Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
November 22, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
ANWEE, N° 196 PORT-AU-PRINCE (uatr1) VENDREDI, 22 NOVEMBRE 1907.














einen eae Se

ABONNEMENTS : ~~. re ———
7 na _ 7: a _ Daacrent ~.2: ."f - - LE Numéro 4) cenrnais.
an mois Une Gourde p'avancre | ‘Clément Magloire, . . .












Les abonnements partent da rer. et de ts de chaque





D&PARTEMENT® & EYRANGER ; REDACTION-ADMINISTRATION mois et sont payables d’avance
vrais de poste en sus. 45, RUE ROUX, 45. Lee manuscrits ineérés ou Bom Re sont pas remic.









les. Il ne faut donc pas des écoles spé-
ciales pour ces deux enseignements ;

9

notre histoire et les conditions de l’exis-
tence nationale .. . Tout le monde ne

ETUDE

Je n’en finirais pas s’il fallait consi-
dérer dans le détail chacun des points

























































a new
tof
: :

a SUR LE ce qni devrait élre spécial, ce sont les peut pas prétendre 4 une haute cultu- [de cet enseignement. Sur chacun d’eux,
* , neg “coles d’ou, en raison de leur destina-|re, car alors les or ganes seraient intini-Jen effet, il y aurait peut-étre 4 rectifier
to lion, ces. enseignements seraient ex-| ment trop nombreux pour la fonction.» }ce qui se fait dans la pratique, et pour
stil raed dl le] clus. . Si, aprés cela, quelques esprits sefatteindre ce but convoité por presque
4 Dans I’état actuel des choses, il ne] montrent trop sensibles au bannisse-|tous les pédagogues : faire des hom-
> - XXIII faudrait rien moins qu’introduire ces ment définitif des hautes études, ils mes, une méthode effective d’éducation

enseignements au Lycée national, au Pe-
lit-Séminaire-Collége St Martial, a I’E-
cole secondaire de garcons, 2 |’Institu-
tion St. Louis de Gonzague, et aussi
dans les écoles de demoiselles, en les
accommodant, bien entendu, aux né-
cessités d’une bonne éducation fétai-
nine.

Vous jetez sams doute de hauts cris | les } tout
et vous me taxez We xagération ; oubliez-| que, au point de vue de l’uilité sociale,
vous donc que la société haitienne est{j attache bien plus d’'importance 4 CE-
née la téte on bas et que, pour fa re-|cole d'arts etméliers ( ancienne Maison
dresser, on ne peut pas tenter moins Centrale) qu’a aucun des établissements
que cela ? que je viens d’énumérer. Comme la fré-

Quand Seymour Pradel, plein de la
reconnaissance de l’esprit, défend |l’en-
seignement gréco-latin et parle de la
« verlu éducative » des langues mortes
et des littératures antiques, entend-il
aflirmer, sans nul souci des contingen-
ces, que cette « vertu éducalive » est
également etticace dans tous les milieux?
Ce serait se mettre en mauvaise u-
re au regard d’Edmond Paul dont lta

pourront avoir la consolation d’en con-
server le culte dans ce « conservatoire»
prévu par Doret et ot elles seront en-
seignées 4 ceux qui voudront les ap-
prendre.

C'est que «les temps modernes, dit
Pierre Beudin, ne permettent plus 4

devrait logiquement et presque sur
toutes choses commencer par /inno-
vation.

C’est la commune conclusion de tout
ceux qui s’occupent ici de | enseigne-
ment national, et la moindre publica-
tion ou ie moindre écrit de caractéve
pédagogique, est une critique des mé-
thodes actuelles. Ouvrez le rapport gé-
néral du Congrés des professeurs de
Venseignement secondaire, tenu eu 1904;
vous n'y trouverez pas une page qui
ne récéle une critique justifiée de ce
qui se fait actuellement dans |’ensei-
gnement.

Mon sentiment n'est donc pas isolé
sur ce point ; il diflére Pout étre sur
Vimportance compardée des matiéres,
Je voudrais, sans étre long, dire un
mot sur l’enseignement historique en
général.

Pourquoi séparer I’étude de l’histoire
d'un pays de celle de sa géographie,
de celle de sa rt orologie particuliére
et de ses conditions climatol iques,
puisque les sociétés ne moat difldrentes

u’a cause de leur pendance v
avis de toutes ces conditions ?

Pour Vhistoire plus particuliérement,
ne devrait-elle éire celles des sovié-
tés humaines, de leurs conditions d’exis-
tence, des i qui, aux diverses
ques de leur évolution ont rédoulné
dans uo sens vals aut Vautre, des ailets

ns ou mauva ont réeulté de ces
diverses orientations, — ne le
pas étre tout cela platét que I’histeire
politique des pays et de leurs
en tant que conséquences des actes ou
traités politiqaes ? Ea d’autres termes,
ne conviendrait-il pas mieux de nous
enseigner l'histoire des habitants d'un
pays, en tenant compte des distinctions
sociales, que deaous apprendre histoire

a.
oe.’ o_o!

Blache devient maintenant facile
fe ma pensée sur le genre d’édu-
me et d’enseignement général a don-
pe jeunes Haitiens ; car cette édu-
Muit-étre toujours conforme aux
ons générales d’existencedu peu-
Sguel elle est destinée.
erie qu’on fasse bien attention a
mje dis de fagon ad concevoir ma
metelle que je Wexprime : j’ai dit
metre Education doit étve conforme
adilions générales d’existence du
hailien. Je n’entends pas nier
me des dcoles spéciales pour les
B gens qui entendent embrasser
parriéres auxquelles elles doivent












sont sollicités ailleurs, nous ne nous
upercevons pas de ses résultats. A quel

int pourtant ne doit-il pas alimenter
a plus grande partie de nos ateliers et
usines ?

En tout état de cause, n’étes-vous pas

uré de constater que bon nombre

de nos fils de famille, depuis qu’ils sont
réplique est : « Nous n’avons pas & fai-|sortis sie ces solléges, meurent de faim
re des savants, nous ne prétendons pasjou n'y échappent qu’a la condition de
jalonnec les routes de l’humanité. Lais-|végéter en parasites de leurs familles,
sons ce role aux peuples qui forment|tandis que, 4 la Tannerie Continent:le,
avant-garde de la civilisation. Ces peu-|dirigée par M. Marcou, et peut-étre
ples eux-mémes, étrangement ébran-| dans bien d’autres ateliers de cordon-
lés dans leur constitation sociale, com-jnerie, d’obscurs gens du peuple ga-
MNous avons A nous élancer asns des|souliers quills moatong ae far Rare te
ani -| Nous avons & nous élancer dans des/s%0u u o rri-
wae sds 7 ‘e bor "Ton" faire voies toutes frayées. Nous avons moins| vent parfois 4 en monter trois paires
wedustriels ou d'agriculteurs, {4 reprendre des théorieg ou 4 en balir] par jour % : ;
déiruire chez le plus grand qoa nous approprier les conséquences| — I! faudrait donc condamner le jeane
ie ten ; . |

p@oit conveair cependant que ceux
m destinent aux professi ns d’avo-
” médevin, d’ingénieur ou de lit-
as He sont qu’une trés romarqua-
meorité et qnel’on ne saurail
ee seule faire les frais d’organi-
pe aulres d’un sysiéme général
ment.
Penso bien sincdrament que |’a-
me et l'industrie sont plus faites
ae un ® prospére que n’im-
Rawle ade poofestions liteérales
y-- Gue toutes les professions










z embrasser une | de celles qui existent. 7 Haltien 4 trouver I’apprentissage de
libérale ov o-lle de se desti-| « Quand nous aurons marché, quand
mAce aux emplois administra-|nous serons arrivés au point ot sont
. les autres peuples, que nous serons re-
liés au mouvement de la civilisation,
peul-étre il nous sera possible, permis
alors de songer 4 sjouter notre rameau
a l’'arbre encyclopédique de hum anitd.»

Vense ent professivnnel dans n’im-

rte fequel des stablissements ot il
fai plairait d’entrer. I! faudrait, dans
ces conditions, qu'il fut aristocrate de
bien vieille souche pour persister 4 en-
tretenir contre les professions manuelles
le préjesé de noz jours.

( faad

mM Outre, of de fa

| Pro nag, détruire dans Vesprit
le préj iposé par fa so-
“tes 3 re’ manuels,— et













facon le plus

» développement phy-

da eo se ~ sans avoir besoia d’exhu- rait’ enstite voir 4 agencer|e2 quelque sorte extéricure de ce pays ?
j enaiete a les habituer. a aa mas Eimond Paul, nous pouvons en/d’une fecon véritablement moderne les Les actes politiques n’étant inten
efensing sathn iale Oil croire Windsor Ballegarde quand il rap: différentes parties d’un systéme général | conformes aux ins ot aux in
Bey fase went, se [pes lu aco yer coy gadncatn "od da langues rca | ang sos, sna bon ni
ae proting otal os ortre | vue de cette etilite sodkale.

Madani et \ensei-| disco: ‘ ivent 4 f'é-
- dene toutes traction que nos enfanis recoivent faine

pes, sciences physiques ot naturelles,
. ie ae 4 ‘ epécia- cole et 12 vie .telle que noas we, ‘

| A UBMADN LA FIN.

A ONE a:



rrr

veces par la mort de Dumas Bellande, décédé
d Jacmel le 14 Novembre dernicr.

PAUTS DITRRS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Nous leur présentons nos sympathiques
condoléancse

Soc été francaise de Secours
Mutuels et de Bienfaisance

Les membres Honoraires, Actifs et Adhé-
rents de Ja Socicté et toutes les personnes
s'intéressant 4 loecuvre sont prics d’assister
\ la messe qui sera célébrée dimanche 24
Novembre, 2 7 heures du matin, a la cha-

hoor 2p Nov Mere: pelle de VAsile, en) Phonneur ds Sainte
Baromcise : 961,5 Elisabeth, patronne de lEtablissement.
ATM a ) .
ini Le vice Président
Températurey™ nam 23,2 "
emnp Ure maximum 323 J. M. Jas
Moycnne diurng de da température 26,5 Haiti Sociale
Le eich ow reste ayes clair jusqu’a 4 h., et | Voici le sommaire de 11 Revue qui pa-
Set COuvcrt Choe | i rait demain.
Un fee: grain de plute AS h. 35 > m. | . pus
Ie] o oes wd 9 t= Portraits contemporains, Adolphe ‘Brisson ;

sSWoet NE depuis 6 h. du soir. -_ . hacen) :
I j Podsies: Leimige, Benjamin Blaise, Lettre







Pe baroresr i. te de meme. Wa dison, Curl Wolff; Pour Delorine, Adrien
J. SCHERER (Carrcnud; Un poet: oablié (Dupre ),
43). 0.08 Francaise S. &. Ni tleurs, ni couronnes, ni discours,

Te cen. ce n de ol Alliance Frangai- | 4. 1... Silhouctte de Brave homme, Geor-
seo att raion plénicre statataire ves Swouas Une alerte A Miragoine sous
aqujoud dar a ya 2) heures treés-précises Empire, Lyav; Physiologic Harienne,
dans ia 2 do totes de PAsile Frangais (Mauris ‘Braun; Dooutre-mer. A travers

bos tact. de Pascblée commence: | | Europe, Rouge Marseille: Mes notes (Fin)
ront pomgis lorena Phere annoncee. Sonaittor 5 Interieur : A Propos de ta Ba-

bunal Criminel nane,edrtoine Laforest; Petites Notes, a. L.
~r Noeeomlre 1907, —=

Pes diay eae Use prononeer sur le sore L fi Uurnegn of
du nome. Chéry Dumersier, prévenu d’at- A’TEVEC jaune
tent. o 0: pudeur, -_—

Jone 2 bowait Cctre défendu par Més | wee ene * Ta in}
Decasse cit do sre, deux nouveau licen- hixcston ( St incent } 2 Une ept-
oo digi , démie de fiévre jaune vient d’éclater dans
Cle & LOTT,



‘Vile des Barbades. Un rapport officiel pu-
blié hier dit que 4 cas dont 2 mortels ont
ete découverts 4 bord du croiseur anglais
« lIndéfatigable »

Paute de temoins, le Tribunal a renvoyeé
Vattdire A ola tia de ta session.
Tribunal de Cassation
SEC tion CiViter

Nec. det feds 21 Nowemlre 1907 L’armée japonaise
Prostigoss de Mride Viee Président Er-

Les grandes manceuvres

Vest bonlwmime.

Le Prrocnal prend si¢ze A dix heures et
demic dumatin et entend Patfaire suivante :
B. Dutial contre Auguste Ahrendts.

Mr Le June F. Baron, Rapporteur, lit
son rapport.

M> Vaiemorun, pour le demandeur et J.
I. Dominique, pour le deéfendeur, sone
entendus cn leurs observations.

|
|
| Tonio.— Les grandes manauvres de
!
Le Ministere Public, Mr Elie Curiel, *

l'armecée japonaise ont pris tin aujourd hui.
A licloture un déjeuner a été offert par le
ministre de la guerre aux officiers ¢etran-
gers ct) aux correspondants de journaux.
L’empereur y assistait.

La crise financiére

L’opinion Anglaise

clut 4 la eassation du jugement dénoncé,
sur admission du sixi¢me et dernier mo-
yen du pourvoi.

Le si¢ge est levé.

Depart

Hier est parti le sjs Grecia avec les pas-
Savers suivants pour :

Si-Marc > Mr F. Montas, G. Abraham,
O. Paultre, H. Paultre, Mme A. Comeau
etenfant, P. Michel, Mr Ch . Léonard, J.
Léonard, Dr F. Dalencour, Ch. Miot,
W. O. Elisé

Caws : H. Anglade, A. Simon fils.
Miragodne : 1. Baboune, Cadet Heurte-
ou,

Loxpres 20, — Les journaux anglais se
montrent tres pessimistes dans leurs com-
mentaires sur la crise financi¢re aux Etats-
Unis; ils expriment la crainte que la banque
d’Angleterre se trouve obligée de lever au-
jourd hui son taux de l’escompte a 8 0o/o.



Au Maroe

Abdel Aziz remplace son mi-
nistre des affaires étrangéres

TaxGer 20. — Le sultan Abdel Aziz
vient de nommer Sidi Mohammed Gubbas
ministre des affaires étrangéres en rempla-
cement de Sidi El Torrés. Le nouveau mi-
nisire a fait ses études en Angleterre, aussi
ses idées sont-elles plus progressistes que
celles des autres fonctionnaires marocains.
Le sultan I’a chargé d’organiser l’adminis-
tration des ports sur des bases plus mo-

Se

Décés

Les funérailles de Marie Louise Clemence
Claire Emilie Hersilia Riboul, décédée hier
4 8 heures du soir, auront lieu aujourd’hui 4
3 heures de l'aprés-midi. Le convoi parti-
ra de la maison mortuaire, Rue Courbe,
N° 51 pour se rendre 4 l’Eglise St Joseph.

Condoléances aux familles Latorest.
laborde, Riboul, Régnier,, Dupré Lechaud
et Bouchereau.

Les familles Bellande, Henriquez, Pro-
phéite, Brun et Le Mestre ont été é¢prou-

Nouvelles diverses

Paris 20. — Trente et un ouvriers ont
été tués par un éboulement de terres qui
sest produit aujourd’hui aux gorges du
loup prés de Grasse ( Alpes maritimes.

Rome 20. — Le Pape a exprimé Vinten-
tion de remettre au mois de Jonvier le con-
sistoire qui devait avoir lieu vers la mi-
décembre.

Romr 20.— Le )
donne lieu chaque jour a des incidents qui
portent attcinte Ala dignité du Sénat, cons-
titué en haute cour.

La Havane 20.— Malgré l'approche de
la fin du recensement, presquetous les jour-
nanx conseillent dattendre encore un peu
avant de rdétablir un gouvernement na-
tional.

Saxs Satvapok 20.— Le
vient de publierun décret d’amnistie en fa-
veur de tous les prisonnicrs politiques et

procts de M. Nunzio
déclarent gue tous les citovens de la répu-
blique qui se trouvent cn exil peuvent re-
venir dans leurs foyers. L’état de sitge a
été suspendu et les garanties cons‘itudion-
nelles sont de nouveau en vigueur.

fréquen-
tant révulicrement le golfle du) Mexique
ont remargué qve lhydrographie de certai-

gol vernement



DEJEUNER DU 22 NOVEMBRE
M:pi A 2 HEURES
Beurre glace
Marinade de carotte
Morue fricassce
Langue de veau aux peiits pois
Haricots rouges en sauce
Riz b'anz au gras
Cufs au lait
Fruits
Café
1/2 Vin





Derniére heure.

Mexico 21. — Des navigateurs

nes de ses partics a dé sensiblem-nt mo-
difige tres probablement pir des pertabi-
tions Volcaniques sous mirines.

STokiiotm 21. - La famine menace les
districts de Vestern Arrland et de Vester-
botten ( Laponie ). Li pluie ayant com-
plerement deétruit les m diss ons.

Lissponne. - La police a découvert et
saisi plusieurs centaines de bombes qui de-
vaient étre employdées 4 des attentats antr-
chistes. L’émotion est grande.

Hamsourc. L’importante maison J. F.
C. Meeller & Cie d'Altona a su.pendu ses
paiements. Plusieurs maisons allem indes
et Anglaises sont par ,suite ébranlées.

Rome 21.— Les débats du procés Nasi
ont été ajournées au 3 Décembre.

“aA perc

D'APOLOGETIQUE CHRETIERNE
SUR

QUELQUES POINTS
DE LA DO “:TRINE CATHOLIQUE

NOVA ET VETERA

( Scite )
Jésus-Cnhrist a t-il comm indé
aux chrétiens d3 sonder
les Ecritures
Le protestantisme quia élevé le libre

examen au de dogme, prétend
faire croire, quiau verset 39 du Ch, V. de

4 chaque hos




















St Jean, J.-C. a commande
me de sonder les écritures.

Quelle erreur!

Est-il poss ble que J.-C. qui préchait |
pardon des injures, qui comman daie f
mour du p-ochain, fut-il méme ua cna)
mi — que le Seigneur qui allair Verser 9¢
sang pour la rénovation du monde, pourr,
renvover ses disciples des croyants — ;
I.vre qui proclame la loi du talion: q
pour ail, dent pour dent >

I:st-il possible que J.-C. ait ordonné gi
pareille rétrogradation, lui qui command
de ne plus retournér en arricre dés que fg
avait mis la main a la chariue,.

J.-C. avait bien prononcé ces
« Sondez les ccritures, car c'est jae
rendent témoignage de moi ».

Mais en cette circonstance, il n'envig
geait que les scribes endurcis qui, neva
ant pas croire A sa mission Messianigg
senté vient i rejeter sa parole. « Sond
done vos Ecritures, leur dit-il, puis
vous pretendez etre des docteurs de la
et Vous Verrez si ce qui avait été annon
par les prophetes ne s’est pas accompli
mot » Voila la seule explication possib'e.

Deja, des lage de douze2 ans, J -C. a’
vait il pas donné un premicr avertisseme
ax Seribes et aux docteurs ?

En effet St Lue rapporte que penda
qui's ctaient tous asse nbles dans le Tet
ple J.-C. entra au milicu deux, prit:
leur main le rouleau du prophcte Isaie, |
le passage concernant le Messie ct ensul
leur expliqua, en Teur rendant le livre, ¢
les prophcties annoncées par Isaic s’étase
accomplies en Lut.

Ee c'est également dais te but de fe
ver aux Juits que J -C. etait le veat
annoncé et promis des les premiers tem
que les Evangelistes synopiigues ont ¢
bor de citerdans leurs écrits tantde passag
de Pancien Testament

Puisque la loi a é¢ faite pour poss.
mener a J.-C. — nous dit S' Paul — il
rait évident que les vrais doctcurs de la
devraient étre les premiers 1 reconnaite
Messic en Jésus.

Et pourtant ceux qui se prétendaieat]
tre, furent les plus endurcis ct les plas.
chirnes parmi ceux qui lui contestaient:
legitimité de si mission divine. — -

S' Jean r-rr a 13 <= avait bien rast
d'cerire: « Il est venu chez soi et les
ne l'ont point recu. Mais 4 ceux quit le
regu, il a donné le droi- d’étre fait
de Dizu: Savoir ceux qui crocat ea @
nom, parce qu'ils sont n¢s de Dieu, ac

C’est done par la foi en J.-C. que 8
sommes dés le baptéme marques da si
des cnfants de Diu et c'est par la Chad
pratiquée au nom et pour l’am>ur de J
que nous sommes régéneres par le §
’'Homme-Dieu. J.-C. dit 4 ses apes
«Allez, enseignez toutes 'es nations, les ¢
tisez au nom du Pére, du Fils ct du F
prit. Celuiqui vous écoute mccoute, &
qui vous méprise, m2 méprtise »- Tous
qui veulent obtenir leur salut doivest: ,
ser pir cette porte étroite, elle seule %
duit 1 la bergerie du Seigneur. Pas i
dage, pas de libre examen, enfin 4
rien qui puisse remplacer cette ports
sonder, scru‘er, il faut d'abord douter
la foi est un don da cceur et l'amouty

t douter. . * oS
Pr Pourquoi J.-C. qui a écibli ane ¢ )
nouvelle, renverrait-il les croyaats:
cienne? Le Sauveur n’avai.-il
qu'il était venu accompl:r la
phetes? La loi et les propbétes,
pas eu leur solotion défiaitive 4
« Consumma‘am _ est >! .. . ™







econtenteraient-ils pas, comme la So- lui
Biblique de Londres, (pas cel'e alors dépositaires dz ces documents ne fus-





















atti, car elle n'est pas encore assez
he ) de lancer des Bibles dans le monde
ieaa de |’Epoque, s’ils pensaient que cet
feos muet pouvait p'aider la cause des
matils ?
R-& Paul, ancien docteur de Ja loi mosai-
ie, comment n’avait-il pas pu par les seu-
micrces du raisonnement et i la faveur
Mee écritures reconnaitre le Messie dans la
mersoane ct la doctrine de J.-C. Et une
iliuminég sar le chemin de Damas,
squoi lui fallait-il absolument recevoir
aposition des mains et plus tard l’ordre
Bde Seigneur avant d’entreprendre ses voy-
gees d'évangelisation 4 travers le monde ?
ré D’ai'leurs, voici ce que nous dit S' Paul:
fe Comment la comprendront-ils (la parole
ide Dieu ) si personne ne leur en parle ! et
‘emment leur en pasler si personne ne
Fleur est envoyde » ?
. Quand J.-C. pronongs ces mots : Sondez
ies écritures. etc. » faussement intepretds
fpr tes potestaats, le nouveau Testament
a’éait pas encore écrit. Inutile de discu-
tec la-dessus, puisqu’il ne peut ouvrir le
Testament sans mort de Testateur. Done
ce serait i ensemble des livres hébraiques
} gee mous serions obligés de recourir si
gous voulions un moment etre de leur a-
‘ts. Je demande en conscience, ce que,
depuis Ia venue de J.-C., Phomme peut
‘@oaver d’édifiane dans ce gros bouquin.
out homm: sensé conviendra avec moi
ce que nous avons appris sur la genc-
dans notre abrégé d'Histoire Sainte, suf-
‘& amplement pour nous fiire connaitre
gine du monde.
Quant aux autreslivres du Pentateugue (li-
@esdes lois )nous savons qu'ils ont été mo-
S8fs ou fondas dans la doztrinz: de J.-C.
* Pour les livres historiques, je ne sais pas
reque l’on peut gagner a apprendre que
‘wes lesgrands patriarches étaient des pol v-
Ieee endurcis, que Salomon le sage, a-
500 concubines sans compter ses ¢-

Fpouses Iévitimes bien que Moise ett décré-
-@ longtemps avant eux des lois contre I’a-

Ce.

¢ Le livre des prophétes n’a aucune atilité
augue pour ceux qui croient en J.-C.

~ Quoiqu'il n’y ait rien de comparable a
M morale chrétienne, il faut convenir ce-
geadant qu'il vy ade trés belles pages dans
@ livres sapientiaux. entre autres: |’ Eccle-
ate, 1:s Psaumes, les Proverbes. Aussi
Pegiise n'a pas mingué dz rapporter dans
'targie des extraits des pariues qu’elle a
eles plus utiles a I’édification des fi-
- Mais aprés tout cela, pourquoi s’at-
peers sondet ce gros livre dont toute
ye vie humaine ne suffit pas pour lire et

. ndre.
z La Tradition
meLes Juifs qui s’étaient répandus dans le
bade connu de l’Epoque et surtout dans
mepire Grec ot ils avaient étab'i des co-
Wes trés floricsantes, netarderent pas a
brter dans leur patrie la mauvaise ma-
Helléaes de sophistiquer 4 ou-
‘est ainsi qu’ils fondérent chez
écoles et malgré leur prétendu
emement 3 la loi mosalque, ils la défi-
yeent tellement par des interprétationis
esqu’ils finirent par lui substituer des
ances d’od sortit le droit usuel des
m. C’est contre cette tradition que
West élevé. ;
la tradition chrétienne, celle qui a
mtionnée par le concile de Trente est
P ‘Sal Saes elle tony aurait pas
ate ible. C’est en l’invo-
pyue les derlvains chrétiens d








































descommunautés chrétiennes disséminées,

sent invogues. Aucun évang ‘liste n’avan’
date sou cerit, il aturuit cté bien dithcide a
nous sans Ja tralition, de savoir Ja date ap-
Proximative de chicun d’eux. Une tradition
est toujourrs respe. table tant qgu’ure ccriture
authentique ne vienne Ia revoquer en
doute.
AsntBaL MONTASSE.
CA Suivre ).
SESS

LIGNE HOLLANDAISE

LeSs PRINS WILLEM IV»
venant du Sud et de Saint-Marc est at-
tendu samedi matin 23 courant, pour
continuer le méme jour directement
pour New-York.

Port-au Prince,2 1 Novembre 1907

GERLACH & CO, acents.
ees

Francisco DESUSE

Fabricant de chaussures

La Manufacture a toujours en dé-
pot un grand stock,— pour la vente
en gros et détai!,— de chaussures en
tous genres pour

HOMMES, FEMMES, ENPANTS

Les commandes des commercants
de l'intérieur pourront étre exécutées
dans une semaine & peu pras.

23, rnedes Fronts-Forts, 23

PORT-AU-PRINCE ( HAITI )
————ooaaaaaaeaeaeaeaeaeaeaeaeee———————————

Fabrique de chapeaux



La Fabrique de chapeaux installée a
l‘Ecole des Art= et Métiers, ancienne-
ment Maison Centrale, sous la raison
sociale de Vve P. Benoit et J. C. Gui-
teau al’honneur Winformer le public
gu’il trouvera en son dépot un bon
stock de chapeaux de paille supériecurs

pouvant salisfaire les gorts les plus
difliciles ; maluré ces avantages = elle

“met ses chapeaux en vente dun prix

modique déliant toute concurrence.

La fabrique informe en outre le pw
blic qu’elle est ia seule qui en confec-
tionne 4 Port-au-Prince et ce avec le
concours d’ouvrieres venues expres-
sément de I'Etranger.

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les. Il ne faut donc pas des écoles spé-
ciales pour ces deux enseignements ;

9

notre histoire et les conditions de l’exis-
tence nationale .. . Tout le monde ne

ETUDE

Je n’en finirais pas s’il fallait consi-
dérer dans le détail chacun des points

























































a new
tof
: :

a SUR LE ce qni devrait élre spécial, ce sont les peut pas prétendre 4 une haute cultu- [de cet enseignement. Sur chacun d’eux,
* , neg “coles d’ou, en raison de leur destina-|re, car alors les or ganes seraient intini-Jen effet, il y aurait peut-étre 4 rectifier
to lion, ces. enseignements seraient ex-| ment trop nombreux pour la fonction.» }ce qui se fait dans la pratique, et pour
stil raed dl le] clus. . Si, aprés cela, quelques esprits sefatteindre ce but convoité por presque
4 Dans I’état actuel des choses, il ne] montrent trop sensibles au bannisse-|tous les pédagogues : faire des hom-
> - XXIII faudrait rien moins qu’introduire ces ment définitif des hautes études, ils mes, une méthode effective d’éducation

enseignements au Lycée national, au Pe-
lit-Séminaire-Collége St Martial, a I’E-
cole secondaire de garcons, 2 |’Institu-
tion St. Louis de Gonzague, et aussi
dans les écoles de demoiselles, en les
accommodant, bien entendu, aux né-
cessités d’une bonne éducation fétai-
nine.

Vous jetez sams doute de hauts cris | les } tout
et vous me taxez We xagération ; oubliez-| que, au point de vue de l’uilité sociale,
vous donc que la société haitienne est{j attache bien plus d’'importance 4 CE-
née la téte on bas et que, pour fa re-|cole d'arts etméliers ( ancienne Maison
dresser, on ne peut pas tenter moins Centrale) qu’a aucun des établissements
que cela ? que je viens d’énumérer. Comme la fré-

Quand Seymour Pradel, plein de la
reconnaissance de l’esprit, défend |l’en-
seignement gréco-latin et parle de la
« verlu éducative » des langues mortes
et des littératures antiques, entend-il
aflirmer, sans nul souci des contingen-
ces, que cette « vertu éducalive » est
également etticace dans tous les milieux?
Ce serait se mettre en mauvaise u-
re au regard d’Edmond Paul dont lta

pourront avoir la consolation d’en con-
server le culte dans ce « conservatoire»
prévu par Doret et ot elles seront en-
seignées 4 ceux qui voudront les ap-
prendre.

C'est que «les temps modernes, dit
Pierre Beudin, ne permettent plus 4

devrait logiquement et presque sur
toutes choses commencer par /inno-
vation.

C’est la commune conclusion de tout
ceux qui s’occupent ici de | enseigne-
ment national, et la moindre publica-
tion ou ie moindre écrit de caractéve
pédagogique, est une critique des mé-
thodes actuelles. Ouvrez le rapport gé-
néral du Congrés des professeurs de
Venseignement secondaire, tenu eu 1904;
vous n'y trouverez pas une page qui
ne récéle une critique justifiée de ce
qui se fait actuellement dans |’ensei-
gnement.

Mon sentiment n'est donc pas isolé
sur ce point ; il diflére Pout étre sur
Vimportance compardée des matiéres,
Je voudrais, sans étre long, dire un
mot sur l’enseignement historique en
général.

Pourquoi séparer I’étude de l’histoire
d'un pays de celle de sa géographie,
de celle de sa rt orologie particuliére
et de ses conditions climatol iques,
puisque les sociétés ne moat difldrentes

u’a cause de leur pendance v
avis de toutes ces conditions ?

Pour Vhistoire plus particuliérement,
ne devrait-elle éire celles des sovié-
tés humaines, de leurs conditions d’exis-
tence, des i qui, aux diverses
ques de leur évolution ont rédoulné
dans uo sens vals aut Vautre, des ailets

ns ou mauva ont réeulté de ces
diverses orientations, — ne le
pas étre tout cela platét que I’histeire
politique des pays et de leurs
en tant que conséquences des actes ou
traités politiqaes ? Ea d’autres termes,
ne conviendrait-il pas mieux de nous
enseigner l'histoire des habitants d'un
pays, en tenant compte des distinctions
sociales, que deaous apprendre histoire

a.
oe.’ o_o!

Blache devient maintenant facile
fe ma pensée sur le genre d’édu-
me et d’enseignement général a don-
pe jeunes Haitiens ; car cette édu-
Muit-étre toujours conforme aux
ons générales d’existencedu peu-
Sguel elle est destinée.
erie qu’on fasse bien attention a
mje dis de fagon ad concevoir ma
metelle que je Wexprime : j’ai dit
metre Education doit étve conforme
adilions générales d’existence du
hailien. Je n’entends pas nier
me des dcoles spéciales pour les
B gens qui entendent embrasser
parriéres auxquelles elles doivent












sont sollicités ailleurs, nous ne nous
upercevons pas de ses résultats. A quel

int pourtant ne doit-il pas alimenter
a plus grande partie de nos ateliers et
usines ?

En tout état de cause, n’étes-vous pas

uré de constater que bon nombre

de nos fils de famille, depuis qu’ils sont
réplique est : « Nous n’avons pas & fai-|sortis sie ces solléges, meurent de faim
re des savants, nous ne prétendons pasjou n'y échappent qu’a la condition de
jalonnec les routes de l’humanité. Lais-|végéter en parasites de leurs familles,
sons ce role aux peuples qui forment|tandis que, 4 la Tannerie Continent:le,
avant-garde de la civilisation. Ces peu-|dirigée par M. Marcou, et peut-étre
ples eux-mémes, étrangement ébran-| dans bien d’autres ateliers de cordon-
lés dans leur constitation sociale, com-jnerie, d’obscurs gens du peuple ga-
MNous avons A nous élancer asns des|souliers quills moatong ae far Rare te
ani -| Nous avons & nous élancer dans des/s%0u u o rri-
wae sds 7 ‘e bor "Ton" faire voies toutes frayées. Nous avons moins| vent parfois 4 en monter trois paires
wedustriels ou d'agriculteurs, {4 reprendre des théorieg ou 4 en balir] par jour % : ;
déiruire chez le plus grand qoa nous approprier les conséquences| — I! faudrait donc condamner le jeane
ie ten ; . |

p@oit conveair cependant que ceux
m destinent aux professi ns d’avo-
” médevin, d’ingénieur ou de lit-
as He sont qu’une trés romarqua-
meorité et qnel’on ne saurail
ee seule faire les frais d’organi-
pe aulres d’un sysiéme général
ment.
Penso bien sincdrament que |’a-
me et l'industrie sont plus faites
ae un ® prospére que n’im-
Rawle ade poofestions liteérales
y-- Gue toutes les professions










z embrasser une | de celles qui existent. 7 Haltien 4 trouver I’apprentissage de
libérale ov o-lle de se desti-| « Quand nous aurons marché, quand
mAce aux emplois administra-|nous serons arrivés au point ot sont
. les autres peuples, que nous serons re-
liés au mouvement de la civilisation,
peul-étre il nous sera possible, permis
alors de songer 4 sjouter notre rameau
a l’'arbre encyclopédique de hum anitd.»

Vense ent professivnnel dans n’im-

rte fequel des stablissements ot il
fai plairait d’entrer. I! faudrait, dans
ces conditions, qu'il fut aristocrate de
bien vieille souche pour persister 4 en-
tretenir contre les professions manuelles
le préjesé de noz jours.

( faad

mM Outre, of de fa

| Pro nag, détruire dans Vesprit
le préj iposé par fa so-
“tes 3 re’ manuels,— et













facon le plus

» développement phy-

da eo se ~ sans avoir besoia d’exhu- rait’ enstite voir 4 agencer|e2 quelque sorte extéricure de ce pays ?
j enaiete a les habituer. a aa mas Eimond Paul, nous pouvons en/d’une fecon véritablement moderne les Les actes politiques n’étant inten
efensing sathn iale Oil croire Windsor Ballegarde quand il rap: différentes parties d’un systéme général | conformes aux ins ot aux in
Bey fase went, se [pes lu aco yer coy gadncatn "od da langues rca | ang sos, sna bon ni
ae proting otal os ortre | vue de cette etilite sodkale.

Madani et \ensei-| disco: ‘ ivent 4 f'é-
- dene toutes traction que nos enfanis recoivent faine

pes, sciences physiques ot naturelles,
. ie ae 4 ‘ epécia- cole et 12 vie .telle que noas we, ‘

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A ONE a:
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Novembre, 2 7 heures du matin, a la cha-

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Températurey™ nam 23,2 "
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Moycnne diurng de da température 26,5 Haiti Sociale
Le eich ow reste ayes clair jusqu’a 4 h., et | Voici le sommaire de 11 Revue qui pa-
Set COuvcrt Choe | i rait demain.
Un fee: grain de plute AS h. 35 > m. | . pus
Ie] o oes wd 9 t= Portraits contemporains, Adolphe ‘Brisson ;

sSWoet NE depuis 6 h. du soir. -_ . hacen) :
I j Podsies: Leimige, Benjamin Blaise, Lettre







Pe baroresr i. te de meme. Wa dison, Curl Wolff; Pour Delorine, Adrien
J. SCHERER (Carrcnud; Un poet: oablié (Dupre ),
43). 0.08 Francaise S. &. Ni tleurs, ni couronnes, ni discours,

Te cen. ce n de ol Alliance Frangai- | 4. 1... Silhouctte de Brave homme, Geor-
seo att raion plénicre statataire ves Swouas Une alerte A Miragoine sous
aqujoud dar a ya 2) heures treés-précises Empire, Lyav; Physiologic Harienne,
dans ia 2 do totes de PAsile Frangais (Mauris ‘Braun; Dooutre-mer. A travers

bos tact. de Pascblée commence: | | Europe, Rouge Marseille: Mes notes (Fin)
ront pomgis lorena Phere annoncee. Sonaittor 5 Interieur : A Propos de ta Ba-

bunal Criminel nane,edrtoine Laforest; Petites Notes, a. L.
~r Noeeomlre 1907, —=

Pes diay eae Use prononeer sur le sore L fi Uurnegn of
du nome. Chéry Dumersier, prévenu d’at- A’TEVEC jaune
tent. o 0: pudeur, -_—

Jone 2 bowait Cctre défendu par Més | wee ene * Ta in}
Decasse cit do sre, deux nouveau licen- hixcston ( St incent } 2 Une ept-
oo digi , démie de fiévre jaune vient d’éclater dans
Cle & LOTT,



‘Vile des Barbades. Un rapport officiel pu-
blié hier dit que 4 cas dont 2 mortels ont
ete découverts 4 bord du croiseur anglais
« lIndéfatigable »

Paute de temoins, le Tribunal a renvoyeé
Vattdire A ola tia de ta session.
Tribunal de Cassation
SEC tion CiViter

Nec. det feds 21 Nowemlre 1907 L’armée japonaise
Prostigoss de Mride Viee Président Er-

Les grandes manceuvres

Vest bonlwmime.

Le Prrocnal prend si¢ze A dix heures et
demic dumatin et entend Patfaire suivante :
B. Dutial contre Auguste Ahrendts.

Mr Le June F. Baron, Rapporteur, lit
son rapport.

M> Vaiemorun, pour le demandeur et J.
I. Dominique, pour le deéfendeur, sone
entendus cn leurs observations.

|
|
| Tonio.— Les grandes manauvres de
!
Le Ministere Public, Mr Elie Curiel, *

l'armecée japonaise ont pris tin aujourd hui.
A licloture un déjeuner a été offert par le
ministre de la guerre aux officiers ¢etran-
gers ct) aux correspondants de journaux.
L’empereur y assistait.

La crise financiére

L’opinion Anglaise

clut 4 la eassation du jugement dénoncé,
sur admission du sixi¢me et dernier mo-
yen du pourvoi.

Le si¢ge est levé.

Depart

Hier est parti le sjs Grecia avec les pas-
Savers suivants pour :

Si-Marc > Mr F. Montas, G. Abraham,
O. Paultre, H. Paultre, Mme A. Comeau
etenfant, P. Michel, Mr Ch . Léonard, J.
Léonard, Dr F. Dalencour, Ch. Miot,
W. O. Elisé

Caws : H. Anglade, A. Simon fils.
Miragodne : 1. Baboune, Cadet Heurte-
ou,

Loxpres 20, — Les journaux anglais se
montrent tres pessimistes dans leurs com-
mentaires sur la crise financi¢re aux Etats-
Unis; ils expriment la crainte que la banque
d’Angleterre se trouve obligée de lever au-
jourd hui son taux de l’escompte a 8 0o/o.



Au Maroe

Abdel Aziz remplace son mi-
nistre des affaires étrangéres

TaxGer 20. — Le sultan Abdel Aziz
vient de nommer Sidi Mohammed Gubbas
ministre des affaires étrangéres en rempla-
cement de Sidi El Torrés. Le nouveau mi-
nisire a fait ses études en Angleterre, aussi
ses idées sont-elles plus progressistes que
celles des autres fonctionnaires marocains.
Le sultan I’a chargé d’organiser l’adminis-
tration des ports sur des bases plus mo-

Se

Décés

Les funérailles de Marie Louise Clemence
Claire Emilie Hersilia Riboul, décédée hier
4 8 heures du soir, auront lieu aujourd’hui 4
3 heures de l'aprés-midi. Le convoi parti-
ra de la maison mortuaire, Rue Courbe,
N° 51 pour se rendre 4 l’Eglise St Joseph.

Condoléances aux familles Latorest.
laborde, Riboul, Régnier,, Dupré Lechaud
et Bouchereau.

Les familles Bellande, Henriquez, Pro-
phéite, Brun et Le Mestre ont été é¢prou-

Nouvelles diverses

Paris 20. — Trente et un ouvriers ont
été tués par un éboulement de terres qui
sest produit aujourd’hui aux gorges du
loup prés de Grasse ( Alpes maritimes.

Rome 20. — Le Pape a exprimé Vinten-
tion de remettre au mois de Jonvier le con-
sistoire qui devait avoir lieu vers la mi-
décembre.

Romr 20.— Le )
donne lieu chaque jour a des incidents qui
portent attcinte Ala dignité du Sénat, cons-
titué en haute cour.

La Havane 20.— Malgré l'approche de
la fin du recensement, presquetous les jour-
nanx conseillent dattendre encore un peu
avant de rdétablir un gouvernement na-
tional.

Saxs Satvapok 20.— Le
vient de publierun décret d’amnistie en fa-
veur de tous les prisonnicrs politiques et

procts de M. Nunzio
déclarent gue tous les citovens de la répu-
blique qui se trouvent cn exil peuvent re-
venir dans leurs foyers. L’état de sitge a
été suspendu et les garanties cons‘itudion-
nelles sont de nouveau en vigueur.

fréquen-
tant révulicrement le golfle du) Mexique
ont remargué qve lhydrographie de certai-

gol vernement



DEJEUNER DU 22 NOVEMBRE
M:pi A 2 HEURES
Beurre glace
Marinade de carotte
Morue fricassce
Langue de veau aux peiits pois
Haricots rouges en sauce
Riz b'anz au gras
Cufs au lait
Fruits
Café
1/2 Vin





Derniére heure.

Mexico 21. — Des navigateurs

nes de ses partics a dé sensiblem-nt mo-
difige tres probablement pir des pertabi-
tions Volcaniques sous mirines.

STokiiotm 21. - La famine menace les
districts de Vestern Arrland et de Vester-
botten ( Laponie ). Li pluie ayant com-
plerement deétruit les m diss ons.

Lissponne. - La police a découvert et
saisi plusieurs centaines de bombes qui de-
vaient étre employdées 4 des attentats antr-
chistes. L’émotion est grande.

Hamsourc. L’importante maison J. F.
C. Meeller & Cie d'Altona a su.pendu ses
paiements. Plusieurs maisons allem indes
et Anglaises sont par ,suite ébranlées.

Rome 21.— Les débats du procés Nasi
ont été ajournées au 3 Décembre.

“aA perc

D'APOLOGETIQUE CHRETIERNE
SUR

QUELQUES POINTS
DE LA DO “:TRINE CATHOLIQUE

NOVA ET VETERA

( Scite )
Jésus-Cnhrist a t-il comm indé
aux chrétiens d3 sonder
les Ecritures
Le protestantisme quia élevé le libre

examen au de dogme, prétend
faire croire, quiau verset 39 du Ch, V. de

4 chaque hos




















St Jean, J.-C. a commande
me de sonder les écritures.

Quelle erreur!

Est-il poss ble que J.-C. qui préchait |
pardon des injures, qui comman daie f
mour du p-ochain, fut-il méme ua cna)
mi — que le Seigneur qui allair Verser 9¢
sang pour la rénovation du monde, pourr,
renvover ses disciples des croyants — ;
I.vre qui proclame la loi du talion: q
pour ail, dent pour dent >

I:st-il possible que J.-C. ait ordonné gi
pareille rétrogradation, lui qui command
de ne plus retournér en arricre dés que fg
avait mis la main a la chariue,.

J.-C. avait bien prononcé ces
« Sondez les ccritures, car c'est jae
rendent témoignage de moi ».

Mais en cette circonstance, il n'envig
geait que les scribes endurcis qui, neva
ant pas croire A sa mission Messianigg
senté vient i rejeter sa parole. « Sond
done vos Ecritures, leur dit-il, puis
vous pretendez etre des docteurs de la
et Vous Verrez si ce qui avait été annon
par les prophetes ne s’est pas accompli
mot » Voila la seule explication possib'e.

Deja, des lage de douze2 ans, J -C. a’
vait il pas donné un premicr avertisseme
ax Seribes et aux docteurs ?

En effet St Lue rapporte que penda
qui's ctaient tous asse nbles dans le Tet
ple J.-C. entra au milicu deux, prit:
leur main le rouleau du prophcte Isaie, |
le passage concernant le Messie ct ensul
leur expliqua, en Teur rendant le livre, ¢
les prophcties annoncées par Isaic s’étase
accomplies en Lut.

Ee c'est également dais te but de fe
ver aux Juits que J -C. etait le veat
annoncé et promis des les premiers tem
que les Evangelistes synopiigues ont ¢
bor de citerdans leurs écrits tantde passag
de Pancien Testament

Puisque la loi a é¢ faite pour poss.
mener a J.-C. — nous dit S' Paul — il
rait évident que les vrais doctcurs de la
devraient étre les premiers 1 reconnaite
Messic en Jésus.

Et pourtant ceux qui se prétendaieat]
tre, furent les plus endurcis ct les plas.
chirnes parmi ceux qui lui contestaient:
legitimité de si mission divine. — -

S' Jean r-rr a 13 <= avait bien rast
d'cerire: « Il est venu chez soi et les
ne l'ont point recu. Mais 4 ceux quit le
regu, il a donné le droi- d’étre fait
de Dizu: Savoir ceux qui crocat ea @
nom, parce qu'ils sont n¢s de Dieu, ac

C’est done par la foi en J.-C. que 8
sommes dés le baptéme marques da si
des cnfants de Diu et c'est par la Chad
pratiquée au nom et pour l’am>ur de J
que nous sommes régéneres par le §
’'Homme-Dieu. J.-C. dit 4 ses apes
«Allez, enseignez toutes 'es nations, les ¢
tisez au nom du Pére, du Fils ct du F
prit. Celuiqui vous écoute mccoute, &
qui vous méprise, m2 méprtise »- Tous
qui veulent obtenir leur salut doivest: ,
ser pir cette porte étroite, elle seule %
duit 1 la bergerie du Seigneur. Pas i
dage, pas de libre examen, enfin 4
rien qui puisse remplacer cette ports
sonder, scru‘er, il faut d'abord douter
la foi est un don da cceur et l'amouty

t douter. . * oS
Pr Pourquoi J.-C. qui a écibli ane ¢ )
nouvelle, renverrait-il les croyaats:
cienne? Le Sauveur n’avai.-il
qu'il était venu accompl:r la
phetes? La loi et les propbétes,
pas eu leur solotion défiaitive 4
« Consumma‘am _ est >! .. . ™




econtenteraient-ils pas, comme la So- lui
Biblique de Londres, (pas cel'e alors dépositaires dz ces documents ne fus-





















atti, car elle n'est pas encore assez
he ) de lancer des Bibles dans le monde
ieaa de |’Epoque, s’ils pensaient que cet
feos muet pouvait p'aider la cause des
matils ?
R-& Paul, ancien docteur de Ja loi mosai-
ie, comment n’avait-il pas pu par les seu-
micrces du raisonnement et i la faveur
Mee écritures reconnaitre le Messie dans la
mersoane ct la doctrine de J.-C. Et une
iliuminég sar le chemin de Damas,
squoi lui fallait-il absolument recevoir
aposition des mains et plus tard l’ordre
Bde Seigneur avant d’entreprendre ses voy-
gees d'évangelisation 4 travers le monde ?
ré D’ai'leurs, voici ce que nous dit S' Paul:
fe Comment la comprendront-ils (la parole
ide Dieu ) si personne ne leur en parle ! et
‘emment leur en pasler si personne ne
Fleur est envoyde » ?
. Quand J.-C. pronongs ces mots : Sondez
ies écritures. etc. » faussement intepretds
fpr tes potestaats, le nouveau Testament
a’éait pas encore écrit. Inutile de discu-
tec la-dessus, puisqu’il ne peut ouvrir le
Testament sans mort de Testateur. Done
ce serait i ensemble des livres hébraiques
} gee mous serions obligés de recourir si
gous voulions un moment etre de leur a-
‘ts. Je demande en conscience, ce que,
depuis Ia venue de J.-C., Phomme peut
‘@oaver d’édifiane dans ce gros bouquin.
out homm: sensé conviendra avec moi
ce que nous avons appris sur la genc-
dans notre abrégé d'Histoire Sainte, suf-
‘& amplement pour nous fiire connaitre
gine du monde.
Quant aux autreslivres du Pentateugue (li-
@esdes lois )nous savons qu'ils ont été mo-
S8fs ou fondas dans la doztrinz: de J.-C.
* Pour les livres historiques, je ne sais pas
reque l’on peut gagner a apprendre que
‘wes lesgrands patriarches étaient des pol v-
Ieee endurcis, que Salomon le sage, a-
500 concubines sans compter ses ¢-

Fpouses Iévitimes bien que Moise ett décré-
-@ longtemps avant eux des lois contre I’a-

Ce.

¢ Le livre des prophétes n’a aucune atilité
augue pour ceux qui croient en J.-C.

~ Quoiqu'il n’y ait rien de comparable a
M morale chrétienne, il faut convenir ce-
geadant qu'il vy ade trés belles pages dans
@ livres sapientiaux. entre autres: |’ Eccle-
ate, 1:s Psaumes, les Proverbes. Aussi
Pegiise n'a pas mingué dz rapporter dans
'targie des extraits des pariues qu’elle a
eles plus utiles a I’édification des fi-
- Mais aprés tout cela, pourquoi s’at-
peers sondet ce gros livre dont toute
ye vie humaine ne suffit pas pour lire et

. ndre.
z La Tradition
meLes Juifs qui s’étaient répandus dans le
bade connu de l’Epoque et surtout dans
mepire Grec ot ils avaient étab'i des co-
Wes trés floricsantes, netarderent pas a
brter dans leur patrie la mauvaise ma-
Helléaes de sophistiquer 4 ou-
‘est ainsi qu’ils fondérent chez
écoles et malgré leur prétendu
emement 3 la loi mosalque, ils la défi-
yeent tellement par des interprétationis
esqu’ils finirent par lui substituer des
ances d’od sortit le droit usuel des
m. C’est contre cette tradition que
West élevé. ;
la tradition chrétienne, celle qui a
mtionnée par le concile de Trente est
P ‘Sal Saes elle tony aurait pas
ate ible. C’est en l’invo-
pyue les derlvains chrétiens d








































descommunautés chrétiennes disséminées,

sent invogues. Aucun évang ‘liste n’avan’
date sou cerit, il aturuit cté bien dithcide a
nous sans Ja tralition, de savoir Ja date ap-
Proximative de chicun d’eux. Une tradition
est toujourrs respe. table tant qgu’ure ccriture
authentique ne vienne Ia revoquer en
doute.
AsntBaL MONTASSE.
CA Suivre ).
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