Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
November 28, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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jn» ANNEE, N° 202

PORT-AU-PRINCE (uait1)

JEUDI, 28 NOVEMBRE 1907.



Le Hatin

QUOTIDIEN

ABONNEMENTS :

paR MOIS Une Gourde D’'avaNCE
DEPARTRMENTS & ETRANGER ;

vrais de poste en sus.





La Femme Halllenne

FEMELLE ET OBJET DE RAPPORT

Je crois que chacun conviendra sans
peine que la situation de la femme
urie selon état des socidtés. Ii va de
wi, en elfet, que cette situation est
sous la dépendance du réle dévolu 4 la
lamme, et l'on sait que ce role lui-mé-
me est sous la dépendance des _ consti-
tations sociales. Lafemme japonaise
west pas la femme frangaise, et ce qui
diférencie l'une de I’autre, c’est le ca-
chet opposé sur chacune d’elles par sa
société : la femme est exactement tail-
lee et faconnée a l'image des idées qui
caractérisent Ja société dont elle est
membre

_Quelques exemples ne seront pas inu-
pour bien mettre en évidence la
vérité et la constance de cette propo-
sition et je vais jeter pour cela un
coup-d’ceil rapide sur la situation de la
fersonne féminine au sein des sociétés
plus diverses.
D’abord chez les sauvages. La forme
mitive de leurs sociétés exclut tota-
ent toute idée de moralité ou de
progrés ; la parole est laissée a lins-
act seul et c'est ce sentiment primor-
ial qui préside a la constitution fami-
e,au méie titre qu’d tous Jes au-
_actes, n’importe lesquels. Or, la
ille n’existe guére qu’entre la mére
ales enfants. Le mariage étant absent,
il aol a plus chez ces étres que des ac-
@éiplements momentanés, absolument
@fmame chez les animaux. Dans une
tulle société, la femme n’est donc que
femelle, ot c'est 4 ce titre que, sans
' concours de l'homme, qui ne fait
® passer sans sarréter longtemps,
8 préoccupe de chercher 4 manger
Pour elle et ses enfants. Et comme les
4 ta arrivent toujours, elle a intérét
te débarrasser des plus grands le plus
erie’ pour pouvoir s’occuper
naa” us jeunes dont l’enfance réclame
pa de soins et plus de temps. rail
,@@ sauvage nature urvoit d’ail-
tere ment avec e ter car les atnés
mt vite et d’eux-mémes leur on-
tous le coup de fouet des luttes
) de existence. Les garcons de-

Dmgcreur!

Clément Magloire,

_ Les abonnements partent da rer. et da rs de chaque



viennent vite des hommes dans ces con-
ditions et les filles des méres.

Le lecteur peut lui-méme dégager de
ce petil tableau la situation de la fem-
me dans un tel milieu, et saisir, sans
plus de démonstration, que c’est ce
milieu qui fait cet'e femme. Et la, la
femme, absulument adonnée 4 ses en-
fants, n’a méme pas fe loisir d’étre la
compagne de "homme; ce qui crée
chez celui-ci un sentiment d’individua-
lisme qui lui fait subvenir a la subsis-
tance des enfants non pas dans la me-
sure qu'il peut, mais dans la mesure
qu’il veut, le sens dela responsabilité
n’existant pas chez lui.

Voila donc une premiere femme {ui
n'est pas la compagne de homme,
qui ne sert que momentanément 4 son
plaisir ou a son atilité ; Phomme lui-
méme en peut trouver un exemplaire
au gré de ses déplacements, et comme
les parties de chasse— pour prendre
une des plus communes occupations
des sauvages— durent parfois de- jour-
nées, il promeéne ses accouplements un

eu partout et finit par avoir autant de
emmes qu'il a d’endroits oll reposer ha-
bituellement ses fatigues.

De 13, les pratiques de la polygamie
et de la polyandrie que nous retrou-
vons & la base des constitutions sociales
les plus rudimentaires et qui sont dues
autant & l’absence de la loi morale et
de l'éducation qu’aux conditions, de ta
vie.

Le réle féminin, bien que peu élevé,
a pourtant bien plus d’importance que
celui de l’homme au point de vue de
la constitution de la famille et de la
société ; la femme est réellement 1a le
seul centre de constitution ; car tandis-
que l’homme s’occupe seulement de
faire les enfants fet s’en va apzés une
union absolument temporaire, elle reste
au foyer d’une facon permanente et elle
est le point central et fixe du groupe-
ment rudimentaire qui représente a pei-
ne l’embryon de la famille: aussi la
science sociale désigne-t-elle ce régime
par le nom éminemment propre de
matriarcat. .

Dans le casou le lecteur voudrait
faire plus ample connaissance avec ces
sociétes primitives, il pourralire un peu
ce qui s’écrit sar les Peaux- Rouges, les
Africains de la région équatoriale, les

63

lades des tles de I anie et celles
Be Pindonésle, etc, Pour les sociétes



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

ane eee



africaines plus particuliérement, je puis
recommander les remarquables études
de A. de Préville.

e

> 8

It y a cependant des socielés negres
qui témoignent, au pointde vue de ti
situation de la femme, d'une certaine
évolution : ce sont celles qui occupent
le Sougan et le Nil, et je duis dire tout
de suite que celte évolution, que nous
allons déterminer, a eu pour point de
départ Ja pratique de la culture intro-
duite dans les habitudes ct Jes condi-
tions d’existence de ces sociclds.

Il peut étre surprenant, au premier
abord, que la situation de la femme
puisse ¢tre sous la dépendance de la cul-
ture du sol: rien cependant n’est plus
démontré; seulement cette dépendance
est médiate et pour Papercevoir, il faut,
comme je viens de le dire, se rendre
compte des modifications que celte pra-
tique fait subir aux conditions d’exis-
tence.

Tout le monde connait ces petites
graines alimentaires désignees commu-
nément dans le peuple sous le nom de
pitimi et qui ne sont auties que le mil
francais Ou surgho commun, ou au
moins l’une de ses varietés. Les neégres
du Séuégal en font une préparation
substantielle qu’ils appellent conusscouss
et j’incline fort a croire que c’est cette
méme préparation que nous faisons en
Haiti et que nous désignons sous le
nom de couche-couche. Sicet article tom-
be sous les yeux d’un botaniste, il pour-
ra cunfirmer que la graminée en ‘ues-
tion est biptisée scientifiqnement an-
dropogon sorghun.

Les négres du Soudan et du Nil con-
naissent cette plante sous Je nom = de
dourah et ils en fon: une culture trés
étendue. Or, cette culture se fail le
plus souvent en commun, et ce travail
en commun réunit ensemble hommes,
enfants et. . .. femmes. C’est pourquoi
nous rencontrons ici notre héroine com-
me la collaboratrice de ’homme.

Cependant I’svolution s’arréte 1a dans
les gociétés du Nil et du Soudan; car
la encore, nous retrouvons la polvgamie
et la polygamnie pleinement acceptée
de part et d'autre puisque dans cette
occupation, homme se fait aider par
toutes ses femmes 4 titre égal, du moment
qu'elles appartiennent au méme village ;
car la, les villages sont ennemis entre

LE NUMERO 4() CENTIMES,

mois et sont payables d’avance

Lee manuscrita insérés ou non ne sont pas remis.





wee ee ee



eux et la solidarité Surrete a chaque
frontiere.

Combien fa distance est grande entre
ce type de femine prenant sao part des
divisions politiques et des rivalites de
Village a villave et celui qui fat Seécrier
QM. Avril de Sainte-Croix dans oun
mouvement de lyrisme inspire par te
féminisme: « (’est surtout par des fem-
Mes que triomphera Vinternationalis-
me dans ce quwil a de plus éleveée, dans
ce qu’ila de plus beau»

Cependant cette évolution oa une orm-
bre: la femme, tout en etant clevie anu
rang de collaboratrice, n'a pourtant que
la valeur dun objet de rapport. elle
est dans le commerce et elle s’achete
et se vend comme un_ instrament de
travail.

Quand on tonne contre Vesclavage
dans lequel le negre ai été singuicre-
ment tenu, il est bon de se rappeler un
pen qu'il a forge Ini-meé ae sa chraine,
et gue sous fe soleid) atricuin il asser-
Vissait, lui aussi, fa portion faible de
Phumanité et de son humanité % lui.
ED

Priére d’aviser l’administra-
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«eMATIN»
afin qu’il y soit de suite remé
dié.

PAILS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES



Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL



MERCREDI 27 NOVEMBRE

Barométre a midi 762,8
minimum 20,5
Température} aximum 31,2

Moyenne diurne de la température 25,8
Le ciel a2 été un peu nuageux vers midi
et clair avant et aprés.
Le barométre est 3 peu prés le méme.

J]. SCHERER



Tribunal de Cassation
Andiencedu Mercredi 27 Novembre 1907
SECTION CRIMINELLE

Présidence de Mrle Président H. Lechaud.

Le Tribunal prend siége 4 dix heures et
demie du matin et ertend les affaires sui-
vantes :

1° John Henry Nathaniel Allen, contre la
dame Bérénice Beauharnais Jean Frangois.

Le Rapporteur, Mr le Juge L. Denis, lit
son rapport.

Le Ministére Public, Mr Luc Dominique,
conclut 4 l’irrecevabilité de la suspicion, etc.

2° Demande en autorisation dg poursuj-
te contre le sieur Emilius Léonard. Juye
de Paix de Pétion-Ville, prévenu de iaux ct
de complicité dans les faits de meurtre et
blessures volontaires reprochés au Général
Alfred Celcis, Commandant de la Commn-
ne de Pétion-Ville ;—faits pour lesquels le
dit Général est renvoyé, par Ordonnance
de la Chambre du Conseil, au Tribunal Cri-
minel de ce ressort pour y tre jugé avec
les nommés Louis Charles Séjour et Antilus
Antoine ses complices.

Mr le Juge Georges Svlvain, Rapporteur,
donne lecture de son rapport.

Le Ministére Public, Mr Duc Dominique,
dans ses conclusions dit qu’il y a lieu 4
poursuivre le Juge Emilius Léonard et son
greftier.

Le réle epuisé le sitge est leve.

Tribunal Criminel
Mercredi 27 Novembre 1907

Le jury avait a entendre une atfaire de
vol avec escalade reproché au nommé¢ Be-
noit Raynal, au préjudice de Mathilde
Brice.

MM. les juges Vallés et Rameau qui
devaient former la composition du Tribu-
nal ne s’étant pas présentés, l’affaire a été
renvoyée A la prochaine session.

Compagnie des Pompiers

LeConseil d’Administration dela Compa-
gnie des Pompiers Libres, dans sa derniére
séance a fait choix de notre administrateur,
Mr Arthur Isidore, pour présider les élec-
tions de dimanche prochain, selon le voeu
de l’article 33, je alinéa des statuts ainsi
concu :

« L’élection du Commandant a licu le pre-
mier dimanche de Décembre, sous la pré-
sidence d’un membre honoraire ou d'un
conseiller désigné a l'avance par le Conseil. »

Nous croyons que ce choix qui est des
plus recommandables sera aeréd par |’As-
semblée générale.

Mr Isidore s’est retiré depuis longtemps
de la lutte et ne peut qu’exécuter A la lettre
Vesprit des statuts de la Compagnie.

La présence de ce conseiller honoraire
au pose de confiance ot I’appelleront ses

teres est une garantie certaine pour la
sincérité des prc chaines élections.

Piraterie Littéraire

Nous lisons dans La ‘Revue :

Un journal allemand trés populaire, le
Lokal Anzeiger, de Berlin, vient de voir

wer une jolie piraterie littéraire qui
s’abritait sous son pavillon.

Ce quotidien servait & ses nombreux lec-
teurs un feuilleton inédit, qui était tout
simplement la traduction, avec les noms

3 transposés, d’an roman de notre
riau.

—Ce qui est fait cependant fF conso-
ler notre confrére de Berlin, c’est qu’il n’a
pas le monopole de ces actes de piraterie!...

Bas-fond Charles Alerte

Une Habitation
Notre confrére La Revue Express publie
Pensstiente nore suivante .
delsons on renouvelsnt noe félicitations a

a eS
ee







(S. Ex. le S.ésident Nord pour le geigd

exemple de travail qu'il donne 4 ses cones’

toyens. -

« Il nous revient, il y ade cela quelques
jours, que S. Ex. le Président a fait lac-
quisition @’on proprictc sise & Marti
Alerte ».—- Sur cette propriété précédem-
ment privée d’eaw, le Genéral Nord 2 fait
capter l’eau prise dans !a source Barreaa,
située dans les hauteurs, et est conduite
par un canal régulier, qui la déverse dans
¢ grand jardin pour l’trrosage. Cette cap-
tation est faite, selon les régles de Vart,
nous apprend-cn. .

« S. Ex. prend a pla‘s'r d’y faire cultiver
la patate dont la prosseur est admirable
ainsi que la figue-banane dont le gotit ex-
quis fait le caprice de plus d’un.

« Nous nous promettons d’y faire une vir
site la semiine prochiine, parce que nous
avons appris qu: l2 Président, pour eter-
dre la culture :du manioc, y a fait placer
une machine propre A raper ce produit si
nécessaire dans la consommation journahe-
re. — Aussi, ne cesserons-nous de repeter
aux agriculteurs de s’inspirer des boas
exemples de Celui qui dirige si habilement
nos destinces, car en dehors des affaires
publiques gu’fl conduit avee tant d habile-
te, Il s’adonne franchement 4 Agriculture.»

Avviso *
I sudditi di S. M. il Re d’Malia sono in-

vitati ad inscriversi di nuovo nel registro
dei Nazionali che ¢ aperto a loro disposi-
zione fino al 26 Maggio 1908 secondo le
disposizioni dell’ articolo 24 della legge
consolare.
Port-au-Prince 26 Novembre 1907.
Il Conse!

Atrrepo de MATTEIS |

Officier de lEtatcivil dela
Banlieue
Le soussigné donne avis 4 la popula-
tion de la Banlieue de la ville de Port-
au-Pripce que, pomme réceinmeut OFf-
ficier de I’Ktat-civil de ceive section,
il a inslallé son horel rue du Monta-
lais Ne 19, en face du’ Lycée FStion.
Port-au-Prince, le 26 Novembre 1907
Ficaro BERTRAN

ee re eee

TRIBUNE DU «MATIM »
JEREMIE

Le 16 Novembre, 1 6 heures du soir,
aprés avoir eu a frapper des négociants en
Douane pour fausse déclaratioa, et apres
avoir subi deux affronts que mon titre offi-
ciel m’empéchait de relever et qui avaient
'éé dirigés contre moi pour me pousser 4
un geste violent, toute une population,
pour des raisons que je vais déduire, ayant
epuisé, sans succés, tous les coups d’épin-

¢, se ruait contre moi, ayant 4 sa ttte :

r A. Merceron, le négociant que javais
le plus frap| » — Mr Justin Cayemite, in-
terprétea la Douane, MM. Georges et Nér-
va Lataillade, d’autres intéressés, et des
employés et hommes de peine, en tout, une
soixantaine d’alguazils.

Le prétexte : Mr A. Merceron § voulait
enlever de force un colis et, comme je lui
signalais que ce colis ayant éré désigné

moi comme frappé de fausse déc
ration, la justice ferait son cours, il ci-
tera: « Vous em. ... le marché. » Et
tout de crier : « Ii vient renchérir
la farine et le tabac ;— arrachez-le! »

me ial dans le magesin de Mr
Belare, dont fas chased, et, alors, bouscas

ans l’endroit appelé « Bas fond Charles | passage

lé, lancé de tous cétés pir une foule furige-
se, je Voulus ripOster et sortir uns arms,
quaid Mr Kohler, négociant. assisté de

Vhospitaliré.

Aa dehors, Mr Rousier, s-opposait au
se de la foule, M.@@. Ulsich Duvivier,
Dexaix Laraque, Roger ‘Rousigs, Vincelas
Dimanche, comme Mr Heésty Rouzier,
criajenit A cette meute combigm son acte
étaie infdme.

Ce monde m’attaquait pour deux raisyns:

1° Depuis 5 ans environ, c’est la premie-
re fois que le commerce de Jérémie se
voyait tagyrdier et le résultat c'est que tous
les colis “de marchandises séches étaient
frappés, dont 57 balles de tissus qui arri-
vaient sur facture au 1/55

2° Il y a 4 mois, trouvant Mr Laraillade,
Directeur de la Recette en déficit, j'avais
signalé son cas 4 mon Gouvernement, qui
avait fait procéder A Varrestation de Mr
Lataillade, lequel est accus¢ de fiux en
ccriture publique et de détournement de
fonds au nréjudice de l’Erat.

Disons en passant, que l’affaire Lataillade
attcignait certains négociants dont Mr Ga-
veau aujouid’hui. expert protestataire pour
compte de Mr Lataillade, pour lesquels Mr
Lataillade avait cmis des récépissés contre
des bons, les valeurs restant en travail dans
les caisses de ces négociants.

Ainsi, je fus accuse d’avoir frappé un
des chefs du parti fouchardiste 4 Jérémie.
Ceci fut répété partout et sur tous les
tons. Dés lors, j’ctais pour cette popula-
tons, l’ennemi; et, quand om me vit dé-
barguer, on comprit qu’il fallait supprimer
en moi et le Douanier, dont le travail dans
toute la République avait consacré Vin:e-
grité, la probité,— et le cttoyen — qui avait
osé frapper l’un des apdtres du dieu tutélai-
re de Jérémie.

Par cette agression brutale, malveillante,
infime, approuvée de tous — 34 5 excep-
tions prés que j’ai_ relatées plus haut, on
frappait en moi le représentant du Gouver-
nement qui ne pouvait répondre. Aujour-
d’hui, le citoven, dans le milieu Pori-1a-
Princien, ot l’assassinat ne s? commet pas,
dénonce ces faits 4 la nation. il se deman-
de ce que serait devenu ce pauvre pays
si ies événements avaient tourné autrement
en 1902, et avaient donné? la direction de
la République 4M. Fouchard, avec la ville
de Jérémie 4 ses cotés. Mais, pour notre
bonheur, la République-a été = arrachée a
cette tourbe par le patriotisme de Son Ex-
cellence le Général Nord Alexis, qui seul,
grace 4 son désintéressement, son age, a
pu empécher l’effondrement et nous en
préserver.

Georges Séjourné



Drame en mer

Hati-Fax.— Le Schooner « Angler » est
parti de St Pierre pour la France, 11 y a 60
jours ayant a bord 65 personnes dont i’¢-
quipage et des pécheurs ——Depuais lors, on
est sans nouvelles du batean et de V'équipa-
ge et comme la travessé se fare - gt e-
ment en 2 semaines tout it est aban-
donné. La majorité.des marins disparus
sont d'origine francaise et laissent des tem-
mes et des enfants. Cedrame de la mer, un

es plus tragiques enregistrés jusqu’s ce
jour dans les annales dee la grande peche
vient augmenter la. liste déja | e des
victimes de cette industrie pour l'année

1907.



Demande d’'Emploi
Expert-comptable, . ancien employé dé
mande t

ravail quel we.
Référence de ser. ordre.
S’adresser au Bureau.



f Association agri

Me Joseph Barthe fils, son commis, m’oftrit |

Centenaire

DE
Arrondissement de Léogang

Seance du rer Dimanche du mois d’ Octobre,

_ Aprés avoir réguliérement constaté la mg
jorité et sanctionné le procés-verbal de
derniére séance, le presidemt a Opivert
présente séance. . ~ '

Le Membre M. M. Labissiére, général,
commandant cet arrondissement, 0
réguli¢rement la parole entretient |’associa-
tion du silence dans lequel s’anéantissent
les proceseverbaux des ditté.entes réunions
de lassociation ; cependant, dit-il, les tra-
vaux de l'association ont pour but 1° d’en-
scigner les experiences agronomiques faites
sur la culture des principales plantes de
notre pays; 2° signaler a l’attention des
cultivateurs l’existence d'une société qui
s'occupe des expériences de leur profession,
et comme principe d’encouragement et de
perseverance, leur indique le résultat obte-
nu de nos différentes études agricoles. Puis-
qué le Soir ue publie plus nos procés-ver-
baux, finit-il par dire, je vous propose de
les faire insérer dans les colonnes du
Matia, Iln’y a pas 4 douter que Monsieur
Clement Magloire. directeur de ce journal,
dont la noble ambition est d’encourager
tout effort tendant a l’améelioration de no-
tre agriculture, n'accorde ude sincere bien-
veillance 4 notre demande.

Cette proposition mise aux voix est at
ceptée.

Il est done décidé qu'il sera propose 38,
journal le Matin, V'insertion des procés-
verbaux de nos sc¢ances dans ses colonnes
par le président de l'association, joumal
auquel chaque membie actif sera obligt
de s’abonner. °

Puis on passe 4 d’autres points.

Le secrétaire donne lecture de la lettre
réponse du général Camner Jean-Baptiste,
ex-commandant de cette commune,
nant explication 4 lui demandeée sur les re-
sus pour droits d’eaux, dont les recouvre
meats lui ont ¢té confiés ainsi que lem

loi des fonds destinés au nettoyage de
passin des distributions; par laquelle lettre
il invite l'association 4 s'adresser au :
ral R. Roc jeune, adjoint de son autor

Ce général ayant été interpellé, a
ré ne rien savoir, sinon que le
Camner avait pergu du commandant
Maitre, chef dela section de la Gran
viere la valeur de Trente et une goo
montant des recouvrements faits 4a
section ; du chef de la section de la
Riviere la valeur de Dix-sept_ goordes, &
que confirment ces deux -ofhciers présent>
la séance. Le Général Roc Jeune

ue des grands propriétaires, il se
de Monsieur Joseph Lacombe la var
Trente gourdes, de Monsieur Achille
dict Trente gourdes, de M. Josep 7%
Dix gourdes ,de monsiear L. Azar dix gO"
des et de !associarion Cent goo cox’

Emile

















Comme emploi, il avait acheté

rils de ciment 4 26, 27 et
a4 un macgon or different 2

tions bites au bassin de distribution &:
canaux d'irrigation. eeg d
' Le Président entretient Association i i
Varrété communal qui accorde 4 Fo
école de Messieurs Alcé Lahens ee
Bocage, 4 titre d’encouragement, os.
vention antuelle de cing cents
sous convention expresse & 300
leur établigsemenic, vingt ct ué ©
d’externes' dt: Conseil:

Ces déves serout

2





qe ee ee

gates sections de cette commune, ce, afin
a ager l'instruction le plus possible
i nos fréres de la campagne. II prie le
mandant de cet Arrondissement d’or-
dooner aux chefs des différentes sections de
choisir des méres et péres de famille de

lear commandement posscdant des enfants |
et pouvant: prompte et exacte des ordonnances &

dix 4 quinze ans,

eatre

LA PHARMACIE

Emmanuel Alexandre

88, Ruz DEs MIRACLEs, 88,
Se recommande pour l’exécution

les entretepir en ville, deleur ordonner de | n’importe qu’elle heure du jour et de

rer ces enfants 4 un examen, qui sera
it par le Conseil avant leur admission en
dase au premier lundi de Novembre.

D'un rapide examen sur la marche des

tesécoles rurales de cetre commune,
résulte qu’il n’y en a pas du tout en ré-
d fonctionnement. Le Commandant de cet
Arrondissement promet de surveiller leurs
sonnels, de les rappeler 4 une plus stricte
observance de leurs devoirs, et den faire un
rapport deétaillé au Président d Haiti et au
ministre de l’Instruction publique.

On procede en dernier licu a Vappel no-
minal. Divers membres n’avant point répon-
dp l'appel, ils sont condamnes a lamen-
de geves par les statuts.

rapport oral, il resulte que tout mar-
che trés bien dans les plantations, que la
queillette du café continue.

Vu l'heure avancée, et aucun membre
a'ayant plus rien 4 dire, le président a leve
ls présente séance.

(Signé ) Ach tte BENEDICT, plainteur,

ident, L. HEUTELOU, H. DESIRE,
Fe SERAPHIN, Exoiis Louts ANTOI-

E, B. ALFRED, M. M. LABISSIERE,
L. LOCHARD, S. LEDAIN, T. R. KER-
NISAN.

Pour copie conforime
Le Président,

(Signé) Achire BENEDICT, planteur,







“ gsotel Bellevy,

DEJEUNER DU 28 NOVEMBRE
MIpI A 2 HEURES
Beurre de Copenhague
Courtbouillon poisson 4 |’Espagnole
Lingue de veau aux peti's pois
Filet Mignon au cresson
Carotte sautée au beurre
Haricots rouges ea sauce
Riz blane a la créole
Confiture
Fruits
Caté
1/2 Vin

Derniére heure

Paris.— Rente frangaise : 94-95-

La Chambre hier vota les budgets des
Travaux Publics, des Chemins de fer de
I'Etat et des Monnaies et Medailles. Elle
continue aujourd’hui, la discussion sur 1a

ution des biens des Eglises.
.- Aprés s’effectue la validation de I'¢lec-

tion de M. Hughues 4 Saiot-Quenun.
nLe Conseil supérieur de la société de
ars Mutuels réuni ce matin, sous la
nce de M. : Viviani émit le vod
Particle 3 de la loi de mars 1905 far
; le demi-salaire alloué 4






et que
Wouvrier ble r incapacité temporaire
‘tole le cremier jour de la maladie.

p™ts commission d’enquéte sur l’abordage
‘Sie « Bonite » et «Souffleur »
termina ads tmvaux,.; elle coastate que les

| du premicr sont peu graves, mals
« Soufflear » seta assez longiemps
ilisé : som avant etait détonce, son
de devant devra étre répuré et lai-

$ soavernail de plongée remplacte.
} Sobsi de la Répabliqne a offert
Minune chasse 4 Ramboailict en l’hon-
Grands duc Viadimir, Alexis et









5
b



‘qu'il trouvera en son dépét un

a nuit.
Drogueries, Spécialités phar-

maceutiquesextrémement frafches.

Prix CONSCIENCIEUX.
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‘Ecole des Arts et Métiers, ancienne-
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jn» ANNEE, N° 202

PORT-AU-PRINCE (uait1)

JEUDI, 28 NOVEMBRE 1907.



Le Hatin

QUOTIDIEN

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La Femme Halllenne

FEMELLE ET OBJET DE RAPPORT

Je crois que chacun conviendra sans
peine que la situation de la femme
urie selon état des socidtés. Ii va de
wi, en elfet, que cette situation est
sous la dépendance du réle dévolu 4 la
lamme, et l'on sait que ce role lui-mé-
me est sous la dépendance des _ consti-
tations sociales. Lafemme japonaise
west pas la femme frangaise, et ce qui
diférencie l'une de I’autre, c’est le ca-
chet opposé sur chacune d’elles par sa
société : la femme est exactement tail-
lee et faconnée a l'image des idées qui
caractérisent Ja société dont elle est
membre

_Quelques exemples ne seront pas inu-
pour bien mettre en évidence la
vérité et la constance de cette propo-
sition et je vais jeter pour cela un
coup-d’ceil rapide sur la situation de la
fersonne féminine au sein des sociétés
plus diverses.
D’abord chez les sauvages. La forme
mitive de leurs sociétés exclut tota-
ent toute idée de moralité ou de
progrés ; la parole est laissée a lins-
act seul et c'est ce sentiment primor-
ial qui préside a la constitution fami-
e,au méie titre qu’d tous Jes au-
_actes, n’importe lesquels. Or, la
ille n’existe guére qu’entre la mére
ales enfants. Le mariage étant absent,
il aol a plus chez ces étres que des ac-
@éiplements momentanés, absolument
@fmame chez les animaux. Dans une
tulle société, la femme n’est donc que
femelle, ot c'est 4 ce titre que, sans
' concours de l'homme, qui ne fait
® passer sans sarréter longtemps,
8 préoccupe de chercher 4 manger
Pour elle et ses enfants. Et comme les
4 ta arrivent toujours, elle a intérét
te débarrasser des plus grands le plus
erie’ pour pouvoir s’occuper
naa” us jeunes dont l’enfance réclame
pa de soins et plus de temps. rail
,@@ sauvage nature urvoit d’ail-
tere ment avec e ter car les atnés
mt vite et d’eux-mémes leur on-
tous le coup de fouet des luttes
) de existence. Les garcons de-

Dmgcreur!

Clément Magloire,

_ Les abonnements partent da rer. et da rs de chaque



viennent vite des hommes dans ces con-
ditions et les filles des méres.

Le lecteur peut lui-méme dégager de
ce petil tableau la situation de la fem-
me dans un tel milieu, et saisir, sans
plus de démonstration, que c’est ce
milieu qui fait cet'e femme. Et la, la
femme, absulument adonnée 4 ses en-
fants, n’a méme pas fe loisir d’étre la
compagne de "homme; ce qui crée
chez celui-ci un sentiment d’individua-
lisme qui lui fait subvenir a la subsis-
tance des enfants non pas dans la me-
sure qu'il peut, mais dans la mesure
qu’il veut, le sens dela responsabilité
n’existant pas chez lui.

Voila donc une premiere femme {ui
n'est pas la compagne de homme,
qui ne sert que momentanément 4 son
plaisir ou a son atilité ; Phomme lui-
méme en peut trouver un exemplaire
au gré de ses déplacements, et comme
les parties de chasse— pour prendre
une des plus communes occupations
des sauvages— durent parfois de- jour-
nées, il promeéne ses accouplements un

eu partout et finit par avoir autant de
emmes qu'il a d’endroits oll reposer ha-
bituellement ses fatigues.

De 13, les pratiques de la polygamie
et de la polyandrie que nous retrou-
vons & la base des constitutions sociales
les plus rudimentaires et qui sont dues
autant & l’absence de la loi morale et
de l'éducation qu’aux conditions, de ta
vie.

Le réle féminin, bien que peu élevé,
a pourtant bien plus d’importance que
celui de l’homme au point de vue de
la constitution de la famille et de la
société ; la femme est réellement 1a le
seul centre de constitution ; car tandis-
que l’homme s’occupe seulement de
faire les enfants fet s’en va apzés une
union absolument temporaire, elle reste
au foyer d’une facon permanente et elle
est le point central et fixe du groupe-
ment rudimentaire qui représente a pei-
ne l’embryon de la famille: aussi la
science sociale désigne-t-elle ce régime
par le nom éminemment propre de
matriarcat. .

Dans le casou le lecteur voudrait
faire plus ample connaissance avec ces
sociétes primitives, il pourralire un peu
ce qui s’écrit sar les Peaux- Rouges, les
Africains de la région équatoriale, les

63

lades des tles de I anie et celles
Be Pindonésle, etc, Pour les sociétes



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

ane eee



africaines plus particuliérement, je puis
recommander les remarquables études
de A. de Préville.

e

> 8

It y a cependant des socielés negres
qui témoignent, au pointde vue de ti
situation de la femme, d'une certaine
évolution : ce sont celles qui occupent
le Sougan et le Nil, et je duis dire tout
de suite que celte évolution, que nous
allons déterminer, a eu pour point de
départ Ja pratique de la culture intro-
duite dans les habitudes ct Jes condi-
tions d’existence de ces sociclds.

Il peut étre surprenant, au premier
abord, que la situation de la femme
puisse ¢tre sous la dépendance de la cul-
ture du sol: rien cependant n’est plus
démontré; seulement cette dépendance
est médiate et pour Papercevoir, il faut,
comme je viens de le dire, se rendre
compte des modifications que celte pra-
tique fait subir aux conditions d’exis-
tence.

Tout le monde connait ces petites
graines alimentaires désignees commu-
nément dans le peuple sous le nom de
pitimi et qui ne sont auties que le mil
francais Ou surgho commun, ou au
moins l’une de ses varietés. Les neégres
du Séuégal en font une préparation
substantielle qu’ils appellent conusscouss
et j’incline fort a croire que c’est cette
méme préparation que nous faisons en
Haiti et que nous désignons sous le
nom de couche-couche. Sicet article tom-
be sous les yeux d’un botaniste, il pour-
ra cunfirmer que la graminée en ‘ues-
tion est biptisée scientifiqnement an-
dropogon sorghun.

Les négres du Soudan et du Nil con-
naissent cette plante sous Je nom = de
dourah et ils en fon: une culture trés
étendue. Or, cette culture se fail le
plus souvent en commun, et ce travail
en commun réunit ensemble hommes,
enfants et. . .. femmes. C’est pourquoi
nous rencontrons ici notre héroine com-
me la collaboratrice de ’homme.

Cependant I’svolution s’arréte 1a dans
les gociétés du Nil et du Soudan; car
la encore, nous retrouvons la polvgamie
et la polygamnie pleinement acceptée
de part et d'autre puisque dans cette
occupation, homme se fait aider par
toutes ses femmes 4 titre égal, du moment
qu'elles appartiennent au méme village ;
car la, les villages sont ennemis entre

LE NUMERO 4() CENTIMES,

mois et sont payables d’avance

Lee manuscrita insérés ou non ne sont pas remis.





wee ee ee



eux et la solidarité Surrete a chaque
frontiere.

Combien fa distance est grande entre
ce type de femine prenant sao part des
divisions politiques et des rivalites de
Village a villave et celui qui fat Seécrier
QM. Avril de Sainte-Croix dans oun
mouvement de lyrisme inspire par te
féminisme: « (’est surtout par des fem-
Mes que triomphera Vinternationalis-
me dans ce quwil a de plus éleveée, dans
ce qu’ila de plus beau»

Cependant cette évolution oa une orm-
bre: la femme, tout en etant clevie anu
rang de collaboratrice, n'a pourtant que
la valeur dun objet de rapport. elle
est dans le commerce et elle s’achete
et se vend comme un_ instrament de
travail.

Quand on tonne contre Vesclavage
dans lequel le negre ai été singuicre-
ment tenu, il est bon de se rappeler un
pen qu'il a forge Ini-meé ae sa chraine,
et gue sous fe soleid) atricuin il asser-
Vissait, lui aussi, fa portion faible de
Phumanité et de son humanité % lui.
ED

Priére d’aviser l’administra-
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«eMATIN»
afin qu’il y soit de suite remé
dié.

PAILS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES



Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL



MERCREDI 27 NOVEMBRE

Barométre a midi 762,8
minimum 20,5
Température} aximum 31,2

Moyenne diurne de la température 25,8
Le ciel a2 été un peu nuageux vers midi
et clair avant et aprés.
Le barométre est 3 peu prés le méme.

J]. SCHERER
Tribunal de Cassation
Andiencedu Mercredi 27 Novembre 1907
SECTION CRIMINELLE

Présidence de Mrle Président H. Lechaud.

Le Tribunal prend siége 4 dix heures et
demie du matin et ertend les affaires sui-
vantes :

1° John Henry Nathaniel Allen, contre la
dame Bérénice Beauharnais Jean Frangois.

Le Rapporteur, Mr le Juge L. Denis, lit
son rapport.

Le Ministére Public, Mr Luc Dominique,
conclut 4 l’irrecevabilité de la suspicion, etc.

2° Demande en autorisation dg poursuj-
te contre le sieur Emilius Léonard. Juye
de Paix de Pétion-Ville, prévenu de iaux ct
de complicité dans les faits de meurtre et
blessures volontaires reprochés au Général
Alfred Celcis, Commandant de la Commn-
ne de Pétion-Ville ;—faits pour lesquels le
dit Général est renvoyé, par Ordonnance
de la Chambre du Conseil, au Tribunal Cri-
minel de ce ressort pour y tre jugé avec
les nommés Louis Charles Séjour et Antilus
Antoine ses complices.

Mr le Juge Georges Svlvain, Rapporteur,
donne lecture de son rapport.

Le Ministére Public, Mr Duc Dominique,
dans ses conclusions dit qu’il y a lieu 4
poursuivre le Juge Emilius Léonard et son
greftier.

Le réle epuisé le sitge est leve.

Tribunal Criminel
Mercredi 27 Novembre 1907

Le jury avait a entendre une atfaire de
vol avec escalade reproché au nommé¢ Be-
noit Raynal, au préjudice de Mathilde
Brice.

MM. les juges Vallés et Rameau qui
devaient former la composition du Tribu-
nal ne s’étant pas présentés, l’affaire a été
renvoyée A la prochaine session.

Compagnie des Pompiers

LeConseil d’Administration dela Compa-
gnie des Pompiers Libres, dans sa derniére
séance a fait choix de notre administrateur,
Mr Arthur Isidore, pour présider les élec-
tions de dimanche prochain, selon le voeu
de l’article 33, je alinéa des statuts ainsi
concu :

« L’élection du Commandant a licu le pre-
mier dimanche de Décembre, sous la pré-
sidence d’un membre honoraire ou d'un
conseiller désigné a l'avance par le Conseil. »

Nous croyons que ce choix qui est des
plus recommandables sera aeréd par |’As-
semblée générale.

Mr Isidore s’est retiré depuis longtemps
de la lutte et ne peut qu’exécuter A la lettre
Vesprit des statuts de la Compagnie.

La présence de ce conseiller honoraire
au pose de confiance ot I’appelleront ses

teres est une garantie certaine pour la
sincérité des prc chaines élections.

Piraterie Littéraire

Nous lisons dans La ‘Revue :

Un journal allemand trés populaire, le
Lokal Anzeiger, de Berlin, vient de voir

wer une jolie piraterie littéraire qui
s’abritait sous son pavillon.

Ce quotidien servait & ses nombreux lec-
teurs un feuilleton inédit, qui était tout
simplement la traduction, avec les noms

3 transposés, d’an roman de notre
riau.

—Ce qui est fait cependant fF conso-
ler notre confrére de Berlin, c’est qu’il n’a
pas le monopole de ces actes de piraterie!...

Bas-fond Charles Alerte

Une Habitation
Notre confrére La Revue Express publie
Pensstiente nore suivante .
delsons on renouvelsnt noe félicitations a

a eS
ee







(S. Ex. le S.ésident Nord pour le geigd

exemple de travail qu'il donne 4 ses cones’

toyens. -

« Il nous revient, il y ade cela quelques
jours, que S. Ex. le Président a fait lac-
quisition @’on proprictc sise & Marti
Alerte ».—- Sur cette propriété précédem-
ment privée d’eaw, le Genéral Nord 2 fait
capter l’eau prise dans !a source Barreaa,
située dans les hauteurs, et est conduite
par un canal régulier, qui la déverse dans
¢ grand jardin pour l’trrosage. Cette cap-
tation est faite, selon les régles de Vart,
nous apprend-cn. .

« S. Ex. prend a pla‘s'r d’y faire cultiver
la patate dont la prosseur est admirable
ainsi que la figue-banane dont le gotit ex-
quis fait le caprice de plus d’un.

« Nous nous promettons d’y faire une vir
site la semiine prochiine, parce que nous
avons appris qu: l2 Président, pour eter-
dre la culture :du manioc, y a fait placer
une machine propre A raper ce produit si
nécessaire dans la consommation journahe-
re. — Aussi, ne cesserons-nous de repeter
aux agriculteurs de s’inspirer des boas
exemples de Celui qui dirige si habilement
nos destinces, car en dehors des affaires
publiques gu’fl conduit avee tant d habile-
te, Il s’adonne franchement 4 Agriculture.»

Avviso *
I sudditi di S. M. il Re d’Malia sono in-

vitati ad inscriversi di nuovo nel registro
dei Nazionali che ¢ aperto a loro disposi-
zione fino al 26 Maggio 1908 secondo le
disposizioni dell’ articolo 24 della legge
consolare.
Port-au-Prince 26 Novembre 1907.
Il Conse!

Atrrepo de MATTEIS |

Officier de lEtatcivil dela
Banlieue
Le soussigné donne avis 4 la popula-
tion de la Banlieue de la ville de Port-
au-Pripce que, pomme réceinmeut OFf-
ficier de I’Ktat-civil de ceive section,
il a inslallé son horel rue du Monta-
lais Ne 19, en face du’ Lycée FStion.
Port-au-Prince, le 26 Novembre 1907
Ficaro BERTRAN

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TRIBUNE DU «MATIM »
JEREMIE

Le 16 Novembre, 1 6 heures du soir,
aprés avoir eu a frapper des négociants en
Douane pour fausse déclaratioa, et apres
avoir subi deux affronts que mon titre offi-
ciel m’empéchait de relever et qui avaient
'éé dirigés contre moi pour me pousser 4
un geste violent, toute une population,
pour des raisons que je vais déduire, ayant
epuisé, sans succés, tous les coups d’épin-

¢, se ruait contre moi, ayant 4 sa ttte :

r A. Merceron, le négociant que javais
le plus frap| » — Mr Justin Cayemite, in-
terprétea la Douane, MM. Georges et Nér-
va Lataillade, d’autres intéressés, et des
employés et hommes de peine, en tout, une
soixantaine d’alguazils.

Le prétexte : Mr A. Merceron § voulait
enlever de force un colis et, comme je lui
signalais que ce colis ayant éré désigné

moi comme frappé de fausse déc
ration, la justice ferait son cours, il ci-
tera: « Vous em. ... le marché. » Et
tout de crier : « Ii vient renchérir
la farine et le tabac ;— arrachez-le! »

me ial dans le magesin de Mr
Belare, dont fas chased, et, alors, bouscas

ans l’endroit appelé « Bas fond Charles | passage

lé, lancé de tous cétés pir une foule furige-
se, je Voulus ripOster et sortir uns arms,
quaid Mr Kohler, négociant. assisté de

Vhospitaliré.

Aa dehors, Mr Rousier, s-opposait au
se de la foule, M.@@. Ulsich Duvivier,
Dexaix Laraque, Roger ‘Rousigs, Vincelas
Dimanche, comme Mr Heésty Rouzier,
criajenit A cette meute combigm son acte
étaie infdme.

Ce monde m’attaquait pour deux raisyns:

1° Depuis 5 ans environ, c’est la premie-
re fois que le commerce de Jérémie se
voyait tagyrdier et le résultat c'est que tous
les colis “de marchandises séches étaient
frappés, dont 57 balles de tissus qui arri-
vaient sur facture au 1/55

2° Il y a 4 mois, trouvant Mr Laraillade,
Directeur de la Recette en déficit, j'avais
signalé son cas 4 mon Gouvernement, qui
avait fait procéder A Varrestation de Mr
Lataillade, lequel est accus¢ de fiux en
ccriture publique et de détournement de
fonds au nréjudice de l’Erat.

Disons en passant, que l’affaire Lataillade
attcignait certains négociants dont Mr Ga-
veau aujouid’hui. expert protestataire pour
compte de Mr Lataillade, pour lesquels Mr
Lataillade avait cmis des récépissés contre
des bons, les valeurs restant en travail dans
les caisses de ces négociants.

Ainsi, je fus accuse d’avoir frappé un
des chefs du parti fouchardiste 4 Jérémie.
Ceci fut répété partout et sur tous les
tons. Dés lors, j’ctais pour cette popula-
tons, l’ennemi; et, quand om me vit dé-
barguer, on comprit qu’il fallait supprimer
en moi et le Douanier, dont le travail dans
toute la République avait consacré Vin:e-
grité, la probité,— et le cttoyen — qui avait
osé frapper l’un des apdtres du dieu tutélai-
re de Jérémie.

Par cette agression brutale, malveillante,
infime, approuvée de tous — 34 5 excep-
tions prés que j’ai_ relatées plus haut, on
frappait en moi le représentant du Gouver-
nement qui ne pouvait répondre. Aujour-
d’hui, le citoven, dans le milieu Pori-1a-
Princien, ot l’assassinat ne s? commet pas,
dénonce ces faits 4 la nation. il se deman-
de ce que serait devenu ce pauvre pays
si ies événements avaient tourné autrement
en 1902, et avaient donné? la direction de
la République 4M. Fouchard, avec la ville
de Jérémie 4 ses cotés. Mais, pour notre
bonheur, la République-a été = arrachée a
cette tourbe par le patriotisme de Son Ex-
cellence le Général Nord Alexis, qui seul,
grace 4 son désintéressement, son age, a
pu empécher l’effondrement et nous en
préserver.

Georges Séjourné



Drame en mer

Hati-Fax.— Le Schooner « Angler » est
parti de St Pierre pour la France, 11 y a 60
jours ayant a bord 65 personnes dont i’¢-
quipage et des pécheurs ——Depuais lors, on
est sans nouvelles du batean et de V'équipa-
ge et comme la travessé se fare - gt e-
ment en 2 semaines tout it est aban-
donné. La majorité.des marins disparus
sont d'origine francaise et laissent des tem-
mes et des enfants. Cedrame de la mer, un

es plus tragiques enregistrés jusqu’s ce
jour dans les annales dee la grande peche
vient augmenter la. liste déja | e des
victimes de cette industrie pour l'année

1907.



Demande d’'Emploi
Expert-comptable, . ancien employé dé
mande t

ravail quel we.
Référence de ser. ordre.
S’adresser au Bureau.



f Association agri

Me Joseph Barthe fils, son commis, m’oftrit |

Centenaire

DE
Arrondissement de Léogang

Seance du rer Dimanche du mois d’ Octobre,

_ Aprés avoir réguliérement constaté la mg
jorité et sanctionné le procés-verbal de
derniére séance, le presidemt a Opivert
présente séance. . ~ '

Le Membre M. M. Labissiére, général,
commandant cet arrondissement, 0
réguli¢rement la parole entretient |’associa-
tion du silence dans lequel s’anéantissent
les proceseverbaux des ditté.entes réunions
de lassociation ; cependant, dit-il, les tra-
vaux de l'association ont pour but 1° d’en-
scigner les experiences agronomiques faites
sur la culture des principales plantes de
notre pays; 2° signaler a l’attention des
cultivateurs l’existence d'une société qui
s'occupe des expériences de leur profession,
et comme principe d’encouragement et de
perseverance, leur indique le résultat obte-
nu de nos différentes études agricoles. Puis-
qué le Soir ue publie plus nos procés-ver-
baux, finit-il par dire, je vous propose de
les faire insérer dans les colonnes du
Matia, Iln’y a pas 4 douter que Monsieur
Clement Magloire. directeur de ce journal,
dont la noble ambition est d’encourager
tout effort tendant a l’améelioration de no-
tre agriculture, n'accorde ude sincere bien-
veillance 4 notre demande.

Cette proposition mise aux voix est at
ceptée.

Il est done décidé qu'il sera propose 38,
journal le Matin, V'insertion des procés-
verbaux de nos sc¢ances dans ses colonnes
par le président de l'association, joumal
auquel chaque membie actif sera obligt
de s’abonner. °

Puis on passe 4 d’autres points.

Le secrétaire donne lecture de la lettre
réponse du général Camner Jean-Baptiste,
ex-commandant de cette commune,
nant explication 4 lui demandeée sur les re-
sus pour droits d’eaux, dont les recouvre
meats lui ont ¢té confiés ainsi que lem

loi des fonds destinés au nettoyage de
passin des distributions; par laquelle lettre
il invite l'association 4 s'adresser au :
ral R. Roc jeune, adjoint de son autor

Ce général ayant été interpellé, a
ré ne rien savoir, sinon que le
Camner avait pergu du commandant
Maitre, chef dela section de la Gran
viere la valeur de Trente et une goo
montant des recouvrements faits 4a
section ; du chef de la section de la
Riviere la valeur de Dix-sept_ goordes, &
que confirment ces deux -ofhciers présent>
la séance. Le Général Roc Jeune

ue des grands propriétaires, il se
de Monsieur Joseph Lacombe la var
Trente gourdes, de Monsieur Achille
dict Trente gourdes, de M. Josep 7%
Dix gourdes ,de monsiear L. Azar dix gO"
des et de !associarion Cent goo cox’

Emile

















Comme emploi, il avait acheté

rils de ciment 4 26, 27 et
a4 un macgon or different 2

tions bites au bassin de distribution &:
canaux d'irrigation. eeg d
' Le Président entretient Association i i
Varrété communal qui accorde 4 Fo
école de Messieurs Alcé Lahens ee
Bocage, 4 titre d’encouragement, os.
vention antuelle de cing cents
sous convention expresse & 300
leur établigsemenic, vingt ct ué ©
d’externes' dt: Conseil:

Ces déves serout

2


qe ee ee

gates sections de cette commune, ce, afin
a ager l'instruction le plus possible
i nos fréres de la campagne. II prie le
mandant de cet Arrondissement d’or-
dooner aux chefs des différentes sections de
choisir des méres et péres de famille de

lear commandement posscdant des enfants |
et pouvant: prompte et exacte des ordonnances &

dix 4 quinze ans,

eatre

LA PHARMACIE

Emmanuel Alexandre

88, Ruz DEs MIRACLEs, 88,
Se recommande pour l’exécution

les entretepir en ville, deleur ordonner de | n’importe qu’elle heure du jour et de

rer ces enfants 4 un examen, qui sera
it par le Conseil avant leur admission en
dase au premier lundi de Novembre.

D'un rapide examen sur la marche des

tesécoles rurales de cetre commune,
résulte qu’il n’y en a pas du tout en ré-
d fonctionnement. Le Commandant de cet
Arrondissement promet de surveiller leurs
sonnels, de les rappeler 4 une plus stricte
observance de leurs devoirs, et den faire un
rapport deétaillé au Président d Haiti et au
ministre de l’Instruction publique.

On procede en dernier licu a Vappel no-
minal. Divers membres n’avant point répon-
dp l'appel, ils sont condamnes a lamen-
de geves par les statuts.

rapport oral, il resulte que tout mar-
che trés bien dans les plantations, que la
queillette du café continue.

Vu l'heure avancée, et aucun membre
a'ayant plus rien 4 dire, le président a leve
ls présente séance.

(Signé ) Ach tte BENEDICT, plainteur,

ident, L. HEUTELOU, H. DESIRE,
Fe SERAPHIN, Exoiis Louts ANTOI-

E, B. ALFRED, M. M. LABISSIERE,
L. LOCHARD, S. LEDAIN, T. R. KER-
NISAN.

Pour copie conforime
Le Président,

(Signé) Achire BENEDICT, planteur,







“ gsotel Bellevy,

DEJEUNER DU 28 NOVEMBRE
MIpI A 2 HEURES
Beurre de Copenhague
Courtbouillon poisson 4 |’Espagnole
Lingue de veau aux peti's pois
Filet Mignon au cresson
Carotte sautée au beurre
Haricots rouges ea sauce
Riz blane a la créole
Confiture
Fruits
Caté
1/2 Vin

Derniére heure

Paris.— Rente frangaise : 94-95-

La Chambre hier vota les budgets des
Travaux Publics, des Chemins de fer de
I'Etat et des Monnaies et Medailles. Elle
continue aujourd’hui, la discussion sur 1a

ution des biens des Eglises.
.- Aprés s’effectue la validation de I'¢lec-

tion de M. Hughues 4 Saiot-Quenun.
nLe Conseil supérieur de la société de
ars Mutuels réuni ce matin, sous la
nce de M. : Viviani émit le vod
Particle 3 de la loi de mars 1905 far
; le demi-salaire alloué 4






et que
Wouvrier ble r incapacité temporaire
‘tole le cremier jour de la maladie.

p™ts commission d’enquéte sur l’abordage
‘Sie « Bonite » et «Souffleur »
termina ads tmvaux,.; elle coastate que les

| du premicr sont peu graves, mals
« Soufflear » seta assez longiemps
ilisé : som avant etait détonce, son
de devant devra étre répuré et lai-

$ soavernail de plongée remplacte.
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