Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
November 25, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
e

qe ANNEE, Ne 193

PORT-AU-PRINCE (uaitt)

a



LUNDI, 25 NOVEMBRE 1907.



Le Hatin

. QUOTIDIEN







ABONNEMENTS :

Prais de poste en sus.

| Pour tout ce qui concerne |’Administr

asn des Paysans

| Dans les batailles de la vie on Ton

s prend corps 4 corps avec tous les
éémeni» qui se dressent, menacants,
‘pouvantant les tempéraments timi-

et anéiniant les énergie, une cho-
& est nécessaire : cest la volonté,
@! apprend 4 surmonter les obsta-
ges et a voincre. .
Les str Jglefori.fers connaissent

aces minutes de crises passayé-res
ed il semble que la force des choses
veuille triompher quand méme, ct il

t faut cette grande foi et ce vaste
Orgoeil taunt admirés, pour résister aux

des hasards ennemis.

Aussi, faut-il plaindre sincérement
Cux qu’une éducation défectueus?
une conception erronée des mé-
es de travail a mal préparés aux
sde l’existence. Vaincus avant l’ef-
sls s'en ironten des poses inapirées,
Odiant, la ventre creux, tous les
UX chants désespérés que nous
seecrent les grands hommes gue leur
a6 tourmenta.














difficultés qui servent de coups
= fouet aux audacieux et la dure loi
ue travail demande pour étre réalisée
™ succes les qualités des nobles
seourageux aventuriers courant par-
tala recherche du bien-ctre.
a SOUrires d’une charmante exis-
we, Calme et paisible, dans la petite

t verdoyant des paysages loin-

raR MOIS Une Gourde pD’avaNceE

D&EPARTEMENTS & ETRANGER ;

= entreprises n’existent pas sans!

0 tranquille perdue dans !'affa-;

DingEcTEUR
Clément Magloire,



er



et réparez vos
(Pun
ile I'éducation nouvelle que 1
avons pris a tache de répandre ici.

Job pleuranten face de ces biens dévas
tés, Jérvéinie selamentant sur les ruines
n’intéressent plus per-
sonne, quand on pense aux séveres
formules gui guident actuellement les

de Jérusalem,

sociétés en marche vers la. civilisa-
tion mieux entendue et toujours plus
éclatant>. La chanson du travail, uni-
verselle, fleurit aux lévres de Phuma-
nité qui n’a plus le temps de pleurer
sur des désastres a rénarer.
x
st

Et ce n’est pas sans un certain al-
tendrissement que je me rappel'e
la simple bistoire des paysans d’An-
vibaut,a quelques minutes de ta ville.
Mise en pratique des lecons d’énergie
le plus simplement du monde _ par
ces braves gens courageux et naifs!

Le Roualagan était passé. Ce fut
ae immense désolation confondant en
des raines navrantes tout ce qui exis-
tait de ce jolt bourg si coquet et si
rayonnant. Les plantations dévastées.
les jardins disparus, les maisons dé-
capuchonnées ou cumpletement ren-
versées, Iles betes foudroyées ou
blessées..... .... Nous restames
stupéfaits, ayant la méme_ impres-
sion, car nous revivions ensemble
des minutes de joie calme passée la
semaine d’avant, au milieu de ces
champs que nous revoyions dorés, res-
plendissant sous la caresse du soleil,
— pendant que les rudes travailleurs
abattaient gaiement leurbesogne jour-
nalicre. ;

Nous restions plantés 1a, interdits,

pertes, » n’a-t-il pas
coup exposé tous les principes
nous















-@altirent gudre ceux qui ont eu! génés, osant a peine regarder les pay-
fortanede lire le Grand Evan-|sans dans |’Ame desquels nous devi
Ewes temps nouveaux. Car, ils ont/nions une angoisse desespérée, et
Se qu'ils ne doivent compter que! maudissant le Roualagan farouche qui
oS propres forces, braver la vio-! de son souffle redoutable, avait fait
M-des éléments coalisés, affronter cette ccuvre mauvaise. Et nous parti-
i i es sans rien dire.
co’eres du Destin, travailler, met ae re len demain, un co umbit é cla-
ad lord Kuntsford s’écrie ; tant nous altira vers lendroit. Les
que vous sover dure a vous-,tambours mettaient leur accompagne-
; Vous aurez a lutter contre! ment saccadé eux chants sonores des
vaise fortune, vos moissons femmes ragaillardies ; tout le bourg
t tre détruites, votre bétail stait sur pied, le travail s’organisait,
: r, mais ne vous laissez pas ‘les outils avaient été repris, hommes
ygar ie matheur. Relevez-vous femmes, enfants, tous étaieat a la be-
ea brave, combattez segne et je n oublierai jamais la fa-





REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.





con simpleet vaillante dont ’un d’eux
« Nous allons entre: dans
la saison propice aux semailles, il faut

nous dit :

nous dépécher.. »

Une atmosphere de bien-étre, de
joie, de travail, de confiance en soi,
d’aise et
Argibaut se réédi-

de solidariteé,
qd étonnement.
liait.

Ah ! merci, biaves
con n’a pas été perdu: !...

PETIT PROPOS

remplissait
[et





Si malgré sa taiblesse corporelle, l'-hom-
me asu par son intelligence s’élever au
dessus de toutes ces forces brutes et animées
le
spectacle est plus grand encore s’il contem-
ple en lut letre moral et les principes sur
lesqua’s ilest basé. Si nous .cherchons a

de Ia nature et les dominer, combien

nous rendre compte des mobiles qui diri-
gent les notions des animaux, il nous est
impossible d’y découvrir autre chose que
des impu'sions instinctives, des mouve-
vements de sensibilité auxquels ils obéis-
sent sans réflexion, sans avoir méme aucu-
ne idée de Ja portée de leurs actes, sans se
douter s'il y a une loi morale qu’ils obser-
vent ou quiils enfreignent, sans connaitre
ni le remords, niles joies intimes d’une
conscience satistaite d’clle-meme.

Le tigre accomplit ses actes dz férocité,
le chien déploie sa tidéli:é et son dévoue-
ment 4 ses maitres avec une égale indiffé-
rence, ou, si l’on aime mieux, une égale
ignorance du bien et du mal, tous deux
ne faisant que suivre simplement l’im-
pulsion de leurs instints bons ou mau-
vais.

Combien l'homme nous offre un ta-
bleau différent. D’ou vient ce trouble qui
s'agite 1 la pensée de commettre_certaines
actions ? Pourquoi, malgré la voix puissan-
te des intéréts ou des passions qui l’en-
trainent, son coeur est-il déchiré et rempli
d’angoisse ? Er, s'il a cédé enfin a l’impul-
sion fatale qui le pousse, pourquoi ces dé-
chirements intérieurs quand il a rempli
l'objet de ses désirs, pourquoi ce poids qui
l’oppresse et parfois ces cauchemars terri-
bles qui ne lui permettent plus de trouver
nulle part un repos paisible ? Pourquoi, au
contraire, en d'autres cas, malgré les tra-
vaux pénibles, malgré les souffrances, mal-

é méme les injustices et les calomnies,
Fame contente d’elle-méme, sent-elle une

LE NUMERO 40) CENTIMES.











gens. Votre le-

| Le barométre a varié



Les abonnements partent du rer. et du rg de chaque
mois et sont payables d’avance



Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis.



ation du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

satisfaction qui la console dc tous les dé-
boires et de toutes les douleurs A la pensée
qu'elle a agi comme elle le devait ?

Voili ce que seul, entre tous les étres
qui peuplent notre globe, ’homme trouve
en lui, le sentiment indestructible qu’il est
des acuons dignes de blame et de chiati-
ment et qui,malgré lui le torturent, qu’il en
est d’autres en revanche conformes 4 sa na-
ture moral ot elle ne peut manquer de se
trouver satistaite et de rencontrer des dou-
ceurs intimes, si vives que soient les pei-
nes et les privations extérieures.

It suffit done 4 Phomme de descendre ur.
instant en lui-méme pour y trouver lacons-
cience morale, l'idée qu’il y a un_ bien et
un mal, qu’il y a des choses que nous de-
vons faire ct d’autres que nous ne devons
pas taire. C’est li son apanage unique et
particulicr, qui parfois fait son tourment
mais qui est sa vraie gloire’et qui, plus en-
core que les facultés de son intelligence, le
rapproche de I'ftre par excellence d’ou dé-
rivent tous les autres du Souverain Bien,
qui est a lafois sa cause et la fin vers laquel-
le il tend.

Mais si nous trouvons nettement en
nous Ics idées du bien et du mal, la notion
du devoir et de ce que lui est contraire,
cette connaissance générale et vague serait
insuffisante pour nous fournir des régles
précises de conduite dans la vie. Il nous
faut donc examiner avec attention sur quelle
base repose cette idée du bien et du devoir
et montrer qu'elle a ses racines dans la rai-
son elle-méme.

Rocue GRELLIER.
ee _)
RENSEIGNEMENTS

METEOROLOGIQUES
Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

DiMANCHE 24 NOVEMBRE

Barométre 4 midi 760,8
minimum at
Tempéra ture\mainem IL, 5

Moyenne diurne de la températare 24,7
Le ciel a été clair toute la journée, et un

peu cuuvert entre 3 h. et6 h. ,

un peu.

J. SCHERER



PITS DIVERS

Secrétairerie d’Etat de 1]’Ins-
truction Publique

Le Département del Instruction publique,
vu le rapport favorable de la Commission
chirgée examiner le manuserit de lou-
vrave intitulé «© Cours dlémentaire de Géo-

eraphic, »

Autorise dins I+s éco'es primaires de la
de ce livre quia été
soutis a son approbation par Pauteur, le
Frere Pascal, Dorecteur priacipal des Freres

Republique, Pusage

de Pfnsttuction chrévienne.
Port-au-Prince, le 22 Novembre 1907.
Secrétairerie @’Etat
des Finances
Te steamer Grecia arrive de New-York
adcoiurgué pour le service public a Port-

au-Pring. rac. de monnaie P. 48.000
au Co dhicooa om, 28 000
wPor de -Puy pe... . 2. ee ee, .-} OOO
A Minageon ie oe eee . . .8.000
MIN Clive, 3 .12.000
Y Jaeme Sr rire 00 e\e)

. .P.112.090

Port-au-Prince, le 22) Novembre 1907°
Banque Nationale

cede prochain départ de M.

jek, directeur de li Bangue Na-

— <=

Ensemble .

drain
(2h Mott \.
Poy otha,

Phot. teanplace par Mi. Paul Santallier,
wa . pOuvolrs.

Mariage

Peers de Mile Latri, Prro~ avee
Mro Sovausne Glokbane sera célébré en PE-
lie Cathedrale le samedi, 7 Décembre pro-
chain, 47 heures du matin.

Nos meilleurs voeeux de bonheur aux fu-
turs époux.

Depart
Pe Pring Willem TV est parti pour New-
Yous slo tes passasers suivants :
C.ireh, ALC. Atindtworsh, Hermann
Wildbsicer. Jacob Dweek.
Administration Postale
SekVICE INTERIEUR
Litres recommandces en souffrance
Mexandre Nelson, Neltus Nelson, Au-
wuste Clovis, Anilus Clermont, St Macary

Eloi, Txisma ( dit | Etang ). Eugéne Loui,
Edmond Millet, M. Salomon, Ri-

Jeune,
chelien Labanet Germain, Etrennes, Mauri-
ce Popotte, Général Frangois Jn Charles,
Cleoniard Cincinnatus. Mme Em. Jackson,

Lousine Riché, Servius Francois, Adéle

Hyppolite, Carida Henry, Florinas Pierre,
Melle Julia Monuma.

Lettres becommandsss retournées aux expéditeurs

DESTINATAIRES :
Adolphe Jean Mile Pamilla Richard
L. Antoine Mme Miltida Nicolas

Compagnie des Pompier libres

Nous avons appris que certains candidats
au Commandement de cette compagnie,
ayant sans doute, de chances de suc-
ces, loin de chercher 4a faire comprendre
aux pompiers les services qu’ils ont rendus
et quiils peuvent encore rendre a cette
ceuvre d’initiative privée et d’utilité publi-
que, emploient d’aurres moyens pour at-
teindre leur but.

Pour I’édification des intéressés, du pu-
blic et particaliérement du Gouvernement,
nous croyons devoir publier les articles
suivants des statuts régissant cette Compa-
gnie :

Art, r*— Le but de la Compagnie des
Pompiers est de porter a la ville de Por-au-

nce, en cas d incendie, un secours effi-

EXpEDITEURs :



cace et prompt, en disciplinant I’action
collective des hommes de bonne volonte
qui font partie de la Compagnie. _

art 3.— La Compagnie des Pompiers li-
bres, ainsi que son nom I’indique, est in-
dépendante ; c'est i-dire qu’elle se gouver-
ne et s'administre elle-méme.

Quoique placce sous le haut patronage
et la protection du Gouvernement, la Com-
pagnie ne releve que d'elleeméme pour
tout ce qui concerne la discipline du corps,
’élection des chefs, leur destitution, |’ad-
mission des pompiers, leur renvoi, la mo-
dification des statuts et la direction des

op¢rations en cas d’incendie. .

Art. 9.— Les membres actifs de la com-
pagnie forment l’Assemblée yénerale.
Art. 12.— L’assemblee generate a pour

mission :

1° D'élire le Commandant ; 22 dele
destituer, sil y a lieu ; 3° d’entendre
et discuter son rapport annuel; 4° de
donner décharge sil y a lieu au Com-
mandant et au Conseil de leur gestion.

Elle ne peut sicger sans la présence des
deux tiers de Veffectif ré.1 de la Compa-

nie; elle décide Ala majorité des mem-
res presents.

Art. 13. Le Bureau de l’Assembice
générale se torme du Commandant ou de
celui gui le remplace et de deux counseil-
lers, dont un consulteur et um secrdtaire.

Art. 17. — Pour ctre dlu Commandant
de la Compagnie il faut: Etre agé de 25
ans au mons; 2° Etre membre actif ou
honoraire, sauf le cas prévu par l'art, 43,
dernier alincéa.

Art. 33. - Le Commandant de la Com-
pagnie est clu par Pussemtbléc vénérale 5 ses
pouvoirs durent cing ans ; 11 est résligible.

L’clection du Commandant se fiit au
crutin: secret. Si aprés un premier tour
aucun candidat ne réunit la majori:¢, on
passe Aun deuxicme tour, et s'il n’y a pis
de majori:é en faveur d’avcun, on ballote
les deux candidats qui ont le plus de voix,
et celui dont le nom sortira de l'urne & la
mayori¢ méeme2 d'une voix, sera procland
CommaniJant de la Compagnie. Et. si les
voix sont cgalement partagées, on procéde-
ra au tiraye au sort.

L’clection du Commandant a lieu le pre-
mier dimanche de Décembre, sous & pré-
sidence d'un membre honoraire ou d'un
conseiller désigné & lavance par le Conseil.

En cas de mort, de dém‘ssion ou de dé-
ehéance du Commandanr, le Conseil con-
voquera, 4 l'extraordinaire, 1’Assemblée
Générale a l'effet de procéder 4 | éleciion
d'un Commandant pour une nouvelle pé-
riode de cing ans. Ses pouvoirs cessent tou
jours au premier dimanche de Dézembre,
alors méme que la cingui¢me anné: de son
mandat ne serait pas révolue.

Le Conseil d’Adi nistration reste char-
ge, pendant la vacance, de la direction gé-
nerale de la Compagnie.

Art. 43.— Eu é¢gard aux hautes fonc-
tions de Commandant ct de Conseillers,
la durée de leurs pouvoirs étant limi-¢e,
il est créé dans 11 Compagnie en faveur
de ces dignitaires un cadre de membres
honoraires.

Seront portés sur leur demande, au ca-
dre de membres houoraires; les particuliers

ui auront rendu des services signalés 4
Vceuvre ; cependant ils ne seront pas éligi-
bles.

Les membres honoraires ne seront pas
astreints aux exercices et manceuvres ; ils

rteront le costume de la Compaguie

ns les autres cas déterminds et prendront
part 4 l’assemb'ée générale ow ils ont voix
consultative.

Ils peuvent étre rappelés A la gestion des
afiaires de la Com ie.

Ne pourront jouir de ces faveurs, ceux
qui auront été soit destitués, soit révogués.

Ux apemaTzun De t’aruvar pes Poxrmas

| Eraimonatchistes parlementuives opponts &

Boite aux Lettres
Port-au-Prince, le 24 Novembre 1907.
Au

Général F. D. LEGITIME,
En Ville.

Monsieur le Général,
Sitot que le pub'ic avait lu votre fameu -
se lettre 1 vous adressée par Monsieur S.

Rouzier dans le journal le Suir, en date du |

29 de Pécoulé, il n’avait pas manqué de
vous designer du do'gt comme = comp!ice
de ce Monsieur dans cette grave affaire. —
Aussi, plusieurs de mes amis s’étaient em-
pressés de venir m’en parler; pourquoi,
vous ayant rencontré deux jours pus tard,

uelque part en ville, et m’ayant salud, j'ai
de contraindre mon éducation§ et n’ai
point répondu a votre salat.

Ne vous contentant pas de cela, vous
étes venu jusque chez moi (croyez-le mon-
sicur le Général, je ne m’enorgueillis pas
de cela, au contraire je le plains pour
vous ) me presenter vos excuses : il ne
vous restait quid me dire, fuis cela

vous de me contirmer vos paroles verbales
Amoi prononcces en si grande connaissan
ce de cause.

Votre abstention de me donner cette
confirmation demandce, me laisse aA com
prendre que votre visite 4’ moi rendue,
avait pour mobile de me leurrer dans I’ac
tion qui doit ctreintentée par qui de droit,
et contre vous et contre votre compctre.
Certe abstention est d’autant plus manifes
te que les yeux les moins clairvoyants
voyent sans aucun scrupule ni parti- pris
que vous avez largement comploié avec
Monsieur Rouzier pour assurer = l’accom-
plissement d’un acte dénud de tous sens
honorables.

En a tendant que vous receviez Monsieur
le Général, ainsi que votre compére, je me
repéte, de qui de droit, un cartel-judiciai-
re, vous demandant raison de la témeérité
avec liquelle vous avez oscz agir sous ce
plein soleil du nouveau siecle, je ferme
toute correspondance possible aeec vous

et vous salue.
Jo. St CLOUD.

—

Punition d'un Prinee

Loxprrs 22. — Une dépéche speciale du
correspondant du « Siandard » 4 Madriu
dit que le roi Charles de Portugal a exilé
so1 fils, le prince héritier Louis Philippe, au
chateau de Villa Vicesa. Cette punition a
été motivée par l’anitude du jeune prince
cor.tre la dictature du premier minis‘re
Franco qui, dit-:], transformele Portugal en



un foyer de républicains et d'anarchistes. |

Cet incidert a causé une grande sensation
On dit que le prince héritier est sous l’in-
fluence des conservateurs qui conseillent
abdication du roi Charles en sa faveur.

[SSS
Nouvelles diverses

BRUXELLES 23.— Les nouvelles p ubli¢es
dans certains journiux anglais disant qu’en
raison des absences continuelles dua roi
Léopold, le prince Albert allait étre nommé
régent du royaume, sont dénuées de fon-
dement.

Lonpres 23. — La véritable cause du sé
jour de l'empereur Guillaume en Angle-
terre apres sa visite officielle & la cour
royale est de se préparer 4 une opéra-
tion qui aura lieu dans quelques jours.

Maprip 23. — Des nouvelles du Portu-

I échappées 4 la censure, indiquent que

ag¥ation antidynastique augmente etqu'u-
ne crise semble imminente.
23.— Les chefs des deux grou-



| pes francaises est tombée
;¢ade tendue par des



comme par exemple, cette maxing a

dogmes qu’ils critiquent avec

eo
Snenereeree

se réuniront ce soir pour décid
sures 4 prendre. La ville de Lisbon, et.
en quelque sorte en état de Si¢ge Des in
tachements de police et de pardes muni
cipaux font | des patrouilles dans les rues. I
ne s'est produit jusqu’. prés nck
dent violent. pees Present aucun inci
LIsBONNE 23. — Un décret a paru dans
le journal officiel du gouvernement
clamant la prolongation des mesures de res

| trictiction affectant la liberté de la presse,

ORaN 23.— Une reconnaissance de trog.

dans une embuse
arabes p-ts du’ pore:
Say. Elle a réussid repousser ses assaillsaece’
six solda s franga's ont été blesses.

- =! .
—



—_——=

Derniére Heure

SOUTHAMPTON 23.-— Le steamer « Sainte
Louis » de la ligne americaine, a quitté ce
port aujourd hui a destination de Newe





mon | York avec un chargement de 652.000 livres
|

cher Saint Cloud) Et pourquoi me refusez- |

ang aises en or.-

Paris. — Rente frangaise 91. 90

Le Conseil des ministres s’est réuni ce
matia A PElysce sous la preésidence de M.
Fallicres, il s’est occupé de 11 question de
la durée des appels sous les drapeaux pour
les réservistes et les territoriaux.

Hier la Chambre des Députés apres
avoir entendu divers orateurs, renvoya la
suite du projet du budget de Postes a lundi.
Le Sénat apres la réponse de M. Monis,
rapporteur de Ja commission d'enqguéte sur
la catastrophe du cuirassé « I¢na » s‘ajoure
nad mardi.

Le dirigeable « Patrie » est parti ce
matin a 8 heures de Chala‘s-Meudon pour
Verdun ; il passa cet aprés-midi i 2 hens
res ro sur Sainte Menehould 4 quarante
kilométres de Verdun.

2

53 otel BB ellevy, |

DEJEUNER DU 2; NOVEMBRE

Mipi A 2 HEURES
Beurre de Copenhag te
Cotelette de mouton au cresson
Cuissot de pore purée de pomme
Filet Mignon = salade
Petits pots au beurre
Haricots rouges en sauce
Riz b'ane au lard
Beignets Carnavals
Fruits
Café
1/2 Vin



D'APOLOGETIQUE CHRETIERRE
SUR
QUELQUES POINTS
DE LA DOCTRINE CATHOLIQUE — *
NOVA ET VETERA.







Del’Eglise og
Son infaillibslid, la ncessitd de ila
consequences qui ont détermi anti
de ses dogme:, et la raison d'ttre de ses Om
tiques cérémoniales.

Suffit-il d’avancer comme un écolier qe
récite une lecon, que telle cérémone @ 7
l’Eglise remonte a telle époque ? Now,
taut: pouvoir défiair pourquoi et dans 4
circonstance elle a été établie voit cee

Ne faut-i en outre,
c'est que la close incriminée ? Il vous
rivera souvent d’entendre des rEg
fulminer contre les dogmes de






lique: « Hors de | Egli

point
mais demandez-leur défiais

vous



SS gene ep npeeyeeeenetnEEEEEEEEEEED

a vous les verrez bien embarrass¢s de vous | grands docteurs, comme Augustin, a ob'i-!

re parce qu’ils ne les ont jamais gé lEglise a s‘occuper de la grice ct du! ]
libre arbitre. |

n comprendre le vrai sens.
scrates pour € * . ’ t+ 4 e .
JJ est toujours plus facile de médire que de _L hérésie d’Arius amena le concile de !

| fiastruire. Nicée EN 325, A proclamer le dogme de Ia | °
divinité de J.-C. : celle de Macédonius pro- | Maison JULES LA VILLE
voqua la réunion du Concile de Constan- !
tinople qui décréta, d’aprés les Ecritures, |
le dogme de la S* Trinité.

D’autres hérésies décidérent PEglise et
ses docteurs 4 scruter A nouveau les Eeri-
tures pour definir les personne, natures et
volontés en J.-C. Ainsi de suite. Cependant
lon ne peut prétendre que ces dogmes




































i De toutes les verités que les Scetes protes-
yates combatrent, c'est contre Vinfaill ibi-
wet de l’Eglise qu’elles s’acharnent le plus.
Bies savent tres bien, malgré leur ¢gare-
ment, qu'il n’y a pas d’Eglise sans Pape,
comme il ne peut avoir de pape sans Egli-

93, rue du Magasin del Etat, 93.

Viennent de recevoir par les steamers « Montréal » et
«Virginia» les Articles suivants:


















































































2. . .
Cependanr, semblables 4 l'animal qui re-
gat cout de suite 2 ses déjections, elles

at en principe ce qu’elles adoptent en | n’étaient pas en substance dans Esprit des | Palés de foie gras truffés. Saucisses d’Oxtford |
pique. oo, apotres. Seulement Poceasion de les détinir | Boudins noirs Saucisses de Cambridge
" Ea effet, pas de ie qui nat son gou- ne s’était pas présentée i eux. Saucisses truffées Maquereaux 4 l’huile
vernemecat cons e la- . ~ . ° .
ges, que siis-je encore »P Néanmoins, pas Immuabilité et évolution pervelas ; Ltete d ear Nex Amieux
me delles qui ne vous parle de la liberté] . romages croute rouge, dit téte de|Lait Nest C
d l’'Evanei'c, de P’Intelligence des Ecritu- vs apotres ne pouvaient de leur temps] More Lard Fumé ( Bacon) sans os

penser a bitir des temples, 4 ciiger des au-
tels, A décréter des ordonnances liturgiques,
car il leur tatlait et ce fut en effet
leur principal objectif — commencer par
ture accepter J.-C. cruciti¢ — le reste de-

rs.—- Oh Liber.¢ ! mot vide ! mystére in-
dfini! sonze creux! quede crimes ne
ommet-o1 pis en ton nom ?

Catholiqgues, ne nous laissoas pas entrai-
nr parles popos sedi ieux de ces gers

Fromages de Roquefort et de Gruyére Suisse

De premi¢re qualité; on vend par quart et par livre

paris oh ; .| Vant suivre néeessairement en son temps ° . 4 T
TP eee aimene ke Serene De Neanmoins ils tirent de leur mieux ind Fruits cristallisés Nougat de Provence
~ . wi Jewkes . S “Tr: ~ Mee Ce 5 ay *. ' . 1
fe tout toa coeur et tod prochain comme promptement TEsteare ee ot P. 3 la livre P. 2 la douzaine
wi-méme: ~— Tu ne tueras point; tune} oS rciis ie sf beritt orte que tou- » , .
ommtter!. point Vadu'tere. tu ne déro- tes les vélldités de schisme furent vivement Jambons désossés Jambons Ferris
. . . ' -Pr 2CS . ‘= ‘ =-|",
bras point, tu ne diras point de faux té- None par eux, St Pie st Paul, dans le S ° . .
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chrétiens des premiers siécles, a ces hom-
mes qui, 4 peine nés 4 la vie chrétienne,
etuicnt obligés, pour dérouter une perse-
cution sanglante de plus de 3 siccles, de
se réunir dans les cavernes, dans les
grottes (1) ou dans les bois touffus,
pour célébrer le saint mystéte ? Peut-on,
dis-je, leur demander une liturgie ou une
doctrine uniforme ? Mais quand Ia liberté
fut rendue A l'Eglise, cransfigurée comme
son divin Maitre au Thabor, elle reparut
avec un éclat tellement ¢blouissant qu'on
avait. cati¢rement oubli¢ les jours som-
bres qu’elle avait passés.

Exemple: les progres incessants du ca-
tholicisme en Allemigne et en Angleterre
depuis la chute des lois draconniennes qui
l‘oppressaient.

ommandiinents. J -Cr a établi sur la terre
on Eglise 4 qui il a imposé Pobcissance
itous CEUX qui aspirent 4 gagner le rovan-
me des cicunr.

eCelui gui vous ccoute, m’écoute, ce-
quivnus mJprise m2 méprise ».

Ecoutons VEglise et observons ses pré-
ceptes; car 14 of i! v a commandement il
ya ob igation d'obeir.

Je ne m/arréterai pas ici A catéchiser, ce
A¢st pas ma mission Des auteurs chrétiens
octdejd disséqueé toutes ces questions. Que
Cox qui vculent s’insiruire les consultent.
Iya,en tre aitres, un livre récent de Mr
Femind Nizolay qui est trés éditiant, cet
Orage a ¢:é =couronnd par PAcadémie
angais:, C’est une étude de toutes les ré-

ons, surperst ons, etc. depuis l’origine

@ monde jusqu’d nos jours.

Consu'tez Ie bien of tout autre que vous
toudrez, mais seulement instruisez-vous,

Vee aitention, comprenez bien et sur-
tur méditez beaucoup avant de parler.

«Dieu, nous dit l’Ecrit -re, a éiabli et J.-
ma Egise des Evéques, ds pré:res dans

pour démontrer Vinviolabilité de leur
MMbistére sacré et leur infaillibilité quand
sont dais l’exercice de leurs fonctions,
€ aussi la soumission _ parfaite des fi-
~> €Nvers eux, s'est seryi d’une compa-

‘on tiree du sacerd ce Juif, Mathieu —

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ciale de la conversion des pécheurs nous a
laissé ces paroles mémorables: « Ce ne
sont pis les hommes en santé qui ont be-
soin de médecins, mais bien ceux qui sont
malades. -- C’est pourquoi il ne s’atta-
quait qu’aux vices et aux passions des
hommes et ja naisaux choses naturelles. Aus-
si respectait il les sciences et les’ arts et
avait-il défendude jurer sur!’autelet!’or qu’il
renferme. — C’est également pourquoi le
Pape, des la renaissance du christianisme
changea de destination le panthéon price,
pour en faire une Fg'ise magnifiue dédiée
i tous les saints.

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LUNDI, 25 NOVEMBRE 1907.



Le Hatin

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Prais de poste en sus.

| Pour tout ce qui concerne |’Administr

asn des Paysans

| Dans les batailles de la vie on Ton

s prend corps 4 corps avec tous les
éémeni» qui se dressent, menacants,
‘pouvantant les tempéraments timi-

et anéiniant les énergie, une cho-
& est nécessaire : cest la volonté,
@! apprend 4 surmonter les obsta-
ges et a voincre. .
Les str Jglefori.fers connaissent

aces minutes de crises passayé-res
ed il semble que la force des choses
veuille triompher quand méme, ct il

t faut cette grande foi et ce vaste
Orgoeil taunt admirés, pour résister aux

des hasards ennemis.

Aussi, faut-il plaindre sincérement
Cux qu’une éducation défectueus?
une conception erronée des mé-
es de travail a mal préparés aux
sde l’existence. Vaincus avant l’ef-
sls s'en ironten des poses inapirées,
Odiant, la ventre creux, tous les
UX chants désespérés que nous
seecrent les grands hommes gue leur
a6 tourmenta.














difficultés qui servent de coups
= fouet aux audacieux et la dure loi
ue travail demande pour étre réalisée
™ succes les qualités des nobles
seourageux aventuriers courant par-
tala recherche du bien-ctre.
a SOUrires d’une charmante exis-
we, Calme et paisible, dans la petite

t verdoyant des paysages loin-

raR MOIS Une Gourde pD’avaNceE

D&EPARTEMENTS & ETRANGER ;

= entreprises n’existent pas sans!

0 tranquille perdue dans !'affa-;

DingEcTEUR
Clément Magloire,



er



et réparez vos
(Pun
ile I'éducation nouvelle que 1
avons pris a tache de répandre ici.

Job pleuranten face de ces biens dévas
tés, Jérvéinie selamentant sur les ruines
n’intéressent plus per-
sonne, quand on pense aux séveres
formules gui guident actuellement les

de Jérusalem,

sociétés en marche vers la. civilisa-
tion mieux entendue et toujours plus
éclatant>. La chanson du travail, uni-
verselle, fleurit aux lévres de Phuma-
nité qui n’a plus le temps de pleurer
sur des désastres a rénarer.
x
st

Et ce n’est pas sans un certain al-
tendrissement que je me rappel'e
la simple bistoire des paysans d’An-
vibaut,a quelques minutes de ta ville.
Mise en pratique des lecons d’énergie
le plus simplement du monde _ par
ces braves gens courageux et naifs!

Le Roualagan était passé. Ce fut
ae immense désolation confondant en
des raines navrantes tout ce qui exis-
tait de ce jolt bourg si coquet et si
rayonnant. Les plantations dévastées.
les jardins disparus, les maisons dé-
capuchonnées ou cumpletement ren-
versées, Iles betes foudroyées ou
blessées..... .... Nous restames
stupéfaits, ayant la méme_ impres-
sion, car nous revivions ensemble
des minutes de joie calme passée la
semaine d’avant, au milieu de ces
champs que nous revoyions dorés, res-
plendissant sous la caresse du soleil,
— pendant que les rudes travailleurs
abattaient gaiement leurbesogne jour-
nalicre. ;

Nous restions plantés 1a, interdits,

pertes, » n’a-t-il pas
coup exposé tous les principes
nous















-@altirent gudre ceux qui ont eu! génés, osant a peine regarder les pay-
fortanede lire le Grand Evan-|sans dans |’Ame desquels nous devi
Ewes temps nouveaux. Car, ils ont/nions une angoisse desespérée, et
Se qu'ils ne doivent compter que! maudissant le Roualagan farouche qui
oS propres forces, braver la vio-! de son souffle redoutable, avait fait
M-des éléments coalisés, affronter cette ccuvre mauvaise. Et nous parti-
i i es sans rien dire.
co’eres du Destin, travailler, met ae re len demain, un co umbit é cla-
ad lord Kuntsford s’écrie ; tant nous altira vers lendroit. Les
que vous sover dure a vous-,tambours mettaient leur accompagne-
; Vous aurez a lutter contre! ment saccadé eux chants sonores des
vaise fortune, vos moissons femmes ragaillardies ; tout le bourg
t tre détruites, votre bétail stait sur pied, le travail s’organisait,
: r, mais ne vous laissez pas ‘les outils avaient été repris, hommes
ygar ie matheur. Relevez-vous femmes, enfants, tous étaieat a la be-
ea brave, combattez segne et je n oublierai jamais la fa-





REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.





con simpleet vaillante dont ’un d’eux
« Nous allons entre: dans
la saison propice aux semailles, il faut

nous dit :

nous dépécher.. »

Une atmosphere de bien-étre, de
joie, de travail, de confiance en soi,
d’aise et
Argibaut se réédi-

de solidariteé,
qd étonnement.
liait.

Ah ! merci, biaves
con n’a pas été perdu: !...

PETIT PROPOS

remplissait
[et





Si malgré sa taiblesse corporelle, l'-hom-
me asu par son intelligence s’élever au
dessus de toutes ces forces brutes et animées
le
spectacle est plus grand encore s’il contem-
ple en lut letre moral et les principes sur
lesqua’s ilest basé. Si nous .cherchons a

de Ia nature et les dominer, combien

nous rendre compte des mobiles qui diri-
gent les notions des animaux, il nous est
impossible d’y découvrir autre chose que
des impu'sions instinctives, des mouve-
vements de sensibilité auxquels ils obéis-
sent sans réflexion, sans avoir méme aucu-
ne idée de Ja portée de leurs actes, sans se
douter s'il y a une loi morale qu’ils obser-
vent ou quiils enfreignent, sans connaitre
ni le remords, niles joies intimes d’une
conscience satistaite d’clle-meme.

Le tigre accomplit ses actes dz férocité,
le chien déploie sa tidéli:é et son dévoue-
ment 4 ses maitres avec une égale indiffé-
rence, ou, si l’on aime mieux, une égale
ignorance du bien et du mal, tous deux
ne faisant que suivre simplement l’im-
pulsion de leurs instints bons ou mau-
vais.

Combien l'homme nous offre un ta-
bleau différent. D’ou vient ce trouble qui
s'agite 1 la pensée de commettre_certaines
actions ? Pourquoi, malgré la voix puissan-
te des intéréts ou des passions qui l’en-
trainent, son coeur est-il déchiré et rempli
d’angoisse ? Er, s'il a cédé enfin a l’impul-
sion fatale qui le pousse, pourquoi ces dé-
chirements intérieurs quand il a rempli
l'objet de ses désirs, pourquoi ce poids qui
l’oppresse et parfois ces cauchemars terri-
bles qui ne lui permettent plus de trouver
nulle part un repos paisible ? Pourquoi, au
contraire, en d'autres cas, malgré les tra-
vaux pénibles, malgré les souffrances, mal-

é méme les injustices et les calomnies,
Fame contente d’elle-méme, sent-elle une

LE NUMERO 40) CENTIMES.











gens. Votre le-

| Le barométre a varié



Les abonnements partent du rer. et du rg de chaque
mois et sont payables d’avance



Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis.



ation du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

satisfaction qui la console dc tous les dé-
boires et de toutes les douleurs A la pensée
qu'elle a agi comme elle le devait ?

Voili ce que seul, entre tous les étres
qui peuplent notre globe, ’homme trouve
en lui, le sentiment indestructible qu’il est
des acuons dignes de blame et de chiati-
ment et qui,malgré lui le torturent, qu’il en
est d’autres en revanche conformes 4 sa na-
ture moral ot elle ne peut manquer de se
trouver satistaite et de rencontrer des dou-
ceurs intimes, si vives que soient les pei-
nes et les privations extérieures.

It suffit done 4 Phomme de descendre ur.
instant en lui-méme pour y trouver lacons-
cience morale, l'idée qu’il y a un_ bien et
un mal, qu’il y a des choses que nous de-
vons faire ct d’autres que nous ne devons
pas taire. C’est li son apanage unique et
particulicr, qui parfois fait son tourment
mais qui est sa vraie gloire’et qui, plus en-
core que les facultés de son intelligence, le
rapproche de I'ftre par excellence d’ou dé-
rivent tous les autres du Souverain Bien,
qui est a lafois sa cause et la fin vers laquel-
le il tend.

Mais si nous trouvons nettement en
nous Ics idées du bien et du mal, la notion
du devoir et de ce que lui est contraire,
cette connaissance générale et vague serait
insuffisante pour nous fournir des régles
précises de conduite dans la vie. Il nous
faut donc examiner avec attention sur quelle
base repose cette idée du bien et du devoir
et montrer qu'elle a ses racines dans la rai-
son elle-méme.

Rocue GRELLIER.
ee _)
RENSEIGNEMENTS

METEOROLOGIQUES
Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

DiMANCHE 24 NOVEMBRE

Barométre 4 midi 760,8
minimum at
Tempéra ture\mainem IL, 5

Moyenne diurne de la températare 24,7
Le ciel a été clair toute la journée, et un

peu cuuvert entre 3 h. et6 h. ,

un peu.

J. SCHERER
PITS DIVERS

Secrétairerie d’Etat de 1]’Ins-
truction Publique

Le Département del Instruction publique,
vu le rapport favorable de la Commission
chirgée examiner le manuserit de lou-
vrave intitulé «© Cours dlémentaire de Géo-

eraphic, »

Autorise dins I+s éco'es primaires de la
de ce livre quia été
soutis a son approbation par Pauteur, le
Frere Pascal, Dorecteur priacipal des Freres

Republique, Pusage

de Pfnsttuction chrévienne.
Port-au-Prince, le 22 Novembre 1907.
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Te steamer Grecia arrive de New-York
adcoiurgué pour le service public a Port-

au-Pring. rac. de monnaie P. 48.000
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A Minageon ie oe eee . . .8.000
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Port-au-Prince, le 22) Novembre 1907°
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Ensemble .

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Phot. teanplace par Mi. Paul Santallier,
wa . pOuvolrs.

Mariage

Peers de Mile Latri, Prro~ avee
Mro Sovausne Glokbane sera célébré en PE-
lie Cathedrale le samedi, 7 Décembre pro-
chain, 47 heures du matin.

Nos meilleurs voeeux de bonheur aux fu-
turs époux.

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wuste Clovis, Anilus Clermont, St Macary

Eloi, Txisma ( dit | Etang ). Eugéne Loui,
Edmond Millet, M. Salomon, Ri-

Jeune,
chelien Labanet Germain, Etrennes, Mauri-
ce Popotte, Général Frangois Jn Charles,
Cleoniard Cincinnatus. Mme Em. Jackson,

Lousine Riché, Servius Francois, Adéle

Hyppolite, Carida Henry, Florinas Pierre,
Melle Julia Monuma.

Lettres becommandsss retournées aux expéditeurs

DESTINATAIRES :
Adolphe Jean Mile Pamilla Richard
L. Antoine Mme Miltida Nicolas

Compagnie des Pompier libres

Nous avons appris que certains candidats
au Commandement de cette compagnie,
ayant sans doute, de chances de suc-
ces, loin de chercher 4a faire comprendre
aux pompiers les services qu’ils ont rendus
et quiils peuvent encore rendre a cette
ceuvre d’initiative privée et d’utilité publi-
que, emploient d’aurres moyens pour at-
teindre leur but.

Pour I’édification des intéressés, du pu-
blic et particaliérement du Gouvernement,
nous croyons devoir publier les articles
suivants des statuts régissant cette Compa-
gnie :

Art, r*— Le but de la Compagnie des
Pompiers est de porter a la ville de Por-au-

nce, en cas d incendie, un secours effi-

EXpEDITEURs :



cace et prompt, en disciplinant I’action
collective des hommes de bonne volonte
qui font partie de la Compagnie. _

art 3.— La Compagnie des Pompiers li-
bres, ainsi que son nom I’indique, est in-
dépendante ; c'est i-dire qu’elle se gouver-
ne et s'administre elle-méme.

Quoique placce sous le haut patronage
et la protection du Gouvernement, la Com-
pagnie ne releve que d'elleeméme pour
tout ce qui concerne la discipline du corps,
’élection des chefs, leur destitution, |’ad-
mission des pompiers, leur renvoi, la mo-
dification des statuts et la direction des

op¢rations en cas d’incendie. .

Art. 9.— Les membres actifs de la com-
pagnie forment l’Assemblée yénerale.
Art. 12.— L’assemblee generate a pour

mission :

1° D'élire le Commandant ; 22 dele
destituer, sil y a lieu ; 3° d’entendre
et discuter son rapport annuel; 4° de
donner décharge sil y a lieu au Com-
mandant et au Conseil de leur gestion.

Elle ne peut sicger sans la présence des
deux tiers de Veffectif ré.1 de la Compa-

nie; elle décide Ala majorité des mem-
res presents.

Art. 13. Le Bureau de l’Assembice
générale se torme du Commandant ou de
celui gui le remplace et de deux counseil-
lers, dont un consulteur et um secrdtaire.

Art. 17. — Pour ctre dlu Commandant
de la Compagnie il faut: Etre agé de 25
ans au mons; 2° Etre membre actif ou
honoraire, sauf le cas prévu par l'art, 43,
dernier alincéa.

Art. 33. - Le Commandant de la Com-
pagnie est clu par Pussemtbléc vénérale 5 ses
pouvoirs durent cing ans ; 11 est résligible.

L’clection du Commandant se fiit au
crutin: secret. Si aprés un premier tour
aucun candidat ne réunit la majori:¢, on
passe Aun deuxicme tour, et s'il n’y a pis
de majori:é en faveur d’avcun, on ballote
les deux candidats qui ont le plus de voix,
et celui dont le nom sortira de l'urne & la
mayori¢ méeme2 d'une voix, sera procland
CommaniJant de la Compagnie. Et. si les
voix sont cgalement partagées, on procéde-
ra au tiraye au sort.

L’clection du Commandant a lieu le pre-
mier dimanche de Décembre, sous & pré-
sidence d'un membre honoraire ou d'un
conseiller désigné & lavance par le Conseil.

En cas de mort, de dém‘ssion ou de dé-
ehéance du Commandanr, le Conseil con-
voquera, 4 l'extraordinaire, 1’Assemblée
Générale a l'effet de procéder 4 | éleciion
d'un Commandant pour une nouvelle pé-
riode de cing ans. Ses pouvoirs cessent tou
jours au premier dimanche de Dézembre,
alors méme que la cingui¢me anné: de son
mandat ne serait pas révolue.

Le Conseil d’Adi nistration reste char-
ge, pendant la vacance, de la direction gé-
nerale de la Compagnie.

Art. 43.— Eu é¢gard aux hautes fonc-
tions de Commandant ct de Conseillers,
la durée de leurs pouvoirs étant limi-¢e,
il est créé dans 11 Compagnie en faveur
de ces dignitaires un cadre de membres
honoraires.

Seront portés sur leur demande, au ca-
dre de membres houoraires; les particuliers

ui auront rendu des services signalés 4
Vceuvre ; cependant ils ne seront pas éligi-
bles.

Les membres honoraires ne seront pas
astreints aux exercices et manceuvres ; ils

rteront le costume de la Compaguie

ns les autres cas déterminds et prendront
part 4 l’assemb'ée générale ow ils ont voix
consultative.

Ils peuvent étre rappelés A la gestion des
afiaires de la Com ie.

Ne pourront jouir de ces faveurs, ceux
qui auront été soit destitués, soit révogués.

Ux apemaTzun De t’aruvar pes Poxrmas

| Eraimonatchistes parlementuives opponts &

Boite aux Lettres
Port-au-Prince, le 24 Novembre 1907.
Au

Général F. D. LEGITIME,
En Ville.

Monsieur le Général,
Sitot que le pub'ic avait lu votre fameu -
se lettre 1 vous adressée par Monsieur S.

Rouzier dans le journal le Suir, en date du |

29 de Pécoulé, il n’avait pas manqué de
vous designer du do'gt comme = comp!ice
de ce Monsieur dans cette grave affaire. —
Aussi, plusieurs de mes amis s’étaient em-
pressés de venir m’en parler; pourquoi,
vous ayant rencontré deux jours pus tard,

uelque part en ville, et m’ayant salud, j'ai
de contraindre mon éducation§ et n’ai
point répondu a votre salat.

Ne vous contentant pas de cela, vous
étes venu jusque chez moi (croyez-le mon-
sicur le Général, je ne m’enorgueillis pas
de cela, au contraire je le plains pour
vous ) me presenter vos excuses : il ne
vous restait quid me dire, fuis cela

vous de me contirmer vos paroles verbales
Amoi prononcces en si grande connaissan
ce de cause.

Votre abstention de me donner cette
confirmation demandce, me laisse aA com
prendre que votre visite 4’ moi rendue,
avait pour mobile de me leurrer dans I’ac
tion qui doit ctreintentée par qui de droit,
et contre vous et contre votre compctre.
Certe abstention est d’autant plus manifes
te que les yeux les moins clairvoyants
voyent sans aucun scrupule ni parti- pris
que vous avez largement comploié avec
Monsieur Rouzier pour assurer = l’accom-
plissement d’un acte dénud de tous sens
honorables.

En a tendant que vous receviez Monsieur
le Général, ainsi que votre compére, je me
repéte, de qui de droit, un cartel-judiciai-
re, vous demandant raison de la témeérité
avec liquelle vous avez oscz agir sous ce
plein soleil du nouveau siecle, je ferme
toute correspondance possible aeec vous

et vous salue.
Jo. St CLOUD.

—

Punition d'un Prinee

Loxprrs 22. — Une dépéche speciale du
correspondant du « Siandard » 4 Madriu
dit que le roi Charles de Portugal a exilé
so1 fils, le prince héritier Louis Philippe, au
chateau de Villa Vicesa. Cette punition a
été motivée par l’anitude du jeune prince
cor.tre la dictature du premier minis‘re
Franco qui, dit-:], transformele Portugal en



un foyer de républicains et d'anarchistes. |

Cet incidert a causé une grande sensation
On dit que le prince héritier est sous l’in-
fluence des conservateurs qui conseillent
abdication du roi Charles en sa faveur.

[SSS
Nouvelles diverses

BRUXELLES 23.— Les nouvelles p ubli¢es
dans certains journiux anglais disant qu’en
raison des absences continuelles dua roi
Léopold, le prince Albert allait étre nommé
régent du royaume, sont dénuées de fon-
dement.

Lonpres 23. — La véritable cause du sé
jour de l'empereur Guillaume en Angle-
terre apres sa visite officielle & la cour
royale est de se préparer 4 une opéra-
tion qui aura lieu dans quelques jours.

Maprip 23. — Des nouvelles du Portu-

I échappées 4 la censure, indiquent que

ag¥ation antidynastique augmente etqu'u-
ne crise semble imminente.
23.— Les chefs des deux grou-



| pes francaises est tombée
;¢ade tendue par des



comme par exemple, cette maxing a

dogmes qu’ils critiquent avec

eo
Snenereeree

se réuniront ce soir pour décid
sures 4 prendre. La ville de Lisbon, et.
en quelque sorte en état de Si¢ge Des in
tachements de police et de pardes muni
cipaux font | des patrouilles dans les rues. I
ne s'est produit jusqu’. prés nck
dent violent. pees Present aucun inci
LIsBONNE 23. — Un décret a paru dans
le journal officiel du gouvernement
clamant la prolongation des mesures de res

| trictiction affectant la liberté de la presse,

ORaN 23.— Une reconnaissance de trog.

dans une embuse
arabes p-ts du’ pore:
Say. Elle a réussid repousser ses assaillsaece’
six solda s franga's ont été blesses.

- =! .
—



—_——=

Derniére Heure

SOUTHAMPTON 23.-— Le steamer « Sainte
Louis » de la ligne americaine, a quitté ce
port aujourd hui a destination de Newe





mon | York avec un chargement de 652.000 livres
|

cher Saint Cloud) Et pourquoi me refusez- |

ang aises en or.-

Paris. — Rente frangaise 91. 90

Le Conseil des ministres s’est réuni ce
matia A PElysce sous la preésidence de M.
Fallicres, il s’est occupé de 11 question de
la durée des appels sous les drapeaux pour
les réservistes et les territoriaux.

Hier la Chambre des Députés apres
avoir entendu divers orateurs, renvoya la
suite du projet du budget de Postes a lundi.
Le Sénat apres la réponse de M. Monis,
rapporteur de Ja commission d'enqguéte sur
la catastrophe du cuirassé « I¢na » s‘ajoure
nad mardi.

Le dirigeable « Patrie » est parti ce
matin a 8 heures de Chala‘s-Meudon pour
Verdun ; il passa cet aprés-midi i 2 hens
res ro sur Sainte Menehould 4 quarante
kilométres de Verdun.

2

53 otel BB ellevy, |

DEJEUNER DU 2; NOVEMBRE

Mipi A 2 HEURES
Beurre de Copenhag te
Cotelette de mouton au cresson
Cuissot de pore purée de pomme
Filet Mignon = salade
Petits pots au beurre
Haricots rouges en sauce
Riz b'ane au lard
Beignets Carnavals
Fruits
Café
1/2 Vin



D'APOLOGETIQUE CHRETIERRE
SUR
QUELQUES POINTS
DE LA DOCTRINE CATHOLIQUE — *
NOVA ET VETERA.







Del’Eglise og
Son infaillibslid, la ncessitd de ila
consequences qui ont détermi anti
de ses dogme:, et la raison d'ttre de ses Om
tiques cérémoniales.

Suffit-il d’avancer comme un écolier qe
récite une lecon, que telle cérémone @ 7
l’Eglise remonte a telle époque ? Now,
taut: pouvoir défiair pourquoi et dans 4
circonstance elle a été établie voit cee

Ne faut-i en outre,
c'est que la close incriminée ? Il vous
rivera souvent d’entendre des rEg
fulminer contre les dogmes de






lique: « Hors de | Egli

point
mais demandez-leur défiais

vous
SS gene ep npeeyeeeenetnEEEEEEEEEEED

a vous les verrez bien embarrass¢s de vous | grands docteurs, comme Augustin, a ob'i-!

re parce qu’ils ne les ont jamais gé lEglise a s‘occuper de la grice ct du! ]
libre arbitre. |

n comprendre le vrai sens.
scrates pour € * . ’ t+ 4 e .
JJ est toujours plus facile de médire que de _L hérésie d’Arius amena le concile de !

| fiastruire. Nicée EN 325, A proclamer le dogme de Ia | °
divinité de J.-C. : celle de Macédonius pro- | Maison JULES LA VILLE
voqua la réunion du Concile de Constan- !
tinople qui décréta, d’aprés les Ecritures, |
le dogme de la S* Trinité.

D’autres hérésies décidérent PEglise et
ses docteurs 4 scruter A nouveau les Eeri-
tures pour definir les personne, natures et
volontés en J.-C. Ainsi de suite. Cependant
lon ne peut prétendre que ces dogmes




































i De toutes les verités que les Scetes protes-
yates combatrent, c'est contre Vinfaill ibi-
wet de l’Eglise qu’elles s’acharnent le plus.
Bies savent tres bien, malgré leur ¢gare-
ment, qu'il n’y a pas d’Eglise sans Pape,
comme il ne peut avoir de pape sans Egli-

93, rue du Magasin del Etat, 93.

Viennent de recevoir par les steamers « Montréal » et
«Virginia» les Articles suivants:


















































































2. . .
Cependanr, semblables 4 l'animal qui re-
gat cout de suite 2 ses déjections, elles

at en principe ce qu’elles adoptent en | n’étaient pas en substance dans Esprit des | Palés de foie gras truffés. Saucisses d’Oxtford |
pique. oo, apotres. Seulement Poceasion de les détinir | Boudins noirs Saucisses de Cambridge
" Ea effet, pas de ie qui nat son gou- ne s’était pas présentée i eux. Saucisses truffées Maquereaux 4 l’huile
vernemecat cons e la- . ~ . ° .
ges, que siis-je encore »P Néanmoins, pas Immuabilité et évolution pervelas ; Ltete d ear Nex Amieux
me delles qui ne vous parle de la liberté] . romages croute rouge, dit téte de|Lait Nest C
d l’'Evanei'c, de P’Intelligence des Ecritu- vs apotres ne pouvaient de leur temps] More Lard Fumé ( Bacon) sans os

penser a bitir des temples, 4 ciiger des au-
tels, A décréter des ordonnances liturgiques,
car il leur tatlait et ce fut en effet
leur principal objectif — commencer par
ture accepter J.-C. cruciti¢ — le reste de-

rs.—- Oh Liber.¢ ! mot vide ! mystére in-
dfini! sonze creux! quede crimes ne
ommet-o1 pis en ton nom ?

Catholiqgues, ne nous laissoas pas entrai-
nr parles popos sedi ieux de ces gers

Fromages de Roquefort et de Gruyére Suisse

De premi¢re qualité; on vend par quart et par livre

paris oh ; .| Vant suivre néeessairement en son temps ° . 4 T
TP eee aimene ke Serene De Neanmoins ils tirent de leur mieux ind Fruits cristallisés Nougat de Provence
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fe tout toa coeur et tod prochain comme promptement TEsteare ee ot P. 3 la livre P. 2 la douzaine
wi-méme: ~— Tu ne tueras point; tune} oS rciis ie sf beritt orte que tou- » , .
ommtter!. point Vadu'tere. tu ne déro- tes les vélldités de schisme furent vivement Jambons désossés Jambons Ferris
. . . ' -Pr 2CS . ‘= ‘ =-|",
bras point, tu ne diras point de faux té- None par eux, St Pie st Paul, dans le S ° . .
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Pour neus maintenir dans la voie du Sei- En conscie eo JUINCS. d der. ° e . e . , e
mur ct nous rappeller sans cesse a ses| _, © cience, peut-on demander aux! Biscuits fins Olibet Gaufrettes Olibet

chrétiens des premiers siécles, a ces hom-
mes qui, 4 peine nés 4 la vie chrétienne,
etuicnt obligés, pour dérouter une perse-
cution sanglante de plus de 3 siccles, de
se réunir dans les cavernes, dans les
grottes (1) ou dans les bois touffus,
pour célébrer le saint mystéte ? Peut-on,
dis-je, leur demander une liturgie ou une
doctrine uniforme ? Mais quand Ia liberté
fut rendue A l'Eglise, cransfigurée comme
son divin Maitre au Thabor, elle reparut
avec un éclat tellement ¢blouissant qu'on
avait. cati¢rement oubli¢ les jours som-
bres qu’elle avait passés.

Exemple: les progres incessants du ca-
tholicisme en Allemigne et en Angleterre
depuis la chute des lois draconniennes qui
l‘oppressaient.

ommandiinents. J -Cr a établi sur la terre
on Eglise 4 qui il a imposé Pobcissance
itous CEUX qui aspirent 4 gagner le rovan-
me des cicunr.

eCelui gui vous ccoute, m’écoute, ce-
quivnus mJprise m2 méprise ».

Ecoutons VEglise et observons ses pré-
ceptes; car 14 of i! v a commandement il
ya ob igation d'obeir.

Je ne m/arréterai pas ici A catéchiser, ce
A¢st pas ma mission Des auteurs chrétiens
octdejd disséqueé toutes ces questions. Que
Cox qui vculent s’insiruire les consultent.
Iya,en tre aitres, un livre récent de Mr
Femind Nizolay qui est trés éditiant, cet
Orage a ¢:é =couronnd par PAcadémie
angais:, C’est une étude de toutes les ré-

ons, surperst ons, etc. depuis l’origine

@ monde jusqu’d nos jours.

Consu'tez Ie bien of tout autre que vous
toudrez, mais seulement instruisez-vous,

Vee aitention, comprenez bien et sur-
tur méditez beaucoup avant de parler.

«Dieu, nous dit l’Ecrit -re, a éiabli et J.-
ma Egise des Evéques, ds pré:res dans

pour démontrer Vinviolabilité de leur
MMbistére sacré et leur infaillibilité quand
sont dais l’exercice de leurs fonctions,
€ aussi la soumission _ parfaite des fi-
~> €Nvers eux, s'est seryi d’une compa-

‘on tiree du sacerd ce Juif, Mathieu —

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ciale de la conversion des pécheurs nous a
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sont pis les hommes en santé qui ont be-
soin de médecins, mais bien ceux qui sont
malades. -- C’est pourquoi il ne s’atta-
quait qu’aux vices et aux passions des
hommes et ja naisaux choses naturelles. Aus-
si respectait il les sciences et les’ arts et
avait-il défendude jurer sur!’autelet!’or qu’il
renferme. — C’est également pourquoi le
Pape, des la renaissance du christianisme
changea de destination le panthéon price,
pour en faire une Fg'ise magnifiue dédiée
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