Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
November 11, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
4" ANNEE, Ne 186



PORT-AU-PRINCE (Haiti)

LUNDI, 11 NOVEMBRE 1907.



Le Hatin

QUOTIDIEN







_——S—SEaee Se eS SSS See



nner nerere ts ——. = oreo eee we __
| ABONNEMENTS : DirkcTEuR t LE NUMERO 40) CENTIMES.
PAR MOIS Une Gourde D’ AVANCE Cléme:iat Magloire,

DEPARTEMENTS & ETRANGER ; |

—————

vrais de poste en sus. 45, RUE

a



—ae





ee







——>—————
Pour tout ce qui concerne l’'Administration du Journal,

: ;jugement, mais toujours 4 un point de
‘vue exclusif et absolument spécial.
Qui oserait prétendre, par exemple,

SUR LE quedes ingénieurs sortis des écoles fran-

2 4° etises et douds, par conséyquent, d’une
| {| veritable érudition scientifique, pois-

i sentavoir, de par leurs études, un ju-
vement général plus sar que ceux dont

— les études et Pesprit ont pu avoir pris

une autre direction ? Peut-il étre méme

x VI permis de penser que sur le terrain ex-

clusivement technique, ils aient cetle
supériorité sur leurs confréres anglais,
par exemple, dont les études ont ét! de
moitié moins théoriques et moins sp4-
culatives ’

La geande préoccupation des éluca-
teurs molernes est done toute autre el
se résume visiblement 4 conerdtiser |’en-
seignement, uous verrons plus Join
comment.

Je veux dire dés maintenant, pour
éviter toule équivoyue, que jo donne
aux termes science et littérature les
mémes acceptions que Edmond Paul
yuand il définit le premier de ces ler-
mesen disant qu'il est « Vartde penser »
et le secoid qu’il est « l'art de parler
ou d’ccrire 3a pensée » ; ou encure que

Nous sommes restés longtemps — I
tendance existe encore quelque peu -
a penser que Venscignement: général it
dirir Ala jeunesse baitienne avait cela
de defectueux qu'il faisait trop de place
aux preoccupations Jittéraires au deétri-
went de la partie scientifique propre-
ment dite, Et alors le progres pédaso-
gique scinblait devoir consister a faire
le contraite, e’est-d-dire a diminuer fa
jart des études Littéraires en augmen-
tant celle des études scientifiques.

Cest ainsi que Pétude des lutes ma-
thématigues ef des sciences cxactes est
venue, depuis quclyue temps, a Ocen-
per plus de plave clans Iv plapart de
hos evoles Wenseiguement secondaire.
Von croyait dtre tout a fait dans la v'-
filé padagogiqu: parce que, en effet, il
est indéutable que sur le terrain scien- puich
tifique plus que sur celui de la liltéra-{ mise enire Peaseignement scientifique
lure, les données qui sont a la bisotet Venseignement littéraire devient su-
des connaissances sont immuablement; rannée et il ne reste plus dua fracas de
vrales. fees discussions qu’un « fond » a ac-

Mois Pécuci! que Von se prepo-ail tquérir el une «forme » pour l expri-

éviler est venu se représenter et voila; mer et le transmettre par la parole ou
que les systémes généraux d’enseigue- | !’écriture. ; '
Went, meine avec la prépondérance des Mais ce fond est vaste et insondable
fudes scientifiques sur la littérature, et je comprends difficilement que des
te trouvent exposés aux mémes crili- parents scrupuleux et qui affectionnent
fees, dont la principale est encore de j leurs enfants puissent, dans letat actuel

Yiser plue au luxe de l’esprit qu’é J’uli-| des discussions pédagogiques, se |

pratique, ser en imposer par des matltres, fusseot-

Ta vérité est que, lillerairea ou sciea- {ils officiels, qui font la
ifiqaes, leg ay ids perdent de catteien s’emparant d'un jeune cervcau de
Milité tout ce qu’etles donnent en excds six ans, Wy iatroduire beaucoup de

spéculation et a la transcendance. | scieave, a con tition d’y vider tout ce

: aiences exactes uident, prétend on, ; que sontizanent les livres, de. compre
» <4acrir la sdreté du jugement ; mais , mer tous les autres organes que Yh -

Re saurai ; - nipas le cerveau et de négliger la forma-
aiten résulter que pilus on) P oF es dre | arlie
ntela dose de sciences exactes, | tion du caractére, cest-a-dire ta P
MSs aussi fa dose de jugement sdr se proprement dducative.
e au Se" i Crest de cette fausse idee que s'est
que Smentée. Tout l2 monde sait peat ine sing | scnement de nos
te le terrain des choses de I’es- , lusqu ict Inspire neseig

PS Ce LE ST

re, cestja forme. >» — _
Nes lors, la distinction jusquici al-



excd canti ap 'écoles, & partir Wun certain moment,
donne a wept te ae creeure bien eutendu. Jusque vers Vad ministrs-
» qui peut fortifier la sdireté du tion de Galfrard environ, le ma) intel-



REDACTION-ADMINISTRATION

A I NT - oN

————

s’adresser &2 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue

«la science, c’est le fond ; la lillérata- |

lais- :

t la promesso facile, '

Les abonnements partent da rer. et du rg de chaque
mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou non Be sont pas remis.
= ———=——x—x—x—x— SEES
Roux ou Bonne-Foi.

ROUX, 45.





















lectuel ne s’était pas encore attaqué; versé tant de lumicres précieuses sur des
bien sérieusement a notre organisa-, points importants ct nombreux, ont-ils a-
tion scolaire ; & vrai dire, cetta organi-jjouté quelque chose sur cet objet special 4
sation elle-eméme nexistait: guére en-[ce que touthomme peut trouver en descen-
core ct lon sait les généreux efforts [dant dans sa propre conscience et en s'in-
fuits par Dubois pour organiser nes éco-j terrogeant lui-méme.

les sur une base et W’aprés une concep-| On peut répondre hardiment: non. It
tion qui étonnent qnelque peu si lon]sutht que Phomme prenne la peine de s’exa-
veut se reporter a l'état des idées uni-{im‘ner et de rétléchir sur son étre moral
verselles d’alors, sur ’enseignement et] pour connaitre de sa destinée tout ce que
ses méthode-. Vauteur de la nature lui permet d’en sa-

Edmont Paul pouvit dite & ses con-j} voir.
temporains de 1863: «On congoit diffici-] L'homme, certes, tient le premier rang
lament, apres avoir va le haut et le] parmi tous Jes ctres animes qui peuplent
bas de notre société, que la question de
’enseignement ne soit pas pour tous, et
avant tout, une question de gagne-pain.

«Nos familles sont panvres;_ elles
nont que peu d’épargnes ; te plus sou-
;Ventolles soit dans ta dénd nent com-
folet.

« A. ving!, viegl-deux ans, réegle géneé-
trale, - les exceptions quand elles eXxis-
tent, coufirment la réegle,— le jeune
homme fail Ini-meénars les fais de
entretien.

« Hier encore, nos perez, a dix- ept
uns, payaieat de dears saluives leurs
professeurs de geamanaire.

Et Ei:no: ft Paul défendait: désespe-
rréimeat, de Paris of if était, Venseipne-
‘ment de nos ccoles contre tes tentati-
,vesde haute intellectaalité® que le Fran-
jgais Heury Baudeuf importait dans no-
‘tre pays qni, sous contrebande de civi-
lisation les accueillit, leur fit honneur,
et s’attira inconsciemment son sort ac-
tuel que tous déplorent avec peut-elre
une ég ue sineeérilé, mais nou une egale
‘clairvoyance.



































notre petit Globe terrestre, qui roule per-
du dans Vespace. Mais 3 quoi doit-il cette
supcriorité ? Si pour le comparer aux autres
animaux on ne consideérait que les faculteés
physigues, que Ile point de vue purement
matériel, combien lemporteraient) sur lui
en foree, en vigueur et adresse naturelle,
et une foule de qualités auxquelles Phom-
me add suppléer par des prodiges d’intel-
livence.

On reconnait la’ce qui constitue une
premicre grandeur de l’homme sur tous les
etres et les objets qui l’entourent.

C’est que si homme, comme I’a dit le
grand Pascal, n’est qu’un roseau, le plus
faible de la nature ; ¢c’est un roseau pen-
sant, qui aconscience de sa pensée et de
la superiorité qu'elle lui assure. C’est son
intelligence en effet qui seule, lui a per-
mis de lutter contre des ennemis plus forts
ou mieux doués par la nature dans le
rcgne animal, qui l’auraient facilement écra-
sé. C’est celle qui non seulement a pu trou-
ver contre eux des moyens de défense mais
peu a peu a réussi 4 les dompter et méme
A les faire servir 4 ses desseins.

Marchant de conquéte en eonquéte
Vhomme ne s’est pas borné 4 s’établir le
maitre de tous les animaux, il a engagé rée
solument la lutte contre toutesles forces bru-
tes qui l'ont si longtemps accablé, et grace

sOw

|





me a ee ee = er
_——<—<—

PETIT PROPOS





' Depuis les temps les plus reculés dans le]aux admirables et incessants progrés de la
lointain des ages of histoire ait pu re-jscience ; la aussi il s’est rendu dominateur

ct a ogligé les forces les plus mystérieuses
de la nature 4 lui obéir docilement pour ac-
complir des ceuvres merveilleuses.

Voila donc un premier point qui assure
la grandeur de homme et qui peut rendre
raison de sa destinée: ¢’est cette intelligen-
ce qui 'e rapproche en quelque sorte de cet
esprit souverain que dans tous les temps
et tous les lieux l’immense majorité des
peuples se sont accordés 4 reconnaitre dans
a nature.

Mais n’y a-t-il pas encore une autre mas-

4

monter ct noter les premiers événements de
la vie humaine, elle nous montre | hom-
me préoccupé du problémede sadestince, se
_demandant avec anxiété quelle est_ son ori-
gine et le but de son existence. Bien des
milliers d’années se sont déji écoulées, les
‘penseurs et les sages de toutes les nations
nous ont livre le fruit de leur graves mé-
ditations, qui constituent le véritable trésor
‘de ’humanité, mais ont-ils résolu la ques-
tion redoutable qui s’impose 4 tous les
hommes ?Ou plutédr, si leurs recherches ont



que plus grande ct ptus réclle qui fait de
Vhomme un étre a part et qui le met au
dessas des vatres? Oui certes : c'est que lui
seul cst douc d’une conscience morale, lui
seul a la notion du bien et di mal, Vidée
claire du devoir, en un mot, lui seul pos- |
sede la raiso1, le vrai sigae ct le vrai sceau
de sa grandeur morale. |

Rocnkt GRELLIER.



PALS DITERS

RENSELGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Cbhbservatoire
Du
SEMIN AiaE COLLEGE Si- tARTIAL

DiIMANCHE 10 NOVEMBRE

Raromstre a midi 761,8
( .
minimum 21,0
Tein perature\marimam 3151

Moyenne diurne de la température 25,0

Le cicl a été un peu nuageux vers le mi-
lieu du jour seulement.

Eclairs au NNW 4 7 h.

Agitation microsismique depuis 3 h. de
laprés-midi samedi jusqu’’ 11h. du matin
dimanche.

Le barométre a varié trés-peu.

J. SCHERER

Le Messager Evangélique

Nous avons regu avec plaisir le dernier
Ne du AMessager vangéligue qui s’édite A
l’Imprimerie de PAbeille et contient din-
teressantes maticres.

Parlant de Fovuvre sociale, notre confrere
sexprime ainsi °

« Nous avons lu avec plaisir un article re-
marquable que le Matlin a publié sur les
fanviles hattiennes. L’auteur de cet article,
apres avoir démontré que la Société hai-
Henne nest pas en progres intellectuel et
qu'elle n’est pas non plus en progrés mo-
ral, conclut en ces termes :

« Qu’cest-ce a dire ? Sinon que l’ceuvre
sociale intéresse tout le monde et que cha-
cun doit s'y appliquer de toutes ses forces,
non pas en faisant des révolutions, ni en
s’'acharnant apres les besognes politiques,
mais cn serétormant d’abord et en nous ab-
sorbant cnacun dans son amélioration in-
dividuelle, au point de vue intellectuel et
ai point de vue moral : le tout alors con-
vergera de soi-mc¢me vers loeuvre de per-
fectionnement social.

Au point de vue spécial qui nous occu-
pe aujourd’hui, les principaux ouvriers de
notre avancement sont les pasteurs reli-
gieux. Ce sont eux,eux presque exclusive-
ment, qui ont accés dans les préoccupa-
tions morales de nos populations rurales, —
les plus fortes en nombre et en impor-
tance,— et la société haitienne a une gran-
de parti de son salur attachée 4 leur acti-
vité et 4 leur conscience.»

Il est réconfortant de méditer des con-
clusions si légalement prises comme celles
que vient d’adopter le Matin. Elles sont si
rares qu'il y a un certain mérite a les signa-
ler 4 nos lecteurs. Que Dieu veuille que
ces conclusions finissent par prévaloir dans
notre milieu pour le bien de notre putrie.»

Le Salvador
Est entré avec les passagets suivants ve-
_ nant de :

St Thomas : Anne Colbert, André.
-. : Emm. Cuebas,
Félicie.

Sto Domingo : Melle Nélic, Maris Ma-
garoff, Anna Picrre.

Cayes : Léonare Alphonse, Laraque,
Dubreuil et enfant, Renneau, J. Claude,
Leblanc, Silorge. -

Jérémie » Déparé Dégraff, Jéréme Pres-
soir, Calisthénes Juseph, Bontemps et enfant
Norimil Orphie, Aurélien Gélin, Agliaé Jo-
seph, Bréziulr, Liguerre, Renaud, Caye-
mutte, Rouzier, ile, Lestage, Nesouille-
re, Marie Joseph, J. B:esh.

—ll est reparti dans la soirée avec les pas-
sager suivants pour :

Cayes: Mme C. Moise, Socur Philo-
méne, Mme Berlingerieet enfant. -

Jérémie : N. Louts Charles, Alanie Bel-
garde, N. Dimanche, Mme Aubry, Eug.
Dupoux.

Santiago de Cuba ; Juan M. Mazarra, José
Alvarez, Mme Fernand Savain, Edouard
Montés, Eug. St Martin, Mme Adélaide Ju-
les, Mme Dafrene Frédal, Nella, Williams,
Marguerite Mouette, Edvard Wilson, Paul
Lapointe, Pierre Jackson.

Jacm’l : Mme Arnold.

Le Prins Der Nederlanden

Est entré hier mitin ayant 4 son bord
les passagers suivants venant de:

Curasao: Mme Eléne Thessous,
Désir et 3 enfants.

Jacmel: Louis Bontoux.

Cayes: Luis Mathey, Démosthéae Dou-
yon, Mme: Siméon Fernand, Mme Blon-
court et fils, Louis Valery, Franck Féthiére,
Nelson, Adéie Désir.

Jéremie: V. Dimanche.

St-Murc: Me et Mme Cziyk ow ki. Vee
André Cameau, Vicente Philippis. Mr et
Mine de Mezza et famille, Figaro Ju Phil-
lippe, Mlle E Piquion, Aline Labscusse,
Jh. Ogé Chérubin, Marie Dutleur, Jé d.ne
Adé, Joachain Bastien, Sagene Salomon,
Mr et Mme D.G. Kattau et entants, L.
Pinard, Phifoméne César.

— Ila laissé A midi pour New-York
sans passagers.

Le Montréal

Est retourné hier de Petit Goave avec
les passayers suivants : ;

Mr et Mme Pasquet, Mlle Mathieu, N.
Maignan, Léa Rec, Mr et Mme Cheériez,
Francisque Salgado, Edouard Benjamin,
Dévieux.

Isaac

Le Bolivia

Est entré hier avec Mrs P. Ogzerhalem
et Boyd, pris 3 St Thomas et E. Riguier,
pris aux Gonaives.

— Il partira ce soir. Lice plus Join lavis
de l’agence.

Pavillons aux Mats

Sur la demande du Consul d’Ttalie, les
légations et consulats ont arboré leurs cou-
leurs 4 l'occasion du 38° anniversaire de la
naissance du roi Victor-Emmanuel III.

Commissions Communales

Par arrétés de S. E. le Président de la
République, Jes Conseils communaux des
Chardonniéres, Cétes-de-Fer et Bainet sont
suspendus.

Des commissions sont formées pour gé-
ter les intéréts de ces communes jusqu’aux
prochaines élections:

Remerciments

Au nom de tous les parents de ma feue
mére Madame Vve Edouard Amblard, décédée
Vendredi dernier, 8 de ce mois, je remer-
cie bien sincérement les nombreuses per-
sonnes accourues de toutes $ pour nous
aider 4 rendre 4 la Défunte les derniers de-
voirs.

Nous garderons un profond et éternel
souvenir de la sympathie qa‘ils nous ont té&-
moignée en cette douloureuse circonstance

H. Ams
Secrétairerie d’Etat
des Finances

Par steamer ¢ Alleghany »parti de New-
York le 30 Octobre expir¢, des envois de
monnaie en picces de cinquante centimes
ont été faits, conformément aux instruc-
tions du Chef du Département des Finan-
ces, i l’Administrateur des finances :

Du Cap-Ifaitien .......... P. 32,000
De Port-de-Paix ..........66. « 4,000
Des Cayes............ « 8,000
De Jacmel. .... 2.2... , ¢« 8,000

méme steamer a débar-
qué 4 Port-au-Prince le 7

courant. qT. ~ 9?

Ensemble. P 136.0390
Port-au-Prince, le 8 Novembre 1907

Administration Postale
SERVICE INTERIEUR
Lettres recommandées en souffrance
Louis Télémaque, Eugéne Louis jeune,
Frédéric Jean Bapziste, Léisma, dit L’étang
( tailleur ) Georges Bastien, Samuel Ga-
brau, Député Morama_ Bernard. Mme Ca-
rida Henry, Marc Toussaint, Miss Emilia
Vanterpool. (deux ) Lydia Peixotto.
Lettres recommandeécs retournées Qux expé-
diteurs
EXPEDITEURS ¢

P. 84,000 —

DESTINATAIRES
Adolphe Jean Mile Camilla Richard
L. An‘oine Mume Miltid: Nicolas

Port-au-Orince, 11 Novembre 1907.
Rafle

Mr L. Hodelin prévient Messicurs les
intéressés que la Rafledu cheval rouvan, au-
ra lieu mercredi 13 courant 45 heures de
Vapres-midi, au café Dereix.

Feuille adhirée

Le Dirce:eur de l'Ecole rurale de Mo-
mance ( commune de Léogine ) , ayant
perdu sa feuille d’appointements du mois
de Juillet 1907, s’élévant 3 Vingt-cing gour-
des et visée jpar le payeur de |’arrondisse-
ment, la déclare nulle, duplicata devant
étre obtenu.

Sterne Henry

Renszignements-Utiles
‘Badianier

Atbre Wenviron 12> metres de hiuteur,
a tige drotte con n-celle d’un eup‘ier, ta-
digéne enCh nz Mou ils’est répand 1 en In-
do Chine.

Dans la région montagneuse de 1'A-
nam o0 il pore le nom de Qua-Hvi, on
pratique sa culture en semant des graines
dans un terrain bien fumé ; au bout de 2-3
ans, on traasplante le jeune arbre qui jus
qu’a dix ans ne pousse que lenzement et
ne produit que peu, mais dont la croissance
et le rendement augmentent alors rapide-
ment. On peut lexploiter pendant une
quarantaine d’années.

Les fruits, divisés en 8 branches renfer-
ment 8 graines appelées Anis étoil2, d’aprés
la forme de ces fruits. On les cueille a la
main avant qu’ils ne soient complétement
mars. Un arbre en plein rapport ( 4 20-25
ans ) peut en fournir environ 4.000. Placés
sur des claies au-dessus d'un feu lent et
agités continuellement, ils sont secs au
bout de vingt-quatre heures et peuvent
étre transportés.

Ces fruits, 4 forte odeur d’anis, sont em-
ployés en médecine, mais ils sont princi-
palement distillés ; l’essence obtenue sert
a aromatiser certaines liqueurs. Cette es-
sence, 4 odeur beaucoup plus forte que cel-
le d’anis. entre dans E composition
l’Anisette, de l'Absinthe, de la Chartrea-
se, etc. On s’en sert aussi dans la fabri-
cation des parfums et des savons.
att, sina! gue arent des fears du Ba-

’ que dau
parfamer lear wha we .

ee
Le Tonkin expor.e annucll
ron 80.000 kilos de ce produi- distill
place. U représen:e une valu: Wenvir _
millions de francs. La France en a ime 2
té 24.000 kilos en 1899 ; l’Allemagie Por.
Nre cette essence de la Chine, en con im
me environ 27.000 kilos paran,

ement enyj.



Terrible ouragan

MARSEILLE 8. — Un ouragan s'est abatiy

sur la ville ce causint des dép)

mes aux docks. @ es déglts éooe

mieiee ) Sie a ditiipondds.: ;

la pluie torrentic'le qui as enitte

et Ia ville a été plongée dans les téndbres

Un certain nombre de personnes on: ad

tuces par des maisons qui se sont écroulées

mis par suite de Pobscurité ila ét jus-
wici impossib'e de déterminer le nombre
es victimes,

Tout le Sud de la Franc: continue 4
souffrir des inondatione qui en bien des
endroits sont pires que celles de Septembre
dernier. Les mines de charbon de Graisses
onr cté complétement inondces et le travail
a été suspecdu.

a ee ee
——

Derniére heure

Berwin y. — On appread gu'une degglus
grandes manufactures allemandes && h
« Seegt halsrkeschuckart electric compacy »
a décidé de fabriquer des ballons dirigeable:
et de les vendre au public. Cette maison
a deji entrepris la construction d'un ballon
dirigeab'e qui dépisseaa en puissance
cens:iOanelle ct en vitesse tout ce quia é¢
fait jusqu’d ce jour.

St.PéTerspourG 9.— Les résultats dus
437 distritcs se décomposent ainsi: 197
monarchistes, 128 octobristes 01 modéé,
4t démocrates constitutionacls et 28 rad
caux.

Lonpres 9. - On a célébré aujourd bei
dans tout empire britannique avec la pom
pe ordinaire anniversaire du roi Edouard,
le 9 Novembse 1849. Sa Majesté a ctl
bré ’événement A Sandrigham ou se trou
vent les rois et les reines d’Espagne et de
Norvege. A cette occasion on lui a offer
le diament Culliman, le pins eros da mor
de estimé 4 750.000 dollars donne pit
l’assemblée lépislative du Transvaal com
me gage dz loyalisme et de reconmurssate
ce.

Paris 9. — L’acroplane de M. Farms
a presque effectué le tour complet 4
Champ-de- Manoeuvre d'Issy !.s Moulincins
enune minute trois quarts. Il a couvert®
kilométre, et a atterri i 150 mcires de so

int de départ.
POM. Farman tentera Ja semaine prom
ne de gagner le prix Archdeacon ¢o
vant une cireonference compicte.

— el
La

- eo. 9
Rédaction du “ Matia
Offre a ses lecteurs les deux volumes
A quoi tient la superiorite
des Anglo-Saxons.—
A-t-on intérét 4 s'emparel
au Pouvoir?
DE M. EDMOND DEMOLINS

Au prix de Quatre Gourdes chag®
EN VENTE A L’IMPRIMERIE DU a




Priére d’aviser 1'ad
tion de la moindre
dans le service du*

afin qu'il y soit de suite
Gta





RroIe 7F Te
TANNE: JE CONTINENTALE
DE |

Port-av-Prinee

on



i 16rd]

fanburg American Line} Cie. Transatlanique |

Le steamer « MONTREAL »
partira le mercredi 13 4 11 heu-!
res trés pr.cises du matin pour |

Petit-Goave, Port-de-Paix, Cap-
Haitien, escales et Europe. | PREPARATION DcS PE\UX DE VINGT-QUATRE (24) COULEURS,
GAPAGHTE 500 PEAUX PAR JOUR

Les billets de passage sont déli-
PRIX DES CHAUSSURES COMME SUIT:

steamer « BOLIVIA » partira
ce soir pour iPetit-Goave Curacao et
San Juan de Porto- Ricco.
port-au Prince, 14 Novembre 1907
G. KEITEL & Co
AGENTS.

Le

vrés dés aujourd’hui et MM. les
passagers sont priés d’étre a bord

Se
‘Yaison E-BRUNES.
495 GRAND’RUE 19
Dirigée par

L. HODELIN

Ancien membre de la Socielé Philan-
thropique des maitres tailleurs de Paris

Vient de recevoir un grand choix d’6é-
tfles diagonale, casimir alpaca, chevio-
fe, cheviote pour deuil, etc, Recomman-
de ovttenlitrement a sa clientéle une
belle collection de coupes de casimir,
de gilts de fortiisie at de piqué de
toute Vea!

Spsciaiis cas.-~ Corpe. Froneaise, Anglaisa et
Amiticsine de ‘a derniére pertection.
Ja mits ye. eof clbonne® alissl des Cos-
tune: niflitai:es. nab:ts brodés
dolmiiis, winiques, habits car
rés.2'c cic, de tuus grades.

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oonel sur les prix.
| ment se charge

des mesures a domicile.
mes . , penctualite
40-Paincs (Halt!)












4 dix heures au plus tard.
L’AGEN1.
F.M. ALTIERI

Avis communal

Les contribuables sont
informés queles feuilles
arriérécs, Année 1907,
sont seules admises en
compensation dans les
réglements a faire avec
In Commune, ee, dans fa

proportion du tiers.

———————=—=—=—=———=—=X&£=£=E_Z{_Z_$__——___EE_——

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Qui oserait prétendre, par exemple,

SUR LE quedes ingénieurs sortis des écoles fran-

2 4° etises et douds, par conséyquent, d’une
| {| veritable érudition scientifique, pois-

i sentavoir, de par leurs études, un ju-
vement général plus sar que ceux dont

— les études et Pesprit ont pu avoir pris

une autre direction ? Peut-il étre méme

x VI permis de penser que sur le terrain ex-

clusivement technique, ils aient cetle
supériorité sur leurs confréres anglais,
par exemple, dont les études ont ét! de
moitié moins théoriques et moins sp4-
culatives ’

La geande préoccupation des éluca-
teurs molernes est done toute autre el
se résume visiblement 4 conerdtiser |’en-
seignement, uous verrons plus Join
comment.

Je veux dire dés maintenant, pour
éviter toule équivoyue, que jo donne
aux termes science et littérature les
mémes acceptions que Edmond Paul
yuand il définit le premier de ces ler-
mesen disant qu'il est « Vartde penser »
et le secoid qu’il est « l'art de parler
ou d’ccrire 3a pensée » ; ou encure que

Nous sommes restés longtemps — I
tendance existe encore quelque peu -
a penser que Venscignement: général it
dirir Ala jeunesse baitienne avait cela
de defectueux qu'il faisait trop de place
aux preoccupations Jittéraires au deétri-
went de la partie scientifique propre-
ment dite, Et alors le progres pédaso-
gique scinblait devoir consister a faire
le contraite, e’est-d-dire a diminuer fa
jart des études Littéraires en augmen-
tant celle des études scientifiques.

Cest ainsi que Pétude des lutes ma-
thématigues ef des sciences cxactes est
venue, depuis quclyue temps, a Ocen-
per plus de plave clans Iv plapart de
hos evoles Wenseiguement secondaire.
Von croyait dtre tout a fait dans la v'-
filé padagogiqu: parce que, en effet, il
est indéutable que sur le terrain scien- puich
tifique plus que sur celui de la liltéra-{ mise enire Peaseignement scientifique
lure, les données qui sont a la bisotet Venseignement littéraire devient su-
des connaissances sont immuablement; rannée et il ne reste plus dua fracas de
vrales. fees discussions qu’un « fond » a ac-

Mois Pécuci! que Von se prepo-ail tquérir el une «forme » pour l expri-

éviler est venu se représenter et voila; mer et le transmettre par la parole ou
que les systémes généraux d’enseigue- | !’écriture. ; '
Went, meine avec la prépondérance des Mais ce fond est vaste et insondable
fudes scientifiques sur la littérature, et je comprends difficilement que des
te trouvent exposés aux mémes crili- parents scrupuleux et qui affectionnent
fees, dont la principale est encore de j leurs enfants puissent, dans letat actuel

Yiser plue au luxe de l’esprit qu’é J’uli-| des discussions pédagogiques, se |

pratique, ser en imposer par des matltres, fusseot-

Ta vérité est que, lillerairea ou sciea- {ils officiels, qui font la
ifiqaes, leg ay ids perdent de catteien s’emparant d'un jeune cervcau de
Milité tout ce qu’etles donnent en excds six ans, Wy iatroduire beaucoup de

spéculation et a la transcendance. | scieave, a con tition d’y vider tout ce

: aiences exactes uident, prétend on, ; que sontizanent les livres, de. compre
» <4acrir la sdreté du jugement ; mais , mer tous les autres organes que Yh -

Re saurai ; - nipas le cerveau et de négliger la forma-
aiten résulter que pilus on) P oF es dre | arlie
ntela dose de sciences exactes, | tion du caractére, cest-a-dire ta P
MSs aussi fa dose de jugement sdr se proprement dducative.
e au Se" i Crest de cette fausse idee que s'est
que Smentée. Tout l2 monde sait peat ine sing | scnement de nos
te le terrain des choses de I’es- , lusqu ict Inspire neseig

PS Ce LE ST

re, cestja forme. >» — _
Nes lors, la distinction jusquici al-



excd canti ap 'écoles, & partir Wun certain moment,
donne a wept te ae creeure bien eutendu. Jusque vers Vad ministrs-
» qui peut fortifier la sdireté du tion de Galfrard environ, le ma) intel-



REDACTION-ADMINISTRATION

A I NT - oN

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s’adresser &2 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue

«la science, c’est le fond ; la lillérata- |

lais- :

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Les abonnements partent da rer. et du rg de chaque
mois et sont payables d’avance

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Roux ou Bonne-Foi.

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lectuel ne s’était pas encore attaqué; versé tant de lumicres précieuses sur des
bien sérieusement a notre organisa-, points importants ct nombreux, ont-ils a-
tion scolaire ; & vrai dire, cetta organi-jjouté quelque chose sur cet objet special 4
sation elle-eméme nexistait: guére en-[ce que touthomme peut trouver en descen-
core ct lon sait les généreux efforts [dant dans sa propre conscience et en s'in-
fuits par Dubois pour organiser nes éco-j terrogeant lui-méme.

les sur une base et W’aprés une concep-| On peut répondre hardiment: non. It
tion qui étonnent qnelque peu si lon]sutht que Phomme prenne la peine de s’exa-
veut se reporter a l'état des idées uni-{im‘ner et de rétléchir sur son étre moral
verselles d’alors, sur ’enseignement et] pour connaitre de sa destinée tout ce que
ses méthode-. Vauteur de la nature lui permet d’en sa-

Edmont Paul pouvit dite & ses con-j} voir.
temporains de 1863: «On congoit diffici-] L'homme, certes, tient le premier rang
lament, apres avoir va le haut et le] parmi tous Jes ctres animes qui peuplent
bas de notre société, que la question de
’enseignement ne soit pas pour tous, et
avant tout, une question de gagne-pain.

«Nos familles sont panvres;_ elles
nont que peu d’épargnes ; te plus sou-
;Ventolles soit dans ta dénd nent com-
folet.

« A. ving!, viegl-deux ans, réegle géneé-
trale, - les exceptions quand elles eXxis-
tent, coufirment la réegle,— le jeune
homme fail Ini-meénars les fais de
entretien.

« Hier encore, nos perez, a dix- ept
uns, payaieat de dears saluives leurs
professeurs de geamanaire.

Et Ei:no: ft Paul défendait: désespe-
rréimeat, de Paris of if était, Venseipne-
‘ment de nos ccoles contre tes tentati-
,vesde haute intellectaalité® que le Fran-
jgais Heury Baudeuf importait dans no-
‘tre pays qni, sous contrebande de civi-
lisation les accueillit, leur fit honneur,
et s’attira inconsciemment son sort ac-
tuel que tous déplorent avec peut-elre
une ég ue sineeérilé, mais nou une egale
‘clairvoyance.



































notre petit Globe terrestre, qui roule per-
du dans Vespace. Mais 3 quoi doit-il cette
supcriorité ? Si pour le comparer aux autres
animaux on ne consideérait que les faculteés
physigues, que Ile point de vue purement
matériel, combien lemporteraient) sur lui
en foree, en vigueur et adresse naturelle,
et une foule de qualités auxquelles Phom-
me add suppléer par des prodiges d’intel-
livence.

On reconnait la’ce qui constitue une
premicre grandeur de l’homme sur tous les
etres et les objets qui l’entourent.

C’est que si homme, comme I’a dit le
grand Pascal, n’est qu’un roseau, le plus
faible de la nature ; ¢c’est un roseau pen-
sant, qui aconscience de sa pensée et de
la superiorité qu'elle lui assure. C’est son
intelligence en effet qui seule, lui a per-
mis de lutter contre des ennemis plus forts
ou mieux doués par la nature dans le
rcgne animal, qui l’auraient facilement écra-
sé. C’est celle qui non seulement a pu trou-
ver contre eux des moyens de défense mais
peu a peu a réussi 4 les dompter et méme
A les faire servir 4 ses desseins.

Marchant de conquéte en eonquéte
Vhomme ne s’est pas borné 4 s’établir le
maitre de tous les animaux, il a engagé rée
solument la lutte contre toutesles forces bru-
tes qui l'ont si longtemps accablé, et grace

sOw

|





me a ee ee = er
_——<—<—

PETIT PROPOS





' Depuis les temps les plus reculés dans le]aux admirables et incessants progrés de la
lointain des ages of histoire ait pu re-jscience ; la aussi il s’est rendu dominateur

ct a ogligé les forces les plus mystérieuses
de la nature 4 lui obéir docilement pour ac-
complir des ceuvres merveilleuses.

Voila donc un premier point qui assure
la grandeur de homme et qui peut rendre
raison de sa destinée: ¢’est cette intelligen-
ce qui 'e rapproche en quelque sorte de cet
esprit souverain que dans tous les temps
et tous les lieux l’immense majorité des
peuples se sont accordés 4 reconnaitre dans
a nature.

Mais n’y a-t-il pas encore une autre mas-

4

monter ct noter les premiers événements de
la vie humaine, elle nous montre | hom-
me préoccupé du problémede sadestince, se
_demandant avec anxiété quelle est_ son ori-
gine et le but de son existence. Bien des
milliers d’années se sont déji écoulées, les
‘penseurs et les sages de toutes les nations
nous ont livre le fruit de leur graves mé-
ditations, qui constituent le véritable trésor
‘de ’humanité, mais ont-ils résolu la ques-
tion redoutable qui s’impose 4 tous les
hommes ?Ou plutédr, si leurs recherches ont
que plus grande ct ptus réclle qui fait de
Vhomme un étre a part et qui le met au
dessas des vatres? Oui certes : c'est que lui
seul cst douc d’une conscience morale, lui
seul a la notion du bien et di mal, Vidée
claire du devoir, en un mot, lui seul pos- |
sede la raiso1, le vrai sigae ct le vrai sceau
de sa grandeur morale. |

Rocnkt GRELLIER.



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RENSELGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

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Du
SEMIN AiaE COLLEGE Si- tARTIAL

DiIMANCHE 10 NOVEMBRE

Raromstre a midi 761,8
( .
minimum 21,0
Tein perature\marimam 3151

Moyenne diurne de la température 25,0

Le cicl a été un peu nuageux vers le mi-
lieu du jour seulement.

Eclairs au NNW 4 7 h.

Agitation microsismique depuis 3 h. de
laprés-midi samedi jusqu’’ 11h. du matin
dimanche.

Le barométre a varié trés-peu.

J. SCHERER

Le Messager Evangélique

Nous avons regu avec plaisir le dernier
Ne du AMessager vangéligue qui s’édite A
l’Imprimerie de PAbeille et contient din-
teressantes maticres.

Parlant de Fovuvre sociale, notre confrere
sexprime ainsi °

« Nous avons lu avec plaisir un article re-
marquable que le Matlin a publié sur les
fanviles hattiennes. L’auteur de cet article,
apres avoir démontré que la Société hai-
Henne nest pas en progres intellectuel et
qu'elle n’est pas non plus en progrés mo-
ral, conclut en ces termes :

« Qu’cest-ce a dire ? Sinon que l’ceuvre
sociale intéresse tout le monde et que cha-
cun doit s'y appliquer de toutes ses forces,
non pas en faisant des révolutions, ni en
s’'acharnant apres les besognes politiques,
mais cn serétormant d’abord et en nous ab-
sorbant cnacun dans son amélioration in-
dividuelle, au point de vue intellectuel et
ai point de vue moral : le tout alors con-
vergera de soi-mc¢me vers loeuvre de per-
fectionnement social.

Au point de vue spécial qui nous occu-
pe aujourd’hui, les principaux ouvriers de
notre avancement sont les pasteurs reli-
gieux. Ce sont eux,eux presque exclusive-
ment, qui ont accés dans les préoccupa-
tions morales de nos populations rurales, —
les plus fortes en nombre et en impor-
tance,— et la société haitienne a une gran-
de parti de son salur attachée 4 leur acti-
vité et 4 leur conscience.»

Il est réconfortant de méditer des con-
clusions si légalement prises comme celles
que vient d’adopter le Matin. Elles sont si
rares qu'il y a un certain mérite a les signa-
ler 4 nos lecteurs. Que Dieu veuille que
ces conclusions finissent par prévaloir dans
notre milieu pour le bien de notre putrie.»

Le Salvador
Est entré avec les passagets suivants ve-
_ nant de :

St Thomas : Anne Colbert, André.
-. : Emm. Cuebas,
Félicie.

Sto Domingo : Melle Nélic, Maris Ma-
garoff, Anna Picrre.

Cayes : Léonare Alphonse, Laraque,
Dubreuil et enfant, Renneau, J. Claude,
Leblanc, Silorge. -

Jérémie » Déparé Dégraff, Jéréme Pres-
soir, Calisthénes Juseph, Bontemps et enfant
Norimil Orphie, Aurélien Gélin, Agliaé Jo-
seph, Bréziulr, Liguerre, Renaud, Caye-
mutte, Rouzier, ile, Lestage, Nesouille-
re, Marie Joseph, J. B:esh.

—ll est reparti dans la soirée avec les pas-
sager suivants pour :

Cayes: Mme C. Moise, Socur Philo-
méne, Mme Berlingerieet enfant. -

Jérémie : N. Louts Charles, Alanie Bel-
garde, N. Dimanche, Mme Aubry, Eug.
Dupoux.

Santiago de Cuba ; Juan M. Mazarra, José
Alvarez, Mme Fernand Savain, Edouard
Montés, Eug. St Martin, Mme Adélaide Ju-
les, Mme Dafrene Frédal, Nella, Williams,
Marguerite Mouette, Edvard Wilson, Paul
Lapointe, Pierre Jackson.

Jacm’l : Mme Arnold.

Le Prins Der Nederlanden

Est entré hier mitin ayant 4 son bord
les passagers suivants venant de:

Curasao: Mme Eléne Thessous,
Désir et 3 enfants.

Jacmel: Louis Bontoux.

Cayes: Luis Mathey, Démosthéae Dou-
yon, Mme: Siméon Fernand, Mme Blon-
court et fils, Louis Valery, Franck Féthiére,
Nelson, Adéie Désir.

Jéremie: V. Dimanche.

St-Murc: Me et Mme Cziyk ow ki. Vee
André Cameau, Vicente Philippis. Mr et
Mine de Mezza et famille, Figaro Ju Phil-
lippe, Mlle E Piquion, Aline Labscusse,
Jh. Ogé Chérubin, Marie Dutleur, Jé d.ne
Adé, Joachain Bastien, Sagene Salomon,
Mr et Mme D.G. Kattau et entants, L.
Pinard, Phifoméne César.

— Ila laissé A midi pour New-York
sans passagers.

Le Montréal

Est retourné hier de Petit Goave avec
les passayers suivants : ;

Mr et Mme Pasquet, Mlle Mathieu, N.
Maignan, Léa Rec, Mr et Mme Cheériez,
Francisque Salgado, Edouard Benjamin,
Dévieux.

Isaac

Le Bolivia

Est entré hier avec Mrs P. Ogzerhalem
et Boyd, pris 3 St Thomas et E. Riguier,
pris aux Gonaives.

— Il partira ce soir. Lice plus Join lavis
de l’agence.

Pavillons aux Mats

Sur la demande du Consul d’Ttalie, les
légations et consulats ont arboré leurs cou-
leurs 4 l'occasion du 38° anniversaire de la
naissance du roi Victor-Emmanuel III.

Commissions Communales

Par arrétés de S. E. le Président de la
République, Jes Conseils communaux des
Chardonniéres, Cétes-de-Fer et Bainet sont
suspendus.

Des commissions sont formées pour gé-
ter les intéréts de ces communes jusqu’aux
prochaines élections:

Remerciments

Au nom de tous les parents de ma feue
mére Madame Vve Edouard Amblard, décédée
Vendredi dernier, 8 de ce mois, je remer-
cie bien sincérement les nombreuses per-
sonnes accourues de toutes $ pour nous
aider 4 rendre 4 la Défunte les derniers de-
voirs.

Nous garderons un profond et éternel
souvenir de la sympathie qa‘ils nous ont té&-
moignée en cette douloureuse circonstance

H. Ams
Secrétairerie d’Etat
des Finances

Par steamer ¢ Alleghany »parti de New-
York le 30 Octobre expir¢, des envois de
monnaie en picces de cinquante centimes
ont été faits, conformément aux instruc-
tions du Chef du Département des Finan-
ces, i l’Administrateur des finances :

Du Cap-Ifaitien .......... P. 32,000
De Port-de-Paix ..........66. « 4,000
Des Cayes............ « 8,000
De Jacmel. .... 2.2... , ¢« 8,000

méme steamer a débar-
qué 4 Port-au-Prince le 7

courant. qT. ~ 9?

Ensemble. P 136.0390
Port-au-Prince, le 8 Novembre 1907

Administration Postale
SERVICE INTERIEUR
Lettres recommandées en souffrance
Louis Télémaque, Eugéne Louis jeune,
Frédéric Jean Bapziste, Léisma, dit L’étang
( tailleur ) Georges Bastien, Samuel Ga-
brau, Député Morama_ Bernard. Mme Ca-
rida Henry, Marc Toussaint, Miss Emilia
Vanterpool. (deux ) Lydia Peixotto.
Lettres recommandeécs retournées Qux expé-
diteurs
EXPEDITEURS ¢

P. 84,000 —

DESTINATAIRES
Adolphe Jean Mile Camilla Richard
L. An‘oine Mume Miltid: Nicolas

Port-au-Orince, 11 Novembre 1907.
Rafle

Mr L. Hodelin prévient Messicurs les
intéressés que la Rafledu cheval rouvan, au-
ra lieu mercredi 13 courant 45 heures de
Vapres-midi, au café Dereix.

Feuille adhirée

Le Dirce:eur de l'Ecole rurale de Mo-
mance ( commune de Léogine ) , ayant
perdu sa feuille d’appointements du mois
de Juillet 1907, s’élévant 3 Vingt-cing gour-
des et visée jpar le payeur de |’arrondisse-
ment, la déclare nulle, duplicata devant
étre obtenu.

Sterne Henry

Renszignements-Utiles
‘Badianier

Atbre Wenviron 12> metres de hiuteur,
a tige drotte con n-celle d’un eup‘ier, ta-
digéne enCh nz Mou ils’est répand 1 en In-
do Chine.

Dans la région montagneuse de 1'A-
nam o0 il pore le nom de Qua-Hvi, on
pratique sa culture en semant des graines
dans un terrain bien fumé ; au bout de 2-3
ans, on traasplante le jeune arbre qui jus
qu’a dix ans ne pousse que lenzement et
ne produit que peu, mais dont la croissance
et le rendement augmentent alors rapide-
ment. On peut lexploiter pendant une
quarantaine d’années.

Les fruits, divisés en 8 branches renfer-
ment 8 graines appelées Anis étoil2, d’aprés
la forme de ces fruits. On les cueille a la
main avant qu’ils ne soient complétement
mars. Un arbre en plein rapport ( 4 20-25
ans ) peut en fournir environ 4.000. Placés
sur des claies au-dessus d'un feu lent et
agités continuellement, ils sont secs au
bout de vingt-quatre heures et peuvent
étre transportés.

Ces fruits, 4 forte odeur d’anis, sont em-
ployés en médecine, mais ils sont princi-
palement distillés ; l’essence obtenue sert
a aromatiser certaines liqueurs. Cette es-
sence, 4 odeur beaucoup plus forte que cel-
le d’anis. entre dans E composition
l’Anisette, de l'Absinthe, de la Chartrea-
se, etc. On s’en sert aussi dans la fabri-
cation des parfums et des savons.
att, sina! gue arent des fears du Ba-

’ que dau
parfamer lear wha we .

ee
Le Tonkin expor.e annucll
ron 80.000 kilos de ce produi- distill
place. U représen:e une valu: Wenvir _
millions de francs. La France en a ime 2
té 24.000 kilos en 1899 ; l’Allemagie Por.
Nre cette essence de la Chine, en con im
me environ 27.000 kilos paran,

ement enyj.



Terrible ouragan

MARSEILLE 8. — Un ouragan s'est abatiy

sur la ville ce causint des dép)

mes aux docks. @ es déglts éooe

mieiee ) Sie a ditiipondds.: ;

la pluie torrentic'le qui as enitte

et Ia ville a été plongée dans les téndbres

Un certain nombre de personnes on: ad

tuces par des maisons qui se sont écroulées

mis par suite de Pobscurité ila ét jus-
wici impossib'e de déterminer le nombre
es victimes,

Tout le Sud de la Franc: continue 4
souffrir des inondatione qui en bien des
endroits sont pires que celles de Septembre
dernier. Les mines de charbon de Graisses
onr cté complétement inondces et le travail
a été suspecdu.

a ee ee
——

Derniére heure

Berwin y. — On appread gu'une degglus
grandes manufactures allemandes && h
« Seegt halsrkeschuckart electric compacy »
a décidé de fabriquer des ballons dirigeable:
et de les vendre au public. Cette maison
a deji entrepris la construction d'un ballon
dirigeab'e qui dépisseaa en puissance
cens:iOanelle ct en vitesse tout ce quia é¢
fait jusqu’d ce jour.

St.PéTerspourG 9.— Les résultats dus
437 distritcs se décomposent ainsi: 197
monarchistes, 128 octobristes 01 modéé,
4t démocrates constitutionacls et 28 rad
caux.

Lonpres 9. - On a célébré aujourd bei
dans tout empire britannique avec la pom
pe ordinaire anniversaire du roi Edouard,
le 9 Novembse 1849. Sa Majesté a ctl
bré ’événement A Sandrigham ou se trou
vent les rois et les reines d’Espagne et de
Norvege. A cette occasion on lui a offer
le diament Culliman, le pins eros da mor
de estimé 4 750.000 dollars donne pit
l’assemblée lépislative du Transvaal com
me gage dz loyalisme et de reconmurssate
ce.

Paris 9. — L’acroplane de M. Farms
a presque effectué le tour complet 4
Champ-de- Manoeuvre d'Issy !.s Moulincins
enune minute trois quarts. Il a couvert®
kilométre, et a atterri i 150 mcires de so

int de départ.
POM. Farman tentera Ja semaine prom
ne de gagner le prix Archdeacon ¢o
vant une cireonference compicte.

— el
La

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Offre a ses lecteurs les deux volumes
A quoi tient la superiorite
des Anglo-Saxons.—
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Les contribuables sont
informés queles feuilles
arriérécs, Année 1907,
sont seules admises en
compensation dans les
réglements a faire avec
In Commune, ee, dans fa

proportion du tiers.

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sonnes qui peuvent venir 4 la mai-
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Il suffit de m’envoyer une chaus-
sure allant bien, ou sinon me signa-
ler les défauts.

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sont remplacées par d’autres, recti-
fides d'aprés les observations fournies.

La facullé duretour est permise
dans les 2%4 heures apres la livraison.
Si les chaussures ont été portées ou,
ne sont pasa }’état complet de neuf

t rigoureusement refasées.
elles se delle toutes concarren-

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