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Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- November 29, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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qe ANNEE, N° 202
f
= =
ABONNEMENTS :
paR MOIS Une Gourde D’avaNCE
DEPARTREMENTS & EFRANGER ;:
Prais de poste en sus.
Pour tout ce qui concerne l’Adiministration du Journal,
La Femme Haitienne
BIEN DE FAMILLE
ET
CHEF DE FAMILLE
Dans certaines régions, la femme
entre plus avant duns le groupement
humain, et ce sont précisément les
régions ou Vesprit de groupe doiine.
Cest la forme commMunautaire dans
son type le plus absolu oii rien de
particulier m’existe ; tout se fait pav le
groupe, dans Pintérét du groupe, tout
est possédé parle groupe. Il e. est
ainsi daus le Thibet, dans la Mongo-
lie, dars une partie de la Sibérie et
aussi sur certains points du conti-
heat africain.
La nature méme des occupations
fait que la femme a sa place marquée
dans le groupe et la principale de ces
occupations— la seule en certains
de ses endroits — est l’art pastoral. Ce
travail est imposé par les conditions
mMémes du lieu que l’on t-ouvera mi-
huticusement exposées et expliquées
ns l’uuvrage Comment la roule crée
lype social, de M. Demolins.
» la femme a une _ personnalité
tn peu plus marquée en ce qirelle
Partage les travaux de l'homme et
quelle compte dans la vie commune
M aussi en ce gu’ells est digniliée par
Mariage ; son mari lui assure ainsi
ue position et observe vis-a-vis d’el-
le les engagements inhérents au ina-
ais, en méme temps, elle est com-
Me écrasée sous le poids de cette
Onstitution sociale représentée par
Stoupe ; car tout, et elle aussi, se
UWe suburdonné a lintérét du grou-
Pe. Elle a bien le mariage. mais ce
Best pas 1A une affaire qui la regarde,
st esscntiellementl'alfaire de la fa-
mille ; elle ne se marie pas, on la ma-
- Kile devient ainsi le bien du grou-
C'est-a-dire de la famille, au mé-
titte que le bétail. C’est aussi a
Sexe qu’échoient les occupations
feures ai lea besogaes les
Vas lourdess ave 7
ALE Se ee a
PORT-AU-PRINCE (nait1)
Le Matin
- QUOTIDIEN
Setlkeheetnerendeteaeesrnasenenenamesiupeammnest
Clément
| 45, KUE ROUX, 45.
SSR AEE Em, care SOD EAT SON
Se
Enfin le mariage lui-méme dont on
Vhonore dans cette socéité est en
méine temps un présent qui la fait
déprécier, car la pansée qu'elle doit,
a un moment donné, se marier et, par
conséquent, sortir du groupe, lui fait
dans ce groupe accorder moins de
considération qu’a Vhomme. D*‘ail-
leurs, quand, par suite de néyociations
entreprises entre les deux groupes ip-
téressés, la femme sort de sa famille
pour entrer, par le mariage, daas une
famille nouvelle, celle-ci est tenue
d'indemniser, par une certaine quan-
tité de bétail, la famille dépossédée2
let c’est une manic¢re de restituer les
frais d’éducation : c’est donc, en réa-
lité, un troc de la femme contre du
bétail. .
Dans cette forme sociale, la person-
ne augmente ou diminus de valeur
au gré des intérels dela communau-
(6 et elle est autant un bien de fumil-
le qu’un membre de la famille.
0 es
L’auteur du livre que je viens de
citer vous dira mieux que je ne sau-
cais le résamer pourquoi l'art pasto-
ral se trouve étre la seule occupation
ad laquelle puissent se :ivrer les Mon-
gols et autres qui occupentles régions
des steppes. Nous venons de_ voir
comment l’existence du groupe farmi-
lial, sa puissance, son agrandissemenl
setrouvent absorber toutes les préoc-
cupations des habitants de ces pla-
teaux asiatiques, en vertu de la pro-
priété collective de tout ce qui se rap-
orte a |’art pastoral, bétail, instru-
ments, etc.
It est arrivé cependant que, si éten-
dues que l’on veuille supposer les
steppes dans ces régions, elles sont
arrivées & un certain moment 4 ne
plus suffire & des populations qui
gans cesse se sont accrues et éten-
dues aussi elles-mémes ; si bien qu'un
gcand nombre de ses fimilles se sout
mises a sortic des steppes ct, une fois
dehors, l'art pastoral est venu ane
plus pouvoir seul les nourrir.
Elles ont adjoint 4 cette occupation
le commerce et nous allons voir quel-
le organisation sociale est résultée
de ce simple fait ; puis, queile est la
nouvelle constitution de la famille
dans cette société, et enfin la nouvel-
ea en
Diggcreur:
REDACTION-ADMINISTRATION
|
eS A A ee ee ee
EEE cee ae +
Magivoire, |
en =
SS ES Oe ee a a ES Ne
Se emee ant
le situation faitea la femmedans cette’
famille.
Ce commerce consiste 4 parcourir
toutes ces révions @Vune extrémité a
Vautre et a faire Péchange réciproque
des productionsentre le nord etlesud ;
les voies de communication sont fa-
ciles, mais Pidéalde tont commerce
étant la monopolisation, un groupe
cherche 4 monopoliser les routes au
détriment de l’autre; de !a Vorganisa-
tion de véritables forces militaires et
ce sont les tribus qui apparaissent ;
elles se font une concurrence achar-
née et elles se font aussi la guerre
pour Ja possession exclusive des rou-
tes et, dans ces conditions, ce sont
les tribus les plus fortes qui évincent
les autres.
Tandis que les hommes font cela,
les femmes continuent de pratiquer
Part pastoral +t aus-i Ja culture, et el-
les afrivent ainsi 4 concentrer dans
leurs Mains presque toute la fonction
familiale; de plus, elles partagent
avec les hommes le devoir d’entrete-
nir les enfants.
Ce groupe social, qui est celui des
Touareg, est done représenté d’une
part, par fe Pouvoir des tiommes expri-
mé parla tribu, - exclusivement a-
donné @la wierre cosnmerciale; et
Wautre part, parle Pouvoir des
farmes exprimé par la famille, — ex-
clusivement adonaneé a l'art pastoral et
a la cultura. Nous rencontvons donc
ici pour la premicre fois une égelité
sociale effectise entre 'homme et la
femme, et peut-etre qua cette situa-
tion pour lx femme est ur exemple
unique dans Ihistoire.
Au contraire dec» que nous venons
de voit dans la constitution sociul -
précédente, le mariage devient ane
affaire personnellie et non plus une
question de famille et les convenan-
ces individuciles peuvent ainsi libre-
ment se mauifester. L’égalit! n’est
pas seulement réeile, elle est méme
outrepassés du cété de la femme, car
c’est elle qui donne son nom aux en-
fants. D’une facon absolue, elle re-
présente ainsi, essentiellement ta fa-
mille. Et notez que c’est sa propre
famille et celle de ses ancétres qu'elle
représente, car, dans cette organisa-
tion sociale, la femme, en se mariant,
ne guitte pgs sa famille; c’est poar-
quoi le mariage cesse d’étre une alfaire
—
i Les abonnemenis portent du rer. et da 15
racis et sont payabies d’avacce
SS a SS oO nn a eee eee =
s'adresser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux oc Bonne-Foi.
es cae ee eee eee ee ee Te a.
VENDREDI, 29 NOVEMBRE 1907.
J. A oe a oe ee
LE NUMERO 10 CENTIMES.
de chaque
Les manuscrits inséres ou pon De sont pas remis,
tiene )
de famille, n’ayant plus pour effet de
faire entrer dans celle-ci aucune per-
sonne nouvelle.
Malheureusement, la femme ne peut
jouir de cette égalité qu’au détriment
ineme de Vinstitution du mariage,
car Punité duo Inénage se trouve ainsi
complétement anéantie par cette cir-
constance que chacun des époux se
trouve appartenir 4 une famille dif-
férente.
Cette constitution sociale a cepen-
dant une supériorité aa regard de cel-
les que nous avons rencontrée chez
las sauvages, chez les négres du Sou-
dan et du Nil et chez les Mongols; elle
s’en distingue notamment par I’éduca-
tion que la femme du Touareg, chef
de la famille, est apte Aa donner a ses
enfants. L’histoire nous apprend d’ail-
leurs que, sous le nom de Caravaniers
arabes, ces Touaregs ont pu _ facile-
ment dominer le Nil et le Soudan, et
c’est 4 la science sociale qu’il était
réservé d’expliquer cette supériorité
par l’organisation sociale des uns et
des antres et par le défaut absolu
d’éducation chez ceux qui ont succom-
bé Car, tandis que les uns se livraient
aux pires pratiques, dédaignaient
Vorganisation de la famille et I’éduta-
cation des enfants, les autres s’entrat-
naient ala pratique du commande-
ment, foudaient sur le travail leur
organisation familiale et élevaient tant
bien que mal leurs enfants. C’est tou-
jours la femme la’ premiére qui pro-
fite ou patit des modifications subies
par la société.
Sans doute, ces dominations a la
mode guerriére ne sont guére Ssi-
bles de nos jours en raison de Il’aba-
tardissement des populations arabes
elles-mémus ; i! est cependant bien
viai que leur organisation sociale dé-
tient la supériorité que nous venons
de dire, puisyue de nos jours, l'es-
Clavage et la traite n’ont pas de plus
solides soutiens que |’Arabie.
L’administration du « Matin »
rappelle aux abonnés de la Ca-
pitale qu’ils ne doivent rien ver-
ser, abonnements ou autres
que sur REGUSIMPRIMES et
signés de M. l’Administrateur
PAIS DETERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Jeupi 28 NOVEMBRE
Barométre 1 nidi
minimum
Température) asimum
762 0
19.4
31 3
Moyenne diurne de la température 24,2
Le barométre reste stationnaire.
Quelques mouvements microsismiques
dans la soirée spécialement 4 rr h. da soir.
R. BALTENWECK
Arrivée et Départ
Hier est entrée le steamer Altar avec
passagers suivants venant d'Inague :
F. Mazille, M. Azon.
®
*
Le steamer Prins Der Noederlanden est
entrée hier, venant de New-York avec Ics pas-
Sapers suivints :
Mr et Mme H. FE. Roberts, Consul |
les
Norvese, H. W. Webster, Mr ct Mme Ma-
khlout.
Il est reparti dans la soirée pour St-Marc |
avee les passagers suivants :
Aug Ribou!, Mme A. Chatelain, Labrousse ,
Clovis Miot, Melle Julia, J. E. Kénol, Melle
M. Kénol, Mare Boutin, J. Cantave, Mme
Jastram et sa fille. Melle Th. Cesar,
Mme S. Michel, Melle Marie Dufleur, G.
Sévcre, Mme Horace Calixte, Vaudreuil,
Mme G. Angus, Melle Ida Angus Mile Mo-
ra Angus, William Angus, D. Lorquet, J.
Lorguct, Mme L. Fleuran.
Le cinématographe
en médecine
Généralement |’étudiant en médecine, en
dehors de la clinique et de l’amphithcitre,
en est réduit aux descriptions verbales des
maladies, dont le professeur ou le livre leur
explique les phénomenes et la marche. I] ne
peut les suivre sur le vif dans leur dévelop-
pementct, par conséquent, ses études offrent
une lacune. On aessayéd’y remédier par
des tableaux et des photographies ; tnais
ce sont 14 des graphiques que l’on peut ap-
peler immobiles et qui_ ne donnent pas la
vue du malade vivant. Le professeur Wal-
terChase, de la Société médico-chirurgicale
d’Edimbourg, a imaginé d’avoir recours au
cinématographe. A vraidire, l’idée ne lui
appartient point, elle avaitéré déja suggérée,
maisil fallaic Ja réaliser, ce quiétait le prin-
cipal, et il l’a fait. Ses pellicules citsémato-
graphiques comprennent l'ensemble des
mouvements anormaux qui, dans le dia-
gnostic des maladies, sont reconnus com-
me des signes ¢évidents de celles-ci. Rien
n’y est oublié, et l’on y voit par exemple
se succéder tous les phénoménes de l’épi-
lepsie. Pour donner une idée de |’impor-
tance du travail du Dr Chase, il suffira de
dire que les attitudes de l’épilepsie ont exi-
gé 500 metres de pellicules qui présentent
22,500 poses minutieusement exactes de
V’épileptique. La méthode cinématographi-
ue sera peut-étre codteuse, mais les gran-
es tacultés de médecine pourront s’en assu-
rer la on, et les spécialistes en fe-
ront sans doute l’acquisition pour ce qui
concerne leurs ogee, particuliers. En tout
cas, c'est un et Ace titre nous le
signaions ici. ,
Boite aux Lettres
Monsieur le Directeur,
L’autre soir, en rentrant chez moi, jeus
Yodorat fortement impressionné par des
émanations caractéristiques provenant d'une
pourriture qui gisait non loin de mon do-
micile. .
J’allai enquécter sur-le-champ ¢t je dé-
covvris, en effet, 4 peu de distance de ma
maison un ane mort dont le ventre entr’
ouvert baillait 41a lune. Il ne m’était cer-
tes pas possible d’aller me coucher en pa-
reille compagnie. ;
Jugez cependant de mon embarras : il
était huit heures passées : le conseil com-
munal dormait certainement, et sialgré
mon exactitude vis-a-vis du_fisc commu-
nal (je paie régaligrement impdt _locatit
et ma patente de boutiquier ), j'ai réculé
devant la penséc d’aller réveiller aucun
agent communal.
Et alors l’idée m’est venue d’essayer de
frire face A la situation: ce ne fut vraiment
pas long. Je quéris sans grand'peine quatre
bonshommes du voisinage et ils eurent vi-
ite fait de réaliser l’coeuvre d’assainissement
pour laquelle je les avais convoqués.
Cela m’a coaté 60 centimes, m’a_pré-
serve de toute une nuit d’incommoditds et
m’a valu l’hommage de tous les voisins qui,
durant des heures, sont restés, eux, 4 de-
viser sur les négligences de notre édilité.
Est-ce la avoir fait ceuvre de particulariste?
Si oui, ma foi, je continuerai de temps en
temps; mais comme je ne suis pas insen-
sible aux hommages, je vous saurai gr¢ de
rendre mes prouesses publiques..... 4 ti-
tre _d’encouragement.
Un Lecreua pu «MATIN»
Notre lecteur ne s’est pas trompé : ila
bien fait 14 ceuvre de particulariste. On
n’a qu’a limiter un peu partout, et I’his-
toire du chien mort, quia tant navré Vin-
cent sur le peu de sens social des Haitiens,
deviendra de plus en plus sare.
Renseignements utiles
Campbrier
Arbre de 18 430 métres de hauteur, 4
feuilles persistantes, lisses et brillantes, 4
fleurs petites apparaissant de février en
avril et fruits A une graine, formés en oc-
tobre.
Indigéene en Chine, en Cochinchine, au
Japon, aux iles
Camphrier a
en Europe depuis 1727, aux Indes depuis
1805, en Amérique, etc., mais surtout au
point de vue ornemental.
Le bois de cet arbre fournit par distilla-
tion le produit cristallisé d’une odeur forte
et trés particulicre, le Camphre, que tout
le monde cqnnait ; il est obtenu 4 peu pres
uniquement dans ses pays d'origine.
Les emplois du camphre furent long-
temps réduits 4 la médecine, 4 la fabrica-
tion de certaines liqueurs comme celle de
Raspail, ainsi que pour protéger nos vete-
ments et lainages contre les insectes. Au
Japon, il entre dans la composition des la-
ques et chez nous dans celle du savon. Une
industrie moderne, celle du Celluloid, en
emploie des quantités de plus en plus con-
sidérables pour les nombreux objets qu’on
en fabrique.
La production de Formose, trése impor-
tante autrefois, a baissé depuis que les Ja-
ponais, il y a quelques années, ont con-
quis cette ile ; actuellement c’est le Japon
qui en fournit la plus grange quantité.
En 1899 _ les importations frangaises se
sont élevées 4 658.000 kilos brut, dont
404.000 du Japon, sur lesquels 612 000
sont entrés dans la consommation. Lal
een importe a peine autant ct le
tire principalement de la Chine.
Formose et Hainan, le; ville est menacée par des
été répandu dans les cultures | rocains.
Déeés
Nous avons apyris la douloureuse nou-
velle de la mort de. |
Rose Froripa Mopeste, ;
VeuveA.J. B Hun icourt, |
survenue subitement ce matin, a neuf hev- |
res, aprés une trés legére indisposition. La
défante était agée de 67 ans.
Nous présentons 4 nos excellents amis |
les fréres Hudicourt, dont l’un se trouve |
présentement absent du pays, nos plus '
vives et nos plus sincéres condoléances. |
Les funérailles auront lieu demain ma-
tin et le convoi partira de la maison mor- |
tuaire, sise Avenue Magloire Ambroise,
quartier de l’Exposition, N° 56, pour sc
rendre 4 l’Eglise Saint-Anne.
Avviso |
I sudditi di S. M. il Re d’Ilalia sono in-
vitati ad inscriversi di nuovo nel registro
dei Nazionali che é aperto a loro disposi-
zione fino al.26 Maggio 1908 secondo le
disposizioni dell’ articolo 24 della legge
consolare.
Port-au-Prince 26 Novembre 1907.
Il Console
ALFrepDo de MATTEIS
Au Maroe
Les Frangais sont attaqués
Latta Maria (Province d’Oran) 27.—
Un détachement de troupes frangaises en-
voyé hier en reconnaissance aux environs
d’Oudja a été attaqué par 20.000 maro-
cains. J]. a du battre en retraite aprés avoir
eu huit hommes blessés.
Paris 27.— Une dépéche de Nemours
(Algérie) dit que cing autres tribus se sont
jointes aux béni Snassen et qne I: situation
devient critique. Cette dépcche ajoute que
si des renforts ne sont pas immédiatement
envoyés, le corps d’occupation d'Oudja
court le risque qatre anéanti. Le gouver-
neur général de l’Algerie a télégraphié au-
jourd’hui que 2.000 cavaliers marocains
ont envahi le territoire Algérien. Hs ne se
sont retirés qu’aprés avoir détrvit les jar-
dins et incendié des meules de foin Le
gouverneur a regu du maire de Nemours
une demande de renforts de troupes. La
hordes de ma-
, e
Le Secrétaire Taft
_ Petropaviosk ( Russie ) 27.-—_ Le train
a bord duguel se trouvent le Secrétaire
Tatt et les personnes qui Vaccompagnent
est arrive aujourd’hui ici.
Audacieux bandits
' SaMarKanD (Turkestan Russe ) 27.—
Une troupe de 40 homme: en untforme,
commandée par 2 officiers a pris posses-
sion aujourd’hui de la gare de cette ville.
Aprés avoir baillonné et ligotd le fonction-
naire, les bandits ont fait sauter le coffre-
fort et se sont emparés d’une somme de
‘10.000 dollars qu’il contenait.
Nouvelles diverses
—-
Tura 27.— Des bandits ont pénétré au-
jourd’hui dans le mont de piété du gou-
vernement ot ils se sont emparés de bi-
joux évaluds 475.000 dollars.
Lonpres 27.— On annonce la mort de
M. Cyril Flower, premier baron Battersea.
Le défant doit etre agé
éeé secrétaire au trésor
binet Gladstone.
de 6
e
EE
| ix
exote enews
DEJEUNER DU 29 NOVEMBRE
MDI a 2 HEURES :
Paté de foie gras truffé
Dinde froide sauce mayonnaise
Mocue fricassée aux pommes
Filet Mignon aux petits pois .
Tomate farcie
Haricots ‘rouges ch sauce *
Haricots verts sautés au beurre
Riz blanc a la créole
Beignets de figues
Fruits
Café
1/2 Vin
Derniére heure
sé
<=
Paris. - Rente 94.90
Hier, la Chambre, aprés une vive dis-
cussion, renvoya la suite de l’examen du
projet de loi sur la dévolution des biens
ceclésiastiques & une séance ultérieure, Elle
avait commencé ce matin la discussion du
budget de la marine. Elle discuta cet aprés-
midi Pinterpellation au sujet des nouveaux
incidents du Maroc.
Les marocains au nombre de plusieurs
nilliers traversérent la frontiére algérienne
ct se portérent a Bas-el-assa_ ot ils attae
quérent le, poste francais qui malgeé dé
fense énerpique fut forcé de se replier et
demander des renforts qui aussitét arrivés
permirent de reprendre l’offensive et re-
pousser les marocains
de la frontiére.
Nous avons eu dix tudés dont an _lieutes
nant, 6 blessés dont un capitaine.
Sont nommés membres du Comité con-
sultatif de la défense des colonies,
Latfon de Ladebat en remplacement
Gal Maunoury, intendaat militaire
troupes coloniales et Pinderen rem
ment de Pintendant militaire, Linard.
Banque Nationale Hal
Conforméement aux instructions du‘
Départementdes Finances et du Com-
merce la Banque Nationale d’Haiti a
Vhonneur d'informer les intéressés
yuwils peuvent, a4 partir de ce jour, se
présenter 4 ses guichets, pout tou-
cher une quatorzieme répartition sur
les emprunts suivants : series
Emprunts du gouvernement d'Hatls
4o/o ( un pour cent) intéret du 4
Septembre au 31 Octobre 4907.
Emprunts du gouvernement
aH’ati
3 0/0 4/2o/o (demi pourcent)intérétda >
14°" Septembre au 31 Octobre 4907 con-
tre recus et sur présentation des
Port-au-Prince, le 28 Novembre 4907
E HOLLANDAISE
——
LIGN
Le steamer « PRINS DER NE:
DERLANDEN » attendu de St
Marcsera ici probablement same :
di, 30 courant pour conunug, ©
meme jour, pour Petit Goave, Je
“a «' 0, eX :
rémie, Cayes, Jacmel, Curaga $01 |
Post-au Prince,29 Novem
GERLAOH é& O°, Agsnts-
de l'autre cédté ©
a...
bons. |
ee
1 Docteur C. Gaveau |
MEDECIN,
CHIRURGIEN, ACCOUCHEUR
ET |
EL£lectrothérapeute
Diplimé de ? Université de Harvard,
Est parti aujourd’hui pour Jérémie et se-
rade retour 4 Port-au-Prince par le S/S
Hollandais atrendu le 5 ou 6 Décembre.
Port-au-Prince, le 29 Novembre 1907.
wnt
——oOS SS
Officier de lVEtatcivil dela
Banlieue
Le soussigné donne avis a la popula-
tion de la Banlieue de la ville de Port-
au-Prince que, nommé récemment Of-
ficier de !'Ktat-civil de cette section,
il ainstallé son hotel rue du Monta-
lis N° 19, en face du Lycée Pétion.
Port-au-Prince, le 26 Novembre 1907
Figaro BERTRAND
D' L. Malebranche
Dipiomeé de Institut de Médecine
dloniale de Paris ex-Moniteur du
ervice Ophtalmologique dela Faculté,
'Hotel-Dien, et ancien assistant de
1Clinique da Docteur Galezonski,
lembre de la Société de Médecine
'd’Hygiene tropicales.
MEDECINE-CHIRURGIE*
MALADIES DES YEUX
WNSULTATIONS PRIVEES : DE2 & 4hirs.
CLINIQUE DE 10 HEURES A MIDI
83, Rue du Peuple, 83.
La
Rédaction du “ Matinâ€
Offre a ses lecteurs les deux volumes
A quoi tient Ja supériorité
des Anglo-Saxons. —
A-t-on intérét a s’emparer
du Pouvoirâ€
DE
EDMOND DEMOLINS
Au pric de Quatre Gourdes chaque
En VeNTE A LIMPRIMERIZ DU Matin.
—————————————
Industrie
MANUFACTURIERE NATIONALE
Julien Desroches
» INDUSTRIEL ;
eux-cols, cravates, mancheites, chemtses
et calecons
Ecole dss arts et métiers
Avis communal
Les contribuables sur lesquels des
Rsies ont été illégalement opérées par
% créanciers de la Commune, sont
enus qu’ils n’ont a tenir compte
dites saisies faites contrairement
dispositions de l’article 53 de la
Xdu3 Aodt 1900 qui déclare formel-
Ment que les revenus de la Commune
Mi insaisissables.
Eq conséquence, tout contribuable
W aura versé le montant de ses rede-
4 entre les ‘mains des préten-
_ ssants s’expose de payer deux
Port-au-Prince, le 16 Novembre 1907
Le Receveur Communal,
Lys DUVIGNAUD
LA PHARMACIE
Emmanuel Alexandre
88, RUE DES MIRACLES, 88,
Se recommande pour Ilexécution
prompte et exacte des ordonnances a
n i1mMporte
la nuit.
|
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—- oe
'
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i
qu’elle heure du jour ct de, hropique des mattres tailleurs de Paris
Drogueries, Spécialités phar-.
maceutiquesextrémement fraiches. | te, cheviote pour deuil, etc, KRecomman-
PrRIx CONSCIENCIEUX.
rend
Fabrique de chapeaux
La Fabrique de chapeaux installée a
I'cole des Arts et Métiers, ancienne-
ment Maison Centrale, sous la raison
sociale de Vve P. Benoit et J. C. Gui-
teau a Vhonneur dinformer le public
qu'il trouvera en son dépét un bon
stock de chapeaux de paille supéricurs
pouvant Satisfaire les gotits les plus
difficiles ; malgré ces avantages elle
met ses cChapeaux en vente 4un_ prix
modique défiant toute concurrence.
La fabrique informe en outre le pu-
blic qu’elle est la seule qui en confec-
tionne a Port-au-Prince et ce avec le
concours d’ouvri¢res venues expres-
sément de l’Etranger.
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La Femme Haitienne
BIEN DE FAMILLE
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CHEF DE FAMILLE
Dans certaines régions, la femme
entre plus avant duns le groupement
humain, et ce sont précisément les
régions ou Vesprit de groupe doiine.
Cest la forme commMunautaire dans
son type le plus absolu oii rien de
particulier m’existe ; tout se fait pav le
groupe, dans Pintérét du groupe, tout
est possédé parle groupe. Il e. est
ainsi daus le Thibet, dans la Mongo-
lie, dars une partie de la Sibérie et
aussi sur certains points du conti-
heat africain.
La nature méme des occupations
fait que la femme a sa place marquée
dans le groupe et la principale de ces
occupations— la seule en certains
de ses endroits — est l’art pastoral. Ce
travail est imposé par les conditions
mMémes du lieu que l’on t-ouvera mi-
huticusement exposées et expliquées
ns l’uuvrage Comment la roule crée
lype social, de M. Demolins.
» la femme a une _ personnalité
tn peu plus marquée en ce qirelle
Partage les travaux de l'homme et
quelle compte dans la vie commune
M aussi en ce gu’ells est digniliée par
Mariage ; son mari lui assure ainsi
ue position et observe vis-a-vis d’el-
le les engagements inhérents au ina-
ais, en méme temps, elle est com-
Me écrasée sous le poids de cette
Onstitution sociale représentée par
Stoupe ; car tout, et elle aussi, se
UWe suburdonné a lintérét du grou-
Pe. Elle a bien le mariage. mais ce
Best pas 1A une affaire qui la regarde,
st esscntiellementl'alfaire de la fa-
mille ; elle ne se marie pas, on la ma-
- Kile devient ainsi le bien du grou-
C'est-a-dire de la famille, au mé-
titte que le bétail. C’est aussi a
Sexe qu’échoient les occupations
feures ai lea besogaes les
Vas lourdess ave 7
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PORT-AU-PRINCE (nait1)
Le Matin
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Setlkeheetnerendeteaeesrnasenenenamesiupeammnest
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| 45, KUE ROUX, 45.
SSR AEE Em, care SOD EAT SON
Se
Enfin le mariage lui-méme dont on
Vhonore dans cette socéité est en
méine temps un présent qui la fait
déprécier, car la pansée qu'elle doit,
a un moment donné, se marier et, par
conséquent, sortir du groupe, lui fait
dans ce groupe accorder moins de
considération qu’a Vhomme. D*‘ail-
leurs, quand, par suite de néyociations
entreprises entre les deux groupes ip-
téressés, la femme sort de sa famille
pour entrer, par le mariage, daas une
famille nouvelle, celle-ci est tenue
d'indemniser, par une certaine quan-
tité de bétail, la famille dépossédée2
let c’est une manic¢re de restituer les
frais d’éducation : c’est donc, en réa-
lité, un troc de la femme contre du
bétail. .
Dans cette forme sociale, la person-
ne augmente ou diminus de valeur
au gré des intérels dela communau-
(6 et elle est autant un bien de fumil-
le qu’un membre de la famille.
0 es
L’auteur du livre que je viens de
citer vous dira mieux que je ne sau-
cais le résamer pourquoi l'art pasto-
ral se trouve étre la seule occupation
ad laquelle puissent se :ivrer les Mon-
gols et autres qui occupentles régions
des steppes. Nous venons de_ voir
comment l’existence du groupe farmi-
lial, sa puissance, son agrandissemenl
setrouvent absorber toutes les préoc-
cupations des habitants de ces pla-
teaux asiatiques, en vertu de la pro-
priété collective de tout ce qui se rap-
orte a |’art pastoral, bétail, instru-
ments, etc.
It est arrivé cependant que, si éten-
dues que l’on veuille supposer les
steppes dans ces régions, elles sont
arrivées & un certain moment 4 ne
plus suffire & des populations qui
gans cesse se sont accrues et éten-
dues aussi elles-mémes ; si bien qu'un
gcand nombre de ses fimilles se sout
mises a sortic des steppes ct, une fois
dehors, l'art pastoral est venu ane
plus pouvoir seul les nourrir.
Elles ont adjoint 4 cette occupation
le commerce et nous allons voir quel-
le organisation sociale est résultée
de ce simple fait ; puis, queile est la
nouvelle constitution de la famille
dans cette société, et enfin la nouvel-
ea en
Diggcreur:
REDACTION-ADMINISTRATION
|
eS A A ee ee ee
EEE cee ae +
Magivoire, |
en =
SS ES Oe ee a a ES Ne
Se emee ant
le situation faitea la femmedans cette’
famille.
Ce commerce consiste 4 parcourir
toutes ces révions @Vune extrémité a
Vautre et a faire Péchange réciproque
des productionsentre le nord etlesud ;
les voies de communication sont fa-
ciles, mais Pidéalde tont commerce
étant la monopolisation, un groupe
cherche 4 monopoliser les routes au
détriment de l’autre; de !a Vorganisa-
tion de véritables forces militaires et
ce sont les tribus qui apparaissent ;
elles se font une concurrence achar-
née et elles se font aussi la guerre
pour Ja possession exclusive des rou-
tes et, dans ces conditions, ce sont
les tribus les plus fortes qui évincent
les autres.
Tandis que les hommes font cela,
les femmes continuent de pratiquer
Part pastoral +t aus-i Ja culture, et el-
les afrivent ainsi 4 concentrer dans
leurs Mains presque toute la fonction
familiale; de plus, elles partagent
avec les hommes le devoir d’entrete-
nir les enfants.
Ce groupe social, qui est celui des
Touareg, est done représenté d’une
part, par fe Pouvoir des tiommes expri-
mé parla tribu, - exclusivement a-
donné @la wierre cosnmerciale; et
Wautre part, parle Pouvoir des
farmes exprimé par la famille, — ex-
clusivement adonaneé a l'art pastoral et
a la cultura. Nous rencontvons donc
ici pour la premicre fois une égelité
sociale effectise entre 'homme et la
femme, et peut-etre qua cette situa-
tion pour lx femme est ur exemple
unique dans Ihistoire.
Au contraire dec» que nous venons
de voit dans la constitution sociul -
précédente, le mariage devient ane
affaire personnellie et non plus une
question de famille et les convenan-
ces individuciles peuvent ainsi libre-
ment se mauifester. L’égalit! n’est
pas seulement réeile, elle est méme
outrepassés du cété de la femme, car
c’est elle qui donne son nom aux en-
fants. D’une facon absolue, elle re-
présente ainsi, essentiellement ta fa-
mille. Et notez que c’est sa propre
famille et celle de ses ancétres qu'elle
représente, car, dans cette organisa-
tion sociale, la femme, en se mariant,
ne guitte pgs sa famille; c’est poar-
quoi le mariage cesse d’étre une alfaire
—
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racis et sont payabies d’avacce
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s'adresser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux oc Bonne-Foi.
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VENDREDI, 29 NOVEMBRE 1907.
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Les manuscrits inséres ou pon De sont pas remis,
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de famille, n’ayant plus pour effet de
faire entrer dans celle-ci aucune per-
sonne nouvelle.
Malheureusement, la femme ne peut
jouir de cette égalité qu’au détriment
ineme de Vinstitution du mariage,
car Punité duo Inénage se trouve ainsi
complétement anéantie par cette cir-
constance que chacun des époux se
trouve appartenir 4 une famille dif-
férente.
Cette constitution sociale a cepen-
dant une supériorité aa regard de cel-
les que nous avons rencontrée chez
las sauvages, chez les négres du Sou-
dan et du Nil et chez les Mongols; elle
s’en distingue notamment par I’éduca-
tion que la femme du Touareg, chef
de la famille, est apte Aa donner a ses
enfants. L’histoire nous apprend d’ail-
leurs que, sous le nom de Caravaniers
arabes, ces Touaregs ont pu _ facile-
ment dominer le Nil et le Soudan, et
c’est 4 la science sociale qu’il était
réservé d’expliquer cette supériorité
par l’organisation sociale des uns et
des antres et par le défaut absolu
d’éducation chez ceux qui ont succom-
bé Car, tandis que les uns se livraient
aux pires pratiques, dédaignaient
Vorganisation de la famille et I’éduta-
cation des enfants, les autres s’entrat-
naient ala pratique du commande-
ment, foudaient sur le travail leur
organisation familiale et élevaient tant
bien que mal leurs enfants. C’est tou-
jours la femme la’ premiére qui pro-
fite ou patit des modifications subies
par la société.
Sans doute, ces dominations a la
mode guerriére ne sont guére Ssi-
bles de nos jours en raison de Il’aba-
tardissement des populations arabes
elles-mémus ; i! est cependant bien
viai que leur organisation sociale dé-
tient la supériorité que nous venons
de dire, puisyue de nos jours, l'es-
Clavage et la traite n’ont pas de plus
solides soutiens que |’Arabie.
L’administration du « Matin »
rappelle aux abonnés de la Ca-
pitale qu’ils ne doivent rien ver-
ser, abonnements ou autres
que sur REGUSIMPRIMES et
signés de M. l’Administrateur
PAIS DETERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Jeupi 28 NOVEMBRE
Barométre 1 nidi
minimum
Température) asimum
762 0
19.4
31 3
Moyenne diurne de la température 24,2
Le barométre reste stationnaire.
Quelques mouvements microsismiques
dans la soirée spécialement 4 rr h. da soir.
R. BALTENWECK
Arrivée et Départ
Hier est entrée le steamer Altar avec
passagers suivants venant d'Inague :
F. Mazille, M. Azon.
®
*
Le steamer Prins Der Noederlanden est
entrée hier, venant de New-York avec Ics pas-
Sapers suivints :
Mr et Mme H. FE. Roberts, Consul |
les
Norvese, H. W. Webster, Mr ct Mme Ma-
khlout.
Il est reparti dans la soirée pour St-Marc |
avee les passagers suivants :
Aug Ribou!, Mme A. Chatelain, Labrousse ,
Clovis Miot, Melle Julia, J. E. Kénol, Melle
M. Kénol, Mare Boutin, J. Cantave, Mme
Jastram et sa fille. Melle Th. Cesar,
Mme S. Michel, Melle Marie Dufleur, G.
Sévcre, Mme Horace Calixte, Vaudreuil,
Mme G. Angus, Melle Ida Angus Mile Mo-
ra Angus, William Angus, D. Lorquet, J.
Lorguct, Mme L. Fleuran.
Le cinématographe
en médecine
Généralement |’étudiant en médecine, en
dehors de la clinique et de l’amphithcitre,
en est réduit aux descriptions verbales des
maladies, dont le professeur ou le livre leur
explique les phénomenes et la marche. I] ne
peut les suivre sur le vif dans leur dévelop-
pementct, par conséquent, ses études offrent
une lacune. On aessayéd’y remédier par
des tableaux et des photographies ; tnais
ce sont 14 des graphiques que l’on peut ap-
peler immobiles et qui_ ne donnent pas la
vue du malade vivant. Le professeur Wal-
terChase, de la Société médico-chirurgicale
d’Edimbourg, a imaginé d’avoir recours au
cinématographe. A vraidire, l’idée ne lui
appartient point, elle avaitéré déja suggérée,
maisil fallaic Ja réaliser, ce quiétait le prin-
cipal, et il l’a fait. Ses pellicules citsémato-
graphiques comprennent l'ensemble des
mouvements anormaux qui, dans le dia-
gnostic des maladies, sont reconnus com-
me des signes ¢évidents de celles-ci. Rien
n’y est oublié, et l’on y voit par exemple
se succéder tous les phénoménes de l’épi-
lepsie. Pour donner une idée de |’impor-
tance du travail du Dr Chase, il suffira de
dire que les attitudes de l’épilepsie ont exi-
gé 500 metres de pellicules qui présentent
22,500 poses minutieusement exactes de
V’épileptique. La méthode cinématographi-
ue sera peut-étre codteuse, mais les gran-
es tacultés de médecine pourront s’en assu-
rer la on, et les spécialistes en fe-
ront sans doute l’acquisition pour ce qui
concerne leurs ogee, particuliers. En tout
cas, c'est un et Ace titre nous le
signaions ici. ,
Boite aux Lettres
Monsieur le Directeur,
L’autre soir, en rentrant chez moi, jeus
Yodorat fortement impressionné par des
émanations caractéristiques provenant d'une
pourriture qui gisait non loin de mon do-
micile. .
J’allai enquécter sur-le-champ ¢t je dé-
covvris, en effet, 4 peu de distance de ma
maison un ane mort dont le ventre entr’
ouvert baillait 41a lune. Il ne m’était cer-
tes pas possible d’aller me coucher en pa-
reille compagnie. ;
Jugez cependant de mon embarras : il
était huit heures passées : le conseil com-
munal dormait certainement, et sialgré
mon exactitude vis-a-vis du_fisc commu-
nal (je paie régaligrement impdt _locatit
et ma patente de boutiquier ), j'ai réculé
devant la penséc d’aller réveiller aucun
agent communal.
Et alors l’idée m’est venue d’essayer de
frire face A la situation: ce ne fut vraiment
pas long. Je quéris sans grand'peine quatre
bonshommes du voisinage et ils eurent vi-
ite fait de réaliser l’coeuvre d’assainissement
pour laquelle je les avais convoqués.
Cela m’a coaté 60 centimes, m’a_pré-
serve de toute une nuit d’incommoditds et
m’a valu l’hommage de tous les voisins qui,
durant des heures, sont restés, eux, 4 de-
viser sur les négligences de notre édilité.
Est-ce la avoir fait ceuvre de particulariste?
Si oui, ma foi, je continuerai de temps en
temps; mais comme je ne suis pas insen-
sible aux hommages, je vous saurai gr¢ de
rendre mes prouesses publiques..... 4 ti-
tre _d’encouragement.
Un Lecreua pu «MATIN»
Notre lecteur ne s’est pas trompé : ila
bien fait 14 ceuvre de particulariste. On
n’a qu’a limiter un peu partout, et I’his-
toire du chien mort, quia tant navré Vin-
cent sur le peu de sens social des Haitiens,
deviendra de plus en plus sare.
Renseignements utiles
Campbrier
Arbre de 18 430 métres de hauteur, 4
feuilles persistantes, lisses et brillantes, 4
fleurs petites apparaissant de février en
avril et fruits A une graine, formés en oc-
tobre.
Indigéene en Chine, en Cochinchine, au
Japon, aux iles
Camphrier a
en Europe depuis 1727, aux Indes depuis
1805, en Amérique, etc., mais surtout au
point de vue ornemental.
Le bois de cet arbre fournit par distilla-
tion le produit cristallisé d’une odeur forte
et trés particulicre, le Camphre, que tout
le monde cqnnait ; il est obtenu 4 peu pres
uniquement dans ses pays d'origine.
Les emplois du camphre furent long-
temps réduits 4 la médecine, 4 la fabrica-
tion de certaines liqueurs comme celle de
Raspail, ainsi que pour protéger nos vete-
ments et lainages contre les insectes. Au
Japon, il entre dans la composition des la-
ques et chez nous dans celle du savon. Une
industrie moderne, celle du Celluloid, en
emploie des quantités de plus en plus con-
sidérables pour les nombreux objets qu’on
en fabrique.
La production de Formose, trése impor-
tante autrefois, a baissé depuis que les Ja-
ponais, il y a quelques années, ont con-
quis cette ile ; actuellement c’est le Japon
qui en fournit la plus grange quantité.
En 1899 _ les importations frangaises se
sont élevées 4 658.000 kilos brut, dont
404.000 du Japon, sur lesquels 612 000
sont entrés dans la consommation. Lal
een importe a peine autant ct le
tire principalement de la Chine.
Formose et Hainan, le; ville est menacée par des
été répandu dans les cultures | rocains.
Déeés
Nous avons apyris la douloureuse nou-
velle de la mort de. |
Rose Froripa Mopeste, ;
VeuveA.J. B Hun icourt, |
survenue subitement ce matin, a neuf hev- |
res, aprés une trés legére indisposition. La
défante était agée de 67 ans.
Nous présentons 4 nos excellents amis |
les fréres Hudicourt, dont l’un se trouve |
présentement absent du pays, nos plus '
vives et nos plus sincéres condoléances. |
Les funérailles auront lieu demain ma-
tin et le convoi partira de la maison mor- |
tuaire, sise Avenue Magloire Ambroise,
quartier de l’Exposition, N° 56, pour sc
rendre 4 l’Eglise Saint-Anne.
Avviso |
I sudditi di S. M. il Re d’Ilalia sono in-
vitati ad inscriversi di nuovo nel registro
dei Nazionali che é aperto a loro disposi-
zione fino al.26 Maggio 1908 secondo le
disposizioni dell’ articolo 24 della legge
consolare.
Port-au-Prince 26 Novembre 1907.
Il Console
ALFrepDo de MATTEIS
Au Maroe
Les Frangais sont attaqués
Latta Maria (Province d’Oran) 27.—
Un détachement de troupes frangaises en-
voyé hier en reconnaissance aux environs
d’Oudja a été attaqué par 20.000 maro-
cains. J]. a du battre en retraite aprés avoir
eu huit hommes blessés.
Paris 27.— Une dépéche de Nemours
(Algérie) dit que cing autres tribus se sont
jointes aux béni Snassen et qne I: situation
devient critique. Cette dépcche ajoute que
si des renforts ne sont pas immédiatement
envoyés, le corps d’occupation d'Oudja
court le risque qatre anéanti. Le gouver-
neur général de l’Algerie a télégraphié au-
jourd’hui que 2.000 cavaliers marocains
ont envahi le territoire Algérien. Hs ne se
sont retirés qu’aprés avoir détrvit les jar-
dins et incendié des meules de foin Le
gouverneur a regu du maire de Nemours
une demande de renforts de troupes. La
hordes de ma-
, e
Le Secrétaire Taft
_ Petropaviosk ( Russie ) 27.-—_ Le train
a bord duguel se trouvent le Secrétaire
Tatt et les personnes qui Vaccompagnent
est arrive aujourd’hui ici.
Audacieux bandits
' SaMarKanD (Turkestan Russe ) 27.—
Une troupe de 40 homme: en untforme,
commandée par 2 officiers a pris posses-
sion aujourd’hui de la gare de cette ville.
Aprés avoir baillonné et ligotd le fonction-
naire, les bandits ont fait sauter le coffre-
fort et se sont emparés d’une somme de
‘10.000 dollars qu’il contenait.
Nouvelles diverses
—-
Tura 27.— Des bandits ont pénétré au-
jourd’hui dans le mont de piété du gou-
vernement ot ils se sont emparés de bi-
joux évaluds 475.000 dollars.
Lonpres 27.— On annonce la mort de
M. Cyril Flower, premier baron Battersea.
Le défant doit etre agé
éeé secrétaire au trésor
binet Gladstone.
de 6
e
EE
| ix
exote enews
DEJEUNER DU 29 NOVEMBRE
MDI a 2 HEURES :
Paté de foie gras truffé
Dinde froide sauce mayonnaise
Mocue fricassée aux pommes
Filet Mignon aux petits pois .
Tomate farcie
Haricots ‘rouges ch sauce *
Haricots verts sautés au beurre
Riz blanc a la créole
Beignets de figues
Fruits
Café
1/2 Vin
Derniére heure
sé
<=
Paris. - Rente 94.90
Hier, la Chambre, aprés une vive dis-
cussion, renvoya la suite de l’examen du
projet de loi sur la dévolution des biens
ceclésiastiques & une séance ultérieure, Elle
avait commencé ce matin la discussion du
budget de la marine. Elle discuta cet aprés-
midi Pinterpellation au sujet des nouveaux
incidents du Maroc.
Les marocains au nombre de plusieurs
nilliers traversérent la frontiére algérienne
ct se portérent a Bas-el-assa_ ot ils attae
quérent le, poste francais qui malgeé dé
fense énerpique fut forcé de se replier et
demander des renforts qui aussitét arrivés
permirent de reprendre l’offensive et re-
pousser les marocains
de la frontiére.
Nous avons eu dix tudés dont an _lieutes
nant, 6 blessés dont un capitaine.
Sont nommés membres du Comité con-
sultatif de la défense des colonies,
Latfon de Ladebat en remplacement
Gal Maunoury, intendaat militaire
troupes coloniales et Pinderen rem
ment de Pintendant militaire, Linard.
Banque Nationale Hal
Conforméement aux instructions du‘
Départementdes Finances et du Com-
merce la Banque Nationale d’Haiti a
Vhonneur d'informer les intéressés
yuwils peuvent, a4 partir de ce jour, se
présenter 4 ses guichets, pout tou-
cher une quatorzieme répartition sur
les emprunts suivants : series
Emprunts du gouvernement d'Hatls
4o/o ( un pour cent) intéret du 4
Septembre au 31 Octobre 4907.
Emprunts du gouvernement
aH’ati
3 0/0 4/2o/o (demi pourcent)intérétda >
14°" Septembre au 31 Octobre 4907 con-
tre recus et sur présentation des
Port-au-Prince, le 28 Novembre 4907
E HOLLANDAISE
——
LIGN
Le steamer « PRINS DER NE:
DERLANDEN » attendu de St
Marcsera ici probablement same :
di, 30 courant pour conunug, ©
meme jour, pour Petit Goave, Je
“a «' 0, eX :
rémie, Cayes, Jacmel, Curaga $01 |
Post-au Prince,29 Novem
GERLAOH é& O°, Agsnts-
de l'autre cédté ©
a...
bons. |
ee
1 Docteur C. Gaveau |
MEDECIN,
CHIRURGIEN, ACCOUCHEUR
ET |
EL£lectrothérapeute
Diplimé de ? Université de Harvard,
Est parti aujourd’hui pour Jérémie et se-
rade retour 4 Port-au-Prince par le S/S
Hollandais atrendu le 5 ou 6 Décembre.
Port-au-Prince, le 29 Novembre 1907.
wnt
——oOS SS
Officier de lVEtatcivil dela
Banlieue
Le soussigné donne avis a la popula-
tion de la Banlieue de la ville de Port-
au-Prince que, nommé récemment Of-
ficier de !'Ktat-civil de cette section,
il ainstallé son hotel rue du Monta-
lis N° 19, en face du Lycée Pétion.
Port-au-Prince, le 26 Novembre 1907
Figaro BERTRAND
D' L. Malebranche
Dipiomeé de Institut de Médecine
dloniale de Paris ex-Moniteur du
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dites saisies faites contrairement
dispositions de l’article 53 de la
Xdu3 Aodt 1900 qui déclare formel-
Ment que les revenus de la Commune
Mi insaisissables.
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