|
Citation |
- Permanent Link:
- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00203
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- December 3, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
|
Downloads |
This item has the following downloads:
|
Full Text |
in ANNEE, Ne 205
PORT-AU-PRINCE (nait!)
MARDI, 3 DECEMBRE 1907.
eo ED SAGES _
ABONNEMENTS :
paR MOIS Une Gourde D’avaNCE
DEPARTEMENTS & ETRANGER ;
vrais de poste en sus.
Pour tout ce qui concerne l’'Administration du Journal, s’adresser &4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Eonne-Foi.
La Femme Haltienne
LES MILIEUX ET LES FEMMES
Je ne vous ai pas parlé encore de la
femme esyuimaude ?— Eile cumule, dans
son milieu social, les functions de fabri-
bricant et de transporteur, c’est-a-dire
quelle a, comme Ia femme dans les fa-
milles pastorales et comme celle de la
famille arabe, le lut des plus lourdes be-
sognes.
Nous avons déja vu qu'il en est uni-
formément ainsi dans toutes les socié-
tés 4 constitution patriarcale: les hom-
mes trouvent le moyen de se charger
de la partie la plus attrayante da tra-
vailen abandonnant 3 leurs compagnes,
quisont presque toujours leurs domes
tiques, la partie accablante et ennuyeuse.
Dans les sociétés pastorales des step-
pes, par exemple, l'homme monte a
cheval pour faire la garde du troupeau
et rallier les bétes égarées, et lors jue le
troupeau est en paix et que les bétes
n'ont pas besoin d’étre ralliées, il se
contente de rester assis ou de flaner,
tout le reste de la tache incombe a la
femme : c’est elle qui doit traire les ju-
Ments, préparer 4 manger, confection-
ner les vétements et les tentes,etc Dans
la famille arabe, nous avons déja vu
que le sort de la femme se confond
avec celui des domestiques et des es-
claves.
West pourquoi |’Esquinaude se voi,
elle aussi, si mal partagée: a deéfaut de
Marchands pour procurer 3 cette peu-
de les objets nécessaires, c’est la
Me qui les fabrique, depuis les ve-
nts de peaux jusqu’aux aiguilles en
0s nécessaires pour les confectionner -
est pourquoi elle est tenue d’étre fa-
bricant. A défaut d’animaux pour ef-
t les transports — le seul animal «o-
Mestique des Esquimaux est le chien,
est encore la femme qui fait loffice
transporteur. L’homme se conteate
“clusivement de chasser et de pécher,
encore ne fait-il que l’essentiel de
besognes et l’animal une fois al-
Wint,— c'est 4 la femme qu'il appar-
fat de le ramener et de s’en emps-
â„¢&; de sorte que non-seulement elle a
travaux spéciaux et qui sont les plus
Le Hatin
QUOTIDIEN
DIRECTEUR:
Clément
lourds, mais encore elle assiste l’hom-
me dans ses occupations 4 lui.
C’est
femme esquimaude qui a engendré chez
les esquimaux la polygamie que nous
avons vue également fleurir dans une
autre société — celle du Soudan et du
Nil - ot la multiplicité des femmes est
nécessaire 4 la bonne et prompte expé-
dition des travaux.
*
st
Le lecteur peut etre tenté de se’ de-
mander pourquoi, dans ce coup d’cil
jeté sur la situation de la femme dans
des milieux qui different sensiblement
par leur constitution, j’ai fait seulement
défiler devant ses yeux les femmes et
les iilieux caractérisés par leur état
manifestement arriéré, état qui est tel
depuis les origines de ves sociétés et «jul
ne parait pas devoir se modifier dans le
sens du {progres et de Ja civilisation.
Ces sociétés sont, en effet, enfer-
mées dansleur cadre d’une f..con defini-
tive et c’est ce qui fait que la science
sociale les désigne sous le nom singu-
liérement propre de « types sans his-
toire ». Cette catégorie comprend les
types tartare-mongol, lapon-esquimau,
ea-t-rouge, indien et negre.
J’ai du, il est vrai, jeter en passant
un coup d’ceil sur le type ar..be qui ou-
vre la série des societés compliquées,
mais j’y ai élé bien forcé par cette con-
sidération que les moeurs soviales du
Touareg touchant de trop pres 4 ce gui
intéresse cette partie du continent alri-
cain qui est la grande pourvoyeuse des
marchés d’esciaves, pour que nous ne
fussions pas tentés en parlant de la
marchandise, de dire un mot de l’ache-
teur. ;
En notant plus haut que la science
socialerange le type négreau nombre de
ceux qui ne peuvent pas se mouvoir
dans le cadre social dans lequel le ha-
gard des migrations les a fait entrer, je
prie le lecteur haitien, qui touche de si
pres a ce type de considérer qu'il s'agit
de ce type en tant que soumis a se8 1n-
fluences locales natives.
Tout cet expose tend d’ailleurs a dé-
montrer que la femme est absolument
sous !a dependance de son milieu 80-
cial, et aussi que la constitution de ce
milieu est elle-méme sous fa dépendan-
ce des circonstances de lieu. Ce sont, en
effet, cee circonstances quicréentle gen-
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
cette utilité universelle de la{femme sa situation.
a ve
a PT TN
LE NUMERO 10) CENTIMES.
=, eee
Magloire,
Les abonnements partent du rer. et duss de chaque
mois et sont payables d’avance
eee
j Les mauuscrits insérés ou pon ut sont pas resis,
vee oy
_ meee Te ST
eo = ee ee
re de travail et c’est celui-ci qui donne]dans lorganisation sociaie }lune cate-
a la société sa forme et qui assigne &lajevorie Windiens duo continant ameéri-
cain.
Dés lors, if m’a été purticuli¢rement} Lorsque les emigrants des steppes
asiatiques eurent francht le detroit: de
Behring pourtraverser dans PAmeérique
et que de la région circumpolaire a-
meéricaine ils eurent vonlu pénétrer
plus au fond du Nouveau-Monde pour
occuper les sols vacants, ils oat eu le
choix entre trois routes différentes qui
sont-; au sud, celle des Savanes ; au
sud-ouest, celle des Montiagnes-R -
cheuses ; et au sud-est celle des Laces.
Jai déja eu, dans le Matin, Pocceasion
Wobserver Poreinisation sociale de ceux
des émigrants quio ont suivi les deux
premicres de ces routes ; ceux quiv ont
suivi la troisiéme, yuiest celle des Lacs,
ont créé précisément celle organisation
sociale qui donne naissance an régime
du matriarcat. Wapres le meme méei-
nisme qnia produit ce régime dans Ja
famille arabe. Dans celle-ci, le omari
étant toujours au dehors en train de
faire le coramerce ou de livrer Ji guer-
facile d’asseoir madémonstration sur des
sociétés of le lieu ne, perinet pas de
diversifier le travail.
C'est Wailleurs cette importinte con-
sidération qui a_ fait parlager, par ta
science sociale, les sociétas en so iélés
simples et en sociétés compliqudes selon
qu’elles se trouvent sur sols primicifs et
intvansformables ou sur sols transformés
par le travail. Edmond Demolins, s’ins-
pirant des observations primordiales de
Le Play, le définil comme suit :
a Sociétés simples,— organisation so-
ciale dans laquelle les familles fondent
principalement leur subsistance sur
exploitation des productions sporrta-
nées du sol ou des eaux. »
Sociétés compliquées, — celles dans
lesquelles les pro juctions spontances ne
suffisant plus 4 l’existence des familles,
celles-ci sont obligées, pour obtenir
une production plus abondante, de
transformer le sol. re pour la monopolisation de la voie
Les observations sociales, tout en commerciile, ta femme est obligée de
étant “également vraies pour fes deux garler Ja maison ou elle se livre aux
° travaux de ménage, & Iaculture et a
genres de sociétés, sont manifestement
plus apparentes quandelles s’uppliquent
aux sociétés simples, — tout comme,—
pour rendre ma proposition sensible
par une comparaison, — le fonction-
nement et les différentes parties d'une
machine s’ubservent mieux dans un
mécanisme simple quedansun mécanis-
me compliqué.
Les socielés simples sant ainst, pour
la science sociale, « ce que sont les
corps simples en chimie, Jes terrains
primitifs en géologie, les zoophites et
les mollusquesen histoire naturelle.
On y saisit plus facilement, et pour
ainsi dire dans lceuf, le point de dé-
partdes complications quise développent
dans d'autres types sociaux. On suit la
marche naturelle : on va du simple au
composé. »
fart pastoral.
Pour ne pas rester
elle est ainsi portéee uaturellement a
s’ullacher a 3a propre famille, et c’est
cet ultachement qui crée, «’une fagon
toute naturelle, le régime miatriarcal,
dans lequel la descendance s’établit ex-
clusivement par les femmes.
Or, chez les Indiens dont nous par-
lons, la méme organisation familiale
existe : le mari est continuellement ab-
sent, absorbé par li ehasse ou la guer-
re ; etla femme, entrainée par les ha-
bitudes sédentaires, est oblizee de s’at-
tacher & 8a famille. Cette méme orgi-
nisalion crée le méme résultat : le ré-
gime matriarcal.
Ces coustances des fails et ces réper-
cussions sont singulierement faites pour
fortifier une science et pour accréditer
Vexactitude rigoureuse de ses données.
En ce gui concerne l’objet de celle
elude, voici, au méme titre, des Consi-
dérations qui édifierout pleinement sur
dans Visolement,
s
es
Avant de considérer ma démonstra-
tion comm? complete, je vais produire
deuxiéme exemple — celui de li
un
femme Touareg en est le premier —}la dépendance de la situation fémi-
du régime du matriarcal. c’est-a-dire} mine vis-a-vis de lorganisation soviale
resultant elle-méine du lieu et du tra-
vail.
La polygamie, la monogamie ou la po-
de prédominance de la femme dans la
famille, et je puise ce nouveau trait
dans un milieu bien éloigné de l’Arabie:
ec
PAIS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
DIMANCHE 1°" DECEMBRE
Baromét:e a midi 762 3
‘ minimum 21°,2
Température}marimuin 31°,7
\
Moyenne diurne de la température, 26°, 3
Temps clairtoute la journée, couvert la
nuit.
Petite pluie 3 9 h. om, 2.
Eclairs au N.W pendant la nuit.
Le barométre est en hausse.
Mouvements sismiques assez nombreux
depuis deux jours, mais de tres fiible inten.
site,
Ecart angulaire du pendule :
maximum.
Citons pour la journée du dimanche rrh.
du matin, 5 h., 8 h.ct 9 h. du soir et rh,
ce matin2 Deécembre. |
R. BALTENWECK
Ligne Hollandaise
Le steamer Préns Der Norderlanden est
entre hicr venantde Saint-Mare avecles pas-
Sapers stuvants ¢
Fdmond Billy, Armand Gabriel, Lae
browsse, Mclie Marie Beauvois, Joseph Che-
rubin, Chéry Etienne, Mme Vve Getard
Germain, Edouard Viau, Antoine Nonez.
V. Icart, Raphél Choudra’ Mme L. Servi-
nant, Mme Mirabeau Ethéart, Mnfe Lo=
rent, Mme Lucina.
Il est reparti avec les passagers suivants
pour :
Cayes : Le général Marcius Delsoin et son
lanton, Benjamin Blaise, Mme Sayia Jean,
1. Silvera, Le général Pétion Péreira, Elie
Shama, Mme Point de Jour Joseph. Melle
Ultiméne Labrollard, M. M. Appolon, D.
Lhérisson, L. Fleurantin, Mme Carida et
enfant, Melle Cléonora Yacinthe, Mme La-
mercie Morange, Beshara Gantous, Mme
Antoine Matard et bébé.
Curacav.— Emile Nelson.
Jérémie. —Mme Laville et Melle Laville,
Mme Ulranie Balmir et enfant.
Petit-Godve.-—Omer Cavé, Edouard Ben-
jamin.
Décés
Les funcrailles de Marie Elisabeth Hi-
lairsine Hilaire Bataille, Vve Alcide Tous-
saint, auront lieu aujourd’hui 4 3 heures de
Vaprés-midi. - Le convoi partira de la mai-
son mortuaire, N° 114 Rue Roux pour se
rendre 3 Ja Cathédrale.
ss
s
1,5 au
Nous apprenons aussi la mort de Mada-
me Veuve Thélassin Barreau, née Chouchoute
Robert, décédée ce matin 4 9 1/2 heures, a
rege de 97 ans, munie des Sacrements de
VEglise.
"Enterrement aura lieu aujourd’hui 3 3
heures précises de l’aprés-midi.
Le Convoi partira de la maison mortuai-
re, sise Rue Bonne-Foi, N° 38 pour se ren-
dre A l’Eglise Métropolitaine.
Nos sinctres condoléances aux familles
éprouvées
Télégramme Funébre
Nous apprenons la mort de Madame J.
Es, née Latortug, décédée
Cap-Haitien.
ptésentons nos sympathiques con-
"Hess
doléances A notre distingué compatriote Mr les pompiers ; la majorité stricte
N. Desroches, ancien ministre d’Haiti a] voix est déja obtenue par le candid
Madrid, et aux autresmembres dela fae | Ethéart.
mille. § C’est une joie
, . estation vive.
L’électrothérapie Monsieur Louis Ethéart a été ch
Elle entre aujourd’hui pratiquement en| mandant, au premier tour de scrut
usage, comme |’explique M. Renault. On] une majorité de 71 voix sur 107
commence a s’en servir dans beaucoup de | Les autres suffrages ont été répartis
cas d’accidents du travail. C’est ainsi que | suit : Moise : 11 voix — Duquerou
l’on y a recours “pour combattre l’atrop ie| voix —L. D. Malette : 6 voix -
musculaire résultant des contusions, dislo- | Blain: 4voix— 2 illisibles et quatre
cations, fractures, etc. Les deux procédés| Monsieur Louis Ethéart t’a emp:
lcs plus ordinairement employés sont la] bonne lutte sur ses compétiteurs.
galvanisation et la faradisation. Dans le Les dloges du nouveau Comman
premier, on applique des courants directs | sont plus. a faire ; nous ne ferons
de 12.4 15 milliampéres pendant ane quin- rappeler au public, auquel il a roujc
zaine de minutes. Dans le second, on trai-| paru, tantét en face du sinistre com
te le malade par les courants alternants. M. | futreur acharnd. tantor, ailleurs, cor
Renault a obtenu par ce moyen une gué-| défenseur zélé de la cause de la |
rison de fistule. gnie.
On fait aussi intervenir l’électricité dans Si la Compagnie des pompiers |
la recherche des simulateurs, la réaction} connu des jours meilleurs, si nous
étint absolument indépendante de la volon-| tons plus au spectacle écceurant des
té de celui qui la subit. Cette méthode piers tristement cclébres par leurs ct
rend dcés maintenant des services fréquents | en Jogucs, si nous avons aujourd’
dans les conseils de revision et dans les ¢a-| matériel restauré, nous le devons :
sernes. commandant Xavier Mondésir en ¢
Délégation de pompiers ration avec ses conseillers dont Mr |
était le premier secrétaire, tous deu:
A la suite de I'election du nouvaeu com-| par Ja bienveillance de S. E. le Pr
mandant des Pompiers qui a pris fin aux | Nord Alexis.
cris de: Vive le ‘Président Nord Alexis, le Hier encore, le jeune commandan
Président de l’Assemblée, Mr Athur Isidore, plus d’un succes, grice A sa constanc
vaya f , :
a formé une délégation pour porter un persévérance. Il a pu, par ses dém:
message au Président lui annongant les re-| ariver \ obtenir une augmentation
sultats. léleerat} dtd ar le Pree | Subvention accordde a la Compagnie
-d ony “ve eemotlic t ara ne par ie fos. présentons l'homme tel qu'il est. _
sident de lt République qui iui a manites-)" Celgi qui réunit toutes les garanti
; ~ ; ,
tc combien il etait eer te d apprendre he sirables de probité, de moralité, ne d
es Clections avaient eu lieu dans le calme | jie. point la bonne opinion qu’on a
le plus parfait. diale récepti ste cl jours eue de lui et restera a Ja haute
Nn somme cordiale reception Ou te Cham= | 14 considération de la population.
pag nea coulé A flots. Le choix qu’a fait de lui la Com
Administration postale des pompiers libresest des plus sensés
Lettres recommandées en souf france telligents.
SERVICE INTERIEUR Nous n’avons aussi qu’a décerner
Mile Elaiza Ernest, Mme Miltida Nicolas, [nos compliments 4 Monsieur A.
Capitaine Matzien, Edouard Depestre, Clor | rour la correction ct Vimpartialité q
meus Clauseke, Celdon Louis, Edgard Box, | Montrees aux élections. Du reste, no
Veltus Nelson. Auguste Clovis, Eufgéne | Vions tout augurer de bon, de la ten
Ls Jeune, Mile Camella Richard, Mme Flo- Vassemblée présidée par un homme a
rinas Pierre, Mme Canda Henry,Mme Adéle si bien trempée, si profondément
Hy ppolite. des sentiments de ses devoirs. ,
érouffée, enfin, u!
HAITI
Deux conspirations.— La
mence du président, géné:
Nord Alexis
Port-au-Prince, 11 novembre
A la suite de l’échec d’une conjur:
qui ne se proposait rien moins que l’a
sinat du chef de |’Etat et de ses princi
L’Assemblée générale de la Compagnie | lieutenants ainsi que l'incendie et le
des pompiers libres s’est réunie hier, sous | lage de Port-au-Prince, seize conjurés
la présidence de Monsieur Xavier Mondésir, | rent condamnés 4 mort par le conseil
dans le calme le plus complet, en dépit de | cial militaire. Les avocats de Ja défensi
la propagande effrayante de pompiers me-| rent les premiers 4 constater que ja’
neurs,— la plupart déchus — des profes-| conseil ne fut plus impartial et plus f
sionnels de la turbulence. Toutes les forma- | rable aux accusés. Néanmoins, le présid
liés d’usage tant accomplies, le rap- | cédant 4 ses habitudes de clémence, fit
ort du Commandant, lu, discuté, adopté, | seoir A l’exécution. Il était méme dé
a présidence est remise 4 Monsieur Arthur | 4 gracier les condamnés, ma'gré les m
IsiDoRE qui ordonne de passer au vote.|ces de mort qu’il recevait tous les jo
Sept candidats sont en présence, tous hom- | lorsque le 15 octobre un nouvel atter
mes de valeur. perpétré aux portes mémes du palais pi
Ce sont Messieurs Louis Ethéart, Luders | dentiel, forgait le général Nord 4 dor
Moise, Duquerrouette, L. D. Maletie, Josué | suite au jugement du 20 septembre. C
Blain, Bosq et Lemonde Océan Ulysse. des principaux coupables furent alors ¢
Un grand calme régne dans la salle. cutés comme exemple. Onze eurent la
Un murmure trouble bientét le pro- | sauve et sont conservés comme Otages.
fond silence qui pesait sur l’assemblée,| On voit, d’aprés ce qui précéde, qui
silence interrompu par instants, par la voix | général Nord est loin d’étre le présid
grave des scrutateurs. réacteur féroce, que nous montrent cet
C’est un éveil dans l’auditoire et parmi ‘nes dépéches tendancieuses ; quant a
Rapport d:. Commandant Mondée-
sir.— Les Candidats.— Election de M.
Louis Ethéart.— Correction du Prési-
Gent de l)’Assemblée.— Le nouveau
Commandant.
ee
lyandrie prédomine dans les sov iétes
selon que le travail de Phomin2 oF ce-
lui de Ja femine est plus productif. Ain-
si, chez les Algonuquins, qui @ppat>
tiennent 4 cette méme race des lndiens,
le travail de Vhomme, qui consistail
rincipalement dans Ia chasse, lait trés |
caractére †B=
ructucux, en raison du
boyeux de leur territoire : ua homme
pouvait ainsi entretenie plusiears fem-
mes: les Algonquins pratiquaieat 1:
polygamie.
La chasse chez les iiurons est beau-
coup moins fructueuse ct le chisseur ne
peul guére entretenir qu'une femme
c'est pourquoi ils ne connaissent que
la monogamie.
Wominations ecclésiastiques
Par décison de Mons<‘zacur I’ ‘Archeve eque
en date du y hovembre, ont cré nomines :
--Curé des Grands-Bois, Pabbé Lopin,
precede mment curé de Saltrou.
Curé de Sahtou, M._ Pabbeé Benoir,
-édemment vicaire au Mircbalais.
—Auxiliaite a Léogshe, M. labbé Le
Roux, précédemment auxiliaire A ia Ca-
thedralc
Vabbe Ba-
M. Pabbé
Vicaire A ly Cathédrale, M.
hurel, joune prctre.
~—Vicaire 1 Grand-Goave,
Garaud, jeune prétre.
—Vicaire 4 11 Croix-des-Bouques, M.
l'abbé Bizeul, jeune prétre.
—Vicaire 41a Croix-des-Bouqucts, M.
Enfin les Iroquois, ~- appartenai Vabbé Foulon, precdemment auménier de
toujours 4 la méme race — tirent de la
chrsse des ressources absolument insi-
nifiantes qui feur permettent a peine
Fentretenit une femme. Mais, en revan-
che, le travail des femmes, qui est la
culture du mais, est infiniment plus} ~
prospére et le mais, coustitue la base
de lalimentation générale : aussi bien,
les Iroquois pratiquent- -ils la polyandric
sur une large échelle.
Les partisans du féminisme ontré ont
done grand intérét a faire connaiss ince
avec la scienze sociale et ses lois ri-
goureuses.
_———L—L2L OOP ee eee a ee
PAGTS DIVSRS
REN SEIGNEMEN rs
M ETEOROLOGIQUES |
Observatoire
oU
S€MINAIRE COLLEGE St-M ASTOR
Lunpi 2 DECEMBRE
Barométre 4 midi -62 8
\mini inom 21°,6
Température yaasimum 310
Moyenne diurne de !a température 25°,6
Temps clair toute la journée.
Le barométre continue sa hausse.
Pendant Ja nuit mouvements micosismi-
ques assez nombreux mais faibles.
R. BALTENWECK
Bulletin Religieux
Nous avons recu le fascicule du mois de
Novembre de cette importante publication.
Ce numéro contient des nouvelles eccidsias-
tiques, la loi pour travaux accessoires de
la nouvelle Cathédrale, des notes diver-
ses. une relation de la féte de St.-Charles
efour et la suite du nouveau ca'en-
drier de la province stique en Haiti.
Décés
M® Mathilde Gaubert et M. Edouard Nel-
son ont eu la douleur de perdre leur mére
Maaie Louise Amétia, dont Jes funéraiiles
auront lieu cet aprés-midi A la Cathddrale.
Nous nos sincéres con-
doléances. o
La famille Pierre-André vient d’étre
vée par la mort de ALexis Pierre-An-
pak, suge an Tribunal de Cassation, décédé
hier 49 heures du soir, en son domicile
Ne 44, Rae Pavée.
Les funérailles auront lieu cet aprés-mi-
dia la Cathédrale.
~ Aucane iavitation
faiee, les amis sont
pedcent avie comme
isla ie| “Es doit marist ofpelicaine da.
PEcoledes Arts & Meticrs,(Port-au-Princ: c)
En .da‘e du 19 Novembre :
—Curé de Belladére M. Vabbé Sijoureé,
precede minent
de Gonzigue, M Vabbé Kerbra’, prece-
demment vicaire 2 Satate-Anne.
Suicide
Nous avons appris hier avec une doutou-
rcuse surprise la triste nouvelle de la mort
tragique du G* Lours Grorces Lion, seeré-
taire et adjoins du G" Berrouet, commin-
dant de arrondissement de Jac: nel,
Aprés un court scjour. dda Capitate,
Georges Léon s’en reiournait A son poste,
quand du coté du portail Léogane, il se lo-
eva une balle Ala té:e. La mort fut instan-
ance.
Le défunt laisse le souvenir d'un char-
mant camarade, jovial‘et bon.
Nos. sincézes condoléances 4 sa famille.
Remerciements
Mme, Vv2 Louis Georges Léon, les fa-
miles Léon. Edmond Régnier, Maximilien
et tous les sutres parents remercient les au-
tontés de Ja Capitale et particulicrement
S. BE. le Président Nord, pour le concours
qui leur a été donned A “‘Vocea.ion da la
mort et des tunérailles du) Général Louis
Grorces Léon et les prie de croir: A leur
reconnaissance émuz.
Tribunal Crimine!
Lundi 2 Deécembre 1907
Nous somines aux derniers jours de la
session criminelle et les jurés, las, expédient
vite l’affaire du) nommé Derélian Dorléus,
prévena de vol avee fiusses clefs au préju-
dice des époux Lindor Dieudonné.
Le substtiut Thibault occupe le siége du
Parquet et la défense est présentée par Mes
Millery, Casimir et I'étudiant Millet.
Le Jury que préside M_ Georges Pouilh
rend un verdict atfirmatif avec circonstan-
ces. atténuantes.
Dorélian Dorléus est condamné a4 un an
d'enprisonnement. Bénéficiant de la loi
Lespinasse, ila été libéré, ayant subi deux
ans de détention preventive.
Mémoire annuel
du Président Roosevelt
ommeoete
Ouverture de la 60e session
du .Congrés
New-York 2. -— C’est aujourd’hui que
s‘ouvre a Washington la session du 60éme
congrés et c’est demain que le président.
Roosevelt enverra aux Chambres son mé-
moire annuel.
On dit que ce message encore Pins. |
long que les nts contient 30.000
iam come
aumdonier de I'Institution
- Louis de Gonzague.
Ramonier de I ‘Institution Saint- Louis
ee SSS
me speaker Mr Joseph J. Cannon, de I'Il-
linois ; quant 4 1: ménozité democratique
elle votera pour M. John S. Williams du
Mississipi.
or
——————S——O
Violente explosion
-
eMoxnopanena, ( Pps nslyvanie ). r¢r—
De 50 4 Go mincurs sont ensevelis dans
Ja Masmimini, mine de Lunited Coal Com-
pany A Frayouie City a la suite dune vio-
lente cuplosion de grisou gus sicst produite
ce soir 4 huit heures.
Les détails manquent ; des médecins et
des infirmiers sont partis de cette ville sur
Ics lieux.
Les Jucalités voisines ont également en-
voyé des secours.
a
Etudiants Américains
Iis ne vont plus en Allemagne
Berti 1. — Les statistiques publides cette
semaine indiquent que le nombre des étu-
diants Américains qui fr¢quentent l’univer-
siié de Berlin n'est pius aujourd hui que
de 95, soit 68 hommcs ct 27 jeunes filles.
Ce nombre s’elevait 4 200 il y a 3 ans et a
00 il y cn aro. Lis ctudiants América ns
disertent maintenant les universicés alte
mandes pour ceiles de l’Angleterre et de la
France. Dans ces derniers, le nombre des
Américains est aujourd’hui plus élevé que
jamais.
Le Probleme ~Maroeain
Les Frangais sont attaquss
A®cER 1*°.— Les Beni Snassen qui au
nombre de plusieurs milliers ont attaqué
les avant-postes frangais sur le territoire
algccicn ont été définitivement repouss¢s
chez cux. 6.000 hommes de troupes fran-
caiscs se conc-ntrent sur la frontiéze. Le
but de leur chef est de chasser les msaro-
cains dans leurs moatagnes, puis apres les
avoir coupé de leur base d’ 'aP; rOVisionne-
ment, les rabitrre dans ja plamne Pour leur
livrer une batailie décisive.
Latta Marnia 30.— Un autre engage-
ment acu licu prés de la frontiére. Les ma-
rocains cni été repoussés apres un vio'ent
comb.t. On fuanque de détails sur cette
affaire. Dans ic combat d’Adjerond Kiss, les
Beni Sansscn ant laiss¢ 200 morts et 500
blessés sur le_ terrain.
2, Décembre “4907
an 104"* de V’Indénendance.
Port- au-Prince, le
Le Conseil Communal
DE CETTE VILLE
Annonces aa Pablic que la criée de
la ferine de la Boucherie, pour l’an-
née 1908, aura lieu 4 l'Hotel Commu-
nal, le merc gue Von comptera,
onze Décembre courant, & deux heu,
res’ précises 2 Gourgnt. 0.4 confor:
mément 4 la loi du 6 septembre 1870
et aux conditions qu’elle é‘abiit dans
son articla
L’ad} udication‘.ne sera définitive
{ qu’aprés le’ vote du Conseil admettant
la caution présentée par ladjudica-
re.
En cas de rejet de la caution et de la
non présentation d’une nouvelle cau-
tion de la part de ladjucataicre provi-
soire, il sera procédédans la huitaine
a ‘une, nouvelle. criée dela susdite
mr a scat
Cc
mele
h,dque.d essus. |
at, Communal,
Stixto VINCENT.
yrotel Be Mev,
CNER DU 3 DECEMBRE
Miura 2 nrures
Beurre et radis
Rognons siutés au vin rouge
Lard frangais aux pommes
Naravin de mouton
Haricots verts sautés
Petits pois en sauce
Haricots rouges
Riz blane a la eréole
Creme a la glace
era’
Café
Fruits
1/2 Vin
em ee eee + ee —s
aa ———— — meee
Derniere heure
Paris 2. Rente : 25., 05.
La Chambre commence ce matin la dis-
cusss.on de la reduction des Periodes mili-
tiires des 28 et 13 jours. Elle continue cet
aprés-midi et apres ies déclarations du mi-
nistre de Ja guerre, elle discute les propo-
sitions de divers députe-. Elle adopta par
464 Voix contre 53, la Premicre paride de
la roposition de M. Gervais ainsi concue :
es hommes de la reserve de I'armée ac-
tive sont assujettis pendant leur temps de
service 4 la dite reserve 4 prendre part a
deux manceuvres. La remiére durée de 21
jonrs et la seconde durée de_ 15 jours.7»
lle repoussa la_supression de la période
des territoriaux. Le Président de la Répa-
blique quitti ce raatin Paris poyr Ram-
bouillet ot il offrit une chasse en I’
neur des membres du Conseil d’Etat.
Au Maroc, les troupes frangiises ont o¢e
cup? la redoute Martimprey. Trois trains
sont partis de Tunis, Sonkparas et Tebessa
transportant dcs troupes ‘4 la frontiére ma-
rocaine. De nombreux contingents enne-
inds cireutent pres de Poriry mais ne re-
nouvellent pas d’ atiaque.
Le général Buil! oud, romm¢ com-
mandant da dix-ncuvidme corps quiua
Marseille pour Alger.
Acoures 4 | Esperance
Cordonnerie
Clarck & Mercier
eon vous aurez un travail geranti et
soigné, confection da tous genres are
des matériiux de premier choix. __
L’établissement se cha e aussi, dé
faire prendre des mesures “domicile.
480, GRAND’RUE, 150.
PoRT-AU-PRINCE.
AVIS
M: F. Capoix Belton, avotat de
reau de Port-aa-Prince. d pra
domicilié en cette ville a ‘|
d’aviser respectuevsement fen ©
des Gonaives, Port-de-Paix
chel, Hinche, La Marmeélade, prt
Neuve, Ange Rovge, Jeun-Ravt
Maissade que a’étant
reau des Gonaives 0a ne†‘an
verta de: bret
de son
2 ee aE a oe
ae LL a RS AT AO EL ARENAS BAS A. 38 * RN ike cite alle x edh coh
CTR ES Ae ee a ee
‘ay mois pour jouir des bénéfices
ga présent avis, faute de quoi, le
gessigné décline toutes responsabi-
vis-a-vis de toutes personnes qui
vent se déclarer ayants-droits et
és vis-a-vis du soussigné, eu
au présent avis.
â€
ee
“p> L. Malebranche
Dip
niale de Paris |
ice Ophtalmologique
y/Hotel-Dieu, et ancica assistant de
ia Clinique du Docteur Galezonski,
Membre de !a Société de Médecine
ex-Moniteur du
dela Facuité,
a dHygiene tropicales.
_. MEDECINE-CHIRURGIE
MALADIES DES YEUX
CoNSULTATIONS PRIVEES : DEQ a 4lirs.
CLINIQUE DE 10 HEURES A MIDI
83, Rue du Peuple, 83.
Eilotel-Rmestauran
ST-JOSEPH
(ANGLEDES RUES ROUN ET DU MAGA-
SIN DE L’ETAT. )
Service bien organisé.— Repas
tla carte.— Cuisine ercellente.
POPRIETAIRE : JosePH DESRIVIERE
——
Francisco Desuse
Fabricant de chaussures
Alavantage d’annoncer au public
a@asa nombreuvse clientéle tant de la
Capitale «ue dela Province, qu'il vient
é recevoir a occasion de Ia fin d’an-
age, une variété de peaux nouvelle-
Went arrivées ; savoir:
Yau Gack, Crabme, Dork. CHaMPa-
exe, Breu, Beurne Frais. VERT
SBOUTEILLE », JAUNE, VIOLETTF, JAU-
M FONCE, MAUVr, JAUNE D’OLIVE,
Gas, JAUNE « DU VIN », ROUGE, etc.
Lamaison a un assortiment complet
pour dames et enfants.
Venez voir ef vous serez contents.
end
La
Rédaction du “ Matinâ€
Offre a ees lecteurs les deux volumes
A quoi tient la supériorité
des Anglo-Saxons.—
A-t-on intérét a s’emparer
au Pouvoir?
DE .
EDMOND DEMOLINS .
Au prix de Quatre Gourdes chaque
VENTS aA L’Imprimente DU Matlin.
Le Bocteur C. Gavedl
MEDECIN,
CHIRURGIEN, ACCOUCHEUR
GPpte.- - ET
n,, &loectrothérapev te
atrnlied de I Université de Harvard,
aujourd’hui pour Jérémie ct se-
r& Port«su-Prince par le
atrendu le 5 ou 6 mbre.
» le 29 Novembre 1907.
1omé de l'Institut de Médecine | Maceutiquesextrémement fraiches.
Situmes mo
LA PHARMACIE |
Emmanuel Alexandre |
NACHETEZ PAS
Sins Visiter
Les derniéres nouveautés regues par la Maison
A WWANGE GAR DOIEIN
98, RUEDU RESERVOIR 98.
88, RUE pes MIRAcLgs, 88,
Se recommsrde pour lexécution |
pmpet et exacte des ordonnaices 3!
orte quedls heure du jour et de
la nuit. } .
Drogueries, Spécialités phar-
Prix CoNSCIENCIEUX.
Cordonnerie Nouvelle
G. B. PETOIA ET SEPE
143, GRAND’RUE 143
GRAND ASSORTIMENT DE CHAUSSURES
DE TOUS GENRES EN DEPOT, POUR LA
VENTE EN GROS ET DETAIL.
_ Ika Maison ue vend que des articles de premicre qua-
lité et &4 des prix modeérés.
Ony treuvera: Ghapeanx garnis cloche pour dames
et fillettes ; Gapotes Drecioire et Béguins pour enfants ; i
Vuilettes ; Mitaines et Gants; Tuffotas et Taffetaliae ; Sou-
: liers pour bébés ; Efoffes pour Dames & Garconnets ; Den-
Exécution prompte des telles, Bas, Chaussettes & Rubans, etc.
commandes, tant ici qu’a
Vintérieur.
Confection des cliaussurés avec les | (Al
Meilleurs soins. — Toujours formes I
élégantes tant a horame qu’a femme.
Les derniéres créations de
Paris !
Pates, Liquides, Cirages pour chaus-
sures de foutes nuances.
Conventions de vente convenables.
A
Articles pour Mariage et premicre
Communion.
rn Bel assortiment de Parfumerie 7
JOURTS!! Poupées fines A ious les prix ; Choemins-de (Bhs)
fer circulaires ; Brteans a hitice meéenniques ; Tambours,
Trompcttgs, Viotons, Pins, Boites pourarbre de Noe, etc.
—— =
Â¥"rarzchement
AL ELEGANCE
D, FERRARI,
Fabricant “ese chaussures,
agues. your la Toll
N
iS Oe
‘Produits 1
4
iy
i
4
a. teas PF ie ge ce eS. .
Porte ala cunnaissance dv public, | = MW ane a Wan 0d cn 0 on 08 nO Ol =| = —
particulier Ge Se nquibrebx cli-| = E Recommandés pour \' Hy =
ents de ia Céte et de la Gapitale, que |; = ‘ >
rétablisscment «ua stock Hnealecla~ = CR ME BLANCHIR, ADOUCIR | j hi
yc de.) cHatssuces pour hommes, | =< POUDRE - VELOUTER oo —
termes et enfants, an tous geaares, | = SATON ta peau du vieace et des maine f a
et que, maigré Pollre dacimg pour ceul | perasr en <
sac achat en gros (50/0 ) fait un ra-| . J. SIMOH, 69, Faubourg ¢ oma
bais exceptiounel sar les prix. oma =
Latablissement se charge de faire |
udoucii Pépiderme auquel elle
preudre des mesures & domicile. o
dounue une souplesse ef un ve-
touté incomparable en lui com-
Toujours : Sain, exactitude, ponctualite anererce ARG
La ei a y. 1 Saas , 3 A .
nt a TAN r :uniquant son délicieux par-
42, Rue des Fronts-Forts, 42.
PoRT-AU-PRINCB (Halt!)
a fralcheer du teint, car elle est souveraine
ives é6ruptions de la peau.
eS
Maison F. BRUNES.
195 GRAND’ RUE 195
Dirigée par
L. HODELIN
Ancien membre de la Societé Philan-
hropique des mattres tailieurs de Paris
furn. Elle conserve Véclat et }
coatre le haie, les piqares Minsectes et
sans bismuth, invisible, adhé-
rente, impalpable, préparée
spécialement pour les person-
nes qui veulent avoir un teint
aréprochable ; son parfum délicat, son velouté ont contribué a faire d’elles
la Favorite dis Poudres de Toilette.
les pins scrupaleux de I’h ne.
Lr eT RU REGUL possede @ un certain degré
te, cheviote pour deuil, ctc, Recomman-| tgytes Jes qualités bienfsixautes et préservatrices ste la Créme Simon ; i!
de particuligrement 4 sa clientéle une) est particuligrement recommandé pour la Toilette des enfants et pourles,
belle collection de coupes de casimiy, dames dont la paau est déticate.
de gilets de fantaisie et de piqué de|
toute beauté. | Agence Génerale et Déepdt pour Haiti
|
fe la Metropole
& base de Créme Simon,
praparé selon les principes
Vient de recevoir un grand choix a’é-
toffes diagonale, casimir alpaca, chevio-
Spécialité de Costumes de no-|
ces.— Coupes Frangaise, Anglais2 et,
Américaine de la derniére pertection. |
La maison confectionne aussi des Cos-,
ilitaires, habits brodés
tuni s, habits car-
grades.
MAISON JULES LAVILLE
98, Rue du Magasin del Btut, 93
dolmans,
rés. ete eto, de
eee A RE _D
— «PT MPA NABI Tra.tersisr 2 i -
i \ Ra : qs ' mae: AL ; a i
‘ANNERIE CONTINENTALE
TANNERIE ZWIitt tl NEE : A, LE
DE
Port-au-Prince
PREPARATION DES PEAUX DE VINGT-QUATRE (24) COULEURS.
CAPACITE 500 PEAUX PAR JOUR
PRIX DES CHAUSSURES COMME SUIT:
Chevreau glacé: Boutonné et Lacé pow Hommes et Dames 10 ( Dix gdes )
« « « « ftecommandée 10 (Dix gdes.)
Verni et couleurs: « « « Recommandée 12 (douze gdes)
Pour ENPANTS: . . 6. ee 8 6 es ee ew es 6 six (gdes)
ee
Tiber déphiria Bel
Fabricant de chaussures en tous
genres. Pour Hommes, Femmes et en-
fants.
eee
Pharmacie F. Bruno
67-119 Rurs EGcAuiré ET FEROU.
Spécialités F. Bruno:
ioucre puissantecontredémangeaison
ururigo, sueur des pieds — La boite P. 1
Strap antiashmatique, reméde elficace
con're les uccés d’asthme et les toux
mequentes -- le flacon;P: 1. 50
Consultations gratuites :
Mardi et Jecdi de 8 49 heures du matin
toy de deecteur, N. THOMAS.
Place de la Croix-des-Bossaies.
SPECIALITE:
PANTOUFLESMULE:?:
a
ee ee
Imp. C. MAGLOIRE
Ad, ROE ROUX, 45
we HHONE,
Journaunr, Drochires, billets de
mariage, cartes de fiuneailles,
programmes, afftehes, et tous
autres travawe de ville.
Billets Tenterrement et cartes
de visite a la minute.
Prix DE CONSCIENCE
armen a a | ee a
==" T — a a ee ee ee SSS TEE
We BELLEVUE
N
er
RESTAURANT
Place du Champs-de-Mars
PORT-AU-PRINE.(HAITI)
Me Hermance ALFRED
Télépnone, 220
APPARTEMENT:S POUR FAMILLE
DINERS—LUNCHS.
Installation moderne et confortable. Vue — sur la mer. — Température
douce et réguliére. — Les Tramways desservent l’ Hétel- Bellevue toutes les 7 Minutes
PROPRIETE SPACIEUSE, S’;OUVRANT SUR DEUX RUES
PROMENADES—JARDINS
Salle de réception. —Piano.—Gramophone.
Sonneries Electriques
Table d@’Hote « u# les jours, de midi a 2 heures,
de 7a8 heures du soir
G.2.50
| Elégants, solides, regus par le stea-
[mer francais.
A vendre
Recueil de Cantiquesd
Suivi de Neuvaine hour honoree
| Naissance de Jésus, et des pratiques
de dévotion pour la Quarantaine
(24 Décembre au 2 Février )
Prix: P.1.57 franco,
ALA LIBRAIRIE A LA © MUSEs »
J.J. M. MANIGAT., — Cap-Haitien.
Fabrique de chapeaux
fo: : a’*
Be A. de Mattes et C0.
32, Rue du Magasin del’ Etat
Maison fondée en 1888.
Bijouterie, Orfévrerie. Gravure
| Vierit de recevoir des articles de par-
fumeric pour les gouts tes plus diffici-
les. Les parfums exquis et rares d’une
délicatesse pénétrante qu elle offre a ses
clients sout de véritables petites mer-
veilles.
Les derniéres marques qui charment
ie Tout Paris sont chez Matteis :
Son Sourire, Floramye, Tréfolia, I[déal
Cyclamen, Vivtiz, etc.
La maison a_ toujours un grand as-
sortiment de bijouterie, argenterie,
bibelots de tous yenres, parfumeries,
lunettes, mortres or et argent, pendu-
les garanties,
Spécialites: bazue» frangaises ea bril-
lants A partir de P. 200, alliances Or
18 K anglaises et frangaises sur com-
mande. Service d’argenterie complet
pour mariages.
Tous les articles vendus par la mai-
son sont garantis.
Achat de diamants, pierres précieu-
ses et vicille bijouterie a des prix avan-
tageux. Dernier cri: Lunettes gaunes.
La Fabrique de chapeaux installéea
I'Kcole des Arts et Métiers, ancienne-
ment Maison Centrale, sous la raison
sociale de Vve P. Benoit et J. C. Gai.
teau a l’honneur d’informer le public
qu'il trouvera en son dépot un bon
stock de chapeaux de paille supérieurs
pouvant satisfaire les gouts les plus
difticiles ; malgré ces avantages elle
met ses chapeaux en vente 4 un prix
modique défiant toute concurrence,
La fabrique informe en outre le pu-
blic qu’elle est la seule qui en confec-
tionne a Port-au-Prince et ce avec le
concours d’ouvrieéres venues expres-
sément de |’Etranger.
La fabrique répare aussi toute sorte
de chapeaux. Bon marché exception-
Contre remise de Deux dollars en'nel.
| timbres-poste Q’Haiti, la Maison Mat~ | ee=_—————————____
téis envoie franc de giort sous pli recom- PHOTOGRAPHIE
mandé dans toute les villes de la Répu-
blique: Luneites cu Lorgnons en nickel
incrxydsbies, seion les prescriptions des
Dorteurs ou instructions des acheteurs.
meee
J. M. DUPLESSY
120, RUE DU CENTRE, 120
Janamas !.. Travaux soignés de toutes sortes
et de toutes dimensions
Reproductions et agrandissements
( Prix modérés )
Cartes Mignonnettes :
SEULEMENT PAR DOUZAINE P.5.
NOUVEAUTES : Papier Platine ( nou-
veau genre )
PuHoTo-Sole _ perfec-
tectionnée ( diverses-
teintes.) Dernier crt.
N. B.— La Photo soie peut s.rvir &
de charmantes applications de la pho-
tographie:
Sachels, — Eventails, -- Pelotes— D.ssus
de boites,— Ouvrages de dames, etc.
VENEZ VOIR !
TS
Francisco DESUSE
Fabricant de chaussures
La Manufacture a toujours en dé
pot un grand stock,— pour la vente
en gros et détail,— de chaussures 6D
tous genres pour
HoMMES, FEMMES, ENFANTS
Les commandes des commercants
de Vintérieur pourront étre exécutées
d@ans une semaine a peu prés.
23, rue des Fronts-Forts, 23
PORT-AU-PRINCE ( HAITI )
LA REVUE
( ANCIENNE REVUE DES REVUES )
Bi-Mensuel
ABONNEMENTS :
PAR AN, PAR SEMESTRE
Stock assorti et merveilleux.
ACCOUREZ
Chez M*Leonide Solages.
2â€, Rue des Fronts-Forts, 22
, a +
ce a ee ne ew
LE OCULISTES!..
VERRES BLANCS, BLEUS, FUMES
JAUNES, du Dr Fieuzal et du Dr Motais.
VERRES_ BICONCAVES, BICON-
VEXES, PERISCOPIQUES CONCAVES, PE-
RISCOPIQUES CONVEXES.
Assortiment completdes foyers
VERRES JAUNES, FUMES, BLEUS,
BLANCS.
Plan et coquille
Sans foyers
Verres blancs cylindriques, concaves
et convexes.
Assortiment d’axes complets.
Chez A. DEMATTEIS.
—
Chapeaux ! :
Chapeaux !!
Chapeaux !!!
PAILLE DE PORTO-RICO
ACCOUREZ CHEZ
JOSE SAN MILLAN
Le coiffeur artiste, qui vient avec le
concours d'un chapelier remarquable,
M. Jaime TESTAR, d’installer une
FABRIQUE ‘DE CHAPEAUX
PLACE GEFFRARD Halti.,..28 francs, 16 francs
Salon de Coiffure du Louvre ues abonnements sont recus dans
Pour tous les godts et pour toutes|lea bureaux du « Matin » seul ages
les bourses. pour la République d’Halti.
|
Full Text |
in ANNEE, Ne 205
PORT-AU-PRINCE (nait!)
MARDI, 3 DECEMBRE 1907.
eo ED SAGES _
ABONNEMENTS :
paR MOIS Une Gourde D’avaNCE
DEPARTEMENTS & ETRANGER ;
vrais de poste en sus.
Pour tout ce qui concerne l’'Administration du Journal, s’adresser &4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Eonne-Foi.
La Femme Haltienne
LES MILIEUX ET LES FEMMES
Je ne vous ai pas parlé encore de la
femme esyuimaude ?— Eile cumule, dans
son milieu social, les functions de fabri-
bricant et de transporteur, c’est-a-dire
quelle a, comme Ia femme dans les fa-
milles pastorales et comme celle de la
famille arabe, le lut des plus lourdes be-
sognes.
Nous avons déja vu qu'il en est uni-
formément ainsi dans toutes les socié-
tés 4 constitution patriarcale: les hom-
mes trouvent le moyen de se charger
de la partie la plus attrayante da tra-
vailen abandonnant 3 leurs compagnes,
quisont presque toujours leurs domes
tiques, la partie accablante et ennuyeuse.
Dans les sociétés pastorales des step-
pes, par exemple, l'homme monte a
cheval pour faire la garde du troupeau
et rallier les bétes égarées, et lors jue le
troupeau est en paix et que les bétes
n'ont pas besoin d’étre ralliées, il se
contente de rester assis ou de flaner,
tout le reste de la tache incombe a la
femme : c’est elle qui doit traire les ju-
Ments, préparer 4 manger, confection-
ner les vétements et les tentes,etc Dans
la famille arabe, nous avons déja vu
que le sort de la femme se confond
avec celui des domestiques et des es-
claves.
West pourquoi |’Esquinaude se voi,
elle aussi, si mal partagée: a deéfaut de
Marchands pour procurer 3 cette peu-
de les objets nécessaires, c’est la
Me qui les fabrique, depuis les ve-
nts de peaux jusqu’aux aiguilles en
0s nécessaires pour les confectionner -
est pourquoi elle est tenue d’étre fa-
bricant. A défaut d’animaux pour ef-
t les transports — le seul animal «o-
Mestique des Esquimaux est le chien,
est encore la femme qui fait loffice
transporteur. L’homme se conteate
“clusivement de chasser et de pécher,
encore ne fait-il que l’essentiel de
besognes et l’animal une fois al-
Wint,— c'est 4 la femme qu'il appar-
fat de le ramener et de s’en emps-
â„¢&; de sorte que non-seulement elle a
travaux spéciaux et qui sont les plus
Le Hatin
QUOTIDIEN
DIRECTEUR:
Clément
lourds, mais encore elle assiste l’hom-
me dans ses occupations 4 lui.
C’est
femme esquimaude qui a engendré chez
les esquimaux la polygamie que nous
avons vue également fleurir dans une
autre société — celle du Soudan et du
Nil - ot la multiplicité des femmes est
nécessaire 4 la bonne et prompte expé-
dition des travaux.
*
st
Le lecteur peut etre tenté de se’ de-
mander pourquoi, dans ce coup d’cil
jeté sur la situation de la femme dans
des milieux qui different sensiblement
par leur constitution, j’ai fait seulement
défiler devant ses yeux les femmes et
les iilieux caractérisés par leur état
manifestement arriéré, état qui est tel
depuis les origines de ves sociétés et «jul
ne parait pas devoir se modifier dans le
sens du {progres et de Ja civilisation.
Ces sociétés sont, en effet, enfer-
mées dansleur cadre d’une f..con defini-
tive et c’est ce qui fait que la science
sociale les désigne sous le nom singu-
liérement propre de « types sans his-
toire ». Cette catégorie comprend les
types tartare-mongol, lapon-esquimau,
ea-t-rouge, indien et negre.
J’ai du, il est vrai, jeter en passant
un coup d’ceil sur le type ar..be qui ou-
vre la série des societés compliquées,
mais j’y ai élé bien forcé par cette con-
sidération que les moeurs soviales du
Touareg touchant de trop pres 4 ce gui
intéresse cette partie du continent alri-
cain qui est la grande pourvoyeuse des
marchés d’esciaves, pour que nous ne
fussions pas tentés en parlant de la
marchandise, de dire un mot de l’ache-
teur. ;
En notant plus haut que la science
socialerange le type négreau nombre de
ceux qui ne peuvent pas se mouvoir
dans le cadre social dans lequel le ha-
gard des migrations les a fait entrer, je
prie le lecteur haitien, qui touche de si
pres a ce type de considérer qu'il s'agit
de ce type en tant que soumis a se8 1n-
fluences locales natives.
Tout cet expose tend d’ailleurs a dé-
montrer que la femme est absolument
sous !a dependance de son milieu 80-
cial, et aussi que la constitution de ce
milieu est elle-méme sous fa dépendan-
ce des circonstances de lieu. Ce sont, en
effet, cee circonstances quicréentle gen-
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
cette utilité universelle de la{femme sa situation.
a ve
a PT TN
LE NUMERO 10) CENTIMES.
=, eee
Magloire,
Les abonnements partent du rer. et duss de chaque
mois et sont payables d’avance
eee
j Les mauuscrits insérés ou pon ut sont pas resis,
vee oy
_ meee Te ST
eo = ee ee
re de travail et c’est celui-ci qui donne]dans lorganisation sociaie }lune cate-
a la société sa forme et qui assigne &lajevorie Windiens duo continant ameéri-
cain.
Dés lors, if m’a été purticuli¢rement} Lorsque les emigrants des steppes
asiatiques eurent francht le detroit: de
Behring pourtraverser dans PAmeérique
et que de la région circumpolaire a-
meéricaine ils eurent vonlu pénétrer
plus au fond du Nouveau-Monde pour
occuper les sols vacants, ils oat eu le
choix entre trois routes différentes qui
sont-; au sud, celle des Savanes ; au
sud-ouest, celle des Montiagnes-R -
cheuses ; et au sud-est celle des Laces.
Jai déja eu, dans le Matin, Pocceasion
Wobserver Poreinisation sociale de ceux
des émigrants quio ont suivi les deux
premicres de ces routes ; ceux quiv ont
suivi la troisiéme, yuiest celle des Lacs,
ont créé précisément celle organisation
sociale qui donne naissance an régime
du matriarcat. Wapres le meme méei-
nisme qnia produit ce régime dans Ja
famille arabe. Dans celle-ci, le omari
étant toujours au dehors en train de
faire le coramerce ou de livrer Ji guer-
facile d’asseoir madémonstration sur des
sociétés of le lieu ne, perinet pas de
diversifier le travail.
C'est Wailleurs cette importinte con-
sidération qui a_ fait parlager, par ta
science sociale, les sociétas en so iélés
simples et en sociétés compliqudes selon
qu’elles se trouvent sur sols primicifs et
intvansformables ou sur sols transformés
par le travail. Edmond Demolins, s’ins-
pirant des observations primordiales de
Le Play, le définil comme suit :
a Sociétés simples,— organisation so-
ciale dans laquelle les familles fondent
principalement leur subsistance sur
exploitation des productions sporrta-
nées du sol ou des eaux. »
Sociétés compliquées, — celles dans
lesquelles les pro juctions spontances ne
suffisant plus 4 l’existence des familles,
celles-ci sont obligées, pour obtenir
une production plus abondante, de
transformer le sol. re pour la monopolisation de la voie
Les observations sociales, tout en commerciile, ta femme est obligée de
étant “également vraies pour fes deux garler Ja maison ou elle se livre aux
° travaux de ménage, & Iaculture et a
genres de sociétés, sont manifestement
plus apparentes quandelles s’uppliquent
aux sociétés simples, — tout comme,—
pour rendre ma proposition sensible
par une comparaison, — le fonction-
nement et les différentes parties d'une
machine s’ubservent mieux dans un
mécanisme simple quedansun mécanis-
me compliqué.
Les socielés simples sant ainst, pour
la science sociale, « ce que sont les
corps simples en chimie, Jes terrains
primitifs en géologie, les zoophites et
les mollusquesen histoire naturelle.
On y saisit plus facilement, et pour
ainsi dire dans lceuf, le point de dé-
partdes complications quise développent
dans d'autres types sociaux. On suit la
marche naturelle : on va du simple au
composé. »
fart pastoral.
Pour ne pas rester
elle est ainsi portéee uaturellement a
s’ullacher a 3a propre famille, et c’est
cet ultachement qui crée, «’une fagon
toute naturelle, le régime miatriarcal,
dans lequel la descendance s’établit ex-
clusivement par les femmes.
Or, chez les Indiens dont nous par-
lons, la méme organisation familiale
existe : le mari est continuellement ab-
sent, absorbé par li ehasse ou la guer-
re ; etla femme, entrainée par les ha-
bitudes sédentaires, est oblizee de s’at-
tacher & 8a famille. Cette méme orgi-
nisalion crée le méme résultat : le ré-
gime matriarcal.
Ces coustances des fails et ces réper-
cussions sont singulierement faites pour
fortifier une science et pour accréditer
Vexactitude rigoureuse de ses données.
En ce gui concerne l’objet de celle
elude, voici, au méme titre, des Consi-
dérations qui édifierout pleinement sur
dans Visolement,
s
es
Avant de considérer ma démonstra-
tion comm? complete, je vais produire
deuxiéme exemple — celui de li
un
femme Touareg en est le premier —}la dépendance de la situation fémi-
du régime du matriarcal. c’est-a-dire} mine vis-a-vis de lorganisation soviale
resultant elle-méine du lieu et du tra-
vail.
La polygamie, la monogamie ou la po-
de prédominance de la femme dans la
famille, et je puise ce nouveau trait
dans un milieu bien éloigné de l’Arabie:
ec
PAIS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
DIMANCHE 1°" DECEMBRE
Baromét:e a midi 762 3
‘ minimum 21°,2
Température}marimuin 31°,7
\
Moyenne diurne de la température, 26°, 3
Temps clairtoute la journée, couvert la
nuit.
Petite pluie 3 9 h. om, 2.
Eclairs au N.W pendant la nuit.
Le barométre est en hausse.
Mouvements sismiques assez nombreux
depuis deux jours, mais de tres fiible inten.
site,
Ecart angulaire du pendule :
maximum.
Citons pour la journée du dimanche rrh.
du matin, 5 h., 8 h.ct 9 h. du soir et rh,
ce matin2 Deécembre. |
R. BALTENWECK
Ligne Hollandaise
Le steamer Préns Der Norderlanden est
entre hicr venantde Saint-Mare avecles pas-
Sapers stuvants ¢
Fdmond Billy, Armand Gabriel, Lae
browsse, Mclie Marie Beauvois, Joseph Che-
rubin, Chéry Etienne, Mme Vve Getard
Germain, Edouard Viau, Antoine Nonez.
V. Icart, Raphél Choudra’ Mme L. Servi-
nant, Mme Mirabeau Ethéart, Mnfe Lo=
rent, Mme Lucina.
Il est reparti avec les passagers suivants
pour :
Cayes : Le général Marcius Delsoin et son
lanton, Benjamin Blaise, Mme Sayia Jean,
1. Silvera, Le général Pétion Péreira, Elie
Shama, Mme Point de Jour Joseph. Melle
Ultiméne Labrollard, M. M. Appolon, D.
Lhérisson, L. Fleurantin, Mme Carida et
enfant, Melle Cléonora Yacinthe, Mme La-
mercie Morange, Beshara Gantous, Mme
Antoine Matard et bébé.
Curacav.— Emile Nelson.
Jérémie. —Mme Laville et Melle Laville,
Mme Ulranie Balmir et enfant.
Petit-Godve.-—Omer Cavé, Edouard Ben-
jamin.
Décés
Les funcrailles de Marie Elisabeth Hi-
lairsine Hilaire Bataille, Vve Alcide Tous-
saint, auront lieu aujourd’hui 4 3 heures de
Vaprés-midi. - Le convoi partira de la mai-
son mortuaire, N° 114 Rue Roux pour se
rendre 3 Ja Cathédrale.
ss
s
1,5 au
Nous apprenons aussi la mort de Mada-
me Veuve Thélassin Barreau, née Chouchoute
Robert, décédée ce matin 4 9 1/2 heures, a
rege de 97 ans, munie des Sacrements de
VEglise.
"Enterrement aura lieu aujourd’hui 3 3
heures précises de l’aprés-midi.
Le Convoi partira de la maison mortuai-
re, sise Rue Bonne-Foi, N° 38 pour se ren-
dre A l’Eglise Métropolitaine.
Nos sinctres condoléances aux familles
éprouvées
Télégramme Funébre
Nous apprenons la mort de Madame J.
Es, née Latortug, décédée
Cap-Haitien.
ptésentons nos sympathiques con-
"Hess
doléances A notre distingué compatriote Mr les pompiers ; la majorité stricte
N. Desroches, ancien ministre d’Haiti a] voix est déja obtenue par le candid
Madrid, et aux autresmembres dela fae | Ethéart.
mille. § C’est une joie
, . estation vive.
L’électrothérapie Monsieur Louis Ethéart a été ch
Elle entre aujourd’hui pratiquement en| mandant, au premier tour de scrut
usage, comme |’explique M. Renault. On] une majorité de 71 voix sur 107
commence a s’en servir dans beaucoup de | Les autres suffrages ont été répartis
cas d’accidents du travail. C’est ainsi que | suit : Moise : 11 voix — Duquerou
l’on y a recours “pour combattre l’atrop ie| voix —L. D. Malette : 6 voix -
musculaire résultant des contusions, dislo- | Blain: 4voix— 2 illisibles et quatre
cations, fractures, etc. Les deux procédés| Monsieur Louis Ethéart t’a emp:
lcs plus ordinairement employés sont la] bonne lutte sur ses compétiteurs.
galvanisation et la faradisation. Dans le Les dloges du nouveau Comman
premier, on applique des courants directs | sont plus. a faire ; nous ne ferons
de 12.4 15 milliampéres pendant ane quin- rappeler au public, auquel il a roujc
zaine de minutes. Dans le second, on trai-| paru, tantét en face du sinistre com
te le malade par les courants alternants. M. | futreur acharnd. tantor, ailleurs, cor
Renault a obtenu par ce moyen une gué-| défenseur zélé de la cause de la |
rison de fistule. gnie.
On fait aussi intervenir l’électricité dans Si la Compagnie des pompiers |
la recherche des simulateurs, la réaction} connu des jours meilleurs, si nous
étint absolument indépendante de la volon-| tons plus au spectacle écceurant des
té de celui qui la subit. Cette méthode piers tristement cclébres par leurs ct
rend dcés maintenant des services fréquents | en Jogucs, si nous avons aujourd’
dans les conseils de revision et dans les ¢a-| matériel restauré, nous le devons :
sernes. commandant Xavier Mondésir en ¢
Délégation de pompiers ration avec ses conseillers dont Mr |
était le premier secrétaire, tous deu:
A la suite de I'election du nouvaeu com-| par Ja bienveillance de S. E. le Pr
mandant des Pompiers qui a pris fin aux | Nord Alexis.
cris de: Vive le ‘Président Nord Alexis, le Hier encore, le jeune commandan
Président de l’Assemblée, Mr Athur Isidore, plus d’un succes, grice A sa constanc
vaya f , :
a formé une délégation pour porter un persévérance. Il a pu, par ses dém:
message au Président lui annongant les re-| ariver \ obtenir une augmentation
sultats. léleerat} dtd ar le Pree | Subvention accordde a la Compagnie
-d ony “ve eemotlic t ara ne par ie fos. présentons l'homme tel qu'il est. _
sident de lt République qui iui a manites-)" Celgi qui réunit toutes les garanti
; ~ ; ,
tc combien il etait eer te d apprendre he sirables de probité, de moralité, ne d
es Clections avaient eu lieu dans le calme | jie. point la bonne opinion qu’on a
le plus parfait. diale récepti ste cl jours eue de lui et restera a Ja haute
Nn somme cordiale reception Ou te Cham= | 14 considération de la population.
pag nea coulé A flots. Le choix qu’a fait de lui la Com
Administration postale des pompiers libresest des plus sensés
Lettres recommandées en souf france telligents.
SERVICE INTERIEUR Nous n’avons aussi qu’a décerner
Mile Elaiza Ernest, Mme Miltida Nicolas, [nos compliments 4 Monsieur A.
Capitaine Matzien, Edouard Depestre, Clor | rour la correction ct Vimpartialité q
meus Clauseke, Celdon Louis, Edgard Box, | Montrees aux élections. Du reste, no
Veltus Nelson. Auguste Clovis, Eufgéne | Vions tout augurer de bon, de la ten
Ls Jeune, Mile Camella Richard, Mme Flo- Vassemblée présidée par un homme a
rinas Pierre, Mme Canda Henry,Mme Adéle si bien trempée, si profondément
Hy ppolite. des sentiments de ses devoirs. ,
érouffée, enfin, u!
HAITI
Deux conspirations.— La
mence du président, géné:
Nord Alexis
Port-au-Prince, 11 novembre
A la suite de l’échec d’une conjur:
qui ne se proposait rien moins que l’a
sinat du chef de |’Etat et de ses princi
L’Assemblée générale de la Compagnie | lieutenants ainsi que l'incendie et le
des pompiers libres s’est réunie hier, sous | lage de Port-au-Prince, seize conjurés
la présidence de Monsieur Xavier Mondésir, | rent condamnés 4 mort par le conseil
dans le calme le plus complet, en dépit de | cial militaire. Les avocats de Ja défensi
la propagande effrayante de pompiers me-| rent les premiers 4 constater que ja’
neurs,— la plupart déchus — des profes-| conseil ne fut plus impartial et plus f
sionnels de la turbulence. Toutes les forma- | rable aux accusés. Néanmoins, le présid
liés d’usage tant accomplies, le rap- | cédant 4 ses habitudes de clémence, fit
ort du Commandant, lu, discuté, adopté, | seoir A l’exécution. Il était méme dé
a présidence est remise 4 Monsieur Arthur | 4 gracier les condamnés, ma'gré les m
IsiDoRE qui ordonne de passer au vote.|ces de mort qu’il recevait tous les jo
Sept candidats sont en présence, tous hom- | lorsque le 15 octobre un nouvel atter
mes de valeur. perpétré aux portes mémes du palais pi
Ce sont Messieurs Louis Ethéart, Luders | dentiel, forgait le général Nord 4 dor
Moise, Duquerrouette, L. D. Maletie, Josué | suite au jugement du 20 septembre. C
Blain, Bosq et Lemonde Océan Ulysse. des principaux coupables furent alors ¢
Un grand calme régne dans la salle. cutés comme exemple. Onze eurent la
Un murmure trouble bientét le pro- | sauve et sont conservés comme Otages.
fond silence qui pesait sur l’assemblée,| On voit, d’aprés ce qui précéde, qui
silence interrompu par instants, par la voix | général Nord est loin d’étre le présid
grave des scrutateurs. réacteur féroce, que nous montrent cet
C’est un éveil dans l’auditoire et parmi ‘nes dépéches tendancieuses ; quant a
Rapport d:. Commandant Mondée-
sir.— Les Candidats.— Election de M.
Louis Ethéart.— Correction du Prési-
Gent de l)’Assemblée.— Le nouveau
Commandant.
ee
lyandrie prédomine dans les sov iétes
selon que le travail de Phomin2 oF ce-
lui de Ja femine est plus productif. Ain-
si, chez les Algonuquins, qui @ppat>
tiennent 4 cette méme race des lndiens,
le travail de Vhomme, qui consistail
rincipalement dans Ia chasse, lait trés |
caractére †B=
ructucux, en raison du
boyeux de leur territoire : ua homme
pouvait ainsi entretenie plusiears fem-
mes: les Algonquins pratiquaieat 1:
polygamie.
La chasse chez les iiurons est beau-
coup moins fructueuse ct le chisseur ne
peul guére entretenir qu'une femme
c'est pourquoi ils ne connaissent que
la monogamie.
Wominations ecclésiastiques
Par décison de Mons<‘zacur I’ ‘Archeve eque
en date du y hovembre, ont cré nomines :
--Curé des Grands-Bois, Pabbé Lopin,
precede mment curé de Saltrou.
Curé de Sahtou, M._ Pabbeé Benoir,
-édemment vicaire au Mircbalais.
—Auxiliaite a Léogshe, M. labbé Le
Roux, précédemment auxiliaire A ia Ca-
thedralc
Vabbe Ba-
M. Pabbé
Vicaire A ly Cathédrale, M.
hurel, joune prctre.
~—Vicaire 1 Grand-Goave,
Garaud, jeune prétre.
—Vicaire 4 11 Croix-des-Bouques, M.
l'abbé Bizeul, jeune prétre.
—Vicaire 41a Croix-des-Bouqucts, M.
Enfin les Iroquois, ~- appartenai Vabbé Foulon, precdemment auménier de
toujours 4 la méme race — tirent de la
chrsse des ressources absolument insi-
nifiantes qui feur permettent a peine
Fentretenit une femme. Mais, en revan-
che, le travail des femmes, qui est la
culture du mais, est infiniment plus} ~
prospére et le mais, coustitue la base
de lalimentation générale : aussi bien,
les Iroquois pratiquent- -ils la polyandric
sur une large échelle.
Les partisans du féminisme ontré ont
done grand intérét a faire connaiss ince
avec la scienze sociale et ses lois ri-
goureuses.
_———L—L2L OOP ee eee a ee
PAGTS DIVSRS
REN SEIGNEMEN rs
M ETEOROLOGIQUES |
Observatoire
oU
S€MINAIRE COLLEGE St-M ASTOR
Lunpi 2 DECEMBRE
Barométre 4 midi -62 8
\mini inom 21°,6
Température yaasimum 310
Moyenne diurne de !a température 25°,6
Temps clair toute la journée.
Le barométre continue sa hausse.
Pendant Ja nuit mouvements micosismi-
ques assez nombreux mais faibles.
R. BALTENWECK
Bulletin Religieux
Nous avons recu le fascicule du mois de
Novembre de cette importante publication.
Ce numéro contient des nouvelles eccidsias-
tiques, la loi pour travaux accessoires de
la nouvelle Cathédrale, des notes diver-
ses. une relation de la féte de St.-Charles
efour et la suite du nouveau ca'en-
drier de la province stique en Haiti.
Décés
M® Mathilde Gaubert et M. Edouard Nel-
son ont eu la douleur de perdre leur mére
Maaie Louise Amétia, dont Jes funéraiiles
auront lieu cet aprés-midi A la Cathddrale.
Nous nos sincéres con-
doléances. o
La famille Pierre-André vient d’étre
vée par la mort de ALexis Pierre-An-
pak, suge an Tribunal de Cassation, décédé
hier 49 heures du soir, en son domicile
Ne 44, Rae Pavée.
Les funérailles auront lieu cet aprés-mi-
dia la Cathédrale.
~ Aucane iavitation
faiee, les amis sont
pedcent avie comme
isla ie| “Es doit marist ofpelicaine da.
PEcoledes Arts & Meticrs,(Port-au-Princ: c)
En .da‘e du 19 Novembre :
—Curé de Belladére M. Vabbé Sijoureé,
precede minent
de Gonzigue, M Vabbé Kerbra’, prece-
demment vicaire 2 Satate-Anne.
Suicide
Nous avons appris hier avec une doutou-
rcuse surprise la triste nouvelle de la mort
tragique du G* Lours Grorces Lion, seeré-
taire et adjoins du G" Berrouet, commin-
dant de arrondissement de Jac: nel,
Aprés un court scjour. dda Capitate,
Georges Léon s’en reiournait A son poste,
quand du coté du portail Léogane, il se lo-
eva une balle Ala té:e. La mort fut instan-
ance.
Le défunt laisse le souvenir d'un char-
mant camarade, jovial‘et bon.
Nos. sincézes condoléances 4 sa famille.
Remerciements
Mme, Vv2 Louis Georges Léon, les fa-
miles Léon. Edmond Régnier, Maximilien
et tous les sutres parents remercient les au-
tontés de Ja Capitale et particulicrement
S. BE. le Président Nord, pour le concours
qui leur a été donned A “‘Vocea.ion da la
mort et des tunérailles du) Général Louis
Grorces Léon et les prie de croir: A leur
reconnaissance émuz.
Tribunal Crimine!
Lundi 2 Deécembre 1907
Nous somines aux derniers jours de la
session criminelle et les jurés, las, expédient
vite l’affaire du) nommé Derélian Dorléus,
prévena de vol avee fiusses clefs au préju-
dice des époux Lindor Dieudonné.
Le substtiut Thibault occupe le siége du
Parquet et la défense est présentée par Mes
Millery, Casimir et I'étudiant Millet.
Le Jury que préside M_ Georges Pouilh
rend un verdict atfirmatif avec circonstan-
ces. atténuantes.
Dorélian Dorléus est condamné a4 un an
d'enprisonnement. Bénéficiant de la loi
Lespinasse, ila été libéré, ayant subi deux
ans de détention preventive.
Mémoire annuel
du Président Roosevelt
ommeoete
Ouverture de la 60e session
du .Congrés
New-York 2. -— C’est aujourd’hui que
s‘ouvre a Washington la session du 60éme
congrés et c’est demain que le président.
Roosevelt enverra aux Chambres son mé-
moire annuel.
On dit que ce message encore Pins. |
long que les nts contient 30.000
iam come
aumdonier de I'Institution
- Louis de Gonzague.
Ramonier de I ‘Institution Saint- Louis
ee SSS
me speaker Mr Joseph J. Cannon, de I'Il-
linois ; quant 4 1: ménozité democratique
elle votera pour M. John S. Williams du
Mississipi.
or
——————S——O
Violente explosion
-
eMoxnopanena, ( Pps nslyvanie ). r¢r—
De 50 4 Go mincurs sont ensevelis dans
Ja Masmimini, mine de Lunited Coal Com-
pany A Frayouie City a la suite dune vio-
lente cuplosion de grisou gus sicst produite
ce soir 4 huit heures.
Les détails manquent ; des médecins et
des infirmiers sont partis de cette ville sur
Ics lieux.
Les Jucalités voisines ont également en-
voyé des secours.
a
Etudiants Américains
Iis ne vont plus en Allemagne
Berti 1. — Les statistiques publides cette
semaine indiquent que le nombre des étu-
diants Américains qui fr¢quentent l’univer-
siié de Berlin n'est pius aujourd hui que
de 95, soit 68 hommcs ct 27 jeunes filles.
Ce nombre s’elevait 4 200 il y a 3 ans et a
00 il y cn aro. Lis ctudiants América ns
disertent maintenant les universicés alte
mandes pour ceiles de l’Angleterre et de la
France. Dans ces derniers, le nombre des
Américains est aujourd’hui plus élevé que
jamais.
Le Probleme ~Maroeain
Les Frangais sont attaquss
A®cER 1*°.— Les Beni Snassen qui au
nombre de plusieurs milliers ont attaqué
les avant-postes frangais sur le territoire
algccicn ont été définitivement repouss¢s
chez cux. 6.000 hommes de troupes fran-
caiscs se conc-ntrent sur la frontiéze. Le
but de leur chef est de chasser les msaro-
cains dans leurs moatagnes, puis apres les
avoir coupé de leur base d’ 'aP; rOVisionne-
ment, les rabitrre dans ja plamne Pour leur
livrer une batailie décisive.
Latta Marnia 30.— Un autre engage-
ment acu licu prés de la frontiére. Les ma-
rocains cni été repoussés apres un vio'ent
comb.t. On fuanque de détails sur cette
affaire. Dans ic combat d’Adjerond Kiss, les
Beni Sansscn ant laiss¢ 200 morts et 500
blessés sur le_ terrain.
2, Décembre “4907
an 104"* de V’Indénendance.
Port- au-Prince, le
Le Conseil Communal
DE CETTE VILLE
Annonces aa Pablic que la criée de
la ferine de la Boucherie, pour l’an-
née 1908, aura lieu 4 l'Hotel Commu-
nal, le merc gue Von comptera,
onze Décembre courant, & deux heu,
res’ précises 2 Gourgnt. 0.4 confor:
mément 4 la loi du 6 septembre 1870
et aux conditions qu’elle é‘abiit dans
son articla
L’ad} udication‘.ne sera définitive
{ qu’aprés le’ vote du Conseil admettant
la caution présentée par ladjudica-
re.
En cas de rejet de la caution et de la
non présentation d’une nouvelle cau-
tion de la part de ladjucataicre provi-
soire, il sera procédédans la huitaine
a ‘une, nouvelle. criée dela susdite
mr a scat
Cc
mele
h,dque.d essus. |
at, Communal,
Stixto VINCENT.
yrotel Be Mev,
CNER DU 3 DECEMBRE
Miura 2 nrures
Beurre et radis
Rognons siutés au vin rouge
Lard frangais aux pommes
Naravin de mouton
Haricots verts sautés
Petits pois en sauce
Haricots rouges
Riz blane a la eréole
Creme a la glace
era’
Café
Fruits
1/2 Vin
em ee eee + ee —s
aa ———— — meee
Derniere heure
Paris 2. Rente : 25., 05.
La Chambre commence ce matin la dis-
cusss.on de la reduction des Periodes mili-
tiires des 28 et 13 jours. Elle continue cet
aprés-midi et apres ies déclarations du mi-
nistre de Ja guerre, elle discute les propo-
sitions de divers députe-. Elle adopta par
464 Voix contre 53, la Premicre paride de
la roposition de M. Gervais ainsi concue :
es hommes de la reserve de I'armée ac-
tive sont assujettis pendant leur temps de
service 4 la dite reserve 4 prendre part a
deux manceuvres. La remiére durée de 21
jonrs et la seconde durée de_ 15 jours.7»
lle repoussa la_supression de la période
des territoriaux. Le Président de la Répa-
blique quitti ce raatin Paris poyr Ram-
bouillet ot il offrit une chasse en I’
neur des membres du Conseil d’Etat.
Au Maroc, les troupes frangiises ont o¢e
cup? la redoute Martimprey. Trois trains
sont partis de Tunis, Sonkparas et Tebessa
transportant dcs troupes ‘4 la frontiére ma-
rocaine. De nombreux contingents enne-
inds cireutent pres de Poriry mais ne re-
nouvellent pas d’ atiaque.
Le général Buil! oud, romm¢ com-
mandant da dix-ncuvidme corps quiua
Marseille pour Alger.
Acoures 4 | Esperance
Cordonnerie
Clarck & Mercier
eon vous aurez un travail geranti et
soigné, confection da tous genres are
des matériiux de premier choix. __
L’établissement se cha e aussi, dé
faire prendre des mesures “domicile.
480, GRAND’RUE, 150.
PoRT-AU-PRINCE.
AVIS
M: F. Capoix Belton, avotat de
reau de Port-aa-Prince. d pra
domicilié en cette ville a ‘|
d’aviser respectuevsement fen ©
des Gonaives, Port-de-Paix
chel, Hinche, La Marmeélade, prt
Neuve, Ange Rovge, Jeun-Ravt
Maissade que a’étant
reau des Gonaives 0a ne†‘an
verta de: bret
de son
2 ee aE a oe
ae LL a RS AT AO EL ARENAS BAS A. 38 * RN ike cite alle x edh coh
CTR ES Ae ee a ee
‘ay mois pour jouir des bénéfices
ga présent avis, faute de quoi, le
gessigné décline toutes responsabi-
vis-a-vis de toutes personnes qui
vent se déclarer ayants-droits et
és vis-a-vis du soussigné, eu
au présent avis.
â€
ee
“p> L. Malebranche
Dip
niale de Paris |
ice Ophtalmologique
y/Hotel-Dieu, et ancica assistant de
ia Clinique du Docteur Galezonski,
Membre de !a Société de Médecine
ex-Moniteur du
dela Facuité,
a dHygiene tropicales.
_. MEDECINE-CHIRURGIE
MALADIES DES YEUX
CoNSULTATIONS PRIVEES : DEQ a 4lirs.
CLINIQUE DE 10 HEURES A MIDI
83, Rue du Peuple, 83.
Eilotel-Rmestauran
ST-JOSEPH
(ANGLEDES RUES ROUN ET DU MAGA-
SIN DE L’ETAT. )
Service bien organisé.— Repas
tla carte.— Cuisine ercellente.
POPRIETAIRE : JosePH DESRIVIERE
——
Francisco Desuse
Fabricant de chaussures
Alavantage d’annoncer au public
a@asa nombreuvse clientéle tant de la
Capitale «ue dela Province, qu'il vient
é recevoir a occasion de Ia fin d’an-
age, une variété de peaux nouvelle-
Went arrivées ; savoir:
Yau Gack, Crabme, Dork. CHaMPa-
exe, Breu, Beurne Frais. VERT
SBOUTEILLE », JAUNE, VIOLETTF, JAU-
M FONCE, MAUVr, JAUNE D’OLIVE,
Gas, JAUNE « DU VIN », ROUGE, etc.
Lamaison a un assortiment complet
pour dames et enfants.
Venez voir ef vous serez contents.
end
La
Rédaction du “ Matinâ€
Offre a ees lecteurs les deux volumes
A quoi tient la supériorité
des Anglo-Saxons.—
A-t-on intérét a s’emparer
au Pouvoir?
DE .
EDMOND DEMOLINS .
Au prix de Quatre Gourdes chaque
VENTS aA L’Imprimente DU Matlin.
Le Bocteur C. Gavedl
MEDECIN,
CHIRURGIEN, ACCOUCHEUR
GPpte.- - ET
n,, &loectrothérapev te
atrnlied de I Université de Harvard,
aujourd’hui pour Jérémie ct se-
r& Port«su-Prince par le
atrendu le 5 ou 6 mbre.
» le 29 Novembre 1907.
1omé de l'Institut de Médecine | Maceutiquesextrémement fraiches.
Situmes mo
LA PHARMACIE |
Emmanuel Alexandre |
NACHETEZ PAS
Sins Visiter
Les derniéres nouveautés regues par la Maison
A WWANGE GAR DOIEIN
98, RUEDU RESERVOIR 98.
88, RUE pes MIRAcLgs, 88,
Se recommsrde pour lexécution |
pmpet et exacte des ordonnaices 3!
orte quedls heure du jour et de
la nuit. } .
Drogueries, Spécialités phar-
Prix CoNSCIENCIEUX.
Cordonnerie Nouvelle
G. B. PETOIA ET SEPE
143, GRAND’RUE 143
GRAND ASSORTIMENT DE CHAUSSURES
DE TOUS GENRES EN DEPOT, POUR LA
VENTE EN GROS ET DETAIL.
_ Ika Maison ue vend que des articles de premicre qua-
lité et &4 des prix modeérés.
Ony treuvera: Ghapeanx garnis cloche pour dames
et fillettes ; Gapotes Drecioire et Béguins pour enfants ; i
Vuilettes ; Mitaines et Gants; Tuffotas et Taffetaliae ; Sou-
: liers pour bébés ; Efoffes pour Dames & Garconnets ; Den-
Exécution prompte des telles, Bas, Chaussettes & Rubans, etc.
commandes, tant ici qu’a
Vintérieur.
Confection des cliaussurés avec les | (Al
Meilleurs soins. — Toujours formes I
élégantes tant a horame qu’a femme.
Les derniéres créations de
Paris !
Pates, Liquides, Cirages pour chaus-
sures de foutes nuances.
Conventions de vente convenables.
A
Articles pour Mariage et premicre
Communion.
rn Bel assortiment de Parfumerie 7
JOURTS!! Poupées fines A ious les prix ; Choemins-de (Bhs)
fer circulaires ; Brteans a hitice meéenniques ; Tambours,
Trompcttgs, Viotons, Pins, Boites pourarbre de Noe, etc.
—— =
Â¥"rarzchement
AL ELEGANCE
D, FERRARI,
Fabricant “ese chaussures,
agues. your la Toll
N
iS Oe
‘Produits 1
4
iy
i
4
a. teas PF ie ge ce eS. .
Porte ala cunnaissance dv public, | = MW ane a Wan 0d cn 0 on 08 nO Ol =| = —
particulier Ge Se nquibrebx cli-| = E Recommandés pour \' Hy =
ents de ia Céte et de la Gapitale, que |; = ‘ >
rétablisscment «ua stock Hnealecla~ = CR ME BLANCHIR, ADOUCIR | j hi
yc de.) cHatssuces pour hommes, | =< POUDRE - VELOUTER oo —
termes et enfants, an tous geaares, | = SATON ta peau du vieace et des maine f a
et que, maigré Pollre dacimg pour ceul | perasr en <
sac achat en gros (50/0 ) fait un ra-| . J. SIMOH, 69, Faubourg ¢ oma
bais exceptiounel sar les prix. oma =
Latablissement se charge de faire |
udoucii Pépiderme auquel elle
preudre des mesures & domicile. o
dounue une souplesse ef un ve-
touté incomparable en lui com-
Toujours : Sain, exactitude, ponctualite anererce ARG
La ei a y. 1 Saas , 3 A .
nt a TAN r :uniquant son délicieux par-
42, Rue des Fronts-Forts, 42.
PoRT-AU-PRINCB (Halt!)
a fralcheer du teint, car elle est souveraine
ives é6ruptions de la peau.
eS
Maison F. BRUNES.
195 GRAND’ RUE 195
Dirigée par
L. HODELIN
Ancien membre de la Societé Philan-
hropique des mattres tailieurs de Paris
furn. Elle conserve Véclat et }
coatre le haie, les piqares Minsectes et
sans bismuth, invisible, adhé-
rente, impalpable, préparée
spécialement pour les person-
nes qui veulent avoir un teint
aréprochable ; son parfum délicat, son velouté ont contribué a faire d’elles
la Favorite dis Poudres de Toilette.
les pins scrupaleux de I’h ne.
Lr eT RU REGUL possede @ un certain degré
te, cheviote pour deuil, ctc, Recomman-| tgytes Jes qualités bienfsixautes et préservatrices ste la Créme Simon ; i!
de particuligrement 4 sa clientéle une) est particuligrement recommandé pour la Toilette des enfants et pourles,
belle collection de coupes de casimiy, dames dont la paau est déticate.
de gilets de fantaisie et de piqué de|
toute beauté. | Agence Génerale et Déepdt pour Haiti
|
fe la Metropole
& base de Créme Simon,
praparé selon les principes
Vient de recevoir un grand choix a’é-
toffes diagonale, casimir alpaca, chevio-
Spécialité de Costumes de no-|
ces.— Coupes Frangaise, Anglais2 et,
Américaine de la derniére pertection. |
La maison confectionne aussi des Cos-,
ilitaires, habits brodés
tuni s, habits car-
grades.
MAISON JULES LAVILLE
98, Rue du Magasin del Btut, 93
dolmans,
rés. ete eto, de
eee A RE _D
— «PT MPA NABI Tra.tersisr 2 i -
i \ Ra : qs ' mae: AL ; a i
‘ANNERIE CONTINENTALE
TANNERIE ZWIitt tl NEE : A, LE
DE
Port-au-Prince
PREPARATION DES PEAUX DE VINGT-QUATRE (24) COULEURS.
CAPACITE 500 PEAUX PAR JOUR
PRIX DES CHAUSSURES COMME SUIT:
Chevreau glacé: Boutonné et Lacé pow Hommes et Dames 10 ( Dix gdes )
« « « « ftecommandée 10 (Dix gdes.)
Verni et couleurs: « « « Recommandée 12 (douze gdes)
Pour ENPANTS: . . 6. ee 8 6 es ee ew es 6 six (gdes)
ee
Tiber déphiria Bel
Fabricant de chaussures en tous
genres. Pour Hommes, Femmes et en-
fants.
eee
Pharmacie F. Bruno
67-119 Rurs EGcAuiré ET FEROU.
Spécialités F. Bruno:
ioucre puissantecontredémangeaison
ururigo, sueur des pieds — La boite P. 1
Strap antiashmatique, reméde elficace
con're les uccés d’asthme et les toux
mequentes -- le flacon;P: 1. 50
Consultations gratuites :
Mardi et Jecdi de 8 49 heures du matin
toy de deecteur, N. THOMAS.
Place de la Croix-des-Bossaies.
SPECIALITE:
PANTOUFLESMULE:?:
a
ee ee
Imp. C. MAGLOIRE
Ad, ROE ROUX, 45
we HHONE,
Journaunr, Drochires, billets de
mariage, cartes de fiuneailles,
programmes, afftehes, et tous
autres travawe de ville.
Billets Tenterrement et cartes
de visite a la minute.
Prix DE CONSCIENCE
armen a a | ee a
==" T — a a ee ee ee SSS TEE
We BELLEVUE
N
er
RESTAURANT
Place du Champs-de-Mars
PORT-AU-PRINE.(HAITI)
Me Hermance ALFRED
Télépnone, 220
APPARTEMENT:S POUR FAMILLE
DINERS—LUNCHS.
Installation moderne et confortable. Vue — sur la mer. — Température
douce et réguliére. — Les Tramways desservent l’ Hétel- Bellevue toutes les 7 Minutes
PROPRIETE SPACIEUSE, S’;OUVRANT SUR DEUX RUES
PROMENADES—JARDINS
Salle de réception. —Piano.—Gramophone.
Sonneries Electriques
Table d@’Hote « u# les jours, de midi a 2 heures,
de 7a8 heures du soir
G.2.50
| Elégants, solides, regus par le stea-
[mer francais.
A vendre
Recueil de Cantiquesd
Suivi de Neuvaine hour honoree
| Naissance de Jésus, et des pratiques
de dévotion pour la Quarantaine
(24 Décembre au 2 Février )
Prix: P.1.57 franco,
ALA LIBRAIRIE A LA © MUSEs »
J.J. M. MANIGAT., — Cap-Haitien.
Fabrique de chapeaux
fo: : a’*
Be A. de Mattes et C0.
32, Rue du Magasin del’ Etat
Maison fondée en 1888.
Bijouterie, Orfévrerie. Gravure
| Vierit de recevoir des articles de par-
fumeric pour les gouts tes plus diffici-
les. Les parfums exquis et rares d’une
délicatesse pénétrante qu elle offre a ses
clients sout de véritables petites mer-
veilles.
Les derniéres marques qui charment
ie Tout Paris sont chez Matteis :
Son Sourire, Floramye, Tréfolia, I[déal
Cyclamen, Vivtiz, etc.
La maison a_ toujours un grand as-
sortiment de bijouterie, argenterie,
bibelots de tous yenres, parfumeries,
lunettes, mortres or et argent, pendu-
les garanties,
Spécialites: bazue» frangaises ea bril-
lants A partir de P. 200, alliances Or
18 K anglaises et frangaises sur com-
mande. Service d’argenterie complet
pour mariages.
Tous les articles vendus par la mai-
son sont garantis.
Achat de diamants, pierres précieu-
ses et vicille bijouterie a des prix avan-
tageux. Dernier cri: Lunettes gaunes.
La Fabrique de chapeaux installéea
I'Kcole des Arts et Métiers, ancienne-
ment Maison Centrale, sous la raison
sociale de Vve P. Benoit et J. C. Gai.
teau a l’honneur d’informer le public
qu'il trouvera en son dépot un bon
stock de chapeaux de paille supérieurs
pouvant satisfaire les gouts les plus
difticiles ; malgré ces avantages elle
met ses chapeaux en vente 4 un prix
modique défiant toute concurrence,
La fabrique informe en outre le pu-
blic qu’elle est la seule qui en confec-
tionne a Port-au-Prince et ce avec le
concours d’ouvrieéres venues expres-
sément de |’Etranger.
La fabrique répare aussi toute sorte
de chapeaux. Bon marché exception-
Contre remise de Deux dollars en'nel.
| timbres-poste Q’Haiti, la Maison Mat~ | ee=_—————————____
téis envoie franc de giort sous pli recom- PHOTOGRAPHIE
mandé dans toute les villes de la Répu-
blique: Luneites cu Lorgnons en nickel
incrxydsbies, seion les prescriptions des
Dorteurs ou instructions des acheteurs.
meee
J. M. DUPLESSY
120, RUE DU CENTRE, 120
Janamas !.. Travaux soignés de toutes sortes
et de toutes dimensions
Reproductions et agrandissements
( Prix modérés )
Cartes Mignonnettes :
SEULEMENT PAR DOUZAINE P.5.
NOUVEAUTES : Papier Platine ( nou-
veau genre )
PuHoTo-Sole _ perfec-
tectionnée ( diverses-
teintes.) Dernier crt.
N. B.— La Photo soie peut s.rvir &
de charmantes applications de la pho-
tographie:
Sachels, — Eventails, -- Pelotes— D.ssus
de boites,— Ouvrages de dames, etc.
VENEZ VOIR !
TS
Francisco DESUSE
Fabricant de chaussures
La Manufacture a toujours en dé
pot un grand stock,— pour la vente
en gros et détail,— de chaussures 6D
tous genres pour
HoMMES, FEMMES, ENFANTS
Les commandes des commercants
de Vintérieur pourront étre exécutées
d@ans une semaine a peu prés.
23, rue des Fronts-Forts, 23
PORT-AU-PRINCE ( HAITI )
LA REVUE
( ANCIENNE REVUE DES REVUES )
Bi-Mensuel
ABONNEMENTS :
PAR AN, PAR SEMESTRE
Stock assorti et merveilleux.
ACCOUREZ
Chez M*Leonide Solages.
2â€, Rue des Fronts-Forts, 22
, a +
ce a ee ne ew
LE OCULISTES!..
VERRES BLANCS, BLEUS, FUMES
JAUNES, du Dr Fieuzal et du Dr Motais.
VERRES_ BICONCAVES, BICON-
VEXES, PERISCOPIQUES CONCAVES, PE-
RISCOPIQUES CONVEXES.
Assortiment completdes foyers
VERRES JAUNES, FUMES, BLEUS,
BLANCS.
Plan et coquille
Sans foyers
Verres blancs cylindriques, concaves
et convexes.
Assortiment d’axes complets.
Chez A. DEMATTEIS.
—
Chapeaux ! :
Chapeaux !!
Chapeaux !!!
PAILLE DE PORTO-RICO
ACCOUREZ CHEZ
JOSE SAN MILLAN
Le coiffeur artiste, qui vient avec le
concours d'un chapelier remarquable,
M. Jaime TESTAR, d’installer une
FABRIQUE ‘DE CHAPEAUX
PLACE GEFFRARD Halti.,..28 francs, 16 francs
Salon de Coiffure du Louvre ues abonnements sont recus dans
Pour tous les godts et pour toutes|lea bureaux du « Matin » seul ages
les bourses. pour la République d’Halti.
|
|