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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00193
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- November 21, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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195
ABONNEMENTS :
pak MOIS Une Gourde D’'aVANCE
Dé&PaRTEMENTe & ETRANGER ;
vrais de poste en sus.
pa a ee eee
PORT-AU-PRINCE (natn)
Dmecreur!
Clément Magloire,
JEUDI, 21'NOVEMBRE 1907.
LE NUMERO A() cantuaes.
Les abonnements partent du rer. et da rs de chaq
REDACTION-ADMINISTRATION | mois et sont payables d’avance .
45> RUE ROUX, 45-~
Lee manuscrits ineéeése ou non Be sont pas remie.
ETUDE
Temperament Haitien
de sais que M, Gabriel d’Azambn-
Reondamne Afrique «< 4 étre dominée
prrles races supérieures » , et cetle
ewlamnation se réalise tous jes jours
perdes fiils nouveaux ; mais il l’ex-
ée cliirement « par Ja formation
sociale infcrieure de ses habitants. » Le
lempérainent que l’on invoque comme
ta Obstacie rédhibitoire a la transfor-
malionde nos mueurs serait donc le tem-
Mrament africain,—~ que l’on en prenne
beasclence.
son colé, M. Michel Mérys écrit :
tle devoir d'un gro tpe arriéré n’est
ut-étre pas d’adopter brusquement la
â€e des Anvio Saxons d’avant-garde. Le
Nderions-nous aux négres d’Afri-
We ? Sice groupe parvient 4 se main-
miren évoluant vers la forme supé-
ed’existence, il mérite toutes nos
Manges et il sera prospére.»
conviens parfaitement, avec Dantes
arde, que « Haiti ne peut échap-
au déterminisme qui régle la vie
MS 40ciélés » | mais je conviens da-
» avec lui, qu'elle a la faculid
|; Gans pouvoir se soustraire entiére-
‘4fa loi commune, de moditier
4 peu ses destinées,en ineérant dans
: des événements qui condition-
we actuellement l’existence nationale
x Fells nouveaux qui, agissant 4 leur
f€emme causes, viendroat chan-
Flee. résultats. » S'il m’est permis
| sur cetle pensée, j’ajouteral
Rque la transformation ainsi
Re n'est pas seulement d’ordre
» Mais qu'elle est impérieuse-
en toute urgence commandée
onditions actuelles de l’existence
aenant quele doivent étre ces
pUreaux, demanderai-je avec |’é-
mw et < comment se produiront-
1 prodsiront pes, oa doit lee
bi cagit dete tele. «| Lives
——SS———— SSE
Pour tout ce. qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
Elie Dubois,
turellement — tout ce qu’on
éclairés sur ce qu'il y a 4 faire,
sans pour cela avancer d’une semelle ;
c’est pourquoi je me suis gardé d’ajou-
ter un programme de plus 4 tous ceux
qui éonstruisent sur le papier des plans
pour notre éducation et notre cascigne-
ment.
Malgré l’état peu avancé de la science
sociale, on peut tirer de ses révélations
quelque chose d’utile au peuple haitien
pour se remuer et faire quelques pas ;
je ne ccrois pas que l’on puisse_ trouver
mieux que dele porter a prendre exem-
ple sur les socictés 4 iniliative privée
développée et de lui suggérer de partir
de ce principe que lindividu doit se
débrouiller tout seul dans la vie et ne
compter sur Je Pouvoir que pour main-
tenir la paix publique et représenter le
pays auprés des autres nations.
It y acertes & attendre beaucoup de
V’éducation de notre jeunesse, mais
c’est pour l’avenir. Dans le présent, il
y a, dés ,maintenant, quelque ‘chose a
faire. C’est pourquoi j’ai dit a la grande
masse de ceux qui, flottant inutiles au
sein de notre société, courent ainsi ris-
que «’y devenir dangereux, d’aller ap-
prendre la vie dans les endroits de
Amérique du Nord que la colonisa-
tion est en (rain actuellement de trans-
former. Si un respect outrédes préja-
gés sociaux empéche, sur le sol natio-
nal, dese livrer 4 n’importe quel genre
de travaux ; si, au surplus, les idées
acquises sur les obligations du Pouvoirc
vis-4-vis de la personne de chacun sont
faites pour fortifier l’esprit d’inaction ;
que l'on aille sur une terre dénude de
ces mémes préjugés sociaux et de cette
méme conception des obligations da
Etat, opérer, chacun, son évolution
particulariste. Le contact avec le type
du colon américain modifiera, 4 coup
sur, dans le sens de ce:te évolution, le
type haltien, tout comme il a m ifis
les autres types sociaux inférieurs. Ces
le i. sal eront, pour redi
sur 80 9, 8? °
re le motjuste de Mme Etieabeth Koos,
dit Dantés Bellegarde,
vous trouverez dans ses ésrits — avec
moins de dogmatisme sociologique na-
it a cette
heure du iravail et de l’enseignement
sccondaire professionnel et agricole. »
Lisez Edmond Paul, vous trouverez en-
core plus et mieux que dans Elie Du-
bois. Nous sommes incontestablement
revenues.
tionnelle de l’Anglo-Saxon : la charrue.
Kt alors ces conqutrants d*un ,autre
cenre nous passeront par-dessus corps
si déja ils ne trouvent nos terres ddfri-
chées et notre sol partout en pleine ac-
tivité. C'est ainsi que les campagnes ar-
rivent, de par la nature, 4 receler plus
de patriotisme que les villes, et que le
paysan se trouve prédestiné 4 une mis-
sion plus grande quel’habitant des viiles.
Et n’allez pas croire que nous soyons
mattres de proroger indéfinimept le dé-
lai de nos douleureuses expériences :
il faut peut-étre mesurerce dédlai a la
quantité du‘.ciriluire yue constiuent
les Réserves indiennes que le Président
des Etats-Unis entame chaque année
pour occuper l’aclivité et I’énergie des
colons américains et des immigrants
qui sejoiguent & eux. Ceux qui n’abor-
dent les questi:ns que par leur surface
déplorent le césarisme grandissant des
présidents ainéricains, sans se rendre
compte que cet esprit politique nait sous
influence de cette prodigieuse poussée
sociale 4 continuelle exacerbation.N’est-
il donc plus vrai que « gouverner, c’est
prévoic » ?
Et prévoir, dans l’espéce, c’est voir
au dela des Réserves indiennes et c’est
se rappeler, pour parler le langage du
président Roosevelt, que le peuple amé-
ricain est, avant tout, an peuple
pionniers et de colons.
ries troupes de ligne a opposer
nous-mémes 4 cette armée envahisennte
de pionniers et des colons,—_ ce sont
aussi et seulement d’autres pionnier's —
et d’autres colons; je propose quece .
soit dea Haltiens ; a-t-on mieux 2 oo
_Et si l'on tombe d’accord sur la qua-
lité des éléments ainsi que sur celle des
tout n’est | Gt
a encore P aire,
cest que chaque jour qai pat
seen est un de perdu pour l’oavre de
sauvetage 4 opérer, et qué si, le sidcle-
passé. nous avons pu nous créer une
trie, il nous incombe, ce siécle-oi a
pendant qu'll est encore & son. début,
de la conser or et de fe Fortier. .
adu mérite r forée
le champ gui doit nous faire’ vivre sy
en a également 4 savoir le défendre
4 propos de ses compatriotes hongrois,
« garder leur équilibre » et elles seront
aptes— plus que tous les programmes —
a produire les « faits nouveaux » appe-
lés a modifier nus destinées.
Ces deStinées seront méme, par ainsi,
sauvées d’un désastre certain ; car, se-
lon Pheureuse expresion de M. Michel
Mérys, je dis de celle énergie réclamée
des générations actuelles, qu’elle est
« énergie de défense, nécessaire pour
maintenir la conservation, » Et si l’on
tient, malgré tout, 4 jouer du patriotis-
e, jedirai encore que c’est cg. qu’il
aire, car que! devoir patriotique
est plus grand que celui de conserver
le sol national ?
Il y aaussi a travailler ce sol et a co-
loniser. Or, depuis longtemps nous at-
tendons inutilement des immigrants ; ils
ne veulent pas venir parce que, 4 I’a-
vance, nous leur contestons le droit, tout
en conservant leur nationalité, de de-
venir propriétaires d’aucune partie de
notre territoire ; parce qu’ils ont peur
de toutes les éventualités inhérentes a
la vie nationale que neus menons deruis
un siécle ; parce que, surtout, ils com-
prennent qu'il y a quelyue chose a re-
douter dans les habitudes d’un peuple
ui dédaigne les sources les plus claires
deta fortune pour courir aprésdes aven-
tures violentes dans l’unique but de
faire plus rapidement de l’argent et au
risque de sacrifier des vies, de détruire
les maisons et les propriétés. Et puis,
il faut le dire, autant les immigrants et
les colons se précipitent avec avidité
dans un pays librement ouvert, ow l’au-
torité du pouvoir est nulle ou ne se fait
nullement sentir, autant ils sont timi-
des et hésitants quand Jes conditions
d’exploitation ne leur semblent pas as-
surées ou leur paraissent devoir étre
troublées.
Le mieux est donc de faire nous-mé-
mes, 4 I’égard de nos terres, ce qu'il y
a 4 faire. Nous ea sommes absolument
incapables 4 l'heure actuelle, parce que
nous voyons les choses d’une certaine
facon ; nous acquerrons cette capacité,
par le fait méme que nous nous serons
(ransformés et que nous aurons changé,
par l’acquisition de nouvelles habitudes,
notre facon de voir les choses. les armes ; — en a
J’ai dit. plus haut que ce n'est pas l’ar-]4 le fertiliser et 4 en faire vovtir .
me gux pieds qu'il faut attendre l’Amé-| prospérité tous conz gui Feeqn-.
n, parce qu'il ne viendra ‘armé/ peat et quel ontendent. ousoment - je.
de fasil : il viendra avec I’ -tradi-"gardépr. = eee,
PANTS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
MERCREDI 20 NOVEMBRE
Barométre 4 midi 7619
minimum 23,3
Température|misimen 31,7
Moyenne diurne de la température 27,0
Le ciel est resté assez clair jusqu’a 5 h., et
s’est couvert depuis.
Eclairs au SW Agh.
La température de la nuit au-dessus de la
normale.
Le baromeétre n’a pas baissé davantage.
J. SCHERER
Le ‘Soir’
Nous saluons avec plaisir le choix qui a
été tait de M. Windsor Bellegarde, ancien
éléve de ecole Normale Superieure, an-
cien. professeur de Philosophie au Lycée
National «: Député au Corps Législataf,
comme Directeur du journal le Soir.
Il est certain que sous la direction intel-
ligente de M. Bellegarde, l’ceuvre marche-
ra de succcs en succés, ainsi que I’a désiré
4 ses derniers moments, le fondateur de ce
journal.
Toutes nos télicitations 4 notre confrére
qui ,reprend avec éclat dans la presse sa
place un instant abandonnée
Secrétairerie d@’Etat
des Finances
Le steamer « Prins Mauritz » qui a
quitté New-York le 8 Novembre courant,
a débarqué 4 Port-au-Prince, pour le ser-
vice public, 116.000 gourdes et 4 Aquin,
4.000 en piéces de 50 centimes, soit en-
semble 120.000 gourdes.
Port-au-Prince, 16 Novembre 1907.
Conseil Communal
Par un arrété de S. E. le Président
d’Haiti en date du 18 Novembre, le Con-
seil Communal de Jérémie est suspendu.
Une Commission composée des citoyeus
Pressoir Jéréme, Dutel Beaubceut et Pétion
Boncy est nommée pour gérer, jusqu’aux
prochaines élections, les intéréts de cette
Commune.
Renseignements utiles
Le Tabac
L’histoire da Tabac est trop connue pour
avoir besoin d’ttre reprise ici. Inconau
ancien monde avant la découverte
de l"Amé¢rique d’ou cette plante a été im-
portée, sa culture est répandue aujourd’hui
sur tout le globe, surtout entre 50° a0
Nord et 40° au Sud de Il’Equateur. Ea-
» elle est cultivéea t, sauf
dem is Grepdesempgnt ot adsnd
édxz du at wei 1652 et cnco-
ve en vigneur aujourd’ hui. ue dans ces
dernitves années, cette défense aus-
» quoique les conditions du
sol soient favorables & sa cul-
si en
climat et du
cive
Tribunal de Cassation
Il n’y a pas eu d'audience d’hier. Le
Tribunal n’a pas travaillé, 4 cause du deuil
ui a frappé un de ses membres, le juge
jean.
M. Charles Moravia
Il nous revient que notre ami et trés ap-
récié collaborateur Charles Moravia, Dé -
Keoue des Finances dans la_circonscription
des Cayes et d’Aquin, fait de la bonne be-
sogne dans ce ressort administratif.
Grace 4 sa vigilance et 4 son coup d’ceil
le fisc est entré dans un considérab!le chif-
fre de revenus dont on |’essayait de le frus-
trer. °
Nous souhaitons 4 notre ami dans la nou-
velle sphére ouverte 4 son activité et a
son sérieux, autant de succés qu’il a cou-
tume d’en recueillir ailleurs.
Arrivage
Ce matin est entré le sjs Grecia avec les
passagers suivants venant de :
New-York : Mr N. O. Hance, Mile Han-
ce, Mr Greger A. Pinson, E. Reimbold,
A. Pape, M. Poulle. ;
Cap-Haitien :T. Hvppolite, T. Gabriel,
Durand, M. Giordani, Guillaud, Chrem,
Mile Chrem, T. Laroche, Mme D. Jo-
seph, M. Civile, Mme Caiennette, Mr E.
Luc, Mme R. Azor. Nicolas, Mlle W. Bal-
mir, P. Ulysse, O. Pisol, Journelle, H.
Casimir, H. Monfiston.
‘Port-de-Paix : Penaud, Bouton, D.
Casséus, M. V. Catiline, Mme Joseph,
Mme Hyppolite, Toussaint Pierre, Mme
B. Lange, J. Durand.
— Il laissera ce soir pour St-Marc, Mi-
ragoine, Cayes, Jacmel et Santa-Mata.
Mémoire
Nous avons regu une petite brochure in-
titulée Mémotre sur le Rapport de MM.
Louis Roy, Léon Nau et Alexandre Lilavois
publié au Moniteur, du 6 Novembre dernier.
M. Gardére, concessionnaire du chemin
de fer des Gonaives, combat dans cette
brochure les conclusions du Rapport de la
Commission qui avait été nommeée par le
gouvernement pour verifier certaines de-
mandes de la National Railroad Company.
re la quantité plurdt que la qualité ; aussi
nos ta indigenes qui manquent d’arome,
ont-ilsgbesoin d’étre mélangés a d'autres
sortes étrangéres, notamment avec du Ken-
tucky et du Maryland qui, 4 eux seuls,
forment prés des trois quarts de Tabacs
étrangers importés chez nous.
Dans notre Caporal ordinaire il y a actuel-
lement environ 3/5, dans le Caporal su
rieur 2/3 seulement de tabac indigene. e
reste est, en proportions variables, du Ken-
tucky, du Maryland et un peu de tabac
du Levant. Ces proportions ont souvent
été changées.
Presque tous les Etats trouvent une im-
portante source de revenus dans ce produit,
soit qu’il l’exploite cn monopole comme
la France, l’Italie, l’Autriche-Hongrie, le
Portugal,la Roumanie, laSerbie, la Turquie,
soit qu’il le frappe d’impéts de fabrication
ou de culture, ou aussi de droits d’entrée
souvent énormes.
Déclaration importante
D'aprés les instructions du Directeur de
la Douane, le soussigné, employé supé-
rieur 4 la Douane, remplissant les fonc-
tions de Payeur, annonce aux employésdu
dit bureau, que dorénavant leurs appointe-
ments leur seront PERSONNELLEMENT
versés afin d’éviter les nombreuses réclama-
tions qui se produisent Achaque paiensent.
Port-au-Prince, le 18 Novembre 1907.
STEPHEN AVIN.
Soc‘’été francaise de Secours
Mutuels et de Bienfaisance
Les membres Honoraires, Actifs et’ Adhé-
rents de la Société et toutes les personnes
s’intéressant 4 l’ceuvre sont priés d’assister
4 la messe qui sera célébrée dimanche 24
Novembre, 4 7 heures du matin, 4 la cha-
Ile de JV’Asile, en Vhonneur de Sainte
lisabeth, patronne de |’Etablissement.
Ie vice Président,
J. M. Jan
Remerciements
Madame Veuve Louis Chevalier, Melle
Laure Chevalier, M. et Mme Justin Boisette,
M. et Madame Ducis Viard, leurs enfants
et autres parents, bien sensibles acx mar-
ques de haute sympathie et de vive estime
u’ils ont recues 4 l’occasion de la maladie 9 . .
et des funéralles de leur re ottd Florent L Entente Franco An
evalier, prient les amis du unt, les -
leurs et tous ceux qui les ont assistés en ces glo Allemande
douloureuses circonstances, de recevoiravec
expression de leur profonde gratitude,
leurs remerciements les meilleurs. Ils leur
promettent d’en garder le plus prfécieux sou-
venir.
Port-au-Prince, le 20 Novembre 1907.
Tribunal Criminel
Mercredi 20 Novembrs 1907.
Le nommé Dorvilus Jocelyn, dit Petit
Dor comparait devant le Jury que préside
Mr N. Sc Rome. Il est prévenu de meur-
tre sur la personne de i: Philippe J*-Paol,
Le chef da Parquet Innocent Michel
Pierre jent l'accusation. Au banc de la
défensé'se troave un jeune avocat, Me ‘O
Le Jury ayant reconnu la culpabiliié de |-
¥ » avec circonstances atténgantes
Dorvilus Jocelyn a été condamné A trois
ans de réclasion. i de dia
tons que le prévena avait
joge par le tribunal criminel de Petit -
condamné so
Paris 19. — Dans les milieux autorisés
ici,gon a‘tache peu d’importance aux bruits
d’aprés lesquels le roi Edouard et l’Empe-
reur Guillaume pendant leur rencontre au
chateau de Windsor, auraient discuté les ba-
ses d’une entente Anglo-franco-allemande.
Toutefois on considére comme probab'e
ue leur entrevue améliorera les relations
es trois pays.
Bauxeies 19. — M. Vanderverde, chef
du parti socialiste 4 la Chambre des repré-
sentants a critique l’attitude da Gouverne-
ment belge 4 la contérence de la Haye en
ce qui touche la question de l’abitrage obli-
Le Vésuve gronde
Roms 19. —De légéres secousses de
tremblement de terre ont été ressenties
d'une facon intermittente aujourd’hui dans
la Calabre. A lobservatoire de Rome |
iustrements coregistrant les secousses sis-
»
fore que msi.
Nouvelles diverges
REGGIO pe CALABRIA 19. — Des
plus ou moins considérables ont été ¢;
r le tremblement de terre dhier dans
a province de Reggio de Calabria, Plusieury
maisons se sont effondrées, mais fort hes.
reusement iln’y a pas eu de
tuées ; nombre de gens continuent 4
en plein air malgre une pluie torrentielle
Paris 19. — M. Farman a essayé a ple
sieurs reprises au cours de la journée de gu
gner le prix Archdeacon pour I’
pouvant parcourir un ciscuit d'un ki
métre. Il a réussi A Ia tombée de la nuit, &
couvrir une distance de 1500 metres, meig
larouede son aéroplane ayant, \ deux repri
touché le sol, il devra faire de nouvelle
tentatives pour gagner le prix.
Guayaquit 19. —La_ police de cet
ville vient de procéder 4 l’arrestation ¢
plusieurs personnes accusées de complet
contre la sdreté de l’état.
Le gouvernement a décrété qu’en com
mémoration du centenaire de |'indéper
dance de cette Répubtique, une expositios
nationale sera inaugurée 1 Quito le 1
Aout 1909.
DEJEUNER DU 21 NOVEMBRE
MIOI A 2 HEURES
Beurre glacé
CEafs durs 3 l’oscille
Corelette de mouton au cresson
Filet Mignon salade
Haricots rouges en sauce
Riz b’anc au gras
Crepe Ceélestine
Fruits
Café
1/2 Vin
Derniére heure.
Houston ( Texas ) 20.— La pluie 8
pas cess¢ de tomber dans le sud du Tex:
depuis samedi dernier. Les rivicres débo
dent.
Sr. PéTerspourc.— Une dépéche ¢
Bokhara, ( Asie centrale ) annonce qoae
agents de la trésorerie furent blessés mc
tellement aujourd’hui dans cette ville pe
des bandits qui s’enfuirent aprés les ave
dévalisés de 300.000 frcs. os
Mapaip 20.— Le « Libéral » imprm
aujourd’hui que le Gouvernem:nt Japogsse
Vintermédiaire de son ministre 4
rid a offert au Gouvernement de consire:
re les nouveaux navires de guerre o6
gools A un prix beaucoup moins ¢l
celui demande par les ateliers curopeet
Tancer.— Le bruit court ici ue le
néral Bagdam, chef des troupes
Abel-Aziz a rencontré et battu les forces
sultan du Sad Moulai Hafid qui étaient com
mandées par Malsi Rachie |
Panis 20.— Rente : 94-95: ye
Havar 20.— Celt. Boria-Cabelle : ah
_Hier 4 ls Chambre,
interpella
les de la Guinée frangaise.
se de M. Milliés Lacroix, la 7
an ordre da jour de confiance Ca SNE
du Gouvernement 486 voix coat, 7
"Au cours ds cette séance, M. edait
' Ls Chambre continue aujourd’ui la dis-
sur l’amendement de ig loi de dé-
‘glation des biens écclésiastiques.
Le Président de la République offrit ce
une chasse dans
- Pescadre du Nord.
Ar percqcu
PAPOLOGETIQUE CHRETIENNE
QUELQUES POINTS
DE LA DOCTRINE CATHOLIQUE
NOVA ET VETERA
( Suite )
Devoirs des kxégétes
Quoique le testament de J. C. soit rap-
porte par quatre évangelistes, il est incon-
testable qu'il n’existe en réalité qu’un seul
évangile, ce que Mathieu oublie, est men-
tiunns par Luz, et ce que l’un_ raconte
saccintement est plus amplement dévelop-
pédans Vautre. D2 mam: dans St-Mare et
dans St Jean.
Celui qui voudrai¢ commenter le texte
fan évangcliste, sans consid¢rer l’Evangile
dans son ensemble, courait le risque de
commenter 4 faux. St Mathieu et St Marc
parlent tous deux du muriage. Ea les com-
mentant séparément sur ce point, l’on in-
diverait 4 trouver dans Fun la permission
de divorcer, dans les cas d'alultére; muis,
en réunissant les deux textes, l'indissolubi-
ité du maritg: apparaic clairement et l'on
Voit que ce qui apparemment m litaiten fa-
veur du divorce n’est en réalité que lamen-
toa d'un ancien droit usuel hébreux qui
permettait aux conjoin’s de se s4parer de
torps dans le cas ot la communauté n’était
Pas possible.
_Ceque nous disons de I’Evangile peut
n sappliquer aux épitres apostoliques.
En effet, St Paul dansson ¢pitre aux Ro-
mains s'¢tait occupé uniquement 4 relever
le don de la foi; St Jacqaes dut le com-
“ter en faisant ressortir gue la foi qui
lest pas agissinie est une foi morte.
Le Sacerdoce
L’Evangile nous apprend que les Apd-
Ws, revenus de la mission que le Maitre
war avait contide, lui direat: Seigneur,
lo¥s avons rencontré des gens qui pto-
Metistient et chassaient des démons en
Mtre nom et nous les avons empéchés,
Mece qu’ils ne nous ont pas suivi. Jésus-
thrist. de leur réponire: Vous avaz mal
re bad qui n’est pas contre moi est avec
».
La tolérance préconisée par J.-C. dans
Bpassize qui est complété ail'eurs n’est
wwe chose que’'la modération que _ les
doivent user envers leurs sembla-
Parce que ce n’est ni avec des coups
8 buon, ni avec des divagarions philoso
Raves QU On peut gagner des cceurs 4 J.-
by attis bien par la persuasion et le bon
mpre. C'est pourquoi St Paul conseille
ammes de ne pas abandonner Jeurs
SOus pré-exte qu’ils sont paiens, car
mt, s’écriait-il st vous n’arriverez pas
SOnvertir par vos exemples de ver-
sSeaemis de |'Eglise, principalement
ms sont troablés par sa discipline et
$2 doctrine vulgariste par
ce gui se transmet d Age mn i
at troever dens ce texte
-statroniser peédicateurs
a forét de Marly
‘a ’bonneur des membres du bureau de la
herabre. L’amiral Russe Eberhardt offrit a
tend da Cesarevitch une féte en l’honneur
‘kp Pamiral Caureguiberry et des officiers
ici (les textes bibliques qui
facon claire, nette et précise de l’é:ablisse-
ment du sacerdoce chrétien par J.-C. je d -
rai simplement A ses_incrédules : Lisez a-
vec attention les passages bibliques qui par-
lent du jugement et ils y verront com-
ment seront traités un jour, ceux-la qui, |
( rejetant l’Eglise établie ) s’érigent, sans
mandats, en commentateurs libres de la
parole de Dieu.
Voila ce que leur dira le souverain Juge
Je dirai 4 ceux-la, allez 4 la géhennce éter-
nelle, au feu gui ne s’éteint pas ; plusieurs
me diront; Seigneur n’ai-je pas _prophétisé
en ton nom ? n’ai-je pas chassé les démons
en ton nom ?— Je leur répondrai: Reti-
rez-vous de moi, vous qui faites métiers
d’iniquités, car je ne vous avais jamais en-
voyés.
Done pour avoir le droit de précher et
d’administrer les sacrements au nom de J.-
C., il faut avoir été ordonné.
La tolérance doit-elle étre
poussée 4 )’extréme ?
Beaucoup de gens qui se prétendent ca-
tholiques laissent par une tolérance coupa-
ble diffamer la Sainte Eglise, leur mére,
sans oser protester contre les turpitudes
des infames libertins qui essayent de la
railler.
Mais qu’ils sachent, ces catholiques, que
la tolérance est commandée en tant qu’elle
ne nuit 4 personne.
Si dans la parabole du Sermon, J.-C.
conseille de ne pas s’empresser d’arracher
les mauvaises herbes et de les laisser croi-
tre ave: le froment, c’est qu'il ne veut
pas que le chrétien s’empresse de_rejeter a
priori les incrédules sans essayer de les ga-
goer a l’Evangile.
Mais aussi il ordonne qu’on les arrache =
ces mauvaises herbes — au moment de la
moisson, pour qu’elles n’étouffent pas le
froment. ,
A ce propos, je me souviens de !a lettre,
tres énergique et bien vraie au fond,
qu’un célébre prélat adressa dans le temps
dun de ses fils en J.-C., j’extrais pour
mes fréres catholiques le passage suivant :
« L’audace des apétres de Verreur ct du
« vice est toute produite et alimentée par
« la lacheté des bons. A qui pourraient-ils
« s'adresser et i qui feraient-ils mal, si
« tous les bons, ou seulement un groupe
« sérieux de bons leur tenaient téte et deé-
« fendaient avec vigueur et science ( il
« faut les deux ) la vérité et la vertu ?
« C’est donc vous dire, combien je ge
« mis de voir les jeunes catholiques ( des
« deux sexes ) instraits de lareligion, ne pas
« s'instruire davantage et ne — donner au-
« cune peine pour communiquerle don qa'ils
« ont rect. Le peuple a besoin de defen-
« seurs de sa foi, ces catholiques ont
« tout ce qu'il faut pour satisfaire ce
« soin, ils sont des apétres nés_ et ils res-
rlent d’une
« tent muets. On outrage leur Mére, la Ste | p
« Eglise, et lear sang ne bouillonne pas—.
« C’est la défection devant l’eanemi. — Pri-
« ons l’esprit créateur de refaire ces cocurs
Patés de foie gras truffés.
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Les contribuables- sur lesquels des
des créanciers de la Commune, sont
prévenus qu’ils n’ont 4 tenir compte
des dites saisies faites contrairement
aux dispositions de l’article 53 de la
loi da3 Aout 1900 qui déclare formel-
Ea conséquence, tout contribuable
qui aura versé le montant de ses rede-
vances entre les ‘mains des préten-
dus saisissants s’expose de payer deux
PORT-AU-PRINCE ( HAITI )
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pa a ee eee
PORT-AU-PRINCE (natn)
Dmecreur!
Clément Magloire,
JEUDI, 21'NOVEMBRE 1907.
LE NUMERO A() cantuaes.
Les abonnements partent du rer. et da rs de chaq
REDACTION-ADMINISTRATION | mois et sont payables d’avance .
45> RUE ROUX, 45-~
Lee manuscrits ineéeése ou non Be sont pas remie.
ETUDE
Temperament Haitien
de sais que M, Gabriel d’Azambn-
Reondamne Afrique «< 4 étre dominée
prrles races supérieures » , et cetle
ewlamnation se réalise tous jes jours
perdes fiils nouveaux ; mais il l’ex-
ée cliirement « par Ja formation
sociale infcrieure de ses habitants. » Le
lempérainent que l’on invoque comme
ta Obstacie rédhibitoire a la transfor-
malionde nos mueurs serait donc le tem-
Mrament africain,—~ que l’on en prenne
beasclence.
son colé, M. Michel Mérys écrit :
tle devoir d'un gro tpe arriéré n’est
ut-étre pas d’adopter brusquement la
â€e des Anvio Saxons d’avant-garde. Le
Nderions-nous aux négres d’Afri-
We ? Sice groupe parvient 4 se main-
miren évoluant vers la forme supé-
ed’existence, il mérite toutes nos
Manges et il sera prospére.»
conviens parfaitement, avec Dantes
arde, que « Haiti ne peut échap-
au déterminisme qui régle la vie
MS 40ciélés » | mais je conviens da-
» avec lui, qu'elle a la faculid
|; Gans pouvoir se soustraire entiére-
‘4fa loi commune, de moditier
4 peu ses destinées,en ineérant dans
: des événements qui condition-
we actuellement l’existence nationale
x Fells nouveaux qui, agissant 4 leur
f€emme causes, viendroat chan-
Flee. résultats. » S'il m’est permis
| sur cetle pensée, j’ajouteral
Rque la transformation ainsi
Re n'est pas seulement d’ordre
» Mais qu'elle est impérieuse-
en toute urgence commandée
onditions actuelles de l’existence
aenant quele doivent étre ces
pUreaux, demanderai-je avec |’é-
mw et < comment se produiront-
1 prodsiront pes, oa doit lee
bi cagit dete tele. «| Lives
——SS———— SSE
Pour tout ce. qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
Elie Dubois,
turellement — tout ce qu’on
éclairés sur ce qu'il y a 4 faire,
sans pour cela avancer d’une semelle ;
c’est pourquoi je me suis gardé d’ajou-
ter un programme de plus 4 tous ceux
qui éonstruisent sur le papier des plans
pour notre éducation et notre cascigne-
ment.
Malgré l’état peu avancé de la science
sociale, on peut tirer de ses révélations
quelque chose d’utile au peuple haitien
pour se remuer et faire quelques pas ;
je ne ccrois pas que l’on puisse_ trouver
mieux que dele porter a prendre exem-
ple sur les socictés 4 iniliative privée
développée et de lui suggérer de partir
de ce principe que lindividu doit se
débrouiller tout seul dans la vie et ne
compter sur Je Pouvoir que pour main-
tenir la paix publique et représenter le
pays auprés des autres nations.
It y acertes & attendre beaucoup de
V’éducation de notre jeunesse, mais
c’est pour l’avenir. Dans le présent, il
y a, dés ,maintenant, quelque ‘chose a
faire. C’est pourquoi j’ai dit a la grande
masse de ceux qui, flottant inutiles au
sein de notre société, courent ainsi ris-
que «’y devenir dangereux, d’aller ap-
prendre la vie dans les endroits de
Amérique du Nord que la colonisa-
tion est en (rain actuellement de trans-
former. Si un respect outrédes préja-
gés sociaux empéche, sur le sol natio-
nal, dese livrer 4 n’importe quel genre
de travaux ; si, au surplus, les idées
acquises sur les obligations du Pouvoirc
vis-4-vis de la personne de chacun sont
faites pour fortifier l’esprit d’inaction ;
que l'on aille sur une terre dénude de
ces mémes préjugés sociaux et de cette
méme conception des obligations da
Etat, opérer, chacun, son évolution
particulariste. Le contact avec le type
du colon américain modifiera, 4 coup
sur, dans le sens de ce:te évolution, le
type haltien, tout comme il a m ifis
les autres types sociaux inférieurs. Ces
le i. sal eront, pour redi
sur 80 9, 8? °
re le motjuste de Mme Etieabeth Koos,
dit Dantés Bellegarde,
vous trouverez dans ses ésrits — avec
moins de dogmatisme sociologique na-
it a cette
heure du iravail et de l’enseignement
sccondaire professionnel et agricole. »
Lisez Edmond Paul, vous trouverez en-
core plus et mieux que dans Elie Du-
bois. Nous sommes incontestablement
revenues.
tionnelle de l’Anglo-Saxon : la charrue.
Kt alors ces conqutrants d*un ,autre
cenre nous passeront par-dessus corps
si déja ils ne trouvent nos terres ddfri-
chées et notre sol partout en pleine ac-
tivité. C'est ainsi que les campagnes ar-
rivent, de par la nature, 4 receler plus
de patriotisme que les villes, et que le
paysan se trouve prédestiné 4 une mis-
sion plus grande quel’habitant des viiles.
Et n’allez pas croire que nous soyons
mattres de proroger indéfinimept le dé-
lai de nos douleureuses expériences :
il faut peut-étre mesurerce dédlai a la
quantité du‘.ciriluire yue constiuent
les Réserves indiennes que le Président
des Etats-Unis entame chaque année
pour occuper l’aclivité et I’énergie des
colons américains et des immigrants
qui sejoiguent & eux. Ceux qui n’abor-
dent les questi:ns que par leur surface
déplorent le césarisme grandissant des
présidents ainéricains, sans se rendre
compte que cet esprit politique nait sous
influence de cette prodigieuse poussée
sociale 4 continuelle exacerbation.N’est-
il donc plus vrai que « gouverner, c’est
prévoic » ?
Et prévoir, dans l’espéce, c’est voir
au dela des Réserves indiennes et c’est
se rappeler, pour parler le langage du
président Roosevelt, que le peuple amé-
ricain est, avant tout, an peuple
pionniers et de colons.
ries troupes de ligne a opposer
nous-mémes 4 cette armée envahisennte
de pionniers et des colons,—_ ce sont
aussi et seulement d’autres pionnier's —
et d’autres colons; je propose quece .
soit dea Haltiens ; a-t-on mieux 2 oo
_Et si l'on tombe d’accord sur la qua-
lité des éléments ainsi que sur celle des
tout n’est | Gt
a encore P aire,
cest que chaque jour qai pat
seen est un de perdu pour l’oavre de
sauvetage 4 opérer, et qué si, le sidcle-
passé. nous avons pu nous créer une
trie, il nous incombe, ce siécle-oi a
pendant qu'll est encore & son. début,
de la conser or et de fe Fortier. .
adu mérite r forée
le champ gui doit nous faire’ vivre sy
en a également 4 savoir le défendre
4 propos de ses compatriotes hongrois,
« garder leur équilibre » et elles seront
aptes— plus que tous les programmes —
a produire les « faits nouveaux » appe-
lés a modifier nus destinées.
Ces deStinées seront méme, par ainsi,
sauvées d’un désastre certain ; car, se-
lon Pheureuse expresion de M. Michel
Mérys, je dis de celle énergie réclamée
des générations actuelles, qu’elle est
« énergie de défense, nécessaire pour
maintenir la conservation, » Et si l’on
tient, malgré tout, 4 jouer du patriotis-
e, jedirai encore que c’est cg. qu’il
aire, car que! devoir patriotique
est plus grand que celui de conserver
le sol national ?
Il y aaussi a travailler ce sol et a co-
loniser. Or, depuis longtemps nous at-
tendons inutilement des immigrants ; ils
ne veulent pas venir parce que, 4 I’a-
vance, nous leur contestons le droit, tout
en conservant leur nationalité, de de-
venir propriétaires d’aucune partie de
notre territoire ; parce qu’ils ont peur
de toutes les éventualités inhérentes a
la vie nationale que neus menons deruis
un siécle ; parce que, surtout, ils com-
prennent qu'il y a quelyue chose a re-
douter dans les habitudes d’un peuple
ui dédaigne les sources les plus claires
deta fortune pour courir aprésdes aven-
tures violentes dans l’unique but de
faire plus rapidement de l’argent et au
risque de sacrifier des vies, de détruire
les maisons et les propriétés. Et puis,
il faut le dire, autant les immigrants et
les colons se précipitent avec avidité
dans un pays librement ouvert, ow l’au-
torité du pouvoir est nulle ou ne se fait
nullement sentir, autant ils sont timi-
des et hésitants quand Jes conditions
d’exploitation ne leur semblent pas as-
surées ou leur paraissent devoir étre
troublées.
Le mieux est donc de faire nous-mé-
mes, 4 I’égard de nos terres, ce qu'il y
a 4 faire. Nous ea sommes absolument
incapables 4 l'heure actuelle, parce que
nous voyons les choses d’une certaine
facon ; nous acquerrons cette capacité,
par le fait méme que nous nous serons
(ransformés et que nous aurons changé,
par l’acquisition de nouvelles habitudes,
notre facon de voir les choses. les armes ; — en a
J’ai dit. plus haut que ce n'est pas l’ar-]4 le fertiliser et 4 en faire vovtir .
me gux pieds qu'il faut attendre l’Amé-| prospérité tous conz gui Feeqn-.
n, parce qu'il ne viendra ‘armé/ peat et quel ontendent. ousoment - je.
de fasil : il viendra avec I’ -tradi-"gardépr. = eee,
PANTS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
MERCREDI 20 NOVEMBRE
Barométre 4 midi 7619
minimum 23,3
Température|misimen 31,7
Moyenne diurne de la température 27,0
Le ciel est resté assez clair jusqu’a 5 h., et
s’est couvert depuis.
Eclairs au SW Agh.
La température de la nuit au-dessus de la
normale.
Le baromeétre n’a pas baissé davantage.
J. SCHERER
Le ‘Soir’
Nous saluons avec plaisir le choix qui a
été tait de M. Windsor Bellegarde, ancien
éléve de ecole Normale Superieure, an-
cien. professeur de Philosophie au Lycée
National «: Député au Corps Législataf,
comme Directeur du journal le Soir.
Il est certain que sous la direction intel-
ligente de M. Bellegarde, l’ceuvre marche-
ra de succcs en succés, ainsi que I’a désiré
4 ses derniers moments, le fondateur de ce
journal.
Toutes nos télicitations 4 notre confrére
qui ,reprend avec éclat dans la presse sa
place un instant abandonnée
Secrétairerie d@’Etat
des Finances
Le steamer « Prins Mauritz » qui a
quitté New-York le 8 Novembre courant,
a débarqué 4 Port-au-Prince, pour le ser-
vice public, 116.000 gourdes et 4 Aquin,
4.000 en piéces de 50 centimes, soit en-
semble 120.000 gourdes.
Port-au-Prince, 16 Novembre 1907.
Conseil Communal
Par un arrété de S. E. le Président
d’Haiti en date du 18 Novembre, le Con-
seil Communal de Jérémie est suspendu.
Une Commission composée des citoyeus
Pressoir Jéréme, Dutel Beaubceut et Pétion
Boncy est nommée pour gérer, jusqu’aux
prochaines élections, les intéréts de cette
Commune.
Renseignements utiles
Le Tabac
L’histoire da Tabac est trop connue pour
avoir besoin d’ttre reprise ici. Inconau
ancien monde avant la découverte
de l"Amé¢rique d’ou cette plante a été im-
portée, sa culture est répandue aujourd’hui
sur tout le globe, surtout entre 50° a0
Nord et 40° au Sud de Il’Equateur. Ea-
» elle est cultivéea t, sauf
dem is Grepdesempgnt ot adsnd
édxz du at wei 1652 et cnco-
ve en vigneur aujourd’ hui. ue dans ces
dernitves années, cette défense aus-
» quoique les conditions du
sol soient favorables & sa cul-
si en
climat et du
cive
Tribunal de Cassation
Il n’y a pas eu d'audience d’hier. Le
Tribunal n’a pas travaillé, 4 cause du deuil
ui a frappé un de ses membres, le juge
jean.
M. Charles Moravia
Il nous revient que notre ami et trés ap-
récié collaborateur Charles Moravia, Dé -
Keoue des Finances dans la_circonscription
des Cayes et d’Aquin, fait de la bonne be-
sogne dans ce ressort administratif.
Grace 4 sa vigilance et 4 son coup d’ceil
le fisc est entré dans un considérab!le chif-
fre de revenus dont on |’essayait de le frus-
trer. °
Nous souhaitons 4 notre ami dans la nou-
velle sphére ouverte 4 son activité et a
son sérieux, autant de succés qu’il a cou-
tume d’en recueillir ailleurs.
Arrivage
Ce matin est entré le sjs Grecia avec les
passagers suivants venant de :
New-York : Mr N. O. Hance, Mile Han-
ce, Mr Greger A. Pinson, E. Reimbold,
A. Pape, M. Poulle. ;
Cap-Haitien :T. Hvppolite, T. Gabriel,
Durand, M. Giordani, Guillaud, Chrem,
Mile Chrem, T. Laroche, Mme D. Jo-
seph, M. Civile, Mme Caiennette, Mr E.
Luc, Mme R. Azor. Nicolas, Mlle W. Bal-
mir, P. Ulysse, O. Pisol, Journelle, H.
Casimir, H. Monfiston.
‘Port-de-Paix : Penaud, Bouton, D.
Casséus, M. V. Catiline, Mme Joseph,
Mme Hyppolite, Toussaint Pierre, Mme
B. Lange, J. Durand.
— Il laissera ce soir pour St-Marc, Mi-
ragoine, Cayes, Jacmel et Santa-Mata.
Mémoire
Nous avons regu une petite brochure in-
titulée Mémotre sur le Rapport de MM.
Louis Roy, Léon Nau et Alexandre Lilavois
publié au Moniteur, du 6 Novembre dernier.
M. Gardére, concessionnaire du chemin
de fer des Gonaives, combat dans cette
brochure les conclusions du Rapport de la
Commission qui avait été nommeée par le
gouvernement pour verifier certaines de-
mandes de la National Railroad Company.
re la quantité plurdt que la qualité ; aussi
nos ta indigenes qui manquent d’arome,
ont-ilsgbesoin d’étre mélangés a d'autres
sortes étrangéres, notamment avec du Ken-
tucky et du Maryland qui, 4 eux seuls,
forment prés des trois quarts de Tabacs
étrangers importés chez nous.
Dans notre Caporal ordinaire il y a actuel-
lement environ 3/5, dans le Caporal su
rieur 2/3 seulement de tabac indigene. e
reste est, en proportions variables, du Ken-
tucky, du Maryland et un peu de tabac
du Levant. Ces proportions ont souvent
été changées.
Presque tous les Etats trouvent une im-
portante source de revenus dans ce produit,
soit qu’il l’exploite cn monopole comme
la France, l’Italie, l’Autriche-Hongrie, le
Portugal,la Roumanie, laSerbie, la Turquie,
soit qu’il le frappe d’impéts de fabrication
ou de culture, ou aussi de droits d’entrée
souvent énormes.
Déclaration importante
D'aprés les instructions du Directeur de
la Douane, le soussigné, employé supé-
rieur 4 la Douane, remplissant les fonc-
tions de Payeur, annonce aux employésdu
dit bureau, que dorénavant leurs appointe-
ments leur seront PERSONNELLEMENT
versés afin d’éviter les nombreuses réclama-
tions qui se produisent Achaque paiensent.
Port-au-Prince, le 18 Novembre 1907.
STEPHEN AVIN.
Soc‘’été francaise de Secours
Mutuels et de Bienfaisance
Les membres Honoraires, Actifs et’ Adhé-
rents de la Société et toutes les personnes
s’intéressant 4 l’ceuvre sont priés d’assister
4 la messe qui sera célébrée dimanche 24
Novembre, 4 7 heures du matin, 4 la cha-
Ile de JV’Asile, en Vhonneur de Sainte
lisabeth, patronne de |’Etablissement.
Ie vice Président,
J. M. Jan
Remerciements
Madame Veuve Louis Chevalier, Melle
Laure Chevalier, M. et Mme Justin Boisette,
M. et Madame Ducis Viard, leurs enfants
et autres parents, bien sensibles acx mar-
ques de haute sympathie et de vive estime
u’ils ont recues 4 l’occasion de la maladie 9 . .
et des funéralles de leur re ottd Florent L Entente Franco An
evalier, prient les amis du unt, les -
leurs et tous ceux qui les ont assistés en ces glo Allemande
douloureuses circonstances, de recevoiravec
expression de leur profonde gratitude,
leurs remerciements les meilleurs. Ils leur
promettent d’en garder le plus prfécieux sou-
venir.
Port-au-Prince, le 20 Novembre 1907.
Tribunal Criminel
Mercredi 20 Novembrs 1907.
Le nommé Dorvilus Jocelyn, dit Petit
Dor comparait devant le Jury que préside
Mr N. Sc Rome. Il est prévenu de meur-
tre sur la personne de i: Philippe J*-Paol,
Le chef da Parquet Innocent Michel
Pierre jent l'accusation. Au banc de la
défensé'se troave un jeune avocat, Me ‘O
Le Jury ayant reconnu la culpabiliié de |-
¥ » avec circonstances atténgantes
Dorvilus Jocelyn a été condamné A trois
ans de réclasion. i de dia
tons que le prévena avait
joge par le tribunal criminel de Petit -
condamné so
Paris 19. — Dans les milieux autorisés
ici,gon a‘tache peu d’importance aux bruits
d’aprés lesquels le roi Edouard et l’Empe-
reur Guillaume pendant leur rencontre au
chateau de Windsor, auraient discuté les ba-
ses d’une entente Anglo-franco-allemande.
Toutefois on considére comme probab'e
ue leur entrevue améliorera les relations
es trois pays.
Bauxeies 19. — M. Vanderverde, chef
du parti socialiste 4 la Chambre des repré-
sentants a critique l’attitude da Gouverne-
ment belge 4 la contérence de la Haye en
ce qui touche la question de l’abitrage obli-
Le Vésuve gronde
Roms 19. —De légéres secousses de
tremblement de terre ont été ressenties
d'une facon intermittente aujourd’hui dans
la Calabre. A lobservatoire de Rome |
iustrements coregistrant les secousses sis-
»
fore que msi.
Nouvelles diverges
REGGIO pe CALABRIA 19. — Des
plus ou moins considérables ont été ¢;
r le tremblement de terre dhier dans
a province de Reggio de Calabria, Plusieury
maisons se sont effondrées, mais fort hes.
reusement iln’y a pas eu de
tuées ; nombre de gens continuent 4
en plein air malgre une pluie torrentielle
Paris 19. — M. Farman a essayé a ple
sieurs reprises au cours de la journée de gu
gner le prix Archdeacon pour I’
pouvant parcourir un ciscuit d'un ki
métre. Il a réussi A Ia tombée de la nuit, &
couvrir une distance de 1500 metres, meig
larouede son aéroplane ayant, \ deux repri
touché le sol, il devra faire de nouvelle
tentatives pour gagner le prix.
Guayaquit 19. —La_ police de cet
ville vient de procéder 4 l’arrestation ¢
plusieurs personnes accusées de complet
contre la sdreté de l’état.
Le gouvernement a décrété qu’en com
mémoration du centenaire de |'indéper
dance de cette Répubtique, une expositios
nationale sera inaugurée 1 Quito le 1
Aout 1909.
DEJEUNER DU 21 NOVEMBRE
MIOI A 2 HEURES
Beurre glacé
CEafs durs 3 l’oscille
Corelette de mouton au cresson
Filet Mignon salade
Haricots rouges en sauce
Riz b’anc au gras
Crepe Ceélestine
Fruits
Café
1/2 Vin
Derniére heure.
Houston ( Texas ) 20.— La pluie 8
pas cess¢ de tomber dans le sud du Tex:
depuis samedi dernier. Les rivicres débo
dent.
Sr. PéTerspourc.— Une dépéche ¢
Bokhara, ( Asie centrale ) annonce qoae
agents de la trésorerie furent blessés mc
tellement aujourd’hui dans cette ville pe
des bandits qui s’enfuirent aprés les ave
dévalisés de 300.000 frcs. os
Mapaip 20.— Le « Libéral » imprm
aujourd’hui que le Gouvernem:nt Japogsse
Vintermédiaire de son ministre 4
rid a offert au Gouvernement de consire:
re les nouveaux navires de guerre o6
gools A un prix beaucoup moins ¢l
celui demande par les ateliers curopeet
Tancer.— Le bruit court ici ue le
néral Bagdam, chef des troupes
Abel-Aziz a rencontré et battu les forces
sultan du Sad Moulai Hafid qui étaient com
mandées par Malsi Rachie |
Panis 20.— Rente : 94-95: ye
Havar 20.— Celt. Boria-Cabelle : ah
_Hier 4 ls Chambre,
interpella
les de la Guinée frangaise.
se de M. Milliés Lacroix, la 7
an ordre da jour de confiance Ca SNE
du Gouvernement 486 voix coat, 7
"Au cours ds cette séance, M. edait
' Ls Chambre continue aujourd’ui la dis-
sur l’amendement de ig loi de dé-
‘glation des biens écclésiastiques.
Le Président de la République offrit ce
une chasse dans
- Pescadre du Nord.
Ar percqcu
PAPOLOGETIQUE CHRETIENNE
QUELQUES POINTS
DE LA DOCTRINE CATHOLIQUE
NOVA ET VETERA
( Suite )
Devoirs des kxégétes
Quoique le testament de J. C. soit rap-
porte par quatre évangelistes, il est incon-
testable qu'il n’existe en réalité qu’un seul
évangile, ce que Mathieu oublie, est men-
tiunns par Luz, et ce que l’un_ raconte
saccintement est plus amplement dévelop-
pédans Vautre. D2 mam: dans St-Mare et
dans St Jean.
Celui qui voudrai¢ commenter le texte
fan évangcliste, sans consid¢rer l’Evangile
dans son ensemble, courait le risque de
commenter 4 faux. St Mathieu et St Marc
parlent tous deux du muriage. Ea les com-
mentant séparément sur ce point, l’on in-
diverait 4 trouver dans Fun la permission
de divorcer, dans les cas d'alultére; muis,
en réunissant les deux textes, l'indissolubi-
ité du maritg: apparaic clairement et l'on
Voit que ce qui apparemment m litaiten fa-
veur du divorce n’est en réalité que lamen-
toa d'un ancien droit usuel hébreux qui
permettait aux conjoin’s de se s4parer de
torps dans le cas ot la communauté n’était
Pas possible.
_Ceque nous disons de I’Evangile peut
n sappliquer aux épitres apostoliques.
En effet, St Paul dansson ¢pitre aux Ro-
mains s'¢tait occupé uniquement 4 relever
le don de la foi; St Jacqaes dut le com-
“ter en faisant ressortir gue la foi qui
lest pas agissinie est une foi morte.
Le Sacerdoce
L’Evangile nous apprend que les Apd-
Ws, revenus de la mission que le Maitre
war avait contide, lui direat: Seigneur,
lo¥s avons rencontré des gens qui pto-
Metistient et chassaient des démons en
Mtre nom et nous les avons empéchés,
Mece qu’ils ne nous ont pas suivi. Jésus-
thrist. de leur réponire: Vous avaz mal
re bad qui n’est pas contre moi est avec
».
La tolérance préconisée par J.-C. dans
Bpassize qui est complété ail'eurs n’est
wwe chose que’'la modération que _ les
doivent user envers leurs sembla-
Parce que ce n’est ni avec des coups
8 buon, ni avec des divagarions philoso
Raves QU On peut gagner des cceurs 4 J.-
by attis bien par la persuasion et le bon
mpre. C'est pourquoi St Paul conseille
ammes de ne pas abandonner Jeurs
SOus pré-exte qu’ils sont paiens, car
mt, s’écriait-il st vous n’arriverez pas
SOnvertir par vos exemples de ver-
sSeaemis de |'Eglise, principalement
ms sont troablés par sa discipline et
$2 doctrine vulgariste par
ce gui se transmet d Age mn i
at troever dens ce texte
-statroniser peédicateurs
a forét de Marly
‘a ’bonneur des membres du bureau de la
herabre. L’amiral Russe Eberhardt offrit a
tend da Cesarevitch une féte en l’honneur
‘kp Pamiral Caureguiberry et des officiers
ici (les textes bibliques qui
facon claire, nette et précise de l’é:ablisse-
ment du sacerdoce chrétien par J.-C. je d -
rai simplement A ses_incrédules : Lisez a-
vec attention les passages bibliques qui par-
lent du jugement et ils y verront com-
ment seront traités un jour, ceux-la qui, |
( rejetant l’Eglise établie ) s’érigent, sans
mandats, en commentateurs libres de la
parole de Dieu.
Voila ce que leur dira le souverain Juge
Je dirai 4 ceux-la, allez 4 la géhennce éter-
nelle, au feu gui ne s’éteint pas ; plusieurs
me diront; Seigneur n’ai-je pas _prophétisé
en ton nom ? n’ai-je pas chassé les démons
en ton nom ?— Je leur répondrai: Reti-
rez-vous de moi, vous qui faites métiers
d’iniquités, car je ne vous avais jamais en-
voyés.
Done pour avoir le droit de précher et
d’administrer les sacrements au nom de J.-
C., il faut avoir été ordonné.
La tolérance doit-elle étre
poussée 4 )’extréme ?
Beaucoup de gens qui se prétendent ca-
tholiques laissent par une tolérance coupa-
ble diffamer la Sainte Eglise, leur mére,
sans oser protester contre les turpitudes
des infames libertins qui essayent de la
railler.
Mais qu’ils sachent, ces catholiques, que
la tolérance est commandée en tant qu’elle
ne nuit 4 personne.
Si dans la parabole du Sermon, J.-C.
conseille de ne pas s’empresser d’arracher
les mauvaises herbes et de les laisser croi-
tre ave: le froment, c’est qu'il ne veut
pas que le chrétien s’empresse de_rejeter a
priori les incrédules sans essayer de les ga-
goer a l’Evangile.
Mais aussi il ordonne qu’on les arrache =
ces mauvaises herbes — au moment de la
moisson, pour qu’elles n’étouffent pas le
froment. ,
A ce propos, je me souviens de !a lettre,
tres énergique et bien vraie au fond,
qu’un célébre prélat adressa dans le temps
dun de ses fils en J.-C., j’extrais pour
mes fréres catholiques le passage suivant :
« L’audace des apétres de Verreur ct du
« vice est toute produite et alimentée par
« la lacheté des bons. A qui pourraient-ils
« s'adresser et i qui feraient-ils mal, si
« tous les bons, ou seulement un groupe
« sérieux de bons leur tenaient téte et deé-
« fendaient avec vigueur et science ( il
« faut les deux ) la vérité et la vertu ?
« C’est donc vous dire, combien je ge
« mis de voir les jeunes catholiques ( des
« deux sexes ) instraits de lareligion, ne pas
« s'instruire davantage et ne — donner au-
« cune peine pour communiquerle don qa'ils
« ont rect. Le peuple a besoin de defen-
« seurs de sa foi, ces catholiques ont
« tout ce qu'il faut pour satisfaire ce
« soin, ils sont des apétres nés_ et ils res-
rlent d’une
« tent muets. On outrage leur Mére, la Ste | p
« Eglise, et lear sang ne bouillonne pas—.
« C’est la défection devant l’eanemi. — Pri-
« ons l’esprit créateur de refaire ces cocurs
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Les contribuables- sur lesquels des
des créanciers de la Commune, sont
prévenus qu’ils n’ont 4 tenir compte
des dites saisies faites contrairement
aux dispositions de l’article 53 de la
loi da3 Aout 1900 qui déclare formel-
Ea conséquence, tout contribuable
qui aura versé le montant de ses rede-
vances entre les ‘mains des préten-
dus saisissants s’expose de payer deux
PORT-AU-PRINCE ( HAITI )
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