Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
December 4, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
qn ANNEE, N* 206

PORT-AU-PRINCE (atm)

MERCREDI, 4 DECEMBRE 1907.



Le Matin




~ wae ee

AB

paR mois Une Gourde D’'aVaNCE
DéPaRTBMRENT® & ETRANGER ;



prais de poste en sus.



ou



P

La Femme Hallienbe

COMBIEN SE MARIENT?

Les sociétés qui évoluent sur des sols

que le travail peut transformer tiennent
les complications de leur organisation
aux différentes modalilés du travail
lui-méme. On doit concevoir sans peine
que cette organisation sociale ne peut
tre simple Ja of une population nom-
breuse, se trouvant en face de ressour-
ces multiples et variées, se livre a des
travaux les plus divers et aux préoccu-
pations les plus disparates et les plus
contraires méine. C’est pourquoi !’orga-
hixation de ces sociétés est dite com-
pliquée.

Elle rest, en effet, uu plus haut point
et, pour nous en convaincre, nous n’avons
qu’a jeter les yeux sur nous-mémes.

Le travail existe en Haiti sous de
Rombreuses formes, on pourrait dire
sous toutes formes. Je dis le travail, et
non les travailleurs, et c’est justement
4 harmoniser les gouts, I’éducation et
aussi l’intérét de chacun a tant de fonc-
tions vides que tend notre campagne
sociale. Tout cela tient incontestable-
Ment & la transformabilité de notre sol ;
on peut y batir, on peut y planter, on
peut y creuser. Cette circonstance qu u-
ne seule culture ni qu’une seule indus-
trie ne nous est imposée ouvre des pers-

stives nombreuses 4 notre activité :

lus souvent, c’est l’activité qui fait
défaut.

Lorsqu‘une vertu ou une qualité man-
que auna société, elle doit se préoc-
Cuper de l’acquérir, si rurtout, au sur-
plus, cette qualité ou cette vertu se
roave absolument nécessaireau progrés
social. Cette opération est l’oouvre de
Méducation qui est ainsi sppelde 4 re-
dresser dans le sens des nécessitds s0-
Clales les tempéraments 4 1’état iané.

on se le dise.

Cependant le méme tempérament
Nest pas uniformément imposé par la
Rature aux deux sexes: il y des travaux
fi song plus spécialement masculins,

Satres plus spécialement fémiains, et
ratres enfin qui, comme certains “pla-




r tout ce qui concerne Il’ Adminis




Dinacrzur 3
Clément Magloire,



riels des grammairiens, appartiennent
aux deux genres : ils sont neutres,

Toute bonne éducation féminine doit
tendre a préparer le sujeta pouvoir
aborder les travaux de son sexe et aussi
ceux que leur caractére de neutralité
peut autoriser son sexe a revendiquer.
On'peut ctre tout autant commis de ma-
vasin que cou.uriére ; on est tout au-
tant institutrice que l’homme; en géné-
ral, et ainsi que le demandait le digne
prélat que j'ai mis en avant au début
de cette dtude, il fant ouvrir 4 l’activi-
té [éminine toutes les carriéres, sauf la
politique.

Je sais bien que le féminisme n’y
trouverait pas tout son compte, mais il
est de l’essence méme des choses hu-
maines que |’on ne soit jamais compleé-
tement satisfait.


































Généralement, l’on tend 4 éduquer la
emme darfs lesens exclusif de ses fonc-
tions ménageéres, en raison de son role
éventuel de chef intérieur de la famille;
on perd ainsi trop souvent de vue —
vous allez voir que j’ai l’air d’exagé-
rer — que la majorité, et |l’immense
majorité, la généralité des femmes ne
se marient pas. Elles courent toutes
avec frénésie apres le mari de leurs ré-
ves, 4 défaut de celui-la, elles accep-
tent le mari quelconque qui se présen-
te ; elles voient avec effroi l'année se
succéder & l’année et elles font positi-
vement tout ce qu’il y a & faire pour ne
pas rester vieilles filles. Malgré toutes
ces bonnes dispositions, rien n’y fait,
et c’est invariablement a une infime mi-
norité qu'il appartient, comme par pri-

ilége d’élection, de gouter I’état ma-
trimonial.

Et cet état de choses n’est pas haitien :
il est universe!, et il est aggravdé par ce
fait important que la population femiai-
neest de beaucoup Ia plus considérable,
sous quelque latitude qu’on veuille le
vérifier. Un groupe de femmes d’Albe,
rapporte la Iégende ou Vhistoire, fut
employé 4 peupler Rome a l’époque pri-
mitive ou elle ne c -mptait que des hom-
mes comme population : or, p.r la sui-
te et quelle que soit la quantité de Ro-
mains dénombrés par l’histoire, celle
des Romaines fut de beaucoup plus con-

Il est certain que la nature est plus:
igue en faames qu’en hommes, ot,

QUOTIDIEN

~





REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

au point de vue spécial qui nous occu-
pe, il nous est permis de constater que
a proportion entre les femmes refusées
pir Pétat matrimonial et celles qni réus-
sisseat ase marier, resterait encore
énorme, méme le cas — absolument ir-
réalisable,— ou aucun homme, sans en
excepter les prétres, ne resteruient c.'li-
bataires etou ilsauraient incontinent ac-
ceplé d’étre embrigadés dans la sacri-
mentelle institution.

L’institution de la dot n’y peut vrai-
ment rien, puisqu’elle n’a pas aidé ja
société francaise a enrayer pour son
compte cet état de choses : autant van-
drait élever une digue fragile et insuffi-
sante aun courant qui arrive et qui pas-
se avec l’impétuosité des forces natu-
relles.

It y’en faudrait pas davantage pour
faire ressortir ’erreur fondamentale de
Péducation qui, d’une fagon exclusive
Ou méme par prédominance, se propose
d’glever nos jeunes filles en vue de leurs
futurs devoirs de maternite. Getle aber-
ration. est du genre de celle que déja
nous commettons, a l’égard de nos jeu-
nes gens, en les saturant de hautes étu-
des qui, en definitive, ne profitent qu’a
une tré& infime minoritée, tout en ayane
Vextréme inconvénient de ne pas obéir
aux nécessités sociales et d’étre méme
nuisibles au progrés de la société,

Nous allons voiren quoi se trouve
étre inconsciemement niisible a ce
méme progrés 3ociul l'éducation femini-
ne qui tend, d’une fagun prédominante,
a faire delafemme un étre seulement
ou surtout propre au mariage.

PAITS DIVERS

Hopital St-Alezis
De l’avis de tous ceux qui ant connu
Vhépital militaire, il y a une vingtaine
d’années, cet établissement offre aujour-
d’hei un aspect vraiment reconfortant. Ce
n’est plus le cauchemar des soldats malades
qu’on y acheminait parfois 4 coups de ba-
ton. C'est aprés un minuytieux examen
v’on leur délivre maintenant leurs cartes
‘entrée. En effet, la pluparc, dans le but,
soit de se soustraire au service, soit de goa-
ter quelques douces heures de quiétude, se
déclasen: et se font malades afin d’ire
picalieés.





ee ame eae

LE NUMERO 10 CENTIMES ° .





Les abonnements partent du rer. et da rs de chaque

mois et sont payables d’avance,



Las mapuscrite ineérés ou Bon be sont pas remis.



a

tration du Journal, s’adresser & Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

C’est une bonne note pour le personnel
administratif de cet établissement et le Per-
sonnel de l’Ecole de Médecine qui ont
compris, au moment surtout ou le véne-
rable soldat qui preside 1 nos destinées de-
mande i chacun d’apporter sa petite pierre
\ Voeuvre de réorganisation qu’il élabore
depuis son avénement au pouvoir, la né-
cessité plus qu’urgente, de pousser défini-
tivement I’hopital militaire dans la voie du
Progrés. Le ‘vrand pew réalisé ne constitue
certes pas lidéal, mais lorsque le Gouver-
nement, en présence de tant de bonnes
dispositions, aura, selon les'disponibilités du
trésor, construit soiten mur, soit en fer,
les deux principaux batiments qui forment
I"hépital St-Alexis, en ce moment 1a, ces
infatigables lutteurs, fiers d’avoir donné lc
premier coup de pioche, verront avec un
plaisir immense, la réalisation du réve ca-
ress¢ depuis laps de temps.

En attendant, rendons justice 4 [hono-
rable Dr I. E. Jeanty qui, depuis dix ans
bientot, s’enchaine, pour ainsi dire, avec
une consiance gui ticnt du prodige, 4 met-
tre cet établissement hospitalier sur un pied
digne de l’attention publique. Aussi est-ce
pour encourager et lui et tous ses collabora-
teurs que tous les parrains et marraines
choisis 4 l’occasion du bapteme du coquet
edifice qui vient d’y étre levé, ont répondu
4 l’appel du Comité ‘d’organisation de la
féte.

Rappelons que la cérémonie aura lieu le
Dimanche 8 Décembre 1907, 4 8 heures
précises du matin, 4 l’hdpital St-Alexis.

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Marni 3 DECEMBRE

Barométre 4 mid: 763.3
Température\n imam 20"!
Moyenne diurne de la température 25,3

Temps clair le matin, légérement nua-
geux l’aprés-midi.

Direction des nuages inférieurs S. E.,
des nuages supérieurs W.S.W.

Barométre en hausse rapide, 1 millimé-
tre en deux jours.

.

hos- Legére agitation sismi |
nuit oo a BALTENWECK. .





Tribunal Civil

Audience du Mardi 3 Décembre 1907-

Le Tribunal hier sous Ja présidence du
Juge Doyen A. St-Rome a prononcé les
jugements suivants : .

1° Entre Mme Ve Molcus Germain et
le sieur Ninus Bance ;

2° Entre Léon Liautaud et Paul Dere-
noncourt.

Nouvelle composition sous la présidence
du Juge Doyen D. Maignan qui prononce
les jugements suivants :

1 Entre Josénil Joseph et Valdezine Hee-
tof 2° entre les consorts Crispin et Mr Ar-
mand Mérion, 3° entre le sieur J. L. de
Piccioto et Ja dame Vve Pacres.

Puis le sidge est levé en signe de deuil
4 cause dela mort de Mr A. André, Juge
au Tribunal de Cassation.

Tribunal criminel
Mardi 3 f é&cembre 1907

Port-au-Prince, le 26 Novembre 1907
CoORRESPONDANCE SUPERIEURE. ,
N°. 78.

Le ConmissaireE SpEcIAL DU. GOUVERNEMENT
Pris LA BANQUE NaTIONALE D'Haitt

Au Secrétaire d’ Etat des Finances et du —
Commerce.
Monsieur le Secrétaire d’Etat,

Je croyais pouvoir aujourd'hui: .avec un
dernier état, clore la longue série des con-
tre-Bons déji payés ou annvlés que Ja Ban-
que par incurie, laissait toujours au débit
de la République. Mais, voila qu’arrive au
contre-Bon Ne. 2779, émis en faveur du
Département de la Guerre, pout solde de
la ration du mois de Décembre 1903, je me
suis trouvé en présence d’un fait d’une ccr-
taine gravité sur lequel je crois bon d’atti-
rer votre attention spéciale ; je lui consacre
done enticrement le présent rapport.

Le 3 Décembre 1903, Monsieur C. Bi-
jou, Seeré:aire d’Etar des Finances, envoya

La session criminelle a été close hicr au Ii Ja Banque Nationale Ja dépéche N°. 407
soir, par l’acquitrement du nomme Michel | ci-aprés :

Benjamin, prévenu de viol sur la mineu-
re Céliméne.

Me Rodolphe Barreau était au bane de la
défense et le si¢ge du Parquet occupé par
le substitute Thibault.

Les jurés ont pris congé apres un magis-
tral discours du Doyen Nau.

Contre l’écriture penchee

Un erand nombre de parents et de mem-
bres de VUsiversité menent actucllement
une campagne contre Pécriture penchée ou
anglaise qui, exigeant une position du corps
incline envendre la déviation de la taille et
la myopic. E’enfant A qui Pon commence 4
enseigner l’écriture a la vue bonne et le
corps droit, mais peu peu, l’omoplate et
la colonne vertébrale se déforment. C'est
pourquoi nous voyons tant de jeunes gens
qui ont le dos rond et qui portent des lor-
gnons.

Arrivage

Ce matin est entrée le sls Scotia
les passagers suivants venant de :

Kingston : J. Luderéze, E. L. Benjamin,
Wifes et 2 enfants.

Jérémie : Dr L. Hudicourt, Charles Vor-
be, Député Dégratf, Dr Gaveau, F. Ro-
court, G. Bernard, J. C. Mansour, Socurs
des Anges et Ste Jeanne.

Fermeture de la malle

avec

Les dépéches pour Petit-Goave, Miragoine
St Marc, Gonaives, Port-de-Paix, St-Tho-
mas et l'Europe par le sjs « SCOTIA » se-
ront fermés ce soir 4 4 heures précises.

Port-au-Prince, le 4 Décembre 1907

[alae
-Contre-Bons

Banque.— ‘Sa responsabilité.

Le journal offficiel vient de pablier un
Rapport de M. Lafontant, commissaire spé-
cial du Gouvernement prés la Banque. Ce
Rapport denonce un nouveau fait. d’unc
grande importance démontrant l’incurie
et mauvaise foi de cet établissement de
crédit.

Nous reproduisons cette piéce inextenso.

Port-au-Prince, le 3 Décembre 1903, an
root de VPindépendauce.
LE SECRETAIRE D ETAT
At DbpaRTEMENT DES FINANCES ET DU
COMMERCE

Au Directeur de la Banque Nationale d Haiti
Monsieur le Directeur,

Je vous remets sous ce couvert les man-
dats suivants : ( Guerre ct Marine. )_

Suit la liste des Mandats sélevant ala som-

| me de PP. 16.0y;6.g1. “NO? 113 at 136.

Veuillez délivrer au Payeur de la Guerre
et de la Marine des cheques sur les sucecur-
sales de la Banque établies dans les villes
ci-aprés désignées pour la ration ordinaire
et extraordinaire des troupes, des arsenaux,
des ports et des hépitaux dans les arrondis-
sements financiers suivants pour la semai-
ne du 6 au 13: Décembre 1903 :

Cap-Haitien. .. . P. 2.216,89

Caves. 2... y 303
Jacmel........ 636 e
Saint-Marc. . 2... 502,90
Miragoine...... 132,64
Petit-Goave. 2... 127,07
Aquin.......-. 95575 °
P. 4.014,25
Diffgrence. 2... . P. 12.042,66

Vous voudrez bien délivrer un contre-
Bon en faveur du Département dé Guerre
et de la Marine pour la différence, soit
Douze mille quarante-deux gourdes, soi-
xante-six centimes.

Meilleurs compliments.

Cayuste BIJOU.

A ce moment l’affaire de la Consolida-
tion déiérée A Ja Justice était A Vinstruction
le pays était en pleine crise morale et les
ennemis du Gouvernement escomptaient
déja sa chute future. La Banque Nationale
d’Haiti faisant notre service de T rie,
sans ¢égard aux difficaltés de l’heure, obé¢is-
sant 3 des mobiles secrets, retusa d’exécu-
ter l’ordre ci-dessus du Département des
Finances sous prétexte qu’elle n’avait point
de fonds pour |’Etat. ‘

C'est alors que Monsieur Bijou fit appel
au concours de la maison C. Lyon Hall &
Co. en rappport d’affaire avec le Gouverne-
ment et lui demanda de payer la valeur re-
tusée par la Banque. Contre un regu de
G. 4.014,25, MM. C. Lyon Hail & Co.
versérent au payeur de la Guerre la ration
de la semaine du 6 au 13 Décembre 1903.

En régularisation de cette valeur de G.

014,35 payée sur regu, le Département

es Finances expédia 4 la Banque par dé-
péche N°. 929 du 7 Décembre 1903 (la

| pour solde d'un contre-Bon No.

dépéche porte par erreur la date du 7 No-
vembre yes mandats Nos. 113 1.136 émis
pour ration du mois de Décembre 1903 des

troupes des arrondissements du Cap- Hai-
tien, Cayes, Jacmel, St-Marc, Miragoane,

Petit-Goave ‘et Aquip, soit 16.056,91.

Cette régularisation g@dmna lieu il’¢mission
2779 de
G. 12.042, 66.
Mais l’attitude hostile de la Banque ctait
toujours la méme et pour payer la ration
de la semaine du 13 ou 20 Décembre, soit
G. 5.173,50 le Département dut encore
recourir aux bons offices d’une autre mai-
son de la place : Mrs. Czaykowsky & Co.

En retour: de cette avance et d’autres va-

leurs versées pour motifs divers. le Secré-
taire d’Etat des Finances par sa dépéche au
No. 985 du 18 Décembre 1903, invita la
Banque A¢mettre entaveur de C. Czaykows-
ky & Co. des bons compensabies contre re-
mise Jes effets acquittds par ces Messieurs.

Enfin le Département des Finances au
moyen des fonds en depot dans ses coftres,
acquitta le solde de la ration pour le mois
de Décembre 1903.

Il ressort done de ce qui précéde que la
ration du mois de Décembre 1903 pour les
villes indiquées ci-dessus fut payee comme
suit:

Sur les mandats Nos. 113 4.136 montant
Reece ee ee ee ee ee GG. 16.056.91
M.M. C.Lyon Hall& Co ont payé 4.014,25
et la Banque émit pour solde un contre-
Bon No. 2779 de. . .. .- G. 12.042,66
MM. C. Czaykowsky & Co ont payeé sur
recu suivant o dre du Secretaire
detat..... 2... G. 5.173550
etle Département avec
ses propresfonds . . . G. 6.869,16

G.

12.0.42.66

Vint le momenrde régulariser 4 la Banque
la situation du contre-Bon No. 2779, lequel
nous venons de le voir, était enticrement
soldé par le Gouvernement. Par suite
dune erreur du Bureau du Controle de la
Banque au Département des Finances, qui
avait sans doute oubliédans quelles conditions
spéciales s’était opéré Vacquittement du
contre-Bon No. 2779, M. Constant Gentil,
Secrétaire d’Etat des Finances. écrivit a la
Banque la lettre suivante: .

Port-au-Prince, le 13 Fevrier 1905, an
1o2zéme de |’ Indépendance

SECTION DU CONTROLE

DE LA BANQUE
No. 83.
Le SEcRETAIRE D’ETAT au DEPAaRTEMENT
DES FINANCES ET DU COMMERCE.

Au Directeur dela Banque Nationale d’ Haiti
Monsieur le Directeur,

En régularisation d’autant payé sur regu
du payeur au Département de Ja Guerre,
je vous remets sous ce couvert le
contre-Bon au No. 2779, montani de la
ration ordinaire des troupes des arrondisse-
ments financiers du Cap-Haitien, Jacmel,
Saint-Marc, Miragodne, Petit-Godve, et
Aquin Pour les semaines du 13 au 20, 20
au 27, du 27 au 3 Décembre 1903 s’élevant
4 la somme de Douze mille quarante deux
gourdes, soixantesix centimesG. 12.042,66.
. Veuillez passer écritures en conformité et
remettre au payeur les regus qu’ils vous
avait souscrits.

Meilleurs compliments,

L. C. GENTIL.

| Cette dépéche soumise d’abordau Com-

missariat qui lavisa sans remarquer l'erreur

a’il vous signale aujoard’hui parvint a la
nque.

Que fit cet Etablissement ? Ayant cons-
tate que toutes les piéces nécessaires a la
régularisation ne se trouvaient pas entre
ses mains, qa’elle ne détenait que le seu!

°

regu de G. 5.173,50 payé par C.Czaykows.
ky & Co pour la ration de la semaine dy
13 au 20 Décembre 1903, elle aurait da
aviser par lettre le Secrétaire d’Etat des Fi-
nances qu'il lui était impossible d'exécuter
ses instructions et déduire les motifs de
son empéchement.

Telle ne fut pas la conduite suivie par
la Banque. Elle aima mieux garder un 5j-
lence incompréhensible et pendant prés de
trois ans, jusqu’a ce jour, reste en posses-
sion du contre-Bon sans I’annuler, bien en-
tendu. C’est ainsi que le contre-Bon No,
2779 figure encore dans les livres de la
Banque et est porté dans le dernier état de
la Detze flottante fournie par celle-ci ag
Commissariat, pour la somme de G. 12,
042,66 alors que cet Etablissement a été
officiellement avisé que l’effet était nul par
suite de paiement.

Quelle aurait été la responsabilité de la
Banque si un employé malhonnéte avait
soustrait le contre-Bon de ses archives et
avec la complicité d’un payeur infidéle, |'a-
vais remisen circuiation ?

Une fois de plus, Monsieur le Secrétaire
d’Etat, la Banque se trouve dans une _pos-
ture qui n’est pas pour améliorer sa situa-
tion dans l’opinion publique et qui atteste
la désinvolture et la mauvaise foi avec les-
quelles elle traitait les intéréts du Pays.

Enfin je n’ai plus qu’a vous dire que le
montant du contre-Bon N° 2779 en ques-
tion, ajouté au chiffre de ceux accusés par
mes précédents rapports, portent jusqu ict
la valeur 4 déduire de la Dette flottante de
P. or 121.944,41 et G. §45.084.48.

Agréez, Monsieur le Secrétaire d’Etat,
assurance de mes meilleurs sentiments.

‘THimoctts LAFONTANT

Catastrophe Maritime

Hatirax 2 -— Le paquebot « Mount
Temple » appartenant au Canadian Pacific
Railway s’est jeté 4 la céte a Ironboun-
dlodge a l’embouchure de la Have. On le
considére comine totalement perdu; le sad-
vetage de ses six cents passagers et de son
Cquipage est opéré au moyen des embarce
tions du bord.

NEED
Un ballon fugitif

uerre on



Paris 2.— Au ministére de la gt
est d’avis que le ballon apercu hier aprés
niidi sur les cétes d'Urlandes est bien !
« Patrie ». On le considére comme défini-
vement perdu ; les a¢ronautes crosent
qi tombera probablement dans le ¢

u Nord.

Le ministre de la guerre fait proctdet
A une enquéte pour établir les causes OC
Vaccident_; il est parfaitement ¢tabli que
personne n’a été enlevé parle « Patric».

On attribue lascension rapide du ballon
fugi:if 4 son manque de lest, celui-ci avait
été précipité en dehors de la nacelle par
mouvement de roulis que le vent impir
mait 4 V’adrostat pendant que les, soldats
maintenaient. faisait le

Enlevés par les bonds que [ais 7
« Patrie », quelques-uns de ces troop ls
ne lachérent prise qu’en constatant 4
allaient étre irrésistiblement enlevés.

Hamburg American Lint

| a C8

Le steamer « SCOTLA » partira,”
soir pour Petit Goave, Miragoane, St
Marc, Gonaives, Port-d
Haitien, Puerto-Plata,

l’Europe.
Pott-au Prince, 4 Décembre 1907 |

G@. KEITEL &*,





LD Te

Derniére heure Arcourer d | ESnérance Spécialités pour Denil:

ue. — Le Giornale d’ttalia dit qu’en . . :
sen de la crise financiére américaine, | Cordonnerie Crépe,— Chales de crépe,-- Voile, — Qy






















oitaliens qui avaient l’intention d’é-
eee aux Etats-Unis resteronten Italie; 4 Clarek & Mercier | Etamine de soie, — Diagonale, —
ce nombre il faut en ajouter 200.000 ré- ! ; Drap Amazone, — Serge, —
emment revenus d’Amérique. _ | OU vous aurez un travail garanti et Qe
LonprEs 2. —Le capitaine du Dauily | soigné, confection de tous genres avec; - Armure. SS
Mail a Rio de Janeiro envoie de. détails | des matériaux de premier choix.
gr la capture d'une bande de flibusuers; L’établissement se charge aussi de 4”
dont le bat était de renverser ie gouverne- fuire prendre des mesures & domicile. — Ss
nt dc l’Etit de Minasgeraes. Leur chet, un '
eommé Sebastian Magali avait sous ses or- 150, GRAND'RUE, 150. Ss . a
‘des des ariglais, des canadiens et des amé- PORT-AU-PRINCE. a
rkains ; il avait crust i se sProcurer ies RY ae
ides que l'on dit s’clever 4 500000 dol- °
sei Londres et & New-York. Cordonnerie Nouvelle ~ s
Viapivostock 2.—I.e conseil de guerre Ss ~S

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143, GRAND’RUE 143 ™~y = Cachemire, — Frou-frou, —

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chargé du proces des marins et des soldats
qui ont pris part aux récentes mutineries
arendu son verdict aujourd’hul. Vingt et uu
des mutins onrété condamneés i mort, tren-
tequatre aux travaux forcés et cen! qua-
rante i divers termes de prison. Seulement
cinp d’eatre eux ont été acquittes.
—— OOS
Priére d’aviser )’administra-
tion dela moindre irrégularité
dans le service du«MATIN>»
afin qu’il y soit de suite remé-
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COMBIEN SE MARIENT?

Les sociétés qui évoluent sur des sols

que le travail peut transformer tiennent
les complications de leur organisation
aux différentes modalilés du travail
lui-méme. On doit concevoir sans peine
que cette organisation sociale ne peut
tre simple Ja of une population nom-
breuse, se trouvant en face de ressour-
ces multiples et variées, se livre a des
travaux les plus divers et aux préoccu-
pations les plus disparates et les plus
contraires méine. C’est pourquoi !’orga-
hixation de ces sociétés est dite com-
pliquée.

Elle rest, en effet, uu plus haut point
et, pour nous en convaincre, nous n’avons
qu’a jeter les yeux sur nous-mémes.

Le travail existe en Haiti sous de
Rombreuses formes, on pourrait dire
sous toutes formes. Je dis le travail, et
non les travailleurs, et c’est justement
4 harmoniser les gouts, I’éducation et
aussi l’intérét de chacun a tant de fonc-
tions vides que tend notre campagne
sociale. Tout cela tient incontestable-
Ment & la transformabilité de notre sol ;
on peut y batir, on peut y planter, on
peut y creuser. Cette circonstance qu u-
ne seule culture ni qu’une seule indus-
trie ne nous est imposée ouvre des pers-

stives nombreuses 4 notre activité :

lus souvent, c’est l’activité qui fait
défaut.

Lorsqu‘une vertu ou une qualité man-
que auna société, elle doit se préoc-
Cuper de l’acquérir, si rurtout, au sur-
plus, cette qualité ou cette vertu se
roave absolument nécessaireau progrés
social. Cette opération est l’oouvre de
Méducation qui est ainsi sppelde 4 re-
dresser dans le sens des nécessitds s0-
Clales les tempéraments 4 1’état iané.

on se le dise.

Cependant le méme tempérament
Nest pas uniformément imposé par la
Rature aux deux sexes: il y des travaux
fi song plus spécialement masculins,

Satres plus spécialement fémiains, et
ratres enfin qui, comme certains “pla-




r tout ce qui concerne Il’ Adminis




Dinacrzur 3
Clément Magloire,



riels des grammairiens, appartiennent
aux deux genres : ils sont neutres,

Toute bonne éducation féminine doit
tendre a préparer le sujeta pouvoir
aborder les travaux de son sexe et aussi
ceux que leur caractére de neutralité
peut autoriser son sexe a revendiquer.
On'peut ctre tout autant commis de ma-
vasin que cou.uriére ; on est tout au-
tant institutrice que l’homme; en géné-
ral, et ainsi que le demandait le digne
prélat que j'ai mis en avant au début
de cette dtude, il fant ouvrir 4 l’activi-
té [éminine toutes les carriéres, sauf la
politique.

Je sais bien que le féminisme n’y
trouverait pas tout son compte, mais il
est de l’essence méme des choses hu-
maines que |’on ne soit jamais compleé-
tement satisfait.


































Généralement, l’on tend 4 éduquer la
emme darfs lesens exclusif de ses fonc-
tions ménageéres, en raison de son role
éventuel de chef intérieur de la famille;
on perd ainsi trop souvent de vue —
vous allez voir que j’ai l’air d’exagé-
rer — que la majorité, et |l’immense
majorité, la généralité des femmes ne
se marient pas. Elles courent toutes
avec frénésie apres le mari de leurs ré-
ves, 4 défaut de celui-la, elles accep-
tent le mari quelconque qui se présen-
te ; elles voient avec effroi l'année se
succéder & l’année et elles font positi-
vement tout ce qu’il y a & faire pour ne
pas rester vieilles filles. Malgré toutes
ces bonnes dispositions, rien n’y fait,
et c’est invariablement a une infime mi-
norité qu'il appartient, comme par pri-

ilége d’élection, de gouter I’état ma-
trimonial.

Et cet état de choses n’est pas haitien :
il est universe!, et il est aggravdé par ce
fait important que la population femiai-
neest de beaucoup Ia plus considérable,
sous quelque latitude qu’on veuille le
vérifier. Un groupe de femmes d’Albe,
rapporte la Iégende ou Vhistoire, fut
employé 4 peupler Rome a l’époque pri-
mitive ou elle ne c -mptait que des hom-
mes comme population : or, p.r la sui-
te et quelle que soit la quantité de Ro-
mains dénombrés par l’histoire, celle
des Romaines fut de beaucoup plus con-

Il est certain que la nature est plus:
igue en faames qu’en hommes, ot,

QUOTIDIEN

~





REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

au point de vue spécial qui nous occu-
pe, il nous est permis de constater que
a proportion entre les femmes refusées
pir Pétat matrimonial et celles qni réus-
sisseat ase marier, resterait encore
énorme, méme le cas — absolument ir-
réalisable,— ou aucun homme, sans en
excepter les prétres, ne resteruient c.'li-
bataires etou ilsauraient incontinent ac-
ceplé d’étre embrigadés dans la sacri-
mentelle institution.

L’institution de la dot n’y peut vrai-
ment rien, puisqu’elle n’a pas aidé ja
société francaise a enrayer pour son
compte cet état de choses : autant van-
drait élever une digue fragile et insuffi-
sante aun courant qui arrive et qui pas-
se avec l’impétuosité des forces natu-
relles.

It y’en faudrait pas davantage pour
faire ressortir ’erreur fondamentale de
Péducation qui, d’une fagon exclusive
Ou méme par prédominance, se propose
d’glever nos jeunes filles en vue de leurs
futurs devoirs de maternite. Getle aber-
ration. est du genre de celle que déja
nous commettons, a l’égard de nos jeu-
nes gens, en les saturant de hautes étu-
des qui, en definitive, ne profitent qu’a
une tré& infime minoritée, tout en ayane
Vextréme inconvénient de ne pas obéir
aux nécessités sociales et d’étre méme
nuisibles au progrés de la société,

Nous allons voiren quoi se trouve
étre inconsciemement niisible a ce
méme progrés 3ociul l'éducation femini-
ne qui tend, d’une fagun prédominante,
a faire delafemme un étre seulement
ou surtout propre au mariage.

PAITS DIVERS

Hopital St-Alezis
De l’avis de tous ceux qui ant connu
Vhépital militaire, il y a une vingtaine
d’années, cet établissement offre aujour-
d’hei un aspect vraiment reconfortant. Ce
n’est plus le cauchemar des soldats malades
qu’on y acheminait parfois 4 coups de ba-
ton. C'est aprés un minuytieux examen
v’on leur délivre maintenant leurs cartes
‘entrée. En effet, la pluparc, dans le but,
soit de se soustraire au service, soit de goa-
ter quelques douces heures de quiétude, se
déclasen: et se font malades afin d’ire
picalieés.





ee ame eae

LE NUMERO 10 CENTIMES ° .





Les abonnements partent du rer. et da rs de chaque

mois et sont payables d’avance,



Las mapuscrite ineérés ou Bon be sont pas remis.



a

tration du Journal, s’adresser & Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

C’est une bonne note pour le personnel
administratif de cet établissement et le Per-
sonnel de l’Ecole de Médecine qui ont
compris, au moment surtout ou le véne-
rable soldat qui preside 1 nos destinées de-
mande i chacun d’apporter sa petite pierre
\ Voeuvre de réorganisation qu’il élabore
depuis son avénement au pouvoir, la né-
cessité plus qu’urgente, de pousser défini-
tivement I’hopital militaire dans la voie du
Progrés. Le ‘vrand pew réalisé ne constitue
certes pas lidéal, mais lorsque le Gouver-
nement, en présence de tant de bonnes
dispositions, aura, selon les'disponibilités du
trésor, construit soiten mur, soit en fer,
les deux principaux batiments qui forment
I"hépital St-Alexis, en ce moment 1a, ces
infatigables lutteurs, fiers d’avoir donné lc
premier coup de pioche, verront avec un
plaisir immense, la réalisation du réve ca-
ress¢ depuis laps de temps.

En attendant, rendons justice 4 [hono-
rable Dr I. E. Jeanty qui, depuis dix ans
bientot, s’enchaine, pour ainsi dire, avec
une consiance gui ticnt du prodige, 4 met-
tre cet établissement hospitalier sur un pied
digne de l’attention publique. Aussi est-ce
pour encourager et lui et tous ses collabora-
teurs que tous les parrains et marraines
choisis 4 l’occasion du bapteme du coquet
edifice qui vient d’y étre levé, ont répondu
4 l’appel du Comité ‘d’organisation de la
féte.

Rappelons que la cérémonie aura lieu le
Dimanche 8 Décembre 1907, 4 8 heures
précises du matin, 4 l’hdpital St-Alexis.

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Marni 3 DECEMBRE

Barométre 4 mid: 763.3
Température\n imam 20"!
Moyenne diurne de la température 25,3

Temps clair le matin, légérement nua-
geux l’aprés-midi.

Direction des nuages inférieurs S. E.,
des nuages supérieurs W.S.W.

Barométre en hausse rapide, 1 millimé-
tre en deux jours.

.

hos- Legére agitation sismi |
nuit oo a BALTENWECK. .


Tribunal Civil

Audience du Mardi 3 Décembre 1907-

Le Tribunal hier sous Ja présidence du
Juge Doyen A. St-Rome a prononcé les
jugements suivants : .

1° Entre Mme Ve Molcus Germain et
le sieur Ninus Bance ;

2° Entre Léon Liautaud et Paul Dere-
noncourt.

Nouvelle composition sous la présidence
du Juge Doyen D. Maignan qui prononce
les jugements suivants :

1 Entre Josénil Joseph et Valdezine Hee-
tof 2° entre les consorts Crispin et Mr Ar-
mand Mérion, 3° entre le sieur J. L. de
Piccioto et Ja dame Vve Pacres.

Puis le sidge est levé en signe de deuil
4 cause dela mort de Mr A. André, Juge
au Tribunal de Cassation.

Tribunal criminel
Mardi 3 f é&cembre 1907

Port-au-Prince, le 26 Novembre 1907
CoORRESPONDANCE SUPERIEURE. ,
N°. 78.

Le ConmissaireE SpEcIAL DU. GOUVERNEMENT
Pris LA BANQUE NaTIONALE D'Haitt

Au Secrétaire d’ Etat des Finances et du —
Commerce.
Monsieur le Secrétaire d’Etat,

Je croyais pouvoir aujourd'hui: .avec un
dernier état, clore la longue série des con-
tre-Bons déji payés ou annvlés que Ja Ban-
que par incurie, laissait toujours au débit
de la République. Mais, voila qu’arrive au
contre-Bon Ne. 2779, émis en faveur du
Département de la Guerre, pout solde de
la ration du mois de Décembre 1903, je me
suis trouvé en présence d’un fait d’une ccr-
taine gravité sur lequel je crois bon d’atti-
rer votre attention spéciale ; je lui consacre
done enticrement le présent rapport.

Le 3 Décembre 1903, Monsieur C. Bi-
jou, Seeré:aire d’Etar des Finances, envoya

La session criminelle a été close hicr au Ii Ja Banque Nationale Ja dépéche N°. 407
soir, par l’acquitrement du nomme Michel | ci-aprés :

Benjamin, prévenu de viol sur la mineu-
re Céliméne.

Me Rodolphe Barreau était au bane de la
défense et le si¢ge du Parquet occupé par
le substitute Thibault.

Les jurés ont pris congé apres un magis-
tral discours du Doyen Nau.

Contre l’écriture penchee

Un erand nombre de parents et de mem-
bres de VUsiversité menent actucllement
une campagne contre Pécriture penchée ou
anglaise qui, exigeant une position du corps
incline envendre la déviation de la taille et
la myopic. E’enfant A qui Pon commence 4
enseigner l’écriture a la vue bonne et le
corps droit, mais peu peu, l’omoplate et
la colonne vertébrale se déforment. C'est
pourquoi nous voyons tant de jeunes gens
qui ont le dos rond et qui portent des lor-
gnons.

Arrivage

Ce matin est entrée le sls Scotia
les passagers suivants venant de :

Kingston : J. Luderéze, E. L. Benjamin,
Wifes et 2 enfants.

Jérémie : Dr L. Hudicourt, Charles Vor-
be, Député Dégratf, Dr Gaveau, F. Ro-
court, G. Bernard, J. C. Mansour, Socurs
des Anges et Ste Jeanne.

Fermeture de la malle

avec

Les dépéches pour Petit-Goave, Miragoine
St Marc, Gonaives, Port-de-Paix, St-Tho-
mas et l'Europe par le sjs « SCOTIA » se-
ront fermés ce soir 4 4 heures précises.

Port-au-Prince, le 4 Décembre 1907

[alae
-Contre-Bons

Banque.— ‘Sa responsabilité.

Le journal offficiel vient de pablier un
Rapport de M. Lafontant, commissaire spé-
cial du Gouvernement prés la Banque. Ce
Rapport denonce un nouveau fait. d’unc
grande importance démontrant l’incurie
et mauvaise foi de cet établissement de
crédit.

Nous reproduisons cette piéce inextenso.

Port-au-Prince, le 3 Décembre 1903, an
root de VPindépendauce.
LE SECRETAIRE D ETAT
At DbpaRTEMENT DES FINANCES ET DU
COMMERCE

Au Directeur de la Banque Nationale d Haiti
Monsieur le Directeur,

Je vous remets sous ce couvert les man-
dats suivants : ( Guerre ct Marine. )_

Suit la liste des Mandats sélevant ala som-

| me de PP. 16.0y;6.g1. “NO? 113 at 136.

Veuillez délivrer au Payeur de la Guerre
et de la Marine des cheques sur les sucecur-
sales de la Banque établies dans les villes
ci-aprés désignées pour la ration ordinaire
et extraordinaire des troupes, des arsenaux,
des ports et des hépitaux dans les arrondis-
sements financiers suivants pour la semai-
ne du 6 au 13: Décembre 1903 :

Cap-Haitien. .. . P. 2.216,89

Caves. 2... y 303
Jacmel........ 636 e
Saint-Marc. . 2... 502,90
Miragoine...... 132,64
Petit-Goave. 2... 127,07
Aquin.......-. 95575 °
P. 4.014,25
Diffgrence. 2... . P. 12.042,66

Vous voudrez bien délivrer un contre-
Bon en faveur du Département dé Guerre
et de la Marine pour la différence, soit
Douze mille quarante-deux gourdes, soi-
xante-six centimes.

Meilleurs compliments.

Cayuste BIJOU.

A ce moment l’affaire de la Consolida-
tion déiérée A Ja Justice était A Vinstruction
le pays était en pleine crise morale et les
ennemis du Gouvernement escomptaient
déja sa chute future. La Banque Nationale
d’Haiti faisant notre service de T rie,
sans ¢égard aux difficaltés de l’heure, obé¢is-
sant 3 des mobiles secrets, retusa d’exécu-
ter l’ordre ci-dessus du Département des
Finances sous prétexte qu’elle n’avait point
de fonds pour |’Etat. ‘

C'est alors que Monsieur Bijou fit appel
au concours de la maison C. Lyon Hall &
Co. en rappport d’affaire avec le Gouverne-
ment et lui demanda de payer la valeur re-
tusée par la Banque. Contre un regu de
G. 4.014,25, MM. C. Lyon Hail & Co.
versérent au payeur de la Guerre la ration
de la semaine du 6 au 13 Décembre 1903.

En régularisation de cette valeur de G.

014,35 payée sur regu, le Département

es Finances expédia 4 la Banque par dé-
péche N°. 929 du 7 Décembre 1903 (la

| pour solde d'un contre-Bon No.

dépéche porte par erreur la date du 7 No-
vembre yes mandats Nos. 113 1.136 émis
pour ration du mois de Décembre 1903 des

troupes des arrondissements du Cap- Hai-
tien, Cayes, Jacmel, St-Marc, Miragoane,

Petit-Goave ‘et Aquip, soit 16.056,91.

Cette régularisation g@dmna lieu il’¢mission
2779 de
G. 12.042, 66.
Mais l’attitude hostile de la Banque ctait
toujours la méme et pour payer la ration
de la semaine du 13 ou 20 Décembre, soit
G. 5.173,50 le Département dut encore
recourir aux bons offices d’une autre mai-
son de la place : Mrs. Czaykowsky & Co.

En retour: de cette avance et d’autres va-

leurs versées pour motifs divers. le Secré-
taire d’Etat des Finances par sa dépéche au
No. 985 du 18 Décembre 1903, invita la
Banque A¢mettre entaveur de C. Czaykows-
ky & Co. des bons compensabies contre re-
mise Jes effets acquittds par ces Messieurs.

Enfin le Département des Finances au
moyen des fonds en depot dans ses coftres,
acquitta le solde de la ration pour le mois
de Décembre 1903.

Il ressort done de ce qui précéde que la
ration du mois de Décembre 1903 pour les
villes indiquées ci-dessus fut payee comme
suit:

Sur les mandats Nos. 113 4.136 montant
Reece ee ee ee ee ee GG. 16.056.91
M.M. C.Lyon Hall& Co ont payé 4.014,25
et la Banque émit pour solde un contre-
Bon No. 2779 de. . .. .- G. 12.042,66
MM. C. Czaykowsky & Co ont payeé sur
recu suivant o dre du Secretaire
detat..... 2... G. 5.173550
etle Département avec
ses propresfonds . . . G. 6.869,16

G.

12.0.42.66

Vint le momenrde régulariser 4 la Banque
la situation du contre-Bon No. 2779, lequel
nous venons de le voir, était enticrement
soldé par le Gouvernement. Par suite
dune erreur du Bureau du Controle de la
Banque au Département des Finances, qui
avait sans doute oubliédans quelles conditions
spéciales s’était opéré Vacquittement du
contre-Bon No. 2779, M. Constant Gentil,
Secrétaire d’Etat des Finances. écrivit a la
Banque la lettre suivante: .

Port-au-Prince, le 13 Fevrier 1905, an
1o2zéme de |’ Indépendance

SECTION DU CONTROLE

DE LA BANQUE
No. 83.
Le SEcRETAIRE D’ETAT au DEPAaRTEMENT
DES FINANCES ET DU COMMERCE.

Au Directeur dela Banque Nationale d’ Haiti
Monsieur le Directeur,

En régularisation d’autant payé sur regu
du payeur au Département de Ja Guerre,
je vous remets sous ce couvert le
contre-Bon au No. 2779, montani de la
ration ordinaire des troupes des arrondisse-
ments financiers du Cap-Haitien, Jacmel,
Saint-Marc, Miragodne, Petit-Godve, et
Aquin Pour les semaines du 13 au 20, 20
au 27, du 27 au 3 Décembre 1903 s’élevant
4 la somme de Douze mille quarante deux
gourdes, soixantesix centimesG. 12.042,66.
. Veuillez passer écritures en conformité et
remettre au payeur les regus qu’ils vous
avait souscrits.

Meilleurs compliments,

L. C. GENTIL.

| Cette dépéche soumise d’abordau Com-

missariat qui lavisa sans remarquer l'erreur

a’il vous signale aujoard’hui parvint a la
nque.

Que fit cet Etablissement ? Ayant cons-
tate que toutes les piéces nécessaires a la
régularisation ne se trouvaient pas entre
ses mains, qa’elle ne détenait que le seu!

°

regu de G. 5.173,50 payé par C.Czaykows.
ky & Co pour la ration de la semaine dy
13 au 20 Décembre 1903, elle aurait da
aviser par lettre le Secrétaire d’Etat des Fi-
nances qu'il lui était impossible d'exécuter
ses instructions et déduire les motifs de
son empéchement.

Telle ne fut pas la conduite suivie par
la Banque. Elle aima mieux garder un 5j-
lence incompréhensible et pendant prés de
trois ans, jusqu’a ce jour, reste en posses-
sion du contre-Bon sans I’annuler, bien en-
tendu. C’est ainsi que le contre-Bon No,
2779 figure encore dans les livres de la
Banque et est porté dans le dernier état de
la Detze flottante fournie par celle-ci ag
Commissariat, pour la somme de G. 12,
042,66 alors que cet Etablissement a été
officiellement avisé que l’effet était nul par
suite de paiement.

Quelle aurait été la responsabilité de la
Banque si un employé malhonnéte avait
soustrait le contre-Bon de ses archives et
avec la complicité d’un payeur infidéle, |'a-
vais remisen circuiation ?

Une fois de plus, Monsieur le Secrétaire
d’Etat, la Banque se trouve dans une _pos-
ture qui n’est pas pour améliorer sa situa-
tion dans l’opinion publique et qui atteste
la désinvolture et la mauvaise foi avec les-
quelles elle traitait les intéréts du Pays.

Enfin je n’ai plus qu’a vous dire que le
montant du contre-Bon N° 2779 en ques-
tion, ajouté au chiffre de ceux accusés par
mes précédents rapports, portent jusqu ict
la valeur 4 déduire de la Dette flottante de
P. or 121.944,41 et G. §45.084.48.

Agréez, Monsieur le Secrétaire d’Etat,
assurance de mes meilleurs sentiments.

‘THimoctts LAFONTANT

Catastrophe Maritime

Hatirax 2 -— Le paquebot « Mount
Temple » appartenant au Canadian Pacific
Railway s’est jeté 4 la céte a Ironboun-
dlodge a l’embouchure de la Have. On le
considére comine totalement perdu; le sad-
vetage de ses six cents passagers et de son
Cquipage est opéré au moyen des embarce
tions du bord.

NEED
Un ballon fugitif

uerre on



Paris 2.— Au ministére de la gt
est d’avis que le ballon apercu hier aprés
niidi sur les cétes d'Urlandes est bien !
« Patrie ». On le considére comme défini-
vement perdu ; les a¢ronautes crosent
qi tombera probablement dans le ¢

u Nord.

Le ministre de la guerre fait proctdet
A une enquéte pour établir les causes OC
Vaccident_; il est parfaitement ¢tabli que
personne n’a été enlevé parle « Patric».

On attribue lascension rapide du ballon
fugi:if 4 son manque de lest, celui-ci avait
été précipité en dehors de la nacelle par
mouvement de roulis que le vent impir
mait 4 V’adrostat pendant que les, soldats
maintenaient. faisait le

Enlevés par les bonds que [ais 7
« Patrie », quelques-uns de ces troop ls
ne lachérent prise qu’en constatant 4
allaient étre irrésistiblement enlevés.

Hamburg American Lint

| a C8

Le steamer « SCOTLA » partira,”
soir pour Petit Goave, Miragoane, St
Marc, Gonaives, Port-d
Haitien, Puerto-Plata,

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Pott-au Prince, 4 Décembre 1907 |

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