.00 | des matériaux de premier choix.

L’établissement se charge aussi de
faire prendre des mesures 4 domicile.

150, GRAND’RUE, 150.
PORT-AU-PRINCE.

MEDECIN,
CHIRURGIEN, ACCOUCHEUR
ET

L£lectrothérapeute

Diplimé de ? Université de Harvard,

_Est de retour de Jérémie et se rient 4 la
disposition de ses clients aux mémes heu-
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Port-au-Prince, le 2 Déce 4907
an 104 de I'Indépendance. bre #00

Le Conseil Communal
DE CETTE VILLE

Annonce au Public que la criée de
la ferme de la Boucherie, pour |’an-
née 1908, aura lieu a |’Héte!l Commu-
nal, le mercredi que 1l’on comptera,
onze Décembre courant, 4 deux heu-
res précises de |’aprés-midi, confor-
mément a la loi du 6 septembre 1870
et aux conditions qu’elle établit dans
son article 6.

L’adjudication ne sera définitive
qu’aprés le vote du Conseil admettant
lacaution présentée par |l’adjudica-
taire.

En cas de rejet de la caution et de la
non présentation d’une nouvelle cau-
tion de la part de l’adjucataire provi-
soire, il sera procédédans la huitaine
aune nouvelle criée dela susdite
ferme.

Fait 4 l’ildlel Communal
Mois et an que dessus.

Le Magistrat Communal,

Stenro VINCENT.

I

La
Rédaction du “ Matin”’

Offre a seslecteurs les deux volumes
A quoi tient la supériorité
des Anglo-Saxons.—
A-t-on intérét a s’emparer
du Pouvoir?

DE
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AVIS

M*¢ F. Capoix Belton, avocat du Bar-
reau de Port-au-Prince, demeurant et
domicilié en cette ville a Vhonneur
d’aviser respectueusement ses clients
des Gonaives, Port-de-Paix, Saint-Mi-
chel, Hinche, La Marmelade, Terte-
Neuve, Anse Rouge, Jean-Rabel et
Maissade que s’étant retiré du bar-
reau des Gonaives ot il militait on
vertu de permis réguli¢rement signé
de son batonnier, ils auront
clamer leurs dossiers en son cabinet
Rue Traversiére, No 41>.

Il est accordé aux parties intéressées
deux mois pour jouir des bénéfices
du présent avis, faute de quoi, le
soussigné décline toutes responsabi-
lités vis-a-vis de toutes personnes qui
peuvent se déclarer ayants-droits et
qualites vis-a-vis du soussigné, eu

gard au présent avis.



Dr L. Malebranche

Diplomé de l'Institut de Médecine
Coloniale de Paris, ex-Moniteur du
Service Ophtalmologique dela Faculté,
4 |’Hotel-Dieu, et ancien assistant de
la Clinique du Docteur Galezonski,
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Clément



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.



LE NUMERO 1() CENTIMES.

Magloire,
Les abonnements partent da rer. et dais de chaque
mois et sont payables d’avance.

Les manuscrits ineérés ou pon fe sont pas remie.
.— -———



es



PROPOS DU DOCTEUR

mentation ds Ean

Ce qui me pend au nez aujourd’hui,
je le sais trop. C’est qu’on va encore se
moquer de moi, car je me suis propose
de m’adresseraux méres et de leur par-
yw ee Valimeutation de leurs enfants.

ais tant pis

Vraiment il n’est peut-étre pas de
question d’hygiéne o& les avis du méde-
cin se soient le plus cognés aux en-
tétements maternels. Aussi est-ce pour-
quoi, si l’on voulait dresser le bilan
consciencieux des infanticides, il fau-
drait bien prendre garde de ne pas aller
engudter au milieu des maisonnées
honnétes et silencieuses ou l'amour ma;
teruei un peu paradoxal, couve en mé-

me temps des bébés roses et — sans|¢

f Songer — des projets macabres. Ah!
meres | j’en ai vu dont l’enfant suc-
combait par leur faule s’empaumer dé-
sespérément les cheveux, se rouler
sur le parquet, bramant leur douleur
exacerbée et je me suis toujours deman-
dé, spectateur ému de ces scénes écceu-
rantes, si chez elles, le disespoir de la
conscience ne clamait pas plus fort que
le désespoir da cosur.

Souvent, comme je le disais dernié-
rement, ce qui cause l'un ou l'autre de
eea deux désespoirs « c'est un flux de
ventre d’origine gastro-intestinale, c’est
du rachitisme invétéré par mauvaise
jimeutation » cependant que les prin-
-Gpes hygiéniques sont formela sur ce
Point et que ta langue et la plume des
médecins ne se sont jamais fait faute de
les pro gersur tous les tons. Peut-dtre
le devoir noug commande-til de les re-

toujoars, toujours...

Pe li il est '

Paliment|loppent en travaillant avec plus d’éner-

eat de
ts, non seulement
encore pour Vor ire des ent ia
" 8 prem mois . 8
seance, le bait maternal doit seul cons-
caer cos repne. Peqdant |é¢ jour
nae Otis an dein toutes

régier l’ulimentation dea en-

'

enfant n’est que trop Vv
“@ heures: quai
mt @tre gne

espacées dans le but de laisser 4 la mé-|lutaire hygiene de ne ‘point scinder les

re quelques moments de répit. Deux re-
pas entre 8 heures du soir et 8 heures
du matin suffiront bien. Encore vers le
3* ou Je 4¢ mois faudra-t-il s’urranger
de fagon ane faire prendre qu’un seul
repas entre 7 heures du soir et 9 heures
du matin.

La voracité des enfants 4 cet Age est
connue pour proverbiale et si l’on vou-
lait céder 4 leurs inclinations comme le
font malheureusement nos méres, ils
seraient volontiers tout le temps suspen-
dus au sein comme un. frujt a son pé-
doncule.

Eh bien, le croiriez vous ? c’est de-
puis cet age que commence |’éducalion
de Venfant et Phygiéne morale comman-
de de ne point se montrer vis-a-vis de
lui un étre dépendant, de lui donner a
téter quand i] le faut et non pas quand
tlle veut.

Certes.,d’abord i! protestera dn cri,
des bras et des jainbes. Alors il faudra
arder Vimpassibilité que donnent les
sensibilités rentrées, se moquer de ces
engueulées stridentes et de ces panto-
mimes tragiques. Bientét tout rentre
dans l’ordre, ses exigences s’apaisent,
son tempérament turgescent se flétrit et
enfant ne,seréveille plus qu’aux heures
des repas. Ces régles infligéesa l’estomac
infantile ont toute leur importance, car
si l’on faisait les tétées trop fréquentes
l'enfant ne prendrait que du lail séreux
peu nourrissant et pouvant produire de
la diarrhée.

Avec ca qu’on lui colle indigestion
sur indigestion, car l’estomac n’a pas le
temps de digérer ces repa3 trop nom-
breux. ;

A ce travail de forcat, il s’irrite, il
s’enflamme, avec lui /’intestin, et la ma-
man assiste ébouriffée aux désordres de
plus en plus graves qui sapent dénor-
mais les voies digestives.

Par aucontraire, les repas s’eftectuant
comme je lai plus haut dit, l’enfant

rend le sein avec plas d’ayiiité, plus
de faim et tout Y gagne chez lui, depuis

gie pour amener up lait plus riche et

rie de la poye
a Yestomec

lus chargé de créme que les preméres| naissa
ple arg ig

rties soutirées AY
e ene beso-

othiosce, Greet pourqdol il dst de sa-' mentera plas

¢ {Sgr, pro die; 5° A 5 mois il pésera le
tétées, de laisser les enfants s’en donner | double de ce qi’il pesaita sa naissance;
i leur satisfaction et d’attendre qu’ils se G* A 16 mois son poids sera seulement
délachent eux-mémes du sein. D’ail-}le double de ce qu’il était 4 5 mois.
leurs le sommeil les y surprend souvent} Néanmoins il ne faudrait pas prendre
et on n’a plus qu’d les confier 4 leur}ces renseignements au pied de la tettre,
bercean ot ils sont bien mieux que sur [car il se pourrait bien faire qu’un en-
les genoux maternels. fant ne gagnant que 15 ou 20 grammes
Mais ce n’est pas tout encore. Toutes! pitr jour soit cependant dans d’irrépro-
ces précautions prises, il est bon de s’as-|chables conditions de santé. Qu'il ga-
surer de la progression du bébé. gne du poids, voila l’important et ce qui
A ce propos il est une méthode ra- doit faire le souci le plus constant des
tionnelle dont je reste encore 4 cher-|'eres. we. . epee
cher en vain la pratique dans nalra Jedirai ta fois prochaine-a quellé épo-
pays: c'est celle des pesées. Il parait]44¢ i faudra donner aux enfartts au-
qu’on se contente volontiers de balan- tre chose que le lait maternel.
ce des yeux et que lorsqu’on voit I’en-} Meéres, prenez garde! s'il nous ap-
fant, les joues rebondissantes, avec une] P2ruent a nous, hommes, de vous faire
bonne figure de moine réjoui, on con-| Ue palrte grande et prospére, il vous
clut 4 Pembonpoint sans songer que les ‘chet a vous d’un peu nous aider en
vera intestinaux peuvent bien avoir pro-}| 24s donnant des citoyens robustes et
duit cette bouflissure de la face, encore| Yigoureux, des machines humaines a
que le bébé n’ait pas véritablement en-|'4*6es solides ou la puissance physi-
graissé. que, abritant la puissance intellectuel-

le Y acti
Il faut pourtant peser leserfants tous 0 ta ee pourra sour actionner
les 8 jours et ace sujet si!’on ne peut] _. , protements TW ailes ut p

mettent les envols vers les gtands ré-
pas se payer le pése-bébé de Bouchut, mat .
parce qu’on est un « pingre qui compte ves et les actions sublimes!
ses liards avec un émoi de dévot » ou Docreur C. PEARSON.

SPE! PONS DIVERS

foi, s’'accomoder d’une balance trés exac-
RENSEIGNEMENTS



























te comme celle des boulangers par
exemple avec, en guise du berveau 4
bascule qu’a proposé le Dr Groussin, un
simple pelit panier ad vermicelle dont on
a fait saater - les couvercies et qu’on a
eu soin d’emmeciier avec de la toile fine.

C'est uinsi qu’o pourra surveiller ta METEOROLOGIQUES
santé des énfants qui s‘endorment pré- mo
maturément au sein et reconnaltre que
le lait qa’ils sucent est de mauvaise Observatoire

qualité ; auquel cas il fau:lra bien chan-
ger de nourrice. Mais dans l’augmen-
tation de poids des enfants, il est des
causes d’erreur contre lesquelies il faut,

SQMINAIRE COLLEGE Se-MARTIAL

que je vous rémanisee, ce pou uoi il Meacrepi 4 Diécemaaz
serait salutuire de seprod re. ici aveci 5 cae

Borelles ile tableau dos progressions cor- mécre & midi minimom M34

es infan . rat i 19,

4° A Vage de 2 jours accomplis Tempé ure\ntinem 31,2

diarne de la température ‘25,6
‘Temps clair toute la journée ;. nnageux

mir de 6 h. du soir.

poids que celai de sal,

nce ; ‘J jours 45 mois il ert
Ragmantors on moyeuse de 47: grat-| Us"Bucmre ef hemes Te mua 3
, ne 80 ram arias : ~ ,
jeat a A patti de © mois il n'ang-|¢ 220% mlentl poor descenre dacs ie solege.
on moyeRne que de 404 R. BALTENWEEEX
nientiatealtiemesny

Fermeture de la malle

La malle pour Saint-Marc, Gonaives,
Cayes. Jacmel, par le steamer Alleghany
sera fermée ce soir a 4 heures précises.

Port-au-Prince, le 5 Décembre.1907.

Arrivage

Ce matin est entré le s/s Alleghany avec
les passagers suivants venant de:

Nyew- York : Pierre Hudicourt, Georges
Baussan. L. Kampmeyer.

Cap-Haitien : N. Héraux, F. Pascal, Ph.
Lenarde, Sehama.

Port-de-Paix : Vve Aug. Paret, T. Au-
digé, C. Milérd, V. Sévére, Pére Moreau,
Denis St- Aude.

M. P. Hudicourt

C’est avee une bien grande joie que nous
avons revu notre ami Pierre Hudicourt qui
avait été représenter Ja République 4la Con-
férence de la Paix.

Tout le monde sait avec quelle distinc-
tion il s’accquitra de si mission et quels
excellents souvenirs Jaissa la délégation
d’Haiti 4 la Haye.

Nous lui présentons nos telicitations.

Deéces
Les funerailles de Marie Victoire Rabouin,
Vve Flavancourt Castera, auront lieu au-
jourd’hui 4 3 heures de l’aprés-midi.
Nos condoldéances

.d
ao

Nous apprenons en ce moment la mort
de Mme Vve Cuatvet, mére de notre ami
ALBERT CHAUVET.

Sympathiques condo!lcances.

Le Wharf et le hangar
de St-Marc

St-Mare, 26 Novembre 1907.

Ou a ici ce défaut d’étre és avare de
félicitations 4 ceux qui s’évertuent au bien
pour les encourager comme cela se prati-
que dans d'autres centres. Est-ce par esprit
égoiste ou le manque de sentiment d’ap-
preécier la realisation d’un bien public ? Les
travaux du Wharf et duthangar dont Ja ville
de Saint-Mare va étre dotce par la grande
et patriotique sollicitude du Gouvernement
du Général Nord Alexis marchent d’une
manicre satisfaisante, et nous recomman-
dons d’une fagon toute particuli¢re a l’at-
tention des autorités, les hommes de 1’ate-
lierren vue de Jeur conduitte, leur assiduite
au travail et la discipline qui est la premieé-
re des conditions d’une bonne adminis-
tration.

Ce qui prouve les heureux choix del'In-
génieur J. Durocher.

X

Naissance

Les époux Ernest Nadal fils ont fete hier
Vheureuse naissance de leur fils Henrl,
Nous nous associons 4 la joie du jeune
menage et faisons nos meilleurs voeux au
bébé.
Mariage

Le mariage de Mile Anna GAsTon avec
Mr Motiére ALréma Bornes sera célébré Ie
19 Décembre prochain, en l’Eglise Cathd-
drale.

Nos meilleurs vceux de bonheur aux fu-
turs ¢poux.

Hopital St. Alexis

Ce matin, grande réanion 4 l’hdpital St
Alexis, toujours 4 propos de la féte de di-
manche 8 Décembre.

Les dernicres dispositions ont été prises
pour en assurer le succts. Les parrains et
mMarraines seront regus gracieusement ‘aux
frais du Comité d’organisation.

yant aux invités et au public, ils pour-
sont aller se rafratchir aux buvettes qui se-
sont UN peu partout.
Geom se rasenre, le prix de ls consom-

mation sera le méme gue cclui de la ville.
Une trentaine d’étudiants éparpillés dans
tout le vaste terrain de I'Hdpital, tacheront
de répondre aux désirs de tous et d’assurer
Vordre.
Circulaire
ConsTaNce ~ PERSEVERANCE
Port-au-Prince, le 4 Décembre 1907.
La Compagnie des Pompiers
Libres .
Aux ACeinbres bonoraires et anciens pompiers
En ville

Chers confréres et amis, ;

Vous avez*di’ apprenfre que*l’Assemblé+
générale des pompiers Jibres m’a appelé di-
manche dernier, au commandement de la
Compagnie.

En acceptant la tache ardue qui m’est im-
posce, je crois devoir faire un supréme ap-
pel 4 vous tous, pour m’aider 4 travailler

au bien-cire de cette institution. Mais pour |

que le concuurs que je vous demande puis-
se produire quelques bons résultats, il est
nécessaire que Punion et harmonie exis-
tent entre les membres de cette @uvre hu-
manitaire qui semble s’en aller, par le + te-
saccord vraiment regrettable de ceux-la qui
cependant, ont déj.i consacré une partie de
leur existeuce A son avancement.

Je m’empresserai sous peu de vous prier
de vous presenter 4 la Station Centrale,
atin déchanger nos vues sur les améliora-
tions pratiques et raisonnables qu’il con-
vient d’apporter 4 la Compagnie.

En attendant, je vous prie de recevoir,
chors comfreres et amis, mes sentiments de
confraternite,

Ls. ETHEART, Commandant.

Société frangaise de Secours
Mutuels etde Bienfaisance
Les Membres de la Société sont priés de
bien vouloir assister aux funérailles de no-
tre tres regrettéc Socictaire Mme Ve T.
Casrrra, décedée hier A 11h. du soir.
L’enterrement aura lieu cet apres midi 4
3 heures 4 lEglise Cathedrale.
On se reéunira Ala maison
Grand’Rue 4 coté de la Poste.
Le Président, F. Cnertez

Attention !

Monsieur Louis Mauger, spéculateur en
denrées, dimen: patenté, déclare au public
et au commerce, i telle fin que de droit,
et pour gue nul ne prérexte cause d’ignoran-
ce,—qu'sl ne fait a’affaires qu’en son nom
et pour son compte unique et persornel.

Sa spéculaton est érablie dans la piéce
principale du rez-de-chaussée de la maison
de Midame Alcius Robert, sise 4 Jérémie,
4 l’'angle des Rues du Port et du Presbytére,
laquelle piéce est entiérement distincte et
séparce du reste de la maison loud doréna-
vant 4 d’autre.

12 Novembre 1907

Ls. MAUGER

Apropos du Président @’Halti

Spontanément un ami d'Haiti envoya au
Petit Méridional la rectification susvante, apres
la publication d'un entrefilet mensonger concer-
nant Haitt.

Il y a bien une petite erreur dans cette note,
mais elle a pour excuse 'empressement mis par
ce ceeur généreux & nous défendre.

Cher Monsieur,

Voulez-vous permettre 4 un ami de vo-
tre journal, qui connait bien Haiti, les quel-
ques réflexions suivantes, qui lui sont sug-
gérées par votre article d’hier : « Un ty-
ran noir », réflexions que votre impatialité,
il le sait, vous fera un devoir d'insérer,
en attendant que, mieux documenté il
puisse ramener a sa juste valeur le récit dra-
matique ot certainement deamatieé & plaisir
qn’on vous fait publier ? -

mortuaire,

|

Laissez-le donc vous mettre en garde d’a-
bord et avec vous vos lecteurs, sur l’origi-
ne suspecte de ce télégramme ¢manant de
Londres, il serait plus juste de dire de
Kingston (Jamaique /, refuge de tous les
révolutionnaires haitiens, exilés pour rai-
sons politiques, qui ne craignent pas de je-
ter, de temps a autre, le discrédit sur leur
pays, pour mieux enarriver 4 leur fins :
« léve-toi, qne je m’y mette» ..

D’ou vient également que le courrier qu'il
recoit de ce pavs, courrier daté du 12 au 16
octobre et quiémane de haitiens, ausst
bien que d’étrangers, d'amis, comme d’ad-
vegsaires du gouvernement -du Président
Nord, soit totalement muet sur ces événe-
ments, pourtant tragiques, du 15 octobre ?
N’est-ce pas plutdt bizarre ?

| Et, enfin, s'il est fort vrai que M. Mar-
| celin a fait ses études — ct on pourrait di-
re d'excellentes études — Paris, ou il ha-
bitait, il y a encore fort peu de temps. il
;n’est pas tout a fait juste de dire qu il est
noir ( négre comme on vous le fait dire ),
ret quil est Ministre de l’Intérieur, mais
| bien Sous-Sccretaire d' Etat au Finances et
au Commerce, deux erreurs qui, encore
une fois, permetrent de suspecter ce tél¢c-
Voila bien pour le

P A, G

|

:
oramine tendancieux.
i)

moment.



Tribune du “ Matin ”’

Jérémie, le 2 Décembre 1907.

A Monsieur le Directeur du Journal
« Le Matin »

Port-au-Prince
Monsieur te Directeur,

Il est parfois nécessaire que la caravane
s’arréte et disperse la meute.

Mr Georges Séjourné, Inspecteur géneé-
ral des finances, signala au mois de Juil-
let, un deficit de or P. 2.000 et P. 6 000
billets.... Sur la demande de M. Nicolas
Lataillade, Percepteur 4 Jérémie, Son Ex-
cellence le Président Nord Alexis voulut
bien autoriser une contre-vérification des
| picces comptables, a Port-au-Prince, par

les experts Rigal et Georges Gaveau. Elle
eut pour résultat de constater T’existence
du déficit moins or P. 82. Pour le comp-
| te en gourdes, le travail n’a pas pu se pour-
|suivre, par le refus du juge d’Instruction
;denvoyer des livres de caisse aux experts,
‘ce, malgré les ordres formels du Président
| d’Haiti de mettre A la disposition de Mr
| Lataillade toutes les piéces pouvant con-
courir a sa justification.

Pressé de donner une solution au comp-
te gourdes, Mr le Directeur général Jn-
Charles Pressoir ordonna la_ remise du li-
vre de Caisse pour la continuation de I’ex-

rtise au greffe, 4 Jérémie. Elle est mal-

eureusement contrariée par le départ de
Mr Rigal pour Port-au-Prince. Entre temps,
Mr Jn Charles Pressoir, sur la demande
de Mr Georges Gaveau, envoya au chargé
du service 4 Jérémie, pour un réglement
définitif, des piéces confectionnées munt-
tieusement en ses bureaux, avec ordre de
les soumettre a l’expert G. Gaveau.

Au pointage, a le contréle de addi-
tions, on a relevé des erreurs qui furent
signalées au Directeur général, et constaté
dans ces dites piéces des mandats ne fig:
rant pas dans les cahiers 4 souche de J
mic.

Voila, sommairement expliqué, ce que
Mr Séjourné appelle détournement de fo

ablics ec de faux en écriture.— Mr Nicolas

illade, aura d'autres renseignements 4

fogenis F pour sa justification. le .

evillez agréer £ Disecteer

mes salutations empressies. = =
Naava LATAILLADE



ups rer res rer cre ERPS PS A A I ee A

nds|487t en cette ville.

P. S.— Pour le reste, - tentative Pag.
Sassinat etautres cauchemars tourbillonnant
dans une cervelle déséquilibrée, — ;
m’en occupe nullement. oe me

On a pitié dun malheureux
en sexpliquant avec un commercant
pris d’une terreur panique, au point de fair

onteusement et d'implorer la protectiog
d’autrui. Tout le monde a gardé un amu-

qui,

sant s i ,

ouvenir de leffondrement d’un
et l’on rit encore.
point as assiner, car il ne

haut courage ;
Jérémie ne sait
suit point fuir.





“Jérémie 3 Décembre 1 907

Monsieur Séjourné dans un récent article’
publi¢ dansles colonnes de ce journal parle
d’un prétendu assassinat dont il faillit atre
victime 4 Jérémie.

Notre loyauté n’ayant jamais été mise en
doute, le silence conviendrait bien comme
réplique, s'il ne s’agissait pas de renseigner
les fecteurs sur la logique des faits.

Quels sont, d’anres lui, ceux-i3 gui vou-
lurent attenter 4 sa vie ?-— Ce sont Mes-
sicurs A. M. Merceron, Justin Cayemitte,
Nerva et Georges Lataillade, suivis d’une
soixantaine de portefaix. Les noms de ceux
li sont assez connus des principales villes
de la République, et leur mentalité au des
sus du crime que ce Monsieur Icur repro-
che, pour qu’on s’y arréte.

M. Séjourné continuant ajoute : « De-
puis cing ans je fus le seul 4 bien contréler
la douane de cette ville. » Oublic-t-il sous,
le coup des piqdres de morphine qu'il se
fait administrer chaque jvur pour calmer
ses nerfs de toqué, que l’honorable geéné-
ralGarescher, |hommeintégre et brave, qui
a laissé tant de souvenirs parmi nous, fat
aussi Délégué des tinances prés 1a douane
de Jérémie ?— Quant a l’affaire de Mone:
sieur Lataillade, Monsieur Georges Gaveau
son expert lui en dira plus long que moi,
placé comme il est pour tout savoir, pare
tant tont dire.

Monsieur Séjourné depuis 1899 est préve-
nu contre la ville de Jérémie. Tandis qu'il
rérorait 4 Lyon sur les colonnes de son
inoubliable journal contre les Haitiens, ce fut
un fils de Jérémie, Anthime Merlet, intelli-
gence trop tot disparue qui, dans une let-
trcouvertc, prit la défense de la nation hai-
tienne outragée par les attaques malveil-
lantes de Monsieur Séjourné.

De Ia une haine implacable vouée a Jéré-

mie !
Louis LATAILLADE.

ee ee

Port-au-Prince le 4 Décembre 1907
an 104° de I’Indépendance.

Le Magistrat Communal

DE CEITE VILLE

Donne avis au public que agence
consulaire de la République d’Haitl
4 Panama et Monsieur A. (:harmola,
Publiciste-Juriste, &-Bazenville, par
Ryes-Calvados lui demandent, la pre-
miére, des renseignements sur |’exis-
tence de Edmond Aristide Beaure:
gard, fils de Caroline. d’Ambroise @
de Edmond Beauregard, marié ;
lon le 25 Décembre 1886, r etourn®,
parait-il, depuis, 4 Port-au-Prince ,
Je second, les memes - information
sur Monsieur_ Raoul Dally, cheval
au 9™*chasseurs 4 Auch, né le 19

L’administration Commanale, prie.

tous ceux qui sont en mesure re -

onner des renseigao | egard. -
des personnes sue dénonoées, da vou
loir bien les lui fournir. - ryd
Seketo VINCENT

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Cotisations semestrielles
Soe 54 membres adhé-
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fieux dons recus en or.
@ee dollars chacun...Or P.40.00
DEPENSSES :
5 9 pour recouvrement
“ payds 4 Léon Villate
sur 648 gourdes ... P.32.40
‘au facteur Meésidor
pour circulation du re-
gistre d’adhésion... 3.00
Frais d’insertion au “Nwu-
' gelliste du compte-ren-
du de la premiére as-
semblce générale, des
/ statuts, etc, appert
Payé aM. Crépin / appert
- “deux bordereaux ) pour
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culaires. 2... 0...
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gistres et fournitures. 12 60
Impression des Stituts
en fascicules..... 15.00
Insertion du présent Etat
dans les jounaux. ... 30.00
Frais divers... ...... 3.92
P.198,92
‘BALANCE
Recettes..... .... . P.648.00

P.449.08
Par Décision pu Bureau :

L prorata revenant 4 chaque membre
M . (CP. 8.31), que chaque ayant-
mat pourra percevoir entre les mains du
Ssorier ad boc, Antoine Laforest, que
@ trouvera, au Magasin de M. A. Ville-
at, Ala présentation du recu signé de lui
de président de la Société Camille Bru-










Les deux honorables donateurs recevront

Btalement leurs dons.

Pour copie conforme :
Antomse LAFOREST

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» Cdtelette de mouton au cresson
pemsgor de porc purée de S' Germain
a:; _ Chou sauté au beurre
ig, Haricots rouges en sauce
Riz blanc 4 la créole
Pudding
Café
Fruits
1/2 Vin

arniére heure
gals 4. — Rente ; 95-50. ;
s offfritane chasse, dansles tirés

Mirly en Ihonnetir de M. Loubet. ;
bre continua hier et aujourd’hui










;auete de la catastrophe du Iéna_ ainsi

conclu:

| _Le Sénat adoptant les conclusions et in- |
dications de sa commission d’enquéte .en
ordonne le renvoi au gouvernement et no-
tamment aux ministres de la guerre et de



| la marine.
Une bande de pillards marocains attaqua

pres de Babelana un convoi transportant
; Ges Vivres au camp de Martimprey, et

| tuant un soldat.



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_Est de retour de Jérémie et se rient 4 la
disposition de ses clients aux mémes heu-
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Port-au-Prince, le 2 Déce 4907
an 104 de I'Indépendance. bre #00

Le Conseil Communal
DE CETTE VILLE

Annonce au Public que la criée de
la ferme de la Boucherie, pour |’an-
née 1908, aura lieu a |’Héte!l Commu-
nal, le mercredi que 1l’on comptera,
onze Décembre courant, 4 deux heu-
res précises de |’aprés-midi, confor-
mément a la loi du 6 septembre 1870
et aux conditions qu’elle établit dans
son article 6.

L’adjudication ne sera définitive
qu’aprés le vote du Conseil admettant
lacaution présentée par |l’adjudica-
taire.

En cas de rejet de la caution et de la
non présentation d’une nouvelle cau-
tion de la part de l’adjucataire provi-
soire, il sera procédédans la huitaine
aune nouvelle criée dela susdite
ferme.

Fait 4 l’ildlel Communal
Mois et an que dessus.

Le Magistrat Communal,

Stenro VINCENT.

I

La
Rédaction du “ Matin”’

Offre a seslecteurs les deux volumes
A quoi tient la supériorité
des Anglo-Saxons.—
A-t-on intérét a s’emparer
du Pouvoir?

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EDMOND DEMOLINS
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EN VENTE A L’IMPRIMERIE DU Matin.

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AVIS

M*¢ F. Capoix Belton, avocat du Bar-
reau de Port-au-Prince, demeurant et
domicilié en cette ville a Vhonneur
d’aviser respectueusement ses clients
des Gonaives, Port-de-Paix, Saint-Mi-
chel, Hinche, La Marmelade, Terte-
Neuve, Anse Rouge, Jean-Rabel et
Maissade que s’étant retiré du bar-
reau des Gonaives ot il militait on
vertu de permis réguli¢rement signé
de son batonnier, ils auront
clamer leurs dossiers en son cabinet
Rue Traversiére, No 41>.

Il est accordé aux parties intéressées
deux mois pour jouir des bénéfices
du présent avis, faute de quoi, le
soussigné décline toutes responsabi-
lités vis-a-vis de toutes personnes qui
peuvent se déclarer ayants-droits et
qualites vis-a-vis du soussigné, eu

gard au présent avis.



Dr L. Malebranche

Diplomé de l'Institut de Médecine
Coloniale de Paris, ex-Moniteur du
Service Ophtalmologique dela Faculté,
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