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- Permanent Link:
- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00176
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- October 30, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Full Text |
†ANNEE, N° 178
PORT-AU-PRINCE (natn)
MERCREDI, 30 OCTOBRE i907.
Le Matin
QUOTIDIEN
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vrais de poste en sus.
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Dmecreur?!
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Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
LE NUMERO 40 CENTIMES
Les abonnements partent du rer. et du 15 de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérée ou non Be scat pas remis.
————————EEeEeaEaEaEE~~9»~»™20U»»R—>aaEeaeaaEE————OOOo— ————————————————————
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s'adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
ETUDE
fapérament Hatten
Qeind le credit’ foncier existera.en
biti, - il paretit que c’est Pun des sou-
bde nos administrateurs, — ceux qui
Mitiendront, ainsi que ceux qui au-
at aen profiler, penseront, j’imagine,
Mendre exemple du spectacle offert
wlemouvement d’affuires créé entre
Bbailleurs de fonds de IEst et les
tants de FOQuest des Etats-Unis.
ecolon vu lexploitant quelconque,
Mvas’établir dans Ouest pour com-
macer la lutte contre les éléments y
mive,en effet, dans Ie plus complet
Mtement, ainsi d'ailleurs, nous le
Wrens par ia suite, que le plus grand
Bre, pour ne pas dire la totalité des
mgrants.
(Le colon qui vient s’étublir sur son
estead » emprunte pour acheter
Ibétail et des instruments de culture ;
BMastriel, le commergant, le banquier,
pruntent pour monter leur affuire ;
ter lui-méme emprunte pour batir
; le crédit est prodigteusement
meOppé.
ellya ace fait bien des causes,
™ 80us avons indiqué plusieurs et
gf tappelle pour mémoire : la pénu-
re la plupart des émigrants, |’es-
-Gentreprise trés répandue dans
sté qui compte sur son énergie
paravail, la prodigieuse confiance
‘faveair que justifient de merveil-
8; mais je dois signaler une
2
™e lorgunisation du crédit améri-
Ne pourrait guéce se comprendre.
Condition peut s’énoncer ainsi :
est abondant a l'Est des Etats-
my fare A l'Ouest. » ( P. de Rou-
Ouest a constamment besoia
car le sol y est .vierge et les
naturelles par conséquent
L’extréme Quest, le Far-
conomique capitale, sans{g
che de plus en plus des centres plus
eivilisés du pays. « Au temps de M. de
Tocqueville, 1Onio passait pour un
Klatde Textréme-Ouest ; « ujourd’hui,
on le considére presque comme un Etat
de Est. Etce n'est pas 14 une pure ex-
pression géographique ; la société y
prend réellement allure et la physiono-
inie de celle de |’Est. »
J’ai iéja dit comment le_territoire
occidental des Etats-Unis, jadis exclusi-
vement occupé par les Iadiens doit la
~cience sociale nous a tracé la série de
migrations a partir des steppes u grand
vlateau central de l’Asie, se trouve peu
a peu envahi et ouvert a la colonisa-
tion.
« Tous les ans, le Président de la Ré-
publique déclare ouverte aux colons
quelque portion de territoire réservé
aux Indiens. Alors, les tribus s’éloi-
gnent, emportant les quelques dollars
qui leur sont donnés comme prix de la
cession de leur Réserve, et une masse
hétéroclite d’aventuriers et de cultiva-
teurs se précipite sur ce sol vierge pour
y batir des villes et y faire pousser du
grain. »
C’est alors que l’émulation commence
et que l’on peut assister a toutes les
manifestations de etfort personnel
pour vaincre les obstacles en v’élevant
au-dessus d’eux pour s’élever soi-méme.
Dans cette bande de sans-le-sou se trou-
vent, comme presque toujours, des in-
dividus plus fortunés qui d’emblée se
constituent proprictaires, car le gouver-
nement, 4 chaque ouverture de terri-
toires neufs, concéde les terrains a des
conditions fort avantageuses. Et alors
le grand propriétaire « rend aux émi-
rants pauvres un service précieux en
mettant a leur portée une occupation lu-
crative. Ea dehors des ouvriers qui
viennent travailler sur son domaine, il a
souvent aussi des fermiers a prix d’ar-
ent, des fermiers payant leur rente en
nature et méme des colons partiaires.
Toutes le: combinaisons possibles, tous
les systémes de (tenure, se relrouvert
donc aux Etats-Unis. Ils naissent spoa-
tanément des diverses circunstances el
chacun d’eux répond 4 un besoin dillé-
rent, & une categorie particuliére d‘ia-
div! It est évident, par exemple, quo
Vémigrant auquel pas I’habitude
eat jvuvement industriel | men avail nénible, d'un effort physi-
‘Gui le conquiert, se rappro-
d’an trav
la cultare est absolu- | pay
que intense et prolongé, ne peut ni se
un salaire convenu; puis, apres avoir
placer comme valel de ferme, ni s’ins- amassé un petit pécule, ils reviennent
taller sur les 160 acres que le Gouver-|chez cux et vivent de leurs rentes. »
nement lui abandonne .... Cependant
si un propriétaire lui préte un altelag-,
une chirrue et un s2moir, il peut, en
prenant conseil de ses voisins, en y
mettant du temps, ensemencer une terre
et y récolter du grain trois mois plus
tard ; cela ne Vlenrichira pas «du pre-
mier coup, mais 11 amassera ainsi un
premier petit capital sans avoir Couru
aucuns risques, et le propriétaire se
paiera de ses avances et de la location
de son terrain en retenant une partie
de Ix récolte. Gette maniére de com-
mencer est a la portée de tout le mo--
de. J’ai vu, au Kansas, un marchand de
arapluies de Lyon, arrivé depuis trois
jours dins le pays, faire ainsi ses pre-
mier. essuis de culture suc la terro d’un
compatriote, dont il se trouvait étre le
tenuncier pour quelques mois. »
Les territoires neufs de l’OQuest le
sont 4 .an point tel, et la rareté de l’ur-
gent y est si grande, que la_ pratique
es écvhanges en nature, des trocs, qui
caract¢rise les rapports commerciaux
des pays sauvages, sy retrouve sous le
nom de baryaims.
La masse d’aventuriers et de caltiva-
teurs qui s’élancent ainsi a la conquéte
des diverses situations sur cette partie
du territgire américain, n’est pas seule-
ment hétéroclite ; elle est aussi cosmo-
polite. Ce sont tous des travailleurs, et
de vrais travailleurs aux yeux des Amé-
ricains qui, pour les désigner par leur
caractére d’extranéitd, les Sualifent, en
général, de foreign laborers, travailleurs
etrangers.
«Cette expression, dit M. de Rousiers
a besoin d’ére dedliaie, car, elle n’est
pas grammaticulement exacte. Le (rie
vailleur é6tranger, c'est aussi bien, au
sens précis des mots, l’Allemand que
Italien, ’Irlandais que le Chinois, le
Scandinave que le Hongeois; mais quand
un Yankee vuus parle de foreign labo-
rer8,il enteud désigaer lea Ouvriers
venus aux Etats-Unis sans avoir Yin-
tention de devenir citoyens américaias.
Or il se rencontre précisément que les
Chinois, les Italiens et les Hongrois
rentrent presque tous dans cette caté-
gorie. Ils partent en bandes de leur
a d'origine, souvent embrigadés par
des agents d’émigration qui les engagent
pos un temps miné et moyennant
En voila assez, je pense, pour déter-
miner &Vaction ceux de mes compa-
triotes que l’esprit d’aventures et d’en-
treprise ne trouve pas rebelles.Ces quel-
ques citations auront, je veux l’espérer,
contribué 4 redresser !eur jugement et
a leur donner la note juste sur bien
des choses et des idées ayant cours sur
le compte de la grande république voi-
sine. Comme toutes choses en ce mon-
de, elle effraye ou attire selon le cété
que l’on envisage: c’est une véritable
question de point de vue.
Au point de vue des mavurs sociales,
ce gue l’on imprime sur telle partie du
continent du Nord de l’Amérique n’est
pas ,vrai de telle autre. «L’Est est le
pays des manufactures, du. commerce,
le centre de la vie urbaine. L’Ouest est
le pays des ranches de bestiaux, des fer-
mes, et ses villes mémes ne sont que
des marchés agricoles. » Comment alors
les macurs, les idées, les préjugés pour-
raient-ils étre uniformément les mémes ?
A New-York, le préjugé de race;
écarte les noirs jusque du service des
restaurants et hétels; les gargons sont
tous des blancs. Au fur et & mesure
que l’on s’avance vers l'Ouest, cet état
de choses diminue; 4 partir de Phila-
delphie ou Baltimore jusque dans les
grandes villes des Montagnes Rocheu-
ses, les maitres d’hdtel en chef ont la
peau blanche, mais tout le reste du
personnel des hétels est noir. En en-
trant dans le véritable Ouest, dans _ ce-
lui des petites villes, ves foactions dé-
pendantes sont désertées par les noirs
eux-mémes et les hodtels ne sont plus
desservis que par des jeunes filles.
Rt puis aucun peuple n‘est, plus que
celui dont nous parions, en état de per-
pétualle mobilité, c’est-a-dire de per-
péluelle évolution; jamais il ne se re-
103e, car jamais il ne se croit arrivé.
*intérét de ces centres se déplace au
ré de cetie évolation et c’est ce gui
ait écrice a Paateur de La Vie A -
caine :
« Le mouvement en avant n’est pas
partout marqué do la_méme maniére,
et ce ne sont pas les Eats qui ont jets
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No LT | No I | Nori} Noi] Ne V | Novi pNe VIL
Fort Lercbours : départ | 6°.42 | 8.27 lor.12 | 12 3 +12 | S'.57
Bizoton : passaye @ Valler, 6.95 | 8. 40 10.25) — — | 4.25)6,10
quae | wee a —_ Cd]
Carrefour : arrivée 7 un | 8.50 110. 85 f2. 20] 3.20 | 4. 3d] 6. 20
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toton : passage au retour) 7. 29 | 9. 10 | 10. DO) oo 7 4.55] 6. 40
Fort Lerebours : arrivée | 7. 40 | 9. 25 (IL. WiB | 3.40] 5. 10] 6.55
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PORT-aU-PRINCB (Haiti)
ld"
ell y 2 cent ans, la Virginie jouait
dans l'Union un role a part; clle lui
fournissait des chefs. Washington, le
plus 2élébre de tous les Virginiens, a
aissé une mémoire impérissable, et on
peut dire que cette race des planteurs
du Sud, dont il résumait ea sa person-
ne les qualit‘s directrices, a permis, a
l’époque ot elle a été déclarée, lVinde-
pendance des Etats-Unis. Sans elle, le
soulévement de l’esprit public contre
PAngleterre n’aurait pas pu aboutir;
il fatlait, pour le ditiger, des hommes
habitués au commandement, cipables
WVutiliser les précie ix élé nents qui se
trouvaient dins la nation. Ces hommes,
ja Virginie les fournit alors 4 la Nou-
velle-Angleterie.
« Aujourd’hui, ni la Virginie, ni la
Géorgie, ni aucun des Etats du Sud,
n’oecupent dans ('Union américaine une
place prépondéraute. Q rind if s'est agi
de choisie parmi les grand s villes des
Etats celle qui devait avoir Vhonneur
de exposition uaiverselle d= 1393, per-
sonne n’a pensé qu'elle put avoir lieu
ala Nouvelle Orléans ou & Baltimore.
La lutte s'est circonscrite de suite, au
contraire, entre New-York et Chicago,
etre la grande villa de PEst et la gran-
de ville de l’Ouest, parce que l'Est et
Ouest sont les deux parties les plus
actives et les plus puissantes del’Uuion. »
Et il ajoute que ces deux points « for-
ment le vrai théatre de la vie améri-
Caine ».
Toutes ves raisons expliquent pour-
quoi, sur ce thédtre, des points comme
New-York, Boston, Philadelphie, Pitts-
bury, nous intéressent, nous autres Hai-
tiens qui cherchons notre voie, beau-
coup moins que ceux, moins ¢clatants
mais plus fertiles en legons, de Chica-
go, Saint-Louis, Kansas Cily 90 Saint-
Paul et surtout les villages qui sont a
peine de pelites villes o le mouvement
agricole, commercial et industriel peut
étre surpris a sa naissance méme.
FATES DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQU ES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Marv! 29 OCTOBRE
Barométre 4 midi 761.2
\minimum 20,6
Température}mssimam 31,6
Moyenne diurne de la température 26,5
Le ciel a été nuageux sculement dans |’a-
prés- midi.
Eclairs dans la nuit.
Le barométre est en hausse.
J. SCHERER
Conférence de la Hays
Le 25 Septembre dernier, Sir Edward
Fry avait prié toutes les délégations des
Puissances représentées 4 la Haye de se
réunir dans le grand salon de |’Hotel des
Indes ur essayer une derni¢re fois de
sentendre définitivement sur la question
de l’abolition absolue de la contrebande
de guerre. Notre ami Pierre Hudicourt
representait la Délégation d’Haiti.
Aprés l’ex de Lord Reay, S. Ex. le
premier Délégué d’Aurriche Hongcrie prit ls
parole et opina contre la proposition bri-
tannique. Il fut appuyé par S. Ex. le
Comte Tornielli, premier Délégué d'Ttalie,
S. Ex. M. Milovanovitch, premier Dél
gué de Serbie, S. Ex. M. Rangobé, pre-
mier Délégué de Gréce.
Le Délégué d’Haiti appuya, lui, 1a pro-
position britannique et la discussion s en-
agea entre luiet M. le premier Délégué
’Autriche. ,
L’on se sépara sans avoir pu tomoer
d’accord.
A Vissue de cette stance, notre Délegué,
M. Pierre Hudicourt fut vivement compli-
menté par LL. EE. Lord Reay et Sir Henry
How. rd. j
The Tribune, de Londres, a fait un récit
déta'lé de cette importante réunion.
Conseil Communal
Le conseil communal s’est réuni lundi
dernier et a procédé aux differents travaux
portés 4 ordre du jour.
Le Budget pour l’exercice 1907-1908 a
été voté avec quelques réductions. Les dé-
penses pour une prochaine Exposition com-
munale ont été rejetées par le conseil. _
Souhaitons que la bonne en:rente conti-
nue 4 régner entre tous les membres du
Conseil communal afin que se poursuivent
les brillants résultats constatés par les tra-
vaux de voirie commencés si heureuse-
ment depuis les élections du ro Janvier
dernier. ;
La ville de Port-au-Prince et les contri-
buables ont tout 4 y gagner.
Décés
Nous compatissons de tout coeur au deuil
de nos amis de Jacmel qui viennent d’étre
une nouvelle fois éprouvés par la mort de
Louis Toimocii:ne LAFONTANT, ancien Seéna-
teur de la République, décédé le 18 coura:t
4 lage de 77 ans.
Tribunal Criminel
Lundi 28 Octobre 1907
C’est le nommé Michel Benjamin qui
comparaissait ce jour devant le jury sous
la prévention de viol sur la petite Célimé-
ne Télusmé, une enfant de 12 ans.
Sur les observations de M** Ernest An-
toine et Edgard Tho:nas, jurés en siége,
demandant que Vaffaire soit renvoyée 4 la
queue de la session, le Tribunal, présidé par
le juge Dupont Day, décide qu’il y a lieu
d’en connaitre.
On commengait l’audition des témoins
uand le juré Thomas fit observer au
oyen qu'il se trouvait indisposé. —L’af-
faire a été alors renvoyée 4 la fin de la ses-
sion.
L’accusation était soutenue par M* Inno-
cent Michel Pierre, Me St Elme Mathieu
était au bancde ladéfense, et le Jury avait
pour président M. Lemonde Océan Ulysse.
Le record des transatlantiques
Le nouveau grand transatlantique anglais
Lusitania, dont le voyage devait établir le
record de la vitesse contre les transatlanti-
que allemands et passionne tout le monde
en Angleterre et aux Etats-Unis, est arri-
vé 4 New-York hier matin 4 neuf heures.
Ilaaccomplh la traversée de Liverpool a
New York, soit 2,780 milles, en 5 jours
4 minutes.
lla donc filé en moyenne 23 noeuds o1
4 l’heure, contre ‘21 noeuds 81 per le Luca-
nia ( allemand ) et 23 noeuds 36 par le
‘Deutschland. Ce dernier a couavert 1a dis-
rance entre Plymouth et New-York, qui
est de 2,973 millesen 5 jours 7 heures 38
minutes.
Le record de vitesse reste donc encore
détenu par les Allemands avec leDeutsch-
land, mais les Anglais comptent bien arri-
ver 4 le battre. Dans la derniére journée de
navigation duLusttania, en effet, la moyen-
ne de vitesse atteint 24 nceads 7.
A soc arrivée 4 Sandy-Hook, le Lusita-
xia a été salud par tous les sémaphores et
ments se trouvant dans le port; il a été
é-|Pobjet d’une magnifique ovation de 11 part
d'une nude d’embarcations parvoiséos qui
ont escorté. .
Le Lusitania est jusqu’ici le dernier mot
de l’architecture navale. Ce gigantesque na-
vire est une ville flottante. Il dévore 4 cha-
ue voyage, aller et retour, 12,500 tonnes
de charbon, regrésentant le chargement de
vingt-cing trains de vingt wagons et la
quanti:é de houille gue consomme pour se
chauffer une ville de 100,000 habitants.
Ses quatre cheminées de 48 metres de haut
sont plus larges que le tube du Métropoli-
tain de Paris. Latubulure de ses machines
a une longueur de 230 k'lométres.
Les quatre turbines motrices représen-
tent une ferce de 70,000 chevaux. Le Lust-
tania a un déplacement de 45,000 tonnes.
Il pourrait transporter sur une courte dis-
tance une armée de 20,000 hommes, et
chargé comp!ctement de farine, il pourrait
assurer une ration d’une livre de pain
toute la population des iles Britanniques
pendant une semaine.Ce batiment pourrait
donc étre d'un grand secours pour le ra-
vitaillement de l’Angleterre en temps de
guerre.
Le transatlantique farngais Provence, du
Havre le 7 septembre , la veille du départ
du Lusitania de Queenstown, V1 devancé
dans le port de New-York aprés une tra-
versée quia duré 5 jours 20 heures, ay.nt
filé 22 nceuds 08 en moyenne. Ila partagé
avec le léviathan anglais, les honneurs de
la journée.
Se
DEJEUNER DU 30 OCTOBRE
Mipi A 2 HEURES
Prix: G 2.50
Beurre de Copenhague
Radis
Courtbouillon de poisson a ta eréole
Langue piquce aux carottes
Filer Mignon salade
Choucroute carnic
Horicots rouges en sauce
Riz blane a di ercole
Tarte a fa contiture
Fruits
Café
1/2 Vin
es
Nouvelles Etrangeres
DEPECHES RECUES CE MATIN
Les Inondations
MapripD. — Les riviéres continuent
4 monter. — Les provisions manquent
dans les districts de Tarragone et dd
Castelnau. Ila été presque impossi-
ble d’envoyer des secours.
Plus de cinquante maisons se sont
effondrées & Muranueva; une cen-
taine de maisons ont été détruites a
Maradio.
Les habitants des districts inon-
dés se refugient sur les hauteurs.
Mise en chantier ds 3 nouveaux
Cuirassés
Panis. —Le Conseil supérieur de
la Marine a décidé da recommander
la mise en chantier de 3 cuirassés de
20.000 ou 21.000 tonnes afin de doter
la flotte da guerre francaise d’unités
comparables & celles des Marines an-
par les sifflets ct les sirénes de tous les bati-i glaise ot allemande. Le Conseil est
divisé sur la question |
Vvarmement doit comportee nee
ou 8 piéces de 12 pouces oy 8 Pidess
de.dix pouces.
Tremblements de terre
Rome. — On estime a 28 te ho
des villes et vidages qui ont C16 gre:
vement affectés par les reécents
blements de terre en Galabre- 2
tres ont été un peu moins endomme.
g6s. Le gouvernemant a confis ay (9.
mité de secours milanais la lache dg
reconstruirele villa ode Brancaleoag
Autour d@’un procés de Preseg .
LONDRES. — II serait difficile de d&
crire Veifet quont produit dans {
'Kurope les affaires scandaleuseg
vol'ées dans le procés en diffamatigg
int. nté par le général de Moltke ai
Maximilien Harden. Le fait le
important de cette affaire est le de
geé extraordinaire de licence avee |.
quel la presse en discute les détails;
jamais depuis que le journalisme exis
te, on n’a assisté 4 la publication de
détails aussi répugnants. On croit que
Vettet proiuit par cas révcélations sur
le peuple a'lemind aura une grande
importance politique.
Au Maroc
TANGER. — Las rapports recus aa-
jourd’ hui de Marrakesh annoncent
qa Moulai-latid a envoyé a Moga-
dor un ag2nt chargé de corrompre a
prix d’or le gouverneur pour qu’il ot
vre les portes de cette ville a ses trou-
pes.
Une déclaration de M. Root a propos
de l’envoi de la flotte americaine
dans le Pacifique
WASHINGTON. — Dins une comme
nication oflicieuse faite a la presse,
M. Root, secrétaire d’Etat, s’exprime
ainsi a propos du départ de lescadre
américaine pour le Pacifique: Les
relations entre les Etats-Unis et leda
pon ne sont pas telles qu’il y ait nea
d’impropre dans Venvoi dg Ia flotte
cuirassée américaine dans lo Pacif-
que. Silen était autrement, les rela-
tions entre les Etats-Unis et la Grane
de Bretagne et les relations entre les
Etats-Uais et la France nous interd-
raientde maintenic la flotte de culrar
sés d’escadre dans |’Océan Atlantiqae.
Cette communication de M. Roots
Gté faite immédiatement apres ose
conférence qu'il avait eue avec M.
ki, ambassadeur du Japon.
Nouvelles diverses
Paris. — Rente: 94.30. |
La Chambre, sous la présidence @
M. Berteaux, commence .a disca
des “orédins ie Pee
1906 et 1907. M. Weber a Ce he
M. Caillaux inaugura a Vervins 8
nouvelle Caisse d’Epagne: a Tk
M. Ruau procéda 4 Mirecourt
nauguration du Collége de jeuaes ™:
es.
-M. Millis-Lacroix s'est reads
Commercy pour le centenaire
fondation du Collége. | - 008
Le roiet la reine d Espagne ’
arrivés ce matin a Paris ; ils fu
cus par le Président de la Keoabe a
que et Madame Falliéres a |
rendirent visite a VElysée._
me situation au Marov.
M. Henri Mathe ancien dépulé as
Seine, le contre-amiral Rave, oy
gior Villars, Minisire Piénipoten™™
sont .
Se-Pérenspourna.-—Le général
moffzky, Directeur des Prise
nisidre do I'latériear, a 616
aujourd’hai. |
npRras. — Le droit de a
|
Full Text |
†ANNEE, N° 178
PORT-AU-PRINCE (natn)
MERCREDI, 30 OCTOBRE i907.
Le Matin
QUOTIDIEN
ABORNEMENTS :
an uois Une Gourde D’avaNce
DEPARTEMENTS & ETRANGER ;
vrais de poste en sus.
a.
Dmecreur?!
Clément
Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
LE NUMERO 40 CENTIMES
Les abonnements partent du rer. et du 15 de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérée ou non Be scat pas remis.
————————EEeEeaEaEaEE~~9»~»™20U»»R—>aaEeaeaaEE————OOOo— ————————————————————
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s'adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
ETUDE
fapérament Hatten
Qeind le credit’ foncier existera.en
biti, - il paretit que c’est Pun des sou-
bde nos administrateurs, — ceux qui
Mitiendront, ainsi que ceux qui au-
at aen profiler, penseront, j’imagine,
Mendre exemple du spectacle offert
wlemouvement d’affuires créé entre
Bbailleurs de fonds de IEst et les
tants de FOQuest des Etats-Unis.
ecolon vu lexploitant quelconque,
Mvas’établir dans Ouest pour com-
macer la lutte contre les éléments y
mive,en effet, dans Ie plus complet
Mtement, ainsi d'ailleurs, nous le
Wrens par ia suite, que le plus grand
Bre, pour ne pas dire la totalité des
mgrants.
(Le colon qui vient s’étublir sur son
estead » emprunte pour acheter
Ibétail et des instruments de culture ;
BMastriel, le commergant, le banquier,
pruntent pour monter leur affuire ;
ter lui-méme emprunte pour batir
; le crédit est prodigteusement
meOppé.
ellya ace fait bien des causes,
™ 80us avons indiqué plusieurs et
gf tappelle pour mémoire : la pénu-
re la plupart des émigrants, |’es-
-Gentreprise trés répandue dans
sté qui compte sur son énergie
paravail, la prodigieuse confiance
‘faveair que justifient de merveil-
8; mais je dois signaler une
2
™e lorgunisation du crédit améri-
Ne pourrait guéce se comprendre.
Condition peut s’énoncer ainsi :
est abondant a l'Est des Etats-
my fare A l'Ouest. » ( P. de Rou-
Ouest a constamment besoia
car le sol y est .vierge et les
naturelles par conséquent
L’extréme Quest, le Far-
conomique capitale, sans{g
che de plus en plus des centres plus
eivilisés du pays. « Au temps de M. de
Tocqueville, 1Onio passait pour un
Klatde Textréme-Ouest ; « ujourd’hui,
on le considére presque comme un Etat
de Est. Etce n'est pas 14 une pure ex-
pression géographique ; la société y
prend réellement allure et la physiono-
inie de celle de |’Est. »
J’ai iéja dit comment le_territoire
occidental des Etats-Unis, jadis exclusi-
vement occupé par les Iadiens doit la
~cience sociale nous a tracé la série de
migrations a partir des steppes u grand
vlateau central de l’Asie, se trouve peu
a peu envahi et ouvert a la colonisa-
tion.
« Tous les ans, le Président de la Ré-
publique déclare ouverte aux colons
quelque portion de territoire réservé
aux Indiens. Alors, les tribus s’éloi-
gnent, emportant les quelques dollars
qui leur sont donnés comme prix de la
cession de leur Réserve, et une masse
hétéroclite d’aventuriers et de cultiva-
teurs se précipite sur ce sol vierge pour
y batir des villes et y faire pousser du
grain. »
C’est alors que l’émulation commence
et que l’on peut assister a toutes les
manifestations de etfort personnel
pour vaincre les obstacles en v’élevant
au-dessus d’eux pour s’élever soi-méme.
Dans cette bande de sans-le-sou se trou-
vent, comme presque toujours, des in-
dividus plus fortunés qui d’emblée se
constituent proprictaires, car le gouver-
nement, 4 chaque ouverture de terri-
toires neufs, concéde les terrains a des
conditions fort avantageuses. Et alors
le grand propriétaire « rend aux émi-
rants pauvres un service précieux en
mettant a leur portée une occupation lu-
crative. Ea dehors des ouvriers qui
viennent travailler sur son domaine, il a
souvent aussi des fermiers a prix d’ar-
ent, des fermiers payant leur rente en
nature et méme des colons partiaires.
Toutes le: combinaisons possibles, tous
les systémes de (tenure, se relrouvert
donc aux Etats-Unis. Ils naissent spoa-
tanément des diverses circunstances el
chacun d’eux répond 4 un besoin dillé-
rent, & une categorie particuliére d‘ia-
div! It est évident, par exemple, quo
Vémigrant auquel pas I’habitude
eat jvuvement industriel | men avail nénible, d'un effort physi-
‘Gui le conquiert, se rappro-
d’an trav
la cultare est absolu- | pay
que intense et prolongé, ne peut ni se
un salaire convenu; puis, apres avoir
placer comme valel de ferme, ni s’ins- amassé un petit pécule, ils reviennent
taller sur les 160 acres que le Gouver-|chez cux et vivent de leurs rentes. »
nement lui abandonne .... Cependant
si un propriétaire lui préte un altelag-,
une chirrue et un s2moir, il peut, en
prenant conseil de ses voisins, en y
mettant du temps, ensemencer une terre
et y récolter du grain trois mois plus
tard ; cela ne Vlenrichira pas «du pre-
mier coup, mais 11 amassera ainsi un
premier petit capital sans avoir Couru
aucuns risques, et le propriétaire se
paiera de ses avances et de la location
de son terrain en retenant une partie
de Ix récolte. Gette maniére de com-
mencer est a la portée de tout le mo--
de. J’ai vu, au Kansas, un marchand de
arapluies de Lyon, arrivé depuis trois
jours dins le pays, faire ainsi ses pre-
mier. essuis de culture suc la terro d’un
compatriote, dont il se trouvait étre le
tenuncier pour quelques mois. »
Les territoires neufs de l’OQuest le
sont 4 .an point tel, et la rareté de l’ur-
gent y est si grande, que la_ pratique
es écvhanges en nature, des trocs, qui
caract¢rise les rapports commerciaux
des pays sauvages, sy retrouve sous le
nom de baryaims.
La masse d’aventuriers et de caltiva-
teurs qui s’élancent ainsi a la conquéte
des diverses situations sur cette partie
du territgire américain, n’est pas seule-
ment hétéroclite ; elle est aussi cosmo-
polite. Ce sont tous des travailleurs, et
de vrais travailleurs aux yeux des Amé-
ricains qui, pour les désigner par leur
caractére d’extranéitd, les Sualifent, en
général, de foreign laborers, travailleurs
etrangers.
«Cette expression, dit M. de Rousiers
a besoin d’ére dedliaie, car, elle n’est
pas grammaticulement exacte. Le (rie
vailleur é6tranger, c'est aussi bien, au
sens précis des mots, l’Allemand que
Italien, ’Irlandais que le Chinois, le
Scandinave que le Hongeois; mais quand
un Yankee vuus parle de foreign labo-
rer8,il enteud désigaer lea Ouvriers
venus aux Etats-Unis sans avoir Yin-
tention de devenir citoyens américaias.
Or il se rencontre précisément que les
Chinois, les Italiens et les Hongrois
rentrent presque tous dans cette caté-
gorie. Ils partent en bandes de leur
a d'origine, souvent embrigadés par
des agents d’émigration qui les engagent
pos un temps miné et moyennant
En voila assez, je pense, pour déter-
miner &Vaction ceux de mes compa-
triotes que l’esprit d’aventures et d’en-
treprise ne trouve pas rebelles.Ces quel-
ques citations auront, je veux l’espérer,
contribué 4 redresser !eur jugement et
a leur donner la note juste sur bien
des choses et des idées ayant cours sur
le compte de la grande république voi-
sine. Comme toutes choses en ce mon-
de, elle effraye ou attire selon le cété
que l’on envisage: c’est une véritable
question de point de vue.
Au point de vue des mavurs sociales,
ce gue l’on imprime sur telle partie du
continent du Nord de l’Amérique n’est
pas ,vrai de telle autre. «L’Est est le
pays des manufactures, du. commerce,
le centre de la vie urbaine. L’Ouest est
le pays des ranches de bestiaux, des fer-
mes, et ses villes mémes ne sont que
des marchés agricoles. » Comment alors
les macurs, les idées, les préjugés pour-
raient-ils étre uniformément les mémes ?
A New-York, le préjugé de race;
écarte les noirs jusque du service des
restaurants et hétels; les gargons sont
tous des blancs. Au fur et & mesure
que l’on s’avance vers l'Ouest, cet état
de choses diminue; 4 partir de Phila-
delphie ou Baltimore jusque dans les
grandes villes des Montagnes Rocheu-
ses, les maitres d’hdtel en chef ont la
peau blanche, mais tout le reste du
personnel des hétels est noir. En en-
trant dans le véritable Ouest, dans _ ce-
lui des petites villes, ves foactions dé-
pendantes sont désertées par les noirs
eux-mémes et les hodtels ne sont plus
desservis que par des jeunes filles.
Rt puis aucun peuple n‘est, plus que
celui dont nous parions, en état de per-
pétualle mobilité, c’est-a-dire de per-
péluelle évolution; jamais il ne se re-
103e, car jamais il ne se croit arrivé.
*intérét de ces centres se déplace au
ré de cetie évolation et c’est ce gui
ait écrice a Paateur de La Vie A -
caine :
« Le mouvement en avant n’est pas
partout marqué do la_méme maniére,
et ce ne sont pas les Eats qui ont jets
au début le plus grand éclat qui tien-
nent agjourdbal ts tate,
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es-agent pritanique en Egypte.
BupaPesT. — Au cours d'une colli-
sion entre paysans et gendarmes, a
Camova, ONZE personnes furent tué2s
et peaucouPp d'autres blesses.
Peace eater d |(dctobre, der ct 2 Novembre, a
Le Ministére des Atfaives ,Foceasion dela téte des morts, le
Compagnie P. C. S.
Paris. — ,
Elrangeres dément la noavelle parue Service de tramway commencera i
dans le «Gil Blas » que la Russi: (6 hes 15a. m. ( départ du Champ
heruhait une mo:lification aux ter- , lon.,
nas de son traité d’alliance avec 1a ie Mars detles ler et 2 Novembre
France. f \ aun un train supplémentaire
Le premier Cabinet du Négus aisant e service entre la Gare du
{nord etle Fort Lerebours a partir
Appis-ABSBA, ABYSSINIE. — Le roi] de 2 heures p.m
véetik asigné un décret Aétablissant co
un Cabinet ct a choisi !es Ministres le LA DIRECTION,
composant. -
a
Priére d’aviser l’'administra
tion dela moindre irrégularité
dans le service du«MATIN:=
atin qu’il y soit de suite remeé-
dié.
CHANGEMENT D’ADRESSE
M* Camille S'-Remy
AVOCAT
79 RUE DU CENTRE, 79.
Ancienne Halle des Lespinasse.
—_
COMPAGNIE P.C.S.
. —_ | . 8 . 7 LK P. C. S.
pabtices: prévena gue Diman.-
train; supp!émentaires
Poros .va-Prince-Curetour, entre
)
Aloceasion de fa féie patromale de Carrera irs le
che 3, lundi4et mardi 5 Novembre. des
diculeront dans Vintervalle dos trains rez om ataires
e Fore Lerebours ct Carrefour, Sarre ant sculement 4 Martissant ( Source Salée
Bizoton, Pont de Thors ct Carrefour.
HORAIRE
oe oes
TRAIN [TRAIN | TRAIN, TRAIN | TRAIN TRAIN
No LT | No I | Nori} Noi] Ne V | Novi pNe VIL
Fort Lercbours : départ | 6°.42 | 8.27 lor.12 | 12 3 +12 | S'.57
Bizoton : passaye @ Valler, 6.95 | 8. 40 10.25) — — | 4.25)6,10
quae | wee a —_ Cd]
Carrefour : arrivée 7 un | 8.50 110. 85 f2. 20] 3.20 | 4. 3d] 6. 20
Carrefour : départ 74510, [10 4112.25] 325 | 4. 40 6. 30
toton : passage au retour) 7. 29 | 9. 10 | 10. DO) oo 7 4.55] 6. 40
Fort Lerebours : arrivée | 7. 40 | 9. 25 (IL. WiB | 3.40] 5. 10] 6.55
Gare du Nord 7. 20
a ee ee -
- —_——eeeeeee_—o_3_ ee
Les trains supplémentaires [V ct V_ ne s’arréteront pas 4 Bizoton.
Letrain VII du soir rentre 3 la Gare du Nord.
Prix des passages -
Fon Lerebours-Carrefour : 1° et 2° Classes : P. 0. 50
Fourgon « 0. 20
LA DIRECTION
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TANNERIE CONTINENTALE
DE
Port-au-Prince
PREPARATION DES PEAUX .DE.VINGT-QUATRE (24) COULEURS,
CAPACITE 500 PEAUX PAR JOUR
C PRIX DES CHAUSSURES COMME SUIT :
hevreau glacé: Boutonné ct Lacé pour) Hommes’et Dames 10 ( Dix gdes )
Recommandée 10 (Dix gdes.)
Recommandée 12 (douze gdes)
G (six gdes)
Verni et Couleurs: « « «
PoUREMpawra: 0 (i (ww iw ek
Le public est prévenu que les 31 |
Se
A partir du 4 Novembre pro-
chain.
Un professeur cilre legons de let-
ines et mathématiques.
CONDITIONS AVANTAGEUSES.,
S'adresser aw bureait du journal.
Revenu de son voyage aux [Etats-
Unis d'Amérique, le Docteur Edmond
ligraux se tient a la disposition de ses
clients et du. public, 34, Rue des Ca-
sernes.
Pourvu d’appareils électriques per-
fectionnés apportés des Etats-Unis et
produisant Vélectricité statique, les
'Rayons X, les courants de haute fré
| quence, les courants de haute tension,
les courants sinusoidaux, les courants
‘ faradiques et les courants continus, le
Dr Edmond Héraux entreprendra, d’a-
pres les principes et la technique de
d’Arsonval, d‘Oudin, de Testa, de Du-
bois Reymond, de Morton, de Mon.
nell, Goelet et de Massey, le traitement
des maladies suivantes:
CANCER, Lupus, NEURASTHENIE, NE-
VRALGIE, HYSTERIE, HYPOCONDRIE,
PARALYSIE, ATAXIE LOCOMOTRICE, RHU-
MATISME, GOUTTE, SCIATIQUE, ARTHRI-
TE DEFORMANTE, CHOREE, PARALYSIE
AGITANTE, ASTHME, EPILEPSIE, ECZEMA,
ERYSIPELE, DYSPEPSIE, DILATATION DE
L’ESTOMAC, DIARRHEE CHRONIQUE, Ic-
TERE, TROUBLES FONCTIONNELS DU
CCEUR,ARTERIO SCLEROSE, IMPUISSANCE
GENITALE, PHTHISIE, GOITRE EXOPHTAL-
MIQUE, DIABETE, CHLOROSE, OBEsITE,
MAL DEBRIGHT, ELEPHANTIASIS, HEMOR-
ROIDES, AMENORRHEE, DYPMENORREE,
HEMORRHAGIE UTERINE, METRITE, SAL-
PINGITE, FIBROMES, ainsi que des états
morbides tels que: anémte, cachexie
et stérilite de Vhomme et dela femme.
uigquidation.
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AG, Rue des Fronts-Forts, 460.
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de particuliérement 4 sa clientéle une
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tumes militaires, habits brodés
dolmans, tuniques, habits car-
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Porte Ala connaissance du public,
particulitrement de ses nombreux cli-
ents de Ia Cote et de la Capitale, que
’établissement aun stock incalcula-
ble de chaussures pour hommes,
femmes et enfants, en tous genres,
et que, malgré l’offre de cng pour ceut
sur l’achat en gros(5 0/0) fait un ra-
bais exceptionnel sur les prix.
L’établissement se charge de faire
reudre des mesures 4 domicile.
jours : Soin, itude,
42, Rue des Fronts-Forts, 42
PORT-aU-PRINCB (Haiti)
ld"
ell y 2 cent ans, la Virginie jouait
dans l'Union un role a part; clle lui
fournissait des chefs. Washington, le
plus 2élébre de tous les Virginiens, a
aissé une mémoire impérissable, et on
peut dire que cette race des planteurs
du Sud, dont il résumait ea sa person-
ne les qualit‘s directrices, a permis, a
l’époque ot elle a été déclarée, lVinde-
pendance des Etats-Unis. Sans elle, le
soulévement de l’esprit public contre
PAngleterre n’aurait pas pu aboutir;
il fatlait, pour le ditiger, des hommes
habitués au commandement, cipables
WVutiliser les précie ix élé nents qui se
trouvaient dins la nation. Ces hommes,
ja Virginie les fournit alors 4 la Nou-
velle-Angleterie.
« Aujourd’hui, ni la Virginie, ni la
Géorgie, ni aucun des Etats du Sud,
n’oecupent dans ('Union américaine une
place prépondéraute. Q rind if s'est agi
de choisie parmi les grand s villes des
Etats celle qui devait avoir Vhonneur
de exposition uaiverselle d= 1393, per-
sonne n’a pensé qu'elle put avoir lieu
ala Nouvelle Orléans ou & Baltimore.
La lutte s'est circonscrite de suite, au
contraire, entre New-York et Chicago,
etre la grande villa de PEst et la gran-
de ville de l’Ouest, parce que l'Est et
Ouest sont les deux parties les plus
actives et les plus puissantes del’Uuion. »
Et il ajoute que ces deux points « for-
ment le vrai théatre de la vie améri-
Caine ».
Toutes ves raisons expliquent pour-
quoi, sur ce thédtre, des points comme
New-York, Boston, Philadelphie, Pitts-
bury, nous intéressent, nous autres Hai-
tiens qui cherchons notre voie, beau-
coup moins que ceux, moins ¢clatants
mais plus fertiles en legons, de Chica-
go, Saint-Louis, Kansas Cily 90 Saint-
Paul et surtout les villages qui sont a
peine de pelites villes o le mouvement
agricole, commercial et industriel peut
étre surpris a sa naissance méme.
FATES DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQU ES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Marv! 29 OCTOBRE
Barométre 4 midi 761.2
\minimum 20,6
Température}mssimam 31,6
Moyenne diurne de la température 26,5
Le ciel a été nuageux sculement dans |’a-
prés- midi.
Eclairs dans la nuit.
Le barométre est en hausse.
J. SCHERER
Conférence de la Hays
Le 25 Septembre dernier, Sir Edward
Fry avait prié toutes les délégations des
Puissances représentées 4 la Haye de se
réunir dans le grand salon de |’Hotel des
Indes ur essayer une derni¢re fois de
sentendre définitivement sur la question
de l’abolition absolue de la contrebande
de guerre. Notre ami Pierre Hudicourt
representait la Délégation d’Haiti.
Aprés l’ex de Lord Reay, S. Ex. le
premier Délégué d’Aurriche Hongcrie prit ls
parole et opina contre la proposition bri-
tannique. Il fut appuyé par S. Ex. le
Comte Tornielli, premier Délégué d'Ttalie,
S. Ex. M. Milovanovitch, premier Dél
gué de Serbie, S. Ex. M. Rangobé, pre-
mier Délégué de Gréce.
Le Délégué d’Haiti appuya, lui, 1a pro-
position britannique et la discussion s en-
agea entre luiet M. le premier Délégué
’Autriche. ,
L’on se sépara sans avoir pu tomoer
d’accord.
A Vissue de cette stance, notre Délegué,
M. Pierre Hudicourt fut vivement compli-
menté par LL. EE. Lord Reay et Sir Henry
How. rd. j
The Tribune, de Londres, a fait un récit
déta'lé de cette importante réunion.
Conseil Communal
Le conseil communal s’est réuni lundi
dernier et a procédé aux differents travaux
portés 4 ordre du jour.
Le Budget pour l’exercice 1907-1908 a
été voté avec quelques réductions. Les dé-
penses pour une prochaine Exposition com-
munale ont été rejetées par le conseil. _
Souhaitons que la bonne en:rente conti-
nue 4 régner entre tous les membres du
Conseil communal afin que se poursuivent
les brillants résultats constatés par les tra-
vaux de voirie commencés si heureuse-
ment depuis les élections du ro Janvier
dernier. ;
La ville de Port-au-Prince et les contri-
buables ont tout 4 y gagner.
Décés
Nous compatissons de tout coeur au deuil
de nos amis de Jacmel qui viennent d’étre
une nouvelle fois éprouvés par la mort de
Louis Toimocii:ne LAFONTANT, ancien Seéna-
teur de la République, décédé le 18 coura:t
4 lage de 77 ans.
Tribunal Criminel
Lundi 28 Octobre 1907
C’est le nommé Michel Benjamin qui
comparaissait ce jour devant le jury sous
la prévention de viol sur la petite Célimé-
ne Télusmé, une enfant de 12 ans.
Sur les observations de M** Ernest An-
toine et Edgard Tho:nas, jurés en siége,
demandant que Vaffaire soit renvoyée 4 la
queue de la session, le Tribunal, présidé par
le juge Dupont Day, décide qu’il y a lieu
d’en connaitre.
On commengait l’audition des témoins
uand le juré Thomas fit observer au
oyen qu'il se trouvait indisposé. —L’af-
faire a été alors renvoyée 4 la fin de la ses-
sion.
L’accusation était soutenue par M* Inno-
cent Michel Pierre, Me St Elme Mathieu
était au bancde ladéfense, et le Jury avait
pour président M. Lemonde Océan Ulysse.
Le record des transatlantiques
Le nouveau grand transatlantique anglais
Lusitania, dont le voyage devait établir le
record de la vitesse contre les transatlanti-
que allemands et passionne tout le monde
en Angleterre et aux Etats-Unis, est arri-
vé 4 New-York hier matin 4 neuf heures.
Ilaaccomplh la traversée de Liverpool a
New York, soit 2,780 milles, en 5 jours
4 minutes.
lla donc filé en moyenne 23 noeuds o1
4 l’heure, contre ‘21 noeuds 81 per le Luca-
nia ( allemand ) et 23 noeuds 36 par le
‘Deutschland. Ce dernier a couavert 1a dis-
rance entre Plymouth et New-York, qui
est de 2,973 millesen 5 jours 7 heures 38
minutes.
Le record de vitesse reste donc encore
détenu par les Allemands avec leDeutsch-
land, mais les Anglais comptent bien arri-
ver 4 le battre. Dans la derniére journée de
navigation duLusttania, en effet, la moyen-
ne de vitesse atteint 24 nceads 7.
A soc arrivée 4 Sandy-Hook, le Lusita-
xia a été salud par tous les sémaphores et
ments se trouvant dans le port; il a été
é-|Pobjet d’une magnifique ovation de 11 part
d'une nude d’embarcations parvoiséos qui
ont escorté. .
Le Lusitania est jusqu’ici le dernier mot
de l’architecture navale. Ce gigantesque na-
vire est une ville flottante. Il dévore 4 cha-
ue voyage, aller et retour, 12,500 tonnes
de charbon, regrésentant le chargement de
vingt-cing trains de vingt wagons et la
quanti:é de houille gue consomme pour se
chauffer une ville de 100,000 habitants.
Ses quatre cheminées de 48 metres de haut
sont plus larges que le tube du Métropoli-
tain de Paris. Latubulure de ses machines
a une longueur de 230 k'lométres.
Les quatre turbines motrices représen-
tent une ferce de 70,000 chevaux. Le Lust-
tania a un déplacement de 45,000 tonnes.
Il pourrait transporter sur une courte dis-
tance une armée de 20,000 hommes, et
chargé comp!ctement de farine, il pourrait
assurer une ration d’une livre de pain
toute la population des iles Britanniques
pendant une semaine.Ce batiment pourrait
donc étre d'un grand secours pour le ra-
vitaillement de l’Angleterre en temps de
guerre.
Le transatlantique farngais Provence, du
Havre le 7 septembre , la veille du départ
du Lusitania de Queenstown, V1 devancé
dans le port de New-York aprés une tra-
versée quia duré 5 jours 20 heures, ay.nt
filé 22 nceuds 08 en moyenne. Ila partagé
avec le léviathan anglais, les honneurs de
la journée.
Se
DEJEUNER DU 30 OCTOBRE
Mipi A 2 HEURES
Prix: G 2.50
Beurre de Copenhague
Radis
Courtbouillon de poisson a ta eréole
Langue piquce aux carottes
Filer Mignon salade
Choucroute carnic
Horicots rouges en sauce
Riz blane a di ercole
Tarte a fa contiture
Fruits
Café
1/2 Vin
es
Nouvelles Etrangeres
DEPECHES RECUES CE MATIN
Les Inondations
MapripD. — Les riviéres continuent
4 monter. — Les provisions manquent
dans les districts de Tarragone et dd
Castelnau. Ila été presque impossi-
ble d’envoyer des secours.
Plus de cinquante maisons se sont
effondrées & Muranueva; une cen-
taine de maisons ont été détruites a
Maradio.
Les habitants des districts inon-
dés se refugient sur les hauteurs.
Mise en chantier ds 3 nouveaux
Cuirassés
Panis. —Le Conseil supérieur de
la Marine a décidé da recommander
la mise en chantier de 3 cuirassés de
20.000 ou 21.000 tonnes afin de doter
la flotte da guerre francaise d’unités
comparables & celles des Marines an-
par les sifflets ct les sirénes de tous les bati-i glaise ot allemande. Le Conseil est
divisé sur la question |
Vvarmement doit comportee nee
ou 8 piéces de 12 pouces oy 8 Pidess
de.dix pouces.
Tremblements de terre
Rome. — On estime a 28 te ho
des villes et vidages qui ont C16 gre:
vement affectés par les reécents
blements de terre en Galabre- 2
tres ont été un peu moins endomme.
g6s. Le gouvernemant a confis ay (9.
mité de secours milanais la lache dg
reconstruirele villa ode Brancaleoag
Autour d@’un procés de Preseg .
LONDRES. — II serait difficile de d&
crire Veifet quont produit dans {
'Kurope les affaires scandaleuseg
vol'ées dans le procés en diffamatigg
int. nté par le général de Moltke ai
Maximilien Harden. Le fait le
important de cette affaire est le de
geé extraordinaire de licence avee |.
quel la presse en discute les détails;
jamais depuis que le journalisme exis
te, on n’a assisté 4 la publication de
détails aussi répugnants. On croit que
Vettet proiuit par cas révcélations sur
le peuple a'lemind aura une grande
importance politique.
Au Maroc
TANGER. — Las rapports recus aa-
jourd’ hui de Marrakesh annoncent
qa Moulai-latid a envoyé a Moga-
dor un ag2nt chargé de corrompre a
prix d’or le gouverneur pour qu’il ot
vre les portes de cette ville a ses trou-
pes.
Une déclaration de M. Root a propos
de l’envoi de la flotte americaine
dans le Pacifique
WASHINGTON. — Dins une comme
nication oflicieuse faite a la presse,
M. Root, secrétaire d’Etat, s’exprime
ainsi a propos du départ de lescadre
américaine pour le Pacifique: Les
relations entre les Etats-Unis et leda
pon ne sont pas telles qu’il y ait nea
d’impropre dans Venvoi dg Ia flotte
cuirassée américaine dans lo Pacif-
que. Silen était autrement, les rela-
tions entre les Etats-Unis et la Grane
de Bretagne et les relations entre les
Etats-Uais et la France nous interd-
raientde maintenic la flotte de culrar
sés d’escadre dans |’Océan Atlantiqae.
Cette communication de M. Roots
Gté faite immédiatement apres ose
conférence qu'il avait eue avec M.
ki, ambassadeur du Japon.
Nouvelles diverses
Paris. — Rente: 94.30. |
La Chambre, sous la présidence @
M. Berteaux, commence .a disca
des “orédins ie Pee
1906 et 1907. M. Weber a Ce he
M. Caillaux inaugura a Vervins 8
nouvelle Caisse d’Epagne: a Tk
M. Ruau procéda 4 Mirecourt
nauguration du Collége de jeuaes ™:
es.
-M. Millis-Lacroix s'est reads
Commercy pour le centenaire
fondation du Collége. | - 008
Le roiet la reine d Espagne ’
arrivés ce matin a Paris ; ils fu
cus par le Président de la Keoabe a
que et Madame Falliéres a |
rendirent visite a VElysée._
me situation au Marov.
M. Henri Mathe ancien dépulé as
Seine, le contre-amiral Rave, oy
gior Villars, Minisire Piénipoten™™
sont .
Se-Pérenspourna.-—Le général
moffzky, Directeur des Prise
nisidre do I'latériear, a 616
aujourd’hai. |
npRras. — Le droit de a
|
|