Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
November 7, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
ye ANNEE, Ne 183

PORT-AU-PRINCE (qait1)

JEUDI, 7 NOVEMBRE 1907.



Le Matin

QUOTIDIEN.

ABONNEMENTS :

par MOIS Une Gourde D’avaNnce
DéPARTRMENT® & ETRANGER ;

vrais de poste en sus.

Pour tout ce qui concerne

ETUDE



Tempérament Haitien

On le voit, les émigrants européens
née prennent pas tous le méme chemin
en allan! )tétablir en Amérique : le lieu
oiils vont se fixer dépend de leur de-
pride formation sociale. Aussi bien,
'évolution personnelle se fait-elle chez
les uns plus vite que chez les autres ;
Demolins a rapporté, sur ce sujet, une
observation trés remarquable de M, P.
de Rousiers, qui lui écrivit @d’Améri-
que: « Quelle mine d’observations que
cetle Amérique ! Avec Ja constante im-
migration de peuples divers qui s’y
opére, on y voit partout se poser la
question de Padaptabilité ou de fa non-
Maptabililé de certaines races aux
tontitions spéciales de la vie améri-
cine, Cest intéressant au plus haut
degré. Une chose curieuse, c'est de
wir les réels progrés des IrlanJais
depuis vingt ans. Tout ce qui est per-
sonnellement capable de s’élever dans
le milien nouvean, s’éléve et se trans-
forme. L'Irlandais aujourd'hui ne ba-

@ plus la rue, nest plus le simple
manwuvre ignorant et incapable d’aulre-
pis. Ce role est joué actuellement par
€s Polonais, des Italiens, etc .»
uw’ Demolins fortifie l’observation de
" ¢ Rousiers par les rétlexions sui-

nies: « Cet homme ( I’Irlandais )

fee. dee siécles de furmation commu-| pa

Mulaire ont rendu revfractaire a I'éffort
Rergique et suivi, pour lequel 1a soli-
de Te ot clan était le fondement méme
aries atisation sociale, quien était
‘ivé, par le fait méme de cette soli-
rité, au point d’abaissement _politi-
feet Wimpuissance sociale of nous
Yoyons en Europe, cet homme se d&¢-
des métiers inférieurs, of il dtait

la toe emprisonné I’énervement de
balay lrine socialiste, il cesse d'étre
i deat te rue, ou simple mancauvre,
Ming at Capable de sélever lui-

- Cet ho
me salut ton ame est en voie














Dmagcreur !

Clément



« Les émigrants polonais et italiens,
en contact depuis moins longtemps avec
le milieu anglo-saxon, sont moins dé-
gagés de teur formation premiére et
n’ont pas encore opéré leur évolution.
Mais le chemin déja parcouru par IIr-
landais dans ce milieu nouveau, nous
montre le but auquel ils arriveront pro-
gressivement. Eux aussi, dans ce mi-
lieu et grace 4 lui, opéreront leur salut
social.

« Et ce n’est pas en bloc que cette
élévation s’accomplit, mais individuelle-
ment, comme nous le disions : les plus
capabl ‘s, les plus travailleurs s’élévent
les premiers, puis les autres, puis les
autres. A chacun suivant ses ceuvres. »

en

+

Le lecteur peut surabondamment
voir, par cette excursion dans le pays
des Américains et dans leurs conditions
d'existence, le profit individuel et so-
cial que lémigrant de bggne volonté
peut tirer d’un utile conta cvec celte
ociété anglo saxonne. Si l’on veut pui-
ser des lecons d’énergie, apprendre 4
travailler, se nourrir de fortes idées
d’indépendance personnelle, partir de
rien pour arriver & quelque chose, voir
la vie et ses Vifficultés bien en face et
s‘entrainer a l’habitude de les vaincre,
il faut faire aux Etats-Unis ce voyage
salutaire, non pas dans les grandes
villes ot: le raffinement existe avec ses
préjugés et sa société, mais dans les
villes des ranches et des fermes. II faut
y aller apprendre ces choses qui for-
iment l’atmosphére méme de ces mi-
lieux tout comme on va apprendre une
langue dans les pays mémes of on la
parie.
Et par surcruit, on obtiendra aussi la
ix de l’ime et de I’esprit. « On trou-
ve chez eux ( les Américains ) peu de
ces esprits aigris ct chagrins, révoltés
contre la vie, que produisent les milieux
exclusivement adonnés ala_ recherche
da plaisie. Ils acceptent Ja lutte que la
condition humaine nous impose comme
une nécessité bienfaisante et, 4 l’exem-
ple des bons soldats, ils goutent tout le
plaisir de la victoire, d’autant plus que
cette victoire n’est due qu’a eux-mémes,
qu’a lears propres efforts. Cette legon
yaut bien un voyage en Amérique. »

Que deviendrait le pays et quel ave-

fonaux lui se-

Fopérert nit lui serait réservé aprés qu’une ou

eux générations de na

LE
Magloire,

REDACTION-ADMINISTRATION
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raient revenus, riches de ces fructueuses
lecons anglo-saxonnes ? Quelle serait la
part apportée par une sembluble évolu-
tion, dans la solution de la question
d’aptitudes soulevée au sujet de la race
noire et dont Haiti a si particuliére-
ment accepts, en face du monde eatier,
la redoutable discussion ?

Je livre cette série de considdrations
a la méditation de mes compatriotes, et
esrtout a celle des conducteurs de l’o-
inion, de ceux qui ontaccés sur les
oules soit par le rang, soit par la mis-
sion, soit méme par la tribune ou le
journal ; car la responsabilité est gran-
de pour tous et elle est grave pour cha-
cun en raison directe de sa fanction.

Quelle que soit la générosits des in-
tentions de M. Firmin, c'est pur pla-
tonisme de sa part que de tendre déses-
pérément les bris vers les Etats-Unis et
la France et d’attendre uniquement que
notre salut vienne de ces deux grandes
nations, : ont la seconde a bie: assez
de se relever soi-inéme.

« Les Etats-Unis, écrit-il, ont tout ce
dont nous avons besvia pour nou; fan-
cer dans le sillon d’une civilisation ac-
tive et laborieuse. Ils ont les cipitaux
de toute sorte : argent, machines, expé-
rience du travail hardi et énergie mo-
rale 2 résister contre les difficultés.
Pourquoi, s’ils désirent notre amilid, —
notre conservation étant devenue soli-
daire 4 leurs plus puissants intéréts, -
ne nous offriraient-ils pas celle main
secourable que nou; cherchons depuis
un siécle, sans trop le crier, il est vrai,
mais en dépensant en pure perte nos
ainabilités et nos concessions sourian-
tesenvers les natioas riches et civilisdes,
qui n’auraient qu’a laisser descendre
jusqa’a nous leur bienveillunce philan-
thropique, pour assurer notre ascen-
sion au milieu des peuples christiaai-
sé3 2? « Et plus loin: «C’est un devoir
pour lit Feance, .. .. de coopérer avec
ies Etats-Unis, a uid:e Haili a s’élever!
de plus en plus, dans les voies de la’
civilisation. »

Lea voies de la civilisation ou son
sillon, c’est 4 nous 4 savoir les cher-
cher et a nous y lancer résolument, en
commencant par nous dépouiller de
'idée essentiellement commanautaire
que les autres se doivent a nous.

Crest déja la moitié du salat de sa-
voir comment se sauver et de le vouloir.

| Louissaint

NUMERO 4()

FD
CENTIMES

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mois et sont payables d’avance

Lee manuscrits insérée ou non pe sont pas remis.

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Il me reste, pour finir cette étude,
a dire un mot surl’éducation 4 laquelle
ont droit les jeunes Haitiens pour af-
fronter les conditions d’existence et les
formes de lutte que nous venons ‘de voir ;
car c’est de tout cela— éducation et
conditions d’existence—, que dépend
le salut pour chacun et pour le pays.

PANGS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU
sEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

MeErcrepi 6 NOVEMBRE



Haromeétre A midi 761,0
minimam 29,6
Cempérature) naximum 22,1

Moyenne diurne de la température 25,4

Le ciel est reste couvert toute la journée
jusque vers sept heures du soir.

Quel ues éclairs i l’Ouest entre 8 et 9
heures du soir.

Le barométre est stationnaire.

Tribunal de Cassation
SECTION CIVILE
Audience du Mardi 5 Novembre 1907.

Présidence de Mr le Vice-Président, Er-
nest Bonhomme.

Le Tribunal prend si¢ge 4 dix heures et
demie du mutin et prononce les arréts sui-
vants :

1 9 — Celui qui déclare le sieur Vilnéus
déchu de son pourvoi contre
le jugement du Tribunal civil de Petit-
Goave, en date du 16 juillet 1906, renda
contre lui et le sieur Constantin Chéry.

2° —Celui qui déclare Mme Vve Joseph
Beajamin et le sieur Charles Benjamin, dé-
chus de leur pourvoi contre le jagement
du Tribunal! civil des Gonaives, en date du
18 Avril 1906, rendu entre eux et les con-
sorts Jean-Mary.

Entend ensuite les affaires de

19 — Veave Georges Hibbert contre

' Madame Orphanie Hib





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tion de la moindre irrégularité
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afin qu’il y soit de suite remeé.
dié.





Mr le juge F. Baron, Rapportcar, donne
lecture de son rapport.

M¢ Michel Oreste, pour la défenderesse,
est entendu en ses observations. .

Le Ministére Public, Mr Luc Dominique,
conclut A la cassation du jugement dé-
noncé.

2° — Joseph Frinckel, demandeur en
prise \ partie contre le sicur Antoine Fran-
gois, Doyendu Tribunal civil du Cap-Hai-
tien.

Le Rapporteur, Mr le juge P. Laraque,
lit son rapport.

Me Michel Oreste. pour Narcés Lecon-
te, avocat du demandeur, est entendu en

seg_ ph IV tions. \

~ Le Ministére” Public, Mr Luc Domini-
que, conclut 4 l’admission de la prise a
partic ec a la désignation d’un Tribunal
pour en connaitre.

Vu lheue avancé>, le siége cst levé.

a «&
SECTION CRIMINELLE

Auidiewe du Mercredi, 6 Nevembre 1907

Présidence de Mr le Préid-nt H. Le-
chaud.

Le Tribunal prend siége A Jix heures et
demie-du matin et prononce Ics arréts sui-
vats °

1° Celui qui casse et annule le juge-
meni du Tribunal Criminel de Saint-Marce,
endate du sJuillet dernier, quicondamne A
la peine de mort le nommé Cicéron Gré-

oire, dit Petit-Frére, pour homicide vo-
ontaire sur la personne de Josaphat Pierre

Jeune ; renvoi 11 cause et les parties par
devant le Tribunal criminel des Gonaives.

2° —Celui qui déclare le citoyen Pier-
re E:nmanuel non recevable en sa plainte
contre le juge de Paix de Saint-Marc, le
sieur Florian U. Charles,

Le rélc épuisd le siége est levé.

Tribunal Criminel
Mardi 5 Novembre

Le Tribunal avait 4 juger le nommé
Octivius C'éoméne, prévenu de vol avec
effraction au préjudice de Mill Lauretta
Jean.

L’accus¢ ctait défendu pir M® Hubert
Alexis; le si¢ge du Parquet occupé par le
substitut Coustard.

Octavius Cleomene a bénéficié d'un ver-
dict d’acquittement.

a

¢
Mercredi 6 Novembre

Sur la sellette criminelle se trouve le
nommé¢ Didys Bazile, prévenu de meurtre
par strangulation et de vol avec effraction
et autres Circonstances aggravantes.

Le chef du Parquet soutient l’accusation
avec beaucoup de logique et de sévérité,
et Me St-Elme Mathieu présente la défense
avec la plus admirable habileté.

Mais rien ne peut faire fléchir la convic-
tion du Jury, présidé par M. Lamarre
Gourgue.

Didys Bazile est condamné a la peine de
mort.

Funeérailles

Nous présentons nos sympahtiques con-
doléances aux époux Chapoteau qui ont eu
la douleur de perdre leur dernier enfant
Marie Francoise Opettre dont les fanérail-
ont eu lieu hier aprés-midi.

Nominations Militaires

Le G" Oreste Zamor, Commandant de
l’arrondissement des Gonaives est nommé
en cette méme qualité 4 Port-de-Paix.

— Le G" T. Jadotte qui commandait au
Port-de-Paix le remplace aux Gonaives

Fermeture de la malle

La malle pour Inague, New-York et

l'Europe ( Vid N-Y ) par le steamer Val-

Et ‘celle pour St Marc, Cayes et Jacmel
per fc sp A bany, fermées ce soir
4 heures















est appelé a rendre
écoles primaires.
ee
Wétre cruellement éprouvé par
de son Epouce,

A-t-on intérét a s’emparer
du pouvoir ?
Nous recommandons d’une facgon toute

particuliére la lecture du livre sensationne
de Ed. Demolins: « A-t-on intéréet d 3 em-

parer du pouvoir ? »

L’auteur examine cette question et y ré-
pond avee sa mattrise habituelle ; tous les
ommes olitiques et tous ceux qn’intéres-

sent les questions de la vie publique et
sociale gagneront ¢normément a Ia lecture
de cet ouvrage.

En vente AVJinpriimerie du ¢ Matin »:

; QUATRE GourDEs.

Arrivage
Ce matin estentre le s|s Alleghany Aavew

lus passagers suivants venant de :

Nyew York : M. Keferstein, Mme Gaet-

jens, Fatiton

Port-de-Paix : Mine Vve Tiphaine, Mlle

Elise Tiphaine et enfant, Mr V. Tiphaine,
Nelson, FE:

Député St Julicn Sannon,
Mme S. Villard, Maurice Pierre, Mile Mé-
dé, Louise, Mr H. Appolon, P. Margaire.

Maurasse, H. C. Klingdforth,
Mr P._ Larrer,

Syllabaire
Nous remercions MrJ. J. M. Manigat

du gracieux envot qu’il nous a fait de son
. . ? . ge . . ‘
interessant Syllabaire édité 4 Pimprimerie 4
la « Muses » , du Cap-Haitien.

Ce petit ouvrage qui se vend Dix centimes
d’utiles services aux

NECROLOGIE

ew

Camille GABRIEL vient
let mort

Notre ami

Marie Joseph Altag:ace
Erailis Hyppolite,

décédée_ hier, & 4 heures de Vap és-ini-
di.— Les fun'‘railles auront liew aujour-
Mhui, @3 heures précises de l aprés-mi-
di. Le convoi partirade lu maison mor-

tuaire, sise au Bois-Verna pour se ren-

dre a Ukglise Métropolitaine.

Le « MaTIN » s’associz de tout coeur

au deuil qui frappe la jeune fami'le de

notre sympathique Camille Gabriel, a
qui nous présentons Vexrpression émue de
nos sincéres condoléances.

ee
Ferme-Escole

Par un avis en date du 5 Novembre cou-
rant, M. Th. Martin, inspecteur dec Ecoles
de cette circonscription porte a la connais-
sance des intéressés que la Ferme d’expéri-
mentation de Turgeau est ouverte depuis
lundi 4 Novembre.

En conséquence, tous ceux qui désirent
étre admis au compte de J’Etat dans ce
nouvel établissement sont invités 4 se pré-
senter au siége de I’Inspection Scolaire ob
ils recevront descartes d’entréecomme éléves
externes.

Quand aux bourses 4l'Internat affectées
4 la Ferme Ecole nationale, clles seront
objet d’un concours s
terminé par un avis ultérieur selon les ins-
tructions que le Secrétaire d’Etat aura trans-
mises 4 cet égard.

Renseignements utiles
Cocalier
Arbrisseau de 2 4 3 métres de hauteur,
trés ramifié, et couvert de feuilles caduques
de dimensions variables ; un de leurs
caractéres les plus saillants, c’est la dis-

position nervures : de chaqae cédté
de la nervure centrale ou prolongement da
sen trouve une et asses

» décsivant une courbe.

ial qui sera dé- |



Indigéne au Pérou et en Bolivie, le Co-
calier.s ese répandu de la en Colombie, au
Vénézuédla, au $Brésil, 4 PE quater ct au
Chili. A Pérou, les indigénes machsient
ses feuilles déja avant la cgéfquéte espigno-
le, mais en Europe Icur .eapploi ne s‘est
répardu que depuis wye‘trentdine d’an-
née. ce
Ces feuilles, stomachiques, calmantes et
nutritives, renferment un alcaloide, la Co-
caine, ancsthdsique puissant; fréqu-mment
employ: en médecine, Elles servent encore
A préyaccr des vins toniqucs, tres en vo-
gue ac.allement et que fa réciame a fait
connaitie pariout. _.

La rieolee ep _fomilles de Caca de Bolivie,
plus petites et moins riches en cocaine
mais d’un arume plus fia que celles du Peé-
rou, était es:imte en 1887 4 prés de 3. mil-
lions et demi de kilos, celle duo Pércou
au double, qaantités desquelles 500 000
kilos ont ¢té cexportés en Europe et aux
Etats-Unis.

Depuis cetre date, la consommation
ada augmenter, mais des chiffres ne nous
sont pas connus. On aessayé la culture du
Cocalicr aux Irdes, aux Antilles, cte.,
avec plus ou moin de succés.

La prem‘tre récolte se fait 18 mois aprés
la pliniation ; un arbrisseau rapporte pen-
dant quatre ans. La cceille:te des fouiles
demande ccrtaines précautons.

CTC NEED OC AT



Ancien Ministre
aceusé de faux

ROME 5.

tion publique accusé de faux et de détonr-
nements s‘élevant 4 plusieurs millions de
lires au détriment du Trésor a ev lieu au-

jourd’hui. L’affaire estsnivieav.c te plus vif | Maire St-Martial.

intérct no: seulement ici mais dans toute
V'Ttalie Michat! Lambardi qui était so:is se-
crétaire des finances est pours ivi avec Na-
si pour comp'iciteé,



—wetes eo oe - —_ + -: - “so =

Banque de France
Baiigue d Angleterre

Paris §.-— Ia Binque dz France a fait
aujourd’hui son premier envoi d’or a la
Benque d’Angletcrre afin de diminuer la
tension causéz 4 Londres par les deman-
des d’Amériqne. En exécution de la déci-
sion prise lasemaine dernére, la Banque
de France 4 !a deminde de la Binque d’An-

leterre a acheté pour 3.000 000 pounds
terling de papier 4 vue qu'elle a payés en
souverains anglais et piéces de cing dol-
lars ameéricaines.





ee ee ee

Passage de Mercure

SUR LE SOLEIL

Jeudi prochain, 14 Novembreaura lieu an
phénoméne astronomique assez rare : le
passage de Mercure sur le disque du soleil.

out le monde sesoavient 1 Bort-au-Prin~
ce de la mi-sioa astronomique francaise
qui en 1882 est venue s’établir 4 Pétion-
ville, pour y observer le passage de Vénus
Crest un phénoméreanalogue, mais de bien
moindre importance quit nous sera don-
né d’observer. Les passages de Venus n’ont
licw que ovux fois successives tous les deux

Ss, ceux de Mercure ont lieu au
bout de périodes consécutives de r3, 7, 10, 3,
10, @C 3 ans, par exemple 1894, 1907, 1914,



L’ouverture du proces de M. | 84 que ne sonc
Mungio Nasi, ancien ministre de l'Instruc- soleil beaucoup p

‘ que. Le Sénar,

oe
—

1934 1927, 1937 et 1940, en toby

83° passages par sidcle ; ct ils ge de 24
soit en Mai, soit en Novembre. Dteng

Outre leur rareté, les passiy.
offrent ce vif intérés - fournie'y Venus
cteux éléments pour le calcy! de l "
ce du soleil. Mercure trop rappro ‘hi a
leil ne prcte pas le méme concon 1
moins ce passage of Mercure paratt D
me un petit point noir sur le di; u lone
newx du sotcil perme:-il de mestives a
tement les é'énenis de cette panes Sac.
st trop grande proximité du soleil read 4°
i slement observable. rend dit
Jcudi matin au lever du sole; ‘
Wane aura déjd cominencd et lil Te pheno.
au milieu de sa durée qu'il attends ye"
17: 46s. Mercure se irigeant da nani
erential wers le nord oceilental du soleil
A cet instant, les cenres des deux astres
s-tont le plus rapprochés possible. Puis 4
n. §8 13 ¢, les derx bords du soleil et de
Mercure stront en contact intérieyr et
ceux minutes ct d-mi aprés, 4.9 h. om,* 5
les bord des deux astres étant en Colne
exte views, Mercure dépassera définitivement
Ce phénoméne pour é:re observed demin-
de one bonne tunette garnie de verres
forteinent funds, car Mereare ‘est comme
je petit pone no'r imperceptible surie dis
que lumincux da solei!, et par un effet de
deliracioa de li fumitre, parait encore plus
peut qu'il ne Vest. Si le soir en ce mo
ment il est visible 4 l'oeil nu, ce n'est que
Brice 3 la lumicre qu'il regoit da soleil.
Aussi son faible diamétre appareat de 9”
alors qu‘il seradénnué de rout éclat ne nous
permettra pas plus de le percevoir 4 I'ail
rceptibles les taches da
us grandes que lui.

R. BALTEMVECH
Svus-Directeur dl Observatoire dy Petit Se
. OBe.,







Derniére heure.

Paris 6.— Renie 94.75,

Le Havre 6.— Café Haiti Cap 42. «Qué
bee » arrivé.

Paris 6. ~ La Chambre valida I'électioa
de M. Vigier 4 Issoire ct continue la dis
cussion du budget de I'Instraction _ publi-

ier, aprés avoir entenda

ivers orateurs adopta aprés la modifica |

tion le titre de la proposition de loi rela-

tive aux élections consulaires. Ii commenga

ensuite la discussion de loi relative aux

élections deg membres des chambres de
commerce et s’ajourna 4 jeudi

Hier curent lieu 2 Bourges les obséques
des viciimes de l’explosion. Le ministre
la Guerre ainsi que de nombreux civi's et
Miiitaires y assistaient.

L’amiral Germinet a pris hier le com:
macdement de l’escadre de la Meditertz-
née et arbora son pavillon sur le cui
« Patrie ».

Les inondations semblent dire plu:dt
décroissance.

fie. G* Transallanfiqe

Le steamer « MONTREAL?
est attendu ici vendredi 8 courss
et partira probablement le â„¢ *
jour 4 6 heures pour. or

Il sera de retour 6 pout
tin et partira dans la soirée
St-Marc et Gonaives.

L’aGENT.

F. M. ALTIBR!



Full Text
ye ANNEE, Ne 183

PORT-AU-PRINCE (qait1)

JEUDI, 7 NOVEMBRE 1907.



Le Matin

QUOTIDIEN.

ABONNEMENTS :

par MOIS Une Gourde D’avaNnce
DéPARTRMENT® & ETRANGER ;

vrais de poste en sus.

Pour tout ce qui concerne

ETUDE



Tempérament Haitien

On le voit, les émigrants européens
née prennent pas tous le méme chemin
en allan! )tétablir en Amérique : le lieu
oiils vont se fixer dépend de leur de-
pride formation sociale. Aussi bien,
'évolution personnelle se fait-elle chez
les uns plus vite que chez les autres ;
Demolins a rapporté, sur ce sujet, une
observation trés remarquable de M, P.
de Rousiers, qui lui écrivit @d’Améri-
que: « Quelle mine d’observations que
cetle Amérique ! Avec Ja constante im-
migration de peuples divers qui s’y
opére, on y voit partout se poser la
question de Padaptabilité ou de fa non-
Maptabililé de certaines races aux
tontitions spéciales de la vie améri-
cine, Cest intéressant au plus haut
degré. Une chose curieuse, c'est de
wir les réels progrés des IrlanJais
depuis vingt ans. Tout ce qui est per-
sonnellement capable de s’élever dans
le milien nouvean, s’éléve et se trans-
forme. L'Irlandais aujourd'hui ne ba-

@ plus la rue, nest plus le simple
manwuvre ignorant et incapable d’aulre-
pis. Ce role est joué actuellement par
€s Polonais, des Italiens, etc .»
uw’ Demolins fortifie l’observation de
" ¢ Rousiers par les rétlexions sui-

nies: « Cet homme ( I’Irlandais )

fee. dee siécles de furmation commu-| pa

Mulaire ont rendu revfractaire a I'éffort
Rergique et suivi, pour lequel 1a soli-
de Te ot clan était le fondement méme
aries atisation sociale, quien était
‘ivé, par le fait méme de cette soli-
rité, au point d’abaissement _politi-
feet Wimpuissance sociale of nous
Yoyons en Europe, cet homme se d&¢-
des métiers inférieurs, of il dtait

la toe emprisonné I’énervement de
balay lrine socialiste, il cesse d'étre
i deat te rue, ou simple mancauvre,
Ming at Capable de sélever lui-

- Cet ho
me salut ton ame est en voie














Dmagcreur !

Clément



« Les émigrants polonais et italiens,
en contact depuis moins longtemps avec
le milieu anglo-saxon, sont moins dé-
gagés de teur formation premiére et
n’ont pas encore opéré leur évolution.
Mais le chemin déja parcouru par IIr-
landais dans ce milieu nouveau, nous
montre le but auquel ils arriveront pro-
gressivement. Eux aussi, dans ce mi-
lieu et grace 4 lui, opéreront leur salut
social.

« Et ce n’est pas en bloc que cette
élévation s’accomplit, mais individuelle-
ment, comme nous le disions : les plus
capabl ‘s, les plus travailleurs s’élévent
les premiers, puis les autres, puis les
autres. A chacun suivant ses ceuvres. »

en

+

Le lecteur peut surabondamment
voir, par cette excursion dans le pays
des Américains et dans leurs conditions
d'existence, le profit individuel et so-
cial que lémigrant de bggne volonté
peut tirer d’un utile conta cvec celte
ociété anglo saxonne. Si l’on veut pui-
ser des lecons d’énergie, apprendre 4
travailler, se nourrir de fortes idées
d’indépendance personnelle, partir de
rien pour arriver & quelque chose, voir
la vie et ses Vifficultés bien en face et
s‘entrainer a l’habitude de les vaincre,
il faut faire aux Etats-Unis ce voyage
salutaire, non pas dans les grandes
villes ot: le raffinement existe avec ses
préjugés et sa société, mais dans les
villes des ranches et des fermes. II faut
y aller apprendre ces choses qui for-
iment l’atmosphére méme de ces mi-
lieux tout comme on va apprendre une
langue dans les pays mémes of on la
parie.
Et par surcruit, on obtiendra aussi la
ix de l’ime et de I’esprit. « On trou-
ve chez eux ( les Américains ) peu de
ces esprits aigris ct chagrins, révoltés
contre la vie, que produisent les milieux
exclusivement adonnés ala_ recherche
da plaisie. Ils acceptent Ja lutte que la
condition humaine nous impose comme
une nécessité bienfaisante et, 4 l’exem-
ple des bons soldats, ils goutent tout le
plaisir de la victoire, d’autant plus que
cette victoire n’est due qu’a eux-mémes,
qu’a lears propres efforts. Cette legon
yaut bien un voyage en Amérique. »

Que deviendrait le pays et quel ave-

fonaux lui se-

Fopérert nit lui serait réservé aprés qu’une ou

eux générations de na

LE
Magloire,

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.



raient revenus, riches de ces fructueuses
lecons anglo-saxonnes ? Quelle serait la
part apportée par une sembluble évolu-
tion, dans la solution de la question
d’aptitudes soulevée au sujet de la race
noire et dont Haiti a si particuliére-
ment accepts, en face du monde eatier,
la redoutable discussion ?

Je livre cette série de considdrations
a la méditation de mes compatriotes, et
esrtout a celle des conducteurs de l’o-
inion, de ceux qui ontaccés sur les
oules soit par le rang, soit par la mis-
sion, soit méme par la tribune ou le
journal ; car la responsabilité est gran-
de pour tous et elle est grave pour cha-
cun en raison directe de sa fanction.

Quelle que soit la générosits des in-
tentions de M. Firmin, c'est pur pla-
tonisme de sa part que de tendre déses-
pérément les bris vers les Etats-Unis et
la France et d’attendre uniquement que
notre salut vienne de ces deux grandes
nations, : ont la seconde a bie: assez
de se relever soi-inéme.

« Les Etats-Unis, écrit-il, ont tout ce
dont nous avons besvia pour nou; fan-
cer dans le sillon d’une civilisation ac-
tive et laborieuse. Ils ont les cipitaux
de toute sorte : argent, machines, expé-
rience du travail hardi et énergie mo-
rale 2 résister contre les difficultés.
Pourquoi, s’ils désirent notre amilid, —
notre conservation étant devenue soli-
daire 4 leurs plus puissants intéréts, -
ne nous offriraient-ils pas celle main
secourable que nou; cherchons depuis
un siécle, sans trop le crier, il est vrai,
mais en dépensant en pure perte nos
ainabilités et nos concessions sourian-
tesenvers les natioas riches et civilisdes,
qui n’auraient qu’a laisser descendre
jusqa’a nous leur bienveillunce philan-
thropique, pour assurer notre ascen-
sion au milieu des peuples christiaai-
sé3 2? « Et plus loin: «C’est un devoir
pour lit Feance, .. .. de coopérer avec
ies Etats-Unis, a uid:e Haili a s’élever!
de plus en plus, dans les voies de la’
civilisation. »

Lea voies de la civilisation ou son
sillon, c’est 4 nous 4 savoir les cher-
cher et a nous y lancer résolument, en
commencant par nous dépouiller de
'idée essentiellement commanautaire
que les autres se doivent a nous.

Crest déja la moitié du salat de sa-
voir comment se sauver et de le vouloir.

| Louissaint

NUMERO 4()

FD
CENTIMES

Les abonnements partent du rer. et du 15 de chaque
mois et sont payables d’avance

Lee manuscrits insérée ou non pe sont pas remis.

RE, 45,

Rue Roax ou Bonne-Foi.



Il me reste, pour finir cette étude,
a dire un mot surl’éducation 4 laquelle
ont droit les jeunes Haitiens pour af-
fronter les conditions d’existence et les
formes de lutte que nous venons ‘de voir ;
car c’est de tout cela— éducation et
conditions d’existence—, que dépend
le salut pour chacun et pour le pays.

PANGS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU
sEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

MeErcrepi 6 NOVEMBRE



Haromeétre A midi 761,0
minimam 29,6
Cempérature) naximum 22,1

Moyenne diurne de la température 25,4

Le ciel est reste couvert toute la journée
jusque vers sept heures du soir.

Quel ues éclairs i l’Ouest entre 8 et 9
heures du soir.

Le barométre est stationnaire.

Tribunal de Cassation
SECTION CIVILE
Audience du Mardi 5 Novembre 1907.

Présidence de Mr le Vice-Président, Er-
nest Bonhomme.

Le Tribunal prend si¢ge 4 dix heures et
demie du mutin et prononce les arréts sui-
vants :

1 9 — Celui qui déclare le sieur Vilnéus
déchu de son pourvoi contre
le jugement du Tribunal civil de Petit-
Goave, en date du 16 juillet 1906, renda
contre lui et le sieur Constantin Chéry.

2° —Celui qui déclare Mme Vve Joseph
Beajamin et le sieur Charles Benjamin, dé-
chus de leur pourvoi contre le jagement
du Tribunal! civil des Gonaives, en date du
18 Avril 1906, rendu entre eux et les con-
sorts Jean-Mary.

Entend ensuite les affaires de

19 — Veave Georges Hibbert contre

' Madame Orphanie Hib


Btude de M Ch. Dubé



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k, cheviote pour deuil, etc, Recomman-
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& gilets de furtsinie et de piqué de
wate beauté.

Spécialité dz Costumes de no-
08.— Coupes Francaise, Anglaisa et

ricaine de la dervicie yertection.
maison conf tionne aussi des Cos-
umes militaires, habits brodés
. tuniques, habits car-

Ne. etc etc, de fous grades.

eee
AVIS

wiAdministration Générale des Pos-
alhonneur dinformer le public
h de merce que, d’aprés larticle
la Convention principale de Ro-
a vigueur depuis te 1* Octobre
année, une taxe de 3 centimes
redoit étre percue par |'Office
let Pour toute réclamation relative
(tres ou autres objets recomman-
bicer Ces lettres ou ces objets n’é-
ten oot 2ccompagnés, au préalable,
& leer we réception demandé le jour
tear dépét 4 la Poste par lexpédi-
fat Soséquence, les intéresséa sont
| 8e conformer a cette décision,
i* Novembre prochain.

» le 31 Octobre 1907.
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Mr le juge F. Baron, Rapportcar, donne
lecture de son rapport.

M¢ Michel Oreste, pour la défenderesse,
est entendu en ses observations. .

Le Ministére Public, Mr Luc Dominique,
conclut A la cassation du jugement dé-
noncé.

2° — Joseph Frinckel, demandeur en
prise \ partie contre le sicur Antoine Fran-
gois, Doyendu Tribunal civil du Cap-Hai-
tien.

Le Rapporteur, Mr le juge P. Laraque,
lit son rapport.

Me Michel Oreste. pour Narcés Lecon-
te, avocat du demandeur, est entendu en

seg_ ph IV tions. \

~ Le Ministére” Public, Mr Luc Domini-
que, conclut 4 l’admission de la prise a
partic ec a la désignation d’un Tribunal
pour en connaitre.

Vu lheue avancé>, le siége cst levé.

a «&
SECTION CRIMINELLE

Auidiewe du Mercredi, 6 Nevembre 1907

Présidence de Mr le Préid-nt H. Le-
chaud.

Le Tribunal prend siége A Jix heures et
demie-du matin et prononce Ics arréts sui-
vats °

1° Celui qui casse et annule le juge-
meni du Tribunal Criminel de Saint-Marce,
endate du sJuillet dernier, quicondamne A
la peine de mort le nommé Cicéron Gré-

oire, dit Petit-Frére, pour homicide vo-
ontaire sur la personne de Josaphat Pierre

Jeune ; renvoi 11 cause et les parties par
devant le Tribunal criminel des Gonaives.

2° —Celui qui déclare le citoyen Pier-
re E:nmanuel non recevable en sa plainte
contre le juge de Paix de Saint-Marc, le
sieur Florian U. Charles,

Le rélc épuisd le siége est levé.

Tribunal Criminel
Mardi 5 Novembre

Le Tribunal avait 4 juger le nommé
Octivius C'éoméne, prévenu de vol avec
effraction au préjudice de Mill Lauretta
Jean.

L’accus¢ ctait défendu pir M® Hubert
Alexis; le si¢ge du Parquet occupé par le
substitut Coustard.

Octavius Cleomene a bénéficié d'un ver-
dict d’acquittement.

a

¢
Mercredi 6 Novembre

Sur la sellette criminelle se trouve le
nommé¢ Didys Bazile, prévenu de meurtre
par strangulation et de vol avec effraction
et autres Circonstances aggravantes.

Le chef du Parquet soutient l’accusation
avec beaucoup de logique et de sévérité,
et Me St-Elme Mathieu présente la défense
avec la plus admirable habileté.

Mais rien ne peut faire fléchir la convic-
tion du Jury, présidé par M. Lamarre
Gourgue.

Didys Bazile est condamné a la peine de
mort.

Funeérailles

Nous présentons nos sympahtiques con-
doléances aux époux Chapoteau qui ont eu
la douleur de perdre leur dernier enfant
Marie Francoise Opettre dont les fanérail-
ont eu lieu hier aprés-midi.

Nominations Militaires

Le G" Oreste Zamor, Commandant de
l’arrondissement des Gonaives est nommé
en cette méme qualité 4 Port-de-Paix.

— Le G" T. Jadotte qui commandait au
Port-de-Paix le remplace aux Gonaives

Fermeture de la malle

La malle pour Inague, New-York et

l'Europe ( Vid N-Y ) par le steamer Val-

Et ‘celle pour St Marc, Cayes et Jacmel
per fc sp A bany, fermées ce soir
4 heures















est appelé a rendre
écoles primaires.
ee
Wétre cruellement éprouvé par
de son Epouce,

A-t-on intérét a s’emparer
du pouvoir ?
Nous recommandons d’une facgon toute

particuliére la lecture du livre sensationne
de Ed. Demolins: « A-t-on intéréet d 3 em-

parer du pouvoir ? »

L’auteur examine cette question et y ré-
pond avee sa mattrise habituelle ; tous les
ommes olitiques et tous ceux qn’intéres-

sent les questions de la vie publique et
sociale gagneront ¢normément a Ia lecture
de cet ouvrage.

En vente AVJinpriimerie du ¢ Matin »:

; QUATRE GourDEs.

Arrivage
Ce matin estentre le s|s Alleghany Aavew

lus passagers suivants venant de :

Nyew York : M. Keferstein, Mme Gaet-

jens, Fatiton

Port-de-Paix : Mine Vve Tiphaine, Mlle

Elise Tiphaine et enfant, Mr V. Tiphaine,
Nelson, FE:

Député St Julicn Sannon,
Mme S. Villard, Maurice Pierre, Mile Mé-
dé, Louise, Mr H. Appolon, P. Margaire.

Maurasse, H. C. Klingdforth,
Mr P._ Larrer,

Syllabaire
Nous remercions MrJ. J. M. Manigat

du gracieux envot qu’il nous a fait de son
. . ? . ge . . ‘
interessant Syllabaire édité 4 Pimprimerie 4
la « Muses » , du Cap-Haitien.

Ce petit ouvrage qui se vend Dix centimes
d’utiles services aux

NECROLOGIE

ew

Camille GABRIEL vient
let mort

Notre ami

Marie Joseph Altag:ace
Erailis Hyppolite,

décédée_ hier, & 4 heures de Vap és-ini-
di.— Les fun'‘railles auront liew aujour-
Mhui, @3 heures précises de l aprés-mi-
di. Le convoi partirade lu maison mor-

tuaire, sise au Bois-Verna pour se ren-

dre a Ukglise Métropolitaine.

Le « MaTIN » s’associz de tout coeur

au deuil qui frappe la jeune fami'le de

notre sympathique Camille Gabriel, a
qui nous présentons Vexrpression émue de
nos sincéres condoléances.

ee
Ferme-Escole

Par un avis en date du 5 Novembre cou-
rant, M. Th. Martin, inspecteur dec Ecoles
de cette circonscription porte a la connais-
sance des intéressés que la Ferme d’expéri-
mentation de Turgeau est ouverte depuis
lundi 4 Novembre.

En conséquence, tous ceux qui désirent
étre admis au compte de J’Etat dans ce
nouvel établissement sont invités 4 se pré-
senter au siége de I’Inspection Scolaire ob
ils recevront descartes d’entréecomme éléves
externes.

Quand aux bourses 4l'Internat affectées
4 la Ferme Ecole nationale, clles seront
objet d’un concours s
terminé par un avis ultérieur selon les ins-
tructions que le Secrétaire d’Etat aura trans-
mises 4 cet égard.

Renseignements utiles
Cocalier
Arbrisseau de 2 4 3 métres de hauteur,
trés ramifié, et couvert de feuilles caduques
de dimensions variables ; un de leurs
caractéres les plus saillants, c’est la dis-

position nervures : de chaqae cédté
de la nervure centrale ou prolongement da
sen trouve une et asses

» décsivant une courbe.

ial qui sera dé- |



Indigéne au Pérou et en Bolivie, le Co-
calier.s ese répandu de la en Colombie, au
Vénézuédla, au $Brésil, 4 PE quater ct au
Chili. A Pérou, les indigénes machsient
ses feuilles déja avant la cgéfquéte espigno-
le, mais en Europe Icur .eapploi ne s‘est
répardu que depuis wye‘trentdine d’an-
née. ce
Ces feuilles, stomachiques, calmantes et
nutritives, renferment un alcaloide, la Co-
caine, ancsthdsique puissant; fréqu-mment
employ: en médecine, Elles servent encore
A préyaccr des vins toniqucs, tres en vo-
gue ac.allement et que fa réciame a fait
connaitie pariout. _.

La rieolee ep _fomilles de Caca de Bolivie,
plus petites et moins riches en cocaine
mais d’un arume plus fia que celles du Peé-
rou, était es:imte en 1887 4 prés de 3. mil-
lions et demi de kilos, celle duo Pércou
au double, qaantités desquelles 500 000
kilos ont ¢té cexportés en Europe et aux
Etats-Unis.

Depuis cetre date, la consommation
ada augmenter, mais des chiffres ne nous
sont pas connus. On aessayé la culture du
Cocalicr aux Irdes, aux Antilles, cte.,
avec plus ou moin de succés.

La prem‘tre récolte se fait 18 mois aprés
la pliniation ; un arbrisseau rapporte pen-
dant quatre ans. La cceille:te des fouiles
demande ccrtaines précautons.

CTC NEED OC AT



Ancien Ministre
aceusé de faux

ROME 5.

tion publique accusé de faux et de détonr-
nements s‘élevant 4 plusieurs millions de
lires au détriment du Trésor a ev lieu au-

jourd’hui. L’affaire estsnivieav.c te plus vif | Maire St-Martial.

intérct no: seulement ici mais dans toute
V'Ttalie Michat! Lambardi qui était so:is se-
crétaire des finances est pours ivi avec Na-
si pour comp'iciteé,



—wetes eo oe - —_ + -: - “so =

Banque de France
Baiigue d Angleterre

Paris §.-— Ia Binque dz France a fait
aujourd’hui son premier envoi d’or a la
Benque d’Angletcrre afin de diminuer la
tension causéz 4 Londres par les deman-
des d’Amériqne. En exécution de la déci-
sion prise lasemaine dernére, la Banque
de France 4 !a deminde de la Binque d’An-

leterre a acheté pour 3.000 000 pounds
terling de papier 4 vue qu'elle a payés en
souverains anglais et piéces de cing dol-
lars ameéricaines.





ee ee ee

Passage de Mercure

SUR LE SOLEIL

Jeudi prochain, 14 Novembreaura lieu an
phénoméne astronomique assez rare : le
passage de Mercure sur le disque du soleil.

out le monde sesoavient 1 Bort-au-Prin~
ce de la mi-sioa astronomique francaise
qui en 1882 est venue s’établir 4 Pétion-
ville, pour y observer le passage de Vénus
Crest un phénoméreanalogue, mais de bien
moindre importance quit nous sera don-
né d’observer. Les passages de Venus n’ont
licw que ovux fois successives tous les deux

Ss, ceux de Mercure ont lieu au
bout de périodes consécutives de r3, 7, 10, 3,
10, @C 3 ans, par exemple 1894, 1907, 1914,



L’ouverture du proces de M. | 84 que ne sonc
Mungio Nasi, ancien ministre de l'Instruc- soleil beaucoup p

‘ que. Le Sénar,

oe
—

1934 1927, 1937 et 1940, en toby

83° passages par sidcle ; ct ils ge de 24
soit en Mai, soit en Novembre. Dteng

Outre leur rareté, les passiy.
offrent ce vif intérés - fournie'y Venus
cteux éléments pour le calcy! de l "
ce du soleil. Mercure trop rappro ‘hi a
leil ne prcte pas le méme concon 1
moins ce passage of Mercure paratt D
me un petit point noir sur le di; u lone
newx du sotcil perme:-il de mestives a
tement les é'énenis de cette panes Sac.
st trop grande proximité du soleil read 4°
i slement observable. rend dit
Jcudi matin au lever du sole; ‘
Wane aura déjd cominencd et lil Te pheno.
au milieu de sa durée qu'il attends ye"
17: 46s. Mercure se irigeant da nani
erential wers le nord oceilental du soleil
A cet instant, les cenres des deux astres
s-tont le plus rapprochés possible. Puis 4
n. §8 13 ¢, les derx bords du soleil et de
Mercure stront en contact intérieyr et
ceux minutes ct d-mi aprés, 4.9 h. om,* 5
les bord des deux astres étant en Colne
exte views, Mercure dépassera définitivement
Ce phénoméne pour é:re observed demin-
de one bonne tunette garnie de verres
forteinent funds, car Mereare ‘est comme
je petit pone no'r imperceptible surie dis
que lumincux da solei!, et par un effet de
deliracioa de li fumitre, parait encore plus
peut qu'il ne Vest. Si le soir en ce mo
ment il est visible 4 l'oeil nu, ce n'est que
Brice 3 la lumicre qu'il regoit da soleil.
Aussi son faible diamétre appareat de 9”
alors qu‘il seradénnué de rout éclat ne nous
permettra pas plus de le percevoir 4 I'ail
rceptibles les taches da
us grandes que lui.

R. BALTEMVECH
Svus-Directeur dl Observatoire dy Petit Se
. OBe.,







Derniére heure.

Paris 6.— Renie 94.75,

Le Havre 6.— Café Haiti Cap 42. «Qué
bee » arrivé.

Paris 6. ~ La Chambre valida I'électioa
de M. Vigier 4 Issoire ct continue la dis
cussion du budget de I'Instraction _ publi-

ier, aprés avoir entenda

ivers orateurs adopta aprés la modifica |

tion le titre de la proposition de loi rela-

tive aux élections consulaires. Ii commenga

ensuite la discussion de loi relative aux

élections deg membres des chambres de
commerce et s’ajourna 4 jeudi

Hier curent lieu 2 Bourges les obséques
des viciimes de l’explosion. Le ministre
la Guerre ainsi que de nombreux civi's et
Miiitaires y assistaient.

L’amiral Germinet a pris hier le com:
macdement de l’escadre de la Meditertz-
née et arbora son pavillon sur le cui
« Patrie ».

Les inondations semblent dire plu:dt
décroissance.

fie. G* Transallanfiqe

Le steamer « MONTREAL?
est attendu ici vendredi 8 courss
et partira probablement le â„¢ *
jour 4 6 heures pour. or

Il sera de retour 6 pout
tin et partira dans la soirée
St-Marc et Gonaives.

L’aGENT.

F. M. ALTIBR!