Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
November 18, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

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Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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in ANNEE, Ne 192

PORT-AU-PRINCE (uair1)






LUNDI, 18 NOVEMBRE 1907.

Se,

Le Matin

QUOTIDIEN

DimEcTeur !
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paR MOIS Une Gourde D’AVANCE
DEPARTEMENT® & ETRANGER ;

vrais de poste en sus.

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REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.



LE NUMERO 140) CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance



Les manuscrits insérée ou non ne sont pas remis.



Pour tout ce qui concerne |’Administration du Journal,



Sl

S'adresser & Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Ree Roux on Bonne-Foi.



soudre le probleme social, en sappu-
yant sur a communauté plus que soi-
meme », et yue, par voie de conséquen-
eo, Ces socidles sont «a pouvoirs pu-
blics développés et a initiative privée
restreinte », toutes choses dant il est
résultéune infériorité sociale manifeste
_C'sst que, en outre, celles-la— les so-
ciétés anglo-saxonnes — sont a form
ion parliculariste, c’est-a-dire sont des
Socielés dans lesquelles «on est préparé
a résoudre le probléme social en s’ap-
puyant sur soi-méme plus que = sur ta
Consequence, ces sociélés sont « a pou-
voirs publics restreints et a initiative
privée développée », toutes choses dont
il est résulté une supériorité sociale
manifeste.

{Les deux continents duo Nouveau-
Monde, au milieu desquels notre petile
ile est assise, ont été visités et occupés
en premier lieu par I’Espagne, li Fran-
ve jet le Portugal, qui appartiennent
tous trois au groupe des socictés a for-
mation communautaire. Au moment de
la découverte du Nouveau-Monie, dit
Edmond PDemolins, le sceptre politique
uppartenait 4 PEspagne, au Portugal et
ala France. Alors se succédaient, sur
ces trones, les trois plus puissants mo-
narques des temps modernes : Charles-
Quint, Philippe I, Louis XIV.

« La puissance de ces trois nations
était sans rivale, aussi purent-elles se
partager presque exclusivement le Nou-
veau-Monde : I'Espagne et le Portugal
établirent .leur domination sur toute
Amérique du Sud jusqu’au Mexique,
sur la plus grande partie des cotes de
PAfrique et de l'Inde et surun grand
nombre d’iles de l’Océanie. La France
s’ultribua presque toute Amérique du
Nord, sans parler de sey possessions
dans les Antilles et l'Afrique. Au con-

ETUDE

SUR LE

Tempérament Haitien

Nous sommes situés au centre de ce
Nouveau-Monde ct nous sommes, par-
conséquent. essenticilement iniérarsde
Asavoir par suite de quefles crfednstih=
ces importantes une de ces deux for-
mes de soviétés est arrivée a exclure
autre d’un sol que celle-ci avait deé-
couvert et primitivement occupd, sous
les pavillons espagnol, fiancais et por-
lugais.

ous y sommes intéressés pour deux
raisons. 1° D'abord pour donner deéfi-
hitivement a la direction de notre édu-
cation orientation salulaire, conforme2
ace gui va se dégaver de cet enseigne-
ment basé sur les faits.

Quand Fleury Féquiére écrit: «Il est
une nation qui mériterait un peu plus
que les autres peut-étre, que nous pre-
nidus Vhabitude de regarder vers elle, —
ce sont les Etats-Unis d@’Amérique » ;
quand il ujoute : « L’Angleterve a plan-
son drapeau partout dans les cing
parties du monde ou il y avait une (rar-

! lerre 4 prendre » ; quand Sténio
Vincent dit :
¢ Désormais, c’est vers la grande Puis-
sance voisine que nous devons tourner
bos regards. Lest 14 que nous devons
Maintenant exporter notre graine hu-
,Malne pour la faire germer en caraclc-
res nouveaux, et prépurer ainsi, en deux
ou trois générations, une récolte d’é-,

nergies haitiennes plus cohérentes ct | ‘ | (
wae reconstitution lus solide de nos ; traire, les possessions anglaises de l’A-

res sociaux; «i , ‘autre pro- mérique du Nord étaient étroilement
clamé une évilonce quelesaveugles seals‘ resserrées le long dela céte entre les
peuvent s’obstiner & nier:ilsn’ont pour- Alleghanys et VAtlantique. L’Angleterre
wt pas dit les raisons particuliéces '$¢ trouvait presque complétement ex-
qui ont donné si manifestement Ia su-|clue de ce vaste partage : les gros po-
Périorilé aux suciétés auglo-saxonnes tentats s’étaient altribué la partdu lion.

quileur a permis dans le passé, et} ° Mais le résultat ne répondit pas a

ai leur permet enc : ésent, {de si baaux commencements.

« débusquer ene re dans te Pretes: « « Tl apparut bientot que si ces gran-
‘wars positions, {des . puissances politiques étaient tres
o7 ost que -ci ci 4'capables de se partager les terre -
formation Salles ci sont des oot edie ‘ve les, elles étaient absolument incapa-
(ms lesquelles «< on est préparé 4 ré- bles d’en prendre solidement posses-

























sion, de les transformer, de les coluoni-
ser....

_@ Aussi qu'arriva-t-il ? En moins d’un
siccle, ces lrois nations avaient reculeé,
sur toute la ligne ; elles étaient réelle-
ment ccrasées sous cette excroissance
démesurée des Pouvoirs publies et sous
Pimputissince minifeste de initiative
priveec. Ainsi cette découverte du. Nou-
veau-Monde, qui semblait tout d’abord

devoir donner - issane .
a ce type social ne Gee ue, pussancey? Or, comment conjurer cette éventua-

récipiter «: au contralire que] lité? Et il nous faut. wte et en toute
p ecipiter so chute et randre san infd. O.eecgtet ta ya f. ° -. : vc

leuuteur explique de la meme: ricdshi Artivérdn$-noustonjoursala conjurer,
comment les nations latines se sontien refusaint simplement de concéder le
trouvées moius préparées atirer de la; Mole St-Nicolas comme station navale ?

2? La deuxiéme raison est essentiel-
lement Wordre national et patriottue:
elle est’ que nous devons ouvrir. les
yeux pour que ta grande societé anglo-
Ssaxonne qui est a soixiante-douze heures
dle nous ne vienne pas «nous coloniser »
eest-d-dire; selon expression simple
et lumineuse de Edmond = Demolins,
prendre « possession de nos terres et les
transformer o.



découverte de la houille — qui est cer-| Les Américains ont convoilé notre ile

tainement événement industriel le plus! avant ce refus et ils continuent de In
convuiter depuis.

ccurs dv dix-neuviéme siccle — les me- Ia conjurerons-nous en continuant

WVinterdive aux étrangers le droitde pro-
priété fonciere? Outre gue cette inter-
diction est facilement éludée dans la
pratique, il est remarquable que, en
Haiti, Pélement américain est celui qui
prend le moins de part aux transactions

ines avantages que les sociétés anglo-
saxonnes.

« Ircédsistib’ement entrainées par lear
formation sociale vers les fonclions ju-
bligues, vers les emplois a lministratifs,
en un mot vers les carricres Wexizeant

aucun travail intense et aucune initiati- reposint sur les baux et hypotheques,
ve personnell>, ces populations se de-" alors quae ces transactions sont éyale-
tournent Lp pl.s qu’elles peuveat de lttimunt accessibles a tous les étranygers.
culture et de Vindustrie qu’elles dédai- | prailteurs, a défaut de la propriété

gnent. Elles ne se trouvérent doue pas
en situation de prendre le premier rang
dans li geaa-le tutte industrielle «u‘i-
naugurait la découverte de fa houille. »

Qu’est-ce done que tous les discours
ou tous les écrits paavent-ils prouver
contre I’évidence de ces faits ? Et reste-
rons-nous, Apres ces eclatantes lego 1s,
assez opiniitrement ancrés dans les

idées surannées qui ont fait la déciden-] , oh i , .
cede bien plas puissant» qu2 nous, VAméric in tant redouté n’est pas un

pour persister a suivre en véritables | fiseur d’aventures en qucte de mauvais
aveugles les nations qui rétrugraient | COUpS a faire. Tout le monde sait que
au lieu de celles qui avancent? Pour ,!4 Navase, qui est une de nos iles ad-
rester dans notre monde, hasiterons- jacentes, a été assez longtemps occu-

nous plus longtemps entre I’état social! Pé? par des travailleurs ameéricains
grands exploitants du guano. Ils ont

des populations de Amérique du Sul ~ os ;
et celui des populations de l’Am+rique | exploité celle maticre uniquement pour
en tirer des profits particuliers, puts ils

ju Nord ? .

™ ont d’eux-mémes évacué lile quand ils
ont p:nsé que l’exploitation ne devait
plus leur étre suftisamment protitable.

Je suis bien loin de désapprouver les
précautions d’ordra politique que nos
gouvernants peuvent prendre pour eale-
ver au gouvernement des Etats-Unis
tout prétexte d’immixtion dans nos affai-
rea; l’exemple de ce qui se passe dans la

fonciere, les étrangers ont en Haiti I
pleine et absolue liberté d’acquérir tous
titres publics, dans le marché, or les
Americains sont encore c2ux qui usent
le moins de cet avantage qu’ils ne con-
sidérent pas assez réel et je ne crois pas
qu’on ait relevé d’éléments anglo-saxons
dans Paffaire de la Consolidation.

Vous devez voir par tout cela que

important qui se soit accompli dins

J’ui dit plus haut gue nous avons in-
térét & connaitra les caractéristiques
de chacune des deux formes de socictés
qui existent dins le monde, pour deux
raisons dontje viens de donuer la pre-
miére qui est que nous avons a cette!
heure 3 prendre conscience de Vorien-|
tation définitive de notre éducation.



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La Chambre contin hier la discussion

' “an. . ,
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lundi. .
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mact May Go oorr.y s Aearguerent aujoure

dhui a Ch. pote a
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[Le G

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decdde.

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dostunaton

Coo davi lon de idseive Ginn cs:

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Totpos 1G — id_. caidas bores.ier, ont
° y" 7 : 1 ey x . 1 . . ’ .
arrere bicr ss. vod fees do So hanna

pi rodait auger dea bait Geo cnvirons.
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son ve'outé ont contribueé a faire d’elle,

& base de Créme Simon,
prorare oselon des principes
les plusserupueux de Phivgrene
possetde a oun certain degre
la Gréme Simon 5 il
enfants et pourles,

~.

e
es

4y% la Métropole

MAISON JULES LAVILLE
93, Rue du Magusi de VEtat, 93

REE OEE RSE
Francisco DPiestioi

as tn A TES

Fabricant

La Me:ataectice A oo pours en dé-
potun giand stock, - for ft. verte
en gros Cf deétuin, Geo owbacs cers en

tous genres pour

Homers, FEMMES, FON 6AnTS

Les cou je. tes dis: . °S
de Pinté:icu: juuriOut ett. Js
dams une seinsige Age pass.

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Poet sears

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Ms 3-a.
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A L'ELEGANE
iH te On eit aa.
DP FREES,
Fabricsit de chacssures,
Porte @ia Connmaissence Gd. babi.
particulier) nt da ses ponibreds ett:
ents dy fa Goieet de la Capecicy ace
Vétablissemment aun stock dno aieulse
ble de chaussures pour biniraes
femmes ec! enfaits, oon
et que, matyeé Potlre decry pour sf
sur l’achat en gros (50/0) jait ana re.
bais exceptionnel sur dos pris.
L'établissernest se chi:ye de fetr.



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iupaacs wee beh .

reudre des mesures & dori ita
oujours : Soin, exactitude, ponctualit:
42, Rue des Fronts Forts, 42.
PortT-avi-PRINCR GiAsT:.



Avis

Le soussigné, ancien coupeur a
VElégance D. Ferrari, annonce a ses
nombreux clients gu’il vient d’établir
son atelier 4 la Grand’Rue N° 150.

SamueE. CLARK

———



VENTE D’IMMEUBLE

En exccutiond’une obligation hypothécaire
passée au rapport de M* Monfort Solages,
alors notaire, 4 Port-au-Prince, en date du
dix-huit Aout, mil neuf cont cing, enre-
eistrée et cn vertu dun commandement
demeuré infructueux, cn date du premier
Déecembre, mil neuf cent six, exploit de
Vhuissier Georges Nocl ;

I] sera procédé le jeudi vingt-huit No-
vombre courant, 4 onze heures du matin,
par le Ministere de M* Chrysostome Rose-
mond, notaire, en son étude, a Port-au-
Prince, Rue du Pcuple, numéro 160, A la
vente au pius offrant et dernier enchéris-
secur d’une portionde cing carreaux de terre
dévendint de PHuabitation Coupeau, située
y Fond Ferricr, Commune et Arrondisse=
ment de Port-au-Prince, laquelle est bornée
au Nord par les béritiers Germain ; au Sud,
A VEst et 4 VOuest par la propriété de
isu le Commandant Poitevin; telle que
ccite propricté se poursuit, Comporte et
séetend ;

A la reguéte du sieur Charles Thomas,
demeurant A Port-au-Prince, rentier, domi-
cilié A la Guadelupe, ayant pour manda-
taire special Je sieur Arthur Patry, Licen-
ci¢é en Droit, et pour Avocat constitué Me
Yrangois Hilaire Caillet, au Cabinet du-
quel, Rue du Réservoir, numéro 99, ila
domicile élu.

Contre le sieur Alexandre Coupeau, pro-
prictaire, demeurant et domicilie 1 Port-
au Prince, sur la mise A prix de “Deux cent
soixante six gourdes, Cy. .....+. G. 266
outre les charges de l’enchére.

Pour plus amples renseignements, s’a-
dresser 4 Me Chrysostome Rosemond, no-
taire, dépositaire des Cahiers des Charges.

Port-au-Prince, le 15 Novembre 1907

Francois-HrLtame CAILLET,
Avecat.





République Domiuie tine est ~uffisam-
ment 6diliint pour Lede.

Mais je dis que fi fatalité historique
fera son cours ef js prends le mot de
M. Piederic Murcelits dans Le sens que
Jui donne ba réadlité ba tr bpie ere CONS-
fitue dans fe monde onic be furmida-

ble oN geld: fot wath , PNEhrpy1e.

PMB LR Mit ce ae
By diet 34 PRRS
J , biG a x. : . t ,

ww “he 9 . _&
R t- : 3 set ces fools 4 rand 5
KE HOP OLOGIQUES

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ij diossseere atoire

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GSEMi ge. i Gua lt 22-MARTIAL
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Te ; un 30 5
Muy adit. ,ebature 25,1
re co Yoouis rr hh.
Picts au oe DO 2 ;
Use aves 0 och hyd dacrquant au p.u-
Pwiotetie yop MLCT

[eee Te chelates. Un peu.

Aeiuion ndcne (scdqee Lo nuit prece-
dente ct cote nuitdegh. ar h.

j. SCHERER
Ce:ci: de Port au-Prince

Le comic d'Administrvion du Cercle a
décidé de rouvrir ses salons.

ees ctrangeers, presemtes par ua membre,
de chaque mois, ie conte recevra Les mem-
bres du cerele et leurs fainilles.
Secréetai:crie ad’ Etat

des Finances
Par te stesmer ¢ Virginian le Gouverne-
Ment arg 228.000 gourdes en pieces
de nickel de 50 conumes ( 57 caisses de
P. {000 chacune ): 1G o90 gourdes ont
etd debarguces aux Gorisives, 200 000 gour-
des a Porteau-Piirece ci 12.000 gourdes A
Jéremic, pour les deperses du service pu-
blic.

Port-au-Prince, le 13 Novembre 1go07.

Le G_uffre

Le Goutire tel gu’ est connu en Haiti,
signific un bruit ressembling A des roule-
ments de tonncrre ou des coups de canon
lointains. Hl peut c:re continu ou isolé.
Quand le phenomtne se produit pendant
un temps clairen Vabsence de toute pre-
babilité dorage, il reve: un earactere bien
distinctif, Ainsi lors de Veéruption du) Kra-
kitoa dans les iles de la Sonde en 1883, on
entendit le Goutfre, ressemblant 4 une ca-
nongade lointaine (Mescorologie endonbéne, Dr
Lidnas.)

L’opinion plus générale attribue au phé-
noméne du goutire une origine intérieure
et non atmosphcrique, au moins dans la
plupart des cas. Le noi méme de ces bruits
éveille Pidée d’abimes profonds d’ot ils
semblent provenir.

Nous avons signale déja plusieurs fois ici
ce phenomtne eniendu dans des sta-
tions voisincs des mornes de la Selle
et dans quelques stations du Nord.

Ces sortes de phénemenes ne sont pas

articuliersdVile WHaiii; ls sont connusau
exique, en Italie ot ils sont désignés sous
le nom de « Brontidi » ct dans bien d’au-
tres régions. D'aprés M. Rzehak, ces bruits
setaicnt dus a des mouvements lents

‘de Vécoree terrestre connus sous le nom

Les condamnations
dun conseilde guerre

de bra-



de mouvements tectonijues ou
dysvimes.

| Nous cngag. ons nos
i RFD . .
nes correspondants A mous signaler ce phé BARCELONA 15.07 Tecoissil de guerre
nomene chars fois quil sera parvenu ai,

: le | Si¢g ant dips cette ville a conda ne a
deur connaissance. en notant avee som Imort, le ginert) ciriiste Moore er son fils.

‘ cteurs d’Haiu et

; we -| ec cet Ot ad
cmoment et ks cirecastances de sa prom Ces deus ariatcaurs poliuques farsi w der
dec ion. ppres de Buresone te 24 Décuembce dere

Miléorelo= | nier aa moment oils org imisaicat Un SOBs
levement en Cataicegne.
ont dé condamnes

| C2 dletin mensuel 2 la Station
| wigue de Port-au-Prince. ) Se eee
i XN Auadre AT dae
Attention - aux travaux foreés A perpe.uite.
Ila cié vole aoune fannile un
eis Verts et momure en or,
Les bijouticrs sont pri¢s de se mettre en
vatde contre tout individa gui le leur offri-

| rait xy acheter et de bien vouloir, avant de
| r
|

|
chapelet a]
Décroissance progres-
|

sive des conserits

len conelure, s’informer au bureau du

journal. Panis 15.--- La commission parlemental-

rede larmce vient de publier un rapport
a
décroissince progressive annaelig da nom-
bre des. conseriin. Ce frit est cavsé par da
diminucioa dela naire en France.

Poar
commi-sicil
un pits wradat
qui, d-cue, ont rendaus d
viant la caaipigne

Déces

| Nous apprenons !a mort de Louis Nico
i las Florent CHEVALIPR, Surveillant d Etudes
‘au Lycée Nation, décede hicr dimanche, 4
aheouresde Pap.cs mil’, muni des sa‘rements
ide PEalise. —

Les funcrailles auront fica aujourd hui

“33 heures précises de aprés-midi. .

| Nous présentons nos sitceres condolean-
ccs aux fumilles éprousées et particuliere-
Ment A notre ami Dacis Viard, beau -trere
~du deéfans.

echo des Cayes

Le commissaire du) Gouvernement pres
le ‘Tribunal civil des Caves, Me Auguste
IRameau et fe Séniteur P. Paulin ont te
envoyés par ie gouvernement A Aquin pour
proceder A une engucre pres le Vribunal ci-
vil de ce ressort.

— M. Meltus Nelson est nomé juge au
Tribunal civil en remplacement de M.

Dol Conde fils, décéds. .

Est cntré hicr avec les passagers suivants
venant de:

Saint-Marc: Mr Miot, Mr Orius Paultre,
Charles Léonard et enfant, Mr Edelmonde
Leonard ct cnfant, Albers Supplice. Fran-

lcisque Balancour, Polix Monias, ®allucl.
~- Il est reparui pour les Cayes, ayanta
son bord :

Mme A. Ferrer et cnfants, Mme
Douyon, Mr Démos:heéne

1,

anu

v ' ? . -3
dans leguel coe appeile Pattension sur

décroissance, la
Venrdter

comp ioe cette
d: Paraice propose ,
nombre darabes algeriens
Texca@ilents ser-
de 1870-1871.

Vices pet

L’Kimpereuar Guillaume
Docteur en Droit



cuple anglais a l'égard de | Al-

timents dup
lemagne. . .
LOUniversieeé d@Oxtord lut a confeéré le titre
de Doctcur

en droit

ration pourle svutene scolaire de Rhodes

mjue entre les deux pivs.









Bonne |
Douyon, Mine |
Simeon Chigucl ct enfants, Mme Edouard

Cassis, Mime Berlingerie et enfants, Mme |

Le Rapprochement
Franco-Allemand

Adcle Désir, Mme Berthomieux.

Le 8,5 Altemburg

Est parsi hier avee les passagers suivants
pour:

Samt Lhomis: Mr Atberio Dosche, Mr |
Derbicr Prey.

Petit-Codve : Mr Antonia Kattan.

Gonativs + Placide David, Mr et Mme
Constandi [brahim Kwas et 3. enfants,

Charles Lancelot, Etheart Dupuy. compléte, 'harmonie curopéenne ;'du reste
«Le Soir» le gouvernement n’attache qu'une irés pe-
On nous prie informer que le journal | tt€ importance politique d Cette visite.
le Soir ne paraitra pas jusqgu’d ce que soient Rome 16. — On affirme que le roi Edouard
connues les dispositions testamentaires du | a réussi a négocicr une rencontre entre
regretté Justin Lhérison, décddé directeur | !’empercur Guilliaume et M_ Falliéres, pré-
de ce journal. | sident ce la Republique Frangaise. Cette
rencontre a laquelle assisterait le roi d’An-
gleterre aurait lieu vers le printemps pro
chain dans un port de la Méditerranée
Rome 16. -- En parlant de la prochaine
rencontre de | Empereur Guillaume avec
Fallieres, le journal « La Tribuna » dit que
cette possibilité tut envisagée en 1904,
preve- A cette ¢poque la cour d'Italie était seu'e
nir la vente des bijoux de sa mére la défun- | en situation d entreprendre l’initiative, mais
te reine Ilenriette de Belgique, la prin-. elle y rcenonga en raison des difficultés que
cesse Louise a offert une ssmme de 200.000 ¢ prézentait sa realisation. — « La Tribuna »
francs 4 ses créinciers. Ces derniers ayant trappel!c qu’au moment ou ce:tr: rencontre
refusé, le vente a éié fixde au 22 Novem- . aurait pa s’cffeciuer le Président Loubet
bre. } était 1 hdce officiel du roi d’Italie,

Paris 16.---La visite de VEmpercur Guil-
laume en Angleterre ne cause aucune in-

uidtude cn France, car elle est une preuve
de Vameéheration de la situation générale
en Europe ; avant. la conclusion de l’en-
tente cordiale, un cveénement de ce genre
aurai: paru des plus suspecis d Paris, tan-
dis qu’aujourd/ hai legouvernement francais
se réjouit de tout ce qui peut rendre plus









Henriette

— ——

Les bijoux de la Reine;
|

BRUXELLES 15.— Dans le but de









Wixpsor 15.-— On est de plus en plus
convaincu que tous les efforts de Vempe-
reur Guillaume tendent a améiorer les sen-

pour prononcer un
discours dans iqgucl elle exprime son adini-

qui, a-.-ole di, at coutribud a créer une
atmosphere de conitance matuelle et d’a-



Boite aux lettres

Port-au-Prince, le 18 Novembze 1907
Au Général FF. D. Liciting
En ville,
Monsicur le General,

En me rendant votre visite le jeudi ;
du courant, Vous Wavicz pas manquéd de
m’cxprimcr tout le rezret que vous éprou.
viez par la pub‘icite de la lettre a vous
adress¢e sur le journal le Soir en date dy
29 Octobre ccould, par Mr Rouzier,

En cffet, me disiez vous, désirant come
pléter un ouvrage que vous devez livres
au public, vous aviez da demander 4 More
sieur S. Rousier, une note sur la date de
'exdcution de teu Mr Florozin Louis, sang
cependant lautoriser 2 vous faire parvenit
cette note par la voie des jonrnaux, puis
que vous n’avicz pas vous méme empoyé
ce moyen.

Désirant que vosallégations verbales soient
Vobjet Pune contirmation ccrite de votre part,
vous voudrez bien, Monsicur le Général, ag
nom de la tamil'e Florozin dont je suis us
des membres et de toutes autres qui s’unise
sent a elle, me donner satisfaction de cette
confirmation demandce. :

Jestime, Mr le Général, qu’ayant baptisé:
un des enfants d'une des filles de feu Flo-
rozin Louis, vous ne sauriez aucunement
prétendre, renier sa mémoire. En attendant
que je vous lise en réponse de la présente
le plus prochainement possible,

Je vous salue bien affectueusement,
Jh Saixt-Ciovp.





DEIEUNER DU 18 NOVEMRRRE
IDI A 2 HEURES

Beurre et radis
Rognons grillés Maitre d hotel
Poulet fricassé aux pommes
Filet Mignon au cresson
Haricots verts sauteés
Haricots rouges en sauce
Riz b'ane 4 la ercole
CEufs au IJaie
Fruits
Café
1/2 Vin





Derniére heure.

La porte Ixpiana 16. (Erats-Unis) Us
train express allant a une vitesse de 60 mik
les A Vheure a déraillé prés d'ici. Six per-
sonnes et 3 autres employés ont été dane
gereusement blessécs. .

Lonpres 16 —. Le mariage de la Princesse
Louise d’Orléans avec le prince Charles de
Bourbon a été célébré aujourd’hui.

Loxpres 16.— 471 000 livres an, laisse
en lingotsd’or ont été retirés aujourd hui
la Banque d’Angletcrre pour expédition aux
Etats-Unis.

Paris 16. Rente: 94 97.

Havre 16. — Café Haiti; Cap : 40-

Paris 16.—Au conseil des ministres réu-
nice matin 4 ’Elysée sous la présidence
de M. Fallicres, le ministre de la guerré
fit signer un décret nommant au commane
dement du 16* corps le général de divis
Marion, en remplacement du G* Bai a0
nommé sur sa demande commandant
19° corps. .

"Le GH Picquart indiqua cnsuite a0 coe
seil qui l’approuva les grandes
projet relatif a la constitution de

ectifs des armées active ¢ °

M. Vivianl entretint le consell do projm



Full Text


in ANNEE, Ne 192

PORT-AU-PRINCE (uair1)






LUNDI, 18 NOVEMBRE 1907.

Se,

Le Matin

QUOTIDIEN

DimEcTeur !
Clément Magloire,



ABONNEMENTS :

paR MOIS Une Gourde D’AVANCE
DEPARTEMENT® & ETRANGER ;

vrais de poste en sus.

——=____.



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.



LE NUMERO 140) CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance



Les manuscrits insérée ou non ne sont pas remis.



Pour tout ce qui concerne |’Administration du Journal,



Sl

S'adresser & Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Ree Roux on Bonne-Foi.



soudre le probleme social, en sappu-
yant sur a communauté plus que soi-
meme », et yue, par voie de conséquen-
eo, Ces socidles sont «a pouvoirs pu-
blics développés et a initiative privée
restreinte », toutes choses dant il est
résultéune infériorité sociale manifeste
_C'sst que, en outre, celles-la— les so-
ciétés anglo-saxonnes — sont a form
ion parliculariste, c’est-a-dire sont des
Socielés dans lesquelles «on est préparé
a résoudre le probléme social en s’ap-
puyant sur soi-méme plus que = sur ta
Consequence, ces sociélés sont « a pou-
voirs publics restreints et a initiative
privée développée », toutes choses dont
il est résulté une supériorité sociale
manifeste.

{Les deux continents duo Nouveau-
Monde, au milieu desquels notre petile
ile est assise, ont été visités et occupés
en premier lieu par I’Espagne, li Fran-
ve jet le Portugal, qui appartiennent
tous trois au groupe des socictés a for-
mation communautaire. Au moment de
la découverte du Nouveau-Monie, dit
Edmond PDemolins, le sceptre politique
uppartenait 4 PEspagne, au Portugal et
ala France. Alors se succédaient, sur
ces trones, les trois plus puissants mo-
narques des temps modernes : Charles-
Quint, Philippe I, Louis XIV.

« La puissance de ces trois nations
était sans rivale, aussi purent-elles se
partager presque exclusivement le Nou-
veau-Monde : I'Espagne et le Portugal
établirent .leur domination sur toute
Amérique du Sud jusqu’au Mexique,
sur la plus grande partie des cotes de
PAfrique et de l'Inde et surun grand
nombre d’iles de l’Océanie. La France
s’ultribua presque toute Amérique du
Nord, sans parler de sey possessions
dans les Antilles et l'Afrique. Au con-

ETUDE

SUR LE

Tempérament Haitien

Nous sommes situés au centre de ce
Nouveau-Monde ct nous sommes, par-
conséquent. essenticilement iniérarsde
Asavoir par suite de quefles crfednstih=
ces importantes une de ces deux for-
mes de soviétés est arrivée a exclure
autre d’un sol que celle-ci avait deé-
couvert et primitivement occupd, sous
les pavillons espagnol, fiancais et por-
lugais.

ous y sommes intéressés pour deux
raisons. 1° D'abord pour donner deéfi-
hitivement a la direction de notre édu-
cation orientation salulaire, conforme2
ace gui va se dégaver de cet enseigne-
ment basé sur les faits.

Quand Fleury Féquiére écrit: «Il est
une nation qui mériterait un peu plus
que les autres peut-étre, que nous pre-
nidus Vhabitude de regarder vers elle, —
ce sont les Etats-Unis d@’Amérique » ;
quand il ujoute : « L’Angleterve a plan-
son drapeau partout dans les cing
parties du monde ou il y avait une (rar-

! lerre 4 prendre » ; quand Sténio
Vincent dit :
¢ Désormais, c’est vers la grande Puis-
sance voisine que nous devons tourner
bos regards. Lest 14 que nous devons
Maintenant exporter notre graine hu-
,Malne pour la faire germer en caraclc-
res nouveaux, et prépurer ainsi, en deux
ou trois générations, une récolte d’é-,

nergies haitiennes plus cohérentes ct | ‘ | (
wae reconstitution lus solide de nos ; traire, les possessions anglaises de l’A-

res sociaux; «i , ‘autre pro- mérique du Nord étaient étroilement
clamé une évilonce quelesaveugles seals‘ resserrées le long dela céte entre les
peuvent s’obstiner & nier:ilsn’ont pour- Alleghanys et VAtlantique. L’Angleterre
wt pas dit les raisons particuliéces '$¢ trouvait presque complétement ex-
qui ont donné si manifestement Ia su-|clue de ce vaste partage : les gros po-
Périorilé aux suciétés auglo-saxonnes tentats s’étaient altribué la partdu lion.

quileur a permis dans le passé, et} ° Mais le résultat ne répondit pas a

ai leur permet enc : ésent, {de si baaux commencements.

« débusquer ene re dans te Pretes: « « Tl apparut bientot que si ces gran-
‘wars positions, {des . puissances politiques étaient tres
o7 ost que -ci ci 4'capables de se partager les terre -
formation Salles ci sont des oot edie ‘ve les, elles étaient absolument incapa-
(ms lesquelles «< on est préparé 4 ré- bles d’en prendre solidement posses-

























sion, de les transformer, de les coluoni-
ser....

_@ Aussi qu'arriva-t-il ? En moins d’un
siccle, ces lrois nations avaient reculeé,
sur toute la ligne ; elles étaient réelle-
ment ccrasées sous cette excroissance
démesurée des Pouvoirs publies et sous
Pimputissince minifeste de initiative
priveec. Ainsi cette découverte du. Nou-
veau-Monde, qui semblait tout d’abord

devoir donner - issane .
a ce type social ne Gee ue, pussancey? Or, comment conjurer cette éventua-

récipiter «: au contralire que] lité? Et il nous faut. wte et en toute
p ecipiter so chute et randre san infd. O.eecgtet ta ya f. ° -. : vc

leuuteur explique de la meme: ricdshi Artivérdn$-noustonjoursala conjurer,
comment les nations latines se sontien refusaint simplement de concéder le
trouvées moius préparées atirer de la; Mole St-Nicolas comme station navale ?

2? La deuxiéme raison est essentiel-
lement Wordre national et patriottue:
elle est’ que nous devons ouvrir. les
yeux pour que ta grande societé anglo-
Ssaxonne qui est a soixiante-douze heures
dle nous ne vienne pas «nous coloniser »
eest-d-dire; selon expression simple
et lumineuse de Edmond = Demolins,
prendre « possession de nos terres et les
transformer o.



découverte de la houille — qui est cer-| Les Américains ont convoilé notre ile

tainement événement industriel le plus! avant ce refus et ils continuent de In
convuiter depuis.

ccurs dv dix-neuviéme siccle — les me- Ia conjurerons-nous en continuant

WVinterdive aux étrangers le droitde pro-
priété fonciere? Outre gue cette inter-
diction est facilement éludée dans la
pratique, il est remarquable que, en
Haiti, Pélement américain est celui qui
prend le moins de part aux transactions

ines avantages que les sociétés anglo-
saxonnes.

« Ircédsistib’ement entrainées par lear
formation sociale vers les fonclions ju-
bligues, vers les emplois a lministratifs,
en un mot vers les carricres Wexizeant

aucun travail intense et aucune initiati- reposint sur les baux et hypotheques,
ve personnell>, ces populations se de-" alors quae ces transactions sont éyale-
tournent Lp pl.s qu’elles peuveat de lttimunt accessibles a tous les étranygers.
culture et de Vindustrie qu’elles dédai- | prailteurs, a défaut de la propriété

gnent. Elles ne se trouvérent doue pas
en situation de prendre le premier rang
dans li geaa-le tutte industrielle «u‘i-
naugurait la découverte de fa houille. »

Qu’est-ce done que tous les discours
ou tous les écrits paavent-ils prouver
contre I’évidence de ces faits ? Et reste-
rons-nous, Apres ces eclatantes lego 1s,
assez opiniitrement ancrés dans les

idées surannées qui ont fait la déciden-] , oh i , .
cede bien plas puissant» qu2 nous, VAméric in tant redouté n’est pas un

pour persister a suivre en véritables | fiseur d’aventures en qucte de mauvais
aveugles les nations qui rétrugraient | COUpS a faire. Tout le monde sait que
au lieu de celles qui avancent? Pour ,!4 Navase, qui est une de nos iles ad-
rester dans notre monde, hasiterons- jacentes, a été assez longtemps occu-

nous plus longtemps entre I’état social! Pé? par des travailleurs ameéricains
grands exploitants du guano. Ils ont

des populations de Amérique du Sul ~ os ;
et celui des populations de l’Am+rique | exploité celle maticre uniquement pour
en tirer des profits particuliers, puts ils

ju Nord ? .

™ ont d’eux-mémes évacué lile quand ils
ont p:nsé que l’exploitation ne devait
plus leur étre suftisamment protitable.

Je suis bien loin de désapprouver les
précautions d’ordra politique que nos
gouvernants peuvent prendre pour eale-
ver au gouvernement des Etats-Unis
tout prétexte d’immixtion dans nos affai-
rea; l’exemple de ce qui se passe dans la

fonciere, les étrangers ont en Haiti I
pleine et absolue liberté d’acquérir tous
titres publics, dans le marché, or les
Americains sont encore c2ux qui usent
le moins de cet avantage qu’ils ne con-
sidérent pas assez réel et je ne crois pas
qu’on ait relevé d’éléments anglo-saxons
dans Paffaire de la Consolidation.

Vous devez voir par tout cela que

important qui se soit accompli dins

J’ui dit plus haut gue nous avons in-
térét & connaitra les caractéristiques
de chacune des deux formes de socictés
qui existent dins le monde, pour deux
raisons dontje viens de donuer la pre-
miére qui est que nous avons a cette!
heure 3 prendre conscience de Vorien-|
tation définitive de notre éducation.
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le flacon : 1/2 litre 5.00

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et dépot pour la République d’Haiti
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En exccutiond’une obligation hypothécaire
passée au rapport de M* Monfort Solages,
alors notaire, 4 Port-au-Prince, en date du
dix-huit Aout, mil neuf cont cing, enre-
eistrée et cn vertu dun commandement
demeuré infructueux, cn date du premier
Déecembre, mil neuf cent six, exploit de
Vhuissier Georges Nocl ;

I] sera procédé le jeudi vingt-huit No-
vombre courant, 4 onze heures du matin,
par le Ministere de M* Chrysostome Rose-
mond, notaire, en son étude, a Port-au-
Prince, Rue du Pcuple, numéro 160, A la
vente au pius offrant et dernier enchéris-
secur d’une portionde cing carreaux de terre
dévendint de PHuabitation Coupeau, située
y Fond Ferricr, Commune et Arrondisse=
ment de Port-au-Prince, laquelle est bornée
au Nord par les béritiers Germain ; au Sud,
A VEst et 4 VOuest par la propriété de
isu le Commandant Poitevin; telle que
ccite propricté se poursuit, Comporte et
séetend ;

A la reguéte du sieur Charles Thomas,
demeurant A Port-au-Prince, rentier, domi-
cilié A la Guadelupe, ayant pour manda-
taire special Je sieur Arthur Patry, Licen-
ci¢é en Droit, et pour Avocat constitué Me
Yrangois Hilaire Caillet, au Cabinet du-
quel, Rue du Réservoir, numéro 99, ila
domicile élu.

Contre le sieur Alexandre Coupeau, pro-
prictaire, demeurant et domicilie 1 Port-
au Prince, sur la mise A prix de “Deux cent
soixante six gourdes, Cy. .....+. G. 266
outre les charges de l’enchére.

Pour plus amples renseignements, s’a-
dresser 4 Me Chrysostome Rosemond, no-
taire, dépositaire des Cahiers des Charges.

Port-au-Prince, le 15 Novembre 1907

Francois-HrLtame CAILLET,
Avecat.


République Domiuie tine est ~uffisam-
ment 6diliint pour Lede.

Mais je dis que fi fatalité historique
fera son cours ef js prends le mot de
M. Piederic Murcelits dans Le sens que
Jui donne ba réadlité ba tr bpie ere CONS-
fitue dans fe monde onic be furmida-

ble oN geld: fot wath , PNEhrpy1e.

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Ce:ci: de Port au-Prince

Le comic d'Administrvion du Cercle a
décidé de rouvrir ses salons.

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de chaque mois, ie conte recevra Les mem-
bres du cerele et leurs fainilles.
Secréetai:crie ad’ Etat

des Finances
Par te stesmer ¢ Virginian le Gouverne-
Ment arg 228.000 gourdes en pieces
de nickel de 50 conumes ( 57 caisses de
P. {000 chacune ): 1G o90 gourdes ont
etd debarguces aux Gorisives, 200 000 gour-
des a Porteau-Piirece ci 12.000 gourdes A
Jéremic, pour les deperses du service pu-
blic.

Port-au-Prince, le 13 Novembre 1go07.

Le G_uffre

Le Goutire tel gu’ est connu en Haiti,
signific un bruit ressembling A des roule-
ments de tonncrre ou des coups de canon
lointains. Hl peut c:re continu ou isolé.
Quand le phenomtne se produit pendant
un temps clairen Vabsence de toute pre-
babilité dorage, il reve: un earactere bien
distinctif, Ainsi lors de Veéruption du) Kra-
kitoa dans les iles de la Sonde en 1883, on
entendit le Goutfre, ressemblant 4 une ca-
nongade lointaine (Mescorologie endonbéne, Dr
Lidnas.)

L’opinion plus générale attribue au phé-
noméne du goutire une origine intérieure
et non atmosphcrique, au moins dans la
plupart des cas. Le noi méme de ces bruits
éveille Pidée d’abimes profonds d’ot ils
semblent provenir.

Nous avons signale déja plusieurs fois ici
ce phenomtne eniendu dans des sta-
tions voisincs des mornes de la Selle
et dans quelques stations du Nord.

Ces sortes de phénemenes ne sont pas

articuliersdVile WHaiii; ls sont connusau
exique, en Italie ot ils sont désignés sous
le nom de « Brontidi » ct dans bien d’au-
tres régions. D'aprés M. Rzehak, ces bruits
setaicnt dus a des mouvements lents

‘de Vécoree terrestre connus sous le nom

Les condamnations
dun conseilde guerre

de bra-



de mouvements tectonijues ou
dysvimes.

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Décroissance progres-
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sive des conserits

len conelure, s’informer au bureau du

journal. Panis 15.--- La commission parlemental-

rede larmce vient de publier un rapport
a
décroissince progressive annaelig da nom-
bre des. conseriin. Ce frit est cavsé par da
diminucioa dela naire en France.

Poar
commi-sicil
un pits wradat
qui, d-cue, ont rendaus d
viant la caaipigne

Déces

| Nous apprenons !a mort de Louis Nico
i las Florent CHEVALIPR, Surveillant d Etudes
‘au Lycée Nation, décede hicr dimanche, 4
aheouresde Pap.cs mil’, muni des sa‘rements
ide PEalise. —

Les funcrailles auront fica aujourd hui

“33 heures précises de aprés-midi. .

| Nous présentons nos sitceres condolean-
ccs aux fumilles éprousées et particuliere-
Ment A notre ami Dacis Viard, beau -trere
~du deéfans.

echo des Cayes

Le commissaire du) Gouvernement pres
le ‘Tribunal civil des Caves, Me Auguste
IRameau et fe Séniteur P. Paulin ont te
envoyés par ie gouvernement A Aquin pour
proceder A une engucre pres le Vribunal ci-
vil de ce ressort.

— M. Meltus Nelson est nomé juge au
Tribunal civil en remplacement de M.

Dol Conde fils, décéds. .

Est cntré hicr avec les passagers suivants
venant de:

Saint-Marc: Mr Miot, Mr Orius Paultre,
Charles Léonard et enfant, Mr Edelmonde
Leonard ct cnfant, Albers Supplice. Fran-

lcisque Balancour, Polix Monias, ®allucl.
~- Il est reparui pour les Cayes, ayanta
son bord :

Mme A. Ferrer et cnfants, Mme
Douyon, Mr Démos:heéne

1,

anu

v ' ? . -3
dans leguel coe appeile Pattension sur

décroissance, la
Venrdter

comp ioe cette
d: Paraice propose ,
nombre darabes algeriens
Texca@ilents ser-
de 1870-1871.

Vices pet

L’Kimpereuar Guillaume
Docteur en Droit



cuple anglais a l'égard de | Al-

timents dup
lemagne. . .
LOUniversieeé d@Oxtord lut a confeéré le titre
de Doctcur

en droit

ration pourle svutene scolaire de Rhodes

mjue entre les deux pivs.









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Douyon, Mine |
Simeon Chigucl ct enfants, Mme Edouard

Cassis, Mime Berlingerie et enfants, Mme |

Le Rapprochement
Franco-Allemand

Adcle Désir, Mme Berthomieux.

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Est parsi hier avee les passagers suivants
pour:

Samt Lhomis: Mr Atberio Dosche, Mr |
Derbicr Prey.

Petit-Codve : Mr Antonia Kattan.

Gonativs + Placide David, Mr et Mme
Constandi [brahim Kwas et 3. enfants,

Charles Lancelot, Etheart Dupuy. compléte, 'harmonie curopéenne ;'du reste
«Le Soir» le gouvernement n’attache qu'une irés pe-
On nous prie informer que le journal | tt€ importance politique d Cette visite.
le Soir ne paraitra pas jusqgu’d ce que soient Rome 16. — On affirme que le roi Edouard
connues les dispositions testamentaires du | a réussi a négocicr une rencontre entre
regretté Justin Lhérison, décddé directeur | !’empercur Guilliaume et M_ Falliéres, pré-
de ce journal. | sident ce la Republique Frangaise. Cette
rencontre a laquelle assisterait le roi d’An-
gleterre aurait lieu vers le printemps pro
chain dans un port de la Méditerranée
Rome 16. -- En parlant de la prochaine
rencontre de | Empereur Guillaume avec
Fallieres, le journal « La Tribuna » dit que
cette possibilité tut envisagée en 1904,
preve- A cette ¢poque la cour d'Italie était seu'e
nir la vente des bijoux de sa mére la défun- | en situation d entreprendre l’initiative, mais
te reine Ilenriette de Belgique, la prin-. elle y rcenonga en raison des difficultés que
cesse Louise a offert une ssmme de 200.000 ¢ prézentait sa realisation. — « La Tribuna »
francs 4 ses créinciers. Ces derniers ayant trappel!c qu’au moment ou ce:tr: rencontre
refusé, le vente a éié fixde au 22 Novem- . aurait pa s’cffeciuer le Président Loubet
bre. } était 1 hdce officiel du roi d’Italie,

Paris 16.---La visite de VEmpercur Guil-
laume en Angleterre ne cause aucune in-

uidtude cn France, car elle est une preuve
de Vameéheration de la situation générale
en Europe ; avant. la conclusion de l’en-
tente cordiale, un cveénement de ce genre
aurai: paru des plus suspecis d Paris, tan-
dis qu’aujourd/ hai legouvernement francais
se réjouit de tout ce qui peut rendre plus









Henriette

— ——

Les bijoux de la Reine;
|

BRUXELLES 15.— Dans le but de









Wixpsor 15.-— On est de plus en plus
convaincu que tous les efforts de Vempe-
reur Guillaume tendent a améiorer les sen-

pour prononcer un
discours dans iqgucl elle exprime son adini-

qui, a-.-ole di, at coutribud a créer une
atmosphere de conitance matuelle et d’a-



Boite aux lettres

Port-au-Prince, le 18 Novembze 1907
Au Général FF. D. Liciting
En ville,
Monsicur le General,

En me rendant votre visite le jeudi ;
du courant, Vous Wavicz pas manquéd de
m’cxprimcr tout le rezret que vous éprou.
viez par la pub‘icite de la lettre a vous
adress¢e sur le journal le Soir en date dy
29 Octobre ccould, par Mr Rouzier,

En cffet, me disiez vous, désirant come
pléter un ouvrage que vous devez livres
au public, vous aviez da demander 4 More
sieur S. Rousier, une note sur la date de
'exdcution de teu Mr Florozin Louis, sang
cependant lautoriser 2 vous faire parvenit
cette note par la voie des jonrnaux, puis
que vous n’avicz pas vous méme empoyé
ce moyen.

Désirant que vosallégations verbales soient
Vobjet Pune contirmation ccrite de votre part,
vous voudrez bien, Monsicur le Général, ag
nom de la tamil'e Florozin dont je suis us
des membres et de toutes autres qui s’unise
sent a elle, me donner satisfaction de cette
confirmation demandce. :

Jestime, Mr le Général, qu’ayant baptisé:
un des enfants d'une des filles de feu Flo-
rozin Louis, vous ne sauriez aucunement
prétendre, renier sa mémoire. En attendant
que je vous lise en réponse de la présente
le plus prochainement possible,

Je vous salue bien affectueusement,
Jh Saixt-Ciovp.





DEIEUNER DU 18 NOVEMRRRE
IDI A 2 HEURES

Beurre et radis
Rognons grillés Maitre d hotel
Poulet fricassé aux pommes
Filet Mignon au cresson
Haricots verts sauteés
Haricots rouges en sauce
Riz b'ane 4 la ercole
CEufs au IJaie
Fruits
Café
1/2 Vin





Derniére heure.

La porte Ixpiana 16. (Erats-Unis) Us
train express allant a une vitesse de 60 mik
les A Vheure a déraillé prés d'ici. Six per-
sonnes et 3 autres employés ont été dane
gereusement blessécs. .

Lonpres 16 —. Le mariage de la Princesse
Louise d’Orléans avec le prince Charles de
Bourbon a été célébré aujourd’hui.

Loxpres 16.— 471 000 livres an, laisse
en lingotsd’or ont été retirés aujourd hui
la Banque d’Angletcrre pour expédition aux
Etats-Unis.

Paris 16. Rente: 94 97.

Havre 16. — Café Haiti; Cap : 40-

Paris 16.—Au conseil des ministres réu-
nice matin 4 ’Elysée sous la présidence
de M. Fallicres, le ministre de la guerré
fit signer un décret nommant au commane
dement du 16* corps le général de divis
Marion, en remplacement du G* Bai a0
nommé sur sa demande commandant
19° corps. .

"Le GH Picquart indiqua cnsuite a0 coe
seil qui l’approuva les grandes
projet relatif a la constitution de

ectifs des armées active ¢ °

M. Vivianl entretint le consell do projm