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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00197
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- November 26, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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PORT-AU-PRINCE (nit!)
QUOTIDIEN
MARDI, 26 NOVEMBRE 1907.
Le atin
ABONNEMERTS :
pan mois Une Gourde D'avance
Dérpanrenmunte & ErranceEr ;
praise de peste on sus.
DmmECTEUR
Clément Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
LE NUMERO 40 CENTIMES.
Les abonnements partent da rer. et da 15 de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou non De sont pas remie.
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser &4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
'
- Femme Haitienne
SON ENNEMI
By ade cela quelques mois, un de
plus vénérables prélats, Mgr. Pi-
@evait la voix, dans une confé-
qui eut un légitime retentisse-
en faveur de la femme haltienne
demanidant pour elle une place égale
i elle de |: hommedans toutes les bran-
des de activité nationale qui peuvent
li étre accessibles,— hormis la poli-
tique, bien entendu.
Celte voix n’était pourtant pas celle
& féminism:, en dépit méme du titre
laconférence qui apparemment rou-
tur ce sujet. Cette voix était plutot
de la charité ; aussi bien, le dis-
@ers s’adessait-il 2 un auditoire exclu-
Se dames et 4 une association cons-
Gade fondamentalement sur les idées
Wcharité et de solidarité.
~ fas questions sociales, auxquelles
emt se trouver intéreasé Je sort de la
me, ne se posent pas dans notre so-
sous ja forme qu’elles peuvent re.
parlout ailleurs od les complica-
nolitiques et sociales rendent I’ef-
féminin névessaire pour empécher
bmphe absolu et égoiste d'une
wen de ’humanité sur l'autre. Et le
pent n’est pas encore venu, 8’i! doil
jun jour, vd les notabilités fémi-
Mbaitiennes auront & unir leurs
evendicatrices 4 cettes des dames
pemt Garret-Fawet, anglaise, com-
@ @Aberiteen, canadienne, H¢léne
me Pappritz, allemande, Avril «de
Groix, francaise, et tant d’autres
Melrices qui remplissent les Comi-
Pas leurs accents libérateurs.
ll m’est avis qu elles ont beaucoup a
faire dans la sphére purement sociale,
et le principal de la besogne, pour el-
les, consiste déja en ceci, qui est capi-
tal : se faire respecter ; car c’est la pour
elles une véritable mesure de défense
et de préservation.
Et la chose acquiert un caractere vé-
ritable de délicatesse, si l’on veut bien
s’apercevoir que le principal ennemi de
la femme est l"homme et que les prin-
cipales arines, et en méme temps les
plus sdres aux mains de cet ennemi,
sont les faiblesses physiologiques mémes
de la femme
Sije me surprends aujourd’hui a faire
un peude morale, le lecteur n’en ac-
cusera que le sujet. Je sais bien que les
moralistes sont toujours ennuyeux, el
que « faire de la morale» est de toul
temps synonyme de parler aux échos de
la montagne ou encore de précher dans
le désert. Lorsqu’un progrés social se
trouve sous la dépendance d’un_ acte
moral, ilfxut bien pourtant avoir le
courage de demander la _ réalisation de
ret acte ; tel est précisément le cas au-
jourd’hui et je ne vois pas pourquoi je
reculerais devant ledevoir social de fuire
appel a la vertu des Haitiens.
‘ailleurs, c’est autant 4 leur intérét
que je m’adresse qu’a leur moralité ; et
sur ce chapitre, l’intérét est d’abord geé-
néral, puisqu’il s’adresse a la société
toute enticre ; il est ensuite particulier
4 chacun de nous, car ily a bien peu
Windividus gui n’aient au moins a sau-
vegarder la dignilé de la personnalite
feminine dans une sceur, dans une fille
et parfois dans beaucoup de parentes a
la fois.
Je ne m’appesantirai pourtant pas sur
‘intérét général ; on l'accommode vo-
lontiers 4 toutes les sauces et on I’in-
vogue, rarement sans a-propos, sur tous
les sujets ; mais a la pratique il laisse
chacun assez indifférent. Il en est au-
trement de l’intérét particulier ; il est
cependant encore vrai que la encore
il y aadistinguer, seloa qu il s’agisse
de celui des autres ou dusien. —
Pour le cas qui nous occupe, il est
hors de doute que la digaité «ie nos
scours ou de nos filles est une ca tse di-
nede nous aligner sur le terrain d’hon-
neur contre tous ceux qi essaieraicnt
*’ altenter, sans que nous ne soyons
dispoeds a observer vis-a-vis de la scour
ou de la fille du voisin ‘cette réserve
a 80
naltre ser I’
qui nous parait devoir étre imposée par
la force et que rous piagous sous fa
sauvegarde de ce que, dans le
des vertus ‘mondaines, nous
les lois de Phonneur.
Le sens de Phonneur est variable au
eré des sociélés qui l’invoquent ; ce qui
est beancoup moins variable, c’est lin-
téret de toute sociélé i ce qa’une partie
de ses membres n’opprime abusive-
ment l'autre ; toute oppression accuse
un malaise.
Dans notre societeé,
essentiellement constiluée, loppression
de la femme parl’homme a_engendré
ce malaise et, pour le faire dispariaitre,
il est bien plus efficace de s’adresser
aux mocurs qu’aux tois, car ce sont les
miwurs qui, plus que l’absence de me-
sures Idzislatives spiciales, en dot-
vent clre tenues pour responsables. [I
n'y a rien de plus désastreux, en mitie-
re d’sconomie sociale, que le déplice-
mentdes responsibilités et,en beaucoup
de choses, il est hon, avant de s’adres-
ser Aceuxquifont les lois, desadressera
ceux memes dont les ayissements
semblent rendre Ices fois nécessaires.
Il arrive ainsi que, assez souvent, le te-
cours aux légis'ateurs devient inutile
et que, rien qu’a l'avoir voulu, on réa-
lise soi-méme d’importantes transfor-
mations.
On dit bien volontiers que ce sont
les, femmes qui font les mururs «cela
ne les empévhe pas d’en devenir parfois
victimez, et alors, quoiqu’elles soient ar-
lisansen grande partie de leur propre
sort, nous avons le devo de chercher
pour elles le moyen de les sauver del-
lesemémes. C’est ce que nous allons
faire.
——SOOO__—_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—<$$—lSEEEE
L’administration du « Matin »
rappelle aux abonnés de la Ca-
pitale qu’ils ne doivent rien ver-
ser, abonnements ou autres,
appelons
que sur REGUSIMPRIMES et
signés de M. )’Administrateur
es
Priére d’aviser l'administra-
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«MATIN»
afin qu'il y soit de suite reme-
dié.
° a rey
laneave
y
{
—_—
ann =
PAILS DETERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
telle yu’elle est SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Lunbi 25 NOVEMBRE
Barométre 4 midi 761,55
r minimum T9,-4
Température) jwaximum 30,8
Moyenne diurne de la température 24,8
Le ciel a été clair tuute la journce, et nua-
veux 49 h. du soir.
Le barométre est en hausse.
J. SCHERER
Renseignements utiles
Figuier
Arbre 4 suc laiteux de 4 4 6 metrss de
hauteur, 4 cime large et vodtée grise, lisse,
k grandes feuilles trés divisées, connu de-
puis la plus haute antiquité et répandu
dans tout le Bassin meditérranéen.
Quoiquele Figuier soit cultivé dans la Fran-
ceméridionale ot, grace’ la douceur des hi-
vers, ses fruits miurissent trés bien, nous
n’en parlons ict qu’au point de vue algé-
rien. L’Algérie, en effet (principalement la
Kabylie ), nous envoie plus ‘de la moitié
de nos importations : 8 millions 1/4 de ki-
los contre 7 1/2 d’Italie, d’Espagne et du
Portugal réunis, sur un total de 16 millions
de kilos entrés en France en 1899.
Les Figues fraichs sont nutritives et de
digestion facile quand on a retiré I’enve-
loppe extérieure , mais la figue séche,
moins digeste, seule donne lieu 4 un com-
merce important. Le séchage se fait au so-
leil sur des claies avec des fruits bien mars
qu’on entasse le soir pour les réexposer au
soleil le lendemain et ainsi de suite jus-
qu’\ ce qu’ils puissent se conserver. Fina-
lement on les emballe bien serrés et apla-
tis dans des corbeilles ou des caisses dans
lesquelles ils se transportent facilement au
loin. Par la dessication les figaes perdent
environ 2/3 de leur poids.
Ces truits torréfiés et réduits en poudre
rg a
servent \ fabriquer un succédané du café,
analogue mais supérieur la chicorée. C'est
une industrie prospére en Autriche.
L’effet émollient et légérement laxatif
des figues est connu ; elles entrent dans
la composition de latisane des quatre fruits,
avec les dattes, les jujubes et les raisins
secs.
Le Ficus elas ica, que Von cultive dans
NOs appartements pour s2s_ belles feuilles
persistantes, appartient A la méme famille
Sous lcs tropiques, il devient un grand ar-
bre ;son suc fournit un des meilleurs caout-
choucs.
Tuibunal Criminel
Lundi 25 “Noowembre 1907
Comparait devant le jury le nommé Du-
mas Jn Louis, accusé de vol de trois cents
gourdes nickel au préjudice de Tal'andieu
Chrispin.
[’accu-ation est souter.ue par le substitut
A. Thibaut et Ms Elie Genesé est au
bane de la d'fense
Debats tres succints, le
renoned 2 Vaccusation,
totalement défiut.
Le jury que preside élé gammment M. David
orges rend un verdict d’acquittement.
Et accuse n’ctant pas retenu pour autre
cause, est mis en liberté.
DrL. Malebranche
Nous avons revu avee infiniment de plai-
sir notre ine et distingué compatriote, le
Mr f.. Mal branche qui revient de France
Ou i! avaitct: compleéter ses études médi-
cales.
Apres de brillants examens passés 4 T'E-
cole Nationale de Medecine, Dr Malebran-
che :e rendit i Parisou, fréquentant assidu-
ment les hopitaux, il fut mis au courant
des durniers progres de la Medecine et de la
Chirurgie.
Il s’occupa également des maladies des
pays zhauds ( filariose, éléphantiasis, lépre,
dy senterie ) a PEnstitut de Médecine colo-
niale ct dla Socicté de médecine et d’Hy-
gi¢nes coloniales ou il a travaillé avec les
protesseurs Wurtz Le Den'u, Chantemesse
et Blanchard.
Le Dr Malebranche s'est en meme temps
spécialise dins les maladies des yeux. Apres
concours, il fut nommeé Moniteur de la
Clinigue epthalmologique de | HoteloDieu
ou il tut suideé par le protesseur de Laper-
sonne.
Notre compatriote fut aussi un des assis-
tants du Dr Galezowski, le celébre ocu-
lise universellement connu_ et c'est dans
sa clinique quil a travaillé sous ta direc-
tion de Villustre professeur Rémy. Il fue
ainsi initié aux secrets du diploscope, ap-
pareil qui permet de guérir le strabisme
( yeux louches ) sans opération.
_ En présentant toutes nos félicitations 4 ce
jeune médecin dont les efforts courageux
n'ont pas été inutiles, nous souhaitons
qu’il arrive 4 faire valoir les solides con-
naissances qu'il a acquises dans son pro-
pre pays ainsi qu’a l’Etranger.
Théatre Haitien
Dimanche le Théadire Haitien a eu un
succes fou. Coicou et ses amis ont regu
de leurs habitués une ovation triomphale
en retour des quatre bonnes heures qu’on
venait de passer comme dans une vie
d’idéal.
Le programme riche et varie a été exé-
cuté avec une fidélité rigoureuse ; et, com-
me la premicre partie n’avait pas été dé-
taillée, l’on allait de surprise en surprise
4 chaque numéro nouveau : ce fut Wabord
un monolgue dit par Emm. Paul, puis
une poésie créole d'un localisme inimita-
ble, débitée par Cl. Coicou, puis, l’exquise
valse : Valsons, musique de Ménés et trio-
lets de Coicou, chantée d’une voix exquise
pac Mademoiselle Léonie qui s’était réve-
substitut ayant
les preuves faisant
lée merveilleusement sous un jour nou-
veau,a cté bissce, trissée, acc’amée avec
un fol enthousiasme ; puis ce fut le choeur
de jeunes filles, que dirige l’artiste déli-
cat qu’est Duroseau et qui a communiqué
4 toute la salle quelque chose comme du
délire ; puis ce fut l'immortel Delienne
avec son immortel Gaspillé. Il faut_ une
men‘ion 4 part pour Mademoiselle Duro-
seau et son frére, dignes enfants de leur
pére, auxquels le pubtic a exprimé d’ailleurs
de la voix et des mains, sa profonde ad-
miration.
Aprés quoi la partie théatrale vint met-
tre lc comble au sentiment dont lceuvre
de ces Mesieurs jouit si légitimement ; car
les trois comédies ont été enlevées, pour
tout dire en un seul mot ; et sil fallait in-
sister sur [Ecole Mutuelle de Coicou, nous
n’en finirions pas aujourd’hui. Félicitons
donc Mlle Léonie, la gaspilleuse de pro-
verbes créoles qu’elle égréne avec tant_de
tact, et n’oublions pas d’ailleurs Mlle Des-
roltes qui, cette fois, 1 su mettre a pro-
Bt les conseils que nous lui avions donnés
et qui, en cff.r, a rcussi. Bref, le temps
presse et nous née pouvons qne nous excu-
ser auprcs de messieurs les amareurs qui
ont épaté leur public, et qui, 1 ce titre,
nous retiendraient par trop.
Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE
Audience du Lundt 25 “Novembre 1907.
Présidence de Mrle Président H. Lechaud.
Le Tribunal prend si¢ge 4 dix heures et
demie du matin et entend l’affaire suivante:
(Reproduction) Procédure instruite con-
tre le Suppléant-Juge Ajas Divinard, de la
just'ce de paix de Dame-Marie.
Le Rapporteur, Mr le Juge V.R. Do-
mond donne lecture de son rapport.
Le Minisiére Public Mr. Eug Décatrel,
conclut 4 un supplément d’instruction.
Le Tribunal, audience tenante a pronon-
cé, sur les conclusions conformes du Minis-
tere Public, l’arrét qui ordonne un suppieé-
ment d‘instruction.
Plus rien, le siége est levé.
Déceés
Les funérailles de JEaN-BaptisTeE ALEXIS
Viaup, Sénateur de la République, d4cddé
hier aprés-midi, dans sa 67™* année, au-
ront lieu cet aprés-midi. —Le convoi parti-
ra de la maison mortuaire, Avenue Badeére,
pour se rendre \ la Cathédrale.
Condoléances aux familles éprouveées.
Mariage
En la chapelle de Ste Madeleine a éré
célebré ce matin le mariage de Madame Ma-
RIE GOSTALL2 avec notre ami ABEL “THEARD
Nos meill:urs souhaits aux nouveaux
époux.
— i a ee
Naissance
Les époux Edmond Gouraige ont fété ce
matin l’heureuse naissance de leur fille
Ciara.
Toutes nos félicitations aux
et mille vaeux au bébé.
Demande @’Emploi
Expert-comptable, ancien employé de-
mande travail quelconque.
Référence de rer ordre.
S’adresser au Bureau.
Avviso
I sudditi di S. M. il Re d’Tlalia sono in-
vitati ad inscriversi di unovo nel registro
dei Nazionali che é apertoa loro disposi-
zione fino al 26 io 1908 secondo le
disposizioni delle articelo 24 della legge
consolare.
_ Port-au-Prince 26 Novembre 1907.
Ii Console
Atrazvo de MATTEIS
jeunes époux
Troubles a Lisbonne
LIsBONNE 24. —Le
crété hier la création “dt
ordinaire qui jugera sans jury
-d’un tribunal extra-
les personnes
ayant pris part a des complots ou a des |
attentats ou qui auront provoqué des dé-
sordres dirigés contre l’ordre public ou la
soreté de |’Etat.
Paris ~ Les nouvelles qu’une révolution
est i la veille d’éclater en Portugal sont re-
sues ici avec un certain scepticisme, Car les
dépéches venant directement de Lisbonne
ont passé par les mains de la censure. Les
nouvelles qui parient du bannissemert du
prince héritier et d'une mutinerie dans la
marine sont démenties par l’ambassade de
Portugal. Cependint le nombre des arres-
tations opérées, la suspension de journaux
et les autres mesures répressives adoptces
par le premier ministre Franco semblent
prouver que la situation au Portugal est en-
trée dans une phase aigué.
Paris. 25.— Une dépeche de Madrid a
PEcho de Paris dit que le bruit court duns
cette ville qu'une collision entre la troupe
et des insulaires s’est produite « Lisbonne
et que de nombreuses persoonnes ont été
tuécs ou blessdes. Cette dépéche ajoute que
des personnes arrivant de Lisbonne disent
que le colonel Tasta aide-camp du_ roi
Charles a donné sa démission et que plu-
sieurs d'une fidélité douteuse ont été désar-
mes. lous les chefs de partis politiques sont
surveillés par des détectives et de nom-
breuses personnes quittent le pays. Le rot
a refusé de signer un décret preclamant
état de siege dans tout le royaume.
a
——" a
Derniére Heure
Paris—Sur des ordres venus de Washing-
ton, le consul général des Etats-Unis se hi-
vrei une étude approfondie du sys'cme
des caisses d’cpargne postales frangaises. Ces
études sont faites au profit du directeur gé-
néral des postes ameéricaines auquel on
pré:e l'intention d’établir ce genre de cais-
s2 d’épargne aux Etats-Unis
Parts 25 - ‘Rente frang tis? : 95.90.
Le Havee. - Le vap2ur « Prins Willem
V » est arrive aujourd’hui.
Li Chimbre des Députés continue au.
jourd hui le budg.t des Travaux Pubtics.
Monsieur Clémenceau, Président du Con-
seil des ministres, a confeéré ce matin avec
MM. Pichon, général Picquart, Thomson,
et Millics Lacroix, au sujet de la reéparti-
tion des crédits au prochain budget concer-
nant les troupes coloniales et la défense
des Colonies.
Les marocains attaquérent 4 Hali Khali-
fat prés de la fronriére de lAlgeérie une
patrouille frangaise. Les marocains furent
repoussés, les francais eurent un tué.
Le journal officiel publie des décrets du
16 nov:mbre portant les nominations sui-
vantes :
Procureur général de la Guadeloupe, M.
du Trenon de Brefelhac en remplacement
de M. Sicé nommé 4 la Réunion.
Monsieur Lefrangais, procureur général
de la Guyanne.
M. Duchesne, procureur
Martinique.
Monsieur Thonon, président du tribu-
nal de premicre instance a Saint-Denis
(Réunion ) nommé conseiller a la cour
la
général 4 la
appel de la Martinique. Le procureur de
épublique de Cotonon nommé prési-
dent du Tribunal de premiére instance a
Saint-Denis.
Decrets du 22 novembre portant nomi-
nations suivantes :
M. Fawtier William, Secrétaire général
du Gouvernement de la Guadeloupe est
rrr rrr per ceva nr rir a Pg
nommé*
d'Ivoire.
M. Henry ( Philippe Marius ) Secrétaire
Secrétaire général de la la Céige
Gouvernement a dé-j général des Colonies hors cadre, a été réin-
tégré et nomme comme Seerctair énéral
d la Guadeloupe. Le général de brigade
Dupuy, passe dans le cadre de réserve M
le Compte de Ferronnays; fils monatchiste.
a cté nommé député d’Ancenis. ,
1 Bel
Fst tev US
DEJEUNER DU 26 NOVEMBRE
. -MIDIA 2 HEURES
Beurre de Copenhaguc
Saucisse Parmentier
Salmis de canard
Filet Migron — salade
Chou sauté au beurre
Flageolets au jus
Riz blane a la créo'e
Ja'ousie aux confiteres
Fruits
Café
1/2 Vin
pl
AA percu
D’'APOLOGETIQUE CHRETIENNE
SUR
QUELQUES POINTS
DE LA DOCTRINE CATHOLIQUE
NOVA ET VETERA
Signe de croix
Les apotres enseignent que le soir au
9
isouper, J.-C. pric du pain, le benit, rendit
yrace, ete. I's apprirent éga'ement qu'il
imposa les mains aux petits enfants qui
lui étaient présentés et bien d’autres cho-
ses encore qu'il serait trog long d’énamé-
rer.
Mais les Evangelistes sont muets sur les
signes visibles qu'il employait pour bénir;
L’Egtise, déposita‘re des pouvoirs de J.
sur la t rre, a cru boa d’adopter le signe
de la croix. cir c'est au Calvaire que J.-C.
avait declare: « J'ai vaincu le péche a; c’est
aussi pendaat qu'il ctait attache 2 la croix
gwil avait atiré tout a lui comme il I'a-
vait promis. Rien n’est en conscquence,
‘us digie d'un souvenir perpétuel comme
fi Croix Encore, J.-C. n’avait-il pas cot
mandé A ceux qui voulaient étre ses dissi-
ples de se charger de la Croix? La Croix
est donc un signe de la pénitence et des
sacrifices que le chrétien doit s’imposef
pour obtenir le silut. Et bien. malgre tou
t:s ces considérations qui militent en &
veur du choix faic par I'Eg'ise, du st
de la Croix, vous V’appeilez: dnsventions
des hommes.
s
e¢
Cependant, je ne vois nulle pact, dans
les Ecritures, que J.-C.,en apprenant le
ter 4 ses disciples, les exhortait 4 se mete
tre 1 genoux, les ye3x fermés et le
tourné au pasteur, ni qu'il fallait se mettee
debout au moment de lire les psaameyos
de chanzer lescantiques. Dites donc protey
tants, nésont-ce pas desinventions humaines,
tout cela? Vous éte$ stipudes franchement
Vous qui blasphemez sans cesse contre ©
glise romaine.
Etrange comparaison
Je ne terminerai pas sas _rapporter ane
drdéle de comparaison que j‘ai souvent il
contrée dans les autcurs protestaats : ¢
celle de comparer la prospérité matériel
des Etats A majorité protestante, — ve
pauvreté des Etats catholiques. le
Aveug'es, les Juifs qui p p
tune matérielle du monde et qui
font mouvoir la terre a leur guise,
raient-ils pas s: prévaloic de oe
tion pour-proner la su
+f
i
W
sar le cathoticisme ? Et le Japon, état
ga chréien, qui vient de prendre = rang
i les grandes puissances ? A quoi faut-
Metribuer son éclatante transformation ?
eau Shintoime ou au Boudhisme ?
Quand donc, ces serez-vous de divaguer.
_¢ &
_ Le péche contre le St-Esprit. pris ila
jetre, passait dans les temps primitifs com-
pe efectivement irrémissible. Les comman-
qeears de ces temps reculés semb!aient
une sorte de respect pour I’intégrité
de ce texte.
ne me rappelle pasavoir lule commen-
Rs de ce texte dans aucun ancien livre —
fe cependant, de nos jours, l’interprétation
de ce texte, n’est-elle pas facile 4 tout
dwdticn qui s'‘occups de choses de 1’Eglise?
Be la parabole de Iéconorme infidele !
Voila un texte biblique qui a fait couler
besucoup d’encre et qui, je crois bien, n’est
encore nettement défini dans certaines
ses parties. Mais patience ! Le S'-Esprit
qui est perperuellement dans sun Eylise et
ui sest reserve l’opgortunité de ses ma-
nifestations, se révélera en un temps a son
ise, ct alors ce qui paraissait autrefois
giniatelligible s:ra mis par VEglise 4 la
connaissince de tous.
Ainsi cela a été dans lescommencements,
ainsi cela sera jusqu’a la fin des temps.
Protestants, ce que vous critiquez est posi-
tivement ce qui fait la force et la gioire de
PEglise romaine. Ces definitions d’actes de
bi, ces doymes, comme vous les appelez
tous, entin ces nouveautés, comme vous
ks qualiticz, sont les preuves irrefragables
dela vitalité de l'Eg'ise romaine. J. C.
qui I'habite corporellement la renouvelle
gas cesse en la faisant évoluer dans son
immuabilité vers une perfection de plus
ea plus parfaite.
. Conclusion
--Ee- maintenant, chreétiens catholiques
mes fréres, qui me lisez et qui faites bon
‘weucil aux idées que je défends, soyez des
Wsistants préts 3 la bataille, et non pas
ilotes présentant par hibitude leur dos
dtous les coups, leurs faces tous les cra-
chus des ennemis de notre foi. Il est
Yemps que nous donnions, au lieu de Vin-
diférence et de la désunion, celui de la
solidari ¢ .
Notre devoir 4 nous chrétiens, St-Paul
wous la trace dans son épitre aux Ephe-
sens, et un honorab'e prédicateur dans:
® sermon lumineux quit fit vendredi 8
ovembre courant, a l’occasion de 12 neu-
vaine en faveur de l'Eglise souffrante, —
fous I'a retracé en des terms émouvants
| d’u 1 pasteur pieux et savant.
reproduis ici les textes de S' Paul et
atant que ma mémoire m’est fidéle le com-
Wentaire du prédicateur !
S$ Pauldisait aux Ephésiens d'etre « fer-
mes, les reins ceints de la vérité, pour ré-
Seer aux jours mauvais ».
* Bajourait : « Soyez revétus de la cuiras-
de Justice et surtout prenez le bouclier
fe la foi et le glaive de Mesprit qui est la
le de Dieu ».
_vivons 4 une époque ot des en-
cruels nous font face, nous poursul-
et nous envel t.
@ Prenons le glave dela paroie et si
ar possible celui de la plume ».
"Les deux tranchent, blessent et tuent >.
.â€Â¥ Paol en fut armé, ef vous savez quel
I
i
il fit de Jérasalem aux confins de
eurs en furent armés aussi pour
rs ennemis : isme, le
thiane, hérésie et la legion des vices,
Soyons revétus de 1a cuirasse de Jus-
wie Ving oe ot compos am
enlacés, elle eet faite de bronze
pour resister i la lance et 1 I’épée — De
méme la Justice protege la vie de I’aime,
elle est comme un tissu. de merveil: leus:s
vertus, d'anneaux entrelaces dans un ordre
admirable pir le ciseau de |’Esprit-Saint ;
et de pius, elle est forte comme la mort, |
Somme la jalousi> de V’enfer. Ah ! la mort |
est formidable, elle renverse les pvissants |
Ie péché est plus terrible encore: ila fran-
chi la porte du ciel et décimé les anges.
La Justice est plus forte que le péche, elle
triomphe méme du créateur. |
_ Ex : Dieu était irrité contre Israel qui
s’était prosterné devant un veau dor, et
il voulait lanéantir. Moise intervient et sa
justice enchaine en quelque sorte Dieu.
« Prenons le bouclier de la toi » La foi
est bien notre bouclier. Ce nom lui con-
vient. Le casque protege la téte ; Ia cui-
rasse, la proitrine ; le bouclier toutes les
parties du corps au besoin.
Or tel est fe rote de la foi. Elle s’oppose
id Vennemi quelquiil soit, elle combat n’im-
porte d’ou il vienne.
Mais comment se servir de ce bouclier !
En pretant loreille A ses enseignements,
toujours.
Pour conclure, j’ajouterai avec plaisir
une pensce que le preédicateur n’a_ pas
émise :
Soyons des hommes de foi, des hommes
de justice. Avons les mains pures, et, a-
lors. nous détendrons la cause catholique
avec succés ; nous constitueronsen face des
adversaires de notre foi, une formidable
les catholiques de
puissance. Ah! si
Port-au-Prince et d’ailleurs au lieu de
prariquer «la théorie de Vautre joue si
chere 43 certains
évangéliques, s’etaient
détendus, nous serions plus respectés que
nous le sommes
On ne respecte que ceux qui n’ont pas
peur et qui parlent haut » !
Nova et Vetera
Je finis mes fréres cette étude par une
considération que je vous prie de bien re-
tenir. — LEglise arecu dej.-C. la mis-
sion d’enseigner les pécheurs et de contir-
mer les crovants, mais non pas celle de
les absorber. Tout homme est libre de
croire et d‘obcir, comme un vraicatholique,
ou de ne pas croire et de se rebeller, com-
me les prétendus Réformes du 16*™" siécle
et les libres penseurs de nos jours.
Seulement, comme la paix cternelle n’est
promise qu’\ ceux qui auront observe les
commandements du Seigneur, et que des
chatiments éternels sont réservés -3 ceux
qui les auront enfreints pour s’exposer 4
tout vent de doctrine, — Gardez-vous,
mes fréeres, de n’éire pas de ces derniers.
Pour cela il faut ne pas oublier qu'il sera
beaucoup demandé 4 ceux-la qui, quoique
frappés par la lumicre évangélique, se sont
cependant soustraits aux sublimes prescrip-
tions du Dieu fait Homme.
Souvenez-vous donc souvent de la para-
bole des Vierges folles, et n’oubliez
non plus la morale de notre fable creole du
coq et de la pintade pour ne trop ate
tendre, avant de crier comme le coq : Mou
crows, mou croud; et que la pintade ne réponde:
A tocroné, 1d crowed tor.
Port-au-Prince, 10 Novembre 1907.
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PORT-AU-PRINCE (nit!)
QUOTIDIEN
MARDI, 26 NOVEMBRE 1907.
Le atin
ABONNEMERTS :
pan mois Une Gourde D'avance
Dérpanrenmunte & ErranceEr ;
praise de peste on sus.
DmmECTEUR
Clément Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
LE NUMERO 40 CENTIMES.
Les abonnements partent da rer. et da 15 de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou non De sont pas remie.
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser &4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
'
- Femme Haitienne
SON ENNEMI
By ade cela quelques mois, un de
plus vénérables prélats, Mgr. Pi-
@evait la voix, dans une confé-
qui eut un légitime retentisse-
en faveur de la femme haltienne
demanidant pour elle une place égale
i elle de |: hommedans toutes les bran-
des de activité nationale qui peuvent
li étre accessibles,— hormis la poli-
tique, bien entendu.
Celte voix n’était pourtant pas celle
& féminism:, en dépit méme du titre
laconférence qui apparemment rou-
tur ce sujet. Cette voix était plutot
de la charité ; aussi bien, le dis-
@ers s’adessait-il 2 un auditoire exclu-
Se dames et 4 une association cons-
Gade fondamentalement sur les idées
Wcharité et de solidarité.
~ fas questions sociales, auxquelles
emt se trouver intéreasé Je sort de la
me, ne se posent pas dans notre so-
sous ja forme qu’elles peuvent re.
parlout ailleurs od les complica-
nolitiques et sociales rendent I’ef-
féminin névessaire pour empécher
bmphe absolu et égoiste d'une
wen de ’humanité sur l'autre. Et le
pent n’est pas encore venu, 8’i! doil
jun jour, vd les notabilités fémi-
Mbaitiennes auront & unir leurs
evendicatrices 4 cettes des dames
pemt Garret-Fawet, anglaise, com-
@ @Aberiteen, canadienne, H¢léne
me Pappritz, allemande, Avril «de
Groix, francaise, et tant d’autres
Melrices qui remplissent les Comi-
Pas leurs accents libérateurs.
ll m’est avis qu elles ont beaucoup a
faire dans la sphére purement sociale,
et le principal de la besogne, pour el-
les, consiste déja en ceci, qui est capi-
tal : se faire respecter ; car c’est la pour
elles une véritable mesure de défense
et de préservation.
Et la chose acquiert un caractere vé-
ritable de délicatesse, si l’on veut bien
s’apercevoir que le principal ennemi de
la femme est l"homme et que les prin-
cipales arines, et en méme temps les
plus sdres aux mains de cet ennemi,
sont les faiblesses physiologiques mémes
de la femme
Sije me surprends aujourd’hui a faire
un peude morale, le lecteur n’en ac-
cusera que le sujet. Je sais bien que les
moralistes sont toujours ennuyeux, el
que « faire de la morale» est de toul
temps synonyme de parler aux échos de
la montagne ou encore de précher dans
le désert. Lorsqu’un progrés social se
trouve sous la dépendance d’un_ acte
moral, ilfxut bien pourtant avoir le
courage de demander la _ réalisation de
ret acte ; tel est précisément le cas au-
jourd’hui et je ne vois pas pourquoi je
reculerais devant ledevoir social de fuire
appel a la vertu des Haitiens.
‘ailleurs, c’est autant 4 leur intérét
que je m’adresse qu’a leur moralité ; et
sur ce chapitre, l’intérét est d’abord geé-
néral, puisqu’il s’adresse a la société
toute enticre ; il est ensuite particulier
4 chacun de nous, car ily a bien peu
Windividus gui n’aient au moins a sau-
vegarder la dignilé de la personnalite
feminine dans une sceur, dans une fille
et parfois dans beaucoup de parentes a
la fois.
Je ne m’appesantirai pourtant pas sur
‘intérét général ; on l'accommode vo-
lontiers 4 toutes les sauces et on I’in-
vogue, rarement sans a-propos, sur tous
les sujets ; mais a la pratique il laisse
chacun assez indifférent. Il en est au-
trement de l’intérét particulier ; il est
cependant encore vrai que la encore
il y aadistinguer, seloa qu il s’agisse
de celui des autres ou dusien. —
Pour le cas qui nous occupe, il est
hors de doute que la digaité «ie nos
scours ou de nos filles est une ca tse di-
nede nous aligner sur le terrain d’hon-
neur contre tous ceux qi essaieraicnt
*’ altenter, sans que nous ne soyons
dispoeds a observer vis-a-vis de la scour
ou de la fille du voisin ‘cette réserve
a 80
naltre ser I’
qui nous parait devoir étre imposée par
la force et que rous piagous sous fa
sauvegarde de ce que, dans le
des vertus ‘mondaines, nous
les lois de Phonneur.
Le sens de Phonneur est variable au
eré des sociélés qui l’invoquent ; ce qui
est beancoup moins variable, c’est lin-
téret de toute sociélé i ce qa’une partie
de ses membres n’opprime abusive-
ment l'autre ; toute oppression accuse
un malaise.
Dans notre societeé,
essentiellement constiluée, loppression
de la femme parl’homme a_engendré
ce malaise et, pour le faire dispariaitre,
il est bien plus efficace de s’adresser
aux mocurs qu’aux tois, car ce sont les
miwurs qui, plus que l’absence de me-
sures Idzislatives spiciales, en dot-
vent clre tenues pour responsables. [I
n'y a rien de plus désastreux, en mitie-
re d’sconomie sociale, que le déplice-
mentdes responsibilités et,en beaucoup
de choses, il est hon, avant de s’adres-
ser Aceuxquifont les lois, desadressera
ceux memes dont les ayissements
semblent rendre Ices fois nécessaires.
Il arrive ainsi que, assez souvent, le te-
cours aux légis'ateurs devient inutile
et que, rien qu’a l'avoir voulu, on réa-
lise soi-méme d’importantes transfor-
mations.
On dit bien volontiers que ce sont
les, femmes qui font les mururs «cela
ne les empévhe pas d’en devenir parfois
victimez, et alors, quoiqu’elles soient ar-
lisansen grande partie de leur propre
sort, nous avons le devo de chercher
pour elles le moyen de les sauver del-
lesemémes. C’est ce que nous allons
faire.
——SOOO__—_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—<$$—lSEEEE
L’administration du « Matin »
rappelle aux abonnés de la Ca-
pitale qu’ils ne doivent rien ver-
ser, abonnements ou autres,
appelons
que sur REGUSIMPRIMES et
signés de M. )’Administrateur
es
Priére d’aviser l'administra-
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«MATIN»
afin qu'il y soit de suite reme-
dié.
° a rey
laneave
y
{
—_—
ann =
PAILS DETERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
telle yu’elle est SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Lunbi 25 NOVEMBRE
Barométre 4 midi 761,55
r minimum T9,-4
Température) jwaximum 30,8
Moyenne diurne de la température 24,8
Le ciel a été clair tuute la journce, et nua-
veux 49 h. du soir.
Le barométre est en hausse.
J. SCHERER
Renseignements utiles
Figuier
Arbre 4 suc laiteux de 4 4 6 metrss de
hauteur, 4 cime large et vodtée grise, lisse,
k grandes feuilles trés divisées, connu de-
puis la plus haute antiquité et répandu
dans tout le Bassin meditérranéen.
Quoiquele Figuier soit cultivé dans la Fran-
ceméridionale ot, grace’ la douceur des hi-
vers, ses fruits miurissent trés bien, nous
n’en parlons ict qu’au point de vue algé-
rien. L’Algérie, en effet (principalement la
Kabylie ), nous envoie plus ‘de la moitié
de nos importations : 8 millions 1/4 de ki-
los contre 7 1/2 d’Italie, d’Espagne et du
Portugal réunis, sur un total de 16 millions
de kilos entrés en France en 1899.
Les Figues fraichs sont nutritives et de
digestion facile quand on a retiré I’enve-
loppe extérieure , mais la figue séche,
moins digeste, seule donne lieu 4 un com-
merce important. Le séchage se fait au so-
leil sur des claies avec des fruits bien mars
qu’on entasse le soir pour les réexposer au
soleil le lendemain et ainsi de suite jus-
qu’\ ce qu’ils puissent se conserver. Fina-
lement on les emballe bien serrés et apla-
tis dans des corbeilles ou des caisses dans
lesquelles ils se transportent facilement au
loin. Par la dessication les figaes perdent
environ 2/3 de leur poids.
Ces truits torréfiés et réduits en poudre
rg a
servent \ fabriquer un succédané du café,
analogue mais supérieur la chicorée. C'est
une industrie prospére en Autriche.
L’effet émollient et légérement laxatif
des figues est connu ; elles entrent dans
la composition de latisane des quatre fruits,
avec les dattes, les jujubes et les raisins
secs.
Le Ficus elas ica, que Von cultive dans
NOs appartements pour s2s_ belles feuilles
persistantes, appartient A la méme famille
Sous lcs tropiques, il devient un grand ar-
bre ;son suc fournit un des meilleurs caout-
choucs.
Tuibunal Criminel
Lundi 25 “Noowembre 1907
Comparait devant le jury le nommé Du-
mas Jn Louis, accusé de vol de trois cents
gourdes nickel au préjudice de Tal'andieu
Chrispin.
[’accu-ation est souter.ue par le substitut
A. Thibaut et Ms Elie Genesé est au
bane de la d'fense
Debats tres succints, le
renoned 2 Vaccusation,
totalement défiut.
Le jury que preside élé gammment M. David
orges rend un verdict d’acquittement.
Et accuse n’ctant pas retenu pour autre
cause, est mis en liberté.
DrL. Malebranche
Nous avons revu avee infiniment de plai-
sir notre ine et distingué compatriote, le
Mr f.. Mal branche qui revient de France
Ou i! avaitct: compleéter ses études médi-
cales.
Apres de brillants examens passés 4 T'E-
cole Nationale de Medecine, Dr Malebran-
che :e rendit i Parisou, fréquentant assidu-
ment les hopitaux, il fut mis au courant
des durniers progres de la Medecine et de la
Chirurgie.
Il s’occupa également des maladies des
pays zhauds ( filariose, éléphantiasis, lépre,
dy senterie ) a PEnstitut de Médecine colo-
niale ct dla Socicté de médecine et d’Hy-
gi¢nes coloniales ou il a travaillé avec les
protesseurs Wurtz Le Den'u, Chantemesse
et Blanchard.
Le Dr Malebranche s'est en meme temps
spécialise dins les maladies des yeux. Apres
concours, il fut nommeé Moniteur de la
Clinigue epthalmologique de | HoteloDieu
ou il tut suideé par le protesseur de Laper-
sonne.
Notre compatriote fut aussi un des assis-
tants du Dr Galezowski, le celébre ocu-
lise universellement connu_ et c'est dans
sa clinique quil a travaillé sous ta direc-
tion de Villustre professeur Rémy. Il fue
ainsi initié aux secrets du diploscope, ap-
pareil qui permet de guérir le strabisme
( yeux louches ) sans opération.
_ En présentant toutes nos félicitations 4 ce
jeune médecin dont les efforts courageux
n'ont pas été inutiles, nous souhaitons
qu’il arrive 4 faire valoir les solides con-
naissances qu'il a acquises dans son pro-
pre pays ainsi qu’a l’Etranger.
Théatre Haitien
Dimanche le Théadire Haitien a eu un
succes fou. Coicou et ses amis ont regu
de leurs habitués une ovation triomphale
en retour des quatre bonnes heures qu’on
venait de passer comme dans une vie
d’idéal.
Le programme riche et varie a été exé-
cuté avec une fidélité rigoureuse ; et, com-
me la premicre partie n’avait pas été dé-
taillée, l’on allait de surprise en surprise
4 chaque numéro nouveau : ce fut Wabord
un monolgue dit par Emm. Paul, puis
une poésie créole d'un localisme inimita-
ble, débitée par Cl. Coicou, puis, l’exquise
valse : Valsons, musique de Ménés et trio-
lets de Coicou, chantée d’une voix exquise
pac Mademoiselle Léonie qui s’était réve-
substitut ayant
les preuves faisant
lée merveilleusement sous un jour nou-
veau,a cté bissce, trissée, acc’amée avec
un fol enthousiasme ; puis ce fut le choeur
de jeunes filles, que dirige l’artiste déli-
cat qu’est Duroseau et qui a communiqué
4 toute la salle quelque chose comme du
délire ; puis ce fut l'immortel Delienne
avec son immortel Gaspillé. Il faut_ une
men‘ion 4 part pour Mademoiselle Duro-
seau et son frére, dignes enfants de leur
pére, auxquels le pubtic a exprimé d’ailleurs
de la voix et des mains, sa profonde ad-
miration.
Aprés quoi la partie théatrale vint met-
tre lc comble au sentiment dont lceuvre
de ces Mesieurs jouit si légitimement ; car
les trois comédies ont été enlevées, pour
tout dire en un seul mot ; et sil fallait in-
sister sur [Ecole Mutuelle de Coicou, nous
n’en finirions pas aujourd’hui. Félicitons
donc Mlle Léonie, la gaspilleuse de pro-
verbes créoles qu’elle égréne avec tant_de
tact, et n’oublions pas d’ailleurs Mlle Des-
roltes qui, cette fois, 1 su mettre a pro-
Bt les conseils que nous lui avions donnés
et qui, en cff.r, a rcussi. Bref, le temps
presse et nous née pouvons qne nous excu-
ser auprcs de messieurs les amareurs qui
ont épaté leur public, et qui, 1 ce titre,
nous retiendraient par trop.
Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE
Audience du Lundt 25 “Novembre 1907.
Présidence de Mrle Président H. Lechaud.
Le Tribunal prend si¢ge 4 dix heures et
demie du matin et entend l’affaire suivante:
(Reproduction) Procédure instruite con-
tre le Suppléant-Juge Ajas Divinard, de la
just'ce de paix de Dame-Marie.
Le Rapporteur, Mr le Juge V.R. Do-
mond donne lecture de son rapport.
Le Minisiére Public Mr. Eug Décatrel,
conclut 4 un supplément d’instruction.
Le Tribunal, audience tenante a pronon-
cé, sur les conclusions conformes du Minis-
tere Public, l’arrét qui ordonne un suppieé-
ment d‘instruction.
Plus rien, le siége est levé.
Déceés
Les funérailles de JEaN-BaptisTeE ALEXIS
Viaup, Sénateur de la République, d4cddé
hier aprés-midi, dans sa 67™* année, au-
ront lieu cet aprés-midi. —Le convoi parti-
ra de la maison mortuaire, Avenue Badeére,
pour se rendre \ la Cathédrale.
Condoléances aux familles éprouveées.
Mariage
En la chapelle de Ste Madeleine a éré
célebré ce matin le mariage de Madame Ma-
RIE GOSTALL2 avec notre ami ABEL “THEARD
Nos meill:urs souhaits aux nouveaux
époux.
— i a ee
Naissance
Les époux Edmond Gouraige ont fété ce
matin l’heureuse naissance de leur fille
Ciara.
Toutes nos félicitations aux
et mille vaeux au bébé.
Demande @’Emploi
Expert-comptable, ancien employé de-
mande travail quelconque.
Référence de rer ordre.
S’adresser au Bureau.
Avviso
I sudditi di S. M. il Re d’Tlalia sono in-
vitati ad inscriversi di unovo nel registro
dei Nazionali che é apertoa loro disposi-
zione fino al 26 io 1908 secondo le
disposizioni delle articelo 24 della legge
consolare.
_ Port-au-Prince 26 Novembre 1907.
Ii Console
Atrazvo de MATTEIS
jeunes époux
Troubles a Lisbonne
LIsBONNE 24. —Le
crété hier la création “dt
ordinaire qui jugera sans jury
-d’un tribunal extra-
les personnes
ayant pris part a des complots ou a des |
attentats ou qui auront provoqué des dé-
sordres dirigés contre l’ordre public ou la
soreté de |’Etat.
Paris ~ Les nouvelles qu’une révolution
est i la veille d’éclater en Portugal sont re-
sues ici avec un certain scepticisme, Car les
dépéches venant directement de Lisbonne
ont passé par les mains de la censure. Les
nouvelles qui parient du bannissemert du
prince héritier et d'une mutinerie dans la
marine sont démenties par l’ambassade de
Portugal. Cependint le nombre des arres-
tations opérées, la suspension de journaux
et les autres mesures répressives adoptces
par le premier ministre Franco semblent
prouver que la situation au Portugal est en-
trée dans une phase aigué.
Paris. 25.— Une dépeche de Madrid a
PEcho de Paris dit que le bruit court duns
cette ville qu'une collision entre la troupe
et des insulaires s’est produite « Lisbonne
et que de nombreuses persoonnes ont été
tuécs ou blessdes. Cette dépéche ajoute que
des personnes arrivant de Lisbonne disent
que le colonel Tasta aide-camp du_ roi
Charles a donné sa démission et que plu-
sieurs d'une fidélité douteuse ont été désar-
mes. lous les chefs de partis politiques sont
surveillés par des détectives et de nom-
breuses personnes quittent le pays. Le rot
a refusé de signer un décret preclamant
état de siege dans tout le royaume.
a
——" a
Derniére Heure
Paris—Sur des ordres venus de Washing-
ton, le consul général des Etats-Unis se hi-
vrei une étude approfondie du sys'cme
des caisses d’cpargne postales frangaises. Ces
études sont faites au profit du directeur gé-
néral des postes ameéricaines auquel on
pré:e l'intention d’établir ce genre de cais-
s2 d’épargne aux Etats-Unis
Parts 25 - ‘Rente frang tis? : 95.90.
Le Havee. - Le vap2ur « Prins Willem
V » est arrive aujourd’hui.
Li Chimbre des Députés continue au.
jourd hui le budg.t des Travaux Pubtics.
Monsieur Clémenceau, Président du Con-
seil des ministres, a confeéré ce matin avec
MM. Pichon, général Picquart, Thomson,
et Millics Lacroix, au sujet de la reéparti-
tion des crédits au prochain budget concer-
nant les troupes coloniales et la défense
des Colonies.
Les marocains attaquérent 4 Hali Khali-
fat prés de la fronriére de lAlgeérie une
patrouille frangaise. Les marocains furent
repoussés, les francais eurent un tué.
Le journal officiel publie des décrets du
16 nov:mbre portant les nominations sui-
vantes :
Procureur général de la Guadeloupe, M.
du Trenon de Brefelhac en remplacement
de M. Sicé nommé 4 la Réunion.
Monsieur Lefrangais, procureur général
de la Guyanne.
M. Duchesne, procureur
Martinique.
Monsieur Thonon, président du tribu-
nal de premicre instance a Saint-Denis
(Réunion ) nommé conseiller a la cour
la
général 4 la
appel de la Martinique. Le procureur de
épublique de Cotonon nommé prési-
dent du Tribunal de premiére instance a
Saint-Denis.
Decrets du 22 novembre portant nomi-
nations suivantes :
M. Fawtier William, Secrétaire général
du Gouvernement de la Guadeloupe est
rrr rrr per ceva nr rir a Pg
nommé*
d'Ivoire.
M. Henry ( Philippe Marius ) Secrétaire
Secrétaire général de la la Céige
Gouvernement a dé-j général des Colonies hors cadre, a été réin-
tégré et nomme comme Seerctair énéral
d la Guadeloupe. Le général de brigade
Dupuy, passe dans le cadre de réserve M
le Compte de Ferronnays; fils monatchiste.
a cté nommé député d’Ancenis. ,
1 Bel
Fst tev US
DEJEUNER DU 26 NOVEMBRE
. -MIDIA 2 HEURES
Beurre de Copenhaguc
Saucisse Parmentier
Salmis de canard
Filet Migron — salade
Chou sauté au beurre
Flageolets au jus
Riz blane a la créo'e
Ja'ousie aux confiteres
Fruits
Café
1/2 Vin
pl
AA percu
D’'APOLOGETIQUE CHRETIENNE
SUR
QUELQUES POINTS
DE LA DOCTRINE CATHOLIQUE
NOVA ET VETERA
Signe de croix
Les apotres enseignent que le soir au
9
isouper, J.-C. pric du pain, le benit, rendit
yrace, ete. I's apprirent éga'ement qu'il
imposa les mains aux petits enfants qui
lui étaient présentés et bien d’autres cho-
ses encore qu'il serait trog long d’énamé-
rer.
Mais les Evangelistes sont muets sur les
signes visibles qu'il employait pour bénir;
L’Egtise, déposita‘re des pouvoirs de J.
sur la t rre, a cru boa d’adopter le signe
de la croix. cir c'est au Calvaire que J.-C.
avait declare: « J'ai vaincu le péche a; c’est
aussi pendaat qu'il ctait attache 2 la croix
gwil avait atiré tout a lui comme il I'a-
vait promis. Rien n’est en conscquence,
‘us digie d'un souvenir perpétuel comme
fi Croix Encore, J.-C. n’avait-il pas cot
mandé A ceux qui voulaient étre ses dissi-
ples de se charger de la Croix? La Croix
est donc un signe de la pénitence et des
sacrifices que le chrétien doit s’imposef
pour obtenir le silut. Et bien. malgre tou
t:s ces considérations qui militent en &
veur du choix faic par I'Eg'ise, du st
de la Croix, vous V’appeilez: dnsventions
des hommes.
s
e¢
Cependant, je ne vois nulle pact, dans
les Ecritures, que J.-C.,en apprenant le
ter 4 ses disciples, les exhortait 4 se mete
tre 1 genoux, les ye3x fermés et le
tourné au pasteur, ni qu'il fallait se mettee
debout au moment de lire les psaameyos
de chanzer lescantiques. Dites donc protey
tants, nésont-ce pas desinventions humaines,
tout cela? Vous éte$ stipudes franchement
Vous qui blasphemez sans cesse contre ©
glise romaine.
Etrange comparaison
Je ne terminerai pas sas _rapporter ane
drdéle de comparaison que j‘ai souvent il
contrée dans les autcurs protestaats : ¢
celle de comparer la prospérité matériel
des Etats A majorité protestante, — ve
pauvreté des Etats catholiques. le
Aveug'es, les Juifs qui p p
tune matérielle du monde et qui
font mouvoir la terre a leur guise,
raient-ils pas s: prévaloic de oe
tion pour-proner la su
+f
i
W
sar le cathoticisme ? Et le Japon, état
ga chréien, qui vient de prendre = rang
i les grandes puissances ? A quoi faut-
Metribuer son éclatante transformation ?
eau Shintoime ou au Boudhisme ?
Quand donc, ces serez-vous de divaguer.
_¢ &
_ Le péche contre le St-Esprit. pris ila
jetre, passait dans les temps primitifs com-
pe efectivement irrémissible. Les comman-
qeears de ces temps reculés semb!aient
une sorte de respect pour I’intégrité
de ce texte.
ne me rappelle pasavoir lule commen-
Rs de ce texte dans aucun ancien livre —
fe cependant, de nos jours, l’interprétation
de ce texte, n’est-elle pas facile 4 tout
dwdticn qui s'‘occups de choses de 1’Eglise?
Be la parabole de Iéconorme infidele !
Voila un texte biblique qui a fait couler
besucoup d’encre et qui, je crois bien, n’est
encore nettement défini dans certaines
ses parties. Mais patience ! Le S'-Esprit
qui est perperuellement dans sun Eylise et
ui sest reserve l’opgortunité de ses ma-
nifestations, se révélera en un temps a son
ise, ct alors ce qui paraissait autrefois
giniatelligible s:ra mis par VEglise 4 la
connaissince de tous.
Ainsi cela a été dans lescommencements,
ainsi cela sera jusqu’a la fin des temps.
Protestants, ce que vous critiquez est posi-
tivement ce qui fait la force et la gioire de
PEglise romaine. Ces definitions d’actes de
bi, ces doymes, comme vous les appelez
tous, entin ces nouveautés, comme vous
ks qualiticz, sont les preuves irrefragables
dela vitalité de l'Eg'ise romaine. J. C.
qui I'habite corporellement la renouvelle
gas cesse en la faisant évoluer dans son
immuabilité vers une perfection de plus
ea plus parfaite.
. Conclusion
--Ee- maintenant, chreétiens catholiques
mes fréres, qui me lisez et qui faites bon
‘weucil aux idées que je défends, soyez des
Wsistants préts 3 la bataille, et non pas
ilotes présentant par hibitude leur dos
dtous les coups, leurs faces tous les cra-
chus des ennemis de notre foi. Il est
Yemps que nous donnions, au lieu de Vin-
diférence et de la désunion, celui de la
solidari ¢ .
Notre devoir 4 nous chrétiens, St-Paul
wous la trace dans son épitre aux Ephe-
sens, et un honorab'e prédicateur dans:
® sermon lumineux quit fit vendredi 8
ovembre courant, a l’occasion de 12 neu-
vaine en faveur de l'Eglise souffrante, —
fous I'a retracé en des terms émouvants
| d’u 1 pasteur pieux et savant.
reproduis ici les textes de S' Paul et
atant que ma mémoire m’est fidéle le com-
Wentaire du prédicateur !
S$ Pauldisait aux Ephésiens d'etre « fer-
mes, les reins ceints de la vérité, pour ré-
Seer aux jours mauvais ».
* Bajourait : « Soyez revétus de la cuiras-
de Justice et surtout prenez le bouclier
fe la foi et le glaive de Mesprit qui est la
le de Dieu ».
_vivons 4 une époque ot des en-
cruels nous font face, nous poursul-
et nous envel t.
@ Prenons le glave dela paroie et si
ar possible celui de la plume ».
"Les deux tranchent, blessent et tuent >.
.â€Â¥ Paol en fut armé, ef vous savez quel
I
i
il fit de Jérasalem aux confins de
eurs en furent armés aussi pour
rs ennemis : isme, le
thiane, hérésie et la legion des vices,
Soyons revétus de 1a cuirasse de Jus-
wie Ving oe ot compos am
enlacés, elle eet faite de bronze
pour resister i la lance et 1 I’épée — De
méme la Justice protege la vie de I’aime,
elle est comme un tissu. de merveil: leus:s
vertus, d'anneaux entrelaces dans un ordre
admirable pir le ciseau de |’Esprit-Saint ;
et de pius, elle est forte comme la mort, |
Somme la jalousi> de V’enfer. Ah ! la mort |
est formidable, elle renverse les pvissants |
Ie péché est plus terrible encore: ila fran-
chi la porte du ciel et décimé les anges.
La Justice est plus forte que le péche, elle
triomphe méme du créateur. |
_ Ex : Dieu était irrité contre Israel qui
s’était prosterné devant un veau dor, et
il voulait lanéantir. Moise intervient et sa
justice enchaine en quelque sorte Dieu.
« Prenons le bouclier de la toi » La foi
est bien notre bouclier. Ce nom lui con-
vient. Le casque protege la téte ; Ia cui-
rasse, la proitrine ; le bouclier toutes les
parties du corps au besoin.
Or tel est fe rote de la foi. Elle s’oppose
id Vennemi quelquiil soit, elle combat n’im-
porte d’ou il vienne.
Mais comment se servir de ce bouclier !
En pretant loreille A ses enseignements,
toujours.
Pour conclure, j’ajouterai avec plaisir
une pensce que le preédicateur n’a_ pas
émise :
Soyons des hommes de foi, des hommes
de justice. Avons les mains pures, et, a-
lors. nous détendrons la cause catholique
avec succés ; nous constitueronsen face des
adversaires de notre foi, une formidable
les catholiques de
puissance. Ah! si
Port-au-Prince et d’ailleurs au lieu de
prariquer «la théorie de Vautre joue si
chere 43 certains
évangéliques, s’etaient
détendus, nous serions plus respectés que
nous le sommes
On ne respecte que ceux qui n’ont pas
peur et qui parlent haut » !
Nova et Vetera
Je finis mes fréres cette étude par une
considération que je vous prie de bien re-
tenir. — LEglise arecu dej.-C. la mis-
sion d’enseigner les pécheurs et de contir-
mer les crovants, mais non pas celle de
les absorber. Tout homme est libre de
croire et d‘obcir, comme un vraicatholique,
ou de ne pas croire et de se rebeller, com-
me les prétendus Réformes du 16*™" siécle
et les libres penseurs de nos jours.
Seulement, comme la paix cternelle n’est
promise qu’\ ceux qui auront observe les
commandements du Seigneur, et que des
chatiments éternels sont réservés -3 ceux
qui les auront enfreints pour s’exposer 4
tout vent de doctrine, — Gardez-vous,
mes fréeres, de n’éire pas de ces derniers.
Pour cela il faut ne pas oublier qu'il sera
beaucoup demandé 4 ceux-la qui, quoique
frappés par la lumicre évangélique, se sont
cependant soustraits aux sublimes prescrip-
tions du Dieu fait Homme.
Souvenez-vous donc souvent de la para-
bole des Vierges folles, et n’oubliez
non plus la morale de notre fable creole du
coq et de la pintade pour ne trop ate
tendre, avant de crier comme le coq : Mou
crows, mou croud; et que la pintade ne réponde:
A tocroné, 1d crowed tor.
Port-au-Prince, 10 Novembre 1907.
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