Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
December 2, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
4" ANNEE, Ne 204

PORT-AU-PRINCE (uafr:)

LUNDI, 2 DECEMBRE 1907.





PpaR MOIS Une Gourde D’avaNCE
D&PARTEMENT* & ETRANGER ;

vrais de poste en sus.

a peanans



La Femme Hattienne

UNE DE SES ANCETRES

' Ce petit coup d’veil jeté sur la situa-
| tion de la femme @ travers les «iverses
_ socié.és nous rend évidente cette pro-
position que partout la société accom-
. wode la femme aux fins qu'elle se pro-
pose ; sa situation s’améliore ou s'ag-
grave selon la fonction qui lui est dé-
, Volue par l’organisation sociale dont elle
. fait partie.

Elle est tantét une pure femelle ani-
mée seulement par l’instinct a l’égard
de ses enfants, comme dans les sociétés
@Myages of la loi morale est totalement
absente ; tantét lesclave des siens qui
ont le droit absolu de In troquer con-
tre n‘importe quoi, comme dans les
sociétés ~négres que nous avons déja
vues ; lantot un bien de famille soumis
& Voppression du groupe qui oppose
son intérét 4 toutes les convenances

dividuelles, comme dans lex sociétés
qai vivent exclusivement de |’art pasto-
fal; tantot enfin, elle est considérée
comme |’égale de l’homme, sa fonction
de compagne de l'homme s’en trouve,
il est vrai, altérée, mais sa personnalité
est entourée de pilus de considéralion ;
Ken cet ainsi dans les sociétés arsbes

€ nous venons de voir en dernier
teu,

Il n’eat donc vrai que dans une cer-
‘Mine mesure de dire que ce sont les
qemmes qui font les moours, ou plutdt
‘20 qui est vrai, c'est que, par |'éduca-

quelle peut ayoir pour mission
répandre autour d’elle, elle prépare

jms individus dans le sens des besoins,
Wels ow faux, de sa société ; le sens so-

‘Mal n'est pas le méme chez toutes les

feoames, if tat est im au gré d’iné-

Veetables lois qui dérivent elles-mé-

Mes d’une véritable force des choses.

tt mene. notre coup d’csil,

te spectacle ne fera que confirmer,ce
noes. as. ‘ .

d’appropriation absolue ; chez les
ae len Javanais, le sol api urtieat
droit an Mir, c’est-d-dire a
Celuikci on fai















ficipation aux travaux agricoles lui

la femme des



———




res et les Chinois, la propriété indivi-
duelle est inconnue, le sol appartient
aux familles. Il va de soi que chacune
de ces sociéiés a ses caractéres distinc-
tifset que les femmes finnaises, russes,
javanalses, bulgares et chinoises se dis-
tinguent elles.mémes entre elles par la
prédominance des caraciéres de leurs
socidtés.

L’influence sur la personnalilé femi-
nine du mode de transmission etdu mode
de rendement des propriétés, est in-
contestable, et la marque caractéristi-
que des sociétés leur vient plus parti-
culiérement des conetitvtions fonciéres.
Au fur et a mesure que la_ propriété
s’individualise, c’est-a-dire sort de la
communauté— groupe, village ou fa-
mille— pour passer dans le domaine
individuel, la personnalité de la femme
se dégage et évolue vers l’indépendance.

C’est ainsi que dans diverses sociétés
que je viens d’enumérer en dernier
lieu, le sexe féminin se trouve dans un
état marqyé dinfériorité ; mais sa par:

on-

ne une situation supérieure a celle de
tés exclusivemenat

austorales qui n’apporte pas sa contri-
bution personnelie de travail technique.

Partout ou les tendances communau-
taires s'affirment, la loi générale est
que la communauté roit exaltee et
grandisse au détriment des_indivi.lus
qui, voloatiers, font abnégation de leur
elévation personnelile au profit de |’é-
lévation du groupe. Or, individu est
autant la femme que Phomme et celle-la
autant que celui-ci a intérét 4 ce que
les sociétés se particularivent.

Chez ies Curavaniers arabes, que
nous venons de voir, le seul sentiment
qu’elle a une fonction culiére a
remplir et qu’une e la besogne
incombe 4 elie seule et attend delle
seule sa prospérité, suffit pour fuire de
la femme, nous l’avons va, I’égale de
l'homme. Tandis que celui-ci voyage et
lutte avec sa tribu pour la monopoli-
sation dela route commerciale, elle-
méme garde le foyer, éléve jes enfants :
et comme le mari absent, cest encore
elie quai se cha cla gestion des
biene et elle s’oocu méme des affai-
res publiques qa’elle dirige, et c'est
aussi elle qui prend soin esclaves

: parie ici des esclaves, il
ne faat peo orvive que ce sont des faits 'Ies enfants



REDACTION-ADMINISTRATION
4$, RUE RODX, 45-



























Clément Magloire,






retrace ; c’est de l’histuire absolument
moderne, interminable méme, et qui
nous intéresse le plus particaliérement
possible. Ces esclaves sont, en eftet,
nos ancétres ; nous avons congqpdis !a li-
berté pour nous, mais. eux . végetent
toujours dans les chuires. Nous avons
pu faire remonter, nous, aux colons

lancs la respunsabilité, sinon de l’es-
clavage, au moins des horreurs donut la
colonisation frangiise I’a accompagné
et augmenté et nous le leur avons fait
sentir.

Mais o& sont les vesp nsables de
Vesclavage actuel qui se pratique en
Afrique ? Les Arabes ? Soyons justes,
les négres esclaves qu’ils achétent et
attachent a la culture sont inieux traités
que chez eux-mémes.

Nous avons vu comment la polygamie
a, dahs certaines sociétés négres, mo-
difid la situation de ja femme en la fai-
sunt assucier 4 fa culture du dourah :
le négre se fait, dans cctte occupation,
assisler par ses nombreuses femmes
groupées autour de lui comme pour une
coi vee. C’est exactement ce rdle que les
Touareg font jouer aux esclaves néyres
qu’ils vont acheter dans leurs pays d’o-
rigine, Ct ces esclaves, en oulre exécu-
tent tous les travaux de ménage qui gé-
néralement incombeut aux femme:.

Ces esclives commencent donc par
étre pour eux objets de commeice, puis
agriculteurs et domestiques, et ils finis-
sent par devenir de véritables membres
de la famille.

En elfet, ces esclaves négres, dont Je
patriarche arabe fait ses servileurs, par-
tagent en cela la situation méme des
membres de la famille, car tous les pa-
rents du patriarche sont ses domesti-
ques,— épouses, filles ou fils, sceurs
ou fréres, niéces ou neveux.

It y a mieux: le négre acheté par le
Touareg se confond si bien avec les
membres de la femille qu'il finit par

LE NUMERO 10 CENTIMES.



de I’histoire ancienne que ma plume



Les abonnements partent du rer. et du 15 de chaqee

mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou son Re sont pas remie.






SS aS ae





Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux on Bonne-Foi.

jdoute, I’éducation qu’ils regoivent est

celle de la communauté partriarcale,
absolument statique et snnihilant chez
individu toute initiative: mais cette si-
tualion conslitue incontestablement un
progrés au regard du manque complet
d’édnecation qui caractérise la famille pri-
mitive de l’esclave.

Au surplus, au fur et 4 mesure que
les esclaves néegres deviennent membres
de la famille du Touareg, celui-ci, qhia
un Hhesoin constant d’esclaves pour exé-
enter les lourds travaux agricoles et les
besogne: inférieures, s’adresse a la traite
pour feconstituer le cadre désorgani
pir absorption familiale que je viens
de dire; et c’est pourquoi le “marché
de Zinzibar reste toujours ouvert a la
traite et gue l’Orient est constamment
en demande de cette révoltante sorte de
marchafidises.

C’est don: 4 la constitution sociale
des offrants, eux-mémes qu'il faut at-
lendre la cessation de cet état de cho-
ses, et les ollrants dans cette circons-
lance, se frouvent étre les victimes el-
les-mémes de ce commerce de chair hu--
maine. Ce sont les africains eux-mémes
qui se vendent et ce n’est pas ici le.
lieu de voir comment réformer sar ce:
point leurs mccurs sociales détestables.

Tout ce que nous venons de dire sur
ce sujet a pour effet de montrer la _si-
tuation de la femme dans une société |
inférieure et comment, dans le trafic
humain qui se fait entre l’Asie et l’Afri-
que, elle évolue au gré absolu des mi+
lieux et de leur constitution sociale.

Il n’était Waillears pas inutile de faire
observer so is ce jour 4 la femme hai-
lienne, objet de cette étude, les situd-
tions successives subies par une de ses -
plus directes ancétres.



tin »
Ca--

L’administration du «
rappelle aux abonnés de

epouser quelyue fille de la maison, et le pitale qu’ils ne doivent rien ver-

patriarche lui-méme finit par épouser les
négresses qu'il a achetées: telle est 1’o-
rigine dea mélis arabes au teint de bron-
ze qu’uu grand numbre de voyageurs

prenuent, aa Sénégal et au Belotchis-

tan, pour des négres véritables.

li y a enfin que les enfants issus de
ve commerce d«s Arabes avec les négres
soat absolument sur le méme pied que

de la muison. Sans

oémes

\ser, abonnements ou autres:
\que sur REGUSIMPRIMES et:
signés de M. l’Administrateur

Priére d’aviser )’administra-
tidn de la moindre irrégulari
dans le service du«cMATIWNo.
latin qu'il y soit de suite remeé:
die. .:



erent

PAILS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

DIMANCHE 1°" DECEMBRE

Barométze 4 midi 762 3
‘ ‘ minimom 21°,2
Température} isimum 31,7

Moyenne diurne de la température, 26°, 3

Temps clair toute la journée, couvert la
nuit.

Petite pluie 4 9 h. om, 2.

Eclairs au N.W pendant la nuit.

Le barométre est en hausse.

Mouvements sismiques assez nombreux
depuis deux jours, mais de trés fiible inten-
sité,

Ecart angulaire du pendule :
maximum.

Citons pour la journée du dimanche 11h.
du matin, 5 h., 8 h. et 9 h. du soir et rh.
ce matin 2 Décembre.

R. BALTENWECK

Ligne Hollandaise

Le steamer Prins Der Nirderlanden est
entré hier venantde Saint-Marc avec les pas-
sagers suivants :

Fdmond Bailly, Armand Gabriel, La-
broysse, Melle Marie Beauvois, Joseph Ché-
rubin, Ché Etienne, Mme Vve Gcetard
Germain, Edouard Viau, Antoine Nonez.
V. Icart, Raphcl Choudra. Mme L. Servi-
mant, Mme Mirabeau Ethéart, Mnfe Lo-
trent, Mme Lucina.

Il est reparti avec les passagers suivants
pour :

Cayes : Le général Marcius Delsoin et son
planton, Benjamin Blaise, Mme Sayia Jean.

- Silvera, Le général Pétion Péreira, Elie
Shama, Mme Point de Jour Joseph. Melle
Ultiméne Labrollard, M. M. Appolon, D.

hérisson, L. Fleurantin, Mme Carida et
enfant, Melle Cléonora Yacinthe, Mme La-
mercie Morange, Beshara Gantous, Mme
Antoine Matard et bébé.

Curagao.— Emile Nelson.

Jérémie.—Mme Laville et Melle Laville,
Mme Ulranie Balmir et enfant.
_ Petit-Gotve.—Omer Cavé, Edouard Ben-

jamin.
Décés

Les funérailles de Marie Elisabeth Hi-
lairsine Hilaire Bataille, Vve Alcide Tous-
saint, auront lieu aujourd’hui 4 3 heures de
I’ midi. - Le convoi partira de la mai-
son mortuaire, N° 114 Rue Roux pour se
rendre 1 la Cathédrale.

¢
1,5 au

Nous apprenons aussi la mort de Mada-
me Veuve Thélassin Barreau, née Chouchoute

décédée ce matin 4 9 1/2 heures, 4
Ao momo

ans, munie ents de

*DEnygrrement aura lien aujoord’ hui 43
heures ises de l’aprés-midi.

‘Le voi partira de la maison mortuai-
re, sise Rue Bonne-Foi, N° 38 pour se ren-
dse & lEglise Métropolitaine.

Nos sincéres condoléances aux familles
éproavées

Télégramme Funébre .
1s .

; rt 3 a Is mort de Madame
x e pedsomens nos sympathiques con-

doleances 4 notre distingué

Madrid, et aux acatres membres dela fa-
mille.

L’électrothérapie

Elle entre aujourd’hui pratiqnement en
usage, comme !’explique M. Renault. On
commence 4 s’en servir dans beaucoup de
cas d’accidents du travail. C'est ainsi que
l’on y a recours pour combattre l’atrophie
musculaire résultant des - contusions, disio-
cations, fractures, etc. Les deux procédés
les plus ordinairement employés sont la
galvanisation et la faradisation. Dans le
premier, on applique des coyrants directs
de 12.4 15 mnillicmapares t ane quin-
zaine de minutes. Dans Ie second, on trai-
te le malade par les courants alternants. M.
Renault a obtenu par ce moyen une gué-
rison de fistule. _.

On fait aussi intervenir l’électricité dans
la recherche des simulateurs, 1a réaction
étant absolument indépendante de la voloo-
té de celui qui la subit. Cette méthode
rend dés maintenant des services vents
dans les conseils de revision et dans les ca-
sernes.

Délégation de pompiers

A la suite de l’election da nouvaeu com-
mandant des Pompiers qui _a pris fin aux
cris de: Vive le Président Nuord Alexis, le
Président de l’Assemblée, Mr Athur Isidore,
a formé une délégation pour porter un
message au Président lui annongant les ré-
sultats.

Cette délégation a été reque par le Pré-
sident de la République qui lui a manifes-
t¢ combien il était content d’apprendre que
les élections avaient eu lieu dans le calme
le plus parfait.

n somme cordiale réception ot le cham-
pag nea coulé a ftots.
Administration postale
Lettres recommandées en souf france
Service INTERIEUR

Mlle Elaiza Ernest, Mme Miltida Nicolas,
Capitaine Matzien, Edouard Pied Clor
méus Clauseke, Celdon Louis, rd Box,
Veltus Nelson, Auguste Clovis, Euyéne
Ls Jeune, Mlle Camella Richard, Mme Flo-
rinas Pierre, Mme Canda Henry,Mme Adétle
Hy ppolite.

- Pompiers Libres

Rapport dt: Commandant Mondeé-
sir.— Les Candidats.— Election de M.
Louis Ethéart.— Correction du Prési-
Gent de )’Assemblée.— Le nouveau
Commandant.



L’Assemblée générale de la Compagnie
des pompiers libres s’est réunie hier, sous
la présidence de Monsieur Xavier Mondeésir,
dans le calme le plus complet, en dépit de
la propagande effrayante de pompiers me-
neurs,— la plupart déchus — des profes-
sionnels de la turbulence. Toutes les forma-
lités d’usage étant accomplies, le rap-
ron du Commandant, lu, discuté, adopté,

présidence est remise 4 Monsieur Arthar
IsmoreE qui ordonne de passer au vote.
Sept candidats sont en présence, tous hom-
mes de valeur.

Ce sont Messieurs Louis Ethéart, Luders
Molse, Daquerrouette, L. D. Maletie, Josué
n, Bosq et Lemonde Océan Ulysse.

Un grand calme régne dans la salle.

Un murmure trouble bientét le pro
fond silence qui pesait sur l’assemblée,
sileace interrompu par instants, par la voix

gtave des scrutateurs.
G'est un éveil dans Vauditoire et parmi

compatrioss Mr
hes, ancien ministre d’Hefti 4

les pompiers ; 1a majorité
voix est aaa obtenue par le
Ethéart. :

C’est une joie érouffée, enfin, une mant-
festation vive.

Monsieur Louis Ethéart a été lu Com-
mandant, au premier tour de scrutin avec
une majorité de 71 voix sur 107 votants.
Les autres suffrages ont été répartis comme
suit : Moise : 11 voix — Daquerouette - 9
voix —L. D. Malette : 6 voix fos
Blain: 4 voix— 2 illisibles et quatre blancs.

Monsieur Louis Ethéart l’a emporté de
bonne lutte sur ses compétiteurs.

Les éloges du nouveau Commandant ne
sont plus. a faire ; nous ne ferons que le
rappeler au public, auquel il a toujours ap-

aru, tantét en face du sinistre comme un
utteur acharné. tantor, ailleurs, comme un
défenseur zélé de la cause de la Compa-
nie.

Si la Compagnie des pompiers libres a
connu des jours meilleurs, si novs n assis-
tons plus au spectacle écoeurant des pom-
piers tristement célébres par leurs chemises
en loques, si nous avons aujourd’hui un
materiel restaure, nous le devons a Il’ex-
commandant Xavier Mondésir en collabo-
ration avec ses conseillers dont Mr Ethéart
était le premier secrétaire, tous deux aidés

ar la bienveillance de S. E. le Président
Nord Alexis.

Hier encore, le jeune commandant a eu
plus d’un succés, grace 4 sa constance et sa
persévérance. Il a pu, par ses démarches,
arriver 4 obtenir une augmentation de la
subvention accordée 4 la Compagnie. Nous
présentons l’homme tel qu'il est.

Celui qui réunit toutes les garanties de-
sirables de probité, de moralité, ne démen-
tira point la bonne opinion qu’on a tou-
jours eue de lui et restera a Ja hauteur de
la considération de la population.

Le choix qu’a fait de lui la Compagnie
des pompiers libresest des plus sensés et in-
telligents.

Nous n’avons aussi qu’A décerner tous
nos compliments 41 Monsieur A. Usidore
pour la correction et l’impartialité qu'il a
montrees aux élections. Du reste, nous de-
vions tout augurer de bon, de la tenue de
lassemblée présidée par un homme a lame
si bien trempée, si profondément imbu
des sentiments de ses devoirs. .

candidat Louis

_

HAITI

Deux conspirations.— La clé-
mence du président, général
Nord Alexis

Port-au-Prince, 11 novembre

A la suite de I’échec d’une conjuration
qui ne se proposait rien moins que l’assas-
sinat du chef de |’Etat et de ses principaux
lieutenants ainsi que incendie et le pil-
lage de Port-au-Prince, seize conjurés fu-
rent condamnés a mort par le conseil spé
cial militaire. Les avocats de Ja défense fu-
rent les premiers 4 constater que jamais
conseil ne fut plus impartial et plus favo-
sable aux accusés. Néanmoins, le président,
cédant 4 ses habitudes de clémence, fit sur-
seoir 4 l’exécution. Il était méme décidé

4 gracier les condamnés, ma'gré les mena- | P

ces de mort qu'il recevait tous les jours,
lorsque le 15 octobre un nouvel attentat,
perpétré aux portes mémes du palais prési-
entiel, forcait le général Nord 4 donner
suite au jugement du 20 septembre. Cinq
des principaux coupables furent alors exé-
cutés comme exemple. Onze eurent la vie
sauve et sont conservés comme Otages.
On voit, d’aprés ce qui précdde, que le
général Nord est loin Vache le président
réacteur féroce, que nous montrent ceftai-
nes dépéches tendancieuses ; quant A M.

stricte des 54

Marcelin, ministre de l'intérieur,

d’avoir assisté 4 1’éxécution la ey |
ea i

la bouche, il n’a jamais fumé de
( L’Echo de Paris, 12 ‘Niovembre 1907 )



Le Probléme Marocain

Un grand engagement.—
A la Chambre

Latta MARNIA 29.— On rapporte qu'ug

grand engagement a eu lieu aujourtbat
be Adjeroadkiss entre les troupes oak
et la tribu des Beni Snassn. On est
sans nouvelles sur l’issue du combat.

Un engagementaeu lieu aujourd’hui 4Ad-
jeroudkiss entre les troupes frangaises et les

ni Snassen. Au début ces derniers ag
nombre de 2.500 firent reculer les avant-
postes frangais, mais ils furent bientdt dis-
persés par le feu.de l'artillerie.

On rapporte que deux tribus algériennes
se sont jointes aux Beni Snassen.

Paris 29— Le gouvernement a été in-
terpellé hier 4 la Chambre des Députés sur
les événements du Maroc; il a regu un vo-
te de confiance.

eee
Allemagne

Augmentation de ka Dette

_ Beruun.— La discussion du_ budget a été

continvée aujourd’hui au Reichstag. Le
baron de Rheinhaben, ministre des finan
ces a fait remarquer que !’Allemagne dé-
passait toutes les autres nations par la rae
pidité avec laquelle elle augmente sa dewe.
Cette dette qui n’était que de 51.000.000
de dollars en 1881 s’élevait 4 483.250.000
en 1901 et elle est aujourd’hui de 8000.
000.000 de dollars.



Incendie & Monte-Carlo

Dégats importants

Lonpres' — Une dépéche de Monte-Car-
lo, annonce qu’une grande partie du vieux
palais des Grinaldi 4 Monaco a été détraite
hier aprés-midi par un incendie. .

Toutes les pompes des localités envit
ronnantes, ainsi que celles des casinos ont
inondé le brasier jusqu’s 5 heures du soir.
Les dégits sont trés importants. On ignore
la cause de cet incendie.

eed
Les armements Alle-
mands

Question d’un socialiste

Bean 29,—. Pendant la discussion. da-
budget de 1908 qui a lieu aujourd’hei as
Reichstag, M. Bebel chef da parti socialis-
te a dit que d’ici trois ans le gouve
roposerait an nouveaa programme Dav.
et il a demandé contre quelle puissance
armements actuels étaient dirigés.

ee
Le crime d’un diplomate

Dahne a été ssvbet,
s'étre ind owe appee” .
3 appaste-
fl va sce
ace j

La Havanese 29 M.
sous l’accusation de
prié une somme de 1.000 4
mant & la caisse de la
envoyé en Allemagne poat ¥




































7 Cafés de Porto-Rico

” WasHINGTON 29. —

“Pambaseade américaine 4 Paris adressée au
Aeerement d’Etat ‘dit que le gouverne-
‘gent francais a retardé d’un autre mois
‘Pegolication du tarif maximum sur les ca-
$43 de Porto Rico.

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Paris !

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é

2 Derniére heure

MARNIA.— Le marabout Bonthich
' clamé 1a were sainte et ses é¢misani-
s'efforcent de soulever les tribus de la
‘Gontitre algérienne parmi lesquelles ils
‘gpandent le bruit de épuisement de la
‘France dont tous les soldats, disent-ils,
sont 2 Casablanca. ;
Pendant une nouvelle attique hier soir
pees d'Adjeroud Kis 4.000 arabes ont atta-
é avec furie un détachement de 400
cais, mais les canons bien postés de
Partillerie francaise ont mitraillé les assail-
lants dont les rangs ont été fauchés par le
feu des shrapnels. Les arabes se sont enfin
retirés. Ils laissérent de nombreux morts
morts sur Je terrain. Les frangais oat eu
deux tués et six blessés.



Eranchement

A L'ELEGANCE

D. FERRARI,

Fabricant de chaussures,

Porte &la connaissance du public,
particulisrement de ses nombreux cli-
ents de Ia Céte et de la Capitale, que
I’établissement aun stock incalcula-
ble de chaussures pour hommes,
femmes et enfants, en tous genres,
et que, mailgré loffre de cs: 7 cout
sur |’achat en gros (5 0/0) fait un ra
bais exceptionnel sar les prix.

L’atablissement se charge de faire

reudre des mesures 4 domicile.
Toujours

Ofticier de )’Etatcivil dela
Banlieue

Le soussigné donne avis 4 la pe ula-
tion de la Banlieue de la ville de Port-
au-Prince que, nommé récemment OF
ficier de |’Etat-civil de cette section,
il a installé son hérel rue du Monta-
lais N° 49, en face du Lycée Pétion.
Port-au-Prince, le 26 Novembre 1907

Ficaro BERTRAND



,
—

oe La
e e 99
Rédaction du “Matin
Offre a ses lecteurs les deux volumes
A quoi tient la supériorité
des Anglo-Saxons.—
A-t-on intérét a s’emparer
au Pouvoir?

DE
EDMOND DEMOLINS
Au prix ds Quatre Gourdes chaque

Ex vente A L’ImerRimMEenia DU Matin.

Avis communal

‘Les contribuables sur lesquels des
aisies ont 6té illégalement opérées par

créanciers de la Commune, sont
wévenus qu’ils n’ont & tenir compte
les dites saisies faites contrairement
uk dis tions de larticle 53 de la
mdu3Z Aoat 1900 qui déclare formel-

bat tnscletenabice us de le Com 3 4/20o/o (dem rcent) iptirétda
e e .

_Ea conséquence, tout contribuable 3D plembre au af Octobre1007 con-
ra veraé le montant do rede- | tre recas et sur

: Soin, exactitude, ponctualite
42, Rae des Fronts-Forts, 42
Port-avU-Princg (HaITI)

Banque Natonale dal

Conformément aux instructions du
Départementdes Finances et du Com-
merce la Banque Nationale d’Haiti a
honneur d'informer les intérersés
qu’ils peuvent, 4 partir de ce jour, se
présenter & ses guichets, pour tou
cher une quatorziéme répartition sur
les emprunts suivants :

Emprunis du gouvernement d’Haili
4o/o ( un pour cent) intérét du 1°
Septembre au 31 Octobre 1907.

En s du gouvernement dH’a‘ti



CHIRURGIEN, ACCOUCHEUR
peute

Maison F. BRUNES.
195 GRAND RUE i95
Dirigée par

L. HODELIN

Ancien membre de la Societé Philan-
hropique des matires tailleurs de Puris

Vient de recevoir un grand choix d’é-
toffes diagonale, casimir alpaca, chevio-
te, cheviote pour deuil, etc, Recomman-
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La Femme Hattienne

UNE DE SES ANCETRES

' Ce petit coup d’veil jeté sur la situa-
| tion de la femme @ travers les «iverses
_ socié.és nous rend évidente cette pro-
position que partout la société accom-
. wode la femme aux fins qu'elle se pro-
pose ; sa situation s’améliore ou s'ag-
grave selon la fonction qui lui est dé-
, Volue par l’organisation sociale dont elle
. fait partie.

Elle est tantét une pure femelle ani-
mée seulement par l’instinct a l’égard
de ses enfants, comme dans les sociétés
@Myages of la loi morale est totalement
absente ; tantét lesclave des siens qui
ont le droit absolu de In troquer con-
tre n‘importe quoi, comme dans les
sociétés ~négres que nous avons déja
vues ; lantot un bien de famille soumis
& Voppression du groupe qui oppose
son intérét 4 toutes les convenances

dividuelles, comme dans lex sociétés
qai vivent exclusivement de |’art pasto-
fal; tantot enfin, elle est considérée
comme |’égale de l’homme, sa fonction
de compagne de l'homme s’en trouve,
il est vrai, altérée, mais sa personnalité
est entourée de pilus de considéralion ;
Ken cet ainsi dans les sociétés arsbes

€ nous venons de voir en dernier
teu,

Il n’eat donc vrai que dans une cer-
‘Mine mesure de dire que ce sont les
qemmes qui font les moours, ou plutdt
‘20 qui est vrai, c'est que, par |'éduca-

quelle peut ayoir pour mission
répandre autour d’elle, elle prépare

jms individus dans le sens des besoins,
Wels ow faux, de sa société ; le sens so-

‘Mal n'est pas le méme chez toutes les

feoames, if tat est im au gré d’iné-

Veetables lois qui dérivent elles-mé-

Mes d’une véritable force des choses.

tt mene. notre coup d’csil,

te spectacle ne fera que confirmer,ce
noes. as. ‘ .

d’appropriation absolue ; chez les
ae len Javanais, le sol api urtieat
droit an Mir, c’est-d-dire a
Celuikci on fai















ficipation aux travaux agricoles lui

la femme des



———




res et les Chinois, la propriété indivi-
duelle est inconnue, le sol appartient
aux familles. Il va de soi que chacune
de ces sociéiés a ses caractéres distinc-
tifset que les femmes finnaises, russes,
javanalses, bulgares et chinoises se dis-
tinguent elles.mémes entre elles par la
prédominance des caraciéres de leurs
socidtés.

L’influence sur la personnalilé femi-
nine du mode de transmission etdu mode
de rendement des propriétés, est in-
contestable, et la marque caractéristi-
que des sociétés leur vient plus parti-
culiérement des conetitvtions fonciéres.
Au fur et a mesure que la_ propriété
s’individualise, c’est-a-dire sort de la
communauté— groupe, village ou fa-
mille— pour passer dans le domaine
individuel, la personnalité de la femme
se dégage et évolue vers l’indépendance.

C’est ainsi que dans diverses sociétés
que je viens d’enumérer en dernier
lieu, le sexe féminin se trouve dans un
état marqyé dinfériorité ; mais sa par:

on-

ne une situation supérieure a celle de
tés exclusivemenat

austorales qui n’apporte pas sa contri-
bution personnelie de travail technique.

Partout ou les tendances communau-
taires s'affirment, la loi générale est
que la communauté roit exaltee et
grandisse au détriment des_indivi.lus
qui, voloatiers, font abnégation de leur
elévation personnelile au profit de |’é-
lévation du groupe. Or, individu est
autant la femme que Phomme et celle-la
autant que celui-ci a intérét 4 ce que
les sociétés se particularivent.

Chez ies Curavaniers arabes, que
nous venons de voir, le seul sentiment
qu’elle a une fonction culiére a
remplir et qu’une e la besogne
incombe 4 elie seule et attend delle
seule sa prospérité, suffit pour fuire de
la femme, nous l’avons va, I’égale de
l'homme. Tandis que celui-ci voyage et
lutte avec sa tribu pour la monopoli-
sation dela route commerciale, elle-
méme garde le foyer, éléve jes enfants :
et comme le mari absent, cest encore
elie quai se cha cla gestion des
biene et elle s’oocu méme des affai-
res publiques qa’elle dirige, et c'est
aussi elle qui prend soin esclaves

: parie ici des esclaves, il
ne faat peo orvive que ce sont des faits 'Ies enfants



REDACTION-ADMINISTRATION
4$, RUE RODX, 45-



























Clément Magloire,






retrace ; c’est de l’histuire absolument
moderne, interminable méme, et qui
nous intéresse le plus particaliérement
possible. Ces esclaves sont, en eftet,
nos ancétres ; nous avons congqpdis !a li-
berté pour nous, mais. eux . végetent
toujours dans les chuires. Nous avons
pu faire remonter, nous, aux colons

lancs la respunsabilité, sinon de l’es-
clavage, au moins des horreurs donut la
colonisation frangiise I’a accompagné
et augmenté et nous le leur avons fait
sentir.

Mais o& sont les vesp nsables de
Vesclavage actuel qui se pratique en
Afrique ? Les Arabes ? Soyons justes,
les négres esclaves qu’ils achétent et
attachent a la culture sont inieux traités
que chez eux-mémes.

Nous avons vu comment la polygamie
a, dahs certaines sociétés négres, mo-
difid la situation de ja femme en la fai-
sunt assucier 4 fa culture du dourah :
le négre se fait, dans cctte occupation,
assisler par ses nombreuses femmes
groupées autour de lui comme pour une
coi vee. C’est exactement ce rdle que les
Touareg font jouer aux esclaves néyres
qu’ils vont acheter dans leurs pays d’o-
rigine, Ct ces esclaves, en oulre exécu-
tent tous les travaux de ménage qui gé-
néralement incombeut aux femme:.

Ces esclives commencent donc par
étre pour eux objets de commeice, puis
agriculteurs et domestiques, et ils finis-
sent par devenir de véritables membres
de la famille.

En elfet, ces esclaves négres, dont Je
patriarche arabe fait ses servileurs, par-
tagent en cela la situation méme des
membres de la famille, car tous les pa-
rents du patriarche sont ses domesti-
ques,— épouses, filles ou fils, sceurs
ou fréres, niéces ou neveux.

It y a mieux: le négre acheté par le
Touareg se confond si bien avec les
membres de la femille qu'il finit par

LE NUMERO 10 CENTIMES.



de I’histoire ancienne que ma plume



Les abonnements partent du rer. et du 15 de chaqee

mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou son Re sont pas remie.






SS aS ae





Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux on Bonne-Foi.

jdoute, I’éducation qu’ils regoivent est

celle de la communauté partriarcale,
absolument statique et snnihilant chez
individu toute initiative: mais cette si-
tualion conslitue incontestablement un
progrés au regard du manque complet
d’édnecation qui caractérise la famille pri-
mitive de l’esclave.

Au surplus, au fur et 4 mesure que
les esclaves néegres deviennent membres
de la famille du Touareg, celui-ci, qhia
un Hhesoin constant d’esclaves pour exé-
enter les lourds travaux agricoles et les
besogne: inférieures, s’adresse a la traite
pour feconstituer le cadre désorgani
pir absorption familiale que je viens
de dire; et c’est pourquoi le “marché
de Zinzibar reste toujours ouvert a la
traite et gue l’Orient est constamment
en demande de cette révoltante sorte de
marchafidises.

C’est don: 4 la constitution sociale
des offrants, eux-mémes qu'il faut at-
lendre la cessation de cet état de cho-
ses, et les ollrants dans cette circons-
lance, se frouvent étre les victimes el-
les-mémes de ce commerce de chair hu--
maine. Ce sont les africains eux-mémes
qui se vendent et ce n’est pas ici le.
lieu de voir comment réformer sar ce:
point leurs mccurs sociales détestables.

Tout ce que nous venons de dire sur
ce sujet a pour effet de montrer la _si-
tuation de la femme dans une société |
inférieure et comment, dans le trafic
humain qui se fait entre l’Asie et l’Afri-
que, elle évolue au gré absolu des mi+
lieux et de leur constitution sociale.

Il n’était Waillears pas inutile de faire
observer so is ce jour 4 la femme hai-
lienne, objet de cette étude, les situd-
tions successives subies par une de ses -
plus directes ancétres.



tin »
Ca--

L’administration du «
rappelle aux abonnés de

epouser quelyue fille de la maison, et le pitale qu’ils ne doivent rien ver-

patriarche lui-méme finit par épouser les
négresses qu'il a achetées: telle est 1’o-
rigine dea mélis arabes au teint de bron-
ze qu’uu grand numbre de voyageurs

prenuent, aa Sénégal et au Belotchis-

tan, pour des négres véritables.

li y a enfin que les enfants issus de
ve commerce d«s Arabes avec les négres
soat absolument sur le méme pied que

de la muison. Sans

oémes

\ser, abonnements ou autres:
\que sur REGUSIMPRIMES et:
signés de M. l’Administrateur

Priére d’aviser )’administra-
tidn de la moindre irrégulari
dans le service du«cMATIWNo.
latin qu'il y soit de suite remeé:
die. .:
erent

PAILS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

DIMANCHE 1°" DECEMBRE

Barométze 4 midi 762 3
‘ ‘ minimom 21°,2
Température} isimum 31,7

Moyenne diurne de la température, 26°, 3

Temps clair toute la journée, couvert la
nuit.

Petite pluie 4 9 h. om, 2.

Eclairs au N.W pendant la nuit.

Le barométre est en hausse.

Mouvements sismiques assez nombreux
depuis deux jours, mais de trés fiible inten-
sité,

Ecart angulaire du pendule :
maximum.

Citons pour la journée du dimanche 11h.
du matin, 5 h., 8 h. et 9 h. du soir et rh.
ce matin 2 Décembre.

R. BALTENWECK

Ligne Hollandaise

Le steamer Prins Der Nirderlanden est
entré hier venantde Saint-Marc avec les pas-
sagers suivants :

Fdmond Bailly, Armand Gabriel, La-
broysse, Melle Marie Beauvois, Joseph Ché-
rubin, Ché Etienne, Mme Vve Gcetard
Germain, Edouard Viau, Antoine Nonez.
V. Icart, Raphcl Choudra. Mme L. Servi-
mant, Mme Mirabeau Ethéart, Mnfe Lo-
trent, Mme Lucina.

Il est reparti avec les passagers suivants
pour :

Cayes : Le général Marcius Delsoin et son
planton, Benjamin Blaise, Mme Sayia Jean.

- Silvera, Le général Pétion Péreira, Elie
Shama, Mme Point de Jour Joseph. Melle
Ultiméne Labrollard, M. M. Appolon, D.

hérisson, L. Fleurantin, Mme Carida et
enfant, Melle Cléonora Yacinthe, Mme La-
mercie Morange, Beshara Gantous, Mme
Antoine Matard et bébé.

Curagao.— Emile Nelson.

Jérémie.—Mme Laville et Melle Laville,
Mme Ulranie Balmir et enfant.
_ Petit-Gotve.—Omer Cavé, Edouard Ben-

jamin.
Décés

Les funérailles de Marie Elisabeth Hi-
lairsine Hilaire Bataille, Vve Alcide Tous-
saint, auront lieu aujourd’hui 4 3 heures de
I’ midi. - Le convoi partira de la mai-
son mortuaire, N° 114 Rue Roux pour se
rendre 1 la Cathédrale.

¢
1,5 au

Nous apprenons aussi la mort de Mada-
me Veuve Thélassin Barreau, née Chouchoute

décédée ce matin 4 9 1/2 heures, 4
Ao momo

ans, munie ents de

*DEnygrrement aura lien aujoord’ hui 43
heures ises de l’aprés-midi.

‘Le voi partira de la maison mortuai-
re, sise Rue Bonne-Foi, N° 38 pour se ren-
dse & lEglise Métropolitaine.

Nos sincéres condoléances aux familles
éproavées

Télégramme Funébre .
1s .

; rt 3 a Is mort de Madame
x e pedsomens nos sympathiques con-

doleances 4 notre distingué

Madrid, et aux acatres membres dela fa-
mille.

L’électrothérapie

Elle entre aujourd’hui pratiqnement en
usage, comme !’explique M. Renault. On
commence 4 s’en servir dans beaucoup de
cas d’accidents du travail. C'est ainsi que
l’on y a recours pour combattre l’atrophie
musculaire résultant des - contusions, disio-
cations, fractures, etc. Les deux procédés
les plus ordinairement employés sont la
galvanisation et la faradisation. Dans le
premier, on applique des coyrants directs
de 12.4 15 mnillicmapares t ane quin-
zaine de minutes. Dans Ie second, on trai-
te le malade par les courants alternants. M.
Renault a obtenu par ce moyen une gué-
rison de fistule. _.

On fait aussi intervenir l’électricité dans
la recherche des simulateurs, 1a réaction
étant absolument indépendante de la voloo-
té de celui qui la subit. Cette méthode
rend dés maintenant des services vents
dans les conseils de revision et dans les ca-
sernes.

Délégation de pompiers

A la suite de l’election da nouvaeu com-
mandant des Pompiers qui _a pris fin aux
cris de: Vive le Président Nuord Alexis, le
Président de l’Assemblée, Mr Athur Isidore,
a formé une délégation pour porter un
message au Président lui annongant les ré-
sultats.

Cette délégation a été reque par le Pré-
sident de la République qui lui a manifes-
t¢ combien il était content d’apprendre que
les élections avaient eu lieu dans le calme
le plus parfait.

n somme cordiale réception ot le cham-
pag nea coulé a ftots.
Administration postale
Lettres recommandées en souf france
Service INTERIEUR

Mlle Elaiza Ernest, Mme Miltida Nicolas,
Capitaine Matzien, Edouard Pied Clor
méus Clauseke, Celdon Louis, rd Box,
Veltus Nelson, Auguste Clovis, Euyéne
Ls Jeune, Mlle Camella Richard, Mme Flo-
rinas Pierre, Mme Canda Henry,Mme Adétle
Hy ppolite.

- Pompiers Libres

Rapport dt: Commandant Mondeé-
sir.— Les Candidats.— Election de M.
Louis Ethéart.— Correction du Prési-
Gent de )’Assemblée.— Le nouveau
Commandant.



L’Assemblée générale de la Compagnie
des pompiers libres s’est réunie hier, sous
la présidence de Monsieur Xavier Mondeésir,
dans le calme le plus complet, en dépit de
la propagande effrayante de pompiers me-
neurs,— la plupart déchus — des profes-
sionnels de la turbulence. Toutes les forma-
lités d’usage étant accomplies, le rap-
ron du Commandant, lu, discuté, adopté,

présidence est remise 4 Monsieur Arthar
IsmoreE qui ordonne de passer au vote.
Sept candidats sont en présence, tous hom-
mes de valeur.

Ce sont Messieurs Louis Ethéart, Luders
Molse, Daquerrouette, L. D. Maletie, Josué
n, Bosq et Lemonde Océan Ulysse.

Un grand calme régne dans la salle.

Un murmure trouble bientét le pro
fond silence qui pesait sur l’assemblée,
sileace interrompu par instants, par la voix

gtave des scrutateurs.
G'est un éveil dans Vauditoire et parmi

compatrioss Mr
hes, ancien ministre d’Hefti 4

les pompiers ; 1a majorité
voix est aaa obtenue par le
Ethéart. :

C’est une joie érouffée, enfin, une mant-
festation vive.

Monsieur Louis Ethéart a été lu Com-
mandant, au premier tour de scrutin avec
une majorité de 71 voix sur 107 votants.
Les autres suffrages ont été répartis comme
suit : Moise : 11 voix — Daquerouette - 9
voix —L. D. Malette : 6 voix fos
Blain: 4 voix— 2 illisibles et quatre blancs.

Monsieur Louis Ethéart l’a emporté de
bonne lutte sur ses compétiteurs.

Les éloges du nouveau Commandant ne
sont plus. a faire ; nous ne ferons que le
rappeler au public, auquel il a toujours ap-

aru, tantét en face du sinistre comme un
utteur acharné. tantor, ailleurs, comme un
défenseur zélé de la cause de la Compa-
nie.

Si la Compagnie des pompiers libres a
connu des jours meilleurs, si novs n assis-
tons plus au spectacle écoeurant des pom-
piers tristement célébres par leurs chemises
en loques, si nous avons aujourd’hui un
materiel restaure, nous le devons a Il’ex-
commandant Xavier Mondésir en collabo-
ration avec ses conseillers dont Mr Ethéart
était le premier secrétaire, tous deux aidés

ar la bienveillance de S. E. le Président
Nord Alexis.

Hier encore, le jeune commandant a eu
plus d’un succés, grace 4 sa constance et sa
persévérance. Il a pu, par ses démarches,
arriver 4 obtenir une augmentation de la
subvention accordée 4 la Compagnie. Nous
présentons l’homme tel qu'il est.

Celui qui réunit toutes les garanties de-
sirables de probité, de moralité, ne démen-
tira point la bonne opinion qu’on a tou-
jours eue de lui et restera a Ja hauteur de
la considération de la population.

Le choix qu’a fait de lui la Compagnie
des pompiers libresest des plus sensés et in-
telligents.

Nous n’avons aussi qu’A décerner tous
nos compliments 41 Monsieur A. Usidore
pour la correction et l’impartialité qu'il a
montrees aux élections. Du reste, nous de-
vions tout augurer de bon, de la tenue de
lassemblée présidée par un homme a lame
si bien trempée, si profondément imbu
des sentiments de ses devoirs. .

candidat Louis

_

HAITI

Deux conspirations.— La clé-
mence du président, général
Nord Alexis

Port-au-Prince, 11 novembre

A la suite de I’échec d’une conjuration
qui ne se proposait rien moins que l’assas-
sinat du chef de |’Etat et de ses principaux
lieutenants ainsi que incendie et le pil-
lage de Port-au-Prince, seize conjurés fu-
rent condamnés a mort par le conseil spé
cial militaire. Les avocats de Ja défense fu-
rent les premiers 4 constater que jamais
conseil ne fut plus impartial et plus favo-
sable aux accusés. Néanmoins, le président,
cédant 4 ses habitudes de clémence, fit sur-
seoir 4 l’exécution. Il était méme décidé

4 gracier les condamnés, ma'gré les mena- | P

ces de mort qu'il recevait tous les jours,
lorsque le 15 octobre un nouvel attentat,
perpétré aux portes mémes du palais prési-
entiel, forcait le général Nord 4 donner
suite au jugement du 20 septembre. Cinq
des principaux coupables furent alors exé-
cutés comme exemple. Onze eurent la vie
sauve et sont conservés comme Otages.
On voit, d’aprés ce qui précdde, que le
général Nord est loin Vache le président
réacteur féroce, que nous montrent ceftai-
nes dépéches tendancieuses ; quant A M.

stricte des 54

Marcelin, ministre de l'intérieur,

d’avoir assisté 4 1’éxécution la ey |
ea i

la bouche, il n’a jamais fumé de
( L’Echo de Paris, 12 ‘Niovembre 1907 )



Le Probléme Marocain

Un grand engagement.—
A la Chambre

Latta MARNIA 29.— On rapporte qu'ug

grand engagement a eu lieu aujourtbat
be Adjeroadkiss entre les troupes oak
et la tribu des Beni Snassn. On est
sans nouvelles sur l’issue du combat.

Un engagementaeu lieu aujourd’hui 4Ad-
jeroudkiss entre les troupes frangaises et les

ni Snassen. Au début ces derniers ag
nombre de 2.500 firent reculer les avant-
postes frangais, mais ils furent bientdt dis-
persés par le feu.de l'artillerie.

On rapporte que deux tribus algériennes
se sont jointes aux Beni Snassen.

Paris 29— Le gouvernement a été in-
terpellé hier 4 la Chambre des Députés sur
les événements du Maroc; il a regu un vo-
te de confiance.

eee
Allemagne

Augmentation de ka Dette

_ Beruun.— La discussion du_ budget a été

continvée aujourd’hui au Reichstag. Le
baron de Rheinhaben, ministre des finan
ces a fait remarquer que !’Allemagne dé-
passait toutes les autres nations par la rae
pidité avec laquelle elle augmente sa dewe.
Cette dette qui n’était que de 51.000.000
de dollars en 1881 s’élevait 4 483.250.000
en 1901 et elle est aujourd’hui de 8000.
000.000 de dollars.



Incendie & Monte-Carlo

Dégats importants

Lonpres' — Une dépéche de Monte-Car-
lo, annonce qu’une grande partie du vieux
palais des Grinaldi 4 Monaco a été détraite
hier aprés-midi par un incendie. .

Toutes les pompes des localités envit
ronnantes, ainsi que celles des casinos ont
inondé le brasier jusqu’s 5 heures du soir.
Les dégits sont trés importants. On ignore
la cause de cet incendie.

eed
Les armements Alle-
mands

Question d’un socialiste

Bean 29,—. Pendant la discussion. da-
budget de 1908 qui a lieu aujourd’hei as
Reichstag, M. Bebel chef da parti socialis-
te a dit que d’ici trois ans le gouve
roposerait an nouveaa programme Dav.
et il a demandé contre quelle puissance
armements actuels étaient dirigés.

ee
Le crime d’un diplomate

Dahne a été ssvbet,
s'étre ind owe appee” .
3 appaste-
fl va sce
ace j

La Havanese 29 M.
sous l’accusation de
prié une somme de 1.000 4
mant & la caisse de la
envoyé en Allemagne poat ¥

































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” WasHINGTON 29. —

“Pambaseade américaine 4 Paris adressée au
Aeerement d’Etat ‘dit que le gouverne-
‘gent francais a retardé d’un autre mois
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2 Derniére heure

MARNIA.— Le marabout Bonthich
' clamé 1a were sainte et ses é¢misani-
s'efforcent de soulever les tribus de la
‘Gontitre algérienne parmi lesquelles ils
‘gpandent le bruit de épuisement de la
‘France dont tous les soldats, disent-ils,
sont 2 Casablanca. ;
Pendant une nouvelle attique hier soir
pees d'Adjeroud Kis 4.000 arabes ont atta-
é avec furie un détachement de 400
cais, mais les canons bien postés de
Partillerie francaise ont mitraillé les assail-
lants dont les rangs ont été fauchés par le
feu des shrapnels. Les arabes se sont enfin
retirés. Ils laissérent de nombreux morts
morts sur Je terrain. Les frangais oat eu
deux tués et six blessés.



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Banlieue

Le soussigné donne avis 4 la pe ula-
tion de la Banlieue de la ville de Port-
au-Prince que, nommé récemment OF
ficier de |’Etat-civil de cette section,
il a installé son hérel rue du Monta-
lais N° 49, en face du Lycée Pétion.
Port-au-Prince, le 26 Novembre 1907

Ficaro BERTRAND



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créanciers de la Commune, sont
wévenus qu’ils n’ont & tenir compte
les dites saisies faites contrairement
uk dis tions de larticle 53 de la
mdu3Z Aoat 1900 qui déclare formel-

bat tnscletenabice us de le Com 3 4/20o/o (dem rcent) iptirétda
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