Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
November 30, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
4n ANNEE, Ne 203

PORT-AU-PRINCE (uaiz1)



SAMEDI, 30 NOVEMBRE 1907.



—





ABONNEMENTS :

par. MOIS Une Gourde D'aAVANCE

5 REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

DEPARTEMENTS & ETRANGER

Frais de poste en sus.



Pour tout ce qui concerns l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORF, 45. Rue Feur ot Ronre-Fei.

Ld Presse Elrangere

ET LA

Republique d@ilaits

Nous croyions en avoir fini avec tous
Ws racontars qui, dans certains jour-
| paux ctrangers, s’élalent avee 1a super-
| he imprdence des ecritminels menson-
ges. Le lecteur avait déja fait bonne jus-
tice de toutes ces propagandes jelées a
la curinsité due public, par des gens
gins Conscience que génent dans leurs
caleuls, Jes actes du gouvernement. Et
Pon croyait que Phomine des trahisons
avait lait (aire un instant la colere de
Ses rancunes pour organiser, en reves,
de vastes expéditions oi finiriut par
sombrer sa vacillante raison
Mais nom, Le dernier courrier nous
a apporté la suite de ces nouvelles sen-
sationnelles que Fatras W Cie répan-
dent par dela les mers, pour la grande
juie de veux que ne laissent pas indif-
érents les manifestations apormales
et qu’inléressent les tares de tous les
énérés,

a raison sociale abrite toutes sor-
les d’intelligences en mal de stires
Orientations, « épileptisées » par lan-
Boisse énervante et l’impatience des
troubles attendus o s’étaleraient tous
, les Médiocres et tous les vicieux. |
/, En une collaboration que dirigent
| Ses rédacteurs sur lesquels nous avons

as yeux ouverts, ils travaillent & dis-
)@réditer le pays et le gouvernement
Hqa'ils n’ont pas pu exploiter a leur gul-
1. Car I’époque des emprunts rui-

Max d été fermée par le Président
Nord Alexis qui est venu donner al’hai-
Hea le droit 4 la flerté ;— car ona fait

faquer le lager vernis qui faisait re-
hire des consciences de hautains vivi-
lisés et toute la Nation a compris enfin
@ qu’étuient les conquérants d’hier.
te evcoup furent chassés du pays,
‘Mos pour avoir tenté d’urganiser des
vements, d’autres pour avoir pris
-~ part active dans certains mouve-
meals politiques, tous pour avoir tra-
‘We, contre ce gouvernement (rouble-

ee, Bt fondant quelque temps, les,
Pertiers ‘la prospérité nationale, pu-

Le Hatin

QUOTIDIEN .

Dimecreur:

Clément

rent, tranquillement, poursuivre leurs
labeurs honnéies sous fa protection « Chef de !’Etat, partisan convaincu des
idées particularistes que nous répan-
dons chaque jour a cette place.

*Mais d’autres membres de la corpo-
ration avaient échappé aux mesures
d’expulsion et ils ont recommencé leur-
trafics infimes. Chaque courrier em-
porte leur correspondance mensongeére
qui atlaque, critique, raille et toujonrs
usnature le sens des décisions officie!-
es.

Keoutez plutét ce que publie entre au-
tres organes vendus, la Petite République
dans son Ne du 11 Novembre dernier :

Un Tyran Noir

Le Président de la République
a@’Haiti se livr3a de sinis-
tres exécutions

Une exécution atroce a ensanglantd, Ic
15 Octobre dernier, la ville de Port-au-
Prince.

6 Ul faut dire que le Président de la Répu-
blique haitienne, le Général Nord Alexis,
un négre Agé de quatre-vingr-douze ans,
emploie des procédés dictatoriaux don:
nous n’avons plus en Europe aucune idde.
Il considére qu'il a le droitde vie et de mort
sur les Haitiens. En septembre dernier, i!
avait inventé un complot contre sa sireté a
la suite duquel un certain nombre de pau-
vres gens, apartenant aux classes populai-
res, furent déférés aux tribanaux militaires;
premiére dérogation aux lois. Par une
deuxiéme dérogation, le Général Nord-
Alexis fit présider le tribunal par son secré-
taire, l’avocat Leconte, qu’il promut, pour
la circonstance, au grade de général de di-
vision ! Seize condamnations a mort furent
prononcées contre des citoyens de condi-
tion modeste, absolument étrangers 4 tout
complot. L’indignation générale fut telle
que le Corps diplomatique s’émut et fit dc
vives représentations au Président. Celui-
ci n’osa pas faire exécuter les condam-

nés.
Il fallut attendre une autre occasion, qui
se présenta le 15 Oztobre dernier. Ce jour-

113, \ six heures du matin, des pétirds furent

tirés 4 environ 500 metres du palais prdsi-
dentiel. Le président cria immédiatement
au complor et ordonna de fasiller, séance
tenante, six des seize condamnés 4 mort
qui attendaient en prison. oo,

A neuf heures du matin, les 6ix indivi-
dus turent conduits au cimetiére et placts







EE

LE NUMERO 10 CENTIMES.





Magloire,
Les abunnements parten: da ser. et da :s5 de chaque
mcis et son: pay
Lea ranuscrits insérés oo non =e sont pas remir,

SS - —
—_— — ——-——





—_ wwe nee re. eI eee



= ES ne ee a



ee ee





Ee Ee ee. SS

République d*Haiti. Il y a six semaines,
on signalait de la Jamaique, l’imminenee
dune révoluiion. Depuis on parla de mas-
sacres accomplis avec des rathinements ex-
traordinaires de cruauté, sur l’ordre du pré-
sident Nord-Alexis, et ces jours-ci on don-
nait, sur ces faits, des détails véritablement
révoltants.

Sachant combien, dans ces républiques
indépendantes de l’Amérigue du Sud, dont
les révolutions sont Ia plaie, Ives partis po-
litiques sont portés A dénaturer les faits,

chacun devant sa fosse fraichemenit creusée.
On ne leur épargna aucun des tourments
d’une atroce agonie. Les soldats s’arrangée-
rent pour Ices mal viser et ne pas les tuer
sur le coup. On vit des malheureux, frap-
pés de plusieurs balles, se rouler sur le sol
dans des convulsions horribles, que suivait,
dit-on, avec volupté. M. Marcelin, ministre
de l'Intérieur, un négre qui a fait ses études
4 Paris, et que l'on pouvait croire moins
enclin dla barbarie. M. Marcelin s’était
rendu A ce champ des supplices, 4 cheval,
le monocle 4 Voeil, un chapeau de piille[ nous avons vou'u nous renscigner i la sour-
sur la téte ! ce la plus autoris¢e, et nous avons @brenu

Ces actes de cruauté répugnante ont sou-jsur ce point, de M. Chaucy, le sympathi-
levé la réprobation générale. On s’attend A! que et trés actif consul général du la Répu-
un soulévement, c’e:t-a-dire 4 la guerre ci-] bligue d’Haiti au Havre, les intéressants
vile, qui déja a désolé si longtemps Haiti. !écliircissements qui suivent :

Nous ve reviendrons pas sur les exé- ‘."
culions dont parle avec tant dindigaa-
tion le pourte-parole du « sucecesseur
éventuel du Président Nord », de cet
ancien ministre de VIntérieur dont cha-
que @tape de lexistence est marquée
par une trahison. Tout le monde sait
comment le gouvernement pour épar-

ote

s

« — Vous avez bien raison, au « Havre
Eclair », dit M. Chancy, de vous défier des
dépéches dont la presse francaise est inon-
dée : eles sont toutes tendancieuses ou
mensongercs.

« Je vous signalerai en particulicr le ré-
cit publié dans le « Journal » du 5 no-
gnaer a Ja population des désastres | vembre dernier, car il est comme le résu-
dont les consequences seraient incalcu-'mé le plus comp'et des diverses calomnies
lables, fut oblige, par la force mémejgue l'on colpoite contre Haiti. Contraire-
des choses, de donner suite, en partie, ment 3 d+ version de la dépéche dont ce
aux décsions de la Cour Marttale. journal s’est inspiré, les personnes fusillées

Kt) quand on protests et ciie et;dont le numbre réel est de cing, ont été
Vindigne, pourquyi, du contraire, 1e}condamnées 4 mort par un conseil spécial
pas se rappeler, que dans si clémence | milvaire régaliérement constitué. C’est in-
et sa géneérosité, le Président Nord] venter le plus macabre et le plus odieux ro?
pense avec joie au geste ds pardon, man que d’écrire qu’on avait forcd les con-
qu'il) compte faire, ea faveur des au-j}damnés 4 mort 3 creuser eux-mémes ieurs
tres condamnés qu’il juge suffisamment tombes.
punis. «m= N’avait-on pas inveaté 1. :

Quan: aux tortures d’une altroce v60- mélodramatique etcruelle inpucation \ pro.
nie dont on parle, nous nous conlente- | bos du général Drude, au Maroc ?
rons de rappeler que les mémes repro i” ¢ — fallais vous le dire. ré lique M
ches ont éte faites au Ga Drude, ch f Chancy, et la France n'a pas moles a Hai
d’expédition au Maroc, qui ne prit Pas "ti a souffrir devant opinion internacionale
la peine de les démentir. ‘du coloortage des fausses nouvelles. .

A coté de cette information de la Pee | «ll fiut laisscr tout Podieux d’une telle
tite République, reproduisons celle pur accusation -& celui qui l’'a inventée dans son
blige par Je Hdvre-Kelair un des jour" cabine:, — par quels motifs ? - en Europe
naux notables de la Presse frang tise, et cir a prétendue depache a “paru quelques
dont Fimpartialité n’a jamais été mise EN heures apres l'arrivée de la correspondance
doute. id’Efiiti, qui parlait des mémes événements,

La situation vraie en Haiti en un récit exact des faits, tels qu’ils se sont

Dévéches fantaisistes.— La vraie at- passés, ;
titude du président Nord Alexis et » Il frut apprécizr, tout au moins avec
de son ministre.— Pas d‘intervention deédain, latitude qu'on a prétée au prési-
ameéricaine dent d Haiti en Cette occurence. Dans le
Des dépéches de sources diverses nous fart, le président Nord Alexis entend main-
ont apporté des nouvelles fort graves de !a t:nir énergiqu:ment la paix dans notre pays







chez sur les -souflrances publiques et
cherchez un reméde 4 nos maux, cito-
yens qui désirez une amélioration 4 vo-
tre sort propre, 1éfléchissez et dites en
vous ne lrouvez pas que
la pratique des idées qu: nous profes-
sons avec persévérance dans ce jour-
nal: le travail industriel intense, \’ap-
plication de l’effort physique et mental
a la réalisation égoiste du bonheur
sonnel, en dehors

du méme coup le pouvoir
que lui a confié 1’Assemblée nationale hai-
tienue. Ce principe ne saurait étre discuté
que par ceux qui ont avantage 4 pécher en )
conscience si
«— La fameuse dépéche a vivement in-
criminé M. Frédéric Marcelin votre minis-
tre des finances, dont on a entendu dire
d’autre part le plus grand bien...
Cette bonne réputation est justifice.
M. Frédéric Marcelin, est chargé par interim
du ministére de I’Intérieur et de la Police.
Son cducation est plus que frangaise : elle
est parisienne.
dans vog facultés de droit, gue j’ai eu le
bonheur de fréquenter aussi, proteste ¢on-
tre les frotdes cruautés

de (’Etat, n’amene-
raient pas enfin pour chacun et pour la
collectivité la richesse et la félicité et
cela plus stirement que d’aUer courir, la
carabine au poing et la folie ho
dans Ié -cetveau, aprés des @étraqués
ou des ambitieux ou* des inconscients,
uand de tels hommes a
exemple du travail, se mélent au con-
traire de déchainer les bouleversments

PANTS DIVARS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

de’ sauvage qu'on

« — Et l’intervention américaine dans
les affaires d’Haiti?

« — Liidde n’en a pu venir 4 aucun Hai-
tien, si révolutionnaire qu'il puisse étre.
Quel intérét aurait alors « Européen » a
réclamer cetteintervention ? N’est-ce pas un
éloge indirect de la fagun jalouse dont le
président Nord Alexis défend les intéréts



» — Et vous concluez ?

» — Je conclus en constatant que, de-
puis quelques semaines’ l’étranger, surtout,
une agitation vive, mais toute en surface
se produit contre mon pays. Les passions
sont chauffées 4 blanc et leurs résultats
sons esCompt¢s par les spéculateurs de tout
ordre. En travaillant journellement 3 apeu-
rer les intéréts, ils comptent bien empécher
Yenvoi des marchandises en Haiti
ver a discréditer le gouvernement.

» Mais te bon sens et la logique peuvent
poursuivra ses
destinges dans le calme et la paix, pour le
: etrangers, Haitiens et... ré-
volutionnaires méme. »

Nous souscrivons volontiers 1 ce voeu en
prenant congé de l’aimable consul général
d’Haiti, puisque la paix et la prospérité de
la République haitiennc, que nous souhai-
tons avant tout pource pays, trés attaché 4
laFrance par un lien ininterrompu de tr.di-
que favoriser des rela-
tions commerciales profitables aux deux
pays, et A notre port, en particulier.

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

VENDREDI 29 NOVEMBRE
Barométre 4 midi

' Température
lemporter, et

M >yenne diurne de la température 24,7

Le ciel trés clair toute la muatinée s’est
un peu couvert 4 6h. du soir pour redeve-
nir clair 4 8 h.

Le barométre est resté 4 peu prés station
naire dans la journée et accuse ce matin 30
une légére hausse.

Les mouvements sismiques du 28 ont
continué dans la matinée du 29 spéciale-
ment 4 4h.,'6 h., 8 h. etde gh. 49. 30.

Direction générale S E, avec une. légére
composante verticale

Depuis, le sol s’est montré calme.

R. BALTENWECK

Revue du Marché
Depuis huit jours,

tions, ne peuvent

Ajoutons que le cas du G#! Pierre Au-
dré a déja été analysé par des spécialis-
tes compétents qui avaient déja fait les
mémes observations 4 propos de |’exa-
men pathologique d’un ancien général
candidat 4 la présidence, le G*
Les deux cas sont identiques et ont
été classés dans le méme chapitre.

Un juste retour des choses d’ici bas
veut que soient alteints dans leur raison
tous ceux qui ont sacrifié leur tranquil-
lité au triomphe de candidalures que le
pays regarda avec méfiance.

ls promeérent, ces prétendanta,
la terre d’exil, leurs réves de grandeur ;
désarmés, hagards, ils »’en vont, pau-
vres victimes qu'il faudrait plaindre, si
parfois, ils ne se mettaient avec l’Etran-
ger pour compromettre l’autonomie du

nous n’avOns rien
enregistré de particulier dans notre marché,
les affaires ont suivi leur cours habituel.
Nous avons fermé samedi derniega 470 °/°,
mais dés l’ouverture,
tions un peu de faiblesse dans les cours,
et nous ne tardions pas 4 enregistrer les
taux de 460 °/° 62 °/° qui ont été pratiqués
toute la semaine.

L’or américain a été rare, mais les gour-
étant employées, surtout en
Provioce, pour les achats de denrées, n’ont
pas suffi pour les besoins de la place. Les
acheteurs d’or s’en sont apercus et n’ont
nces des vendeurs et

lundi, nous consta-

plus cédé aux exi
les taux ont naturellement baissé.

Les affaires en Traites sur France ont été
plurét maigres. Elles ont été négocides a
1/4 9/9 escompte Les ché
York ont été vendus a 1
taux ne sera pas atteint la semaine prochai-

eureuse:nent que le G* Nord Alexis
veille. I! veut que la nation soit forte.
claire conscience de ses
rands devoirs et de sa haute mission,
il prendra, quant I’heure sera venue, des
mesures sérieuses, conire les uns et
les autres; haitiens et etrangers ; — lan-
itis que 14 bas des tourmentés inquiets
s’agitent inutilement sur Ia terre
Est-il besoin, de dire que nous excep-
tons les éirangers de bonne foi dont tou-
te l'existence est consacrée au travail
honnéte et a l’effort.

Penseurs de ches nous qui étes pen-

° prime, mais ce

Les titres du Gouvernement se maitien-
nent avec fermeté. Les intéréts
vent-ctre réclamés 4 la Banque.

Les arrivages de province sont excellents:
2000 sacs environ.

Les cours de nos denrées 4 1’Etranger
sont les suivants ;:

Cacao : Frs 92- Café Fres : 39/40 suivant

Port-au-Prince, le 30 Novenibre 1907.



































la lice. Deux demoiselles remarqugh
leur beauté et leur dlégance congo,
Jury. Le jeu commence. Le combar:s’

* Echode Fort-Liberté

Le « Cercle l’Harmonie » a eu l’honnear
d’offrir 4 1a population, le dimanche 24 du
courant, une solenn'té des plus imposan-
tes, 4 l'occasion de la Ste ile. Mr. Hec-
tor Charles Pierre, dont les rares aptitudes
pour la musique sont connues de tous, n’a
pas manqué wenlever de frénétiques applau-
dissements de son auditoire.

Ont assisré 4 cette féte : le Commandant
de l’Arrondissement et son état-major, le

énéral Normil Chavannes, Commandant
fe cette place, le commissaire Amaré Cha-
vannes, le magistrat communal, Mr Ber-
thrand Lamothe, le chef du mquyement du |

ort, le général Hyacinthe Paul, puis M.M.

iordani, ce francais-haitien, Antoine Da-
rand, Eugéne Tassy, J. B. Marcellus, Oc-
tavien[Bastien, l’inspecteur Gemmé Blaise, le
chef du poste télégraphique,- Mr F. -
mar, le général Misaél Charles Pierre, C.
Gourgue, enfin d’autres personnes émi-
nentes de la ville.

De beaux discours ont été prononcés a
la gloire du général Delphin 4 qui le aCer-
cle Harmonie » doit sa résurrection.

Tribunal Criminel
' Jeudi 2g Novembre 1907.
C’est le nommé Dieujuste Légal qui com-
parait aux assises, accusé de meurtre avec

réméditation sur la personne de Mésilien
Borvilus dont le cadavre a été enteré sans
que les autorités en aient eu connaissance.

L’instruction avait relevé qu’ils étaient
deux 4 commettre le coup, et une ordon-
nance de la Chambre du Conseil renvoyait
également aux assises un nommé¢ Joseph
Alexandre qui mourut en prison.

Et Dieujuste Légal seul rend compre du
crime. Défendu par M* H. Malbranche
qui s'est fait remarquer par sa facilité de
parole et la logique de ses arguments, I’ac-
casé¢, poursuivi par la sévérité implacable du
substitut Montasse, est déclaré coupable par
le Jury que préside Albéric Elie et qui lui
accorde des circonstances atténuantes.

Et Dieujuste Légal qui fait peine a voir,
tantest eftrayante samaigreur est condamné

4 6 ans de travaux forcé.
=

*
Vendredi 29 “Naovembre

Le nommé Léonard Pongnon est accusé
de meurtre sur la personne du jeune Suffi,
igé de 2 ans. “

Défendu par Me* Viard, Terlonge, et J.
Duplessy, le Jury que préside M. Léon
Trouillot, rend 4 7 heures un verdict d’ac-
quittement. deal 5 '

e siége du parquet était occupé par le
substitute Thibaalt. P
Echo des Gonaives

Une brillante féte a été donnée aux Go-
naives, Dimanche 1o du courant par un
groupe de jeunes gens fashionables, 4 1’oc-
casion du baptéme de leur club fondé ré-
cemment sous le nom de Lawn-Tennis
Club.

A trois heures de l’aprés-midi au che-
min de fer de la National Railroad Com-
pany, ins, marraines, invités, tous
se précipitaient 4 qui mieux mieux. De
nombreux notables, de hauts commercants,
de grands banquiers, des membres du Corps
Diplomatique, de hauts fonctionnaires, par-
milesquels on distinguait le sympathique et
honorable Commandant de I’ Arrondisse-
ment, le général Timoléon Jadotte. Le train
part au son de la musique et arrive 4 Pont-
Soleil. Le général Jadotte est regu avec
tous les honneurs dis 4 son rang et 4 son
meérite. Oa baptise. Le Président da Club, it | ; le cere
le trés distingué Archibald I. Mac-Guffie, a| Occidentale et elle a envahi le noe
prononcé en des termes vraiment charmants | algérien. ae
une allocution pleine de séve et d’esprit} M. Ribot, chef des modérés be 6

ui a éré l'objet de l’admiration des au-| bre des députés, a interpellé aujomRaee

teurs. Le punch coule 4 grands flots. Les | le gouvernement sur la situation & 1-7
champions du Lewn-Tennis entrent dans! titre marocaine. :















a été couronné par Mile Ma
membre du Jure, et Mr Frédéric }

bre. Les ballons sont lancés et les
dartifices éclatent dans les airs. On
jusqu’a une heure trés avancée.

Déoés

il vient de recevoir la nouvelle de ls
de son beau-frére Evsporvitie E
survenue le 6 de ce mois, u’en
temps qve la mort de M™ V«
Amblard, qui, elle, a expiré le 7.

veuve et 4 1ous les parents du défant.
Mr Ernest Schmit

l’Administrateur.
M. Louis S. Laraque

Nous avons été heureux d’apprendre
quelle distinction notre compatriote
Laraque renplit 4 l’Exposition de
confides.
choisi pour étre membre du Jury de
compenses La encore, il fit triompher
qualités.

vre d’or consacré A l’Exposition.

commissaire hiitien qui s’est montré
hauteur de sa tache.
Echo d@’Aquin

leur enfant : OLGA

Echode Jacmel



Paris. donnera samedi 7 Décembre ‘

le garcieux concours de Mmes A.
L. Vital, Melles R. Denis,R. Taluy,
F. Wolff, K. Bretschneider, Frish, E.

Henriquez_et l'Union masicale
ville.
— Nous y reviendrons.

Le Probléme mareealg

Pipend ! du sultan
endant que les troupes du ,
Aziz et celles du prétendant Mouli
se battent dans la partie occ
Maroc, la puissante triba des Beni 5
s'est tout A coup soulevée dans la

a

ge. Ce sont Messieurs Archibald Mic.co

fie, déja nommé, et Millery Fomben Cat
tre Monsieur Ramon Gonzales, Vice-Pr¢.
sident et initiateur da Club, et Monsieur -
Frédéric Mac-Goffie La victoire a été aug
deux derniers. Monsieur Ramon Gonzalés

Pradel
ic Mac-Gaf.
fie par Mile Mayo:te Sergile, l’autre meme’.

me ner oye ase. . 7

Un nouveau deuil vient de s’ajouter 2.
deuil tout récent de notre ami Amblard :



Nos sympathiques condoléances a

Annonce qu’il ne fa't plus partie ni de
Imprimerie de Effort dont il a été le De:
recteur, ni da Journal le Soir dont il a

town, les délicates fonctions qui lui se
Il a fait preuve de tant de tact, il ses
révélé connaisseur si apprécié qu'il a éf
mides spécialistes-de renom, ses exceliens
Son portrait paraitra bientét dans ua a

Tous nos compliments au distings

Mr et Mme Coulanges ont la sati faction
de faire part 4 lears amis de la naissance a

Mille souhaits aux heureux époux ee

L’artiste Justin, Elie,du Conservatoire

chain un superbe concert, 4 Jacmel, a

tal, D .Vital, A. Vital, L. Vital, Mamm,

Une puissante tribu se soulév
Paris 28. — Le combat d’hier fait coms
probié

rendre que loin d’étre réglé, le ri
prarocain! vient d’entrer dans ane Boaver,










"Le Gal Picquart, ministre de la
‘gpondu que des renforts importants
‘gvaient regu l’ordre de se rendre sur les
‘feox et que dés leur arrivée, un chatiment
‘ semplaire serait infligé aux tribus maro-
gaines.
MORAN. — En fuyant de Bad el Rassa, les
‘mercenaires ont abandonné quatre-vingts
@orts sur le terrain.

D’aprés des rapports de source indigéne,
! gu moment de tepasser la fronticre, les
Beni Snassen ont incendi¢ un grand vil-

Pe nt tué ou blessé la plupart des ha-

* birants.
ee __)

Nouvelles diverses

Mocapor. — Un combat sanglant a été
fivré par le caid des Anfloos aux troupes de

Moulai Hafid. Le caid semble avoir été
victorieux Les pertes ont été importantes
de part et d’autre.

LisBoXNNE. — La situation est calme.

Les divers partis*politiques continuent a
délibérer. Le roi a fait aujourd’hui une
promenade en voiture, puis il est alle faire
une visite A l’école militaire.



quart dit qu’il avait télégraphié an com-
mandant du dixiéme corps darmée lui lais
sant absolument toute liberté pour cilec.
tucr les mouvements de troupes qu il ju-
gera nécessaires, et lui. prescrivant. d’autre
part de reconstituer 4 Oran, ou dans les
cAvirons une reserve importante, destinée
4d remplacercelle qui est partic pourla fron:
ticre,
, Mrs Pichon et Ruau visitérent ce mitin
exposition de la navigation automobile.
La Reine Amélie de Portugal et le prince
ce Bulgarie sont arrivés 4 Paris.



Francisco Desuse |
Fabricant de chaussures

A Vavantayge d’annoncer au public
et 4 sa nombreuse clientele tant de |:
Capitale que dela Province, qu’il vient
de recevoir a l’occasion de la fin d’an-
née, une variété de peaux nouvelle-
ment arrivées ; savoir :

Veau Gack, Creme, Dork, CHampa-
GNE, BLet, Beurre Frais, Verr
« BOUTEILLE », JAUNE, VIOLETTE, JAU-
NE FONCE, Matve, JAUNE pD’OLIVE.

Ror. — M. Tittoni, ministre des af-] GRIS, JAUNE « DU VIN », RoucE, ete.

faires ctrangéres, a présente 3 la Chambre
des deputés le traité d’arbitrage ita'o-mexi-
cain sign¢ pendant la conférence de la paix
par M. Esteraet le comte Tornielli, chets
des delegations mexicaine et italienne.



53 otel BE ellevy,.

DEJEUNER DU 30 NOVEMBRE
MIDI A 2 HEURES
- Pigs feet
Cervelle panée aux petits pois
Cotclette de moutonaux haricots verts
Filet Mignon salade
Haricots rouges en sauce
Riz blanc au gras
Fromage
Fruits
Café

1/2 Vin
bt
Derniére heure

Loxpres 29° — Madam2 Florence Nigh-
ungale, la philantrop2 anglaise bien con-
“Bue a été décorée aujourd’hui par le roi
Edouard de ordre du Mérite.

St.PiTERSBOURG 29. — Séance houleuse
ala Douma, causée par Ie discours du
“pfemicr ministre, M. Stolypine affirmant
‘Vantocratie du Czar.

VANE 29.— Felix Duehne, secrétaire
ae la Iégation allemande a été emprisonné
Mjourd’hui a la requéte du Ministre Alle-
‘pend, comme inculpé de fraudes en Alle-

: e.
iy extradition sera réclamée,}si M. Due-
ten refuse de se rendre en Allemagne
POar y etre jugé.
* New-york eee La ‘situation fininciére
‘@omtinue 4 légarement s’améliorer.
Panis 29. — Rente franctise : 95 T5.
_ gAVRE.— Cacao Haiti{: de ros a 115.
+ La Chambre des Députés apres avoir en-
wadu M. Ribot et la déclaratiou du géné-
‘tl Picquart au sujet de l’affaire du Maroc,
discussion du budget de la ma-
qu'elle continue aujourd'hui. Le Sé-
Occupe aujourd’hui des crédits sup-
atin férence en

ee Matin a eu lieu une con :

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et le général Tousse, chef du
Ric .ministre de la guerre, au su

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sonnes qui ne peuvent venir a la mai-
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sure allant bien, ou sinon me signa
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PORT-AU-PRINCE (uaiz1)



SAMEDI, 30 NOVEMBRE 1907.



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ABONNEMENTS :

par. MOIS Une Gourde D'aAVANCE

5 REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

DEPARTEMENTS & ETRANGER

Frais de poste en sus.



Pour tout ce qui concerns l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORF, 45. Rue Feur ot Ronre-Fei.

Ld Presse Elrangere

ET LA

Republique d@ilaits

Nous croyions en avoir fini avec tous
Ws racontars qui, dans certains jour-
| paux ctrangers, s’élalent avee 1a super-
| he imprdence des ecritminels menson-
ges. Le lecteur avait déja fait bonne jus-
tice de toutes ces propagandes jelées a
la curinsité due public, par des gens
gins Conscience que génent dans leurs
caleuls, Jes actes du gouvernement. Et
Pon croyait que Phomine des trahisons
avait lait (aire un instant la colere de
Ses rancunes pour organiser, en reves,
de vastes expéditions oi finiriut par
sombrer sa vacillante raison
Mais nom, Le dernier courrier nous
a apporté la suite de ces nouvelles sen-
sationnelles que Fatras W Cie répan-
dent par dela les mers, pour la grande
juie de veux que ne laissent pas indif-
érents les manifestations apormales
et qu’inléressent les tares de tous les
énérés,

a raison sociale abrite toutes sor-
les d’intelligences en mal de stires
Orientations, « épileptisées » par lan-
Boisse énervante et l’impatience des
troubles attendus o s’étaleraient tous
, les Médiocres et tous les vicieux. |
/, En une collaboration que dirigent
| Ses rédacteurs sur lesquels nous avons

as yeux ouverts, ils travaillent & dis-
)@réditer le pays et le gouvernement
Hqa'ils n’ont pas pu exploiter a leur gul-
1. Car I’époque des emprunts rui-

Max d été fermée par le Président
Nord Alexis qui est venu donner al’hai-
Hea le droit 4 la flerté ;— car ona fait

faquer le lager vernis qui faisait re-
hire des consciences de hautains vivi-
lisés et toute la Nation a compris enfin
@ qu’étuient les conquérants d’hier.
te evcoup furent chassés du pays,
‘Mos pour avoir tenté d’urganiser des
vements, d’autres pour avoir pris
-~ part active dans certains mouve-
meals politiques, tous pour avoir tra-
‘We, contre ce gouvernement (rouble-

ee, Bt fondant quelque temps, les,
Pertiers ‘la prospérité nationale, pu-

Le Hatin

QUOTIDIEN .

Dimecreur:

Clément

rent, tranquillement, poursuivre leurs
labeurs honnéies sous fa protection « Chef de !’Etat, partisan convaincu des
idées particularistes que nous répan-
dons chaque jour a cette place.

*Mais d’autres membres de la corpo-
ration avaient échappé aux mesures
d’expulsion et ils ont recommencé leur-
trafics infimes. Chaque courrier em-
porte leur correspondance mensongeére
qui atlaque, critique, raille et toujonrs
usnature le sens des décisions officie!-
es.

Keoutez plutét ce que publie entre au-
tres organes vendus, la Petite République
dans son Ne du 11 Novembre dernier :

Un Tyran Noir

Le Président de la République
a@’Haiti se livr3a de sinis-
tres exécutions

Une exécution atroce a ensanglantd, Ic
15 Octobre dernier, la ville de Port-au-
Prince.

6 Ul faut dire que le Président de la Répu-
blique haitienne, le Général Nord Alexis,
un négre Agé de quatre-vingr-douze ans,
emploie des procédés dictatoriaux don:
nous n’avons plus en Europe aucune idde.
Il considére qu'il a le droitde vie et de mort
sur les Haitiens. En septembre dernier, i!
avait inventé un complot contre sa sireté a
la suite duquel un certain nombre de pau-
vres gens, apartenant aux classes populai-
res, furent déférés aux tribanaux militaires;
premiére dérogation aux lois. Par une
deuxiéme dérogation, le Général Nord-
Alexis fit présider le tribunal par son secré-
taire, l’avocat Leconte, qu’il promut, pour
la circonstance, au grade de général de di-
vision ! Seize condamnations a mort furent
prononcées contre des citoyens de condi-
tion modeste, absolument étrangers 4 tout
complot. L’indignation générale fut telle
que le Corps diplomatique s’émut et fit dc
vives représentations au Président. Celui-
ci n’osa pas faire exécuter les condam-

nés.
Il fallut attendre une autre occasion, qui
se présenta le 15 Oztobre dernier. Ce jour-

113, \ six heures du matin, des pétirds furent

tirés 4 environ 500 metres du palais prdsi-
dentiel. Le président cria immédiatement
au complor et ordonna de fasiller, séance
tenante, six des seize condamnés 4 mort
qui attendaient en prison. oo,

A neuf heures du matin, les 6ix indivi-
dus turent conduits au cimetiére et placts







EE

LE NUMERO 10 CENTIMES.





Magloire,
Les abunnements parten: da ser. et da :s5 de chaque
mcis et son: pay
Lea ranuscrits insérés oo non =e sont pas remir,

SS - —
—_— — ——-——





—_ wwe nee re. eI eee



= ES ne ee a



ee ee





Ee Ee ee. SS

République d*Haiti. Il y a six semaines,
on signalait de la Jamaique, l’imminenee
dune révoluiion. Depuis on parla de mas-
sacres accomplis avec des rathinements ex-
traordinaires de cruauté, sur l’ordre du pré-
sident Nord-Alexis, et ces jours-ci on don-
nait, sur ces faits, des détails véritablement
révoltants.

Sachant combien, dans ces républiques
indépendantes de l’Amérigue du Sud, dont
les révolutions sont Ia plaie, Ives partis po-
litiques sont portés A dénaturer les faits,

chacun devant sa fosse fraichemenit creusée.
On ne leur épargna aucun des tourments
d’une atroce agonie. Les soldats s’arrangée-
rent pour Ices mal viser et ne pas les tuer
sur le coup. On vit des malheureux, frap-
pés de plusieurs balles, se rouler sur le sol
dans des convulsions horribles, que suivait,
dit-on, avec volupté. M. Marcelin, ministre
de l'Intérieur, un négre qui a fait ses études
4 Paris, et que l'on pouvait croire moins
enclin dla barbarie. M. Marcelin s’était
rendu A ce champ des supplices, 4 cheval,
le monocle 4 Voeil, un chapeau de piille[ nous avons vou'u nous renscigner i la sour-
sur la téte ! ce la plus autoris¢e, et nous avons @brenu

Ces actes de cruauté répugnante ont sou-jsur ce point, de M. Chaucy, le sympathi-
levé la réprobation générale. On s’attend A! que et trés actif consul général du la Répu-
un soulévement, c’e:t-a-dire 4 la guerre ci-] bligue d’Haiti au Havre, les intéressants
vile, qui déja a désolé si longtemps Haiti. !écliircissements qui suivent :

Nous ve reviendrons pas sur les exé- ‘."
culions dont parle avec tant dindigaa-
tion le pourte-parole du « sucecesseur
éventuel du Président Nord », de cet
ancien ministre de VIntérieur dont cha-
que @tape de lexistence est marquée
par une trahison. Tout le monde sait
comment le gouvernement pour épar-

ote

s

« — Vous avez bien raison, au « Havre
Eclair », dit M. Chancy, de vous défier des
dépéches dont la presse francaise est inon-
dée : eles sont toutes tendancieuses ou
mensongercs.

« Je vous signalerai en particulicr le ré-
cit publié dans le « Journal » du 5 no-
gnaer a Ja population des désastres | vembre dernier, car il est comme le résu-
dont les consequences seraient incalcu-'mé le plus comp'et des diverses calomnies
lables, fut oblige, par la force mémejgue l'on colpoite contre Haiti. Contraire-
des choses, de donner suite, en partie, ment 3 d+ version de la dépéche dont ce
aux décsions de la Cour Marttale. journal s’est inspiré, les personnes fusillées

Kt) quand on protests et ciie et;dont le numbre réel est de cing, ont été
Vindigne, pourquyi, du contraire, 1e}condamnées 4 mort par un conseil spécial
pas se rappeler, que dans si clémence | milvaire régaliérement constitué. C’est in-
et sa géneérosité, le Président Nord] venter le plus macabre et le plus odieux ro?
pense avec joie au geste ds pardon, man que d’écrire qu’on avait forcd les con-
qu'il) compte faire, ea faveur des au-j}damnés 4 mort 3 creuser eux-mémes ieurs
tres condamnés qu’il juge suffisamment tombes.
punis. «m= N’avait-on pas inveaté 1. :

Quan: aux tortures d’une altroce v60- mélodramatique etcruelle inpucation \ pro.
nie dont on parle, nous nous conlente- | bos du général Drude, au Maroc ?
rons de rappeler que les mémes repro i” ¢ — fallais vous le dire. ré lique M
ches ont éte faites au Ga Drude, ch f Chancy, et la France n'a pas moles a Hai
d’expédition au Maroc, qui ne prit Pas "ti a souffrir devant opinion internacionale
la peine de les démentir. ‘du coloortage des fausses nouvelles. .

A coté de cette information de la Pee | «ll fiut laisscr tout Podieux d’une telle
tite République, reproduisons celle pur accusation -& celui qui l’'a inventée dans son
blige par Je Hdvre-Kelair un des jour" cabine:, — par quels motifs ? - en Europe
naux notables de la Presse frang tise, et cir a prétendue depache a “paru quelques
dont Fimpartialité n’a jamais été mise EN heures apres l'arrivée de la correspondance
doute. id’Efiiti, qui parlait des mémes événements,

La situation vraie en Haiti en un récit exact des faits, tels qu’ils se sont

Dévéches fantaisistes.— La vraie at- passés, ;
titude du président Nord Alexis et » Il frut apprécizr, tout au moins avec
de son ministre.— Pas d‘intervention deédain, latitude qu'on a prétée au prési-
ameéricaine dent d Haiti en Cette occurence. Dans le
Des dépéches de sources diverses nous fart, le président Nord Alexis entend main-
ont apporté des nouvelles fort graves de !a t:nir énergiqu:ment la paix dans notre pays




chez sur les -souflrances publiques et
cherchez un reméde 4 nos maux, cito-
yens qui désirez une amélioration 4 vo-
tre sort propre, 1éfléchissez et dites en
vous ne lrouvez pas que
la pratique des idées qu: nous profes-
sons avec persévérance dans ce jour-
nal: le travail industriel intense, \’ap-
plication de l’effort physique et mental
a la réalisation égoiste du bonheur
sonnel, en dehors

du méme coup le pouvoir
que lui a confié 1’Assemblée nationale hai-
tienue. Ce principe ne saurait étre discuté
que par ceux qui ont avantage 4 pécher en )
conscience si
«— La fameuse dépéche a vivement in-
criminé M. Frédéric Marcelin votre minis-
tre des finances, dont on a entendu dire
d’autre part le plus grand bien...
Cette bonne réputation est justifice.
M. Frédéric Marcelin, est chargé par interim
du ministére de I’Intérieur et de la Police.
Son cducation est plus que frangaise : elle
est parisienne.
dans vog facultés de droit, gue j’ai eu le
bonheur de fréquenter aussi, proteste ¢on-
tre les frotdes cruautés

de (’Etat, n’amene-
raient pas enfin pour chacun et pour la
collectivité la richesse et la félicité et
cela plus stirement que d’aUer courir, la
carabine au poing et la folie ho
dans Ié -cetveau, aprés des @étraqués
ou des ambitieux ou* des inconscients,
uand de tels hommes a
exemple du travail, se mélent au con-
traire de déchainer les bouleversments

PANTS DIVARS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

de’ sauvage qu'on

« — Et l’intervention américaine dans
les affaires d’Haiti?

« — Liidde n’en a pu venir 4 aucun Hai-
tien, si révolutionnaire qu'il puisse étre.
Quel intérét aurait alors « Européen » a
réclamer cetteintervention ? N’est-ce pas un
éloge indirect de la fagun jalouse dont le
président Nord Alexis défend les intéréts



» — Et vous concluez ?

» — Je conclus en constatant que, de-
puis quelques semaines’ l’étranger, surtout,
une agitation vive, mais toute en surface
se produit contre mon pays. Les passions
sont chauffées 4 blanc et leurs résultats
sons esCompt¢s par les spéculateurs de tout
ordre. En travaillant journellement 3 apeu-
rer les intéréts, ils comptent bien empécher
Yenvoi des marchandises en Haiti
ver a discréditer le gouvernement.

» Mais te bon sens et la logique peuvent
poursuivra ses
destinges dans le calme et la paix, pour le
: etrangers, Haitiens et... ré-
volutionnaires méme. »

Nous souscrivons volontiers 1 ce voeu en
prenant congé de l’aimable consul général
d’Haiti, puisque la paix et la prospérité de
la République haitiennc, que nous souhai-
tons avant tout pource pays, trés attaché 4
laFrance par un lien ininterrompu de tr.di-
que favoriser des rela-
tions commerciales profitables aux deux
pays, et A notre port, en particulier.

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

VENDREDI 29 NOVEMBRE
Barométre 4 midi

' Température
lemporter, et

M >yenne diurne de la température 24,7

Le ciel trés clair toute la muatinée s’est
un peu couvert 4 6h. du soir pour redeve-
nir clair 4 8 h.

Le barométre est resté 4 peu prés station
naire dans la journée et accuse ce matin 30
une légére hausse.

Les mouvements sismiques du 28 ont
continué dans la matinée du 29 spéciale-
ment 4 4h.,'6 h., 8 h. etde gh. 49. 30.

Direction générale S E, avec une. légére
composante verticale

Depuis, le sol s’est montré calme.

R. BALTENWECK

Revue du Marché
Depuis huit jours,

tions, ne peuvent

Ajoutons que le cas du G#! Pierre Au-
dré a déja été analysé par des spécialis-
tes compétents qui avaient déja fait les
mémes observations 4 propos de |’exa-
men pathologique d’un ancien général
candidat 4 la présidence, le G*
Les deux cas sont identiques et ont
été classés dans le méme chapitre.

Un juste retour des choses d’ici bas
veut que soient alteints dans leur raison
tous ceux qui ont sacrifié leur tranquil-
lité au triomphe de candidalures que le
pays regarda avec méfiance.

ls promeérent, ces prétendanta,
la terre d’exil, leurs réves de grandeur ;
désarmés, hagards, ils »’en vont, pau-
vres victimes qu'il faudrait plaindre, si
parfois, ils ne se mettaient avec l’Etran-
ger pour compromettre l’autonomie du

nous n’avOns rien
enregistré de particulier dans notre marché,
les affaires ont suivi leur cours habituel.
Nous avons fermé samedi derniega 470 °/°,
mais dés l’ouverture,
tions un peu de faiblesse dans les cours,
et nous ne tardions pas 4 enregistrer les
taux de 460 °/° 62 °/° qui ont été pratiqués
toute la semaine.

L’or américain a été rare, mais les gour-
étant employées, surtout en
Provioce, pour les achats de denrées, n’ont
pas suffi pour les besoins de la place. Les
acheteurs d’or s’en sont apercus et n’ont
nces des vendeurs et

lundi, nous consta-

plus cédé aux exi
les taux ont naturellement baissé.

Les affaires en Traites sur France ont été
plurét maigres. Elles ont été négocides a
1/4 9/9 escompte Les ché
York ont été vendus a 1
taux ne sera pas atteint la semaine prochai-

eureuse:nent que le G* Nord Alexis
veille. I! veut que la nation soit forte.
claire conscience de ses
rands devoirs et de sa haute mission,
il prendra, quant I’heure sera venue, des
mesures sérieuses, conire les uns et
les autres; haitiens et etrangers ; — lan-
itis que 14 bas des tourmentés inquiets
s’agitent inutilement sur Ia terre
Est-il besoin, de dire que nous excep-
tons les éirangers de bonne foi dont tou-
te l'existence est consacrée au travail
honnéte et a l’effort.

Penseurs de ches nous qui étes pen-

° prime, mais ce

Les titres du Gouvernement se maitien-
nent avec fermeté. Les intéréts
vent-ctre réclamés 4 la Banque.

Les arrivages de province sont excellents:
2000 sacs environ.

Les cours de nos denrées 4 1’Etranger
sont les suivants ;:

Cacao : Frs 92- Café Fres : 39/40 suivant

Port-au-Prince, le 30 Novenibre 1907.



































la lice. Deux demoiselles remarqugh
leur beauté et leur dlégance congo,
Jury. Le jeu commence. Le combar:s’

* Echode Fort-Liberté

Le « Cercle l’Harmonie » a eu l’honnear
d’offrir 4 1a population, le dimanche 24 du
courant, une solenn'té des plus imposan-
tes, 4 l'occasion de la Ste ile. Mr. Hec-
tor Charles Pierre, dont les rares aptitudes
pour la musique sont connues de tous, n’a
pas manqué wenlever de frénétiques applau-
dissements de son auditoire.

Ont assisré 4 cette féte : le Commandant
de l’Arrondissement et son état-major, le

énéral Normil Chavannes, Commandant
fe cette place, le commissaire Amaré Cha-
vannes, le magistrat communal, Mr Ber-
thrand Lamothe, le chef du mquyement du |

ort, le général Hyacinthe Paul, puis M.M.

iordani, ce francais-haitien, Antoine Da-
rand, Eugéne Tassy, J. B. Marcellus, Oc-
tavien[Bastien, l’inspecteur Gemmé Blaise, le
chef du poste télégraphique,- Mr F. -
mar, le général Misaél Charles Pierre, C.
Gourgue, enfin d’autres personnes émi-
nentes de la ville.

De beaux discours ont été prononcés a
la gloire du général Delphin 4 qui le aCer-
cle Harmonie » doit sa résurrection.

Tribunal Criminel
' Jeudi 2g Novembre 1907.
C’est le nommé Dieujuste Légal qui com-
parait aux assises, accusé de meurtre avec

réméditation sur la personne de Mésilien
Borvilus dont le cadavre a été enteré sans
que les autorités en aient eu connaissance.

L’instruction avait relevé qu’ils étaient
deux 4 commettre le coup, et une ordon-
nance de la Chambre du Conseil renvoyait
également aux assises un nommé¢ Joseph
Alexandre qui mourut en prison.

Et Dieujuste Légal seul rend compre du
crime. Défendu par M* H. Malbranche
qui s'est fait remarquer par sa facilité de
parole et la logique de ses arguments, I’ac-
casé¢, poursuivi par la sévérité implacable du
substitut Montasse, est déclaré coupable par
le Jury que préside Albéric Elie et qui lui
accorde des circonstances atténuantes.

Et Dieujuste Légal qui fait peine a voir,
tantest eftrayante samaigreur est condamné

4 6 ans de travaux forcé.
=

*
Vendredi 29 “Naovembre

Le nommé Léonard Pongnon est accusé
de meurtre sur la personne du jeune Suffi,
igé de 2 ans. “

Défendu par Me* Viard, Terlonge, et J.
Duplessy, le Jury que préside M. Léon
Trouillot, rend 4 7 heures un verdict d’ac-
quittement. deal 5 '

e siége du parquet était occupé par le
substitute Thibaalt. P
Echo des Gonaives

Une brillante féte a été donnée aux Go-
naives, Dimanche 1o du courant par un
groupe de jeunes gens fashionables, 4 1’oc-
casion du baptéme de leur club fondé ré-
cemment sous le nom de Lawn-Tennis
Club.

A trois heures de l’aprés-midi au che-
min de fer de la National Railroad Com-
pany, ins, marraines, invités, tous
se précipitaient 4 qui mieux mieux. De
nombreux notables, de hauts commercants,
de grands banquiers, des membres du Corps
Diplomatique, de hauts fonctionnaires, par-
milesquels on distinguait le sympathique et
honorable Commandant de I’ Arrondisse-
ment, le général Timoléon Jadotte. Le train
part au son de la musique et arrive 4 Pont-
Soleil. Le général Jadotte est regu avec
tous les honneurs dis 4 son rang et 4 son
meérite. Oa baptise. Le Président da Club, it | ; le cere
le trés distingué Archibald I. Mac-Guffie, a| Occidentale et elle a envahi le noe
prononcé en des termes vraiment charmants | algérien. ae
une allocution pleine de séve et d’esprit} M. Ribot, chef des modérés be 6

ui a éré l'objet de l’admiration des au-| bre des députés, a interpellé aujomRaee

teurs. Le punch coule 4 grands flots. Les | le gouvernement sur la situation & 1-7
champions du Lewn-Tennis entrent dans! titre marocaine. :















a été couronné par Mile Ma
membre du Jure, et Mr Frédéric }

bre. Les ballons sont lancés et les
dartifices éclatent dans les airs. On
jusqu’a une heure trés avancée.

Déoés

il vient de recevoir la nouvelle de ls
de son beau-frére Evsporvitie E
survenue le 6 de ce mois, u’en
temps qve la mort de M™ V«
Amblard, qui, elle, a expiré le 7.

veuve et 4 1ous les parents du défant.
Mr Ernest Schmit

l’Administrateur.
M. Louis S. Laraque

Nous avons été heureux d’apprendre
quelle distinction notre compatriote
Laraque renplit 4 l’Exposition de
confides.
choisi pour étre membre du Jury de
compenses La encore, il fit triompher
qualités.

vre d’or consacré A l’Exposition.

commissaire hiitien qui s’est montré
hauteur de sa tache.
Echo d@’Aquin

leur enfant : OLGA

Echode Jacmel



Paris. donnera samedi 7 Décembre ‘

le garcieux concours de Mmes A.
L. Vital, Melles R. Denis,R. Taluy,
F. Wolff, K. Bretschneider, Frish, E.

Henriquez_et l'Union masicale
ville.
— Nous y reviendrons.

Le Probléme mareealg

Pipend ! du sultan
endant que les troupes du ,
Aziz et celles du prétendant Mouli
se battent dans la partie occ
Maroc, la puissante triba des Beni 5
s'est tout A coup soulevée dans la

a

ge. Ce sont Messieurs Archibald Mic.co

fie, déja nommé, et Millery Fomben Cat
tre Monsieur Ramon Gonzales, Vice-Pr¢.
sident et initiateur da Club, et Monsieur -
Frédéric Mac-Goffie La victoire a été aug
deux derniers. Monsieur Ramon Gonzalés

Pradel
ic Mac-Gaf.
fie par Mile Mayo:te Sergile, l’autre meme’.

me ner oye ase. . 7

Un nouveau deuil vient de s’ajouter 2.
deuil tout récent de notre ami Amblard :



Nos sympathiques condoléances a

Annonce qu’il ne fa't plus partie ni de
Imprimerie de Effort dont il a été le De:
recteur, ni da Journal le Soir dont il a

town, les délicates fonctions qui lui se
Il a fait preuve de tant de tact, il ses
révélé connaisseur si apprécié qu'il a éf
mides spécialistes-de renom, ses exceliens
Son portrait paraitra bientét dans ua a

Tous nos compliments au distings

Mr et Mme Coulanges ont la sati faction
de faire part 4 lears amis de la naissance a

Mille souhaits aux heureux époux ee

L’artiste Justin, Elie,du Conservatoire

chain un superbe concert, 4 Jacmel, a

tal, D .Vital, A. Vital, L. Vital, Mamm,

Une puissante tribu se soulév
Paris 28. — Le combat d’hier fait coms
probié

rendre que loin d’étre réglé, le ri
prarocain! vient d’entrer dans ane Boaver,







"Le Gal Picquart, ministre de la
‘gpondu que des renforts importants
‘gvaient regu l’ordre de se rendre sur les
‘feox et que dés leur arrivée, un chatiment
‘ semplaire serait infligé aux tribus maro-
gaines.
MORAN. — En fuyant de Bad el Rassa, les
‘mercenaires ont abandonné quatre-vingts
@orts sur le terrain.

D’aprés des rapports de source indigéne,
! gu moment de tepasser la fronticre, les
Beni Snassen ont incendi¢ un grand vil-

Pe nt tué ou blessé la plupart des ha-

* birants.
ee __)

Nouvelles diverses

Mocapor. — Un combat sanglant a été
fivré par le caid des Anfloos aux troupes de

Moulai Hafid. Le caid semble avoir été
victorieux Les pertes ont été importantes
de part et d’autre.

LisBoXNNE. — La situation est calme.

Les divers partis*politiques continuent a
délibérer. Le roi a fait aujourd’hui une
promenade en voiture, puis il est alle faire
une visite A l’école militaire.



quart dit qu’il avait télégraphié an com-
mandant du dixiéme corps darmée lui lais
sant absolument toute liberté pour cilec.
tucr les mouvements de troupes qu il ju-
gera nécessaires, et lui. prescrivant. d’autre
part de reconstituer 4 Oran, ou dans les
cAvirons une reserve importante, destinée
4d remplacercelle qui est partic pourla fron:
ticre,
, Mrs Pichon et Ruau visitérent ce mitin
exposition de la navigation automobile.
La Reine Amélie de Portugal et le prince
ce Bulgarie sont arrivés 4 Paris.



Francisco Desuse |
Fabricant de chaussures

A Vavantayge d’annoncer au public
et 4 sa nombreuse clientele tant de |:
Capitale que dela Province, qu’il vient
de recevoir a l’occasion de la fin d’an-
née, une variété de peaux nouvelle-
ment arrivées ; savoir :

Veau Gack, Creme, Dork, CHampa-
GNE, BLet, Beurre Frais, Verr
« BOUTEILLE », JAUNE, VIOLETTE, JAU-
NE FONCE, Matve, JAUNE pD’OLIVE.

Ror. — M. Tittoni, ministre des af-] GRIS, JAUNE « DU VIN », RoucE, ete.

faires ctrangéres, a présente 3 la Chambre
des deputés le traité d’arbitrage ita'o-mexi-
cain sign¢ pendant la conférence de la paix
par M. Esteraet le comte Tornielli, chets
des delegations mexicaine et italienne.



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DEJEUNER DU 30 NOVEMBRE
MIDI A 2 HEURES
- Pigs feet
Cervelle panée aux petits pois
Cotclette de moutonaux haricots verts
Filet Mignon salade
Haricots rouges en sauce
Riz blanc au gras
Fromage
Fruits
Café

1/2 Vin
bt
Derniére heure

Loxpres 29° — Madam2 Florence Nigh-
ungale, la philantrop2 anglaise bien con-
“Bue a été décorée aujourd’hui par le roi
Edouard de ordre du Mérite.

St.PiTERSBOURG 29. — Séance houleuse
ala Douma, causée par Ie discours du
“pfemicr ministre, M. Stolypine affirmant
‘Vantocratie du Czar.

VANE 29.— Felix Duehne, secrétaire
ae la Iégation allemande a été emprisonné
Mjourd’hui a la requéte du Ministre Alle-
‘pend, comme inculpé de fraudes en Alle-

: e.
iy extradition sera réclamée,}si M. Due-
ten refuse de se rendre en Allemagne
POar y etre jugé.
* New-york eee La ‘situation fininciére
‘@omtinue 4 légarement s’améliorer.
Panis 29. — Rente franctise : 95 T5.
_ gAVRE.— Cacao Haiti{: de ros a 115.
+ La Chambre des Députés apres avoir en-
wadu M. Ribot et la déclaratiou du géné-
‘tl Picquart au sujet de l’affaire du Maroc,
discussion du budget de la ma-
qu'elle continue aujourd'hui. Le Sé-
Occupe aujourd’hui des crédits sup-
atin férence en

ee Matin a eu lieu une con :

hMrs Clémencean Pichon, le général
et le général Tousse, chef du
Ric .ministre de la guerre, au su

Sepcit La
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DERLANDEN » attendu de St-





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Départementdes Finances et du Com-
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honneur d'informer les_ intéressés
qu’ils peuvent, 4 partir de ce jour, se
présenter 4 ses guichets, pour tou
cher une quato:ziéme répartition sur
les emprunts suivants : .

Emprunis du gouvernement @ Haiti
1 o/o ( un pour cent ) intérét du 4°
Septembre au 31 Octobre 1907.

smprunts du son oso iia ti

3 0/0 1/20/o (demi pourcent)in u

1° oplembrs au 31 Octobre 1907 con-

tre recus et sur présentation des bons.

Port-au-Prince, le 28 Novembre 1007
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Est parti aujourd’hui pour Jérémie et se-







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Hollandais atrendu le 5 ou 6 Décembre.

jet | Port-auePrince, le 29 Novembre 1907.

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fides d’aprés les observations fou

La faculté du retour est pe
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iles chaussures ont été portées

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J.J.








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La maison défie toutes concarres

ces, et envoie franco en province.

LA REVUE

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