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ye ANNEE, N* 200 | PORT-AU-PRINCE (ngit1) MERCREDI, 27 NOVEMBRE 1907.

QUOTIDIEN











—————
ABONNEMENTS : Direc
. mberEuR | LE NUMERO { () CENTIMES.
aR MOIS Une Gourde D’aAVANCE Cléament Magloire,
— _—.- Les abonnements partent du rez. et da rs de chaque
D&PARTRBMENTS & ETRANGER ; REDACTION-ADMINISTRATION mcis et sont payables d’avance
vrais de poste en sus. 45, RUE FOUX, 45. Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis.













s’adresser A Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux on Bonne-Foi.

PAIS DIVERS

Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal,













































PROPOS D’HYGIENE tous ces contre-temps. Que n’avait-on
observé les régles de I'hygiéne ? car le
plus souvent, ce qui a emporté le bébé

C’est pourquoi je voudrais aider a
faire de nos enfants par I’'hygiéne —
Jentends hygiéne morale aussi — de



















. ° pauvret, c’est un Hux de ventre d’origi-| véritables promesses de santé, de ro-
Mal (l \ Ini | ne toxi-alimentaire, c’est du rachitisme] bustesse, de contiance en soi, et d’éner-
l . inveterd par mauvaise alimentation, gies physiques et morales vives pour la; RENSEIGNEMENTS
on refroidissement par manque de pré-| plus grande prospérité de ta Républi-
_—— caution, eic, etc, tous accidents dont len que nous toms presque, malades METEOROLOGIQUES
gae Janta, | aurait bien pu se garer si on avait seule-|d’esprit et malades de corps, sommes . —_—
oneree ces pétulantes bordeées lancées ment un peu de souci et de notions de pour la plupart de vrais musées patho- Observatoire
Rariage. ie ee neaia ir varement. ‘hey l"hygiéne infantile. . logiques. C’est aux méres surtout que
wraitea tutes bo veliche dahe MY ‘autre matin, il me souvient d’avoir| je m’adresserai, car je crois, fort si j’en, DU
suites maniaduca nurog la « chore {enteeva une de ces typiques victimes du|juge par les gateries, les chatteries de| SRMINAIRE COLLEGE S¢-MARTIAL
ublure ». Mai qe: du tout II 'se, Able manquement aux rg es hygiéniques: | toutes sortes dont elles usent envers —— , ad
tt qu’on ait as let ont. du ‘1g | Ventre rebondissant, chapelet rachitique, | eux — qu’elles aiment mieux leurs en- Manni 26 Novemsas
rein J il " anduilleme san thai “{membres ni plus ni moins gros qu’un|fants que les péres qui, eux, préférent sae
pour aller tranquillementson tain. | cpayon de charpentier, tristesse, allant]]eg.... bureaux publics ! Barométre 4 midi 761,9

i billets de fair e-part “a mariage sen {a8qu’ala somnolence perpétuelle, facies
nnement de cascader, > 7
tus tombent a jet continu dans les ou hébétude et Voubli de soi-méme
mains pour la plas. grande dilection de sommeillent cote-d-cote ; rien ne lui
botre directeur dans la moustache de manguait. J’étais quelque part au quar-
tier du Poste-Marchand et c’est chez le

J’aime penser qu’elles gouteront bien
de cette franche lippée qu’assaisonnera
amour maternel et dont j3 me plais a
leur offrirtout de suite comme un

Températurejnitinnm 20,1

Moyenne diurne de la température 25,4
Le ciel a été clair dans la matinée et peu

ful — si ¢i conlinue — le sourire fini-| yoisin d’a cété que je vis comme figée avant-gout délicieux. a :
par auquer ir droit de cite. la mémoi.| 84" !¢ sol cette: facon de petite béte hu-| Ce‘sont Jes commandements de la chaste uageax dans l'aprés-midi.

t een ant, autant que Jat fa memol- | maine. Aiguillonné par la curiosité, je| Lucine dictés par 11 plume s»irituelle Agitation microsismique heusser ; E30" de
i mes ne, cette plume du Matin bac voulus a tout prix palper le monstre.|d’un Moise « modern epoch », un con-| ce matin 37. :

yeux, avait les proportions Wun diye quand je m’approchai, il ne bougea|frére du Lyon Médical :

duet, cinglait vigoureusement ses enra-] mame pas, demeurant obstinément d J. SCHERER

I Ton fils toi-méme nourtiras
A fin qu'il vive longuement !

2 Autour de lui ménageras
D’ajr frais et par un bon courant !

Avec soin éviteras
Tout bruit dans son appartement !

4 De fianelle le couvriras
Et le tiendras bien chaudement !

Tribunal de Cagsation
Axdience du Mardi 26 Novembre 1907
SECTION CIviLE

Présidence de Mr le Vice Président Er ~
nest Bonhomme.

Le Tribunal prend siége 4 dix heures et
demie du matin et prononce les arréts sui-
vants :

1° — Celui qui casse et annule l’or-
donnance de référé du 9 Janvier 1907 ren-
due contre Joseph Franckel et au profit da
citoyen Joseph 3; condamne
Lecorps aux dépens.

2° — Celai qui casse et annule le is-

ement rendu entre Madame Georges -
rt et Madame Orphanie Hibbert par Je
Tribunal civil d’Aquin, le 7 février 1907,
renvoie la cause et les parties devant le Te.
bunal civil as Cayes ; s

3° — ui gui rejette comme mal
fondé le pourvoi du sieur Mézilas Paal et
{consorts contre le {psement contradictoire

ibuaal civil de Jacmel en
|date du 16 Novembre 1906, renda entre
J

fs d'unions, qui, une fois lancés, ne}ie mutisme et l’immobilité des grandes
nnaissent ni la bride de la conscience |qoyleurs avec, dans les yeux, des a
i donne la notion des responsabilités gards de fauve blessé ou de visi
itimes, ni le coupde mors terrible] naire.
¢ leur manifeste inertic volontaire qui] Eh’! Lien, ces gros ventres en ballon,
afi aN en vain leur incapacité a se} ce, petits membres de polichinelies, ces
aut re a eux-mémes, voire a suffire aUX]atrophies émouvantes, ces diarrhdées
res. vertes, véritubles cataractes de Niagara
Jesuis obligs de conclure que ces|humaines qui se prolongent, se prolon-
iréaésies sociales se sont cramponnées | gent, n’en tinissent plus — ou pluldt
hos moeurs indéracinablement et Jje/qui s’achévent par la mort, m’éc.eurent
wy eusse méme pas pensé, je vous as-/énormément. fe vois trop la fin tragte
a si je n’étaia poiseé par la pointe} que parmi cet age candide. Et quand
COmmiséiration que j'ai toujours eue|ces petits batards ont lajchance de sur-
pour les fous. vivre aleur uégénérescence, quel mal s0-
Cest que ces gentils messieurs, com-|cial si l'on veut bien songer aux con-
Be bien vous le pensez, se chargent | tingences dela désorganisation physiqae
tlre uuteurs de jours et je les ai toujours | vis-a-vis des déséquilibrations spiritual-
Pizen belle pitié a ta vue de la grima,; les et morales ! Jamais tro Pon ne
ce drdlatique et 4 double sens qui ano-|pourra se rappeler que enfant c’ost

aalise leur frimousse de péres et de (homme enherbe. Onne se convailte

raseurs, quand la mort a pincd l'un delera pas inutilement que « c’est au ber-

leers enfants en bas Age. Alors il vaj« ceau qu’il faut prendre homme pour

feloir se raidir quand méme — car on}« en faire un citoyen robuste et viguu-

Pout pas le faisander, le pauvre pe-/« reux et pour modifier sa constitution,
c

Â¥

S Dans le maillot lai serreras
- Afin-qu’ll ~Eane proprement
Sil s’échauSe soi, tu _boiras
"Deux ou trols canses de chiendent !
8 Sil a le flax, lai pousseras
D’amidda vite ua lavement !
9 — Pondss de ris ta lui mottras
Pour le geser da froveement |
peépareras

Force éponge
© pout sous les cas....et actidencs ! .

ouri r,{« si par hasard elle est vicée dans son ; !
tard, Senpocer’ A dévisager la’ face a origine. C’est dans|’enfance enfin que |sewseat oe eine eee en. 4° — Celui quicasse et annule le ”
‘Fide, sinistre et menacante du papier | «l’observation sévére des lois de Vhygicne le Seottionse : gri- ment du Tribunal de ‘de Ce
| » 8prés celle non moins émouvan-, «est nécessaire seit pour conserver 2 same | sa0ece én pore. ot rh - Haltien, a date de 2o han 13 =
" i a ir lorsqu’upet: . 4 gta Mass a
ane \« té, soit pour q aac. ae a acre Ia ¥ cave re femie

Cipeaddnt tron poavalt ‘pion prévenir « maladie vient 4 interrompre le courggey

|



5 © — Celui qui rejette le pourvoi for-
mé parle sieur Blaise Bertrand Auguste
Lemoine fils, contre le jugement contradic-
toire et sur exception du Tribunal civil du
Cap-Haitien, en date du 3 février 1905,
rendu entre lui et le sicur Joseph Catabois.

La section civile fait place avx sections
réunies qui entrent en siége sous la pre-
sidence de Mr. le Président H. Lechaad
et prononce I’arrct suivant :

Celui qui déclare le sieur Michel Velten
en ce qui concerne les emprunts consolidés
et les emprunts convertis, non recevable,
A présent, en sa demande ; dit en ce qui
concerne Pemprant de Cinguante millions
de tr-=-s qup-est. is suite d’ewpsunts fo-
caux auxquels avait souscrit la maison de
Port-au-Prince. que Velten conserve dans
cet emprunt les droits, désormais resolus,
qu’il avait dans Jes emprunts focaux dont
le dit emprunt de cinquante millions de
trancs est la conversion ;— dit que les
Treize Cents dollars, or ameéricain, préleves
par Michel Velen, en juin 1896, seront
révlés, lors du rés!ement de ’Emprunt de
Cinquante milliens de francs sur sa part
des bénéfices nets réalisés en provenant ,
reyette les dommages intéréts demandes par
Velten contre Guyot ; - condamne Velten
\ restituer 4 Guyot la somme de deux mil-
Ie quaire cent soixante huit gourdes, quatre
vingt onze centimes ((P.2 468,91) en papicr
et celle de soixunte-deux dollars, vingt centi-
mes (P. 62,20) or américain pour ceux des
chefs de la d-mande reconventionnelle qui
ont cic adinis ;—rejette les autres chefs de
la dite demande reconvenrionnelle et en-
fin compense les dépens ;—

Puis cotendent la continuation de Il’af-
faire Flo.te Barbot contre Alfred Strecker ;

Mé Michel Oreste, pour le demandeur,
est entendu en ses observations 3;

Me Enoch Desert, par une plaidoirie sa~
vante et raisonnée a produit des observa"
tions pour le défendeur.

Le Ministére Public, Eug. Décatrel, con-
clut au rejet du‘pourvoi, au fond, demande
au Tribunal de rejeter la demande en com-
muninication de pieces produite par Flotte
Barbot.

Vu Vheure avancée, le sige est levé.

Tribunal Criminel
Mardi 26 Novembre 1907

Nous avons déja parlé de Chéry Dumer-
yier dont l’athaire avait été renvoyée une
premicre fois, pour absence de témoins,
une scconde fois, par suite de l’indisposi-
tion d’un jure.

Il comparair, commel’on gait, sous la pré-
vention de viol sur la personne de Char-
lucia Gustave, 4gé de quinze ans.

Deux jeunes licenciés, M** Férére et Du-
casse présentent la défense de |’accusé. Ils
le font avec beaucoup d’habileté et de con-
viction : ce sont deux avocats d’avenir.

_ Malgré V'énergique réquisitoire du subs-
ticat Coustard, le jury que préside Me Marc
Frangois revient avec un verdict d’acquit-
tement.

Hopital St Alexis

Le personnel médical et administratif de
VHoépital militaire Se Alexis et le person-
nel de l’Ecole mationale ‘médecine et de
Pharmacie organisent une brillante féte 4
Poccasion de l’inauguration du nouvel édi-
fice construit dans |’intérieur de cet établis-
sement.

La cérémonie aura lieu le dimanche’ 8
Décembre prochain, 4 8 heures du matin

Crest 4 Ja généreuse initiative du Prési-
dent Nord Alexis que l’Hépital militaire
doit cet embelissement si utile

La féte promet d’étre des plus brillantes.
Il y aura des nombreux parrains et marrai-
nes.—Nous y,reviendrons.

'

|

en er a

Arrivée et Cépart

Le Steamer « Altai », quiremplace le
Valdivia, est attendu de New-York demain
jeadi, 28 du courant. Ill laissera le meme
jour dans la soirée pour Pettt-Goive, Jéré-
mie et la Jamalque. —

os

La malle pour |l’Etranger par le vapeur
Grecia fermera \ la poste demain jeudi, 4
6 heures du soir.

Les miracles dela chirurgie

Elle en accomplit sans reliche. Voici
quelques-uns des plus récents. Une petite
gile de six. ans, Lena -Walff,- de Berlin,
était idiote. Le docteur Garrd, professeur
de chirurgie 4 la Faculté de Breslau, lui a
rendu l’intelligence en greffant la glandethy-
roide de la mére sur la glande pancréatique
de enfant. L’opération a réussi. Elle repo-
se sur la théorie, due ce méme chirur-
gien, qui admet Il’influence des sécré
tions pancréatiques sur le plus ou moins de
richesse et d’activitésdu sang cérébral. Le
fait pourrait Gtre mis en doute s'il n’ctait
attesté par le docteur Swale Vincent, pro-
fesseur d’histologie au collége universaire
de Cardiff.

Les chirurgicns américains nous commu-
niguent une série d’opérations frisant alors
réellement le miracle. Notons-en plusicurs.
A Stamford (Connecticut). un petit gargon
de deux ans, dont I’état mental et physi-
que périclitait progressivement, a été con-
fi¢ aux soins des chirurgiens de hop.tal
de cette ville. On 1I’a trépané et l’on a dé-|
couvert dans Je cringe un fragment d’os de |
sept 4 huit centimétres sur un feu plus
d’un centimetre de large, qui exergait
une pression sur la cervelle. On I’a enlevé
et l’erfant a recouvré ses facultés normales.

A I'hdpital de Washington, Ia greffe de
la membrane transparente d'un ccil de lié-
vre a rendu la vue A un malade atteint
accidentellement de cécit’ et qui parais-
sait devoir rester irrémédiablement aveugle.

Une opération analogue a été pratiquée
d New-York sur les yeux d’une petite fille
de dix ans, qui avait depnis trois années
la cataracte et dont la vue semblait 4 ja-
mais perdue.

La greffe joue de plus en plus un fdle
décisi’ dans ces miracles de la chirurgie.
Les expériences faites a cet égard 4 1’Uni-
versité de Chicago par les docteurs Guita-
rie et Carrell sont remarquables. « Ce que
nous avons scientifiquement acquis dans
ces derniéres années, écrit 4 ce sujet le doc-
teur Carrell, nous permet de prévoir que
nous serons un jour A méme de substituer
chez l’homme au cocur blessé ou €puise
un coeur sain, jeune et fort de singe vi-
vant. »

Avviso

I sudditi di S. M. il Re d'Tlalia sono in-
vitati ad inscriversi di nuovo nel registro
dei Nazionali che é aperto a loro disposi-
zione fino al 26 io 1908 secondo le

disposizioni dell’ articolo 24 della legge
consolare. .
Port-au-Prince 26 Novembre 1907.

Il Console
Arrrepo de MATTEIS

Une cuvre utile

On annonce la nouvelle création d’un
asile od seront recueillis les enfants sanssou-
tien, exposés au contact mauvais d’exemples
pernicieux.

Nous faisons des souhaits pour la com-
plete réussite de ce projet dont Il’utilité
sociale n’a pas besoin datre démontrée,
et nous exposerons plus tard les grandes
lignes du programme auquel levront étre
soumis, selon nous, ces citoyens de de-
main.



Nouvelles diverses

Lonpaes 25.— Les journaux disent que
la Banque de France a pris ses dispositions
pour envoyer de l’or 4 New-York par les
deux ou trois prochains paquebots partant
du Havre.

BARCELONE 25.— « L’express de Valen-
cia » a bord duquel se trouvaient de nom-
breux voyageurs est tombé d’un pont cans
une riviére qui passe auz environs d’ici, 16
personnes ont été tuées et 23 bless¢es.

Parts 26. — Rente : 94.95

Au conseil des ministres ce matin 4 l'E-
lysée, Sous la présidence de M. Fealliéres,
M. Pichon fit connaltre au conseil les der-
niers télégrammes envoyés de Rabat par
M. Regnault faisant connaitre que la situa-
tion dans les ports est satisfaisante. Il fit
aussi signer un mouvement diplomatique
prochain.

Ala Chambre on continue aujourd hui
la discussion du budget des travaur publics.
Au Sénat on continue la discussion sur
la catastrophe du « Iéna ». ,

Paris 25.— La Banque de France qui a
escompté sur des effets de commerce amé-
ricains avec des signatures francaises de
premier ordre en donnant de lor contre le



| paiement d’une prime, renouvellera ce:te
{oO
| d’or ainsi prétée ne dépassera pas !a som-

ération ; mais on prétend que la quantité

me de 20.000.000 de dollars.
Maprip 25. — Des dépéches de Melilta
ubliées ici aujourd’hui, disent que Jes re-
Peles marocains de ce district sont récem-
ment tombds dans une embuscade prés
de Guebanou et qu’ils ont été anéantis par
les troupes impériales.

Oran.— Les troupes frangaises ont cha-
tié les Arabes qui ont surpris hier une re-
connaissance prés de fort Say. Elles ont ra-
vagé le pays et bombardé les villages des
assaillants. 30 Arabes ont été tuds et bon
nombre d’autres bless¢és. Le reste s'est en-
fui dans les montagnes.



Derniére heure

a= @ @

Lisponne 26. — Les chefs des pars
ressiste et conservateur tiendront un
meeting le 8 décembre pour y discuter de
Vattitudeque devront prendre ces partis vis.
4-vis du gouvernement actuel.
Le roi assista 4 un concert donné ay
profit des musiciens nécessiteux.
Aucun incident ne se produisit,

Vasssistance fat {nolque

presque exclusivem
composée de gens du peuple,ce qui démon.
tre que les événements des jours passés
furent grandement exagérés.

St ORG 26. — L> Douma com—"
menca aojourd’hui la discussion sur |’appli-
cation du régime constitutionne! en Ris.
sie.

Bertin. — La diéie prussienne entra
en session aujourd’hui ; en I’absence de
’Empereur, le discours du tréne fut la par
le prince de Bulow, chancelier de l’empire.

LisBONNE 25. — Le gouvernement a dé
crété aujourd’hui Ja création d'un trib:nal
special pour juger toutes les personnes ace
cusées de delits polit'ques ; ces délits se-
ront considérés comme de la meine caté&,
gorie que les crimes anarchistes. Le juge
nommé pour présider ce tribunal a donné
sa démission aussitdt qu’il a été informé de
sa nomination.

SEBASTOPOL 25. — A lasuite de nom-
breuses menaces de la part des terroristes,,
le pére Alexis, évéque de Tauride ne sort
plus de chez lui qu’escorté par des cosas
ques.

LIGNE HOLLANDAISE
Le steamer « PRINS DER NE.
DERLANDEN » attendu direc-
tement de New-York, sera ici pro
bablement jeudi, 28courant, pour
continuer dans la soirée pour St-
Marc, Petit-Goave, Cayes, Jacmel,
Curacao, etc.
Port-au Prince,27 Novembre 19v7
GERLACH & C*, AGENTS.

==







Naufrage dun vieux
navire
Victoria (Colombie ang'taise ) 24.— |e

Des nouvelles de Nouméa ( Nouvelle-Ca-
lédonie ) recues hier par le courrier d’Aus-
tralie annoncent Ja. perte du vieil aviso-
transport frangais « Meurthe » qui pendant
les vingt-deux dernicres années a fait le
service des Colonies francaises des mers
du Sud. « Meurthe » était remorquée 4
Sydney par le vapeur frangais Saint-Louis,
le mauvais temps fit rompre le cable qui
reliait les deux navires et le vieux trans-

rt s'abima dans les flots. Tout l’équipage
ut recueilli par le Saint-Louis.

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DEJEUNER DU 27 NOVEMBRE
Mipi A 2 HEURES

Beurre de Copenhague
Tripe 4 la mode de Czn
Poitrine de mouton panée aux petits pois
Filet Mignon au cresson
Haricots verts sautés au beurre
Haricots rouges en sauce
Riz blanc au lard
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Fruits

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D' L. Malebranche

Diplomé de I’lustitut de Médecine
Coloniale de Paris, ex-Moniteur du
Service Ophtalmologique dela Faculté,
a l’Hotel-Dieu, et ancien assistant de
la Clinique du Docteur Gale zonski,
Membre de la Société de Médecine
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pitale qu’ils ne doivent rien ver-
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Les contribuables sur lesquels des
saisies ont cté illégalement opérées par
ges crcéanciers de la Commune, sont
réevenus quils n’ont a tenir compte
des dites saisies faites contrairement
sux dispositions de T’article 53 de la
loi du 3 Aorit 1900 qui déclare formel-
lement que les revenus de la Commune
sont insais:ssables.

En conséquence, tout contribuable
qui aura Versé le montant de ses rede-
vances Cntre Jes mains des préten-
dus Saisissants s’eXpose de paver deux
fois

Port-au-Prince, le 16 Novembre 1907

Le Receveur Communal,
Lys DUVIGNAUD

OTD

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La
Rédaction du “ Matin”

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A quoi tient ‘a superioriteé
des Anglo-Saxons.—
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PROPOS D’HYGIENE tous ces contre-temps. Que n’avait-on
observé les régles de I'hygiéne ? car le
plus souvent, ce qui a emporté le bébé

C’est pourquoi je voudrais aider a
faire de nos enfants par I’'hygiéne —
Jentends hygiéne morale aussi — de



















. ° pauvret, c’est un Hux de ventre d’origi-| véritables promesses de santé, de ro-
Mal (l \ Ini | ne toxi-alimentaire, c’est du rachitisme] bustesse, de contiance en soi, et d’éner-
l . inveterd par mauvaise alimentation, gies physiques et morales vives pour la; RENSEIGNEMENTS
on refroidissement par manque de pré-| plus grande prospérité de ta Républi-
_—— caution, eic, etc, tous accidents dont len que nous toms presque, malades METEOROLOGIQUES
gae Janta, | aurait bien pu se garer si on avait seule-|d’esprit et malades de corps, sommes . —_—
oneree ces pétulantes bordeées lancées ment un peu de souci et de notions de pour la plupart de vrais musées patho- Observatoire
Rariage. ie ee neaia ir varement. ‘hey l"hygiéne infantile. . logiques. C’est aux méres surtout que
wraitea tutes bo veliche dahe MY ‘autre matin, il me souvient d’avoir| je m’adresserai, car je crois, fort si j’en, DU
suites maniaduca nurog la « chore {enteeva une de ces typiques victimes du|juge par les gateries, les chatteries de| SRMINAIRE COLLEGE S¢-MARTIAL
ublure ». Mai qe: du tout II 'se, Able manquement aux rg es hygiéniques: | toutes sortes dont elles usent envers —— , ad
tt qu’on ait as let ont. du ‘1g | Ventre rebondissant, chapelet rachitique, | eux — qu’elles aiment mieux leurs en- Manni 26 Novemsas
rein J il " anduilleme san thai “{membres ni plus ni moins gros qu’un|fants que les péres qui, eux, préférent sae
pour aller tranquillementson tain. | cpayon de charpentier, tristesse, allant]]eg.... bureaux publics ! Barométre 4 midi 761,9

i billets de fair e-part “a mariage sen {a8qu’ala somnolence perpétuelle, facies
nnement de cascader, > 7
tus tombent a jet continu dans les ou hébétude et Voubli de soi-méme
mains pour la plas. grande dilection de sommeillent cote-d-cote ; rien ne lui
botre directeur dans la moustache de manguait. J’étais quelque part au quar-
tier du Poste-Marchand et c’est chez le

J’aime penser qu’elles gouteront bien
de cette franche lippée qu’assaisonnera
amour maternel et dont j3 me plais a
leur offrirtout de suite comme un

Températurejnitinnm 20,1

Moyenne diurne de la température 25,4
Le ciel a été clair dans la matinée et peu

ful — si ¢i conlinue — le sourire fini-| yoisin d’a cété que je vis comme figée avant-gout délicieux. a :
par auquer ir droit de cite. la mémoi.| 84" !¢ sol cette: facon de petite béte hu-| Ce‘sont Jes commandements de la chaste uageax dans l'aprés-midi.

t een ant, autant que Jat fa memol- | maine. Aiguillonné par la curiosité, je| Lucine dictés par 11 plume s»irituelle Agitation microsismique heusser ; E30" de
i mes ne, cette plume du Matin bac voulus a tout prix palper le monstre.|d’un Moise « modern epoch », un con-| ce matin 37. :

yeux, avait les proportions Wun diye quand je m’approchai, il ne bougea|frére du Lyon Médical :

duet, cinglait vigoureusement ses enra-] mame pas, demeurant obstinément d J. SCHERER

I Ton fils toi-méme nourtiras
A fin qu'il vive longuement !

2 Autour de lui ménageras
D’ajr frais et par un bon courant !

Avec soin éviteras
Tout bruit dans son appartement !

4 De fianelle le couvriras
Et le tiendras bien chaudement !

Tribunal de Cagsation
Axdience du Mardi 26 Novembre 1907
SECTION CIviLE

Présidence de Mr le Vice Président Er ~
nest Bonhomme.

Le Tribunal prend siége 4 dix heures et
demie du matin et prononce les arréts sui-
vants :

1° — Celui qui casse et annule l’or-
donnance de référé du 9 Janvier 1907 ren-
due contre Joseph Franckel et au profit da
citoyen Joseph 3; condamne
Lecorps aux dépens.

2° — Celai qui casse et annule le is-

ement rendu entre Madame Georges -
rt et Madame Orphanie Hibbert par Je
Tribunal civil d’Aquin, le 7 février 1907,
renvoie la cause et les parties devant le Te.
bunal civil as Cayes ; s

3° — ui gui rejette comme mal
fondé le pourvoi du sieur Mézilas Paal et
{consorts contre le {psement contradictoire

ibuaal civil de Jacmel en
|date du 16 Novembre 1906, renda entre
J

fs d'unions, qui, une fois lancés, ne}ie mutisme et l’immobilité des grandes
nnaissent ni la bride de la conscience |qoyleurs avec, dans les yeux, des a
i donne la notion des responsabilités gards de fauve blessé ou de visi
itimes, ni le coupde mors terrible] naire.
¢ leur manifeste inertic volontaire qui] Eh’! Lien, ces gros ventres en ballon,
afi aN en vain leur incapacité a se} ce, petits membres de polichinelies, ces
aut re a eux-mémes, voire a suffire aUX]atrophies émouvantes, ces diarrhdées
res. vertes, véritubles cataractes de Niagara
Jesuis obligs de conclure que ces|humaines qui se prolongent, se prolon-
iréaésies sociales se sont cramponnées | gent, n’en tinissent plus — ou pluldt
hos moeurs indéracinablement et Jje/qui s’achévent par la mort, m’éc.eurent
wy eusse méme pas pensé, je vous as-/énormément. fe vois trop la fin tragte
a si je n’étaia poiseé par la pointe} que parmi cet age candide. Et quand
COmmiséiration que j'ai toujours eue|ces petits batards ont lajchance de sur-
pour les fous. vivre aleur uégénérescence, quel mal s0-
Cest que ces gentils messieurs, com-|cial si l'on veut bien songer aux con-
Be bien vous le pensez, se chargent | tingences dela désorganisation physiqae
tlre uuteurs de jours et je les ai toujours | vis-a-vis des déséquilibrations spiritual-
Pizen belle pitié a ta vue de la grima,; les et morales ! Jamais tro Pon ne
ce drdlatique et 4 double sens qui ano-|pourra se rappeler que enfant c’ost

aalise leur frimousse de péres et de (homme enherbe. Onne se convailte

raseurs, quand la mort a pincd l'un delera pas inutilement que « c’est au ber-

leers enfants en bas Age. Alors il vaj« ceau qu’il faut prendre homme pour

feloir se raidir quand méme — car on}« en faire un citoyen robuste et viguu-

Pout pas le faisander, le pauvre pe-/« reux et pour modifier sa constitution,
c

Â¥

S Dans le maillot lai serreras
- Afin-qu’ll ~Eane proprement
Sil s’échauSe soi, tu _boiras
"Deux ou trols canses de chiendent !
8 Sil a le flax, lai pousseras
D’amidda vite ua lavement !
9 — Pondss de ris ta lui mottras
Pour le geser da froveement |
peépareras

Force éponge
© pout sous les cas....et actidencs ! .

ouri r,{« si par hasard elle est vicée dans son ; !
tard, Senpocer’ A dévisager la’ face a origine. C’est dans|’enfance enfin que |sewseat oe eine eee en. 4° — Celui quicasse et annule le ”
‘Fide, sinistre et menacante du papier | «l’observation sévére des lois de Vhygicne le Seottionse : gri- ment du Tribunal de ‘de Ce
| » 8prés celle non moins émouvan-, «est nécessaire seit pour conserver 2 same | sa0ece én pore. ot rh - Haltien, a date de 2o han 13 =
" i a ir lorsqu’upet: . 4 gta Mass a
ane \« té, soit pour q aac. ae a acre Ia ¥ cave re femie

Cipeaddnt tron poavalt ‘pion prévenir « maladie vient 4 interrompre le courggey

|
5 © — Celui qui rejette le pourvoi for-
mé parle sieur Blaise Bertrand Auguste
Lemoine fils, contre le jugement contradic-
toire et sur exception du Tribunal civil du
Cap-Haitien, en date du 3 février 1905,
rendu entre lui et le sicur Joseph Catabois.

La section civile fait place avx sections
réunies qui entrent en siége sous la pre-
sidence de Mr. le Président H. Lechaad
et prononce I’arrct suivant :

Celui qui déclare le sieur Michel Velten
en ce qui concerne les emprunts consolidés
et les emprunts convertis, non recevable,
A présent, en sa demande ; dit en ce qui
concerne Pemprant de Cinguante millions
de tr-=-s qup-est. is suite d’ewpsunts fo-
caux auxquels avait souscrit la maison de
Port-au-Prince. que Velten conserve dans
cet emprunt les droits, désormais resolus,
qu’il avait dans Jes emprunts focaux dont
le dit emprunt de cinquante millions de
trancs est la conversion ;— dit que les
Treize Cents dollars, or ameéricain, préleves
par Michel Velen, en juin 1896, seront
révlés, lors du rés!ement de ’Emprunt de
Cinquante milliens de francs sur sa part
des bénéfices nets réalisés en provenant ,
reyette les dommages intéréts demandes par
Velten contre Guyot ; - condamne Velten
\ restituer 4 Guyot la somme de deux mil-
Ie quaire cent soixante huit gourdes, quatre
vingt onze centimes ((P.2 468,91) en papicr
et celle de soixunte-deux dollars, vingt centi-
mes (P. 62,20) or américain pour ceux des
chefs de la d-mande reconventionnelle qui
ont cic adinis ;—rejette les autres chefs de
la dite demande reconvenrionnelle et en-
fin compense les dépens ;—

Puis cotendent la continuation de Il’af-
faire Flo.te Barbot contre Alfred Strecker ;

Mé Michel Oreste, pour le demandeur,
est entendu en ses observations 3;

Me Enoch Desert, par une plaidoirie sa~
vante et raisonnée a produit des observa"
tions pour le défendeur.

Le Ministére Public, Eug. Décatrel, con-
clut au rejet du‘pourvoi, au fond, demande
au Tribunal de rejeter la demande en com-
muninication de pieces produite par Flotte
Barbot.

Vu Vheure avancée, le sige est levé.

Tribunal Criminel
Mardi 26 Novembre 1907

Nous avons déja parlé de Chéry Dumer-
yier dont l’athaire avait été renvoyée une
premicre fois, pour absence de témoins,
une scconde fois, par suite de l’indisposi-
tion d’un jure.

Il comparair, commel’on gait, sous la pré-
vention de viol sur la personne de Char-
lucia Gustave, 4gé de quinze ans.

Deux jeunes licenciés, M** Férére et Du-
casse présentent la défense de |’accusé. Ils
le font avec beaucoup d’habileté et de con-
viction : ce sont deux avocats d’avenir.

_ Malgré V'énergique réquisitoire du subs-
ticat Coustard, le jury que préside Me Marc
Frangois revient avec un verdict d’acquit-
tement.

Hopital St Alexis

Le personnel médical et administratif de
VHoépital militaire Se Alexis et le person-
nel de l’Ecole mationale ‘médecine et de
Pharmacie organisent une brillante féte 4
Poccasion de l’inauguration du nouvel édi-
fice construit dans |’intérieur de cet établis-
sement.

La cérémonie aura lieu le dimanche’ 8
Décembre prochain, 4 8 heures du matin

Crest 4 Ja généreuse initiative du Prési-
dent Nord Alexis que l’Hépital militaire
doit cet embelissement si utile

La féte promet d’étre des plus brillantes.
Il y aura des nombreux parrains et marrai-
nes.—Nous y,reviendrons.

'

|

en er a

Arrivée et Cépart

Le Steamer « Altai », quiremplace le
Valdivia, est attendu de New-York demain
jeadi, 28 du courant. Ill laissera le meme
jour dans la soirée pour Pettt-Goive, Jéré-
mie et la Jamalque. —

os

La malle pour |l’Etranger par le vapeur
Grecia fermera \ la poste demain jeudi, 4
6 heures du soir.

Les miracles dela chirurgie

Elle en accomplit sans reliche. Voici
quelques-uns des plus récents. Une petite
gile de six. ans, Lena -Walff,- de Berlin,
était idiote. Le docteur Garrd, professeur
de chirurgie 4 la Faculté de Breslau, lui a
rendu l’intelligence en greffant la glandethy-
roide de la mére sur la glande pancréatique
de enfant. L’opération a réussi. Elle repo-
se sur la théorie, due ce méme chirur-
gien, qui admet Il’influence des sécré
tions pancréatiques sur le plus ou moins de
richesse et d’activitésdu sang cérébral. Le
fait pourrait Gtre mis en doute s'il n’ctait
attesté par le docteur Swale Vincent, pro-
fesseur d’histologie au collége universaire
de Cardiff.

Les chirurgicns américains nous commu-
niguent une série d’opérations frisant alors
réellement le miracle. Notons-en plusicurs.
A Stamford (Connecticut). un petit gargon
de deux ans, dont I’état mental et physi-
que périclitait progressivement, a été con-
fi¢ aux soins des chirurgiens de hop.tal
de cette ville. On 1I’a trépané et l’on a dé-|
couvert dans Je cringe un fragment d’os de |
sept 4 huit centimétres sur un feu plus
d’un centimetre de large, qui exergait
une pression sur la cervelle. On I’a enlevé
et l’erfant a recouvré ses facultés normales.

A I'hdpital de Washington, Ia greffe de
la membrane transparente d'un ccil de lié-
vre a rendu la vue A un malade atteint
accidentellement de cécit’ et qui parais-
sait devoir rester irrémédiablement aveugle.

Une opération analogue a été pratiquée
d New-York sur les yeux d’une petite fille
de dix ans, qui avait depnis trois années
la cataracte et dont la vue semblait 4 ja-
mais perdue.

La greffe joue de plus en plus un fdle
décisi’ dans ces miracles de la chirurgie.
Les expériences faites a cet égard 4 1’Uni-
versité de Chicago par les docteurs Guita-
rie et Carrell sont remarquables. « Ce que
nous avons scientifiquement acquis dans
ces derniéres années, écrit 4 ce sujet le doc-
teur Carrell, nous permet de prévoir que
nous serons un jour A méme de substituer
chez l’homme au cocur blessé ou €puise
un coeur sain, jeune et fort de singe vi-
vant. »

Avviso

I sudditi di S. M. il Re d'Tlalia sono in-
vitati ad inscriversi di nuovo nel registro
dei Nazionali che é aperto a loro disposi-
zione fino al 26 io 1908 secondo le

disposizioni dell’ articolo 24 della legge
consolare. .
Port-au-Prince 26 Novembre 1907.

Il Console
Arrrepo de MATTEIS

Une cuvre utile

On annonce la nouvelle création d’un
asile od seront recueillis les enfants sanssou-
tien, exposés au contact mauvais d’exemples
pernicieux.

Nous faisons des souhaits pour la com-
plete réussite de ce projet dont Il’utilité
sociale n’a pas besoin datre démontrée,
et nous exposerons plus tard les grandes
lignes du programme auquel levront étre
soumis, selon nous, ces citoyens de de-
main.



Nouvelles diverses

Lonpaes 25.— Les journaux disent que
la Banque de France a pris ses dispositions
pour envoyer de l’or 4 New-York par les
deux ou trois prochains paquebots partant
du Havre.

BARCELONE 25.— « L’express de Valen-
cia » a bord duquel se trouvaient de nom-
breux voyageurs est tombé d’un pont cans
une riviére qui passe auz environs d’ici, 16
personnes ont été tuées et 23 bless¢es.

Parts 26. — Rente : 94.95

Au conseil des ministres ce matin 4 l'E-
lysée, Sous la présidence de M. Fealliéres,
M. Pichon fit connaltre au conseil les der-
niers télégrammes envoyés de Rabat par
M. Regnault faisant connaitre que la situa-
tion dans les ports est satisfaisante. Il fit
aussi signer un mouvement diplomatique
prochain.

Ala Chambre on continue aujourd hui
la discussion du budget des travaur publics.
Au Sénat on continue la discussion sur
la catastrophe du « Iéna ». ,

Paris 25.— La Banque de France qui a
escompté sur des effets de commerce amé-
ricains avec des signatures francaises de
premier ordre en donnant de lor contre le



| paiement d’une prime, renouvellera ce:te
{oO
| d’or ainsi prétée ne dépassera pas !a som-

ération ; mais on prétend que la quantité

me de 20.000.000 de dollars.
Maprip 25. — Des dépéches de Melilta
ubliées ici aujourd’hui, disent que Jes re-
Peles marocains de ce district sont récem-
ment tombds dans une embuscade prés
de Guebanou et qu’ils ont été anéantis par
les troupes impériales.

Oran.— Les troupes frangaises ont cha-
tié les Arabes qui ont surpris hier une re-
connaissance prés de fort Say. Elles ont ra-
vagé le pays et bombardé les villages des
assaillants. 30 Arabes ont été tuds et bon
nombre d’autres bless¢és. Le reste s'est en-
fui dans les montagnes.



Derniére heure

a= @ @

Lisponne 26. — Les chefs des pars
ressiste et conservateur tiendront un
meeting le 8 décembre pour y discuter de
Vattitudeque devront prendre ces partis vis.
4-vis du gouvernement actuel.
Le roi assista 4 un concert donné ay
profit des musiciens nécessiteux.
Aucun incident ne se produisit,

Vasssistance fat {nolque

presque exclusivem
composée de gens du peuple,ce qui démon.
tre que les événements des jours passés
furent grandement exagérés.

St ORG 26. — L> Douma com—"
menca aojourd’hui la discussion sur |’appli-
cation du régime constitutionne! en Ris.
sie.

Bertin. — La diéie prussienne entra
en session aujourd’hui ; en I’absence de
’Empereur, le discours du tréne fut la par
le prince de Bulow, chancelier de l’empire.

LisBONNE 25. — Le gouvernement a dé
crété aujourd’hui Ja création d'un trib:nal
special pour juger toutes les personnes ace
cusées de delits polit'ques ; ces délits se-
ront considérés comme de la meine caté&,
gorie que les crimes anarchistes. Le juge
nommé pour présider ce tribunal a donné
sa démission aussitdt qu’il a été informé de
sa nomination.

SEBASTOPOL 25. — A lasuite de nom-
breuses menaces de la part des terroristes,,
le pére Alexis, évéque de Tauride ne sort
plus de chez lui qu’escorté par des cosas
ques.

LIGNE HOLLANDAISE
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DERLANDEN » attendu direc-
tement de New-York, sera ici pro
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continuer dans la soirée pour St-
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lédonie ) recues hier par le courrier d’Aus-
tralie annoncent Ja. perte du vieil aviso-
transport frangais « Meurthe » qui pendant
les vingt-deux dernicres années a fait le
service des Colonies francaises des mers
du Sud. « Meurthe » était remorquée 4
Sydney par le vapeur frangais Saint-Louis,
le mauvais temps fit rompre le cable qui
reliait les deux navires et le vieux trans-

rt s'abima dans les flots. Tout l’équipage
ut recueilli par le Saint-Louis.

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pitale qu’ils ne doivent rien ver-
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signés de M. ?’ Administrateur

es
Priére d@’aviser Vadminist™
tion de la moindre irrég N
dans le service du«MATI .
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Les contribuables sur lesquels des
saisies ont cté illégalement opérées par
ges crcéanciers de la Commune, sont
réevenus quils n’ont a tenir compte
des dites saisies faites contrairement
sux dispositions de T’article 53 de la
loi du 3 Aorit 1900 qui déclare formel-
lement que les revenus de la Commune
sont insais:ssables.

En conséquence, tout contribuable
qui aura Versé le montant de ses rede-
vances Cntre Jes mains des préten-
dus Saisissants s’eXpose de paver deux
fois

Port-au-Prince, le 16 Novembre 1907

Le Receveur Communal,
Lys DUVIGNAUD

OTD

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La
Rédaction du “ Matin”

Offre d seslecteurs les deux volumes
A quoi tient ‘a superioriteé
des Anglo-Saxons.—
A-t-on interét a s’emparer
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