Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
November 4, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

Downloads

This item has the following downloads:


Full Text
in ANNEE, N° 180 LUNDI, 4 NOVEMBRE 1907.

PORT-AU-PRINCE (nait1)

Le Hatin

QUOTIDIEN

DIxECTEUR!

Clément Magloire,



en EEE Eee
LE NUMERO A() CENTIMES



ABONNEMENTS :
paR mOIS Une Gourde D’AVANCE

DEPARTEMENTS & ETRANGER ;

Les abonnements partent da rer. et da 15 de chaqae
mois et sont payables d’avance

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.





Les manuscrits insérés ou non Re sont pas remis.

Prais de poste én sus.







= ———ae a



Pour tout ce qui concerne l’'Administration du Journal, s’'adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.



els de lettres |.

Une des avaridétés o les plus amusan-
ts, les plus étonnamment priséeset,
lertes, les plus nuisibles aussi de « I’es-
pce sOuiale hailienne » -est celle que
eistituentcertains types de gens de let-
es?) bruyants, braillards, vaniteux
a vides.

Rendons le juste hommage qui
biestdi Acette élite restreinte de
Mm Jeunes gens munis d'une culture
aléraire so'ide et ralinée et dont les
poductions révelent un sens artisti-
qeremarquable et une connaissance
elle de la belle langue franyaise.
Mais, en revanche.... Quel cataclys
ke bienfaisant renouvelant Apollon et
Basvas noas ddélivrera de larmee
Weméenne et tumultueuse des mé-
res, des gens de lettres, « mem-
@de plusieurs socistés savantes »
dont les cartes de visite, pareilles
KK gigantesques récluines murales
Bavenues ou des gares do New-
ok, répandent des cataractes de ti-
8 éberluants et sans nombre ?

Sgens de letires qui pour lor-
iaireé sont en méme temps avocats,
%1€8 Courtiers et hommes d'affaires,
ala multiplicaté meme de leurs
ecialités sont 4 mettre en bonne
“ce dans ce rectanyle des déciassés
surpiombe de ses proportions
‘dyantes le spirituel classement
wurauf fait ici méme, il n’y a pas
ps, des éléments formantla so-

[ aitienne.
| Tes cio logue anglais raillant un
caita méthodes surannées de l’Uni-
d'Oxford disait que les double
1 adués en sciences et graducs
* re n’étaient ason avis, ni d’un3
ly a de lautre, appréciables et
YOuloir acquérir en méme temps
Spécialités. on risquait toujours
vias me une groseille mise dans
igre ou comme un cornichon
4 sirop ou bien encore comme





























cD

ane

. ans ces deux jus, ne sauraient
de vr un ou lautre, les quali-
aeetveur. ni du cornichon confit,
Chez Sroseille en confiture.

hous hélas | quelle repoussan-
MpOL0 de groseilies et de corni-

| més dans leur obscurité par des man-

Ux fruits qui mis, simultané-

‘orateurs. avocats (oh! surtout ) bu-

‘leur mére ) ou calicots’ou épiciers,



chons au sirop et au vinaigre ! Tous
suvent tout et se mélent de tout et il
est bien certain que c’esta cette com-
pote carabinée que nous devons notre
umour des coups de carabine et no-
tre actuelle déconfiture qui s’en est
suivie.

Adolphe Brisson dans une fiche hu-
Moristique parue, si je ne me trompe
pas, dans le ¢« Purti National » gouail-
lait avec une grace piquante une Ca-
tégorie d’auteurs qu'il appolait des
« ouvriers dd propoides.

L’ « a-propoide » , défini par l’agré-
able écrivain, est un morceau de litté-
rature, piece de vers, épithalame ou
élégie, travail en prose, discours fu-
nébre ou éloge quelconque, né non
pas d'une inspiration propre 4 l’auteur,
d'un de ses réves ou d’un de ses Ca-
prices, inais qui plutot doit le jour
a la commande, a une circons'ance
retenant I'attention publique et qui,
enfin, paru. & propos d'un événement
doit mourir avec lui aprés avoir néan-
moins assuré a son auteur, le succes
et par dessus tout le succes d'argent

Ceux gui professent ce genre cou-
reat done apres la pitce a faire ; Ils
en provoguent, si possible, locca-
sion ; ils surveillent les mouvements
du sentiment public ou le préparent
de fagon qu'il soit en état d’agréer
« louvray: » et de le payer congfu-
ment.

ll est évident que la pratique des
« d-propoides » , jointe a l‘observance
religieuse des devoirs du monde: la
fréquentation des enterrements et
des mariages, coinme le recommande
un type littéraire de larriviste par
Lavedan, est appe.ée, mieux encore
que le journalisma et le droit,— a
conduire a tout.

Chez nous, ceux qui ont le tour d’es-
prit« d propoidaire » ne sont pas seule-
ment ce qu’Adolphe Brisson pense.

Ils ne sont pas seulement de jeunes
écrivains avides de percer, compfri-

a eee
_ eee eee

darins littéraires, retardés par len-
combrement des faiseurs et éperonnés |
par des inquiétudes d'argent. Mais, Ss?!
trouvant a la fois poétes, critiqucs,

reaucrates, politiciens ( toujours), go-

néraux de division ( dés le ventre de
1

éprouvent Vincoercible besoin de se
faire valoir par beaucoup de_ bruit, -
(fen de brut, fen dé brut!) de mettre
en saillie leurs counaissances douteu-
ses et de les imposer souverainement
au troupea prosterné des vulyaires
mortels.

Linoffensi€ «ialustriel littéraire »
d’Adolphe Brisson chez nous, 0 il
se montre partout, déclam3 4 propos
de tout, touche a toutes les questions,
n’est jamais 4 courtd’affaires, est tou-
jours a discuter, toujours 4 se dispu-
ter, ne so Met jamais en vacance de
parler et d’écrire et est pret 4 chan-
ger sa plume contre une carabine, —
prend les proportions d'un étre re-
doutable et inévitable qui, enragé de
parvenic -et de briller poar parvenir,
vous blesse de ses coudes pour se
frayer la route, enfle sa voix, roule
ses yeux, dard? sa langue pour insul-
ter et sa plu:n3 pour entrelarder.

Malhaur a vous, trois fuis malheur
si vous vous hasardez & sourire un
petit alors qu’il vous parle de lidée
qu’il a d’une apothéose, d’unedeifica-
tion de quelque ancetre national ou
de quelque suprémate de notre litté
ratur2 descendu dans «la tomb) ott se
pétrt la gloire ».

Gardez-vous bien de paraitre pen-
ser Acc q.le p2ut avoir au fond d’en
réalité6é lucratif et marcantile, catte
inattendue et intempestive manifssta-
tion !

Quind votre mauvais destin vous
inet sur le chemin de cet homme, ne
Vabordez pas d’un aic trop dégage et
familier: il croirait qu’une pareille
attitude faita(frouta un «homms3 com
tua lui» et vise a etre ironique. en
ullusion muatte a certain scandale qui
naguere écla'a autour de sonnomet oll
se trouvaient mélés aussila «caisse de
’apothéose» et les noms des cullegues
et compeéres, fomentateurs de la mi-
ynification du Héros ou du Maitre.

Si ua joic vous vous apercevez
que cet homme de lettres a publié et
signé dans q.asique revue obscure une
piéce de poésie ou un morceau litté-
raire quelconque cérobs a quelque
écrivain qu'il croit mal connu ou Ou-
blié, n’ayez pas lair

‘la larcin ou sinon ygire 4 vous!
que votre bonne étoile, cuvre.
honneur de plusieurs

Supposons
vous vaille

d'avoir remarqué'dant le droit plus naturel

pages de critique oft notre homme de
lettres vo!) 1 mis en pieces, la sayes-
se cComu, tidera, mon tils, que Vvuus
vous évertuiez & concilier ces deux
attitudes inconciliables: nm’y pas pa-
raitre indifférent et cependant, n’y
point répondre.

Car, écoutez bien ce qui peut vous
arriver. Si vous affichez une hautaine
impassibilité, c’est que vous vous se-
rez permis de donner des marques
de votre mépris envers le pamphlet
et le pamphlétaire. Et, alors, pincé a
tous ses nefs, sa mauvaise humeur
ruisselante, il ira partout claironner
que vous avez peur doa lui, que vous
savez du reste, qu’en cas de protesta-
tion de votre part, il vous aurait re-
passé I’étrille plus rudement encore
et jusqu’au sang, yu’au demeurant,
son verdict est incassable et qu’ila
regu du ciel la jouissance et la voca-
tion de redresser Jes malfagons de
tous les metiers, arm qa’il est de sa
plume impitoyable et bien trempée.

Ne le regardez pas dans les yeux
quand il parle ; ila tant et tant d’an-
nées dans lavie politique ettant et tant
d’aanées dans ta pressedont il sedé-
crétehardiment le Doyen. Rien nepeut-
surpasser son expérience et personne
n’aura jamais son talent. Priez le ciel
qu’un ami matadroit ne s’avise de
broiler un grain d’encens en votre hon-
neur : vous serez francheinent détes-
t4 et votre imprudent hommager sera
voué 4 toutes les morts.

Et la foule innombrable des _niais
génufléchie devant notre Roi des jour-
nalistes, cet homme fort, cet homme
redouté qui croit qu’il empéche l’au-
torité de dormir, la foule innombrable
des niais exaltera jusqu’au plus haut
des cieux la gloire de 1l’Apdtre-Ecri-
vain et criera en chceur anathéme
sur tous ceux qui sont les objets de
ses vitupérations.

Je vous ai dit combien il est dange-
reux de paraitre calme devant ses sor-
ties, eh bien, permettez vous aucontrai-
re de les relever avec toute la modéra-
tion possible. Les uns taxeront votre
réserve d’intimidation, d’autres, plutot
naifs, jugeront ridicule et outrecui-
ue tout au-
tre que vous prenez de défendre votre

Et alora s’élévera encore la voix en-



fiée du polémiquailleur qui ne saurait
laisser passer cette nouvelle occasion
de faire du bruit. Fen dé brut, Fen dé

brut.

Toujours et éterne.lement, les sots,
se
coaliseront avecles sots dont le nom-
bre est infini « pour mordre le laurier

impatients de toute supériorité,

que leur souffle a sali ».

Mais courage, inonf*2re, jeune hom-
ma-
lotru de lettres aura essayé de déna-
qu’un ras) envieux
au plus sensible de ton
capur, courave! [Lest des ames hautes
et fieres pleings du dédain de la foyle

me a grand talent d&” quelque

turer Peeuvre ou
aura froisse

que dAnnunzio a appelée la Graude
leur
suffrage, Elles te diront : « J’aime ton
C’est en

Bete. Ces Ames-!a tapporteront

lunyage ct ta voix. Courage!
haut que s’attaque Venvie.

Comme revanelhe, i faud'a te con-
Chaya: jour, cha-
che jour, par un effort continu au des-
sus de tul-meéine et ainsi ta arriveras
& mettreentre les déniz.-eurvs ct toi une
telle distance que leurs claseurs ne te
bave

tenter de télever

parviendront point et que leur
pourra a& peine Satlirtes pieds.

Go ahead! never niend! Ea avant! Ne
Vingquiete d° rienet pénetre ti pensée
de la savesse profonde du proverb3:
lous
les chiens qui aboient apres luc Warrive-

Qui sarréte d@ jelvr des pierres d

ra yamais au bout de son voyage.

PAUDS DIVERS

RENSEIGNEMENTS



METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU

SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

DimaNcuk 3 NOVEMBRE.

Barométre 4 midi 761,1

\minimum 22,1
Température} asimum 30,8
Moyenne diurne de la température 25,6

Le ciel a été trés nuayeux toutela jour-

née.

Léytre pluie tine depuis 2h. et pendent

la nuit.
Le barométre est monte un peu cette
nuit.

De nombreux mouvements microsismi-

ques ont été enregistrés depuis samedi.

J. SCHERER
Revue du Marché
La baisse du Café en Europe a con-

tribué dans une large mesure a mainte-
nir les taux élevés pratiqués dans cette
d’or

derui¢re huitaine. Les vendeurs
étant, pour la plupart, de grands ache-
teurs de denrées, ils profitent de la
moindre petite baisse sur le marché
étranger pour provoquer une hausse
sur le Change. La valeur de la gourde
diminue et l’habitant regoit par consé-
quent moins pour son Café!

Nous avons enregistré des ventes
Vor 4 438/40 °/o pour le comptant et
445 °/o pour le terme. A cause des fétes
nous colons aujourd'hui, sans affaires,
432 °/o, Les vendeurs d'or ont été fort
heureux d’écouvler leur stock d’ora
ces taux ; pour le renouveler ils ont été
obligés de vendre des traites sur Fran-
ce 4 2 °/°,

Les chéques sur New-York ont étd
négociés & 3/4, 1/2 9/,






















Rien a signaler dans les cours des

titres du Gouvernement.

Le Café et le Cacao sont toujours a

Frs. 40 et Frs. 415.
Port-au-Prince, 2 Novembre 190c.
Tribbunal criminel
Jeudi RI Octobre
A été entendue l’affaire

effraction
Lamour.

la nuit avec
Monsieur Valcin

Edm. Dupoux.

constant.
Maximé Duval a done été mis
berté.

Administration postale
SERVICE INTERIEUR
Lettres recommandées en souffrance

en

Commandant Germain Sanon, Mr Louts
Télémague, Commissaire Vilmar Bazile,
Mr J J. Lebrun, Frédéric Jn Baptiste, Eu-
gene Louis Jeune, Mile Réndlia René, Ly-

dia Peixotto.

EXxPEDITEURS :

L. Antoine

Adolphe Jean
Port-au-Prince, 4 Novembre 1907

Tribune du « Matin »
A La CoMPAGNIE DES POMPIERS LIBRES
DE PorRT-AU-PRINCE

Mes chers confréres,
Les élections devant avoir lieu

de n’avoir, nous mémes, ps2 fare

avez déji_ proclamé

ture a été
vre durant 18 ans.

pour
JosuE BLAIN.

la population.
UN GROUPE DFE POMPIERS HONORAIRES
Ligne Hollandaise

passagers suivants :
Saint-Marc :Philippe Kieffer,

Horace Jean, Clovis Miot.

New-York : F. M. Neyser, E. Croronin-

shield, F. A. Martinez.

Il est reparti ce matin avec les passagers

suivants pour :

Jérémie : Docteur R. M.Ewald
Cayes : Féthiére, Eug D. Staco, Mme
Edouard et son fils; G. Delatour, Louis
Belizaire.
Brochures

Nous avons regu deux brochures éditées
au Cap-Haitien, 4 l’imprimerie La Conscien-
ce: Une Affaire Domaniale ( I’ Habitation
Meérande, du Quartier de Ferrier ) par Bélo-
mon Jules fils; et Lettreouverte 4 Mr An-
nibal Montasse par J. W. A. A. Moss.

Nos remerciments.




















Maximé Du-
val, agé de 25 ans, accusé de vol commis
au prréjudice de

L’accusation a cté sourenue par le Com-
missaire Innocent, laccusé défendu par Ms
Aprés les débats géndrauy, le Jury adé-

Sp . : . 4} Jacmet ;
claré, 3 Vunanimnté, que le vol n’était “pas J ,

li-

Lettres recommandeées retournées aux expéditeurs

DersTINATAIRES
Mime Miltida Nicolas
Mlle Camilla Richard

le 1%
Décembre prochain, nous sommes heureux
d’cf-
forts, pour vous présenter l’ancien conseil-
ler Josué Blain, dont — vous mémes — vous
hautement la probité,
Vénergie et le dévotiment.— Nous avons
dore le droit d’étres fiers de vous recom-
mander,-— pour étre commandant de cette
belle corporation —un ancien pompier que
vous avez su apprecier, et dont la candida-
accueillic, avec enthousiasme.
par toute la population, qui l’a vu 4 l’acu-

Soyez Al’Urne, chers confréres, et vot:z

Voila la satisfaction que vous demande

Hier est entré le Prins Willem Iavec les

Melle G.
Groseau, M. Bathelmy, Alvarez Ogé, Ché-
ry Etienne, Aristhéne Malvoisin, Mile Lise
Désir, N. Joseph, Pollux Michel, Antonio
Cattan, Joseph Jean. Toussaint Rodriguez,

Tribunal as Cassation

SECTION CIVILE
Audience du Jeudi, 31 Octobre 1907

Présidence de Mr le Président, IT. Le-
chaud.

Le Tribunal prend si¢ge Adix heures ct
demie du matin et prononce les arréts sui-
sants

1° — Celui qui dessaisit le Tribunal
de Commerce de Port-au-Prince de la con-
naissance des difficulteés qui existent entre
les sicurs Montleury freres & Ce et les con-
sorts Beaubrun Roux, renvoie les parties
par d-evane le Tribunal de Commerce de

Champ de courses

Jeuli, a5 heures de Paprésinidj
pose de la premiére pierre a [oor vf
de ouverture des travaux Winstalee
tion du Champ-Jde-Courses et di P, .
Mutuel réunissait sur le Ghim >. I-Man
une ussistince d'élite, au Milieu dein
qtrelle nous iavous remariqué nombee
e personnages officiels,




















que coadjuteur a rehaussdé de gq
sence celle intéressante cérémonie et g
tenu a jeter les erux da buptéme gar
les fondations de In future tribune,

De nombreux et echiuleureux dlscosra
onl 6tS prononces a cette occasion aby
jouange de S,
pu, suivant ses glorieuses traditions a
vouludoter la Crpitue dune Placa po.
bligae digue delle.

Les collabora‘eurs de Sou Gouverne
ment mont pas été oubliés, et de pré
cleux encouragements ont été prodigués
au concessionnaire de I’ Entreprise,
A citer les élo yuents diseours de M. C.
Sambour, Administrateur principal des
finances et de

29° — Cola qui déclare le sieur Oue-

lus Jean Rodrigue, d.t Blane, déchu de son
pourvol contre le jugement du Tribunal
evil de Petit-Godve en date du 26 Novem-
bre 1906 rendu entre lui et le sieur Petit
Homme Elyse.
_ Les arréts prono cés, la composition du
jour prend siége sous la présidence du Vice-
Président Ernest Bonhomme, qui prononce
au:si les suivants :

1° — Celui qui casse et annule le juge-
ment du Tridanal civil du Cap-Hiitien,
en date du rr Mai rg06 rendu entre les
sieurs et dunce Sttiouts Muree'lin, Anvis‘a-
sie Metellus ¢t Cadet Choisy.

2° — Celui gui rejette le pourvoi des
sieurs Petit Papa Portel et Jolicaeur Augus-
un comme mal fonde.

3 2 — Celui qui rejette le -pourvoi des
é€poux Joseph Dessalines contre les époux
Joseph Jérdime.

Entend en uite les affaires de :

2° — Consorts Rebecca Jean-Pierre
Alexis contre Euphrasie Bremand.

Le Rapporteur, Mr le Juge Sylvain, don-
ne lecture de son rapport.

M<‘ Michel Oreste, un des avocats des
demandeurs est entendu en ses observa-
tions

Le Ministére Public, Mr Luc Dominique,
conclut 4 la cassation du jugem ent atraqueée.

2° — Les Heritiers Giston Muirgron
contre les sieurs C. Lyon & Cv.

Mr le juge Biron, Ruipporteur, lit’ son
rapport.

Le Ministere Public. Mr Luc
que, conclut au rejet du pourvoi.

Vu lheure ayincée, le siege est leve.

A qui les clefs?

Le Bureau Central de la police, infor-
me Aqui il appartient. qu’un trousseau
formé de trois clefs a été trouvé. Il prie le
propriétaire de bien vouloir le réclamer au
dit Bureau.

Port-au-Prince, le 4 Novembre 1907.
Décés

Les funérailles de Henry Aris'HE Brain,
décédé vendredi rer Novembre, ont eu lieu
le lendemain au milieu d’un grand con-
cour d’amis.

Nos condoléances A la famille
Haiti Littéraire

Voici le sommaire du numéro qui pa-
rait demain.

Ephémérides; Vacances d’artistes. Fré-
déric Febvre; Poésies: La Caravane humai-
ne, Théophile Gauthier; Plaintes et consola-
tions, Thimothé Paret; Vision d’Egypte, ***
Snobbisme, Evron-Tribié; Mes notes ( sui-
te) Somniator , Un conventionnel en Hiiti,
S. ‘Rouzier ; A Cuba, Les dessous du bal,
Mare Cauvin; Linconna, Miurice Brun ;
Courtepointes: Dega et Dela, Laforét Noire ;
Intérieur, Antoine Laforest; Extérieur, A. L.
Petites Notes, Bate d’Habitude, Francois
Xavier ; Maso Parra.

natre, M. Victor Gantil.

Lia réanion s’est prolongée assez lard
ais tv soirée, de nombreuses coupes
de Cloumpagne et de nombrear verres
le rhum Cristal ont été joyeusement
vides,

Eatin intéressaatle et cordiale céré
monie durant laquelle les applaudisse-
meats et les vivats faisaient trembler la
petite tribune ot elle a_ eu lieu.

Remargqué parmi ce public de choix:
S.G. Mgr Jules Pichon, archevéque
Péthion Errié, chef de Division au dé-
yarlement de VIntérieur, représentant
Mr le Ministre; Stéphen Dennis, Camille
Saint Rémy, sévateurs ; E. Gabri-1. D.
Pierre-Louis, députés; Ch. Sambour,
Administrateur principal des Finances;
Sténio Vincent, Magistrat communal;
Lyncée Denis, payeur au département
de PIntérieur; F. Doret, Ingénieur du
G uvernement; G" Ch. Riviere, sous
inspecceur en chef de la Police, etc.

N. B. ~ Ce matin, en passant au
‘Champ de Mars, nous avons eu le plai-
sir d’y constater que les travaux ve
naient de commencer. .

Tous nos compliments et nos meil-
leurs souhaits pour le succés de cetle
entreprise.

Domini-

UN ASSISTANT.

LS. aD

Nouvelles Etrangerts

DEPECHES RECUES CE MATIN
Peste Buboniqur
Tunis. — Oa croit que la p2sle ba.
bonique a fait son apparition dans ce
port. Sept cas ont été découverts am
jourd’hut parmi le persoanel , _.
manufactureda meubles. Trois des @ -
lades sont morts. La manufacture

été bruldée et tous les ouvriers 00 ren

isolés. Les autorités municipales P

nent des mesures pour empéche
propagation du fléau.
Le prisonnier de Raisoull 10
MADRID. — Une dépésh3 de re
dit qu’un indigene dela tribu eam
mos rapporte que le caid Mac ne
réussit ily a quelques Jour? | tat ca”
per 4 ses gedliers, mais qu! natees
turé de nouveau et chargé de ¢ :
par ordre de bandit Raisouli.

Le voyage du seoré

de la Guerre

WASHINGTON. — D’apres des



S. G. Monseisnear Pichon, -archew |

Ox. le Président: dat:

| 2 MM. E. Gubriel et D, :
Pierre-Louis, députds et du concession |









Pharmacie F. Bruno

Etude de MP Ch. Dubé | Pharmacie ¥. Bron

Bi A. de Mattéis et Co.














Avocat Spécialités F.Bruno: 32, Rue du Magasin del Etat
A PETIT-GOAVE Poucre puissantecontre démangeaison Maison fondée en 1828.
a wenseces | prurigo, sueur des pieds— La bolte P.1) Bij ,uterie, Orfévrerie. Gravure
PROMPTITUDE EXACTITUDE) Sirop antiashmatique, reméde efficace

Vient de recevoir des arficles de par-
fumerie pour les goats les plus diffici-
les. Les parfums exquis et rares d’une
délicatesse pénétrante qu’elle offre a se:
clients sout de véritables petites mer.
veilles.

Les derniéres marques qui charment
ie Tout Paris sont chez Mattais :

Son Sourire, Floramye, Tréfolia, Idéal
Cyclamen, Vivitz, etc.

La maison a toujours un grand as-
sortiment de bijouterie, argenterie.
bibelots de tous genres, parfumeriovs.
lunettes, montres or et argent, penda-
les garaniies. ;

Spécialités: bagues frangaises en bril-
lants 4 partir de P. 200, alliances Or
18 K angluisea et francaises sur com-

contre les accés d asthme et les toux

réquentes — le flacon ;P: 1. 50.
Consultations gratuites :

Mardi et Jeudi de 8 4 9 heures du matin

‘par le Docteur. N. THomas.

Vitiello fréres
445, RUE REPUBLICAINE, 145.

La cordonnerie Vitiello firéres porte
& la connaissance de sa nombreuse
clientéle tant 4 la Capitale que dans
la province, qu’elle vient de recevvir
un assortiment compiet de peaux des
meilleures fabriques de France et
d’Amérique. Avec ses nouvelles for-
mes francaises et américaines pour
hommes, elle assure a ses c‘ients des
Chaussures incomparabl:s, tant pour
Vélégance que pour la solidilé.

Elle promet, outre la qualité des





Sn ee

" ‘VIN DE BORDEAUX -
Marque Lapouyade & Co

VIN DE MARSEILLE

Marque Artaud Fréres

OLA

chaussures: un prix convenable a la imgstom mande, Service d'argenterie complet
ortée de toutes les bourses. , ;-our mariages.

P . MACNISH'S «IRONBREW » Tous les articles vendus par la mai-
Venez voiret vous serez sa- A Vendre

son sont gurantis.

Achat de diamante, plerres précieu
ses et vieille Lijouterie a des prix avan
tageux. Dertier cri: Lunettes jaunes.

Contre remise de Deux dollars er:
timbres-posie d’Haiti, Ja Maison Mat-
té1s envoie franc de port sous pli recom-
mandé dans toute les villes de la Répu-
blique: Lunettes ou Lorguons en nickel
inoxydibles, selon les prescriptions des
Docteurs on instractions des acheteu's

ALEXIS BENOIT

Distiilateur-Liquoriste
63, RUE ROUX, 63.
Ci-DEvANT, Rog BONNeE-Fot.:

meee ee ow ae

tisfaits.
La maison a en vente un assortiment

complet de cirages de bonne marque pour
les chausssures de toutes nuances.

—-

Chez CatinaT FOUCHARD
85, 89, Rue du Centre
62, Rue das Fronts-Forts





Imp. C. MAGLOIRE 4,

45, RuE Roox, 45

TELEPHONE. Ses

Journaux, brochures, billets de
martage, cartes de fiancailles,
programmes, affiches, et tous
autres travaux de ville.

Billets Wenterrement et cartes
de visite a la minute.
Prix DE CONSCIENCE







ZS OCULISTES!..

a

VERRES BLANCs, BLEUS, FUMES,
JAUNES, du Ll" Fieuzal et da Dr Motais,

VERRES _BICONCAVES, BICON-

RISCOPIQUES CONVEXES.
Assortiment completdes foyers

VERRES JAUNES, FUMES, BLEUS,
BLANCS.
Plan et coquille



CEL 7-“~w owfuwsugruwftre.n Suns foyers
© Er BEI i K V Kk c Verres blancs cy indriques, concaves
RESTAURANT i y | et convexes.

Assortiment d axes complets.
Chez A. DEMATTEIS.

Place du Champs-de-Mars
PORT-AU-PRINE.(HAITI)

Mme Hermance ALFRED
Téléphone, 220 ~ |
APPARTEMENTS POUR FAMILLE .
* DINERS~—LUNCHS.

Installation moderne et confortable. Vue —sur la mer. — Température
douce et réguliére. — Les Tramways desservent I Hétel-Bellevue toutes les 7 Minutes

PROPRIETE SPACIEUSE, S’OUVRANT SUR DEUX RUES
PROMENADES -JARDINS
Salle de réception. —Piano.—Gramophone.
Sonneries Electriques

Table d’Héte u* Jt jours, de midi a @ heures, @ 2 EQ

de 7 a8 heures du soir





Chapeaux ! .
Chapeaux !!
Chapeaux

PAILLE DE PORTO-RICO
ACCOUREZ CHEZ

JOSE SAN MILLAN

M. Jaime TESTAR, d’installer une
FABRIQUE ‘DE CHAPEAUX
PLACE GEFFRARD
Salon de Coiffure du Louvre

Pour tous les
les bourses.

VEXES, PERISCOPIQUES CONCAVES, PE-

Le coiffuur artiste, qui vient avec le
concours d'un chapelier remargqnable,

goats et pour toutes



tquidation|! ::

MAISON DE CORDONNERIE”

46, Rue des Fronts-Forts, 46, \ ‘

M' Lorenzo Renna _
Devant partir pour l’Etr or

a la connaissance du public gato
tir de cette date, sont en
jul : un stock de souliers

chandises de Cordonneri :
défiant toute concurrence. "a pris,

Chevreau glacé...... ..2P. 10.00

« vernis........2P, 12.00

« pourenfant ....P. 6.09
Faites serrer!!!

eed

‘
4
vente ches :
et des mer.

Industrie
MANUFACTURIERE NATIONALE
Julien Desroches |
INDUSTRIEL

Faux cols, cravates, manchettes, chemise
et calecons
Ecole d:s aris et métiers

"See



francisco DESUSE

Fabricant de chaussures



La Manufacture a toujours en dé-
pot un grand stock,— pour la vente
en gros et détail,-- de chaussures ea
tous genres pour

HOMMES, FEMMES, ENPANTS

Les commandes des commercants
de lintérieur pourront étre exécutées
dans une semaine A peu prés.

23, rue des Fronts-Forts, 23
PORT-AU-PRINCE ( HAITI)



LA

Meilleure Farine
du Monde

Celle qui donne le meilleur pain.

Qui produit le plus de pain.

Qui donne le pain le plus blanc #
lus léger,

le
‘est la Pillsbury’s Best de ls

| Pillsbury Washburn Flour Mils €o,—

Minneapolis Minn. | |
Ern. CASTERA. Représensanl
fn
ETUDE
DE M°

| Beauharnas J ran

NOTAIRE AUX GONAIVES |
74, RUE REPUBLICADE, 4. |

Fabricant de chaussures 68 :
enres. ‘Pour Hommes, Femmes a &.
ants.

Place de la Croix-des-bossales-
SPECIALITE: ~

PANTOUFLESMULES





Full Text


in ANNEE, N° 180 LUNDI, 4 NOVEMBRE 1907.

PORT-AU-PRINCE (nait1)

Le Hatin

QUOTIDIEN

DIxECTEUR!

Clément Magloire,



en EEE Eee
LE NUMERO A() CENTIMES



ABONNEMENTS :
paR mOIS Une Gourde D’AVANCE

DEPARTEMENTS & ETRANGER ;

Les abonnements partent da rer. et da 15 de chaqae
mois et sont payables d’avance

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.





Les manuscrits insérés ou non Re sont pas remis.

Prais de poste én sus.







= ———ae a



Pour tout ce qui concerne l’'Administration du Journal, s’'adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.



els de lettres |.

Une des avaridétés o les plus amusan-
ts, les plus étonnamment priséeset,
lertes, les plus nuisibles aussi de « I’es-
pce sOuiale hailienne » -est celle que
eistituentcertains types de gens de let-
es?) bruyants, braillards, vaniteux
a vides.

Rendons le juste hommage qui
biestdi Acette élite restreinte de
Mm Jeunes gens munis d'une culture
aléraire so'ide et ralinée et dont les
poductions révelent un sens artisti-
qeremarquable et une connaissance
elle de la belle langue franyaise.
Mais, en revanche.... Quel cataclys
ke bienfaisant renouvelant Apollon et
Basvas noas ddélivrera de larmee
Weméenne et tumultueuse des mé-
res, des gens de lettres, « mem-
@de plusieurs socistés savantes »
dont les cartes de visite, pareilles
KK gigantesques récluines murales
Bavenues ou des gares do New-
ok, répandent des cataractes de ti-
8 éberluants et sans nombre ?

Sgens de letires qui pour lor-
iaireé sont en méme temps avocats,
%1€8 Courtiers et hommes d'affaires,
ala multiplicaté meme de leurs
ecialités sont 4 mettre en bonne
“ce dans ce rectanyle des déciassés
surpiombe de ses proportions
‘dyantes le spirituel classement
wurauf fait ici méme, il n’y a pas
ps, des éléments formantla so-

[ aitienne.
| Tes cio logue anglais raillant un
caita méthodes surannées de l’Uni-
d'Oxford disait que les double
1 adués en sciences et graducs
* re n’étaient ason avis, ni d’un3
ly a de lautre, appréciables et
YOuloir acquérir en méme temps
Spécialités. on risquait toujours
vias me une groseille mise dans
igre ou comme un cornichon
4 sirop ou bien encore comme





























cD

ane

. ans ces deux jus, ne sauraient
de vr un ou lautre, les quali-
aeetveur. ni du cornichon confit,
Chez Sroseille en confiture.

hous hélas | quelle repoussan-
MpOL0 de groseilies et de corni-

| més dans leur obscurité par des man-

Ux fruits qui mis, simultané-

‘orateurs. avocats (oh! surtout ) bu-

‘leur mére ) ou calicots’ou épiciers,



chons au sirop et au vinaigre ! Tous
suvent tout et se mélent de tout et il
est bien certain que c’esta cette com-
pote carabinée que nous devons notre
umour des coups de carabine et no-
tre actuelle déconfiture qui s’en est
suivie.

Adolphe Brisson dans une fiche hu-
Moristique parue, si je ne me trompe
pas, dans le ¢« Purti National » gouail-
lait avec une grace piquante une Ca-
tégorie d’auteurs qu'il appolait des
« ouvriers dd propoides.

L’ « a-propoide » , défini par l’agré-
able écrivain, est un morceau de litté-
rature, piece de vers, épithalame ou
élégie, travail en prose, discours fu-
nébre ou éloge quelconque, né non
pas d'une inspiration propre 4 l’auteur,
d'un de ses réves ou d’un de ses Ca-
prices, inais qui plutot doit le jour
a la commande, a une circons'ance
retenant I'attention publique et qui,
enfin, paru. & propos d'un événement
doit mourir avec lui aprés avoir néan-
moins assuré a son auteur, le succes
et par dessus tout le succes d'argent

Ceux gui professent ce genre cou-
reat done apres la pitce a faire ; Ils
en provoguent, si possible, locca-
sion ; ils surveillent les mouvements
du sentiment public ou le préparent
de fagon qu'il soit en état d’agréer
« louvray: » et de le payer congfu-
ment.

ll est évident que la pratique des
« d-propoides » , jointe a l‘observance
religieuse des devoirs du monde: la
fréquentation des enterrements et
des mariages, coinme le recommande
un type littéraire de larriviste par
Lavedan, est appe.ée, mieux encore
que le journalisma et le droit,— a
conduire a tout.

Chez nous, ceux qui ont le tour d’es-
prit« d propoidaire » ne sont pas seule-
ment ce qu’Adolphe Brisson pense.

Ils ne sont pas seulement de jeunes
écrivains avides de percer, compfri-

a eee
_ eee eee

darins littéraires, retardés par len-
combrement des faiseurs et éperonnés |
par des inquiétudes d'argent. Mais, Ss?!
trouvant a la fois poétes, critiqucs,

reaucrates, politiciens ( toujours), go-

néraux de division ( dés le ventre de
1

éprouvent Vincoercible besoin de se
faire valoir par beaucoup de_ bruit, -
(fen de brut, fen dé brut!) de mettre
en saillie leurs counaissances douteu-
ses et de les imposer souverainement
au troupea prosterné des vulyaires
mortels.

Linoffensi€ «ialustriel littéraire »
d’Adolphe Brisson chez nous, 0 il
se montre partout, déclam3 4 propos
de tout, touche a toutes les questions,
n’est jamais 4 courtd’affaires, est tou-
jours a discuter, toujours 4 se dispu-
ter, ne so Met jamais en vacance de
parler et d’écrire et est pret 4 chan-
ger sa plume contre une carabine, —
prend les proportions d'un étre re-
doutable et inévitable qui, enragé de
parvenic -et de briller poar parvenir,
vous blesse de ses coudes pour se
frayer la route, enfle sa voix, roule
ses yeux, dard? sa langue pour insul-
ter et sa plu:n3 pour entrelarder.

Malhaur a vous, trois fuis malheur
si vous vous hasardez & sourire un
petit alors qu’il vous parle de lidée
qu’il a d’une apothéose, d’unedeifica-
tion de quelque ancetre national ou
de quelque suprémate de notre litté
ratur2 descendu dans «la tomb) ott se
pétrt la gloire ».

Gardez-vous bien de paraitre pen-
ser Acc q.le p2ut avoir au fond d’en
réalité6é lucratif et marcantile, catte
inattendue et intempestive manifssta-
tion !

Quind votre mauvais destin vous
inet sur le chemin de cet homme, ne
Vabordez pas d’un aic trop dégage et
familier: il croirait qu’une pareille
attitude faita(frouta un «homms3 com
tua lui» et vise a etre ironique. en
ullusion muatte a certain scandale qui
naguere écla'a autour de sonnomet oll
se trouvaient mélés aussila «caisse de
’apothéose» et les noms des cullegues
et compeéres, fomentateurs de la mi-
ynification du Héros ou du Maitre.

Si ua joic vous vous apercevez
que cet homme de lettres a publié et
signé dans q.asique revue obscure une
piéce de poésie ou un morceau litté-
raire quelconque cérobs a quelque
écrivain qu'il croit mal connu ou Ou-
blié, n’ayez pas lair

‘la larcin ou sinon ygire 4 vous!
que votre bonne étoile, cuvre.
honneur de plusieurs

Supposons
vous vaille

d'avoir remarqué'dant le droit plus naturel

pages de critique oft notre homme de
lettres vo!) 1 mis en pieces, la sayes-
se cComu, tidera, mon tils, que Vvuus
vous évertuiez & concilier ces deux
attitudes inconciliables: nm’y pas pa-
raitre indifférent et cependant, n’y
point répondre.

Car, écoutez bien ce qui peut vous
arriver. Si vous affichez une hautaine
impassibilité, c’est que vous vous se-
rez permis de donner des marques
de votre mépris envers le pamphlet
et le pamphlétaire. Et, alors, pincé a
tous ses nefs, sa mauvaise humeur
ruisselante, il ira partout claironner
que vous avez peur doa lui, que vous
savez du reste, qu’en cas de protesta-
tion de votre part, il vous aurait re-
passé I’étrille plus rudement encore
et jusqu’au sang, yu’au demeurant,
son verdict est incassable et qu’ila
regu du ciel la jouissance et la voca-
tion de redresser Jes malfagons de
tous les metiers, arm qa’il est de sa
plume impitoyable et bien trempée.

Ne le regardez pas dans les yeux
quand il parle ; ila tant et tant d’an-
nées dans lavie politique ettant et tant
d’aanées dans ta pressedont il sedé-
crétehardiment le Doyen. Rien nepeut-
surpasser son expérience et personne
n’aura jamais son talent. Priez le ciel
qu’un ami matadroit ne s’avise de
broiler un grain d’encens en votre hon-
neur : vous serez francheinent détes-
t4 et votre imprudent hommager sera
voué 4 toutes les morts.

Et la foule innombrable des _niais
génufléchie devant notre Roi des jour-
nalistes, cet homme fort, cet homme
redouté qui croit qu’il empéche l’au-
torité de dormir, la foule innombrable
des niais exaltera jusqu’au plus haut
des cieux la gloire de 1l’Apdtre-Ecri-
vain et criera en chceur anathéme
sur tous ceux qui sont les objets de
ses vitupérations.

Je vous ai dit combien il est dange-
reux de paraitre calme devant ses sor-
ties, eh bien, permettez vous aucontrai-
re de les relever avec toute la modéra-
tion possible. Les uns taxeront votre
réserve d’intimidation, d’autres, plutot
naifs, jugeront ridicule et outrecui-
ue tout au-
tre que vous prenez de défendre votre

Et alora s’élévera encore la voix en-
fiée du polémiquailleur qui ne saurait
laisser passer cette nouvelle occasion
de faire du bruit. Fen dé brut, Fen dé

brut.

Toujours et éterne.lement, les sots,
se
coaliseront avecles sots dont le nom-
bre est infini « pour mordre le laurier

impatients de toute supériorité,

que leur souffle a sali ».

Mais courage, inonf*2re, jeune hom-
ma-
lotru de lettres aura essayé de déna-
qu’un ras) envieux
au plus sensible de ton
capur, courave! [Lest des ames hautes
et fieres pleings du dédain de la foyle

me a grand talent d&” quelque

turer Peeuvre ou
aura froisse

que dAnnunzio a appelée la Graude
leur
suffrage, Elles te diront : « J’aime ton
C’est en

Bete. Ces Ames-!a tapporteront

lunyage ct ta voix. Courage!
haut que s’attaque Venvie.

Comme revanelhe, i faud'a te con-
Chaya: jour, cha-
che jour, par un effort continu au des-
sus de tul-meéine et ainsi ta arriveras
& mettreentre les déniz.-eurvs ct toi une
telle distance que leurs claseurs ne te
bave

tenter de télever

parviendront point et que leur
pourra a& peine Satlirtes pieds.

Go ahead! never niend! Ea avant! Ne
Vingquiete d° rienet pénetre ti pensée
de la savesse profonde du proverb3:
lous
les chiens qui aboient apres luc Warrive-

Qui sarréte d@ jelvr des pierres d

ra yamais au bout de son voyage.

PAUDS DIVERS

RENSEIGNEMENTS



METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU

SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

DimaNcuk 3 NOVEMBRE.

Barométre 4 midi 761,1

\minimum 22,1
Température} asimum 30,8
Moyenne diurne de la température 25,6

Le ciel a été trés nuayeux toutela jour-

née.

Léytre pluie tine depuis 2h. et pendent

la nuit.
Le barométre est monte un peu cette
nuit.

De nombreux mouvements microsismi-

ques ont été enregistrés depuis samedi.

J. SCHERER
Revue du Marché
La baisse du Café en Europe a con-

tribué dans une large mesure a mainte-
nir les taux élevés pratiqués dans cette
d’or

derui¢re huitaine. Les vendeurs
étant, pour la plupart, de grands ache-
teurs de denrées, ils profitent de la
moindre petite baisse sur le marché
étranger pour provoquer une hausse
sur le Change. La valeur de la gourde
diminue et l’habitant regoit par consé-
quent moins pour son Café!

Nous avons enregistré des ventes
Vor 4 438/40 °/o pour le comptant et
445 °/o pour le terme. A cause des fétes
nous colons aujourd'hui, sans affaires,
432 °/o, Les vendeurs d'or ont été fort
heureux d’écouvler leur stock d’ora
ces taux ; pour le renouveler ils ont été
obligés de vendre des traites sur Fran-
ce 4 2 °/°,

Les chéques sur New-York ont étd
négociés & 3/4, 1/2 9/,






















Rien a signaler dans les cours des

titres du Gouvernement.

Le Café et le Cacao sont toujours a

Frs. 40 et Frs. 415.
Port-au-Prince, 2 Novembre 190c.
Tribbunal criminel
Jeudi RI Octobre
A été entendue l’affaire

effraction
Lamour.

la nuit avec
Monsieur Valcin

Edm. Dupoux.

constant.
Maximé Duval a done été mis
berté.

Administration postale
SERVICE INTERIEUR
Lettres recommandées en souffrance

en

Commandant Germain Sanon, Mr Louts
Télémague, Commissaire Vilmar Bazile,
Mr J J. Lebrun, Frédéric Jn Baptiste, Eu-
gene Louis Jeune, Mile Réndlia René, Ly-

dia Peixotto.

EXxPEDITEURS :

L. Antoine

Adolphe Jean
Port-au-Prince, 4 Novembre 1907

Tribune du « Matin »
A La CoMPAGNIE DES POMPIERS LIBRES
DE PorRT-AU-PRINCE

Mes chers confréres,
Les élections devant avoir lieu

de n’avoir, nous mémes, ps2 fare

avez déji_ proclamé

ture a été
vre durant 18 ans.

pour
JosuE BLAIN.

la population.
UN GROUPE DFE POMPIERS HONORAIRES
Ligne Hollandaise

passagers suivants :
Saint-Marc :Philippe Kieffer,

Horace Jean, Clovis Miot.

New-York : F. M. Neyser, E. Croronin-

shield, F. A. Martinez.

Il est reparti ce matin avec les passagers

suivants pour :

Jérémie : Docteur R. M.Ewald
Cayes : Féthiére, Eug D. Staco, Mme
Edouard et son fils; G. Delatour, Louis
Belizaire.
Brochures

Nous avons regu deux brochures éditées
au Cap-Haitien, 4 l’imprimerie La Conscien-
ce: Une Affaire Domaniale ( I’ Habitation
Meérande, du Quartier de Ferrier ) par Bélo-
mon Jules fils; et Lettreouverte 4 Mr An-
nibal Montasse par J. W. A. A. Moss.

Nos remerciments.




















Maximé Du-
val, agé de 25 ans, accusé de vol commis
au prréjudice de

L’accusation a cté sourenue par le Com-
missaire Innocent, laccusé défendu par Ms
Aprés les débats géndrauy, le Jury adé-

Sp . : . 4} Jacmet ;
claré, 3 Vunanimnté, que le vol n’était “pas J ,

li-

Lettres recommandeées retournées aux expéditeurs

DersTINATAIRES
Mime Miltida Nicolas
Mlle Camilla Richard

le 1%
Décembre prochain, nous sommes heureux
d’cf-
forts, pour vous présenter l’ancien conseil-
ler Josué Blain, dont — vous mémes — vous
hautement la probité,
Vénergie et le dévotiment.— Nous avons
dore le droit d’étres fiers de vous recom-
mander,-— pour étre commandant de cette
belle corporation —un ancien pompier que
vous avez su apprecier, et dont la candida-
accueillic, avec enthousiasme.
par toute la population, qui l’a vu 4 l’acu-

Soyez Al’Urne, chers confréres, et vot:z

Voila la satisfaction que vous demande

Hier est entré le Prins Willem Iavec les

Melle G.
Groseau, M. Bathelmy, Alvarez Ogé, Ché-
ry Etienne, Aristhéne Malvoisin, Mile Lise
Désir, N. Joseph, Pollux Michel, Antonio
Cattan, Joseph Jean. Toussaint Rodriguez,

Tribunal as Cassation

SECTION CIVILE
Audience du Jeudi, 31 Octobre 1907

Présidence de Mr le Président, IT. Le-
chaud.

Le Tribunal prend si¢ge Adix heures ct
demie du matin et prononce les arréts sui-
sants

1° — Celui qui dessaisit le Tribunal
de Commerce de Port-au-Prince de la con-
naissance des difficulteés qui existent entre
les sicurs Montleury freres & Ce et les con-
sorts Beaubrun Roux, renvoie les parties
par d-evane le Tribunal de Commerce de

Champ de courses

Jeuli, a5 heures de Paprésinidj
pose de la premiére pierre a [oor vf
de ouverture des travaux Winstalee
tion du Champ-Jde-Courses et di P, .
Mutuel réunissait sur le Ghim >. I-Man
une ussistince d'élite, au Milieu dein
qtrelle nous iavous remariqué nombee
e personnages officiels,




















que coadjuteur a rehaussdé de gq
sence celle intéressante cérémonie et g
tenu a jeter les erux da buptéme gar
les fondations de In future tribune,

De nombreux et echiuleureux dlscosra
onl 6tS prononces a cette occasion aby
jouange de S,
pu, suivant ses glorieuses traditions a
vouludoter la Crpitue dune Placa po.
bligae digue delle.

Les collabora‘eurs de Sou Gouverne
ment mont pas été oubliés, et de pré
cleux encouragements ont été prodigués
au concessionnaire de I’ Entreprise,
A citer les élo yuents diseours de M. C.
Sambour, Administrateur principal des
finances et de

29° — Cola qui déclare le sieur Oue-

lus Jean Rodrigue, d.t Blane, déchu de son
pourvol contre le jugement du Tribunal
evil de Petit-Godve en date du 26 Novem-
bre 1906 rendu entre lui et le sieur Petit
Homme Elyse.
_ Les arréts prono cés, la composition du
jour prend siége sous la présidence du Vice-
Président Ernest Bonhomme, qui prononce
au:si les suivants :

1° — Celui qui casse et annule le juge-
ment du Tridanal civil du Cap-Hiitien,
en date du rr Mai rg06 rendu entre les
sieurs et dunce Sttiouts Muree'lin, Anvis‘a-
sie Metellus ¢t Cadet Choisy.

2° — Celui gui rejette le pourvoi des
sieurs Petit Papa Portel et Jolicaeur Augus-
un comme mal fonde.

3 2 — Celui qui rejette le -pourvoi des
é€poux Joseph Dessalines contre les époux
Joseph Jérdime.

Entend en uite les affaires de :

2° — Consorts Rebecca Jean-Pierre
Alexis contre Euphrasie Bremand.

Le Rapporteur, Mr le Juge Sylvain, don-
ne lecture de son rapport.

M<‘ Michel Oreste, un des avocats des
demandeurs est entendu en ses observa-
tions

Le Ministére Public, Mr Luc Dominique,
conclut 4 la cassation du jugem ent atraqueée.

2° — Les Heritiers Giston Muirgron
contre les sieurs C. Lyon & Cv.

Mr le juge Biron, Ruipporteur, lit’ son
rapport.

Le Ministere Public. Mr Luc
que, conclut au rejet du pourvoi.

Vu lheure ayincée, le siege est leve.

A qui les clefs?

Le Bureau Central de la police, infor-
me Aqui il appartient. qu’un trousseau
formé de trois clefs a été trouvé. Il prie le
propriétaire de bien vouloir le réclamer au
dit Bureau.

Port-au-Prince, le 4 Novembre 1907.
Décés

Les funérailles de Henry Aris'HE Brain,
décédé vendredi rer Novembre, ont eu lieu
le lendemain au milieu d’un grand con-
cour d’amis.

Nos condoléances A la famille
Haiti Littéraire

Voici le sommaire du numéro qui pa-
rait demain.

Ephémérides; Vacances d’artistes. Fré-
déric Febvre; Poésies: La Caravane humai-
ne, Théophile Gauthier; Plaintes et consola-
tions, Thimothé Paret; Vision d’Egypte, ***
Snobbisme, Evron-Tribié; Mes notes ( sui-
te) Somniator , Un conventionnel en Hiiti,
S. ‘Rouzier ; A Cuba, Les dessous du bal,
Mare Cauvin; Linconna, Miurice Brun ;
Courtepointes: Dega et Dela, Laforét Noire ;
Intérieur, Antoine Laforest; Extérieur, A. L.
Petites Notes, Bate d’Habitude, Francois
Xavier ; Maso Parra.

natre, M. Victor Gantil.

Lia réanion s’est prolongée assez lard
ais tv soirée, de nombreuses coupes
de Cloumpagne et de nombrear verres
le rhum Cristal ont été joyeusement
vides,

Eatin intéressaatle et cordiale céré
monie durant laquelle les applaudisse-
meats et les vivats faisaient trembler la
petite tribune ot elle a_ eu lieu.

Remargqué parmi ce public de choix:
S.G. Mgr Jules Pichon, archevéque
Péthion Errié, chef de Division au dé-
yarlement de VIntérieur, représentant
Mr le Ministre; Stéphen Dennis, Camille
Saint Rémy, sévateurs ; E. Gabri-1. D.
Pierre-Louis, députés; Ch. Sambour,
Administrateur principal des Finances;
Sténio Vincent, Magistrat communal;
Lyncée Denis, payeur au département
de PIntérieur; F. Doret, Ingénieur du
G uvernement; G" Ch. Riviere, sous
inspecceur en chef de la Police, etc.

N. B. ~ Ce matin, en passant au
‘Champ de Mars, nous avons eu le plai-
sir d’y constater que les travaux ve
naient de commencer. .

Tous nos compliments et nos meil-
leurs souhaits pour le succés de cetle
entreprise.

Domini-

UN ASSISTANT.

LS. aD

Nouvelles Etrangerts

DEPECHES RECUES CE MATIN
Peste Buboniqur
Tunis. — Oa croit que la p2sle ba.
bonique a fait son apparition dans ce
port. Sept cas ont été découverts am
jourd’hut parmi le persoanel , _.
manufactureda meubles. Trois des @ -
lades sont morts. La manufacture

été bruldée et tous les ouvriers 00 ren

isolés. Les autorités municipales P

nent des mesures pour empéche
propagation du fléau.
Le prisonnier de Raisoull 10
MADRID. — Une dépésh3 de re
dit qu’un indigene dela tribu eam
mos rapporte que le caid Mac ne
réussit ily a quelques Jour? | tat ca”
per 4 ses gedliers, mais qu! natees
turé de nouveau et chargé de ¢ :
par ordre de bandit Raisouli.

Le voyage du seoré

de la Guerre

WASHINGTON. — D’apres des



S. G. Monseisnear Pichon, -archew |

Ox. le Président: dat:

| 2 MM. E. Gubriel et D, :
Pierre-Louis, députds et du concession |






Pharmacie F. Bruno

Etude de MP Ch. Dubé | Pharmacie ¥. Bron

Bi A. de Mattéis et Co.














Avocat Spécialités F.Bruno: 32, Rue du Magasin del Etat
A PETIT-GOAVE Poucre puissantecontre démangeaison Maison fondée en 1828.
a wenseces | prurigo, sueur des pieds— La bolte P.1) Bij ,uterie, Orfévrerie. Gravure
PROMPTITUDE EXACTITUDE) Sirop antiashmatique, reméde efficace

Vient de recevoir des arficles de par-
fumerie pour les goats les plus diffici-
les. Les parfums exquis et rares d’une
délicatesse pénétrante qu’elle offre a se:
clients sout de véritables petites mer.
veilles.

Les derniéres marques qui charment
ie Tout Paris sont chez Mattais :

Son Sourire, Floramye, Tréfolia, Idéal
Cyclamen, Vivitz, etc.

La maison a toujours un grand as-
sortiment de bijouterie, argenterie.
bibelots de tous genres, parfumeriovs.
lunettes, montres or et argent, penda-
les garaniies. ;

Spécialités: bagues frangaises en bril-
lants 4 partir de P. 200, alliances Or
18 K angluisea et francaises sur com-

contre les accés d asthme et les toux

réquentes — le flacon ;P: 1. 50.
Consultations gratuites :

Mardi et Jeudi de 8 4 9 heures du matin

‘par le Docteur. N. THomas.

Vitiello fréres
445, RUE REPUBLICAINE, 145.

La cordonnerie Vitiello firéres porte
& la connaissance de sa nombreuse
clientéle tant 4 la Capitale que dans
la province, qu’elle vient de recevvir
un assortiment compiet de peaux des
meilleures fabriques de France et
d’Amérique. Avec ses nouvelles for-
mes francaises et américaines pour
hommes, elle assure a ses c‘ients des
Chaussures incomparabl:s, tant pour
Vélégance que pour la solidilé.

Elle promet, outre la qualité des





Sn ee

" ‘VIN DE BORDEAUX -
Marque Lapouyade & Co

VIN DE MARSEILLE

Marque Artaud Fréres

OLA

chaussures: un prix convenable a la imgstom mande, Service d'argenterie complet
ortée de toutes les bourses. , ;-our mariages.

P . MACNISH'S «IRONBREW » Tous les articles vendus par la mai-
Venez voiret vous serez sa- A Vendre

son sont gurantis.

Achat de diamante, plerres précieu
ses et vieille Lijouterie a des prix avan
tageux. Dertier cri: Lunettes jaunes.

Contre remise de Deux dollars er:
timbres-posie d’Haiti, Ja Maison Mat-
té1s envoie franc de port sous pli recom-
mandé dans toute les villes de la Répu-
blique: Lunettes ou Lorguons en nickel
inoxydibles, selon les prescriptions des
Docteurs on instractions des acheteu's

ALEXIS BENOIT

Distiilateur-Liquoriste
63, RUE ROUX, 63.
Ci-DEvANT, Rog BONNeE-Fot.:

meee ee ow ae

tisfaits.
La maison a en vente un assortiment

complet de cirages de bonne marque pour
les chausssures de toutes nuances.

—-

Chez CatinaT FOUCHARD
85, 89, Rue du Centre
62, Rue das Fronts-Forts





Imp. C. MAGLOIRE 4,

45, RuE Roox, 45

TELEPHONE. Ses

Journaux, brochures, billets de
martage, cartes de fiancailles,
programmes, affiches, et tous
autres travaux de ville.

Billets Wenterrement et cartes
de visite a la minute.
Prix DE CONSCIENCE







ZS OCULISTES!..

a

VERRES BLANCs, BLEUS, FUMES,
JAUNES, du Ll" Fieuzal et da Dr Motais,

VERRES _BICONCAVES, BICON-

RISCOPIQUES CONVEXES.
Assortiment completdes foyers

VERRES JAUNES, FUMES, BLEUS,
BLANCS.
Plan et coquille



CEL 7-“~w owfuwsugruwftre.n Suns foyers
© Er BEI i K V Kk c Verres blancs cy indriques, concaves
RESTAURANT i y | et convexes.

Assortiment d axes complets.
Chez A. DEMATTEIS.

Place du Champs-de-Mars
PORT-AU-PRINE.(HAITI)

Mme Hermance ALFRED
Téléphone, 220 ~ |
APPARTEMENTS POUR FAMILLE .
* DINERS~—LUNCHS.

Installation moderne et confortable. Vue —sur la mer. — Température
douce et réguliére. — Les Tramways desservent I Hétel-Bellevue toutes les 7 Minutes

PROPRIETE SPACIEUSE, S’OUVRANT SUR DEUX RUES
PROMENADES -JARDINS
Salle de réception. —Piano.—Gramophone.
Sonneries Electriques

Table d’Héte u* Jt jours, de midi a @ heures, @ 2 EQ

de 7 a8 heures du soir





Chapeaux ! .
Chapeaux !!
Chapeaux

PAILLE DE PORTO-RICO
ACCOUREZ CHEZ

JOSE SAN MILLAN

M. Jaime TESTAR, d’installer une
FABRIQUE ‘DE CHAPEAUX
PLACE GEFFRARD
Salon de Coiffure du Louvre

Pour tous les
les bourses.

VEXES, PERISCOPIQUES CONCAVES, PE-

Le coiffuur artiste, qui vient avec le
concours d'un chapelier remargqnable,

goats et pour toutes



tquidation|! ::

MAISON DE CORDONNERIE”

46, Rue des Fronts-Forts, 46, \ ‘

M' Lorenzo Renna _
Devant partir pour l’Etr or

a la connaissance du public gato
tir de cette date, sont en
jul : un stock de souliers

chandises de Cordonneri :
défiant toute concurrence. "a pris,

Chevreau glacé...... ..2P. 10.00

« vernis........2P, 12.00

« pourenfant ....P. 6.09
Faites serrer!!!

eed

‘
4
vente ches :
et des mer.

Industrie
MANUFACTURIERE NATIONALE
Julien Desroches |
INDUSTRIEL

Faux cols, cravates, manchettes, chemise
et calecons
Ecole d:s aris et métiers

"See



francisco DESUSE

Fabricant de chaussures



La Manufacture a toujours en dé-
pot un grand stock,— pour la vente
en gros et détail,-- de chaussures ea
tous genres pour

HOMMES, FEMMES, ENPANTS

Les commandes des commercants
de lintérieur pourront étre exécutées
dans une semaine A peu prés.

23, rue des Fronts-Forts, 23
PORT-AU-PRINCE ( HAITI)



LA

Meilleure Farine
du Monde

Celle qui donne le meilleur pain.

Qui produit le plus de pain.

Qui donne le pain le plus blanc #
lus léger,

le
‘est la Pillsbury’s Best de ls

| Pillsbury Washburn Flour Mils €o,—

Minneapolis Minn. | |
Ern. CASTERA. Représensanl
fn
ETUDE
DE M°

| Beauharnas J ran

NOTAIRE AUX GONAIVES |
74, RUE REPUBLICADE, 4. |

Fabricant de chaussures 68 :
enres. ‘Pour Hommes, Femmes a &.
ants.

Place de la Croix-des-bossales-
SPECIALITE: ~

PANTOUFLESMULES