qe ANNEE, N° 197 PORT-AU-PRINCE (naim1)
I
RS
SAMEDI, 23 NOVEMBRE 1907.
Le Matin
. QUOTIDIEN
ABONNEMENTS :
mois Une Gourde D’avaNCE
DEPARTEMENT?® & ETRANGER ;
DimEcTEUR ?
Clément Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
vrais de poste en sus.
' Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal,
LE NUMERO 10 CENTIMES.
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mois et sont payables d’avance
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s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux on Bonne-Foi.
: xe payer de mots et de se contenter] dispense Vexpliquer plus amplementfet faire ainsi ce que Edmond Paul ap-
ETU DE [ite cvatuites déclamations, il faudrait se] ma pensce. pelle « wuvre utile, méritoire, patrio-
carder dexaspérer davantage le senti- * tiqne.»s
SUR LE lent patriotique, tel, duo moins, que “* Ils ne doivent pas admettre seule-
, 74s nous Pavons tOujours compris, inter- Pai parlé plas lant @denover et la mi- ment, dans cette évolution ver le parti-
prété et appliqué. [} serait convenable}se en pratique de ta plupart) de ces cularisme, que « Pun des buts de l’en-
et plus sain de Je remplacer par le sen- veux ne peut, enetlet, etre autre chose. fseignement soit le développer la per-
timent réel de ce qui est et de ce qui Nous avons vu plos hauteosbien il se- sonmatlité de Véleve en lui donnant le
XXIV fdloit otre, ruil peu prathgue Pattendre dans cee sens sentiment actif dle sa responsabilité,
—_—— Cet enseignement se dégagera moins | #ue telurme generale, de PMtat. Le plus| esprit d initiative et de persévérance,
. de étude exclusive Je notre histoire |S", pour ess.yer quelque choxe — et} bases du caractére » ; — ils doivent se
( Fix ) rolitiqne — dont dailleurs la partief4#lsst pour réussir — serait done de] persuader que ce but est le principal et
Je pense bien, avee Lo C. Lheérison eeaiment digne et réconfortante sarrefe feréer un type d’éeole particuliére dans |convainere aussi chacun de leurs élé-
je faut faire une bonne place a Vhis-!ay moment meme att commencent nos {le sens de cet enscignement
WM, “et que « pour bien cOn-/aetes comme Etat virtuellement in-dé-
altre le. wutres, il faut se connailre | pendant— que de la connaissance exac-
mememe +) 2 crois surtout ala proposi-jte des conditions physiques et naturel-
worevip que, enfait Mhistoire, et que: les de notre pays et du genre d’existence
our bien .e connaitre, Sapprecter et qu'elles devraient créer a ceux qui ha-
arranzer ans le sens des intérets dus pitent Pile.
mys, il fort bien et beaucoup conauitre On se préocenpe de rechereher quel
"Suisse an heréligue de parler ainsi ‘ ivpe socal , tition ne a onireins
ope? tbe { ? u ‘ = wo whe ser < a8 ar e _
oe ae . fee a readiser. hes pe . )
ide deminder pour l'étude de [histoire pyendes recherches spéculatives des rhé-
foérale des socielés hamaines une sol- tetrs que nous arriverons a déterminer
“aed AUSSI grande [tre pour celle ile sainement ce type social : cetle réalisa-
a tien. nationale ? Le suls-Je oetenit tion s’accomplira d’elle-méme et
lang yout veae flee ne ps oyirerent tanément, si nous savons harmoniser
ee ane sullisamment de senti-) ontive elles les conditions de notre exis-
Rent palotique ¥ — Je ne crois devoir| tence, les fins que notre société peut se
See ni Fun ni lautre reproche,! proposer et dont la premicre est de se
oe tte Jat†essayé de faice voir que ‘conserver, — et enfin une éducation pé-
= " peat avoir la véritable concep- nétrée de cette double préoccupation.
i toir, destinges haitiennes ye pat Meécrivais naguére : « S’il m’arrivait
2 » . 5 . . ’
ler Werte autres socieles ‘nérale le’ de parler de colonisation au cours d’un
foepont de Thistoire Bre wot nt z, sujet traitant des meilleurs modes d’en-
wn ed’action de la grande yrds de seignement et d’éducation applicables
et a Pee dul se ment tout pres « “ia la société haitienne, je ferais jeter de
a a! syolution de laquelle MOUS | hauls cris, et Je lecteur primesautier se
; Fon hei a emeat qintéresses. mot, demanderait avec effroi quelle est cetle
i natior 1G Nion t it ‘éclamée de, 2ouvelle forme de prétention qui nous
Hours de, ol fon tant rec t acom-!porlerait a vouloir acquérir un art qui
ae lee liv “os Goa a ave raison Jusquici n'a jamais, été ulile qa’aux
ie ar cet enseignement de viser grandes nations assoiffées d’expansion
at rn ’ , . °
“ta K et d’ambitions.
a “ 3 - .
KI ta ML. gtoue que, de petit van « On ne pense pas assez qu’un pays
tl faudrait se garder cependant de isé autant pir. Ses pro.
Wer qu’a faire de nos enfants de peut-étre colonisé a pir s p
SH ; " que par des étrangers,
iti ’ : its’ pres nationaux |
ailiens, c’est-a-dire de petits - ceux — je ne juterais pas de n’étre
ice ce ’ : %e. ° e ivre ue e > |
Beux: gue svane vague interest as du nombre — quiappréhendent dou-
Shaitien est actuellement les'loureusement de notre avenir en face
pens puisseat ‘se tenir au niveau | des prétentions vuisines envahissantes,
Mbcessitéy ui euvent se produire ; doivent bien se persuader que faire soi-
mM, en fait,†P duisent un peu meme ce qu il y a a faire est encore,
780 Prom plus que toute uutre combinaison ten-
dancieuse, le meilleur moyen d’empé-
cher que d’autres le fassent. »
Tout ce que j’ai dit précédemment me
terre el en France,
ve de tous les ports de vue.
qui fait que toutes les
concentrees entre les mains
ne serail-elle pas li premicre
Et PEtat
lui-smeéme
esprit, ses memes prejesis
eressive ?
versilé: ce
Université de France :
leur solution ne servirait 2
Pesprit classique.»
de Velfort purement personnel.
tent actuellement,
rait se garder, étant donnée la
me actuelle de notre société,
P? Ptincipale caractéristique est de
vraiment
moderne, ct a titre expérimental, laquel-
le école, comme ailleurs toutes celles
créeces dans le méme esprit en Ancle-
serait a placer en
pleine campagne, et cela pour Pavanta-
Mais notre formation communautaire
foncticgns sont
de PEtat,
obstacle a toute tentative de ce genre ?
he s¢rait-il
premier @ crier a Vusarpation et at peé-
lendre lout réglementer avec son méme
et sit
tection parfois ininteutionnellement ré-
Il serait vrai de dite de notre Uni-
que Pierre Baudin dit
« L’avenir de
Picole souléve bien des problémes. Mais
rien si on
laissait Pécole dominée par ’ Université,
et Université elle-méime servante de
Toute la question revient donc actuel-
lement, et en attendant mieux de I’é-
chéance des temps, anous par ticulariser,
en nous convaincant que chacun est le
principal ouvrier de sa propre réforme
et que chacun, plus que I’Etat,
téressé 4 ce yue la société a laquelle il
appartient, devienne forte et prospére,
et aussien nous persuadant que cette
prospérité soviale doit étre l'ensemble
des prospérités individuelles découlant
Pour Jes écoles, telles qu’el'es
les élucateurs, a
quelque rang qu’ils appartliennent, peu-
vent, s’ils sont eux-mcmes gagnés a cet
esprit nouveau et revivifiant,
dés maintenant, en marge des program-
mes actuels, assez de piace pour insuf-
fler 4 leurs élC ves un peu de cet esprit
ves — en joignant lacte au précepte —
que dans fa vie il va se trouver dans la
nécessité de ne faire que « des entre-
prises qui reposent uniquement sur lui,
quine puissent réussir que par son
eflort personnel et par une longue per-
sévérance,»
s
se «
Un dernier mot pour répondre a
it fairefune préoccupation probable du_ lec-
teur.
pas lef Il peut, en effet, se demander far
quels moyens arriver 4 restreindre les
Pouvoirs publics chez nous, puisque les
deux caractéristiques d’une constitution
sociale bien faite sont que T’initiative
privée y est trés développée et les Pou-
voirs publics restreints.
Il faut se dire qu’il faut commencer
toute besogne par son cété le plus abor-
dable et_ que, assez souvent, le reste va
de soi, Le premier acte de restriction
des ouvoirs publics est de restreindre
ces Pouvoirs par rapport a4 soi-méme,
cest-a-dire de désintéresser |’Etat du
sort de chacun.
Il faut se dire aussi que lorganisa-
tion de ces Pouvoirs, ainsi que les for-
mes politiques « ne sont pas la cause,
mais la conséquence dt milieu social »,
et que, par _conséquent, elles doivent
se modifier avec ce milieu et dans le
sens méme de son évolution.
Quant ace qu’il y aurait & dire au
Pouvoir lui-méme sur le chapitre de la
réforme sociale, je ne saurais l’aborder
icisans sortir du cadre de cette étude et
sans entrer de plein-pied sur le terrain
politique.
Le Pouvoir, lui aussi, peut pourtant
tenter quelque chose dans le sens de
cette réforme et ce quelque chose lui
est d’autant facile qu'il est du domaine
de l'action passive.
Le Présidsnt actuel dela République
pr -
de
est in-
exis-
trouver
a bien voulu se laisser adjuger une part
dans louvre de l’évolution moderne
des idées: ( 1) combien efficacement il
y aurait a accentuer cette évolution, rien
qu’en ruinant autant que possible dans
esprit des citoyens li théorie de I’Etat
providentielle, théorie destructive, —
Chez nous autant que partout — du
sentiment que chacun se doit 4 soi-mé-
me.
Déjai nous pouvons noter, dans le
cours de l’administration actuelle plus
de sobriété dans le langage des vouver-
haunts >; nous avons depuis quelque
temps moins de proclamations et de
gestes inutiies ct c’est de loin) en loin
que le son du tambour nous reéeunit au-
jourWhui ‘dans les carrefours pour en-
tendre des protestations du patriotisme
Je plus) souvent mensongeres et insi-
dieuses,
Moins de paroles et de formules, c’est
toujours autant Waequis : une claire
hotion de nos nécessités sociales fera
peu peu de reste.
(py Lee Matin ».du27 Septembre 1907 « le Gal
NoHD ALEXES partisan du particularisme; com-
ment il y contorme sa politique.»
PATS DIVERS
RENSE'GNEMENTS
Mi DTEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
VENDREDI 22 NOVEMBRE
Rarométre a4 midi 760 7
(minimum 22,
Température) maximum 318
Moyenne diurne de la température 25,1
Le cielest resté assez clair toute la jour-
née,
Le barometre est en baisse lente.
J. SCHERER
Revue du Marche
Depuis le commencement de la Reécolte
nous n’avons jamais enrepistré une semaine
aussi animee.
Le change a varié dans des proportions
inaccoutumées. L’or américain étant deve-
nu subitement rare et les répartitions dues
sur les ‘Titres étant encore en dépoét, les
banques de la place n’ont pu que difficile-
ment satisfaire les nombreuses demandes
des négociants du bord-de-mer qui voulaient
remiser 4 l’Etranger ; cela a provoqué une
hausse sur Vor ‘américain qui est coté
453/55 0/o4 l’ouverture, ce matin.
Les Traites sur Paris-Jirect se négocient
au pair contre or ; tandis que le Hambourg-
Paris ne peut ctre vendu qu’a 1/4 °/° es-
compte.
Les meilleures signatures pour les ché
ques sur New-York obtiennent 1/2 o/o pri-
me faveur chéque.
Les nouvelles concernant nos denrées
signalent le « marché inchangé ». Le cacao
s€ maintient toujours 4 Frs. roo et le café
a Frs. 40.
Port-at-Prince, le 23 Novembre 1907.
Théatre Haitien
C'est définitivement 4 demain qu’est fi-
xée la fete nouvelle du Théatre Haitien ;
les acteurs qui y concourent sont tels, sem-
ble-t-il, que le succes de cette soirée l’em-
portera sur celui de toutes les précédentes;
car or git gout le bien possible d’un chorar
qu’ont su les Coicou,
intelligentes collaboratrices de leur pere,
aidées du concours de quelques amies et
encouragées par la gércéreuse direction de
Duroseau. Duroseau lui-méme se fera en-
tendre d’ailleurs, avec l’orchestre de famille
dont le renom n’est plus 4 faire.
Tant d'éléments joints 4 l’interprétation
si talentueuse des amateurs du Théatre Hai-
tien qui donnent trois comédies d’un fou
uoi passer une soirée qui
n'est pas décidément commune sous notre
rire : voila de
ciel.
Soc‘été francaise de Secours
Mutuels et de Bienfaisance
Les membres Honoraires, Actifs et Adhé-
rents de la Socicté et toutes les personnes
s‘intéressant 4 lceuvre sont prics d’assister
i la messe qui sera célébrée dimanche 24
Novembre, 4 7 heures du matin, 3 la cha-
Vhonneur de Sainte
pelle de Il’Asile, en
Elisabeth, patronne de |’Etablissement.
Ie vice Président,
J. M. Jax
Tribunal Criminel
Vendredi 22 Novembre 1907
Une nouvelle atfaire de viol est soumise
au Jury que preside lejeuneet excellent avo-
cat Ernest Antoine.
L’accusé Michel Benjamin écoute
du G
Missaire
lillette de douze ans.
L’enfant était venue puiser de l’eau chez
Ben‘amin, un fort gaillard de 19 ans, qui
lui conta fleurette et « l’occasion, I’herbe
tendre et quelque diable aussi l’y pous-
sant »... On sait le reste.
M* Barrau ct St Elme Mathieu présen-
tent la défense du prévenu.
Par suite de l’indisposition d’un juré,
Vatfaire déjd renvoyée une premiére fois,
pour absence de témoins est fixée au 3 Dé-
cembre prochain.
Renseignements utiles
‘Da'tier
Palmier de 15 4 25 métres de hauteur,
couronné par 40 4 60 longues feuille$ fine-
ment divisées, 4 fleurs males et femelles
sur des picds différents. II atteint jusqu’a
100 ans d’ige et est tres répandu dans |’A-
frique du Nord depuis les Canaries et en
Asie jusqu’s l’Euphrate. Les oasis du Sa-
hara doivent leur verdure aux Dattiers dont
les racines profondes descendent jusqu’a la
nappe d’eau souterraine qu’indique leur pré-
Tun’ ue res-
source des habitantsdu Nord de l'Afrique,
ses fruits servent de nourriture non seule-
lement aux hommes, mais encore aux che-
vaux et aux chameaux. Avec son bois, on
construit des habitations recouvertes avec
son feuillage ; ce bois sert de combustible.
Aussi l’on comprend que cet arbre ait été
objet d’ure vénération particuliére depuis
sence. Cet arbre est svuvent
des temps trés reculés.
Catholiques et israélites emploient de
longue date ses rameaux (feuilles) aux fetes
de Paques, usage pour lequel la Cote d’azur
en expédie chaque année des quantités énor-
mes vers les pays du Nord. Autour de la
ville d’Elche, dans la province d’Alicante,
en Espagne, s’éléve une forét de 7o A
cultivés surtout en
vue des feuilles pour les processions da di-
80.000 de ces Palmiers,
manche des Rameaux.
Les dattes forment des
appelées régimes ; ceux-ci_ ren ent sou-
vent Ae ttes et plus.
des quantités
pour ’Boropéen ne sont qu'une triandise
} quantité a atteint prés
les
charges qu’expose avec clarté le chef du
Parquet, Innocent Michel Pierre. Le Com-
ouvernement raconte com-
ment 4 Lilavois, commune de la Croix-des-
Bouquets, Michel Benjamin abusa de linno-
nence de la petite Céliméne Thélismé, une
lomérations
ie et surtout la Tunisie exportent
on considérab qui
de 4 millions
de kilos en 1898 pour la Tunisie seule-
ment, sur une production de 23 millions de
kilos dont la plus grande partie reste dans
le pays pour la consommation locale.
"est, aprés les olives, la plus importante
roduction de la Tunisie qut compte 1 mil-
ion 1/2 de ces arbres.
Hopital St-Alexis
Le sympathique D' I. E. Jeanty, aidé
du concours empressé du Corps de Santé
de l’Hépital St-Alexis et du personnel de
l’"Ecole de Médecine, continue sans relache,
oeuvre de réorganisation de I’hdépital mi-
litaire.
Chacun doit se rappeler la derniére féte
de 1905 of le bon ordre observé et 1’o-
rientation nouvelle donnée 4 cet établis-
sement lui ont fait conquerir l’estime pu-
blique. Depuis, des travaux d’embellisse-
ment et d’assez grande importance ont été
effectuds afin de rendre plus agréable aux
soldats malades un refuge ob, aprés avoir
consacré, hélas! toutes leurs forces au res-
pect de la Société et a la paix du foyer
de tous, ils accourent chercher du baume
4 leurs souffrances. Avec quel dévouement
et quels soins jaloux ces bonnes sceurs de
Hopital St-Alexis le leur prodiguent!
Mais ces soeurs étaient sans abri et 1l’E-
cole de Médecine s’enlisait au pavillon de
lr Exposition.
Le Gouvernement du G?! Nord Alexis,
dont la sollicitude et la bienveillance sem-
blent étre intarissables, vient d’obvier A
ces défectuosités. Voild qu’aujourd’hui, a
Ventrée des deux batiments qui forment
Hopital St-Alexis, s’éléve majestueuse dans
sa simplicité ct sa beauté, une maison des-
tinge aux sceurs et a l’Ecole de Médecine
et de Pharmacie. Une barri¢re monumen-
tale s’ouvre sur toute une théorie de figu-
res géometriques bordées de gazon aux
nuances diverses, au milieu desquelles
ussent — avec un grain d‘étonnement—
aitue, chicorée, radis, choux et méme
des rosiers ¢'alant leurs pétales par ci, par
14, comme pour donner quelques douces il-
lusions aux coeurs endurcis par le métier
des armes.
Une indiscrétion nous permet de savoir
ue le 8 Décembre, féte de l’Immaculée
onception, le Corps de santé et le Per-
sonnel de l’Ecole de Médecine procéderont
4 inauguration de cet édifice. A cette oc-
casion, les parrains et marraines seront
choisis dans le monde élégant de Port-au-
Prince. La fete sera publique.
N’hésitons pas 4 répondre a l'app.l de
ces vaillants lutteurs de |’Hépital St Alexis.
Encourageons les de notre présence. Qui
sait si un jour nous n’aurons pas 4 deman-
der A cet établissement une cellule ow finir
nos jours ?
En Haiti, on va se coucher simple ci-
toyen, on se réveille soldat souvent fort
a propos.
Le Prins Willem IV
Est entré avec les passagers suivants ve-
nant de :
Jacmel ; R. Chérine.
Cayes ; Elie R. Schama, Antoine Matard,
J. Bresch, T.. Aurélus et servant, Benjamen
Blaise, Carméla Exantus, A. Bonnefil et
enfant, Iréne Jean Baptiste. C. Hyacinthe,
J. Pellissier.
St-Marc : E. de Lande et Bébé, Geor-
es Angus, J. et N. Angus, William
ngus, Amilcar, Mme Georges Eugene,
J. Cantave.
Nouvelles diverses
Toxto 22.— Une sérieuse secousse de
tremblement de terre d’une durée de six
minutes fut ressentie sur tout le territoire
de lempirece matin 42h 17; aucuns dom-
mages.
Pants 22.— Rente : 95.05
AVRE 22.— « Hungaria » wwe de
Curasao et Vénézuéla. 6 oM atrivé de
T-NAZAIRE 22 -. Le « Normandie
arrivée sur rade. orm > em
ier la Chambre vota les budgets
Légion d’honneur de l'imprimerie N “ od
le et commenga la discussion dy budge:
des postes et télégraphes qu’elle contigng,
Le sultan de Zanzibar est arrivé 3 Parle,
Le capitaine de Vaisseau Nayel, comenggi
dant le «Victor Hugo» est décédé 4 Pheak
tal maritimede Toulon. 7
Le Sénat hier apres avoir entenda MD}
Thomson, le Général Langlois et
temps renvoya la suite de la discussiog.
la catastrophe du Tena. — Aujourd’hui
Viviani, ministre du travail s'est rendy ‘
Arras enquéter sur les longues coupes ¢
heures supplémentaircs dans Je mie
houiller du Pas de Calais.
La division navale russe quitta Brest et
fait reute pour Vigo
DEJEUNER DU 23; NOVEMBRE
MIDI A 2 HFURES
Salade de bacuf romatée
Boudin sauce piguante
Corelette de pore Bellevue
Filet Mignon au cresson
Carotte sauce blanche
Haricots rouges en sauce
Riz blanc a la eréole
Crepe Célestine
Fruits
Café
1/2 Vin
a
fxapercu
D’'APOLOGETIQUE CHRETIENRE
SUR
QUELQUES POINTS
DE LA DOCTRINE CATHOLIQUE
NOVA ET VETERA
( Suire )
Faux fuyants du Protestant
Un protestant es:-il coincé par une loge
que serrée, confondu par des arguments if
réfutables, pensez-vous qu'il se rendra a
Vévidence ? Erreur ! Il essaiera, pour élu-
der sa défaite, de lasser votre patience e8
vous citant texte sur texte. Ne lui faites pas
comprendre qu’il n’y a aucuncanalogie entre.
le sujet endiscussion et les textes qu'il cite, |
car il recourra 3 Luther, a Calvin, ) Mélae
cheton, 4 Zwingle, etc. ses ancétres Gans;
la foi, et, lear empruntant leur vocabulaie ;
de gros mots, il vous lancera 4 Ia face ene
bordée d’ injures, sans égard pour l’évaee;
éliste qui a rapporté cette recommanens
Fon de jc. « Malheur 4 celui qui dir §
son frére : Raca !» etc. . :
Cependantr s’il est un homme bien ey
son éducation l’empéchera assurément ,
recourir 4de si vils moyens. Aassi,
acharnement il se ‘rabbattra sur les O88
monies religieuses qu’il traitera d’in
humaines, et ce sera un long j
proches qu’il adressera 4 |’Eglise pour
introduit dans la Religion des nous .
qui étaient inconnues des apoures. ! ?
lera indiféremment de la pupremane 4
pape, de la confession auriculaire, Se
communion sous une seule oP , "5
messe. de I’u es cierges, ‘
re ¢ 1), du signe de la croix, etc.
si de l'usage de l’encens, — 00
a 2D enecre SSE Sai ole
en egarement
Fee dans sa créche.
bien des chos2s que les apétres _ prati-
tde leurtemps — et aprés eux les
iens des premiers sitcles, ne peuvent
se renouveler de nos jours depuis
gpansion du christianisme, tel que: le
mmonisme chrétien, les ayapes frater-
ps avant la celebration de la Céne mys-
, la confession publique, ete.
A-t-il ceulement remarqué que les épi-
Festa de S:-Paul les plus contradictoires en
Paemarence dentre les eépitres apostoliques
Ne aoxquelles les protestants accordent le
ples do crédit, parce qu’elles se prérent
ywheox 2 leur manie de philosopher, ne
cgeuvent 1 Ja rigueur, constituer un corps
doctrines ? que Pierre, deleur temps
avait reconnu — Pierre II-3— que son frére
Paul s’exprimai: sur des choses entre les-
qoelles il y cn a de ditficiles 4 entendre.
En etf.t, les ¢pitres de Paul étaient
toutes des lettres particulidres adressdes 3
des communautés réligieuses en tondation,
Ellesavaicnt toutes pour but de relever la
doctrine Oa 1a discipline qui chancelait, de
pemunir un schisme, ou de preconiser
wx chreticns, sous forme de conseils, la
conduits i tenir dans les rapports quoti-
dens avec les paiens qui dominaient le
monde 2 cette cpogue. — Aussi elles é&-
went en coascience toutes*de circonstance.
Ny ad-diis a prendre et a laisser et ce
tavail dépuration ne peut pas étre laisse
a ciprice individuel.
S' Paul :/a-t-il pas écrit: Maitres, soyez
bons envers vos eselaves et vous esclaves,
obdissez avec crainte et tremblement, dans
lasimplicire d2 vos cceurs 4 ceux qui sont
WS Maitres, ete ?
Hein ! gue dites-vous ? s’1l fallait suivre
lincralement ce précepte paulinien, notre
fae ne serait-elle pas toujours courbée
sous le touet du commandeur ? Et Haiti
arait-elle cu cette gloire de féter le cen-
lenaire de son Indépendance ?
Répondes. blasphémateurs !
Peine perdue, aveugles volontaires, ils
Bouvriront jamais les yeux dla lumicre.
AnnIBAL MONTASSE.
> (A Suivre ).
Avis communal
Les contribuables sur lesquels des
Misies ont été illégalement opérées par
Créanciers de la Commune, sont
Yenus qu’ils n’ont a tenir compte
MB dites saisies faites contrairement
Rdispositions de l’article 53 de la
da 3 Aout 1900 qui déclare formel-
ment que les revenus de la Commune
insaisissables.
ae COnséquence, tout contribuable
eGura versé le montant de ses rede-
we entre les ‘mains des préten-
esissants s’expose de payer deux
t-au-Prince, le 16 Novembre 1907
Le Receveur Communal,
Lys DUVIGNAUD
La
e e 99
reaaction du “ Matin
Eee @ ses lecteurs les deux volumes
» quoi tient Ja supériorité
a ..4@8 Anglo-Saxons.—
yget-on intérét a s’emparer
ae du Pouvoir?
DE
EDMOND DEMOLINS
2 ds Quatre Gourdes chaque
AUIuenments pu Matin.
ue J.-C., au berceau_ I'a-
sat regu en agrcable odeur des rois mages
’ eet ctaient venus de l’Orient pour |’ado-
Mais avant de critiquer a-t-il remarqué I‘Ecole des Arts et Métiers, ancienne-
; qu'il trouvera en son
‘en gros et détail,— de chaussures en
Fabrique de chapeaux |
La Fabrique de chapeaux installée a
LeS Magasins de 1a Métropole
Maison JuLES LAVILLE
93, ruedu Magasin del Etat, 93.
Viennent de recevoir par les steamers « Montréal » et
«Virginia» les Articles suivants:
| ment Maison Centrale, sous la raison
sociale de Vve I. Benoit et J. C. Gui- |
teau a l’honneur d’informer le public
dépét un bon
stock de chapeaux de paille supérieurs
pouvant satisfaire les gouts les plus
difticiles ; malgré ces avantages_ elle
met ses chapeaux en vente 4 un prix
modique défiant toute concurrence.
La fabrique informe en outre le pu-
blic qu’elle est la seule qui en confec-
tionne 4 Port-au-Prince et ce avec le
Saucisses d’Oxtord .
Saucisses de Cambridge
Maquereaux a Vhuile
Patés de foie gras trullés.
Boudins noirs
Saucisses trulfées
concours douvriéres venues expres- | Cervelas Sardines Amiecux
sément de |’Etranger. . ttEete i ast
La fabrique répare aussi toute sorte Ay omages croute roure, dit tite de rat Nestle Bac sane
de chapeaux. Bon marché exception- More ard Fume ¢ Bacon) sans os
nel.
Fromages de Roquefort et de Gruyére Suisse
De premié¢re qualité; on vend par quart et par livre
~ Nougat de Provence
Industrie
MANUFACTURIERE NATIONALE
Julien Desroches
INDUSTRIEL
Faux-cols, cravates, manchettes, chemises
et calecons
Ecole dss arts et métiers
—SS——————————————————— — SSS
LIGNE HOLLANDAISE
Le S's «PRINS WILLEM IV»
venant du Sud et de Saint-Marc est at-
tendu samedi matin 23 courant, pour
continuer le méme jour @ une heu-
re précise «de VTaprés-midi directement
pour New-York.
Port-au Prince,21 Novembre 1907
GERLACH & C?, AGENTs.
Francisco DESUSE
Fabricant de chaussures
La Manufacture a toujours en dé-
pot un grand stock,— pour la vente
Fruits cristallisés
P. 3 la livre P. 2 la douzaine
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