Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
November 20, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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4n ANNEE, N° 194



PORT-AU-PRINCE (ait!)

MERCREDI, 20 NOVEMBRE 1907.

Le atin

QUOTIDIEN

———————————————

ABONNEMENTS :

paR MOIS Une Gourde D’AVANCE

Dé&PaARTEMENTS & ETRANGER ;

prais de poste en sus.





DIRECTEUR!

Clément Magloire,







a eee

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE KOUX, 45.









LE NUMERO 10) CENTIMES.

Les abonnements partent do rer. et da rg de chaque
mois et sont payables d’avance

Les manuscrite ineérée ou non Be sont pas remis.





Pour tout ce qui concerne !’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.



— [Tmtile Alliance

eLi France a regu de l’epée des con-
‘qudrants des domaines que reprend
decaprice de la fortune, de sa langue
set de sa littérature, elle a recu l’em-
ipire, Et si elle le possede, est-ce com-
(me vous semblez le croire parce que
tlrois grands hommes qu’elle honere
cet quelle regrette > Lord Byron,
Walter Scott, Gaathe sunt morts ? Ne se-
trait-ce pas bien plutot parce que Cor-

Cest la le reproche que Monsieur
Salvandy, lors de la reception de Hugo
Académie frangaise, lui décochait
droitement pour railler les tendances
je manifestait le romantisme a cher-
ther des modéles et des sujets d’inspi-
ntion a Pétranger.

Dans cette souriante pointe académi-
jue, je pense qu'il faut voir, outre la
ondamnation des meéthodes littéraires
tine sont pas nationales, Paffirma-
on péremptoire que, pour les peuples
wssi bien d'ailleurs que pour les indi-
idus, la voie étroite et infranchissable

progression, la condition premicre
ur la fondation d’empire qui soit du-
able se limitent d’abord dans fa con-
entration continue des puissances in-
enes de développement, la culture
tlease du génie propre, l’achemine-
vent par étapes a la maitrise de soi, la

“stitution enfin d’une nette indivi-

ilé nationale par apport simultane
capacilés de chaque citoyen, et l’ap-

*t successif des acquisitions réalisées
« chaque génération.

prés quoi, l'on peut aviser a |’ex-

’Rsion, aux prolongements ex!érieurs
was risquer de nuire a lintégrilé par-
raliére 4 1a Nation.
ail ti est actuellement en plein tra-

pour arriver a obtenir cetle unite
‘orale. Dans ce but, Je souci occupe
*cemoment un grand nombre te

‘esprits de donner 4 chaque ci-,a-t-il le
*rea lentiére conscience de l’ceuvre a et son

crepes directions 4 employer. —

I La France, s’écrie Monsieur de Sal-

te: a recu de I’épée des conguc-

ants des domaines que reprend |

" de la fortune... » Adml-
Cela : « le caprice de la forlu-

|

, ee
tneille, Racine, Lafontaine ont vecuâ„¢) oeny de la plaine, ne combattent pas du
det tout la

l ue. I} ne fa

|
|



le! nullement a voir

ne ! » Comne c’est
Vigilante a épargner Pamour-propre
patriolique. Mais la magnificence ds
plivases, ne séduit ni wWarréte la réali-
té,— qui n'est point d’essence latine en
cecil. Ce n’est cerles ni le captice, ni
méme un juste retour du droit de Pépée
qui font perdreaux peuples conquérants
les dumaines naguére accaparés. C'est
plutét) Vineompatibilité daspi:ations
entre les vainqueurs et les conquis.

Th. %. 8, a ---plnvs women : ,oCo
VAlsace sem-curt de consomption au
serviee de Allemagne. Ses enfants,

ceux de la montagne ausst bien que

cermanisation des iimes par un
entetepment immobile de fidélité heéroi-
ut pas que nous en croyons
tel pocte-soldat
formation in-

natal ai fait

le Ivrisme coléreux de
ou7’de tel déraciné que sa
tellectuelle loin dao sol
plus frrnigais que Lorrain,
Ge qui est vrai, c'est que PAllemagne
est en voie de se rendre comple que
la stabilité dans les deux provinces an-
nexées A Ouest du territoire,sera re-
trouvee avee la liberté qu’on leur [lais-

sera de marcher comme Etat fedéreé
suivant les régles traditionnelles tra-

eées par leur formation sociale, leur
histoire politique et leurs Cireclions
économiques.

Doncv, pouvons-nous écouter, nous,
les écrivains & manchettes brodées qul,
spéculant en de trop brumeuses regions
pour envisager les conjonctions et fe
déroulement des faits, veulent au nom
de syst¢mes sentimentaux que notre pays
en lutte a fins de s’organiser, retourne
en arriere aprés chaque étape franchie
pour emboiter le pas apres ‘in guide
différent de nous qui ne nous regarde
pas et ne nous tendra pas la main ?

Par exemple, quelle est pour nous
Vutilité pratique de oeuvre del’Alliance
francaise et quels troubles, au contraire,
peut elle produire en influengant len-
seignement popnlaire ? Tel de nos con-
citoyens, & qui l’on reconnaft du talent,
droit d’y consacrer ce talent

renom autoritalif, — démis-
sionnaire de « sa mission de flam-
beau. » oa,

Q’on considére bien que je n incline
dans cetle ligae quel-
nuisible pour une élite

hose de
Hite raire laquelle se restreindrait

ttéraire 4

galamment
dit et comme cela révéle une belle ame


























sans portée utile.

qresse est
somnptuaire, un
dois saliefuire aprés mon ventre rempli
et mon corps chaud vet.

queet qn’on mette un Barémeaux mains
du petit citoyen des ses premieres an

et dela Patrie, qu’on fasse un peu des-
cendre Ecole et Venscignement post-

cat, le médecin aussi bien que le forge-



seulement son action. Non cerles ; au
contraire. Quoique jen aic, il subsiste
en moi, je dois fe confesser, uninstinet
profond qui me fut transmis avec mon
sing qui fait que je m’emplis d’aise a
Paudition Mune période ingénieuse ott
des sons se lient en parfait accord dans
tne eurythmique fournure, ada lecture
de vers émouvants qwagréent et ma
sensibilité native et le sens spéeinl que
ma valu mon éducation. .
par fuls sans verité humaine et souvent

Mais je sais, je sens gue celle allé-
un besoin aussi, un besoin
hesoin de luxe qne je

Je ne demanderai
poctes solent chasses

done pas que les
de notre Républi-

nees,
Mais, en verité, pour Pamour de Dieu

scolaire dés hanteurs de Pabstraetion
ott ils planent. Que le litt rateur, Pavo-

ron et le macon comprennent que leurs
occupations se valent, que les wus sont
aussi honorables que les antres, que le
forgeron ou le magon, par exemple, ne
gignera rien avouloir faire quand méme
de son fils un littérateur ou un me-

decin, mais qu’& tous incombe le de-
voir de surveiller Védueation et Vins-

truction pour le perfectionnement mo-
ral, intellectuel et social des générations
suceédantes. En Amérique, c'est une
vloire de faire partie du) Bureau d’édu-
eation gui controle le fonctionnement
de Pimmense école ot) la Commune et
non UEtat distribue Vinstruction gra-
tuite au fils du millionnaire comme a
celui du pauvre. On est appelé ace bu-
reau d’éducation par le sullrage des ci-
toyens. Les hommes les plus considé-
ables briguentlhouneur d’étre clus.Ces
postes d’enseignement sont ace point
considérés qu’on put voir Horace Mann
et Barnard, directeurs d’écoles dans le
Massachussets et le Conneticut, préférer
demeurer dans leur emploi, plutot que
d’aceepler une place qui leur etait offer-
te au Séuat fédéral.

Ce qu'il nous faut chasser de notre
République, c’est cette engeance derhé-














leurs accoutumés 43 mettre les mots a la
place des choses, gui, méme quand ils
assument un role d’éducateur arrivent
a perdre de vue linstruction a donner
‘our ne se préoccuper que de la facon
brillante de la donner, de s’attirer l’ad-
miration des auditeurs sans avoir forti-
fic leur esprit, nourri leur énergie, in-
cliné leurs ames vers des devoirs.

Paul-Louis Courier disait : « Plu-
targue ferait cacner A Brande la. botail.
tant soit peu sa phrase. »

Ah ! Messieurs, prenons garde ! Re-
jetons la méthode de Plutarque et 1a
belle latinité, condamnons lAlliance
fruncaise si cela doit obscurcir notre
sens des réalités.

Que tel ou tel de nos écrivains re-
marqué pour son talent de styliste fas-
se divorce d’avec la phrase élégante qui
noie ’idée sous un flot de ftioritures.
Formons plutét des Liyues pour l'étude
des Langues vivantes et formons le plus
erand nombre possible d’ Ecoles de Scien-
ces appliquées.

Ailleurs, c'est ainsi et cela n’empé-
che puint I’éclosion des Tennyson et

des Edgard Poé, les plus spiritualistes
et les plus imaginatifs

des écrivains.
Dans une remarquable étude sur la
renaissance de la Littérature sud-amé-
ricuine, Mr Manuel Ugarte, apres avoir
observé combien les écrivains francais,
avaient désastreusement influencé les
lettres dans Amérique latine s’expri-
me ainsi :« Il yivait & utiliser les élé-
ments d’art qu’oflrait la région, il y
avait d donner une voie dl dme dela
race, a découvrir et d faire valoir nos
mines de beaulé comme nous avons dé-
couvert et fait valoir nos mines d'or. Alors
commenca une évolution timide et bien
incompléte dans le début et qui s’affir-
ma peu a peu jusqu’a ce qu’elle devint
notre art national actuel........

.. ..« Cesticette littérature qui com-
mence a traduire les inguétudes et les
émotions de ces centres ou s'improvise
en cing ans une ville de 2. habi-
tants, ou l’on vend en un seul coup de
marteau, en adjudication, 50.000 mou-
tons, ou l’Apre vigueurdela nature sou-
leve en rafales insensées les derniers

débris des races aborigénes. »

Comme nous sommes loin de tout ce-
nous ! On dit que les Francais, nos
sont le peuple le plus

la,

modéles, gno-





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N. CORDASCO

1o7, RU REPUBLICAINE, 157.

La Maison Nicolas Cordasco a su
conqueérir en pou de temps fa pre-
ilere place diatis la ville de Port-aa-
Prince ainsi que dans la prevince.

Le veritable suceés dont jouitla mai
son Nicolas Cordasco est dtt au choix
incomparable de ses modéles sur

formes trancaises et ameéricuines d'une

éléganece irréproghable et répondant
a tous les caprices du bon gotit.

Tous ses niod@ies cxistant en ma-
Wasim eh totes pointures et largeurs,
ful perinettent de chausser tous les
pieds, meta les plus difticiles, et la
modicité de ses prix est accessible 4
toutes les bourses.

Toutes les personnesne trouvant
pas a se chausser dans mon magasio
sont salisfuites dans les 24 heures pat
un article fait sur mesures.

N. B. Je puis chausser, sans pren-
dre moi-méine les mesures, les per-
sonnes quite peuvent venir a la mal-
son:

Il suffit de m’envoyer une chaus-
sure allant bien, ou sinon me signa
ler les défauts. .

Les chaussures n’allant pas _bien
sont remplacées par d’autres, recll
liées d’apreés les observations fournies.

La faculté du retour est permise
dans les 24 heures uprés la_livralson.
Si les chaussures ont été portées out
ne sont pas a I’état complet de ees
elles seront rigoureusement refas¢es.

La maison défie toutes coacarren
ces, et envoie franco en province.

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Bi-Mensuel
ABONNEMENTS :

PAR AN, PAR Semestas
Haiti.,..28 francs, 16 ioe
wes abonnements sont
les bureaux du « Matin » seul
poor la République d’Halti.





gy signer un decret_ nommant le général
: commandant de la place de Parts
es remplacement du général Gény adni.
y fire valoir ses droits a la retraite.
Le Ministre du Fravail entretent le Con-_
gil de la question des retraites Ouvricres.
L1 prochaine reunion du Conseil cst
fxce a Simedt.
La Chambre
[Agriculsure et
du budset |
ggjourd hut,
gon ‘sur les
commerce. Le
commandant de

cermina hier le budysr de
commenga ba discussion
es Colonics qu’ctle cominue |
Le Sénat coutinue la discus:
Gleetions des Chambres de
Vice-a niral frnregatberry,
Vescidre du Nord a offre |
ga déjeaner 4 bord du « Gambetta > en
rhonaeur de l’amiral lEberhirde et des offi-
cers de ‘a division n wate Huse Monsieur
Charlat Alphoas-, chef de bareau de tere
use des Secrétariats-Gensraax des Colo
nes venant dz la Gayanne, est prom cht
Je bureau hors classe es attes G Ata Gua-
iedoupe en remplicement de Monsieur
Vanes dGsigié poar la Reanioa,



ee
Te

DFJEUNER DU 20 NOVEMBRE
Micp A 2OuEPICTES
Bourre de Cope hagee
Potsson saace mavonnaise
Giso: Wagacag aux petits pots
Filet Migson au eresson
Haricots verts sautés au beurre
Haricots rouges en sauce
Riz btanz au lard
Pain de patates
Fruits
Caié
4/2 Vin
SR RS ERE

fxapercu

DAPOLOGETIQUE CHRETIENNE
SUR
QUELQUES POINTS
DE LA DOUTRINE CATHOLIQUE
NOVA ET VETERA

( Suit )

La langue Latine dansla
Liturgie de !'Eglise

Beaucoup d’auteurs oat deja deric sur ce
wetet dernigrement encore j'ai parle de
sla dans miurep ique a Nord [sarc El serait
wpertta d’y revenir., Cependant pour Pin-
lligence de mes lecteurs, j'ajouterai quel-
ques mots sur la défense de St Paul aux
lorenthiens de parler dans l’Fglise une lan-
ie Inconn ue.

Quand le christianisme apparut en Grece
Whistoire ancienne nous Pappren | » cette
ion ¢ctait toujours A Papog'e des con-
Mssinces humaines ; les savants dz cette
‘atrée s: réunissaient 4 l’Arc¢opage et me-
me sur les places publiques oft ils passaicnt
Mttemps A dissertersur des questions phi-
Bephiaues C’est dans ces eux que St-

dut leur donner rendez-vous.

Ce peuple ne formait pas alors une
Bande association politique ou morale; il
mat divisé en plusieurs bourgades qui se
Tnaient et sentretuaient.

.. OPpdsition des Souverainetés, |’oppo-
tmsla Se Caractéres qui avait sa source
titre wifkerence des dialectes, avait fait
Mient €z eux un esprit de division qu ils

le char dans leur philosophie.

Coney ie gitlanisme ne modifia pts dans les
es introns de sophistiquer ; Ces idtolo-
debien luisirent dans les Jcommunauteés

Res naissantes toutes les subrilités
sea phiques dont ils étaient prodigues,
t naltre des disputes et desschis-

ter nos freres des mornes en leur

ctels que: subjectivisme, objectivisic,
MaANEnce, svacretisme, agnosticisme. cc .. |

mes regretables. St Paul dut réagir contre
un pareil état de choses qui n’avait rie
d’édifiant pour PEglise. En effet, dis:uuri:
sur des speculations philosophiques o 1 su
tres devant des simales, n’est-ce pr. vrei:
ment, leur parier une langue incosnue +

Qu’on se figure un missionnaire quc'con-
yae qui croirait accuellement pouve’y édi-
Petsan
tiserimod pour leur expliquer do: o

me

et Yon aura une idée de ce que St-P.u! a

/ Witt reprochdé aux grecs nouvel'ement ini ics

au christianisme.

Pour répondre convenablemen’? aus Pro-
testants qui reprochent 4 PEg'ise Pemptoi
du Jatin dans sa liturgie, il me faudrait re-
Monter trés haut. Ceux qui veulent s‘ins-
truire n’ont qu’a consulter les auteurs chré-
tiens, entre autres Pouvrage de Mr Glaire.

Toutefois, je dirai aux catholiques que
les reproches qu’on nous fait sont imme-
rités ence que la défense de St Paul nest
pas abso'ue, puisque Papotre avait: ajoute :
«A moins quils (les prédicateurs ) les
interpretent pour édifteation des tidcles »,

En cthet les) cathecshismes, les instrac-
tions, les mandements cpiscopaux se font
régahierement dans la fanene du paves. Ala
verité Potlice divin est récité en latins mais
IWAVONS=NOUS pas, porwr ceux gui fynorent
cette langue, des breviaires dont le trangars
gue nous entendons est placé en regard
du latin) que nous ne parlons pas tous,
mais qu’d la longuenous finissons par com-
prendre méme en partie ?

D’ailleurs en quoi usage du latin dans la
liturgie chrétienne peut-il nuire ? Le prin-
cipal office du culte catholique, celui par
lequel se renouvelle le sacrifice de la croix -
c’est la Messe. Les protestants lont cear-
tée de leur cu'te et en cela ils sont cons¢-
quents, puisquils n’ont pas de sacerdoce,
avant rejeté celui que J. C. avait étibi.

La messe se compose de deux parties es-
sentielles : la) prédication ct It conséera-
tion.

Vous savez tous, mes freres, que le ser-
mon se fait en francais et vous ignore.
p&s, non plus que, sil arrive au predica-
teur de faire une citation latine, il me man-
gue jamais den donner immediatement la
traductior frangaise.

Au sermon, partie edifiante de la messe,
le prérre parle a Pintelligence de homme
pour lui cxpliqgeer la revelation divine
dans tout ce quelle ade comprehensib'e
aux sens, tandis que dans Ie Canon de Ia
Messe of: se fait la consderation, c'est 4-
dire Voilra dea Dieu de la passion ct des
medrites de N.-S. J -C, intelligence en-
titrement confondue, ne pouvant rien, le
coeur, scul exalt¢é, prend part a ce grand
niystere.

De mime que dans PAncien Testament
te Grand Prétre seul entrait dans le Saint
des Siints, de méme [.-C., Grand Prétre
Eterne!, selon Tordre de Melchisedcch, dis-
pensateur de la nouvelle alliance, ponti-
iit seul, le soir du souper quand il accor-
dait i scs disciples -- par anticipation —ce
qui d.vait se consommer le lendemain au
Calvaire, ainsi le préwe qui agit) en son
nom et par delégation ( pour me servir de
Vexpression du Dr Kuyper ) est sul ope-
rant.

En ces mements solenne!s, que le pretre

arle n’importe quelle langue, cela est bien
indifférent aux fideles qui, cux memgés, les
livres fermes, sont d la meditation ct en a-
doration devant ce divin Maitre qui, apres
nous avoirrachetés par son sang a bien vou-
lu continuer 4 se donner a nous dans | ado-
rable sacrement de | Eucharistie.

AnnisaL MONTASSE .
(A Suivre).

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we Les contribuables sur lesquels des
La OMe feerur oa Tutqours en dé-]aeisres onteété illégalement opérées par
i.e yt mh wb igti :? oan a te oceil !4 yonto des c1éanciers de la Commune, sont
bnyrose! Gt: . ds chausscres enpirevenus quis n’ont a tenir compte
tous vautes pour des dites saisies faites contrairement
los tye Types. ENPANTS aux dispositions de Varticle 53 de la
APE Be NON _ |loi dus Aont 1900 qui déclare formel-
Les wit tien tor tes ee Ge Tement que les vevenus de la Commune
de Piniva doar jo : nO ‘ 2 oLile -< Tgonat insais:ssables.
Ga ee Pres. En conséyquence, tout contribuable
23, dos Bs ob ss qui aura versé le montant de ses rede-
pour Fe ' ) vanees cntre les mains des préten-
TET cots) ge eo: -t dus sairissants s’expose de payer deux
Eater bar ran @-.. fois
— ee ee hen Port-au-Prince, le 16 Novembre 1907
. ] pa, a =" * . og 4 _ os
{\ = { x fc it fc i Le Receveur Communal,
EB Ree Bn et A - Lys DUVIGNAUD
DP priee ages pene —
ea 2 4 a os + > 4
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SAMUEL CLARK





Cablogramm? funéb-e

Nous apprenons la mort du grand indus- |
tric] haitien Dupre
Luffaires de la République de Liberia, Aécé-
dé a Paris.

Nous présentons nos sympathiques con |

ranten Géovraphie. Eh bien, dernicre- |
ment une feuille parisienne «UT dis-
cret » rapportait lamusant trait suivant
uu compte de Monsieur Millies Lacroix,
alors Ministre des Colonies.

« Voici un passage d'une lettre ( itu-
thentique ) que notre Ministre dos Go-
lonies adressa deruicrement aun de ses | qui laisse le souvenir dua travailleur infa-
amis qui lui recommandait quelya ‘it : { tigable et d'une conscience honnete. .
« Pour Hits, il est :op jeune ; quantay |
la Guillanne, je vorrai. - » Done, Vvoi- Steamer attendu
ci quiest cectain, Haiti west plus en
république et cette belle Antille news
auppartiont. Mainteaant pour ec qui esl
de la Ga Uanee, “estan pays que nous
ignorions, meus he terre est ot Vaste
qwil a bien pu nous éehapper, »

Haitiens, ies freres, cmnbarguons
nousdans I Alfianee francaise sieclidoit
nous cuseigneren oulie de la belle
langue francaie, -- © Phomme vival
wussi de pain) tes moyens de nous en
richir et... bu Géouraphiet....



Le stermer Grevcia est attendu jeudi 21
courant, ,

I} partira dans la soirce pour Saint-Mare,
Miragcane, Cayes, Jacmel et Santa-Marta,

Décés

Les funcraillesde Marie Joséphine Cornélie
Deiean, décédée hier matin, 4 rr heures,
munie des sacrements de l’Eglise ;

— Celles de Alexandre Auguste ‘Bau-
duy, déccdé hier 48 heures du soir, 4
l'age de 68 ans, auront licu aujourd’hui 4 3
heures de )’aprés- midi.











ee ee od
. sn ae Nos condoléances aux familles ¢prouveces. |
. sib \ ’ 1 *
. oo. *% ,
DAS DUYBRS Le Clergé vient d’étre éprouvé parla
_— mort de Pére Brssarn, sous-diacre, Agé de;
RENSEIGNEMENTS 22 ans, survenue hier soir 4 I’Asile Fran--

gais.
Les fundrailles auront
i Ste Anne.
Tribunal criminel

Mardi 19 Novembre 1907.

lieu aujourd’hui

METEOROLOGIQUES

——

Otbdoservatoire

ne lecture de son rapport,

doldances Ada famille duo reeretté défunt: ja continuation de 1’ alfaire 7
Mardi prochain et le sitge est leve.

‘dit bureau, que
; MENTS M
‘verses afin d'éviter tes nombreuses ree aa-
tions qui se proluiseat Achaque parcment,

DU
COLLEGE St-MARTIAL

MARDIIg NOVEMBRE

SEMINAINE

Paromettre 4 anidi 761,4
mo. deat cena (minimam 21,4
Moyenne diurne de la température 26,4

Ciel clair jusqu’a 6 h., couvert ensuite.
Pluie au Sud dans la nuit.
Température au-dessus dela normale cette
nuit.
Le baromeétre est en baisse legecre.
Agitation microsismigue aprés minult
J. SCHERER
Les Syriens

On nous apprend que demain, 21, Pauto-
rite communate va proceder Ada fermeture
des maisons de Syriens dont la demande de
licence n’a pas été agréce.

Ce serait une excellente mesure dont
profiterait le pauvre commerce national
gui n’en peut mais. Nous novs proposons
de publier bientot quelques articles tou-
chant la question syrienne ct en général
les mesures que nous avons 4 prendte pour
que immigration chez nous se fasse de la
fagon la plus intense et en méme temps la
moins nuisible.

Journal « Le Soir »

Nous annoncions lundi dernier que le
journaltle Svir ne paraitra pas jusqu’’ ce
que soient connucs les dispositions testa-
mentaires de son regretté Directeur-proprié-
taire.

Ces dispositions viennent d’étre connues.
Le frére ainé du défunt, M. L. C. Lheris-
son, Directeur du Collége Louverture a la
jouissance du Soir jusqu’d la majorité du
fils ainé de Justin Lhérisson seulement igé
de 6 ans.

M. Lhérisson, respectant les volontés de
son frére qui a désiré que le journal conti-
nue a vivre en confie la direction vu ses gran-
des occupations, 1 M. Windsor Bellegarde
qui a bien voulu l’accepter.

Le Soir parait aujourd’hui avec un long
article consacré aux .derniers moments du
défant.

Nos meilleurs voeux de succés.





Edmond Chenet présidait le Jury qui
rend un verdict affirmatif dans l’athaire Ste-
phen Valdrius, préevenu de vol de_ divers
objets au prejudice de Jean Rey et Edouard
Lelaidier.

Le prévenu, défendu par M** Ernest An-
raine, ep. Roxana Sansend tatu St Mont
tas.

Et le juge Doyen A St Rome lit le ju-
gement qui condamne Stéphen Valerius a
~ ans de travaux forceés,

4
Tribunal de Cassation
« Section CilVILE
Audience: dui Mardi 19 Novembre 1907

Présidence de Mr le Vice Président Er-
nest Bonhomme.

Le Tribunal prend siége a dix heures et
demic du matin et prononce les arréts sui-
vants :

1° — Celui qui rejette le pourvoi des
héritiers Margron contre le jugement du
Tribunal civil de Port-au-Prince en date
du 6 Novembre 1906 contradictoirement
rendu entre eux et les sieurs C. Lyon Hall
& Ce.

2° — Celui qui condamne le sicur Jo-
seph Franck a déposer au greffe du Tribu-
nal civil de Port au-Prince, une caution de
P. 1.000 ; faute par lui sa demande en pri-
se i partie sera déclarée non-recevable.

3° — Celui qui casse et annule le juge-
ment rendu parle Tribunal civil de l’An-
se-i-Veau, sous la date du 2 Mai 1906,
entre André Ferlande et Lecoin jeune; ren-
voie la cause et les parties devant le Tribu-
nal civil d’Aquin ;

4° — Celui qui déclare le sieur Louis
Saint Ferdinand déchu de son pourvoi exer-
cé contre la dame Emilia Rinvil ;

5° -— Celui qui casse et annule le juge-
ment du Tribunal civil d’Aquin en date
du 25 février 1907, rendu entre Rébecca
Jean-Pierre et consorts et la dame Euphro-
sia Bromant, époux Guillaume Lalane ;
renvoie l’affaire au Tribunal civil de l’An-
se-\-Veau ;

Les sections-réunies entrenten siége sous
la présidence de Mr le Président H. Le-
chaud et entendent les affaires de :

1° Hermann Pape &C° contre Mme Ph.
Kieffer & Coet Alix Roy.

———

Cette affaire est renvoyée A Une autre

audience.

* c > »d Stec-
2° — Flotte Barbot, contre Alfred Ste

BarnancourT, Chargé er,

Le Rapporteur Mr ic juge Ancclue, don-

Le ‘Tribunal, vu Vheure avai’ rer vor
Xd Vaudierce de

Déclaration importante
D'apreés Jes instructions du Directeur de

‘Ta Douane, le soussizné, employe spe
‘yieur } la Douane, remplissant tes tore-
Viton d:

. \ + gee .
Paycur, annonce aux enrpror esd
dorénavant leurs appomte~

PERSONNELLEMEN'E

leur seront

Port-au-Prince, le 1S Novembre 1907,

Sripuen AVIN.



Une nouvelle
AlHlemande

Beri 18. — Les Cies supp!émentaires
armcées de mitraillcuses que Jes autorites
militaires ont recemment décidé d’organi-
ser et ‘d’attacher A Vinfanterie auront une

-arme en. partie construitefen aluminium.
! Elle est si Idgér> qu’un homme peut por-

ter lesupport’ct un autre l’arme elle meme.



Mereenaires chinois



Lonnres 18.— Une dépéche du corres-
Ondant du « Times » 4 Tokio annonce
E révolte d’une Cx de troupes chinoises

VesvTsey ULSD ptpYUlilis sa AUVULIDNUSL. B05 Lhiue
tins Ont massacre soixante-trois policemen
et civils japonais. Le correspondant dit
que cet incident a causé une vive motion
4 Tokio ou on doutait déja de la loyauté
des mereenaires chinois.

wae



e
Nouvelles Diverses

Paris.— La nouvelle tentative de M.
Santos Dumont pour capturer le prix Arch-
deacon de 10.000 dellars aencore échoue.
L’acronante n’a réussi qu’d faire des vols
de courte durée.

LisBoNNE.— 2 anarchistes ont cté tucs
par explosion accidenrelle d'une bombe
quiils étaicnt en train de charger. Un troi-
sicme a été arréte.

Mexico — Le Gouvernement mexicain
vient daccorder aux Etats-Unis le privilege
de se servir pour une durée de 3 ans de Ia
baie de Magdalena ( Basse Californie ) pour

ravitailler leurs navires de guerre en char-

on, Cette concession est considérée com-
me premier résulta: de la visite du secrd-
taire d’Erat Root 4 Mexico.







—

Tribune du “ Matin ”

DISCOURS prononcé par le général C.
Charlot 3 Toccasion des funsrailles du’ Géné-
ral ‘Brice St-Gerimain, décédé a Pétion-Ville.

Mesdames,
Messieurs,

L’homme laborieux n° meurt jainais,
dit un auteur.— En effet, tel est le cas de
Brice St-Germain que nous allons mettre
en terre.

Brice St-Germain, né 4 Mirebalais en
1816 o8 il a passé toute sa premieére jeu-
nesse, jeunesse pleine d’humanité pour les
siens ct pour les autres, fat un bravecompa-

a



a

qnon d’armes, aimant sa ratrie an plus haut

egre.

Achevant régulicrement son service mi.
litaire dd a da pacrig, il rentra’ dans sa vie
privee avec une grande satisfiction ing
reure : resulta du regret gue lui expri-
merent sis fréres Marmes. Sudoonant en-
Herement AV Aericulture pour crretents
sa nombreuse ftumiile qui luia donnée ep.
core ontuidre | vistaciion, i vint plus tard
se fiser sur Vhabitation Freres, avce ling.
ble ambtion de travailler sur une plus
large échelle.

Ses champs divers ferent les mode'es des
auires 5 ef, CN Meme temps, par s-s con.
naissances des plantes naturelles du pays,
il prodigua des soins aux malades de tou-
"6s les sections rurales de Pétion-Ville.

Avec Taide de Dieu, disai-il, j'artiverai
\ de bons résultats. Oui, St Germain y ar.
riva ct parvint a avoir Pamirid de toute cet-
te commune.

Ea 1868, guerre des Cricos, le Général
Bo:srond Canal lappela au service de sa
division.

C’est alors que les Péiton Fanbert, les
John Linch, ct les Rebecca le dispura‘ent
\ Boisrond Canal qui est reste sourd. Ag
triiomphe de la revolution, Brice fur élevé
au grade de général de Brigade et com-
menga A percer dans Je monde de tout
VArrondissemcnt de Port-au-Prince, et
par Paumenité de son caracteére, a pu gi
vacr Pestime de tout cet arrondissement.

En 1889) arriva Parmee _ protestataire
sous tes ordres du Général Nord Alexis,
alors Censciller au Département de I'Inte-
rieur.

Apres divers combats, le Conseiller Nord
Alexis voyait que ses soldats blessés se mouy
raient et que Ja plupart pouvuent étre

sauvés.
le Canceiiler Nard Alavic se tord les

mains, devient chimérique, tant paternelle
est sa fhiblesse pour ses soldats.

Le Coaseiller ne savait que faire. Crest
ators que quelqu’un lui glissa a Voreille
qual ya ich un viel home gui sait traiter
et qui avait fii: deli chirurgie en 1868.

—Allez me: lechercher, disait le Conseil:
ler. On le lui coaduisie et le Conseilier lui
confia le soin de ses blessés, enfermeds dans
un hopital improvisé.— Brice se mit
Pocuvre ct stuva, 4 la giande satisfaction
du Consciller, beaucoup de blessés. — C'est
ainsi que la vieille réputation de Brice s est
avrandie dans [Ouest par le Président Bois
rod Canal ct dans les autres Départements
par le Président Nord Alexis quit, arrive 4
la premiére Magistrature du Pays, na pas
oublié ce vigux serviteur de son armeée de
1889, le fit appe'er, le présenta au monde
militaire comme un homme de valeur ox
turelle : don du ciel. ,

Fh bien, St-Germain, voila quon a ms
au grand jour ce que tu as voulu cachet
toute ta vic! ... Tu ne sais. pas que
Vérité tét ou tard paraitrait méme au pius
grand regret de ceux qui ont voulu Ten

loutir. .
6 Entre, Brice! . ... . Entre avec gioire,

gloire du devoir rempli ! . . Entre dans
trou fouillé pour tol pour cacher ta "ene
destic, modestie que la vérité qu on n
terre jamais a fait sortir au grans jour.

Que la terre te soit une terre de
diction éternelle.

ee nee

Derniére heure.

— <=

_-— Rente frangaise 95-
Le Congeil des Ministres s’est réunt 6

matin a l’Elysée sous la présidence 4¢

sieur Falliéres. .
Monsieur Pichon, minis:re des Aur

Etrangéres, communiqua a0 Conseil fir

derniers renseignements regas ot

fes marocaines. Le ministre de gen





Full Text
4n ANNEE, N° 194



PORT-AU-PRINCE (ait!)

MERCREDI, 20 NOVEMBRE 1907.

Le atin

QUOTIDIEN

———————————————

ABONNEMENTS :

paR MOIS Une Gourde D’AVANCE

Dé&PaARTEMENTS & ETRANGER ;

prais de poste en sus.





DIRECTEUR!

Clément Magloire,







a eee

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE KOUX, 45.









LE NUMERO 10) CENTIMES.

Les abonnements partent do rer. et da rg de chaque
mois et sont payables d’avance

Les manuscrite ineérée ou non Be sont pas remis.





Pour tout ce qui concerne !’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.



— [Tmtile Alliance

eLi France a regu de l’epée des con-
‘qudrants des domaines que reprend
decaprice de la fortune, de sa langue
set de sa littérature, elle a recu l’em-
ipire, Et si elle le possede, est-ce com-
(me vous semblez le croire parce que
tlrois grands hommes qu’elle honere
cet quelle regrette > Lord Byron,
Walter Scott, Gaathe sunt morts ? Ne se-
trait-ce pas bien plutot parce que Cor-

Cest la le reproche que Monsieur
Salvandy, lors de la reception de Hugo
Académie frangaise, lui décochait
droitement pour railler les tendances
je manifestait le romantisme a cher-
ther des modéles et des sujets d’inspi-
ntion a Pétranger.

Dans cette souriante pointe académi-
jue, je pense qu'il faut voir, outre la
ondamnation des meéthodes littéraires
tine sont pas nationales, Paffirma-
on péremptoire que, pour les peuples
wssi bien d'ailleurs que pour les indi-
idus, la voie étroite et infranchissable

progression, la condition premicre
ur la fondation d’empire qui soit du-
able se limitent d’abord dans fa con-
entration continue des puissances in-
enes de développement, la culture
tlease du génie propre, l’achemine-
vent par étapes a la maitrise de soi, la

“stitution enfin d’une nette indivi-

ilé nationale par apport simultane
capacilés de chaque citoyen, et l’ap-

*t successif des acquisitions réalisées
« chaque génération.

prés quoi, l'on peut aviser a |’ex-

’Rsion, aux prolongements ex!érieurs
was risquer de nuire a lintégrilé par-
raliére 4 1a Nation.
ail ti est actuellement en plein tra-

pour arriver a obtenir cetle unite
‘orale. Dans ce but, Je souci occupe
*cemoment un grand nombre te

‘esprits de donner 4 chaque ci-,a-t-il le
*rea lentiére conscience de l’ceuvre a et son

crepes directions 4 employer. —

I La France, s’écrie Monsieur de Sal-

te: a recu de I’épée des conguc-

ants des domaines que reprend |

" de la fortune... » Adml-
Cela : « le caprice de la forlu-

|

, ee
tneille, Racine, Lafontaine ont vecuâ„¢) oeny de la plaine, ne combattent pas du
det tout la

l ue. I} ne fa

|
|



le! nullement a voir

ne ! » Comne c’est
Vigilante a épargner Pamour-propre
patriolique. Mais la magnificence ds
plivases, ne séduit ni wWarréte la réali-
té,— qui n'est point d’essence latine en
cecil. Ce n’est cerles ni le captice, ni
méme un juste retour du droit de Pépée
qui font perdreaux peuples conquérants
les dumaines naguére accaparés. C'est
plutét) Vineompatibilité daspi:ations
entre les vainqueurs et les conquis.

Th. %. 8, a ---plnvs women : ,oCo
VAlsace sem-curt de consomption au
serviee de Allemagne. Ses enfants,

ceux de la montagne ausst bien que

cermanisation des iimes par un
entetepment immobile de fidélité heéroi-
ut pas que nous en croyons
tel pocte-soldat
formation in-

natal ai fait

le Ivrisme coléreux de
ou7’de tel déraciné que sa
tellectuelle loin dao sol
plus frrnigais que Lorrain,
Ge qui est vrai, c'est que PAllemagne
est en voie de se rendre comple que
la stabilité dans les deux provinces an-
nexées A Ouest du territoire,sera re-
trouvee avee la liberté qu’on leur [lais-

sera de marcher comme Etat fedéreé
suivant les régles traditionnelles tra-

eées par leur formation sociale, leur
histoire politique et leurs Cireclions
économiques.

Doncv, pouvons-nous écouter, nous,
les écrivains & manchettes brodées qul,
spéculant en de trop brumeuses regions
pour envisager les conjonctions et fe
déroulement des faits, veulent au nom
de syst¢mes sentimentaux que notre pays
en lutte a fins de s’organiser, retourne
en arriere aprés chaque étape franchie
pour emboiter le pas apres ‘in guide
différent de nous qui ne nous regarde
pas et ne nous tendra pas la main ?

Par exemple, quelle est pour nous
Vutilité pratique de oeuvre del’Alliance
francaise et quels troubles, au contraire,
peut elle produire en influengant len-
seignement popnlaire ? Tel de nos con-
citoyens, & qui l’on reconnaft du talent,
droit d’y consacrer ce talent

renom autoritalif, — démis-
sionnaire de « sa mission de flam-
beau. » oa,

Q’on considére bien que je n incline
dans cetle ligae quel-
nuisible pour une élite

hose de
Hite raire laquelle se restreindrait

ttéraire 4

galamment
dit et comme cela révéle une belle ame


























sans portée utile.

qresse est
somnptuaire, un
dois saliefuire aprés mon ventre rempli
et mon corps chaud vet.

queet qn’on mette un Barémeaux mains
du petit citoyen des ses premieres an

et dela Patrie, qu’on fasse un peu des-
cendre Ecole et Venscignement post-

cat, le médecin aussi bien que le forge-



seulement son action. Non cerles ; au
contraire. Quoique jen aic, il subsiste
en moi, je dois fe confesser, uninstinet
profond qui me fut transmis avec mon
sing qui fait que je m’emplis d’aise a
Paudition Mune période ingénieuse ott
des sons se lient en parfait accord dans
tne eurythmique fournure, ada lecture
de vers émouvants qwagréent et ma
sensibilité native et le sens spéeinl que
ma valu mon éducation. .
par fuls sans verité humaine et souvent

Mais je sais, je sens gue celle allé-
un besoin aussi, un besoin
hesoin de luxe qne je

Je ne demanderai
poctes solent chasses

done pas que les
de notre Républi-

nees,
Mais, en verité, pour Pamour de Dieu

scolaire dés hanteurs de Pabstraetion
ott ils planent. Que le litt rateur, Pavo-

ron et le macon comprennent que leurs
occupations se valent, que les wus sont
aussi honorables que les antres, que le
forgeron ou le magon, par exemple, ne
gignera rien avouloir faire quand méme
de son fils un littérateur ou un me-

decin, mais qu’& tous incombe le de-
voir de surveiller Védueation et Vins-

truction pour le perfectionnement mo-
ral, intellectuel et social des générations
suceédantes. En Amérique, c'est une
vloire de faire partie du) Bureau d’édu-
eation gui controle le fonctionnement
de Pimmense école ot) la Commune et
non UEtat distribue Vinstruction gra-
tuite au fils du millionnaire comme a
celui du pauvre. On est appelé ace bu-
reau d’éducation par le sullrage des ci-
toyens. Les hommes les plus considé-
ables briguentlhouneur d’étre clus.Ces
postes d’enseignement sont ace point
considérés qu’on put voir Horace Mann
et Barnard, directeurs d’écoles dans le
Massachussets et le Conneticut, préférer
demeurer dans leur emploi, plutot que
d’aceepler une place qui leur etait offer-
te au Séuat fédéral.

Ce qu'il nous faut chasser de notre
République, c’est cette engeance derhé-














leurs accoutumés 43 mettre les mots a la
place des choses, gui, méme quand ils
assument un role d’éducateur arrivent
a perdre de vue linstruction a donner
‘our ne se préoccuper que de la facon
brillante de la donner, de s’attirer l’ad-
miration des auditeurs sans avoir forti-
fic leur esprit, nourri leur énergie, in-
cliné leurs ames vers des devoirs.

Paul-Louis Courier disait : « Plu-
targue ferait cacner A Brande la. botail.
tant soit peu sa phrase. »

Ah ! Messieurs, prenons garde ! Re-
jetons la méthode de Plutarque et 1a
belle latinité, condamnons lAlliance
fruncaise si cela doit obscurcir notre
sens des réalités.

Que tel ou tel de nos écrivains re-
marqué pour son talent de styliste fas-
se divorce d’avec la phrase élégante qui
noie ’idée sous un flot de ftioritures.
Formons plutét des Liyues pour l'étude
des Langues vivantes et formons le plus
erand nombre possible d’ Ecoles de Scien-
ces appliquées.

Ailleurs, c'est ainsi et cela n’empé-
che puint I’éclosion des Tennyson et

des Edgard Poé, les plus spiritualistes
et les plus imaginatifs

des écrivains.
Dans une remarquable étude sur la
renaissance de la Littérature sud-amé-
ricuine, Mr Manuel Ugarte, apres avoir
observé combien les écrivains francais,
avaient désastreusement influencé les
lettres dans Amérique latine s’expri-
me ainsi :« Il yivait & utiliser les élé-
ments d’art qu’oflrait la région, il y
avait d donner une voie dl dme dela
race, a découvrir et d faire valoir nos
mines de beaulé comme nous avons dé-
couvert et fait valoir nos mines d'or. Alors
commenca une évolution timide et bien
incompléte dans le début et qui s’affir-
ma peu a peu jusqu’a ce qu’elle devint
notre art national actuel........

.. ..« Cesticette littérature qui com-
mence a traduire les inguétudes et les
émotions de ces centres ou s'improvise
en cing ans une ville de 2. habi-
tants, ou l’on vend en un seul coup de
marteau, en adjudication, 50.000 mou-
tons, ou l’Apre vigueurdela nature sou-
leve en rafales insensées les derniers

débris des races aborigénes. »

Comme nous sommes loin de tout ce-
nous ! On dit que les Francais, nos
sont le peuple le plus

la,

modéles, gno-


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y fire valoir ses droits a la retraite.
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gil de la question des retraites Ouvricres.
L1 prochaine reunion du Conseil cst
fxce a Simedt.
La Chambre
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fxapercu

DAPOLOGETIQUE CHRETIENNE
SUR
QUELQUES POINTS
DE LA DOUTRINE CATHOLIQUE
NOVA ET VETERA

( Suit )

La langue Latine dansla
Liturgie de !'Eglise

Beaucoup d’auteurs oat deja deric sur ce
wetet dernigrement encore j'ai parle de
sla dans miurep ique a Nord [sarc El serait
wpertta d’y revenir., Cependant pour Pin-
lligence de mes lecteurs, j'ajouterai quel-
ques mots sur la défense de St Paul aux
lorenthiens de parler dans l’Fglise une lan-
ie Inconn ue.

Quand le christianisme apparut en Grece
Whistoire ancienne nous Pappren | » cette
ion ¢ctait toujours A Papog'e des con-
Mssinces humaines ; les savants dz cette
‘atrée s: réunissaient 4 l’Arc¢opage et me-
me sur les places publiques oft ils passaicnt
Mttemps A dissertersur des questions phi-
Bephiaues C’est dans ces eux que St-

dut leur donner rendez-vous.

Ce peuple ne formait pas alors une
Bande association politique ou morale; il
mat divisé en plusieurs bourgades qui se
Tnaient et sentretuaient.

.. OPpdsition des Souverainetés, |’oppo-
tmsla Se Caractéres qui avait sa source
titre wifkerence des dialectes, avait fait
Mient €z eux un esprit de division qu ils

le char dans leur philosophie.

Coney ie gitlanisme ne modifia pts dans les
es introns de sophistiquer ; Ces idtolo-
debien luisirent dans les Jcommunauteés

Res naissantes toutes les subrilités
sea phiques dont ils étaient prodigues,
t naltre des disputes et desschis-

ter nos freres des mornes en leur

ctels que: subjectivisme, objectivisic,
MaANEnce, svacretisme, agnosticisme. cc .. |

mes regretables. St Paul dut réagir contre
un pareil état de choses qui n’avait rie
d’édifiant pour PEglise. En effet, dis:uuri:
sur des speculations philosophiques o 1 su
tres devant des simales, n’est-ce pr. vrei:
ment, leur parier une langue incosnue +

Qu’on se figure un missionnaire quc'con-
yae qui croirait accuellement pouve’y édi-
Petsan
tiserimod pour leur expliquer do: o

me

et Yon aura une idée de ce que St-P.u! a

/ Witt reprochdé aux grecs nouvel'ement ini ics

au christianisme.

Pour répondre convenablemen’? aus Pro-
testants qui reprochent 4 PEg'ise Pemptoi
du Jatin dans sa liturgie, il me faudrait re-
Monter trés haut. Ceux qui veulent s‘ins-
truire n’ont qu’a consulter les auteurs chré-
tiens, entre autres Pouvrage de Mr Glaire.

Toutefois, je dirai aux catholiques que
les reproches qu’on nous fait sont imme-
rités ence que la défense de St Paul nest
pas abso'ue, puisque Papotre avait: ajoute :
«A moins quils (les prédicateurs ) les
interpretent pour édifteation des tidcles »,

En cthet les) cathecshismes, les instrac-
tions, les mandements cpiscopaux se font
régahierement dans la fanene du paves. Ala
verité Potlice divin est récité en latins mais
IWAVONS=NOUS pas, porwr ceux gui fynorent
cette langue, des breviaires dont le trangars
gue nous entendons est placé en regard
du latin) que nous ne parlons pas tous,
mais qu’d la longuenous finissons par com-
prendre méme en partie ?

D’ailleurs en quoi usage du latin dans la
liturgie chrétienne peut-il nuire ? Le prin-
cipal office du culte catholique, celui par
lequel se renouvelle le sacrifice de la croix -
c’est la Messe. Les protestants lont cear-
tée de leur cu'te et en cela ils sont cons¢-
quents, puisquils n’ont pas de sacerdoce,
avant rejeté celui que J. C. avait étibi.

La messe se compose de deux parties es-
sentielles : la) prédication ct It conséera-
tion.

Vous savez tous, mes freres, que le ser-
mon se fait en francais et vous ignore.
p&s, non plus que, sil arrive au predica-
teur de faire une citation latine, il me man-
gue jamais den donner immediatement la
traductior frangaise.

Au sermon, partie edifiante de la messe,
le prérre parle a Pintelligence de homme
pour lui cxpliqgeer la revelation divine
dans tout ce quelle ade comprehensib'e
aux sens, tandis que dans Ie Canon de Ia
Messe of: se fait la consderation, c'est 4-
dire Voilra dea Dieu de la passion ct des
medrites de N.-S. J -C, intelligence en-
titrement confondue, ne pouvant rien, le
coeur, scul exalt¢é, prend part a ce grand
niystere.

De mime que dans PAncien Testament
te Grand Prétre seul entrait dans le Saint
des Siints, de méme [.-C., Grand Prétre
Eterne!, selon Tordre de Melchisedcch, dis-
pensateur de la nouvelle alliance, ponti-
iit seul, le soir du souper quand il accor-
dait i scs disciples -- par anticipation —ce
qui d.vait se consommer le lendemain au
Calvaire, ainsi le préwe qui agit) en son
nom et par delégation ( pour me servir de
Vexpression du Dr Kuyper ) est sul ope-
rant.

En ces mements solenne!s, que le pretre

arle n’importe quelle langue, cela est bien
indifférent aux fideles qui, cux memgés, les
livres fermes, sont d la meditation ct en a-
doration devant ce divin Maitre qui, apres
nous avoirrachetés par son sang a bien vou-
lu continuer 4 se donner a nous dans | ado-
rable sacrement de | Eucharistie.

AnnisaL MONTASSE .
(A Suivre).

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bnyrose! Gt: . ds chausscres enpirevenus quis n’ont a tenir compte
tous vautes pour des dites saisies faites contrairement
los tye Types. ENPANTS aux dispositions de Varticle 53 de la
APE Be NON _ |loi dus Aont 1900 qui déclare formel-
Les wit tien tor tes ee Ge Tement que les vevenus de la Commune
de Piniva doar jo : nO ‘ 2 oLile -< Tgonat insais:ssables.
Ga ee Pres. En conséyquence, tout contribuable
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Nous apprenons la mort du grand indus- |
tric] haitien Dupre
Luffaires de la République de Liberia, Aécé-
dé a Paris.

Nous présentons nos sympathiques con |

ranten Géovraphie. Eh bien, dernicre- |
ment une feuille parisienne «UT dis-
cret » rapportait lamusant trait suivant
uu compte de Monsieur Millies Lacroix,
alors Ministre des Colonies.

« Voici un passage d'une lettre ( itu-
thentique ) que notre Ministre dos Go-
lonies adressa deruicrement aun de ses | qui laisse le souvenir dua travailleur infa-
amis qui lui recommandait quelya ‘it : { tigable et d'une conscience honnete. .
« Pour Hits, il est :op jeune ; quantay |
la Guillanne, je vorrai. - » Done, Vvoi- Steamer attendu
ci quiest cectain, Haiti west plus en
république et cette belle Antille news
auppartiont. Mainteaant pour ec qui esl
de la Ga Uanee, “estan pays que nous
ignorions, meus he terre est ot Vaste
qwil a bien pu nous éehapper, »

Haitiens, ies freres, cmnbarguons
nousdans I Alfianee francaise sieclidoit
nous cuseigneren oulie de la belle
langue francaie, -- © Phomme vival
wussi de pain) tes moyens de nous en
richir et... bu Géouraphiet....



Le stermer Grevcia est attendu jeudi 21
courant, ,

I} partira dans la soirce pour Saint-Mare,
Miragcane, Cayes, Jacmel et Santa-Marta,

Décés

Les funcraillesde Marie Joséphine Cornélie
Deiean, décédée hier matin, 4 rr heures,
munie des sacrements de l’Eglise ;

— Celles de Alexandre Auguste ‘Bau-
duy, déccdé hier 48 heures du soir, 4
l'age de 68 ans, auront licu aujourd’hui 4 3
heures de )’aprés- midi.











ee ee od
. sn ae Nos condoléances aux familles ¢prouveces. |
. sib \ ’ 1 *
. oo. *% ,
DAS DUYBRS Le Clergé vient d’étre éprouvé parla
_— mort de Pére Brssarn, sous-diacre, Agé de;
RENSEIGNEMENTS 22 ans, survenue hier soir 4 I’Asile Fran--

gais.
Les fundrailles auront
i Ste Anne.
Tribunal criminel

Mardi 19 Novembre 1907.

lieu aujourd’hui

METEOROLOGIQUES

——

Otbdoservatoire

ne lecture de son rapport,

doldances Ada famille duo reeretté défunt: ja continuation de 1’ alfaire 7
Mardi prochain et le sitge est leve.

‘dit bureau, que
; MENTS M
‘verses afin d'éviter tes nombreuses ree aa-
tions qui se proluiseat Achaque parcment,

DU
COLLEGE St-MARTIAL

MARDIIg NOVEMBRE

SEMINAINE

Paromettre 4 anidi 761,4
mo. deat cena (minimam 21,4
Moyenne diurne de la température 26,4

Ciel clair jusqu’a 6 h., couvert ensuite.
Pluie au Sud dans la nuit.
Température au-dessus dela normale cette
nuit.
Le baromeétre est en baisse legecre.
Agitation microsismigue aprés minult
J. SCHERER
Les Syriens

On nous apprend que demain, 21, Pauto-
rite communate va proceder Ada fermeture
des maisons de Syriens dont la demande de
licence n’a pas été agréce.

Ce serait une excellente mesure dont
profiterait le pauvre commerce national
gui n’en peut mais. Nous novs proposons
de publier bientot quelques articles tou-
chant la question syrienne ct en général
les mesures que nous avons 4 prendte pour
que immigration chez nous se fasse de la
fagon la plus intense et en méme temps la
moins nuisible.

Journal « Le Soir »

Nous annoncions lundi dernier que le
journaltle Svir ne paraitra pas jusqu’’ ce
que soient connucs les dispositions testa-
mentaires de son regretté Directeur-proprié-
taire.

Ces dispositions viennent d’étre connues.
Le frére ainé du défunt, M. L. C. Lheris-
son, Directeur du Collége Louverture a la
jouissance du Soir jusqu’d la majorité du
fils ainé de Justin Lhérisson seulement igé
de 6 ans.

M. Lhérisson, respectant les volontés de
son frére qui a désiré que le journal conti-
nue a vivre en confie la direction vu ses gran-
des occupations, 1 M. Windsor Bellegarde
qui a bien voulu l’accepter.

Le Soir parait aujourd’hui avec un long
article consacré aux .derniers moments du
défant.

Nos meilleurs voeux de succés.





Edmond Chenet présidait le Jury qui
rend un verdict affirmatif dans l’athaire Ste-
phen Valdrius, préevenu de vol de_ divers
objets au prejudice de Jean Rey et Edouard
Lelaidier.

Le prévenu, défendu par M** Ernest An-
raine, ep. Roxana Sansend tatu St Mont
tas.

Et le juge Doyen A St Rome lit le ju-
gement qui condamne Stéphen Valerius a
~ ans de travaux forceés,

4
Tribunal de Cassation
« Section CilVILE
Audience: dui Mardi 19 Novembre 1907

Présidence de Mr le Vice Président Er-
nest Bonhomme.

Le Tribunal prend siége a dix heures et
demic du matin et prononce les arréts sui-
vants :

1° — Celui qui rejette le pourvoi des
héritiers Margron contre le jugement du
Tribunal civil de Port-au-Prince en date
du 6 Novembre 1906 contradictoirement
rendu entre eux et les sieurs C. Lyon Hall
& Ce.

2° — Celui qui condamne le sicur Jo-
seph Franck a déposer au greffe du Tribu-
nal civil de Port au-Prince, une caution de
P. 1.000 ; faute par lui sa demande en pri-
se i partie sera déclarée non-recevable.

3° — Celui qui casse et annule le juge-
ment rendu parle Tribunal civil de l’An-
se-i-Veau, sous la date du 2 Mai 1906,
entre André Ferlande et Lecoin jeune; ren-
voie la cause et les parties devant le Tribu-
nal civil d’Aquin ;

4° — Celui qui déclare le sieur Louis
Saint Ferdinand déchu de son pourvoi exer-
cé contre la dame Emilia Rinvil ;

5° -— Celui qui casse et annule le juge-
ment du Tribunal civil d’Aquin en date
du 25 février 1907, rendu entre Rébecca
Jean-Pierre et consorts et la dame Euphro-
sia Bromant, époux Guillaume Lalane ;
renvoie l’affaire au Tribunal civil de l’An-
se-\-Veau ;

Les sections-réunies entrenten siége sous
la présidence de Mr le Président H. Le-
chaud et entendent les affaires de :

1° Hermann Pape &C° contre Mme Ph.
Kieffer & Coet Alix Roy.

———

Cette affaire est renvoyée A Une autre

audience.

* c > »d Stec-
2° — Flotte Barbot, contre Alfred Ste

BarnancourT, Chargé er,

Le Rapporteur Mr ic juge Ancclue, don-

Le ‘Tribunal, vu Vheure avai’ rer vor
Xd Vaudierce de

Déclaration importante
D'apreés Jes instructions du Directeur de

‘Ta Douane, le soussizné, employe spe
‘yieur } la Douane, remplissant tes tore-
Viton d:

. \ + gee .
Paycur, annonce aux enrpror esd
dorénavant leurs appomte~

PERSONNELLEMEN'E

leur seront

Port-au-Prince, le 1S Novembre 1907,

Sripuen AVIN.



Une nouvelle
AlHlemande

Beri 18. — Les Cies supp!émentaires
armcées de mitraillcuses que Jes autorites
militaires ont recemment décidé d’organi-
ser et ‘d’attacher A Vinfanterie auront une

-arme en. partie construitefen aluminium.
! Elle est si Idgér> qu’un homme peut por-

ter lesupport’ct un autre l’arme elle meme.



Mereenaires chinois



Lonnres 18.— Une dépéche du corres-
Ondant du « Times » 4 Tokio annonce
E révolte d’une Cx de troupes chinoises

VesvTsey ULSD ptpYUlilis sa AUVULIDNUSL. B05 Lhiue
tins Ont massacre soixante-trois policemen
et civils japonais. Le correspondant dit
que cet incident a causé une vive motion
4 Tokio ou on doutait déja de la loyauté
des mereenaires chinois.

wae



e
Nouvelles Diverses

Paris.— La nouvelle tentative de M.
Santos Dumont pour capturer le prix Arch-
deacon de 10.000 dellars aencore échoue.
L’acronante n’a réussi qu’d faire des vols
de courte durée.

LisBoNNE.— 2 anarchistes ont cté tucs
par explosion accidenrelle d'une bombe
quiils étaicnt en train de charger. Un troi-
sicme a été arréte.

Mexico — Le Gouvernement mexicain
vient daccorder aux Etats-Unis le privilege
de se servir pour une durée de 3 ans de Ia
baie de Magdalena ( Basse Californie ) pour

ravitailler leurs navires de guerre en char-

on, Cette concession est considérée com-
me premier résulta: de la visite du secrd-
taire d’Erat Root 4 Mexico.







—

Tribune du “ Matin ”

DISCOURS prononcé par le général C.
Charlot 3 Toccasion des funsrailles du’ Géné-
ral ‘Brice St-Gerimain, décédé a Pétion-Ville.

Mesdames,
Messieurs,

L’homme laborieux n° meurt jainais,
dit un auteur.— En effet, tel est le cas de
Brice St-Germain que nous allons mettre
en terre.

Brice St-Germain, né 4 Mirebalais en
1816 o8 il a passé toute sa premieére jeu-
nesse, jeunesse pleine d’humanité pour les
siens ct pour les autres, fat un bravecompa-

a



a

qnon d’armes, aimant sa ratrie an plus haut

egre.

Achevant régulicrement son service mi.
litaire dd a da pacrig, il rentra’ dans sa vie
privee avec une grande satisfiction ing
reure : resulta du regret gue lui expri-
merent sis fréres Marmes. Sudoonant en-
Herement AV Aericulture pour crretents
sa nombreuse ftumiile qui luia donnée ep.
core ontuidre | vistaciion, i vint plus tard
se fiser sur Vhabitation Freres, avce ling.
ble ambtion de travailler sur une plus
large échelle.

Ses champs divers ferent les mode'es des
auires 5 ef, CN Meme temps, par s-s con.
naissances des plantes naturelles du pays,
il prodigua des soins aux malades de tou-
"6s les sections rurales de Pétion-Ville.

Avec Taide de Dieu, disai-il, j'artiverai
\ de bons résultats. Oui, St Germain y ar.
riva ct parvint a avoir Pamirid de toute cet-
te commune.

Ea 1868, guerre des Cricos, le Général
Bo:srond Canal lappela au service de sa
division.

C’est alors que les Péiton Fanbert, les
John Linch, ct les Rebecca le dispura‘ent
\ Boisrond Canal qui est reste sourd. Ag
triiomphe de la revolution, Brice fur élevé
au grade de général de Brigade et com-
menga A percer dans Je monde de tout
VArrondissemcnt de Port-au-Prince, et
par Paumenité de son caracteére, a pu gi
vacr Pestime de tout cet arrondissement.

En 1889) arriva Parmee _ protestataire
sous tes ordres du Général Nord Alexis,
alors Censciller au Département de I'Inte-
rieur.

Apres divers combats, le Conseiller Nord
Alexis voyait que ses soldats blessés se mouy
raient et que Ja plupart pouvuent étre

sauvés.
le Canceiiler Nard Alavic se tord les

mains, devient chimérique, tant paternelle
est sa fhiblesse pour ses soldats.

Le Coaseiller ne savait que faire. Crest
ators que quelqu’un lui glissa a Voreille
qual ya ich un viel home gui sait traiter
et qui avait fii: deli chirurgie en 1868.

—Allez me: lechercher, disait le Conseil:
ler. On le lui coaduisie et le Conseilier lui
confia le soin de ses blessés, enfermeds dans
un hopital improvisé.— Brice se mit
Pocuvre ct stuva, 4 la giande satisfaction
du Consciller, beaucoup de blessés. — C'est
ainsi que la vieille réputation de Brice s est
avrandie dans [Ouest par le Président Bois
rod Canal ct dans les autres Départements
par le Président Nord Alexis quit, arrive 4
la premiére Magistrature du Pays, na pas
oublié ce vigux serviteur de son armeée de
1889, le fit appe'er, le présenta au monde
militaire comme un homme de valeur ox
turelle : don du ciel. ,

Fh bien, St-Germain, voila quon a ms
au grand jour ce que tu as voulu cachet
toute ta vic! ... Tu ne sais. pas que
Vérité tét ou tard paraitrait méme au pius
grand regret de ceux qui ont voulu Ten

loutir. .
6 Entre, Brice! . ... . Entre avec gioire,

gloire du devoir rempli ! . . Entre dans
trou fouillé pour tol pour cacher ta "ene
destic, modestie que la vérité qu on n
terre jamais a fait sortir au grans jour.

Que la terre te soit une terre de
diction éternelle.

ee nee

Derniére heure.

— <=

_-— Rente frangaise 95-
Le Congeil des Ministres s’est réunt 6

matin a l’Elysée sous la présidence 4¢

sieur Falliéres. .
Monsieur Pichon, minis:re des Aur

Etrangéres, communiqua a0 Conseil fir

derniers renseignements regas ot

fes marocaines. Le ministre de gen