Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
November 12, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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PORT-AU-PRINCE (natn)

MARDI, 12 NOVEMBRE 1907.



Le Hatin




ABONNEMENTS

pak MOIS Une Gourde D’aVANCE

Dérpanraemunre & ErnancEr
vrais de poste en sus.




ETUDE

taerament Halen

XVII

est bon d'insister un peu suc le ca-
nclére de la poldmique soulevésa 4 ce
mjet .eutre Edmond Paul vt son con-
wadicleur francais, car elle marque un
burnant dans l’orientation de notre en-
wigaement. A proprement parler, |’ad-
ministration de Gelfrard versait déja et
profondément dansl’excés de Venseigne-
ment intellectuel et Edmond Paul, avec
we clairvoyance @ laquelle on ne sau-
rut assez rendre hommage, invoquait
wolre état social et les précaires condi-
lions d’existence du miliea haitien pour
mpérer un peu l’ardeur qui était

de mi-e— et qui l’est eacore de
ds jours — dang la diffusion mal en-
Wadue de la lumiére intellectaelle au
tin de la jeunesse hailienne.

Edmond Paul, partant de ce point de
vee que nous sommes pressés parce que
sous sommes en retard, voulait que
ous ne prissions des comaaissances
wientifiques que juste ce qu'il fallait
fears adipter & nos conditions d’exis-

» Rous permettre de satisfaire &
aos plus urgents besoins, et non-seule-
meat cvoluer en pleine opportunité,
ail encore faire évoluer avec nous le

leu haitien, c’est-a-dire le promou-
coir (fers un état secial meilleur au
9 de vue de la richesse et du bien-

Quant 4 la partie littéraire de notre

Pipmeat, vous allez voir en quoi

it consister : « Je réduis, pour j

iPrfeent, la portion de littérature

ere & notre avancement, tant au '

‘qa ad ma‘ériel, 4 1a facile com-,

de i: pensée, a sa rapide

‘Tout ‘temps passed a po-

@au-dela de cette limite est

‘ui, seion moi, doit étre
@arichir le fond. »

ureusement pas la note |

mathe
Compete dans la disection de nutre |

om . pub!
Wenn, ates * 5 ‘ que et aostions qul







Pour tout ce qui concerne !’'Administration du Journal, s’adresser & Monsieur

Dracravr !

Clément





persuadaient que civilisation est sur-
tout synonyme de lumiére et que notre
intérét était de pousser no3 enfants
vers la lumiére pure, sans nous inqui¢-
ter de savoir si, pendant ce temps, nos
familles s’appauvrissaient et si nos con-
ditions d’existence devenaient plus dif-
fiviles. Et c’est exactement ce qui est
arrivé.

Dans son Apergu dun plan de gou-
vernement écrit en 1892, le publiciste
hailien est revenu sur cette préoccu-
pation qui lui était chére et nous pou-
vons y lire ce qui suit :

« Kcoles primaires deux degré:.
t introduire, .utant que possible : pour
es villes, les notions théoriques et pra-
tiques d’arts manuels (petits ateliers
industriels ); pour les campagnes, les
notions d'agricullure également théori-
ques et pratiques ( Jardins annexes,
petits ateliers agricoles.

« Dans les écoles secondaires ou lycées
d’arrondissement, avec l’enseignement

néral on continuera la préparation a
lapprentissage professionnel, aussi bien
pour les jeunes filles que pour les gar-

ons.
‘ « Maisons pénilentiaires dans les villes
etdans les campagnes. Eofants des deax
sexes, a corriger. Varidtés d’enseigne-
nents élémentaires et professionnels
( allumettes, barriques, vétements, sou-
liera, reliure, charpente, jardinage, etc.
au goat des enfants ). »
oila, en apercu sommaire, ce que

son patriotisme inspirait 4 an homme
dont les sympathies pour le peuple
n’ont jamais pu paraitre suspectes et
dont pourt.nt les conseils, pss plus sar
cette matiére que sur d’autres, n’ont été
suivis.

2 t

e

Nous n’avons visé qu’d’ étre des sa-
vants et nous nous sommes alors accu-
Ié- a& la plus humiliantes des faillites
sociales : vingt pour cent & peine de la

pulation de nos villes savent lire et
senire, et la proportion dans les cam-
pagaes atteiat probablement pas cing

ur cent. Nous avons donc perdu notre
emps et notre argent.

Je. dernidroment le peu de
atellectuel accompli par notre

ot ole disais a ola oa af

rnd usieurs, a area
real ot ga’ll ne doit rententire 4
dels caltare intellectuelie devenue plus

QUOTIDIEN

ue it n’y a pas



Se ee OS eee



LE
Magloire, ,

REDACTION-ADMINISTRATION
435 RUB ROUX, 45.



profonde chez Vinfime minorité adon-
née 4 cette culture, sans guwil soit vrai
que I‘instruction générale soit devenue
plus étendue. Ecoutez ce que fun de nos
rédacteurs vient de constater en rade de
Santiago de Cuba (1) :

«Sur le pont de premiére ( du
steamer Salvador ), autour de la table
prennent siége, aréopage sévére et mo-

ueur, le Consul d’Haiti, les employds

e la Douane et le médecin du Port, et
voici que vers cette table est dirigé le
troupeau grouillaut des passagers de
troisiéme, ce sont les émigrants.

« Et d@’abord, voici les espaggols ve-
nus de la Catalogne ....L'appel des
noms commence, chaque émigrant doit
payer un dollar pour avoir le droit de
desceadre, il doit décliner ses nom:
et prénoms, ct dire pour quelle mine
ou pour quelle plantation, pour quelle
industrie il a été engagé.

« L’un aprés l'autre, ils subissent
Vinterrogatoire, paieat ct s’en vont, les
hommes portant sur lépaule, dans un
sac Brossier, tout ce qu’ils pozselent,
les femmes trafnant aprés elies de pe-
tits enfants blonds et sales.

« Les passagersa de premiére altendent
avec imputience la fin de celte cérémo-
nie pou avoir leure xeat. Maisquoi!...
Voici un autre troupeau qui s’améne,
c'est celui sles paysans haitiens, émi-

rants aussi, etla scéne recommence.
fis sont cent quatr :-vingls |

« Avec eux, cela marche plus vite: on
n’a pas eu confiance en eux, et le
lar de droit dentrée, on le leur a fait
payer déja a Vagence du bateau en Haiti.
Il3 n’ont qu’a répondre a Pinterrog.toi-
re et c’est pour l’aréopage la partie amu-
sante de la besogne Tous les Catalans
savent signer, Jes Hailiens nz le savent
pas elils sont trés embarrassés méme
pour décliner leurs noms. ...»

La scéne est typique, n’est-ce pas?
Elle est prise sucle vif et len seigne-
ment que I’on peut en dégagor est grand
et multiple. Voici un de ses co'éa: la
condition humiliante da type social hal-
tien ag «regard de son correspondant
des cam pagnes espagnoles, et notez, je
vous prie, Jes conditions particaliéres
qui marquent cette scéne.

L’émigrant aol débaryue chez
un ennemi, socialement ;

°

' @) Voir le « Matia » da 8 Novembre.

Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux on Bonne-Foi.

t; car
ngtemps que l'Aagio-Sa-/,






—

numéno 4 () cenriaxs.



Les abonnements partent du rer. et du 35 de chaque
mois et sont payables d’avance

Lee mapuscrite ineérée ou mom Be sent pas remis.





xon I’a chassé de cette terre depuis long-
temps frappée de la décadence carac-
téristique des pays latins, terre dont
évolution a repris sur de nouvelles et
plus solides bases, puisyue Cuba qui
naguére envoyait des émigrants au_de-
hors, se trouve auioard’ hui ouvert 4lim-
migration. Eh bien, il estparti de chez
lui, libre de toutes entraves, il accom-
plit réguliérement et sans étonner per-
sonne une formalité fiscale et continue
son chemin.

L’émigrant haitien se heurte 4 des hu-
miliations 4 partir de chez lui: agence
une ligne de bateaux,— dont la na-
tionalitd est précisément celle de son
ancien maitre, celle qui couvre Pensei-
gnement, les institutions et les mceurs
de son pays, — commence, dés le sol
haitien, 4 le marquer d’un signe de mé-
fiance : et voila pourquoi, sur le pont
de preiniére du bateau de la Compagnie
transallantique frangaize, des passa-
sera de toute nationalité ont pa _ s’of-
fvir le spectacle gratuit de 189 haitiens
quine savent pas signer leur nom,
alors que depuis sous Geffrard, c’est-a-
dire avant probablementleur naissance,
la socisté de leur pays est partie, tou-
tes voiles dehors, 4 la conquéte de fa
lumiére iatellectuelle.

Je sais bieu qu’un livre réceat écrit
pur P’éminent M. Léger, envoyé extra-
ordinaire et ministre plénipotentiaire
uux Etats-Unis, présente les choses
sous un jour tout différent ; car on y
peut lire ce qui suit :

En faisant constater les efforts inces-
sants que fait Haiti pour instruire ses
enfants, nous réfutons par des actes les
plus absurdes calomnies de gens de
mauvaise foi qui, pour des raisons
d’eux seuls connues, veulent quand mé-
me représenter les Haltiens comme ré-
trogradant au lieu d’avancer. Toat étran-
ger impartial peut se rendre dans nos

coles et contrdler par lui-méme lesfaits
consignés ici ; il peat voir jes file de
campageaards gui sortent de ces écoles
et constater de ses gous les progres
accomplis d'une gnération 4 [a °
Un peuple qui s’impose tant de loards
sacrifices ne suarait étre cond on
me retournant 4 la barbagie, A iétat



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cupation enléve certainement a l’ouvra-
ge une grande part de vérité et d’exac-
titude. Ce n’est pas le procédé de ceux
qui se proposent d’éclairer et de guérir
et j'aime infiniment mieux le véridique
langage de mon ami Fleury Feéquiére,

“~

| Renseignement utiles
Ipéca ou Ipécacuanhs

| Plante vivace, haste de 30 centimégges,
Ne portant que ¢ 4 8 feuilles, 4 fleurs pe-
| tites prodgisant de petites baies lisses ren-
ifermant deux graines. Lt tige souterrai-
ne donne naissance 4 des racines dont

yui d’ailleurs corrobore comme suit 1a Je caractére essenticl est d’étre entre

justesse de mon observation :
e Les écoles rurales telles

qu’elles fonctionnent, la ot elles accu-
sentun fonctionnement passable, —ont

/passun carectere aulre que celui d’un ut

. si
quelles | de ‘sortes

existent,— la ou elles existent, — telles i l’intervalle

coupces, 4 des espaces trés rapprochés,
d’étranglements circulgires,daps

desquels I'écorce, acquérant
beaucoup d’épaisseur, se reléve en espé-
cet d’anneaux trés saillants. Un dessin

mieux fait comprendre ces détails que

trompe-l'veil. Nous donnors a cette cette longue explication.

masse campagnarde Villusion, d’ailleurs

ussez peu déguisée, «’un enseignement | rout, est indigene au Brésil et

L’Ipécacuanha, nom portugaisadopté par-
pousse en

éiémentaire qui a suffisamment fait’ forat habituellement par touffes que les

ses preuves par la négative de tous ré- | pog

sultats, pour nous fournir l’occasion de
constater, — sanf incurable cécité, —
qa@’il n’existe gucre. »

ADDS DUT ARS:

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL





Lunpi 11 NOVEMBRE

Barométre 4 midi 761,6
minimum 19,8
Températureln nas 31.9

Moyenne diurne de la température 25,5

Le ciel a été clair toute la journée.
, Quelques nuages aprésle coucher du so-
eil.

Couronne lunaire 4 8 h.

Agitation microsismique depuis 9 h. du
soir dans la nuit du ro au rr.

Le barométre est monté légérement.
J. SCHERER

Fermeture de la malle
Lamalle pour Inague, New-York et |’Eu-
rope par le steamer Alleghany sera fermée
13 courant @ 4 heures trés précises du soir.
Celle pour Petit Godve, Port-de-Paix,
Cap-Haitien Pto Plata, S.J. de Pro Rico,
Guadeloupe, Martinique, Saint-Thomas et
l'Europe par steamer Montréal sera fermée
demain 13 du courant & 10 heures pricises du
matin.
Port-au-Prince, le 12 Novembre 1907.

Décés

Est morte ce matina 11 heures Mme
ALEXANDRE JACKSON née ADELIA JonEs.— Les
fanérailles auront lieu demain aprés-midi,
en |’Eglise Episcopale.

convoi partira de la maison mortuai-
re, sise, Rue de Bretagne, pres de Mr
Alex. Battiste.

Nos sincéres condoléances aux parents

de la regrettée détunte.

Tribunal Criminel
Audience du lundi, 11 Novembre

Le Jury sous la présidence de M. Luders
Moise avait 4 entendre l’affaire de la nom-
mée Thénaise Aristide qui, dans un mo-
-ment de jalousie farouche avait bralé la
maison d’une maitresse de son mari.

Beau drame ionnel dont a su tirer
parti M* Nevers Constant, si bien que mal-
gré l'autorité du chef du Parquet, M¢ Inno-
cent Michel Pierre qui soutenait l’accusa-
tion, le Jury a renda un verdict d'acquitte-
ment en faveur de l'ardente amoureuse.

Thématee Aristide a été mise en liberré.

eros ou arracheurs d'Ipéca (‘Puaya) sou-
lévent A aide d’un baton pour récolter les
racines. Cette récolte peut atteindre 5 4 6
kilos dans une journée, mais elle diminue
de moitié par la dessiccation qui se fait au
soleil.

Cette racine cassSante, A saveur iicre et
ameére, J odeur nauséabonde, est le vomi-
tif par excellence depuis une centaine d’an-
nées qu’elle est bien connue. On l’admi-
nistre principalement sous forme de pou-
dre délayée dans de l'eau. Le principe ac-
tif est beaucoup plus abondant dans |’écor-
ce que dans J’intérieur ligneux qui doit

étre rejeté.
Rafle

Mr L. Hodelin prévient Messicur; ‘es
intéressés que la Rafledu cheval rouan, au-
ra lieu mercredi 13 courant 45 heures de
laprés- midi, au café Dereix.

Feuille adhirée

Le Directeur de l’Ecole rurale de Mo-
mance ( commune de Léogane ) , avait
perdu sa feuille d’appointements du mois
de Juillet 1907, s’élévant A Vingt-cing gour-
des et visée ;par le payeur de Parrondisses
ment, la déclare: nulle, duplicata devant
étre obtenu.

Sterne Henry

Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE
Audience du Lundi 11 Novembre 1907

Présidence de Mr le Président H. Le-
chaud

Le Tribunal pre d siége 1 dix heures et
demie du matin et prononce lI’arrét sui-
vant :

Celui qui dit qu'il n’y a pas lieu a sui-
vre contre Mr Maxi Délice, juge de paix
des Verrettes sur la dénonciation du sieur
Georges Nunés comme son complice dans
les faits de faux en écriture publique et au-
thentique et d’usage de faux 4 lui imputés.

Entend ensuite les affaires:

1° — Prise a partie dirigée par le sieur
Piercilus Pierre contre le juge de Paix de
Saint-Marc.

Le Rapporteur, Mr le juge Jérémie, lit
son rapport.

Le Ministére Public, M: Luc Dominique
conclut 4 l’irrecevabilité du pourvoi quant
4 présent.

2° — Eugéne Pouille contre Léandre
Larencul, Charles et Louis Lilavois.

Le Tribunal, sur la demande de M* Lé-
ger Cauvin, renvoie la ion de laffaire
4 l’audience de mercredi.

Le rdle épaisé le si¢ge est levé.



Attention

Un étranger voudrait acheter
une collection de timbres-poste.

S’adresser au bureau du Matin
ou a I’Hotel-Bellevue.
Port-au-Prinee, 12 Novembre 1907.

Le voyage de l’Empe-
reur Guillaume

Bastin 10. — Le verese de l'empereur
Guillaume en Angletei=e sescite peu d'en-
thousiasme en Alle . Le souverain ar-
rivera a Londres landt; aprés ene semaine

eves cielles, il se pour une
période d’une durée indétermindée dans I’ile
Wight pour s’occuper du soin de sa
eaned
Rpres 10.— Le yacht impermst Ho-
henzollern » 4 bord Yduquel se trouvent
em ret Vlimpératrice d’Allemagne a
mouil!é & soir avec les croiseurs qui l’ac-
compagnent au large de « Selsea Bill ». Le
brouillard qui régne en ce moment a em-
hé les navires allemands d’entrer dans
a baie de Sandoun (ile de Wight ).

Lonornes 10.— A mesure qu’approche
le moment de l’arrivée de l’empereur d’Al-
lemagne a Londres les inquiétudes des au-
torités anglaises ne font que croitre.

Nouvelles EUPAngeres

DEPECHES RECUES CE MATIN



Les Socialistes angiais et lEmpereur
ad’ Allemagne

Lonpres 8. — Un des chefs du parti so-
sialiste anglais dit que les membres de ce-
lui-ci ont Vintention de rendre aussi désa-
greable que possible la visite que l’Empe-
reur Guillaume doit faire 4 Londres mer-
credi prochain.

Un ancien ministre en jugement

Rome 8. — La continuation du proces
Nasi, l’'ancien ministre de instruction pu-
blique, a été accompagnée aujourd’hui de
plusieurs incidents provoquds par Mr Ni-
cotti, Pancien député socialiste; le langage
inconvenant de ce dernier I’a fait expulser
de la sale.

La Crise

LonDRES 9. — 121.000 livres anglaises
en lingots dor ont été retirées aujourd hui
de la Banque d Angleterre pour étre expé-
diées aux Etats-Unis.

La situation au Maroc

Paris 9. — La situation marocaine s’é-
tant sensiblement améliorée, le Gouverne-
ment décide de faire rappeler en France
quatre des croiseurs ct neuf des torpilleurs
actuellement dans les eaux marocaines.

Francais et Américains

WASHINGTON 9, — Les dépéches de Paris
qui citent les protestations du journal le
« Temps » contre les menées des _protec-
tionnistes frangais, sont considérées ici com-
me une indication du désir du Gouverne-
ment Frangais de prolonger le modus vi-
vendi qui expire le rer mbre.

Il ya quelques jours, 1l’ambassadeur de
France, Jusserand, a soumis au dépar-
tement d’Etat une contre-proposition dont
on ne connaiv pas les termes. demandes
de certains protectionnistes frangais qui in-
sistent pour que le tarif maximum soit ap-

iqué aux marchandises importées des Etats-

nis et I ition des _vignerons améri-
cains a la réduction des droits d’entrée sur
les vins frangais, t la situation dif-
ficile en il en sera ainsi jusqu’a ce que le
congrés américain se décide 4 agi



Priére d’aviser )’administra
tion de la moindre irrégularité
dans le service du «MATIN»
afin qu‘il y soit de suite reme-

Derniére heure

Lonpres 11.—- Le roi Edou .
ne Alcxandra ont regu Empercar
pératrice dAllemagne a leur arrivée 4 hen
tion de Windsor 4 4 heures 35 dy soi sa

Les salutations échangées, boss Mai .
se sont rendus au chateau de Windso

J'ai ’honneur d'aviser le co

~t le public en général quo jai ch
Mensieur Maurice Chériez, de la pro-
curation de ma maison de Commerce
de Port-au-Prince et conjointement
avec Monsieur Chai:les Bardinal de
a procuration de ma mai it-
la proc son de Petit

Port-au-Prince, 12 Novembre 1907,

F. CHERIEZ.

Consulat d’Italie

__ La Colonia Italiana & avvertita che
il Regio Consolato di S. M. il Re
d Italia © stato trasferito in via Maga-
sin de l’Etat, N° 132 primo piano.
_L’ufticio consolare @ a lore dispo-
sizione calls ore 2 alle 4 p. m. tat
i giorni meno i festini.
Port-au-Prince, 12 Novembre 1907.
Il consoled’ Italia,
ALFREDO DE MATTEIS

»

La Colonie ltalienue est avisée que
le cons..fat de sa Magesté le Rui dl
talie a été transféré, Rue du Magasin
de PEtat we 132, premier étage.

L’office coasulaire est 4 sa disposi-
tion de 2Zheures a 4 heures p.- @.
tous fes jours, les jours de féte excep-

tés.
Le consul d'Italie,
ALFREDO DE MATTEIS.

Fabrique de chapeaux

La Fabrique de chapeaux installée 4
‘Ecole des Arts et Métiers, ancienne-
ment Maison Centrale, sous la raison
sociale de Vve P. Benoit et J. C. Gai
tuau al’honneurc d'informer le public
qu'il trouvera en son dépdt un bon
stock de chapeaux de paille supériears
pouvant satisfaire les gou's les ples
difficiles ; malgré ces avantages lle
met ses chapeaux en vente aun pnx
modique détiant toute concurrence.

La fabrique informe en outre le pe
blic qu’elle est la seule quai en con or
tionne a Port-au-Prince et ce avec
concours drouvrieres venucs expres
sément de I’Etranger. ;

La fabrique répare aussi toule som
de chapeaux. Bon marché except
nel.

Avis communal

Les contribuables sont
informés queles feuilles
arriérées, Année 1997;
sont seules admises ¢#
compensation dans
réglements a
la Commune, ce,
proportion da tiers.



Full Text
PORT-AU-PRINCE (natn)

MARDI, 12 NOVEMBRE 1907.



Le Hatin




ABONNEMENTS

pak MOIS Une Gourde D’aVANCE

Dérpanraemunre & ErnancEr
vrais de poste en sus.




ETUDE

taerament Halen

XVII

est bon d'insister un peu suc le ca-
nclére de la poldmique soulevésa 4 ce
mjet .eutre Edmond Paul vt son con-
wadicleur francais, car elle marque un
burnant dans l’orientation de notre en-
wigaement. A proprement parler, |’ad-
ministration de Gelfrard versait déja et
profondément dansl’excés de Venseigne-
ment intellectuel et Edmond Paul, avec
we clairvoyance @ laquelle on ne sau-
rut assez rendre hommage, invoquait
wolre état social et les précaires condi-
lions d’existence du miliea haitien pour
mpérer un peu l’ardeur qui était

de mi-e— et qui l’est eacore de
ds jours — dang la diffusion mal en-
Wadue de la lumiére intellectaelle au
tin de la jeunesse hailienne.

Edmond Paul, partant de ce point de
vee que nous sommes pressés parce que
sous sommes en retard, voulait que
ous ne prissions des comaaissances
wientifiques que juste ce qu'il fallait
fears adipter & nos conditions d’exis-

» Rous permettre de satisfaire &
aos plus urgents besoins, et non-seule-
meat cvoluer en pleine opportunité,
ail encore faire évoluer avec nous le

leu haitien, c’est-a-dire le promou-
coir (fers un état secial meilleur au
9 de vue de la richesse et du bien-

Quant 4 la partie littéraire de notre

Pipmeat, vous allez voir en quoi

it consister : « Je réduis, pour j

iPrfeent, la portion de littérature

ere & notre avancement, tant au '

‘qa ad ma‘ériel, 4 1a facile com-,

de i: pensée, a sa rapide

‘Tout ‘temps passed a po-

@au-dela de cette limite est

‘ui, seion moi, doit étre
@arichir le fond. »

ureusement pas la note |

mathe
Compete dans la disection de nutre |

om . pub!
Wenn, ates * 5 ‘ que et aostions qul







Pour tout ce qui concerne !’'Administration du Journal, s’adresser & Monsieur

Dracravr !

Clément





persuadaient que civilisation est sur-
tout synonyme de lumiére et que notre
intérét était de pousser no3 enfants
vers la lumiére pure, sans nous inqui¢-
ter de savoir si, pendant ce temps, nos
familles s’appauvrissaient et si nos con-
ditions d’existence devenaient plus dif-
fiviles. Et c’est exactement ce qui est
arrivé.

Dans son Apergu dun plan de gou-
vernement écrit en 1892, le publiciste
hailien est revenu sur cette préoccu-
pation qui lui était chére et nous pou-
vons y lire ce qui suit :

« Kcoles primaires deux degré:.
t introduire, .utant que possible : pour
es villes, les notions théoriques et pra-
tiques d’arts manuels (petits ateliers
industriels ); pour les campagnes, les
notions d'agricullure également théori-
ques et pratiques ( Jardins annexes,
petits ateliers agricoles.

« Dans les écoles secondaires ou lycées
d’arrondissement, avec l’enseignement

néral on continuera la préparation a
lapprentissage professionnel, aussi bien
pour les jeunes filles que pour les gar-

ons.
‘ « Maisons pénilentiaires dans les villes
etdans les campagnes. Eofants des deax
sexes, a corriger. Varidtés d’enseigne-
nents élémentaires et professionnels
( allumettes, barriques, vétements, sou-
liera, reliure, charpente, jardinage, etc.
au goat des enfants ). »
oila, en apercu sommaire, ce que

son patriotisme inspirait 4 an homme
dont les sympathies pour le peuple
n’ont jamais pu paraitre suspectes et
dont pourt.nt les conseils, pss plus sar
cette matiére que sur d’autres, n’ont été
suivis.

2 t

e

Nous n’avons visé qu’d’ étre des sa-
vants et nous nous sommes alors accu-
Ié- a& la plus humiliantes des faillites
sociales : vingt pour cent & peine de la

pulation de nos villes savent lire et
senire, et la proportion dans les cam-
pagaes atteiat probablement pas cing

ur cent. Nous avons donc perdu notre
emps et notre argent.

Je. dernidroment le peu de
atellectuel accompli par notre

ot ole disais a ola oa af

rnd usieurs, a area
real ot ga’ll ne doit rententire 4
dels caltare intellectuelie devenue plus

QUOTIDIEN

ue it n’y a pas



Se ee OS eee



LE
Magloire, ,

REDACTION-ADMINISTRATION
435 RUB ROUX, 45.



profonde chez Vinfime minorité adon-
née 4 cette culture, sans guwil soit vrai
que I‘instruction générale soit devenue
plus étendue. Ecoutez ce que fun de nos
rédacteurs vient de constater en rade de
Santiago de Cuba (1) :

«Sur le pont de premiére ( du
steamer Salvador ), autour de la table
prennent siége, aréopage sévére et mo-

ueur, le Consul d’Haiti, les employds

e la Douane et le médecin du Port, et
voici que vers cette table est dirigé le
troupeau grouillaut des passagers de
troisiéme, ce sont les émigrants.

« Et d@’abord, voici les espaggols ve-
nus de la Catalogne ....L'appel des
noms commence, chaque émigrant doit
payer un dollar pour avoir le droit de
desceadre, il doit décliner ses nom:
et prénoms, ct dire pour quelle mine
ou pour quelle plantation, pour quelle
industrie il a été engagé.

« L’un aprés l'autre, ils subissent
Vinterrogatoire, paieat ct s’en vont, les
hommes portant sur lépaule, dans un
sac Brossier, tout ce qu’ils pozselent,
les femmes trafnant aprés elies de pe-
tits enfants blonds et sales.

« Les passagersa de premiére altendent
avec imputience la fin de celte cérémo-
nie pou avoir leure xeat. Maisquoi!...
Voici un autre troupeau qui s’améne,
c'est celui sles paysans haitiens, émi-

rants aussi, etla scéne recommence.
fis sont cent quatr :-vingls |

« Avec eux, cela marche plus vite: on
n’a pas eu confiance en eux, et le
lar de droit dentrée, on le leur a fait
payer déja a Vagence du bateau en Haiti.
Il3 n’ont qu’a répondre a Pinterrog.toi-
re et c’est pour l’aréopage la partie amu-
sante de la besogne Tous les Catalans
savent signer, Jes Hailiens nz le savent
pas elils sont trés embarrassés méme
pour décliner leurs noms. ...»

La scéne est typique, n’est-ce pas?
Elle est prise sucle vif et len seigne-
ment que I’on peut en dégagor est grand
et multiple. Voici un de ses co'éa: la
condition humiliante da type social hal-
tien ag «regard de son correspondant
des cam pagnes espagnoles, et notez, je
vous prie, Jes conditions particaliéres
qui marquent cette scéne.

L’émigrant aol débaryue chez
un ennemi, socialement ;

°

' @) Voir le « Matia » da 8 Novembre.

Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux on Bonne-Foi.

t; car
ngtemps que l'Aagio-Sa-/,






—

numéno 4 () cenriaxs.



Les abonnements partent du rer. et du 35 de chaque
mois et sont payables d’avance

Lee mapuscrite ineérée ou mom Be sent pas remis.





xon I’a chassé de cette terre depuis long-
temps frappée de la décadence carac-
téristique des pays latins, terre dont
évolution a repris sur de nouvelles et
plus solides bases, puisyue Cuba qui
naguére envoyait des émigrants au_de-
hors, se trouve auioard’ hui ouvert 4lim-
migration. Eh bien, il estparti de chez
lui, libre de toutes entraves, il accom-
plit réguliérement et sans étonner per-
sonne une formalité fiscale et continue
son chemin.

L’émigrant haitien se heurte 4 des hu-
miliations 4 partir de chez lui: agence
une ligne de bateaux,— dont la na-
tionalitd est précisément celle de son
ancien maitre, celle qui couvre Pensei-
gnement, les institutions et les mceurs
de son pays, — commence, dés le sol
haitien, 4 le marquer d’un signe de mé-
fiance : et voila pourquoi, sur le pont
de preiniére du bateau de la Compagnie
transallantique frangaize, des passa-
sera de toute nationalité ont pa _ s’of-
fvir le spectacle gratuit de 189 haitiens
quine savent pas signer leur nom,
alors que depuis sous Geffrard, c’est-a-
dire avant probablementleur naissance,
la socisté de leur pays est partie, tou-
tes voiles dehors, 4 la conquéte de fa
lumiére iatellectuelle.

Je sais bieu qu’un livre réceat écrit
pur P’éminent M. Léger, envoyé extra-
ordinaire et ministre plénipotentiaire
uux Etats-Unis, présente les choses
sous un jour tout différent ; car on y
peut lire ce qui suit :

En faisant constater les efforts inces-
sants que fait Haiti pour instruire ses
enfants, nous réfutons par des actes les
plus absurdes calomnies de gens de
mauvaise foi qui, pour des raisons
d’eux seuls connues, veulent quand mé-
me représenter les Haltiens comme ré-
trogradant au lieu d’avancer. Toat étran-
ger impartial peut se rendre dans nos

coles et contrdler par lui-méme lesfaits
consignés ici ; il peat voir jes file de
campageaards gui sortent de ces écoles
et constater de ses gous les progres
accomplis d'une gnération 4 [a °
Un peuple qui s’impose tant de loards
sacrifices ne suarait étre cond on
me retournant 4 la barbagie, A iétat
———_—_————_—_—_—————e ee

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Journawc, brochures, billeis del | er noes. a. no Brus don Front Fovs 2
e ee . pee ee eects ees meena nc emer emma | Gov at-PEINCE ( Halt
martage, cartes de pianciailles, Seger ne ce Ga)
ee pee 4 . LEE OCULISTES! LA
Pprograntenwes, appicies, ef tous)


| | 7 WE. oho mayes. Buns. reves | Meiteure Farine
autres lravaisc de ville. NOL Ev faxes, Busts, beads,

JAUNES, fede bio cazaie: des Dr Motais. dla Monde
B dl at = L { Pye pe ’ } f rf * 7 of 2a VEVAK YS uicONCAVES, BICON- .
- t C Ss ¢ , Cn @? , Chrewz ‘ C ! Ck ; Ss VEARS, PEAL CoplrQurs CONCAVES, PE- Celle qui donne le meilleur pain.

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yeux du peuple américain et cette préoc-
cupation enléve certainement a l’ouvra-
ge une grande part de vérité et d’exac-
titude. Ce n’est pas le procédé de ceux
qui se proposent d’éclairer et de guérir
et j'aime infiniment mieux le véridique
langage de mon ami Fleury Feéquiére,

“~

| Renseignement utiles
Ipéca ou Ipécacuanhs

| Plante vivace, haste de 30 centimégges,
Ne portant que ¢ 4 8 feuilles, 4 fleurs pe-
| tites prodgisant de petites baies lisses ren-
ifermant deux graines. Lt tige souterrai-
ne donne naissance 4 des racines dont

yui d’ailleurs corrobore comme suit 1a Je caractére essenticl est d’étre entre

justesse de mon observation :
e Les écoles rurales telles

qu’elles fonctionnent, la ot elles accu-
sentun fonctionnement passable, —ont

/passun carectere aulre que celui d’un ut

. si
quelles | de ‘sortes

existent,— la ou elles existent, — telles i l’intervalle

coupces, 4 des espaces trés rapprochés,
d’étranglements circulgires,daps

desquels I'écorce, acquérant
beaucoup d’épaisseur, se reléve en espé-
cet d’anneaux trés saillants. Un dessin

mieux fait comprendre ces détails que

trompe-l'veil. Nous donnors a cette cette longue explication.

masse campagnarde Villusion, d’ailleurs

ussez peu déguisée, «’un enseignement | rout, est indigene au Brésil et

L’Ipécacuanha, nom portugaisadopté par-
pousse en

éiémentaire qui a suffisamment fait’ forat habituellement par touffes que les

ses preuves par la négative de tous ré- | pog

sultats, pour nous fournir l’occasion de
constater, — sanf incurable cécité, —
qa@’il n’existe gucre. »

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RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire

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SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL





Lunpi 11 NOVEMBRE

Barométre 4 midi 761,6
minimum 19,8
Températureln nas 31.9

Moyenne diurne de la température 25,5

Le ciel a été clair toute la journée.
, Quelques nuages aprésle coucher du so-
eil.

Couronne lunaire 4 8 h.

Agitation microsismique depuis 9 h. du
soir dans la nuit du ro au rr.

Le barométre est monté légérement.
J. SCHERER

Fermeture de la malle
Lamalle pour Inague, New-York et |’Eu-
rope par le steamer Alleghany sera fermée
13 courant @ 4 heures trés précises du soir.
Celle pour Petit Godve, Port-de-Paix,
Cap-Haitien Pto Plata, S.J. de Pro Rico,
Guadeloupe, Martinique, Saint-Thomas et
l'Europe par steamer Montréal sera fermée
demain 13 du courant & 10 heures pricises du
matin.
Port-au-Prince, le 12 Novembre 1907.

Décés

Est morte ce matina 11 heures Mme
ALEXANDRE JACKSON née ADELIA JonEs.— Les
fanérailles auront lieu demain aprés-midi,
en |’Eglise Episcopale.

convoi partira de la maison mortuai-
re, sise, Rue de Bretagne, pres de Mr
Alex. Battiste.

Nos sincéres condoléances aux parents

de la regrettée détunte.

Tribunal Criminel
Audience du lundi, 11 Novembre

Le Jury sous la présidence de M. Luders
Moise avait 4 entendre l’affaire de la nom-
mée Thénaise Aristide qui, dans un mo-
-ment de jalousie farouche avait bralé la
maison d’une maitresse de son mari.

Beau drame ionnel dont a su tirer
parti M* Nevers Constant, si bien que mal-
gré l'autorité du chef du Parquet, M¢ Inno-
cent Michel Pierre qui soutenait l’accusa-
tion, le Jury a renda un verdict d'acquitte-
ment en faveur de l'ardente amoureuse.

Thématee Aristide a été mise en liberré.

eros ou arracheurs d'Ipéca (‘Puaya) sou-
lévent A aide d’un baton pour récolter les
racines. Cette récolte peut atteindre 5 4 6
kilos dans une journée, mais elle diminue
de moitié par la dessiccation qui se fait au
soleil.

Cette racine cassSante, A saveur iicre et
ameére, J odeur nauséabonde, est le vomi-
tif par excellence depuis une centaine d’an-
nées qu’elle est bien connue. On l’admi-
nistre principalement sous forme de pou-
dre délayée dans de l'eau. Le principe ac-
tif est beaucoup plus abondant dans |’écor-
ce que dans J’intérieur ligneux qui doit

étre rejeté.
Rafle

Mr L. Hodelin prévient Messicur; ‘es
intéressés que la Rafledu cheval rouan, au-
ra lieu mercredi 13 courant 45 heures de
laprés- midi, au café Dereix.

Feuille adhirée

Le Directeur de l’Ecole rurale de Mo-
mance ( commune de Léogane ) , avait
perdu sa feuille d’appointements du mois
de Juillet 1907, s’élévant A Vingt-cing gour-
des et visée ;par le payeur de Parrondisses
ment, la déclare: nulle, duplicata devant
étre obtenu.

Sterne Henry

Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE
Audience du Lundi 11 Novembre 1907

Présidence de Mr le Président H. Le-
chaud

Le Tribunal pre d siége 1 dix heures et
demie du matin et prononce lI’arrét sui-
vant :

Celui qui dit qu'il n’y a pas lieu a sui-
vre contre Mr Maxi Délice, juge de paix
des Verrettes sur la dénonciation du sieur
Georges Nunés comme son complice dans
les faits de faux en écriture publique et au-
thentique et d’usage de faux 4 lui imputés.

Entend ensuite les affaires:

1° — Prise a partie dirigée par le sieur
Piercilus Pierre contre le juge de Paix de
Saint-Marc.

Le Rapporteur, Mr le juge Jérémie, lit
son rapport.

Le Ministére Public, M: Luc Dominique
conclut 4 l’irrecevabilité du pourvoi quant
4 présent.

2° — Eugéne Pouille contre Léandre
Larencul, Charles et Louis Lilavois.

Le Tribunal, sur la demande de M* Lé-
ger Cauvin, renvoie la ion de laffaire
4 l’audience de mercredi.

Le rdle épaisé le si¢ge est levé.



Attention

Un étranger voudrait acheter
une collection de timbres-poste.

S’adresser au bureau du Matin
ou a I’Hotel-Bellevue.
Port-au-Prinee, 12 Novembre 1907.

Le voyage de l’Empe-
reur Guillaume

Bastin 10. — Le verese de l'empereur
Guillaume en Angletei=e sescite peu d'en-
thousiasme en Alle . Le souverain ar-
rivera a Londres landt; aprés ene semaine

eves cielles, il se pour une
période d’une durée indétermindée dans I’ile
Wight pour s’occuper du soin de sa
eaned
Rpres 10.— Le yacht impermst Ho-
henzollern » 4 bord Yduquel se trouvent
em ret Vlimpératrice d’Allemagne a
mouil!é & soir avec les croiseurs qui l’ac-
compagnent au large de « Selsea Bill ». Le
brouillard qui régne en ce moment a em-
hé les navires allemands d’entrer dans
a baie de Sandoun (ile de Wight ).

Lonornes 10.— A mesure qu’approche
le moment de l’arrivée de l’empereur d’Al-
lemagne a Londres les inquiétudes des au-
torités anglaises ne font que croitre.

Nouvelles EUPAngeres

DEPECHES RECUES CE MATIN



Les Socialistes angiais et lEmpereur
ad’ Allemagne

Lonpres 8. — Un des chefs du parti so-
sialiste anglais dit que les membres de ce-
lui-ci ont Vintention de rendre aussi désa-
greable que possible la visite que l’Empe-
reur Guillaume doit faire 4 Londres mer-
credi prochain.

Un ancien ministre en jugement

Rome 8. — La continuation du proces
Nasi, l’'ancien ministre de instruction pu-
blique, a été accompagnée aujourd’hui de
plusieurs incidents provoquds par Mr Ni-
cotti, Pancien député socialiste; le langage
inconvenant de ce dernier I’a fait expulser
de la sale.

La Crise

LonDRES 9. — 121.000 livres anglaises
en lingots dor ont été retirées aujourd hui
de la Banque d Angleterre pour étre expé-
diées aux Etats-Unis.

La situation au Maroc

Paris 9. — La situation marocaine s’é-
tant sensiblement améliorée, le Gouverne-
ment décide de faire rappeler en France
quatre des croiseurs ct neuf des torpilleurs
actuellement dans les eaux marocaines.

Francais et Américains

WASHINGTON 9, — Les dépéches de Paris
qui citent les protestations du journal le
« Temps » contre les menées des _protec-
tionnistes frangais, sont considérées ici com-
me une indication du désir du Gouverne-
ment Frangais de prolonger le modus vi-
vendi qui expire le rer mbre.

Il ya quelques jours, 1l’ambassadeur de
France, Jusserand, a soumis au dépar-
tement d’Etat une contre-proposition dont
on ne connaiv pas les termes. demandes
de certains protectionnistes frangais qui in-
sistent pour que le tarif maximum soit ap-

iqué aux marchandises importées des Etats-

nis et I ition des _vignerons améri-
cains a la réduction des droits d’entrée sur
les vins frangais, t la situation dif-
ficile en il en sera ainsi jusqu’a ce que le
congrés américain se décide 4 agi



Priére d’aviser )’administra
tion de la moindre irrégularité
dans le service du «MATIN»
afin qu‘il y soit de suite reme-

Derniére heure

Lonpres 11.—- Le roi Edou .
ne Alcxandra ont regu Empercar
pératrice dAllemagne a leur arrivée 4 hen
tion de Windsor 4 4 heures 35 dy soi sa

Les salutations échangées, boss Mai .
se sont rendus au chateau de Windso

J'ai ’honneur d'aviser le co

~t le public en général quo jai ch
Mensieur Maurice Chériez, de la pro-
curation de ma maison de Commerce
de Port-au-Prince et conjointement
avec Monsieur Chai:les Bardinal de
a procuration de ma mai it-
la proc son de Petit

Port-au-Prince, 12 Novembre 1907,

F. CHERIEZ.

Consulat d’Italie

__ La Colonia Italiana & avvertita che
il Regio Consolato di S. M. il Re
d Italia © stato trasferito in via Maga-
sin de l’Etat, N° 132 primo piano.
_L’ufticio consolare @ a lore dispo-
sizione calls ore 2 alle 4 p. m. tat
i giorni meno i festini.
Port-au-Prince, 12 Novembre 1907.
Il consoled’ Italia,
ALFREDO DE MATTEIS

»

La Colonie ltalienue est avisée que
le cons..fat de sa Magesté le Rui dl
talie a été transféré, Rue du Magasin
de PEtat we 132, premier étage.

L’office coasulaire est 4 sa disposi-
tion de 2Zheures a 4 heures p.- @.
tous fes jours, les jours de féte excep-

tés.
Le consul d'Italie,
ALFREDO DE MATTEIS.

Fabrique de chapeaux

La Fabrique de chapeaux installée 4
‘Ecole des Arts et Métiers, ancienne-
ment Maison Centrale, sous la raison
sociale de Vve P. Benoit et J. C. Gai
tuau al’honneurc d'informer le public
qu'il trouvera en son dépdt un bon
stock de chapeaux de paille supériears
pouvant satisfaire les gou's les ples
difficiles ; malgré ces avantages lle
met ses chapeaux en vente aun pnx
modique détiant toute concurrence.

La fabrique informe en outre le pe
blic qu’elle est la seule quai en con or
tionne a Port-au-Prince et ce avec
concours drouvrieres venucs expres
sément de I’Etranger. ;

La fabrique répare aussi toule som
de chapeaux. Bon marché except
nel.

Avis communal

Les contribuables sont
informés queles feuilles
arriérées, Année 1997;
sont seules admises ¢#
compensation dans
réglements a
la Commune, ce,
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