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40 ANNEE, Ne 191

PORT-AU-PRINCE (nait1)



SAMEDI, 16 NOVEMBRE 1907.



Le atin

QUOTIDIEN



ABONNEMENTS :

paR mois Une Gourde D’AVANCE

DkPARTEMRENTS & ETRANGER 3

vrais de poste en sus.





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Pour tout ce qui concerne |’



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PROPOS D’HYGIENE

—— —oes

Medications Etranges

Chez nos professionneals de la Coa-
Irebande Médicale, ceux qui s’en vont
médiealtlant & tout propos, — souvent
hors de propos — trompettant tou-
jours leur pseudo-compeétence et of-
rant bruyamment leurs services com-
me des manieres de marchands am-
bnlants, inquiets den tinier et criant
des marchandises avariées, une cho-
se ensemble burlesquement drole ct
Mssab'ement indigae m’a toujours
até le front dans les paumes a force
fy penser : C'est la petite fagon de
Primauté dont jouissent, dans les mé-
ficttions vatyaires, les produits de dé-
thet de nos orginismes adultérés ou
hon.

Je me souviens qu’une fois, & un
Nienamicailrd a point, j’entendis con-
aver com.n: tres...propre ale rem +t
reen bon état, quelques gorgées d’u-
rine et des ablutions au visage avev
® méme produit ( pense-t-on a l’am-
Monlaque des urines et a-t-on ral-
s0n ?).

Le soir, autour de la table, aux heu-
"83 des agréables causeries, mes pa-
rents m’ont souvent conté qu’en 1880,
3 excréinents de chiens étaient cho-
% tres recherchée pour la thérapeu-
lique des varioleux ; que ce produit,
venant 4 s3 raréfier par suite, en ce
lemps 14, de son
Mation, il passa, de la rue dans le

Admini

immense consor-;

DIRECTEUR 2

Clément

—_—__.

S nanennncnsmnnadeangnecenad
ee

(Juand je pense que ce fuseau de la}senterie avec d





Magloire,

REDACTION-ADMINISTRATION
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es cendres de cigales,

petite véroce m’s_ effeuré le bout dufjla folie avee du sane d’ane, les excre-

nez en im’y laissant desa dentelle!

Si quelque souper copieux et arrosé
A tire-larigot, mettant Messire Gaster
en mot, vous a jamais fait conniaitre
cette anicroche terrible qui s’appelle
Vindigestion, vous ne me_ direz pas,
sans etre nmenteur, n’avoir jamnis re-
wu, au beau milieu de la nuit, concer-
nant votre cas, certain conseil médi-
camenteux tres pratique et visant cer-
taine potion ambrée d’une auto-fabri-

ments de chauve-souris ne laissaient
pis Wavoir leur precise indication.
Au temps béni de la Gréce ott la Re-
Nvion fraternisait si bien avee he Mé-
decine qu’elle Vabritait) volonutiers
sous Faumuce des canonicats, cet les
préetres docteurs gravaient dans leurs

temples la statistique des guétisonsy)™

obtenues et des recettes employées,
c’était encore le trioinphe du parfum
Vrebours. On employait volontiers «la

cation réconte et que vous aves 1a, ) iiente de souris délaydée dans du vinai-

sous la main, positain medio.
Un pere de famille qui m’a avoué,

gre, la fiente de rat mélée d’encens et
délayée dans du miel contre la gra-

de bonne foi, n’avoir pas une once de}velle, les excréments de lézards con-

confiance dans les médecins m’a affir-
mé que, fat-il perdu dans les vapeurs
de V’éthyvlisme le plus vertigineux, 11
aura toujours assez conscience de soi
pour se rappeler et préconiser cette
toilette dont j’ai plus haut paric et ces
thgurgitations de liqueur d’or nau-éa-
bonde.

Et dire que sur cette pente on don-
ne dans I'hyperbole — Est-ce possi-
ble? vous extravaguez, me dira-t-on.—
C'est si possible que c’est vrai.

On voudrait me contredire ; mais
tout le moude_ sait trop ce qu’il ad-
vient au malheureux patient récem-
ment mordu chez nous par une arat-
gnée a crabes.....

e
ums

Eh bien ! s'il faut que je dise mon
mot dans tout ¢a, j’avancerai que pour
celui quia le souci de la cause des
choses, il ne serait pas trés hasardeux,
de trouver 1a, peut-étre, la marque
d’un traditionnalisme profond, reten-
tissement lointain et prolongé de cou-
{umes outre-marines d’antan.

On sait que dans VInde ancienns, a

COmM2rce et de td peut-étre dans I’of- ; part le lait de femme et la poudre de

icine > vonen faisaitdes pommades
ie On n’avait certes pas le temps d’o-
Oriser dans lo bon sens et dont on
*njuisait le corps des malheureuses
victimes. Méme il me fut confié que le

pita cieux m5 iicament ne se borna

‘vec le palais et visita les pays maré-
xde l’estomac et

Wéalent peint étrangers.

|
|

la peau et que, agréé par la mé- | spécia
tioa Interne, il fic connaissance j tion du

de lintestin. | thérapeutiq
Oa en faisait des bouillies claires, suc- lors appelé

tes et... lis, ancienne ou «
ot... parfumées ot lea, anal is ancl eae one >,

pierre fines fourrés dans la thérapeu-
tique de plus d’une maladie, l'urine
de vache et les excréments de rhino-
céros étaient particuli¢érement tenus
en gcande estime contre les abces.
Dans la vieille Egypte, berceau de la
lisation médicale et de l’inven-
«clystére», les excréments de
les grossissaient les colonnes
ues du Code Médical d'a-
Livre Saeré. Dans la Chine
le fiel d’éléphant éclair-

crocodi

tre la cornée. »

Il njest pas jusque chez les Latins ott
lon ne retrouve ces contumes bizar-
res et quasitnent ridicules. Toutefois

on sait que c'est a Rome ott la Méle-:

cine fut longtemps ¢tiquetée « art fri-

vole » que l'on doit Pidée @emplover ||

le fer et le feu dans les

chirurgicales. Cette idée perma dans §

le cerveau d’un homine qui parut par
cela méme un si grand criminel aux
veux de*ses conteinporai.s quwil lui
fallut bien expier son
les barbares ! ) Heureusement que de

ce chef, le chirurgien génial ne fat '§

point traité selon le principe du simi-

lia simiiibus curantur. IL avait dans la;
téte «le fer et le feu », ce fut le bois
qu’on lui infligea sur le corps: Le pau-
vre Archagatus fut tout bonnermment
roué. Et il le fut en pleine Rome, ypar-

ce qu’on y préférait encore « la fiente’
de loup dans du vin blanc contre ta’
colique, le fumier de colombe appii- '
qué sur fa téte contre la phtisie.» |

Avec ¢a l’on me dira que les temps

_en on —



operations, |

forfait. (Ah! fl



LE NUMERO 10) CENTIMES.

Les abonncments partent da rer. et da rg de chaque

mis et sont payables d’avance



Les manuccrits insérés ou pon pe sont pas remis.



stration du Journal, s’adresser &4 Monsieur Arthur ISINORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

NS*CROLOGIE







Vous étes prié d’assister aux tuné-
railles de

AlexisJustin Lhérisson,

Licencté en ‘Droit, Avocat du barreau

de Port-au-Prince,

‘Professeur au Lycée Petion
‘Dir-cteur-propriétaire du « Soir »
déceded hier soir a rr heures, muni des

Sacrements de I’Evlise.

Le convoi partira de la maison mor-
tuaire sise 13, Place du Champ-de-
Mars, demain dimanche 48 heures
precises du matin pour se rendre 4
VEgtice Métropolitaine.

De la part de sa veuve, de ses en-
fants, sa belle-meére, de ses fréres, de
son beau-frére, de ses belles sccurs,
de ses cousins et cousines, de ses
neveux et nicces et de toute sa famille.

N.B. Les amis et connaissances
wy sont prics de considcrer le présent
fairc-part comme invitation.
—D'aprés les formelles volontés du
cher défunt, il n’y aura ni fleurs, ni
couronnes, ni discours.

1
t























PAIYS DIVERS

C’est avec une douloureuse surprise que
nous avons appris ce matin Ja mort de no-
tre confrére et ami Justin Luérisson, direc-
teur du Soir, décéded la nuit derniére.

Le Matin s’associe de tout cocur au
deuil qui frappe a la fois les lettres haitien-

ont changé ! ‘nes, le Barreau et la Presse dont Justin

D' (. PEARSON

ED

Priére d’aviser }’administra
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«MATIN®»«
afin qu’il y soit de suite remé-
dié

L’/administration du « Matin »
annonce aux abonnés de la Ca-





pilale qu’ils ne doivent rien ver- |;

ser, abonnements ou autres,
que sur RECUSIMPRIMES et

‘Lnerisson fut un des membres les plus dis-
! tingués.

| Ce journaliste haitien fort remarquable
,dans son genre, avait réussi, aprés une par-
_ faite conception de nos meeurs, a assurer
, une sérieuse vitalité 4 son journal le Suir
qui parut sans interrup:ion pendant prés de
{dix années

| Nous présentons nos sincéres condoléan-
ces 4 la famille de notre regretté confrére.

Théatre haitien

| La mort du distingué Justin Lhérisson
endeuille le Thédcre Haitien qui ajourne sa

04 l’on soignait la dy-jsignés de M. l’Administr ateur féte de demain 4 dimanche prochain.













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pEPECHES RECUES CE MATIN

Nouvelles diverses

yiaptvostock 11. — Des bombes, des
munitions et une corres pon-

mes, des ne cor
ont ¢.c¢ saisies dans

lance révo'utionn ure
os ateliers Maritimes.

Paris 13. —~ Apres de nombreux débats,
i Chambre des dépurds a rejete la résolu-
ion socialiste demandant Ja complete inter-
utionalisation de Vaction franco-espagnole
w Maroc et condamnant Vexpédition et le
ymbardement de Casablanca, comme in-
ystifics, Par JOO VOIN Contre 50. Elle a
cote ordre du jour de confiance accepted
urle Gouver cement et a exprimeé Pespoir
we celui ci tera respecter les droits de la
France au Maroc et qu'il maintiendra ses
agagements avec les autres puissances.

Ly Havani 13. — Une terrible tempeéte
Uerwage en ce moment sur la cote. Une
alision s'est. produite entre les vapeurs
Wile de ‘Taragone » et @ Suzamic » qui
x trouvaient cn rade : le premier a coule
amoins de cing minutes, son equipage
pete SMUVE.

Le vapeur trangais « Virginie » venant de
a Nouvelle-Oridans s’est yeté sur le brise-
ames cn rentrant dans le port ; ses avaries
mt importantes,

Paris Fy. — Rente: 94 85.

Ce matin, sous la présidznce de Mr Fal-
wes, le ministre des Travaux pub‘ics sou-
ni av coaseth le texte dune lettre adres-
vila Commission sénatoriale fournis-
unt des caplications et des renscigaements
tanciers sur les conséquences gu’aurait le
achat de la Compagnie de VPOuest. Ty
uftun prochain conseil samedi.

Mier, a Chambre diseuta amend. ment
Mr Vabbe Lemire sur la devolution des
cens ecelesiastiques. Apres Pintervention
i MM. Doahave, Labori et Briand, — la
Lambrerenvova da suite de la discuss‘on 4
wreredi prochain. —- Elle continue = au-
urdhui la discussion du budget des f-
nances,

——— EEE
Derniére heure.



















STPETERSBOURG 15.—~ Un incendie que
‘ON soupgonne ctre d’origine criminelle a
ktruit deux canonnicreset cause de sérieux
ommages A plusieurs autres navires qui se
‘ouvaient dans les bassins des ateliers de
structions navales de la Baltique.
cuirassé Pavel I qui était au mouil-
“ec dans le fleuve a été sauve avec beau-
up de pene.
SANGER 15.- Muolai Mohamed, un autre
Rredu sultan et préetendantau tréne s'est
"ot au sultan Abd-El-Aziz 4 Rabat.
Kerr (Russie) 15 —Le proces des vingt-
ie officiers de Ja garnison coupables de
HS politiques ct athli¢s A l'organisation
révolutionnaire commenceera in-
ent.
Loxpaes 14. —L'dlévation du taux de
PawPte 48°’. est probable.
La Chor — La rente frangaise est A 95.
hambre vota le budget des finances
Mama la discussion du budget de 1’A-
dure qu'elle continua cc matin.
sur les élections des Chambres de
Hier ce ct s'ajourna d= mardi.
rote, Curent lieu 4 Marseille les ¢mou-

homens Se ques du capitaine Ihler et du
i





r Pil’ot tués a Casablanca.
Nart dont ] Etat de santé était as-
nt va mieux.

pamuidta
Weadre russe est arrivée A Brest.

zicotel Belle, Lae

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En execution d'une obligation hy potheécaire
passée au rapport de Me Montfort Solages,
alors notaize, 4 Port-au-Prince, en date du
dix-huit Aodt, mil neuf cont cing, enre-
gistrée et en vertu d’un commandement
demeuré infructucux, en date du premier
Décembre, mil neut cent six, exploit de
Vhuissier Georges Nocl ;

Il sera procédé le jeudi vingt-huit No-
vembre courant, 4 onze heures du matin,
par le Ministtre de Me Chrysostome Rose -
mond, noraig¢, en son ctude, 4 Port-au-
Prince, Rue ¥ Peuple, numcro 160, 4 la
vente au plus offrant ct dernier encheris-
seur d’une portionde cing carreaux de terre
dépendant de I’Habitation Coupeau, située
4 Fond Ferrier, Commune ect Arrondisse-
ment de Port-au-Prince, laquelle est bornée
au Nord par les béritiers Germain ; au Sud,
4a VEst et a Ouest par la propriété de
feu le Commandant Poitevin; telle que
cette propriété se poursuit, comporte et
s’étend ;

A la requéte du sieur Charles Thomas,
demeurant 4 Port-au-Prince, rentier, domi
cilié a la Guadel.upe, ayant pour manda-
taire special le sieur Arthur Patry, Licen-
cié en Droit, et pour Avocat constitué M°
Francois Hilaire Caillet, au Cabinet du-

uel, Rue du Réservoir, numéro 99, il a
omicile ¢lu.

Contre le sieur Alexandre Coupeau, pro-
prictaire, demeurant et domicilié 1 Port-
au-Prince, sur la mise 4 prix de ‘Deux cent
soixante six gourdes, Cy... ..... G. 266
outre les charges de l’enchére.

Pour plus amples renseignements, s’a-
dresser 4 Me Chrysostome Rosemond, no-
taire, dépositaire des Cahiers des Charges

Port-au-Prince, le 15 Novembre 1907.
Francois-Hiraire CAILLET,
Avecat.

pratiques | Tribunal civil de Port-au-Prince, le

VENTE PAR LICITATION

En vertu d’un jugement rendu par je
22

| Juillet $907, curegistré, il sera procédé

|

le Mercredi 20 Novembre courant, a9
heures du matin, en l'étude et pur le
ministé:e de Me Chrysostome Rosemond,
uotaire a cett> résidence, Ne 68, Rue
du Peuple, dla vente des immeubles
suivants dépendant de la succession de
feu Oscar Charles :

4° Une portion de terre dans {es en-
virons de cette ville, snr le chemin con-
duisant a Pacaud, d’environ cinquante
pieds de large sur deux cents environ
de profondeur, bornée au Nord par un
chemin vicinal, a POQuest par le chemin
de Détrés, a VEst par Albert) Noisette
et au Sud par le reste de la propriéte,
ayant dessus une maisonnette couverte
en toles, sur tao mise a prix de mille
wourdes, «yo. 6. 2 Gi. 1.008)

2o Une portion de terre dépendant
de VPhabitation Dépré, mesurant quatre-
vingt septcenti¢mes de carreau de terre,
bornée au Nord par la ravine Adam,
au sad et alist par le terrain Boute
Doizin et &@ POuest) par Charles d’Au-
bizny: surcette portion de terre il ya
des arbres feaitiers et un four a chauy,
sur la mise & prix de cent crnquante
vourdes, Cy. 2.0.0. 2 6 Gi. 400

A lerequéte des sieurs dean Joseph
Charles, dit Blane, demeurant ct domi-
cilié sur Vhabitation Duval, de la dame
Marie Anne Oscaline Charles, épouse
autorisée du sieur Elissé Saint) Surin
et du sieur Aug. A. Hléraux, agissant
en sa qualité de tuteur datif du mineur
Jean Enesca Charles, demeurant et do-
miciliés & Port-au-Prince.

En présence de Mt Elissé Saint Surin,
subroge-tuteur dua dit mineur.

Pour de plus amples renseinnements,
s'adresser iu Notaire commis, Me Chry-
sostome Rosemond, ou a Vavocat sous-
slene,

Port-au-Prince, le 9 Novembre 1907,

Auta. A. Henacux.



Ps e " - ‘N YTqv ~

Francisco DESUSE

Fabricant de chaussures
Ia Manufacture a toujours en dé-
pot un grand stock,— pour la veute
en pros et détail,— de chaussures en
tous genres pour

HOMMES, FEMMES, ENFANTS

Les commandes des commercants
de l’intérieur pourront étre exécutées
dans une semaine 4 peu prés.
23, rue des Fronts-Forts, 23

PORT-AU-PRINCE ( BAITU )







Er anchement

A L'ELEGANCE
D. FERRARI,

Fabricant de chaussures,
Porte Ala connaissance du public,
particuligrement de ses nombreux cli-
ents de Ja Céte et de la Capitale, que
’établissement aun stock incalcula-
ble de chaussures pour hommes,
temmes et enfants, en tous genres,
et que, malgré l’offre decing pour ceut
sur l’achat en gros (50/0) fait un ra-
bais exceptionnel sur les prix.
L’établissement se charge de faire
reudre des mesures & domicile.
‘oujours : Soin, exactitude, ponctualite
42, Rue des Fronts-Forts, 42.
PORT-AU-PRINCE (HAITI)



RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU

SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

VeNDEEDL 15 NOVEMBRE

Barométre 4 midi 762,1

( minimum 20,8
Température) minimum 31 3
Moyenne diurne de la température 25.9

Le cel a cté clair jusqu’a 4 h. du soir et
s’est couvere lentement depuis.

Le barométre continue sa baisse. ;

Le groupe de tiches solaire visible depuis
le S Novembre vient de passer par son
maximum de phase et Pétat sismigue de la

Terre cai de remarguable jusqu’a pre-
sent.
J. SCHERER
Revue du Marché
La sfuasion ra pas change durant la

demicre huiane; Parrivée du nickel coin-
eldant avec des besoins pressants n'a pas

Oscitonn® de dosarroi dans le marched.

Le taux cotresté stanonnaireda 428/29 0 0.
Nou. aurea, coiceistré des taux plus bas
sila buisse que nous sipnaltenms sur le ca-

fé la semaine dernicre mavait maintenu les
affaires en suspens.

Les traites sur Fiance ont été vendues a
21 4 pour le Paris direct et 2 0/0 pour le
Hambourg-Paris.

Les Cheques s France se maintiennent A
41200.

Les Cheques s/ New-York 1 0 0°

Cufé et cacao. Les nouvelles regues d’Eu-
rope sienalent, en dernicre heure, une re-
prirede b. 2 sur le caté quiest coté a Fres
40 ; tandis que le cacao descend 4 Frs roo.
Cette baisse considerable, en si peu de
temps, est die a la mauvaise préparation
de Varsicle ; ce que nous signalions ici
meme.

Port-u-Prince, le 16 Novembre

Ecole de Médecine

Voici les derniers résultats de la 2¢me
session d’exiamen qui a pris fin hier.

Merered’. 20me examen, 2¢ms partie J.
Loubeau, A. Laforest, W. Villedrouin, L.
Wadestrand.

Jeudi, yome examen.— J. Lysius, R. Gous-
se, L. Belfond, A. Bréa, V. Laurenceau,
Justin Viard.

Vendredt, dernier examen. — J. Bergeaud,
F. Chenet, E. Kernizin, C. Longuefosse,
J. Acloque.

Eléves sages-fenimes = rer examen.— Adéle
Canal, Mme Moskova.

— Nos compliments i tous et
li¢rement aux 5 nouveaux docteurs.

Décés

Mr et Mme Charles Dehoux ont eu la
douleur de perdre leur enfant:Frangois RAOUL
décédé aujourd’hui.— L’enterrement aura
lieu demain 4 3 heures de l’aprés-midi.

Le convoi partira de la maison mortuai-
re, rue de |’Egalité pour se rendre 1 la Ca-
thédrale.

“Nos sympathiques condo'éancesavx époux
Chs. Dehoux

Remerciments

_M' Alex. Jackson et ses enfants remer-
cient bien sincérement les amis qui leur
ont donné des marques de sympathie 4 l'oc-
casion des funérailles de M™* Jackson, leur
épouse et regrettée mére, décédée le 12

ovembre courant.

Mr Jackson présente aussi ses meilleurs
remerciements 4 ceux qui ont bien voulu
lai adresser des cartes de condo

1907.

particu-

)



remercie eu particulier ses collegues de la
« Société Biblique ct des Livres Religieux
d'Haiti» pour ceite beile manifestation de
sympathie qu’ils ont faite aux funérailles :
il les remercie non seulement pour la cou-
ronne exprimant les regrets de la societé,
mais cncore pour leur assistance eo SI
grand nombre et pour le concours moral
qu’ils lui ont prété a cctte occasion.

Ils vardent de ces précieux témoignages
une reconnaissance protonde.

Port-au-Prince, 16 Novembre 1907.
Ikcho de Jérémie

Si le silence est d’or, nous croyons que
dans certains cas il est répréhensible.—
Lorsgu’en effet (nous contemplons une pas-
sion pleine de beauté, une conception plei-
ne de prandeur, des ceavres grandioses en
fin, notre devoir n’est-il pas d’y applaudir
ouvertement ? N’est-il pas meme d’en en-
censer les auteurs ? N’est-il pas, pour ain-
si dire, de faire l’ottice de la trompette
de Jéricho pour les porter 4 la connaissan-
ce de tous 2—Avir ainsi, c’est, sans doute
encourager le bien, c’est anéantir le pessi-
misme, e’est ouvrir un libre champ aux
belles et nobles entreprises.

Quand on allait A la basse-ville, oa avait
lieu de constater sur un parcours de trois
hectometres jusqgu’a Versailles qui, soit dit
en passant,—est comme une ile au milieu
de Océan , comme un palais dans un dé-
sert, on avait lieu de constater, depuis
quelques années, un triste spectacle; celui
d. voir 1a mer accomplir perceptiblement
son aeuvre destructrice, ndfaste, détruisant
une des principales rues de Ja Vi'le. Tl ti'-
lait beaucoup de précautions pour ne pas
choir dans Vabime qu’elle creusait sous
nos pas, sous les pas de nos pavsains qui se

voyaient obligés de faire tout un long deé-

tour, un long trajet, afin de se prémunir

@un malheur s’oftrant visiblement 4a eux.
Aussi quelque insensible que l’on far, con-

sidérait-on cet ctat) de cho,es alarmant et
désespérant. — Pourtant quel changement
subit s’est produit ! Allez maintenant 4 la
basse-ville, méme par curiositeé ; votre coeur
qui Se contractait nagucre, se dilateza au-
jourd’hui, car 11 assistera Aun spectacle re-
jouissant : 4 la place de l’abime bordeé seu-
lement par une langue de terre, il verra
déji un terrain uni, voiturable dans tous
les sens.—Allez, vous verrez la mer recu-
lée 5 4 la place des vicux pilotis usés, vous
en verrez d’une supériorité, d'une conpsis-
tance A toute épreuve, se dressant tel un
rempart et mettant 4 jamais les gens du
quarter 4 abri de Venvahissement des flots.

Que sera-cequand ce travail, qui se pour-
sult comme par enchantement, sera enticre-
ment acheveé ?

Allez, vous pouvez entendre aussi com-
ment nos camp.gnards bénissent les auteurs
de ces bienfaits.

De meme la vue d’une feuille chassée
par le vent nous rappelle lidée d’un arbre,
de méme aussi la vue,la contemplation de
ce travail magaifigue nous reporte 3 bien
d'autres ceuvres adm‘rables : Cest ce nou-
veau Warft splendide, solidement construit.
c'est ce nouveau bureau de port, édifice
d’une architecture superbe dont la beauté
et la pureté des lignes ravissent meme les
amateurs. Et puis il est disposé si conve-
nab!ement pour l’usige auquel il est desti-
né. Aussi la cité est-elle fi¢re de ces mo-
numents qui relévent son prestige, rehaus-
sent son éclat et lui sont d’une utilité in-
contestable.

C’est bien pour nous l’occasion de remer-
cier avec la plus grande eftusion le gouver-
nement 4 qui nous devons tous ces bienfaits,
d’adresser nos éloges méritoires 4 sa Hau-
te Sigesse protégeant sans cesse les nobles
et belles actions. Le gouvernement est en-
core louable d’étre toujours heureux dans

- Il | ses choix, En effet, nos observations se-

|

raient incomplétes, Si nous n’attirions l’at-
tention sur un citOyen vraiment désintéres-
sé, un patriote A qu! st concéddée V’exécu-
tion de ces gran@€S entreprises ; il s'est
parfaitement acquitle de la délicate mis-
sion qui luia été C°nfiée. Qu’il nous soit
permis de citer sonnom ict, au risque de
froisser sa modestie : c'est I’hororab'e de-
puté Fleury Sanon. Il a pleinement justi-
fid la confiance que le gouvernement ct la
population ont placée enlui. Certes, des faits
dignes de mémoire ont marque son ,pss.-
ge 2 la députation nationale ; nous cterons
entre autres celui-ci : le projet de loi éri-
geant Moron en Quartier. C’est une pre-
cieuse idée ; car cette section rurale, p.r
son importance, li fécondité de son sol, | a-
bondance et I’excel'ence de ses denrcées de
toutes sortes, par Il’élément civilisaceur qui
yerceale: un prétre, des sceurs, tout cela
est appelé 3 faire de Moron le grenicr de
V’Arrondissement de la Crand’Anse.

Il ne peut que s’applaudir, l’honorable
député. D’ailleurs,n’est on pastoujours heu-
reux, quand on poursuit le bien. Videal,
uand on puise sa force, sa recompense
dans la satisfaction du devoir accompli ?

Si nous lui rendons ce solenne!l homma-
ge, si nous le félicitons d’avoir si digne-
ment représenté la populaiton au Parlement,
sa sagacité, sa clairvoyance comprendra
comment notre regret est vif que son man-
dat va prendre fin.—Nous avions le droit
de plus espérer encore de sa puissinte vo-
lonté, de son patriotisme.

Nous manquerions i un impéricux de-
voir, $i nous ne consacrions ici une mention
spéciale A son Excellence le Président de la
République.

Gloire, “honneur 3 vous, 6 Patriote veé-
néré qui présidez avec tant d’héroisme aux
destinées du Pays. — Daignez croire, 6
Grand Patriote ! que vous nies pas in-
compris, vous dont l’éternel voeu est le sa-
lut du peuple. Les ceuvres subtimes que vous
avez entreprises et reatisces, les bientiits
que vous avez accomptis, contribuent lar-

ement au relévemenc du Pays, 4 la réha-
ilitation de la race. Vous cues immortel ;
votre nom passera {Ja postérité.

UN PATRIOTE

Le Monde, l’'Homme, etles
Sciences

Nous sommes heureux de reproduire ci-
dessous le jugement dePun des ccrivains les
plus actitrés de la science sociale, sur l’ou-
vrage recent: Le Monde, l’Homme et les
Sciences de notre compatriote le Général Lé-
gitime, édité chez Verrollot.

« Parmi les personnalités éminentes de
la République d’Haiti, le général Léyitime
est certainement, 4 lheure actuelle, Phom-
me le plus instruit dans toutes les bran-
ches maitresses de I’érudition, le plus re-
marquable par la hauteur des idées et la no-
blesse des sentiments.

« Son nouveau volume est un ouvrage
didactique, ainsi que le montre le titre:
Cours préparatoire a la philosoplie. D’accord
avec la méthode employde par la science
sociale, qu’il connait depuis longtemps, le
general Légitime évite de procéder par des

éductionsa priors. Il place d’abord sous
les yeux de ldtudiant, dans une série de
chapitres sur l’astronomie et lesystéme ge-
néral du monde, sur les sciences physiques
et naturelles, sur la psychologie, les résul-
tats acquis par les observations des savants,
avec de bréves et typiques conclusions.
Dans une seconde partie, l’auteur passe en
revue les ,sociétés humaines de I’ancien,
puis du nouveau monde, les migrations,
constitution des races et leurs affinités,
etc. Je signale particuligrement le chapitre
sure ja structure etl’organisation », p. 299
et suiVv.

rr cern cr ce as Pr pu rer A

« Cet ouvrage suppose une infinite g
lectures. Un dernier chapitre, cxposant le
conclusions du général Lépitime 4 Jy suite
de cette revue générale des connaissances
humaines, fait ressortir Vharmonie Ui
existe entre la somme de ces connaissantes
et Vidée de Dieu ainsi que la cosmoo nie
de Moise. — A. vr Privitir, La Science So-
ciale, « Bulletin bibliographique ».

Le Prins Maurits

Venant de New-York est entré ce ma-
tin avec les passavers suiv. > Frédéri
Elie, Robert Novis. ints + Frederic
—Ilest reparti avce MLM. L. Biouard
Henri Falluél, J. Délouche, Antoine Ber.
ret, D. Charles, Mme Verna. pour Saint
Mare

9

Le Preesident

Est entrée hier avee les passagers suivants
pris aux Ciyes : Député A. Simon, Henri
Jacob King, Marie Jibels, Carl Voigt.

— Test reparti dans ia soirée avee les
pissagers suivants pour :
Jérémie > Député Deer ul, Pressoir Jérd-
me, Lestage, Joseph Barthe, Député Bré-
ziulr, Robert Laraque, Georges S‘journé,
Jean Mazuka, Ed. Tardicu, Norimil Titus,
Mme Ch. Cayemitte, Marie-Louise.
Cayes : Charles Frye, Pere Belee.
Jacmel > Pere Benoit, Caseau.
St-Thomas : Louis Delinois, B. Aggel-
dhom.
St ‘Domingue : Heurictie Mina.





élogués

Paris 14.— Une manitestaiion organisde
par les proupes parlementaires de arbitra
ge international a cu Neu cet) apres-midi,
au palais du Luxembourg en Phonneur du
retour des delégudés frangiis et sud-ameri-
cains de la contérence de la Have.

Missions religicuses
au Maroe

Maprip ry.- Au cours de Ia seince
@’aujourd’hui 4 la Chambre des depute,
pendant la discussion du budget des Af
faires Etrangeres, un député répubsicain a
demandé la suppression des missions reli-
gieuses au Maroc, attendu qu’aucun miro-
cain ne se convertissait au christianisae.
Le ministre dee Affaires Etrangeres,
comte de Allende Salazi a répondu que
ces missions étaient utiles, car leur im
fluence politique est tres grande au Muroc.

er erenrcnesene eee
Un espion qui avoue



Parts 14. - Sur la produciion de Torr
ginal d'une dépéche q:’il avait cnvoye? de
Toulon Al’agent d’unc puis-ance ctrange”
re, Ullmo a fait aujourd’hui des aveux
complets. Lo.
Il a avoud avoir dé en co nmumestva
avec une puissance étrangére qui avait rf
fusé ses offres en raisoa de leur prix éleve.
Ullmo a déclaré qu'il avait reacontre
Vagent de cette puissance étrangeére 4 Be
xelles. Il demanda 500.000 fres._ pour 16
documents en sa possession, mus ce Pr
ne fut pas accepté, parce que les dota
ne paraissaient pas etre d'une grande eg
portance. Les négociations fore ci
rompues ; Ullmo assure navoir f § as
avec aucune puissance. Il naeu en elo
a t-il dit au juge d instruction, d'autres an
cuments que ceux pris 4 bord du ‘ilmo
torpilleur « Carabine ». L’avocat a

a demandé que son client soit examic
point de vue de son état mental.


40 ANNEE, Ne 191

PORT-AU-PRINCE (nait1)



SAMEDI, 16 NOVEMBRE 1907.



Le atin

QUOTIDIEN



ABONNEMENTS :

paR mois Une Gourde D’AVANCE

DkPARTEMRENTS & ETRANGER 3

vrais de poste en sus.





ay

Pour tout ce qui concerne |’



o
=

PROPOS D’HYGIENE

—— —oes

Medications Etranges

Chez nos professionneals de la Coa-
Irebande Médicale, ceux qui s’en vont
médiealtlant & tout propos, — souvent
hors de propos — trompettant tou-
jours leur pseudo-compeétence et of-
rant bruyamment leurs services com-
me des manieres de marchands am-
bnlants, inquiets den tinier et criant
des marchandises avariées, une cho-
se ensemble burlesquement drole ct
Mssab'ement indigae m’a toujours
até le front dans les paumes a force
fy penser : C'est la petite fagon de
Primauté dont jouissent, dans les mé-
ficttions vatyaires, les produits de dé-
thet de nos orginismes adultérés ou
hon.

Je me souviens qu’une fois, & un
Nienamicailrd a point, j’entendis con-
aver com.n: tres...propre ale rem +t
reen bon état, quelques gorgées d’u-
rine et des ablutions au visage avev
® méme produit ( pense-t-on a l’am-
Monlaque des urines et a-t-on ral-
s0n ?).

Le soir, autour de la table, aux heu-
"83 des agréables causeries, mes pa-
rents m’ont souvent conté qu’en 1880,
3 excréinents de chiens étaient cho-
% tres recherchée pour la thérapeu-
lique des varioleux ; que ce produit,
venant 4 s3 raréfier par suite, en ce
lemps 14, de son
Mation, il passa, de la rue dans le

Admini

immense consor-;

DIRECTEUR 2

Clément

—_—__.

S nanennncnsmnnadeangnecenad
ee

(Juand je pense que ce fuseau de la}senterie avec d





Magloire,

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE KOUX, 45.









———:







es cendres de cigales,

petite véroce m’s_ effeuré le bout dufjla folie avee du sane d’ane, les excre-

nez en im’y laissant desa dentelle!

Si quelque souper copieux et arrosé
A tire-larigot, mettant Messire Gaster
en mot, vous a jamais fait conniaitre
cette anicroche terrible qui s’appelle
Vindigestion, vous ne me_ direz pas,
sans etre nmenteur, n’avoir jamnis re-
wu, au beau milieu de la nuit, concer-
nant votre cas, certain conseil médi-
camenteux tres pratique et visant cer-
taine potion ambrée d’une auto-fabri-

ments de chauve-souris ne laissaient
pis Wavoir leur precise indication.
Au temps béni de la Gréce ott la Re-
Nvion fraternisait si bien avee he Mé-
decine qu’elle Vabritait) volonutiers
sous Faumuce des canonicats, cet les
préetres docteurs gravaient dans leurs

temples la statistique des guétisonsy)™

obtenues et des recettes employées,
c’était encore le trioinphe du parfum
Vrebours. On employait volontiers «la

cation réconte et que vous aves 1a, ) iiente de souris délaydée dans du vinai-

sous la main, positain medio.
Un pere de famille qui m’a avoué,

gre, la fiente de rat mélée d’encens et
délayée dans du miel contre la gra-

de bonne foi, n’avoir pas une once de}velle, les excréments de lézards con-

confiance dans les médecins m’a affir-
mé que, fat-il perdu dans les vapeurs
de V’éthyvlisme le plus vertigineux, 11
aura toujours assez conscience de soi
pour se rappeler et préconiser cette
toilette dont j’ai plus haut paric et ces
thgurgitations de liqueur d’or nau-éa-
bonde.

Et dire que sur cette pente on don-
ne dans I'hyperbole — Est-ce possi-
ble? vous extravaguez, me dira-t-on.—
C'est si possible que c’est vrai.

On voudrait me contredire ; mais
tout le moude_ sait trop ce qu’il ad-
vient au malheureux patient récem-
ment mordu chez nous par une arat-
gnée a crabes.....

e
ums

Eh bien ! s'il faut que je dise mon
mot dans tout ¢a, j’avancerai que pour
celui quia le souci de la cause des
choses, il ne serait pas trés hasardeux,
de trouver 1a, peut-étre, la marque
d’un traditionnalisme profond, reten-
tissement lointain et prolongé de cou-
{umes outre-marines d’antan.

On sait que dans VInde ancienns, a

COmM2rce et de td peut-étre dans I’of- ; part le lait de femme et la poudre de

icine > vonen faisaitdes pommades
ie On n’avait certes pas le temps d’o-
Oriser dans lo bon sens et dont on
*njuisait le corps des malheureuses
victimes. Méme il me fut confié que le

pita cieux m5 iicament ne se borna

‘vec le palais et visita les pays maré-
xde l’estomac et

Wéalent peint étrangers.

|
|

la peau et que, agréé par la mé- | spécia
tioa Interne, il fic connaissance j tion du

de lintestin. | thérapeutiq
Oa en faisait des bouillies claires, suc- lors appelé

tes et... lis, ancienne ou «
ot... parfumées ot lea, anal is ancl eae one >,

pierre fines fourrés dans la thérapeu-
tique de plus d’une maladie, l'urine
de vache et les excréments de rhino-
céros étaient particuli¢érement tenus
en gcande estime contre les abces.
Dans la vieille Egypte, berceau de la
lisation médicale et de l’inven-
«clystére», les excréments de
les grossissaient les colonnes
ues du Code Médical d'a-
Livre Saeré. Dans la Chine
le fiel d’éléphant éclair-

crocodi

tre la cornée. »

Il njest pas jusque chez les Latins ott
lon ne retrouve ces contumes bizar-
res et quasitnent ridicules. Toutefois

on sait que c'est a Rome ott la Méle-:

cine fut longtemps ¢tiquetée « art fri-

vole » que l'on doit Pidée @emplover ||

le fer et le feu dans les

chirurgicales. Cette idée perma dans §

le cerveau d’un homine qui parut par
cela méme un si grand criminel aux
veux de*ses conteinporai.s quwil lui
fallut bien expier son
les barbares ! ) Heureusement que de

ce chef, le chirurgien génial ne fat '§

point traité selon le principe du simi-

lia simiiibus curantur. IL avait dans la;
téte «le fer et le feu », ce fut le bois
qu’on lui infligea sur le corps: Le pau-
vre Archagatus fut tout bonnermment
roué. Et il le fut en pleine Rome, ypar-

ce qu’on y préférait encore « la fiente’
de loup dans du vin blanc contre ta’
colique, le fumier de colombe appii- '
qué sur fa téte contre la phtisie.» |

Avec ¢a l’on me dira que les temps

_en on —



operations, |

forfait. (Ah! fl



LE NUMERO 10) CENTIMES.

Les abonncments partent da rer. et da rg de chaque

mis et sont payables d’avance



Les manuccrits insérés ou pon pe sont pas remis.



stration du Journal, s’adresser &4 Monsieur Arthur ISINORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

NS*CROLOGIE







Vous étes prié d’assister aux tuné-
railles de

AlexisJustin Lhérisson,

Licencté en ‘Droit, Avocat du barreau

de Port-au-Prince,

‘Professeur au Lycée Petion
‘Dir-cteur-propriétaire du « Soir »
déceded hier soir a rr heures, muni des

Sacrements de I’Evlise.

Le convoi partira de la maison mor-
tuaire sise 13, Place du Champ-de-
Mars, demain dimanche 48 heures
precises du matin pour se rendre 4
VEgtice Métropolitaine.

De la part de sa veuve, de ses en-
fants, sa belle-meére, de ses fréres, de
son beau-frére, de ses belles sccurs,
de ses cousins et cousines, de ses
neveux et nicces et de toute sa famille.

N.B. Les amis et connaissances
wy sont prics de considcrer le présent
fairc-part comme invitation.
—D'aprés les formelles volontés du
cher défunt, il n’y aura ni fleurs, ni
couronnes, ni discours.

1
t























PAIYS DIVERS

C’est avec une douloureuse surprise que
nous avons appris ce matin Ja mort de no-
tre confrére et ami Justin Luérisson, direc-
teur du Soir, décéded la nuit derniére.

Le Matin s’associe de tout cocur au
deuil qui frappe a la fois les lettres haitien-

ont changé ! ‘nes, le Barreau et la Presse dont Justin

D' (. PEARSON

ED

Priére d’aviser }’administra
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«MATIN®»«
afin qu’il y soit de suite remé-
dié

L’/administration du « Matin »
annonce aux abonnés de la Ca-





pilale qu’ils ne doivent rien ver- |;

ser, abonnements ou autres,
que sur RECUSIMPRIMES et

‘Lnerisson fut un des membres les plus dis-
! tingués.

| Ce journaliste haitien fort remarquable
,dans son genre, avait réussi, aprés une par-
_ faite conception de nos meeurs, a assurer
, une sérieuse vitalité 4 son journal le Suir
qui parut sans interrup:ion pendant prés de
{dix années

| Nous présentons nos sincéres condoléan-
ces 4 la famille de notre regretté confrére.

Théatre haitien

| La mort du distingué Justin Lhérisson
endeuille le Thédcre Haitien qui ajourne sa

04 l’on soignait la dy-jsignés de M. l’Administr ateur féte de demain 4 dimanche prochain.










pentirrices i Ade Matléisel Go. | 4¢aeetdation:

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Célebres des RR. PP. Bénédictins) — 32, Rue du Magasin dePEtat = | 1 (ue tts Mronls-Forts, 46.
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Nouvelles diverses

yiaptvostock 11. — Des bombes, des
munitions et une corres pon-

mes, des ne cor
ont ¢.c¢ saisies dans

lance révo'utionn ure
os ateliers Maritimes.

Paris 13. —~ Apres de nombreux débats,
i Chambre des dépurds a rejete la résolu-
ion socialiste demandant Ja complete inter-
utionalisation de Vaction franco-espagnole
w Maroc et condamnant Vexpédition et le
ymbardement de Casablanca, comme in-
ystifics, Par JOO VOIN Contre 50. Elle a
cote ordre du jour de confiance accepted
urle Gouver cement et a exprimeé Pespoir
we celui ci tera respecter les droits de la
France au Maroc et qu'il maintiendra ses
agagements avec les autres puissances.

Ly Havani 13. — Une terrible tempeéte
Uerwage en ce moment sur la cote. Une
alision s'est. produite entre les vapeurs
Wile de ‘Taragone » et @ Suzamic » qui
x trouvaient cn rade : le premier a coule
amoins de cing minutes, son equipage
pete SMUVE.

Le vapeur trangais « Virginie » venant de
a Nouvelle-Oridans s’est yeté sur le brise-
ames cn rentrant dans le port ; ses avaries
mt importantes,

Paris Fy. — Rente: 94 85.

Ce matin, sous la présidznce de Mr Fal-
wes, le ministre des Travaux pub‘ics sou-
ni av coaseth le texte dune lettre adres-
vila Commission sénatoriale fournis-
unt des caplications et des renscigaements
tanciers sur les conséquences gu’aurait le
achat de la Compagnie de VPOuest. Ty
uftun prochain conseil samedi.

Mier, a Chambre diseuta amend. ment
Mr Vabbe Lemire sur la devolution des
cens ecelesiastiques. Apres Pintervention
i MM. Doahave, Labori et Briand, — la
Lambrerenvova da suite de la discuss‘on 4
wreredi prochain. —- Elle continue = au-
urdhui la discussion du budget des f-
nances,

——— EEE
Derniére heure.



















STPETERSBOURG 15.—~ Un incendie que
‘ON soupgonne ctre d’origine criminelle a
ktruit deux canonnicreset cause de sérieux
ommages A plusieurs autres navires qui se
‘ouvaient dans les bassins des ateliers de
structions navales de la Baltique.
cuirassé Pavel I qui était au mouil-
“ec dans le fleuve a été sauve avec beau-
up de pene.
SANGER 15.- Muolai Mohamed, un autre
Rredu sultan et préetendantau tréne s'est
"ot au sultan Abd-El-Aziz 4 Rabat.
Kerr (Russie) 15 —Le proces des vingt-
ie officiers de Ja garnison coupables de
HS politiques ct athli¢s A l'organisation
révolutionnaire commenceera in-
ent.
Loxpaes 14. —L'dlévation du taux de
PawPte 48°’. est probable.
La Chor — La rente frangaise est A 95.
hambre vota le budget des finances
Mama la discussion du budget de 1’A-
dure qu'elle continua cc matin.
sur les élections des Chambres de
Hier ce ct s'ajourna d= mardi.
rote, Curent lieu 4 Marseille les ¢mou-

homens Se ques du capitaine Ihler et du
i





r Pil’ot tués a Casablanca.
Nart dont ] Etat de santé était as-
nt va mieux.

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Weadre russe est arrivée A Brest.

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En execution d'une obligation hy potheécaire
passée au rapport de Me Montfort Solages,
alors notaize, 4 Port-au-Prince, en date du
dix-huit Aodt, mil neuf cont cing, enre-
gistrée et en vertu d’un commandement
demeuré infructucux, en date du premier
Décembre, mil neut cent six, exploit de
Vhuissier Georges Nocl ;

Il sera procédé le jeudi vingt-huit No-
vembre courant, 4 onze heures du matin,
par le Ministtre de Me Chrysostome Rose -
mond, noraig¢, en son ctude, 4 Port-au-
Prince, Rue ¥ Peuple, numcro 160, 4 la
vente au plus offrant ct dernier encheris-
seur d’une portionde cing carreaux de terre
dépendant de I’Habitation Coupeau, située
4 Fond Ferrier, Commune ect Arrondisse-
ment de Port-au-Prince, laquelle est bornée
au Nord par les béritiers Germain ; au Sud,
4a VEst et a Ouest par la propriété de
feu le Commandant Poitevin; telle que
cette propriété se poursuit, comporte et
s’étend ;

A la requéte du sieur Charles Thomas,
demeurant 4 Port-au-Prince, rentier, domi
cilié a la Guadel.upe, ayant pour manda-
taire special le sieur Arthur Patry, Licen-
cié en Droit, et pour Avocat constitué M°
Francois Hilaire Caillet, au Cabinet du-

uel, Rue du Réservoir, numéro 99, il a
omicile ¢lu.

Contre le sieur Alexandre Coupeau, pro-
prictaire, demeurant et domicilié 1 Port-
au-Prince, sur la mise 4 prix de ‘Deux cent
soixante six gourdes, Cy... ..... G. 266
outre les charges de l’enchére.

Pour plus amples renseignements, s’a-
dresser 4 Me Chrysostome Rosemond, no-
taire, dépositaire des Cahiers des Charges

Port-au-Prince, le 15 Novembre 1907.
Francois-Hiraire CAILLET,
Avecat.

pratiques | Tribunal civil de Port-au-Prince, le

VENTE PAR LICITATION

En vertu d’un jugement rendu par je
22

| Juillet $907, curegistré, il sera procédé

|

le Mercredi 20 Novembre courant, a9
heures du matin, en l'étude et pur le
ministé:e de Me Chrysostome Rosemond,
uotaire a cett> résidence, Ne 68, Rue
du Peuple, dla vente des immeubles
suivants dépendant de la succession de
feu Oscar Charles :

4° Une portion de terre dans {es en-
virons de cette ville, snr le chemin con-
duisant a Pacaud, d’environ cinquante
pieds de large sur deux cents environ
de profondeur, bornée au Nord par un
chemin vicinal, a POQuest par le chemin
de Détrés, a VEst par Albert) Noisette
et au Sud par le reste de la propriéte,
ayant dessus une maisonnette couverte
en toles, sur tao mise a prix de mille
wourdes, «yo. 6. 2 Gi. 1.008)

2o Une portion de terre dépendant
de VPhabitation Dépré, mesurant quatre-
vingt septcenti¢mes de carreau de terre,
bornée au Nord par la ravine Adam,
au sad et alist par le terrain Boute
Doizin et &@ POuest) par Charles d’Au-
bizny: surcette portion de terre il ya
des arbres feaitiers et un four a chauy,
sur la mise & prix de cent crnquante
vourdes, Cy. 2.0.0. 2 6 Gi. 400

A lerequéte des sieurs dean Joseph
Charles, dit Blane, demeurant ct domi-
cilié sur Vhabitation Duval, de la dame
Marie Anne Oscaline Charles, épouse
autorisée du sieur Elissé Saint) Surin
et du sieur Aug. A. Hléraux, agissant
en sa qualité de tuteur datif du mineur
Jean Enesca Charles, demeurant et do-
miciliés & Port-au-Prince.

En présence de Mt Elissé Saint Surin,
subroge-tuteur dua dit mineur.

Pour de plus amples renseinnements,
s'adresser iu Notaire commis, Me Chry-
sostome Rosemond, ou a Vavocat sous-
slene,

Port-au-Prince, le 9 Novembre 1907,

Auta. A. Henacux.



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VeNDEEDL 15 NOVEMBRE

Barométre 4 midi 762,1

( minimum 20,8
Température) minimum 31 3
Moyenne diurne de la température 25.9

Le cel a cté clair jusqu’a 4 h. du soir et
s’est couvere lentement depuis.

Le barométre continue sa baisse. ;

Le groupe de tiches solaire visible depuis
le S Novembre vient de passer par son
maximum de phase et Pétat sismigue de la

Terre cai de remarguable jusqu’a pre-
sent.
J. SCHERER
Revue du Marché
La sfuasion ra pas change durant la

demicre huiane; Parrivée du nickel coin-
eldant avec des besoins pressants n'a pas

Oscitonn® de dosarroi dans le marched.

Le taux cotresté stanonnaireda 428/29 0 0.
Nou. aurea, coiceistré des taux plus bas
sila buisse que nous sipnaltenms sur le ca-

fé la semaine dernicre mavait maintenu les
affaires en suspens.

Les traites sur Fiance ont été vendues a
21 4 pour le Paris direct et 2 0/0 pour le
Hambourg-Paris.

Les Cheques s France se maintiennent A
41200.

Les Cheques s/ New-York 1 0 0°

Cufé et cacao. Les nouvelles regues d’Eu-
rope sienalent, en dernicre heure, une re-
prirede b. 2 sur le caté quiest coté a Fres
40 ; tandis que le cacao descend 4 Frs roo.
Cette baisse considerable, en si peu de
temps, est die a la mauvaise préparation
de Varsicle ; ce que nous signalions ici
meme.

Port-u-Prince, le 16 Novembre

Ecole de Médecine

Voici les derniers résultats de la 2¢me
session d’exiamen qui a pris fin hier.

Merered’. 20me examen, 2¢ms partie J.
Loubeau, A. Laforest, W. Villedrouin, L.
Wadestrand.

Jeudi, yome examen.— J. Lysius, R. Gous-
se, L. Belfond, A. Bréa, V. Laurenceau,
Justin Viard.

Vendredt, dernier examen. — J. Bergeaud,
F. Chenet, E. Kernizin, C. Longuefosse,
J. Acloque.

Eléves sages-fenimes = rer examen.— Adéle
Canal, Mme Moskova.

— Nos compliments i tous et
li¢rement aux 5 nouveaux docteurs.

Décés

Mr et Mme Charles Dehoux ont eu la
douleur de perdre leur enfant:Frangois RAOUL
décédé aujourd’hui.— L’enterrement aura
lieu demain 4 3 heures de l’aprés-midi.

Le convoi partira de la maison mortuai-
re, rue de |’Egalité pour se rendre 1 la Ca-
thédrale.

“Nos sympathiques condo'éancesavx époux
Chs. Dehoux

Remerciments

_M' Alex. Jackson et ses enfants remer-
cient bien sincérement les amis qui leur
ont donné des marques de sympathie 4 l'oc-
casion des funérailles de M™* Jackson, leur
épouse et regrettée mére, décédée le 12

ovembre courant.

Mr Jackson présente aussi ses meilleurs
remerciements 4 ceux qui ont bien voulu
lai adresser des cartes de condo

1907.

particu-

)



remercie eu particulier ses collegues de la
« Société Biblique ct des Livres Religieux
d'Haiti» pour ceite beile manifestation de
sympathie qu’ils ont faite aux funérailles :
il les remercie non seulement pour la cou-
ronne exprimant les regrets de la societé,
mais cncore pour leur assistance eo SI
grand nombre et pour le concours moral
qu’ils lui ont prété a cctte occasion.

Ils vardent de ces précieux témoignages
une reconnaissance protonde.

Port-au-Prince, 16 Novembre 1907.
Ikcho de Jérémie

Si le silence est d’or, nous croyons que
dans certains cas il est répréhensible.—
Lorsgu’en effet (nous contemplons une pas-
sion pleine de beauté, une conception plei-
ne de prandeur, des ceavres grandioses en
fin, notre devoir n’est-il pas d’y applaudir
ouvertement ? N’est-il pas meme d’en en-
censer les auteurs ? N’est-il pas, pour ain-
si dire, de faire l’ottice de la trompette
de Jéricho pour les porter 4 la connaissan-
ce de tous 2—Avir ainsi, c’est, sans doute
encourager le bien, c’est anéantir le pessi-
misme, e’est ouvrir un libre champ aux
belles et nobles entreprises.

Quand on allait A la basse-ville, oa avait
lieu de constater sur un parcours de trois
hectometres jusqgu’a Versailles qui, soit dit
en passant,—est comme une ile au milieu
de Océan , comme un palais dans un dé-
sert, on avait lieu de constater, depuis
quelques années, un triste spectacle; celui
d. voir 1a mer accomplir perceptiblement
son aeuvre destructrice, ndfaste, détruisant
une des principales rues de Ja Vi'le. Tl ti'-
lait beaucoup de précautions pour ne pas
choir dans Vabime qu’elle creusait sous
nos pas, sous les pas de nos pavsains qui se

voyaient obligés de faire tout un long deé-

tour, un long trajet, afin de se prémunir

@un malheur s’oftrant visiblement 4a eux.
Aussi quelque insensible que l’on far, con-

sidérait-on cet ctat) de cho,es alarmant et
désespérant. — Pourtant quel changement
subit s’est produit ! Allez maintenant 4 la
basse-ville, méme par curiositeé ; votre coeur
qui Se contractait nagucre, se dilateza au-
jourd’hui, car 11 assistera Aun spectacle re-
jouissant : 4 la place de l’abime bordeé seu-
lement par une langue de terre, il verra
déji un terrain uni, voiturable dans tous
les sens.—Allez, vous verrez la mer recu-
lée 5 4 la place des vicux pilotis usés, vous
en verrez d’une supériorité, d'une conpsis-
tance A toute épreuve, se dressant tel un
rempart et mettant 4 jamais les gens du
quarter 4 abri de Venvahissement des flots.

Que sera-cequand ce travail, qui se pour-
sult comme par enchantement, sera enticre-
ment acheveé ?

Allez, vous pouvez entendre aussi com-
ment nos camp.gnards bénissent les auteurs
de ces bienfaits.

De meme la vue d’une feuille chassée
par le vent nous rappelle lidée d’un arbre,
de méme aussi la vue,la contemplation de
ce travail magaifigue nous reporte 3 bien
d'autres ceuvres adm‘rables : Cest ce nou-
veau Warft splendide, solidement construit.
c'est ce nouveau bureau de port, édifice
d’une architecture superbe dont la beauté
et la pureté des lignes ravissent meme les
amateurs. Et puis il est disposé si conve-
nab!ement pour l’usige auquel il est desti-
né. Aussi la cité est-elle fi¢re de ces mo-
numents qui relévent son prestige, rehaus-
sent son éclat et lui sont d’une utilité in-
contestable.

C’est bien pour nous l’occasion de remer-
cier avec la plus grande eftusion le gouver-
nement 4 qui nous devons tous ces bienfaits,
d’adresser nos éloges méritoires 4 sa Hau-
te Sigesse protégeant sans cesse les nobles
et belles actions. Le gouvernement est en-
core louable d’étre toujours heureux dans

- Il | ses choix, En effet, nos observations se-

|

raient incomplétes, Si nous n’attirions l’at-
tention sur un citOyen vraiment désintéres-
sé, un patriote A qu! st concéddée V’exécu-
tion de ces gran@€S entreprises ; il s'est
parfaitement acquitle de la délicate mis-
sion qui luia été C°nfiée. Qu’il nous soit
permis de citer sonnom ict, au risque de
froisser sa modestie : c'est I’hororab'e de-
puté Fleury Sanon. Il a pleinement justi-
fid la confiance que le gouvernement ct la
population ont placée enlui. Certes, des faits
dignes de mémoire ont marque son ,pss.-
ge 2 la députation nationale ; nous cterons
entre autres celui-ci : le projet de loi éri-
geant Moron en Quartier. C’est une pre-
cieuse idée ; car cette section rurale, p.r
son importance, li fécondité de son sol, | a-
bondance et I’excel'ence de ses denrcées de
toutes sortes, par Il’élément civilisaceur qui
yerceale: un prétre, des sceurs, tout cela
est appelé 3 faire de Moron le grenicr de
V’Arrondissement de la Crand’Anse.

Il ne peut que s’applaudir, l’honorable
député. D’ailleurs,n’est on pastoujours heu-
reux, quand on poursuit le bien. Videal,
uand on puise sa force, sa recompense
dans la satisfaction du devoir accompli ?

Si nous lui rendons ce solenne!l homma-
ge, si nous le félicitons d’avoir si digne-
ment représenté la populaiton au Parlement,
sa sagacité, sa clairvoyance comprendra
comment notre regret est vif que son man-
dat va prendre fin.—Nous avions le droit
de plus espérer encore de sa puissinte vo-
lonté, de son patriotisme.

Nous manquerions i un impéricux de-
voir, $i nous ne consacrions ici une mention
spéciale A son Excellence le Président de la
République.

Gloire, “honneur 3 vous, 6 Patriote veé-
néré qui présidez avec tant d’héroisme aux
destinées du Pays. — Daignez croire, 6
Grand Patriote ! que vous nies pas in-
compris, vous dont l’éternel voeu est le sa-
lut du peuple. Les ceuvres subtimes que vous
avez entreprises et reatisces, les bientiits
que vous avez accomptis, contribuent lar-

ement au relévemenc du Pays, 4 la réha-
ilitation de la race. Vous cues immortel ;
votre nom passera {Ja postérité.

UN PATRIOTE

Le Monde, l’'Homme, etles
Sciences

Nous sommes heureux de reproduire ci-
dessous le jugement dePun des ccrivains les
plus actitrés de la science sociale, sur l’ou-
vrage recent: Le Monde, l’Homme et les
Sciences de notre compatriote le Général Lé-
gitime, édité chez Verrollot.

« Parmi les personnalités éminentes de
la République d’Haiti, le général Léyitime
est certainement, 4 lheure actuelle, Phom-
me le plus instruit dans toutes les bran-
ches maitresses de I’érudition, le plus re-
marquable par la hauteur des idées et la no-
blesse des sentiments.

« Son nouveau volume est un ouvrage
didactique, ainsi que le montre le titre:
Cours préparatoire a la philosoplie. D’accord
avec la méthode employde par la science
sociale, qu’il connait depuis longtemps, le
general Légitime évite de procéder par des

éductionsa priors. Il place d’abord sous
les yeux de ldtudiant, dans une série de
chapitres sur l’astronomie et lesystéme ge-
néral du monde, sur les sciences physiques
et naturelles, sur la psychologie, les résul-
tats acquis par les observations des savants,
avec de bréves et typiques conclusions.
Dans une seconde partie, l’auteur passe en
revue les ,sociétés humaines de I’ancien,
puis du nouveau monde, les migrations,
constitution des races et leurs affinités,
etc. Je signale particuligrement le chapitre
sure ja structure etl’organisation », p. 299
et suiVv.

rr cern cr ce as Pr pu rer A

« Cet ouvrage suppose une infinite g
lectures. Un dernier chapitre, cxposant le
conclusions du général Lépitime 4 Jy suite
de cette revue générale des connaissances
humaines, fait ressortir Vharmonie Ui
existe entre la somme de ces connaissantes
et Vidée de Dieu ainsi que la cosmoo nie
de Moise. — A. vr Privitir, La Science So-
ciale, « Bulletin bibliographique ».

Le Prins Maurits

Venant de New-York est entré ce ma-
tin avec les passavers suiv. > Frédéri
Elie, Robert Novis. ints + Frederic
—Ilest reparti avce MLM. L. Biouard
Henri Falluél, J. Délouche, Antoine Ber.
ret, D. Charles, Mme Verna. pour Saint
Mare

9

Le Preesident

Est entrée hier avee les passagers suivants
pris aux Ciyes : Député A. Simon, Henri
Jacob King, Marie Jibels, Carl Voigt.

— Test reparti dans ia soirée avee les
pissagers suivants pour :
Jérémie > Député Deer ul, Pressoir Jérd-
me, Lestage, Joseph Barthe, Député Bré-
ziulr, Robert Laraque, Georges S‘journé,
Jean Mazuka, Ed. Tardicu, Norimil Titus,
Mme Ch. Cayemitte, Marie-Louise.
Cayes : Charles Frye, Pere Belee.
Jacmel > Pere Benoit, Caseau.
St-Thomas : Louis Delinois, B. Aggel-
dhom.
St ‘Domingue : Heurictie Mina.





élogués

Paris 14.— Une manitestaiion organisde
par les proupes parlementaires de arbitra
ge international a cu Neu cet) apres-midi,
au palais du Luxembourg en Phonneur du
retour des delégudés frangiis et sud-ameri-
cains de la contérence de la Have.

Missions religicuses
au Maroe

Maprip ry.- Au cours de Ia seince
@’aujourd’hui 4 la Chambre des depute,
pendant la discussion du budget des Af
faires Etrangeres, un député répubsicain a
demandé la suppression des missions reli-
gieuses au Maroc, attendu qu’aucun miro-
cain ne se convertissait au christianisae.
Le ministre dee Affaires Etrangeres,
comte de Allende Salazi a répondu que
ces missions étaient utiles, car leur im
fluence politique est tres grande au Muroc.

er erenrcnesene eee
Un espion qui avoue



Parts 14. - Sur la produciion de Torr
ginal d'une dépéche q:’il avait cnvoye? de
Toulon Al’agent d’unc puis-ance ctrange”
re, Ullmo a fait aujourd’hui des aveux
complets. Lo.
Il a avoud avoir dé en co nmumestva
avec une puissance étrangére qui avait rf
fusé ses offres en raisoa de leur prix éleve.
Ullmo a déclaré qu'il avait reacontre
Vagent de cette puissance étrangeére 4 Be
xelles. Il demanda 500.000 fres._ pour 16
documents en sa possession, mus ce Pr
ne fut pas accepté, parce que les dota
ne paraissaient pas etre d'une grande eg
portance. Les négociations fore ci
rompues ; Ullmo assure navoir f § as
avec aucune puissance. Il naeu en elo
a t-il dit au juge d instruction, d'autres an
cuments que ceux pris 4 bord du ‘ilmo
torpilleur « Carabine ». L’avocat a

a demandé que son client soit examic
point de vue de son état mental.