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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00175
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- October 29, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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i ANNEE, N° 177
PORT-AU-PRINCE (naft1)
MARDI, 29 OCTOBRE 1907.
Le Matin
QUOTIDIEN
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LE NUMERO 40) CENTIMES
Les abonnements partent du rer. et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou nos pe sont pas remis.
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux on Bonne-Foi.
ETUDE
lapérameat Hallen
aI
(2 nest pas seulement le point de
we politique qui soit de uature a in-
dire en-erreur sur Iv mentalilé du
puple de PAmérique dai Nord, mis
toute observation incompléte et
bat moignage fansséd par lexclusivi-
kd’an point de vue quelconque. Et ce
eiyade particalier dias cette ques-
Woo, c'est que cea chances d’erreur
wonlent, tinten Europe qu‘ailleurs.
2s pour mettre les choses au point,
$e minutierses observations sociales
Rcetcs qua compris M. Paul de
Bers qui evrivit son livie aprés un
Wrage d’étules aux Etots-Unis et qui
rae coifirmer la plapirt de ses
tons apres un secorl voyage
weompli pour exscuter 13 mission
Wet le Musée social, fouls par M. le
hale de Chambrun.
Cast quily a Am trique et Am irique
ui le rsjugs social rend 4 nos congé-
de ce pays I'évolution person-
halle difficile dans les cités du Gal et
ou M. Firmin, aprés tant d’au-
Pulse ses considérations, c'est qe
parties dz la patria américiine sont
Sou le développam ‘nt indasteiel a
un degrdé qui autorise, a tort si
veut, tout les préjugda nés de la
on e largeat et inhéreuts mal-
ement & toute situation sociale
sur la fortune, aux Etals-Unis
lass ailleurs. .
tt bien, il est bien plus intéres-
Pour Qous de considérer les condi-
w .tstence dans ’Ouxzat américain
¢ leur caraclére précaice, na fa-
~ bas I'‘closion des mé.nes pré-
iat, vi argent est abondant a IEst
‘Vats et rare & l'Ouest. » Cela
B&issance, entre cantres d’ua
ar aux md.nos préventions
entretient 4 ’égard d’un au-
Ouve dans une situation
Onsidérez, par exemyle, les
d’esprit dd New-Yorkais :
diovan Glevés par la fortuns & un,
‘Be
« La présence a New-York d’éiéments erédit chez un binquier, et ma qualité dans les centres déja anciens de l'Est.
aussi melangés lui dunne un carac ere
cosmopoli'e des plas acecentués. Le ci-
toyen de New-York lui-méme, celui qui
de
Frangais me vaut une conversitior ,
plus forte 4 Chicago qu’en aucun autre
avec lai sur les splendeurs de Pacis et, endroit, »
de VExpositio:; ilen pirle avee des
a... Chicagoest ala fois le plus
y est néet qui y a vécu, est moins; yeux brillants, et s‘échiulfe sur ce su-, grand centre de chemias de fer et le
ameéricain que bien des gens de 'Ouest:Jetcomme un gourmanl aa souvenir{plus grand centre de packing houses
nés surles bord de VOler, ou sur. les]d’un repas plaatureax ; je lui demaade | ( miisons d’emballage et d’expédilion ).
rives de quelque fjorb scandinive, ;
il a les yeux fixés sur Il’Europe. Je
suis présenté A un avocat éminent,
dont fa familie est établie a New-
York depuis de trés longues années ;
son entance s'est passée ‘dans une
maison de campagne située dins_ l’em-
placement actuel de fa dix-hui-
titme rue. Il a va ensahir suscessi-
vement par la ville Vile entiére de
Manhattan, tl a sssisté a ce protigieux
développement de New-York et se plait
a le raconter ; imgossible par consé-
quent de trouver un Naw-York iis plus
autheatique. Eh bien, cet homme ne
saitrien de son pays; il n’est jam ils
allé a Chicago, dunt il considére les ha-
b:tants comme des sortes de barbares ;
cependant il revient de Paris, ou il va
assez souvent, of il a passé ua long sé-
jour au momeat de Exposition de 1839,
el dont il vante les charmes avec une
almiration passionnée. Ea 1876, il n'a
pis voulu visiter l’Exposition de Phila-
delphie, moitid par suite de lesprit de
rivalité qui existe entre New York et
Philadelphie, moitié parce qu’il ne pen-
sait pas trouver la le luxe et Pélégauce
des expositions européennes. Au fond,
lo New Yorkais a honte de ’Amerique,
parce gu’elle ne ressemble pas a I’Eu-
rope ; il est séluit par nos maniéres
plus raffinées, par nos habitules de vie
élégante, qu'il entrevoit a Paris, et re-
gretie de ne_pas les retrouver quant il
remet le pied sur le sol de sa _pairte.
De la un engouement qui se traduil de
mille maniéres, pac la fureur du chic
anglais, qui sévit chez les jeunes geus
comme par les mariages assez nom
preux coaclus entre de riches New-Yor-
kaiises et des gentiJshorames ruines. Je
vais le sois au thédtre, on joue une de
ces grosses fares dans le geure
qui tiennent le milieu entre nos Revues
et nos piéces des Variétés : ou y lourne
en ridicule les gens de Chicago, comm,
nous tournions eo rificule, U ya vingt
‘ans surtout, le type de provincial. J ou:
‘vre un journal illustré et jy trouve es
‘oluisanteries sans nombre sur "Ouest .
@ vais présenter ca 900 une lettre de
anglais} g
ce qu’il pense de I'Exposition fiture de
Chicago ; son regarl s’éteing, il fai! la
moue et secoue la téte ; c’est le moment} tent de Chicago,
de m’en aller, car la comparuison yquejtoute la surfice des Etats,
j'ai suggérée lui est désagréable. » ( P.
de Rousieis. )
Ailleacs le méme auteur s’exprime,
ainsi : « Ii est assez difficile parfois de
faira comprenire a certains New-Yor-
kais ec?
Cinquante et une lignes, appartenant a
trente-deux compagnies différentes, par-
pour rayonner sur
e l’Atlanti-
que au Pacifique, du golfe du Mexique
au Canada, et sept millions de porcs et
de hueufs y sont abattus dans l’espace
d’une seule année. C’est 1a que les mai-
sons les plus considérables, Armour,
qu’on admire réellemant en!Swit, Hammond, Fairba 1k, ont leur sié-
Amérique, la merveilleuse énergie des | ge principal. »
coloas del’Quest, lesentiment vrai qu'ils
possé Liat de leue dignité et de leur in-
dépendancs et cette superbe confiance
en eux-indines qui leur fait entrepren-
dre ‘les opdérations si étonnantes.
« Les Kuropéens qui viennent a New-
Yor: k,*ceux mé.ne qui y vivent pendant
plusieurs anades pour leurs allaires,
suns visiter le pays, emportent donc
des Etats-Unis un souvenir fort inexact;
quand on rétlichit que c’est Ja, en
somme, la grande masse de ceux qui
franchisseut VAtlantigae, on comprend
les idées bizarres et erronées qui cir-
culuut en France par exemple, sur le
comple sde l’amérique. »
Vualez-vous connaitre maintenant les
caractéristigue3s de Ouest américain,
et en particulier de cette ville de Chi-
cago qui donne si volontiers le haut-le-
cuur au New-York tis; M. Paul de Rou-
siur va encore nous le dire: « Chicago qui
tient lau téte parmi les villes de viande,
est uussi la plus active, la plus hardie,
la plus américaine des cités de l'Union.
.... Cest 13, en elfet, que le go ahead
amé.iciin, VPidée d’aller toujours de
Vuvant, sans regrets inutiles, sans ré-
criminations, avec une vue de l’avenir
pleine de hardiesse et de calme, atteint
son maximum .d’intensité. On ne peut
s’empécher, quels que soient les preju-
é3 que l'éducation vous ait inspires,
dau ressentir une sincére admiration
pour une aussi superbe conliance.
« Cette couliance a deux sources, i’é-
nergie persoaclle des Américains et
leur habitude du succés; c'est pouryguoi
elle est plus forte la o& le succés a été
particuliécemeat éclatant, plus forte
dans les villes de viande de l'Ouest que
Quel changement de vue et que déja
c'est une Amérique inconnue que M.
de Rousiers nous révéle! Au lieu d’i-
neptes préjugés suciaux, nous trouvons
dans l'Ouest américain la lutie céte a
céte contre les obstacles et les difficul-
tés et dans cette émulation dans la lut-
te, chacun s’éléve aun gré de sa_ valeur
personnelle et le salutaire entrainement
lui-méme accroit déja cette valeur. Ecou-
tez plutdt:
«Les Etats-Unis sont le pays du mon-
de ou l’égalité parait la plus comp!iéte ;
mais 14, comme partout, la plus que
parlout méme, les hommes se_ classent
d'apreés leur valeur et jouent dans la vie
un role trés diffirent suivant le degré
de cette valear. La vérité, c’est, au con-
traire, que personne n’étant jugé d’a-
prés ses anlécédents de famille et Til-
lustration de ses ancétres, personne ne
peut prétendre d unrang supérieur, sans
faire preuve d’apltitudes personnelles su-
périeures ; la classe dirigeante (1) n’est
pas un corps fermé, mais elle existe;
elle absorbe constamment dans l’ensem-
bie de la nalion tous les éléments de
choix et rejette constamment tous les
autres ; elle est le résultat d’une sélec-
tion perpétuelle, »
Cet apercu ne saurait toutefois suflise
pour édifier complétement sur limpor-
lance, uu point de vue qui nous occu
dus centre
l'Ouest des Etats-Unis. En>ore quelques
Iya’ is
bondi ia plupa
re
de travail que constilue
ue cette expression ferait
des citoyens dela libre
Amérique, trés persuadés qu'il y a chez eux
ni dirigeants ni dirigés ;jela maintions ce-
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MADRID. —- Les nouva!les alarman-
ublié6es au commencement cu
pois au sujet d3 ta santé du roi Al-
phonse semblent se confirmer. On
t savoir que Sa Majesteé va se ren
cmt rochainement a ULondres, sous
nom de duc de Tolébe, pour se
gumettre & lexamen de spécialistes |
poor la tuberculose, maladie de la
le est Mort son pére.
MapRip. — L2 Roi Alphonse et la
Reine Victoria ont quilté Madrid
asjourd hui pour se rendre en An-
gieterre. lis s’arréteront a Bordeaux
aa les médecins oxaminoront Sa Ma-
pour se rendre compte des reé-
gaitatsde lopération qu’ils lui ont
fait subir ré¢cemment.
Flotte américaine dans le Pacifique
WASHINGTON. — Le secrétaire de la
Marine, Mr Metcalf, a annoncé au-
rd’hui que le d¢ ‘part de la flotte
evirassée de l’Atiantique pour le Paci-
Sque, ctait définitivement fixé au 16
Décembre. Cette nouvelle a été don-
née A Tissue d’un3 conférence a ta
Maison Blanche.
France et Russie
Paris. — Ie « Matin» publie ce ma-
lin un entrelien que Pun de ses ré-
dacteurs a eu avee Mr’ Iswoleky, le
ministre des Affaires Etrangeres rus-
se, qui vient de pisser quelques yours
dParts. Ge ministre a dit que Pallian-
te fran aise restait la base de la po-
ltique ctrangere de la Russie et que
n conséyuent tant celle-ci que la
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@orts A rendre plus solides et dura-
bles les liens qui les unissent et cela
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Octobre, ler cet 2 Novembre, i
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En vertu de la grosse d’un jugement du
Tribunal Civil de Port-au-Prince, en date
du quatre Octobre mil neuf cent sept, en-
registrée, homologatif de la délibération du
Conseil de famille du mineur Joseph An-
nulysse Coriolan Georges, en date du vingt
deux juin mil neuf cent sept.
Il sera procédé le mercredi trente Octo-
bre cousant 4 dix heures du matin, en l’é-
tude et par le minist¢re de M¢_ Kléber
Vilmenay, notaire, demeurant 4 Port-au-
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Prince, Grand’Rue, N° 298, composée de
deux pitces, avec ses dépendances, ensem-
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mesurant quatorze pieds de facade sur trente
six de profondeur, borné au Nord par
Deschamp Lambert, au Sud par Annulysse
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Rue, et A l'Ouest par divers.
A la requcte de Madame Tertulia Henry,
fropriétaire, tutrice dative du dit mineur
Jcseph Annulysse Coriolan Georges, son
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femmes et enfants, en tous paar
et que, malgré l’offre de c
sur |l’achat en gros (5 0/0) at an rae
bais exceptionnel sar les prix.
L’établissement se charge de faire
reudre des mesures & domicile.
jours : Soin, exactitude, p
\62, Rae des Fronts-Forta, ry
Pont-avU-Paincy (HaiT1)
*
eG Ln
ee -_
unimé
sur
vre et inactif de tous les pays,
toutefois du désic de lutter, arrive
la terre américaine, dénué de = ressour- :
ces, sans capital, sans s’étre spécialisé
dans aucune branch? d’activilé et com-
ment, par la lutte, il) arrive a se créer
des moyens de vivre, a améliorer de
plus en plus ses conditions dexistence ,
et its’assurer méine, grace au taux éle-
vé des salaires amérietns, an fonds
de réserve qni puisse lui permettre, le
eas echéant, de se livrer, de retour
dans son pays, @ certames eatreprises
que sa formation actuelle lui fait parat-_
tre avjourW’hui impossibles.
ESS
|
DIVBRS |
BOIS DIVERS
RENSEIGNEMEN?5
METEOROLO?T!QUES.
——e ee
Observatoire :
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL ,
~~) oe
'
|
Luesxpi 28 Ocrosre
Barométre A midi 760 2
minicaum 208,
4rat .
Températu rel mmaximum 31,5 |
Moy:nne diurne de la température 25,0 |
Le ciel a été assez clair jusqu’’ midi et |
couvert de rh. 4 6 h. du soir. |
Pluieet orage sar les montagnes du sud. |
der h.dyh. |
Le barométre est remonté un peu.
J. SCHERER
Tribunal de Cassaton
SECTION CRIMINELLE
Audience du lundi 28 Octobre
Présidence de Mr le Vice-Président Er-
nest Bonhomme.
Le Tribunal prend si¢ge 4 dix heures et
demie du matin et = prononce l’arrét sui-
vant
Celui qui déclare Melcadeth Cantave
déchu de son pourvoi contre les jugements
du Tribunal correctionnel de Port-au-Prin-
ce, en date des 18 Avril 1904 et 21 Mars
1907, par dcfiut et sur opposition.
L’arrét prononcé, la composition du
jour prend si¢ge sous la présidence de Mr
- Lechaud qui prononce les arréts sui-
vants :
1°, — Celui qui ordonne une information
dans la plainte de Mr Pierre Régis contre
My Antoine Delerme, Juge suppléant 4
la justice de Paix des Cayes ;
2°,— Celui qui ordonne un Suppié-
ment d’information dans |’affaire du citoyen
Homme Petit Loute contre le sizur Tacius
Arnoux, juge de Paix de Gros-Morne ;
ui qui dit qu'il n’y a pas lieu
a suivre contré les nommés Antoine Che-
mally, Assad Maroun, Elias et Nasim
ri ; — les renvoie de la prévention éle-
vée contre eux par Nadjib Hamady ; —
renvoie Rafoul Chemally devant le Tri-
bunal correctionnel de Port-au-Prince pour
y re jugé.
Puis appelle l’affaire de :
Carl Voigth et Antoine Ferrer, contre
un jugement da Tribanal correctionnel
es.
Sar la demande de M* Camille Saint-
Rémy, l'un des avocats des demandeurs, le
Tribanal renvoie la passation de l’affaire a
Vendience de Mercredi.
Le séle épuiss le sidge est levé,
Oo, =
e
Citations pour faire voir, d’une maniére |
Convaincante, comment Thomme pau-_
|
|
Institution
« Immacuiée Conception » —
Mademoiselle Lucile Prophéte, qui mili-
te depuis nombre d’années dins lenszigne-
ment, vient d’ouvrir, audessus du salon de
coiffure de Jean Rodriguez «N° 34> Place
Geffrard, une école de demoisel'es sous
le vocable « Institution Immaculée Concep-
tion. » ,
Le programme de I'école comprend l’en-
seignement classique modcrne, des travaux
manuels, aux fu.caux, bro lerie, couture.Les
éléves reg ivent en outre des legons de Pia-
no, de chant et se liveent deux fois par mols
A des exercises physiques en plein air.
Un noyau d’éléves ass2z distinguées. de
puis l’ouverture des classes, suivent trés ré-
gulierement les cours.
Nous envoyons A M' L. Prophite nos
meilleurs voeux de succts et de prosperite
dans la tache ardue de lenseignement.
Déceés
Nous apprenons la mort du G" FRANCoIs
Guitaaud. aacien commandant darrondisse-
ment de Port de-Paix etc, déeédé hier soir.
Les funcrailles auront lieu cette aprés-mi-
di A 4 heures en l’Egtise Cathédrale.
x
*
Nous apprenons aussi la mort de AbE-
Laine Louise Cermain VveJ. Backer, décé-
dée hier matin Air heures. -
L’enterrememt aura lieu cet aprés-midi
trois heures.
Le convoi partira de la maison mortu-
aire sise Rue Geffrard, No. 36 pour se ren-
dre 4 ’Eglise Mérropolitaine.
Nos sinceres condo!cances.
——
— a . Ta . See
“
A la suite d'un entrefilet para dans
un des quotidiens de la Capitale et
concernant le chef de la Gure du
Nord, M. Sténio Dominique, cclui-ci
nous a remis les pieces suivantes qui
démentent absolu ent les faits avan-
cés.
Nous les publions avec dautant
plus d’empressement qu’ellles con-
firment Vopinion favorable que le
public a toujours eue de Vingénieur
S. Dominique et de son personnel.
ee
Manneville, ce 27 Oc obre 1907.
AA Monsieur] Ingénieur,
Chef de la Gare du Nord.
Monsieur l|’Ingeénieur, .
Ayant lu l’entrefiiet du journal le NGou-
velliste et en réponse A votre lettre dhier ;
je vous ferai savoir que je démens formelle-
ment le dire de Mr Volney Frédérique.
Je ne suis pas l’intime de ce Monsieur, ce
qui d’abord vous prouvera que je n’aurai
pas pu avancer un dire semblable n’ayant
aucune occasion de pouvoir converser
avec lui.
Pour vous prouver que mon honnéteté
et ma conscience m’empéchent d’avancer des
paroles non véridiques, je vais me_ rendre
chez mon avocat pour attaquer ce Monsieur
en diffamation ; et je vais faire insérer dés
demain dans le Nowvelliste un article
démentant Mr Frédérique.
Je me tiens 4 la disposition de la C* a
qui jc demande qu’une enquéte soit faite
ur lui prouver par preuves la malveil-
ance de ce Monsieur. ©
Je vous prie de faire ce que vous semble-
ra de ma lettre.
En attendant votre réponse, veuillez,
recevoir mes salutations.
Eu. ODEIDE.
Les soussigneés, fournisseurs de bois 3
braler et chargeurs de la Compagnie P. C.S.
diclarent catégoriquement que l’entrefi-
let publié dans le NUouvelliste du samedi
26 conrant sous la rubrique « Trib :ne Pu-
blique » est tout 4 fait mensonger.
Depuis des années qu'ils font le transport
des bois par les wagons de laP. C S, is
n’ont jamais été foreés nt—de ptyer pour
les pares qui lcur sont délivrés, ni pour les
metres cubes de bois transportés. — Les
bois n’ont jamais été frappés d’aucun droit,
nidébargueés a la Gare.
L'a: it et intelligent chef de Gare actuel,
Mr Sicnio Dominique, ainsi que tous les
autres emploves, préposés a ce service, ne
meritent au contraive que des éloges. Ils
font conscicucicusement leurs devoirs al
pleine et cati¢re satisfaction des soussignes.
Port au-Prince, le 28 Octobre 1907.
Ltoxarp Sovureraxt, H. Marary, Eb-
MonD Potixice AMBrotse,D® Dessattnes Hip-
potytr, Cuarrces Laurenceau, L. Perez,
E. Deevrus, E. HE Perers.
* ®
Port-au-Prince, le 28 Octobre 1907
Monsicur S. DOMINIQUE
Ingénieur, Chef de Gare,
Cher Monsieur,
Jai iu avee ctonnement un entrefilet pu-
blié dins le Nouze@liste de Samedi 26 cou-
rant vous concernant.
Pour notre part, nous n’avons eu qu’a
nous !ouer de Votre zctle et nous estimons
que vous ctes au dessus de toute compro-
mission de ce genre.
Nous sommes heureux de cetie circons-
tance qui nous permet de vous donner un
témoignage de notre profonde estime.
Recevez, Cher Monsieur, nos silutations
empressceés.
G. de LESPIN ASSE
®
ee
Je, soussigne, déclare pur li présente que
je n’ai jamats cuaime plaindre du service
de M. Dominique et que chique fois que je
me suis adress} a lui, jai eu pleine et en-
tire caisfiction pour ce qui conczerne son
administration.
Port-au-Pri: cc, 'e 26 Octobre 1907
Hermann PETERS
iouvelles Etangeres
DEPECHES RECUES CE MATIN
Tremplements de terre en Italie.— Le
Pape envoie des secours
LOME, — Ov ma rec ce matia que
des rares nouvelles des villages cala-
brais qui ont été éprouvés par les
tremblements de terre du 23 Oclo-
bre. Le mauvais temps continue en
Calabre et on craint que, bon nom-
bre de matheureux ne soient victimes
des intempéries. Li crainte de nou-
velles secousses sismiques fait que
les villageois n’osent plus retourner
dans leurs maisons; presque tous vi-
vent maintenantsous des abris tempo-
raires D3 nouvelles secousses se sont
produites hier, mais elles n’ont fait
aucun dégat.
Le Pape a envoyé av clergé de la
Calabre des fonds destinés a étre dis-
tribués aux plus nécessiteux; il a
également ordonné de tenir les égli-
ses ouverles nuit et jour de facon a
ce que les matheureux puissent s’y
refugier. De son cdté le, Gouverne-
ment Italien a envoys une somme
cent mille livres a titre qd :
a c e
secours. Premiers
Rome. — Bien qu’oa wait reca que
peu de nouvelles des villages cd
brais éprouvés par des tremb'ements
de terre, on estime te rombre des
Victimes a six cents. )
Nouvelles diverses
PARIS. — Rente : 04.97,
Hlee la Chainbre, apres avoie en-
tendu les discours de MM. (cauthier
Messimy, général Piequart. et Hum.
bert, vota Pordie dujour suivant par
386 voix contre 82: « La Chambre
confiante dans le Gouvernement poap
poursuivre la réalisation des réfog
iy Ss nécessaires a la défense natio-
nile, a résolu da conlinuer & exercer
un controle vigitant sur les ‘dépenses
miataires en affirmant sa confiance
dans le dévouement et la valeur de
Varmeée et, repoussant toute addition
passe a l’ordre du jour.
Le Président de la République a re.
gu aujourd'hui, le gvrand duc Viadimir
de Russie, a qui le ministre des Af
fuires Etrangéres et Mme Pichon offri-
rent un déjetiner.
1.4 situation est etlme au Maroc.
Les inondations diminuent
France.
Loheliee du dirigeable « Patrie » qui
évuluait au-dessus de Paris, s'est
en
roinpae; te ballon s’éleva dans les
nuagves et atteignuit: les fresnes des
Rupgis: pas d’accident.
Lenseigne de vaisseau Ulimo etle
capitaine territorial Berton, ont été
arrétés sous Vinculpation d'espion-
nage,
Pants.— M Camille Salnt-Saéns, le
elébre compositeur frang ius, a ape
noncé aujourd’hui sa candidature a |
V’-Académie Francaise.
NewMARKET. — La police a arrété
aujourd'hui un individu soupcooné
de mauvaises intentions 4 |'égard du
Roi Edouard ou du Prince de Galles
Les Evénements du Maroc |
LONDRES. — Une dépeche de Gi-
braltar annonce que Moulai-Hafid, le
Sultan du Sud, a attaqué Mogador la
nuit derniére. Ila été repoussé avec
d’immenses pertes, grace a la coopé-
ration des croiseurs frangals qu,
pendant toute laction, n'ont cessé de
lancer des obus sur les soldats de
Moulai-Hafid. — Mogador est mainte-
nant occupé par un détachement
troupes francaises ainsi que par des
soldats de l’armée d’Abdcl-Aziz, com:
mandés par Ghazi-Pach?.
Parts. — Le Gouvernement a rea
des nouvelles du Maroc. [-tles rele
tent qu’un combat entre Varmée we
Moulai-Halid, qui est maintenant 4 ‘
huit imilles de Mogador, et latrbu
des Aflons soutenus par la garni
impériale qui comprend enviroo r:
deux cents hommes, aura lied
peu. Ii y a deux navires de oa
francais dans le port de Mogador
toutes les mesures ont été prises Poo
la protection des Européens. se
Autour d’un proces 43 Pre
Beran. — La eéance d’aujourd a=
a donné lieu 4 des dépositions | lie 8
nature si scandaleuse que le. p a sot
été, a plusieurs reprises, invites
lir de la salle des débats. \.
ceux d’hier, les témoins cités “
dhui ont parlé des pratique’ ,siest
rales auxquelles s’adonnaient P ant aot
grands personnages appa ere qet
cercles de la Cour. On aft -
’’Empereur a déclaré vouloir
& I’écart des débats scandaleds,
la honte rejaillitsur toute !
|
Full Text |
i ANNEE, N° 177
PORT-AU-PRINCE (naft1)
MARDI, 29 OCTOBRE 1907.
Le Matin
QUOTIDIEN
ABONNEMENTS :
pak MOIS Une Gourde D’AVANCE
D&PARTEMENTS & ETRANGER 3
Frais de poste en sus.
DIRECTEUR!
Clément
-—
a
om ee ere
—————
Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
. eo
———ee
= ie
—_ a
LE NUMERO 40) CENTIMES
Les abonnements partent du rer. et du rs de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou nos pe sont pas remis.
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux on Bonne-Foi.
ETUDE
lapérameat Hallen
aI
(2 nest pas seulement le point de
we politique qui soit de uature a in-
dire en-erreur sur Iv mentalilé du
puple de PAmérique dai Nord, mis
toute observation incompléte et
bat moignage fansséd par lexclusivi-
kd’an point de vue quelconque. Et ce
eiyade particalier dias cette ques-
Woo, c'est que cea chances d’erreur
wonlent, tinten Europe qu‘ailleurs.
2s pour mettre les choses au point,
$e minutierses observations sociales
Rcetcs qua compris M. Paul de
Bers qui evrivit son livie aprés un
Wrage d’étules aux Etots-Unis et qui
rae coifirmer la plapirt de ses
tons apres un secorl voyage
weompli pour exscuter 13 mission
Wet le Musée social, fouls par M. le
hale de Chambrun.
Cast quily a Am trique et Am irique
ui le rsjugs social rend 4 nos congé-
de ce pays I'évolution person-
halle difficile dans les cités du Gal et
ou M. Firmin, aprés tant d’au-
Pulse ses considérations, c'est qe
parties dz la patria américiine sont
Sou le développam ‘nt indasteiel a
un degrdé qui autorise, a tort si
veut, tout les préjugda nés de la
on e largeat et inhéreuts mal-
ement & toute situation sociale
sur la fortune, aux Etals-Unis
lass ailleurs. .
tt bien, il est bien plus intéres-
Pour Qous de considérer les condi-
w .tstence dans ’Ouxzat américain
¢ leur caraclére précaice, na fa-
~ bas I'‘closion des mé.nes pré-
iat, vi argent est abondant a IEst
‘Vats et rare & l'Ouest. » Cela
B&issance, entre cantres d’ua
ar aux md.nos préventions
entretient 4 ’égard d’un au-
Ouve dans une situation
Onsidérez, par exemyle, les
d’esprit dd New-Yorkais :
diovan Glevés par la fortuns & un,
‘Be
« La présence a New-York d’éiéments erédit chez un binquier, et ma qualité dans les centres déja anciens de l'Est.
aussi melangés lui dunne un carac ere
cosmopoli'e des plas acecentués. Le ci-
toyen de New-York lui-méme, celui qui
de
Frangais me vaut une conversitior ,
plus forte 4 Chicago qu’en aucun autre
avec lai sur les splendeurs de Pacis et, endroit, »
de VExpositio:; ilen pirle avee des
a... Chicagoest ala fois le plus
y est néet qui y a vécu, est moins; yeux brillants, et s‘échiulfe sur ce su-, grand centre de chemias de fer et le
ameéricain que bien des gens de 'Ouest:Jetcomme un gourmanl aa souvenir{plus grand centre de packing houses
nés surles bord de VOler, ou sur. les]d’un repas plaatureax ; je lui demaade | ( miisons d’emballage et d’expédilion ).
rives de quelque fjorb scandinive, ;
il a les yeux fixés sur Il’Europe. Je
suis présenté A un avocat éminent,
dont fa familie est établie a New-
York depuis de trés longues années ;
son entance s'est passée ‘dans une
maison de campagne située dins_ l’em-
placement actuel de fa dix-hui-
titme rue. Il a va ensahir suscessi-
vement par la ville Vile entiére de
Manhattan, tl a sssisté a ce protigieux
développement de New-York et se plait
a le raconter ; imgossible par consé-
quent de trouver un Naw-York iis plus
autheatique. Eh bien, cet homme ne
saitrien de son pays; il n’est jam ils
allé a Chicago, dunt il considére les ha-
b:tants comme des sortes de barbares ;
cependant il revient de Paris, ou il va
assez souvent, of il a passé ua long sé-
jour au momeat de Exposition de 1839,
el dont il vante les charmes avec une
almiration passionnée. Ea 1876, il n'a
pis voulu visiter l’Exposition de Phila-
delphie, moitid par suite de lesprit de
rivalité qui existe entre New York et
Philadelphie, moitié parce qu’il ne pen-
sait pas trouver la le luxe et Pélégauce
des expositions européennes. Au fond,
lo New Yorkais a honte de ’Amerique,
parce gu’elle ne ressemble pas a I’Eu-
rope ; il est séluit par nos maniéres
plus raffinées, par nos habitules de vie
élégante, qu'il entrevoit a Paris, et re-
gretie de ne_pas les retrouver quant il
remet le pied sur le sol de sa _pairte.
De la un engouement qui se traduil de
mille maniéres, pac la fureur du chic
anglais, qui sévit chez les jeunes geus
comme par les mariages assez nom
preux coaclus entre de riches New-Yor-
kaiises et des gentiJshorames ruines. Je
vais le sois au thédtre, on joue une de
ces grosses fares dans le geure
qui tiennent le milieu entre nos Revues
et nos piéces des Variétés : ou y lourne
en ridicule les gens de Chicago, comm,
nous tournions eo rificule, U ya vingt
‘ans surtout, le type de provincial. J ou:
‘vre un journal illustré et jy trouve es
‘oluisanteries sans nombre sur "Ouest .
@ vais présenter ca 900 une lettre de
anglais} g
ce qu’il pense de I'Exposition fiture de
Chicago ; son regarl s’éteing, il fai! la
moue et secoue la téte ; c’est le moment} tent de Chicago,
de m’en aller, car la comparuison yquejtoute la surfice des Etats,
j'ai suggérée lui est désagréable. » ( P.
de Rousieis. )
Ailleacs le méme auteur s’exprime,
ainsi : « Ii est assez difficile parfois de
faira comprenire a certains New-Yor-
kais ec?
Cinquante et une lignes, appartenant a
trente-deux compagnies différentes, par-
pour rayonner sur
e l’Atlanti-
que au Pacifique, du golfe du Mexique
au Canada, et sept millions de porcs et
de hueufs y sont abattus dans l’espace
d’une seule année. C’est 1a que les mai-
sons les plus considérables, Armour,
qu’on admire réellemant en!Swit, Hammond, Fairba 1k, ont leur sié-
Amérique, la merveilleuse énergie des | ge principal. »
coloas del’Quest, lesentiment vrai qu'ils
possé Liat de leue dignité et de leur in-
dépendancs et cette superbe confiance
en eux-indines qui leur fait entrepren-
dre ‘les opdérations si étonnantes.
« Les Kuropéens qui viennent a New-
Yor: k,*ceux mé.ne qui y vivent pendant
plusieurs anades pour leurs allaires,
suns visiter le pays, emportent donc
des Etats-Unis un souvenir fort inexact;
quand on rétlichit que c’est Ja, en
somme, la grande masse de ceux qui
franchisseut VAtlantigae, on comprend
les idées bizarres et erronées qui cir-
culuut en France par exemple, sur le
comple sde l’amérique. »
Vualez-vous connaitre maintenant les
caractéristigue3s de Ouest américain,
et en particulier de cette ville de Chi-
cago qui donne si volontiers le haut-le-
cuur au New-York tis; M. Paul de Rou-
siur va encore nous le dire: « Chicago qui
tient lau téte parmi les villes de viande,
est uussi la plus active, la plus hardie,
la plus américaine des cités de l'Union.
.... Cest 13, en elfet, que le go ahead
amé.iciin, VPidée d’aller toujours de
Vuvant, sans regrets inutiles, sans ré-
criminations, avec une vue de l’avenir
pleine de hardiesse et de calme, atteint
son maximum .d’intensité. On ne peut
s’empécher, quels que soient les preju-
é3 que l'éducation vous ait inspires,
dau ressentir une sincére admiration
pour une aussi superbe conliance.
« Cette couliance a deux sources, i’é-
nergie persoaclle des Américains et
leur habitude du succés; c'est pouryguoi
elle est plus forte la o& le succés a été
particuliécemeat éclatant, plus forte
dans les villes de viande de l'Ouest que
Quel changement de vue et que déja
c'est une Amérique inconnue que M.
de Rousiers nous révéle! Au lieu d’i-
neptes préjugés suciaux, nous trouvons
dans l'Ouest américain la lutie céte a
céte contre les obstacles et les difficul-
tés et dans cette émulation dans la lut-
te, chacun s’éléve aun gré de sa_ valeur
personnelle et le salutaire entrainement
lui-méme accroit déja cette valeur. Ecou-
tez plutdt:
«Les Etats-Unis sont le pays du mon-
de ou l’égalité parait la plus comp!iéte ;
mais 14, comme partout, la plus que
parlout méme, les hommes se_ classent
d'apreés leur valeur et jouent dans la vie
un role trés diffirent suivant le degré
de cette valear. La vérité, c’est, au con-
traire, que personne n’étant jugé d’a-
prés ses anlécédents de famille et Til-
lustration de ses ancétres, personne ne
peut prétendre d unrang supérieur, sans
faire preuve d’apltitudes personnelles su-
périeures ; la classe dirigeante (1) n’est
pas un corps fermé, mais elle existe;
elle absorbe constamment dans l’ensem-
bie de la nalion tous les éléments de
choix et rejette constamment tous les
autres ; elle est le résultat d’une sélec-
tion perpétuelle, »
Cet apercu ne saurait toutefois suflise
pour édifier complétement sur limpor-
lance, uu point de vue qui nous occu
dus centre
l'Ouest des Etats-Unis. En>ore quelques
Iya’ is
bondi ia plupa
re
de travail que constilue
ue cette expression ferait
des citoyens dela libre
Amérique, trés persuadés qu'il y a chez eux
ni dirigeants ni dirigés ;jela maintions ce-
x me parait absolument
Sue. B. Ds Hovesuas.
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ublié6es au commencement cu
pois au sujet d3 ta santé du roi Al-
phonse semblent se confirmer. On
t savoir que Sa Majesteé va se ren
cmt rochainement a ULondres, sous
nom de duc de Tolébe, pour se
gumettre & lexamen de spécialistes |
poor la tuberculose, maladie de la
le est Mort son pére.
MapRip. — L2 Roi Alphonse et la
Reine Victoria ont quilté Madrid
asjourd hui pour se rendre en An-
gieterre. lis s’arréteront a Bordeaux
aa les médecins oxaminoront Sa Ma-
pour se rendre compte des reé-
gaitatsde lopération qu’ils lui ont
fait subir ré¢cemment.
Flotte américaine dans le Pacifique
WASHINGTON. — Le secrétaire de la
Marine, Mr Metcalf, a annoncé au-
rd’hui que le d¢ ‘part de la flotte
evirassée de l’Atiantique pour le Paci-
Sque, ctait définitivement fixé au 16
Décembre. Cette nouvelle a été don-
née A Tissue d’un3 conférence a ta
Maison Blanche.
France et Russie
Paris. — Ie « Matin» publie ce ma-
lin un entrelien que Pun de ses ré-
dacteurs a eu avee Mr’ Iswoleky, le
ministre des Affaires Etrangeres rus-
se, qui vient de pisser quelques yours
dParts. Ge ministre a dit que Pallian-
te fran aise restait la base de la po-
ltique ctrangere de la Russie et que
n conséyuent tant celle-ci que la
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Tribunal Civil de Port-au-Prince, en date
du quatre Octobre mil neuf cent sept, en-
registrée, homologatif de la délibération du
Conseil de famille du mineur Joseph An-
nulysse Coriolan Georges, en date du vingt
deux juin mil neuf cent sept.
Il sera procédé le mercredi trente Octo-
bre cousant 4 dix heures du matin, en l’é-
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l'rince, ayant pour avocat Ms Michel Oreste,
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n ‘ral Servius Frangois, propriétaire, domi-
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des moyens de vivre, a améliorer de
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et its’assurer méine, grace au taux éle-
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de réserve qni puisse lui permettre, le
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dans son pays, @ certames eatreprises
que sa formation actuelle lui fait parat-_
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DU
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~~) oe
'
|
Luesxpi 28 Ocrosre
Barométre A midi 760 2
minicaum 208,
4rat .
Températu rel mmaximum 31,5 |
Moy:nne diurne de la température 25,0 |
Le ciel a été assez clair jusqu’’ midi et |
couvert de rh. 4 6 h. du soir. |
Pluieet orage sar les montagnes du sud. |
der h.dyh. |
Le barométre est remonté un peu.
J. SCHERER
Tribunal de Cassaton
SECTION CRIMINELLE
Audience du lundi 28 Octobre
Présidence de Mr le Vice-Président Er-
nest Bonhomme.
Le Tribunal prend si¢ge 4 dix heures et
demie du matin et = prononce l’arrét sui-
vant
Celui qui déclare Melcadeth Cantave
déchu de son pourvoi contre les jugements
du Tribunal correctionnel de Port-au-Prin-
ce, en date des 18 Avril 1904 et 21 Mars
1907, par dcfiut et sur opposition.
L’arrét prononcé, la composition du
jour prend si¢ge sous la présidence de Mr
- Lechaud qui prononce les arréts sui-
vants :
1°, — Celui qui ordonne une information
dans la plainte de Mr Pierre Régis contre
My Antoine Delerme, Juge suppléant 4
la justice de Paix des Cayes ;
2°,— Celui qui ordonne un Suppié-
ment d’information dans |’affaire du citoyen
Homme Petit Loute contre le sizur Tacius
Arnoux, juge de Paix de Gros-Morne ;
ui qui dit qu'il n’y a pas lieu
a suivre contré les nommés Antoine Che-
mally, Assad Maroun, Elias et Nasim
ri ; — les renvoie de la prévention éle-
vée contre eux par Nadjib Hamady ; —
renvoie Rafoul Chemally devant le Tri-
bunal correctionnel de Port-au-Prince pour
y re jugé.
Puis appelle l’affaire de :
Carl Voigth et Antoine Ferrer, contre
un jugement da Tribanal correctionnel
es.
Sar la demande de M* Camille Saint-
Rémy, l'un des avocats des demandeurs, le
Tribanal renvoie la passation de l’affaire a
Vendience de Mercredi.
Le séle épuiss le sidge est levé,
Oo, =
e
Citations pour faire voir, d’une maniére |
Convaincante, comment Thomme pau-_
|
|
Institution
« Immacuiée Conception » —
Mademoiselle Lucile Prophéte, qui mili-
te depuis nombre d’années dins lenszigne-
ment, vient d’ouvrir, audessus du salon de
coiffure de Jean Rodriguez «N° 34> Place
Geffrard, une école de demoisel'es sous
le vocable « Institution Immaculée Concep-
tion. » ,
Le programme de I'école comprend l’en-
seignement classique modcrne, des travaux
manuels, aux fu.caux, bro lerie, couture.Les
éléves reg ivent en outre des legons de Pia-
no, de chant et se liveent deux fois par mols
A des exercises physiques en plein air.
Un noyau d’éléves ass2z distinguées. de
puis l’ouverture des classes, suivent trés ré-
gulierement les cours.
Nous envoyons A M' L. Prophite nos
meilleurs voeux de succts et de prosperite
dans la tache ardue de lenseignement.
Déceés
Nous apprenons la mort du G" FRANCoIs
Guitaaud. aacien commandant darrondisse-
ment de Port de-Paix etc, déeédé hier soir.
Les funcrailles auront lieu cette aprés-mi-
di A 4 heures en l’Egtise Cathédrale.
x
*
Nous apprenons aussi la mort de AbE-
Laine Louise Cermain VveJ. Backer, décé-
dée hier matin Air heures. -
L’enterrememt aura lieu cet aprés-midi
trois heures.
Le convoi partira de la maison mortu-
aire sise Rue Geffrard, No. 36 pour se ren-
dre 4 ’Eglise Mérropolitaine.
Nos sinceres condo!cances.
——
— a . Ta . See
“
A la suite d'un entrefilet para dans
un des quotidiens de la Capitale et
concernant le chef de la Gure du
Nord, M. Sténio Dominique, cclui-ci
nous a remis les pieces suivantes qui
démentent absolu ent les faits avan-
cés.
Nous les publions avec dautant
plus d’empressement qu’ellles con-
firment Vopinion favorable que le
public a toujours eue de Vingénieur
S. Dominique et de son personnel.
ee
Manneville, ce 27 Oc obre 1907.
AA Monsieur] Ingénieur,
Chef de la Gare du Nord.
Monsieur l|’Ingeénieur, .
Ayant lu l’entrefiiet du journal le NGou-
velliste et en réponse A votre lettre dhier ;
je vous ferai savoir que je démens formelle-
ment le dire de Mr Volney Frédérique.
Je ne suis pas l’intime de ce Monsieur, ce
qui d’abord vous prouvera que je n’aurai
pas pu avancer un dire semblable n’ayant
aucune occasion de pouvoir converser
avec lui.
Pour vous prouver que mon honnéteté
et ma conscience m’empéchent d’avancer des
paroles non véridiques, je vais me_ rendre
chez mon avocat pour attaquer ce Monsieur
en diffamation ; et je vais faire insérer dés
demain dans le Nowvelliste un article
démentant Mr Frédérique.
Je me tiens 4 la disposition de la C* a
qui jc demande qu’une enquéte soit faite
ur lui prouver par preuves la malveil-
ance de ce Monsieur. ©
Je vous prie de faire ce que vous semble-
ra de ma lettre.
En attendant votre réponse, veuillez,
recevoir mes salutations.
Eu. ODEIDE.
Les soussigneés, fournisseurs de bois 3
braler et chargeurs de la Compagnie P. C.S.
diclarent catégoriquement que l’entrefi-
let publié dans le NUouvelliste du samedi
26 conrant sous la rubrique « Trib :ne Pu-
blique » est tout 4 fait mensonger.
Depuis des années qu'ils font le transport
des bois par les wagons de laP. C S, is
n’ont jamais été foreés nt—de ptyer pour
les pares qui lcur sont délivrés, ni pour les
metres cubes de bois transportés. — Les
bois n’ont jamais été frappés d’aucun droit,
nidébargueés a la Gare.
L'a: it et intelligent chef de Gare actuel,
Mr Sicnio Dominique, ainsi que tous les
autres emploves, préposés a ce service, ne
meritent au contraive que des éloges. Ils
font conscicucicusement leurs devoirs al
pleine et cati¢re satisfaction des soussignes.
Port au-Prince, le 28 Octobre 1907.
Ltoxarp Sovureraxt, H. Marary, Eb-
MonD Potixice AMBrotse,D® Dessattnes Hip-
potytr, Cuarrces Laurenceau, L. Perez,
E. Deevrus, E. HE Perers.
* ®
Port-au-Prince, le 28 Octobre 1907
Monsicur S. DOMINIQUE
Ingénieur, Chef de Gare,
Cher Monsieur,
Jai iu avee ctonnement un entrefilet pu-
blié dins le Nouze@liste de Samedi 26 cou-
rant vous concernant.
Pour notre part, nous n’avons eu qu’a
nous !ouer de Votre zctle et nous estimons
que vous ctes au dessus de toute compro-
mission de ce genre.
Nous sommes heureux de cetie circons-
tance qui nous permet de vous donner un
témoignage de notre profonde estime.
Recevez, Cher Monsieur, nos silutations
empressceés.
G. de LESPIN ASSE
®
ee
Je, soussigne, déclare pur li présente que
je n’ai jamats cuaime plaindre du service
de M. Dominique et que chique fois que je
me suis adress} a lui, jai eu pleine et en-
tire caisfiction pour ce qui conczerne son
administration.
Port-au-Pri: cc, 'e 26 Octobre 1907
Hermann PETERS
iouvelles Etangeres
DEPECHES RECUES CE MATIN
Tremplements de terre en Italie.— Le
Pape envoie des secours
LOME, — Ov ma rec ce matia que
des rares nouvelles des villages cala-
brais qui ont été éprouvés par les
tremblements de terre du 23 Oclo-
bre. Le mauvais temps continue en
Calabre et on craint que, bon nom-
bre de matheureux ne soient victimes
des intempéries. Li crainte de nou-
velles secousses sismiques fait que
les villageois n’osent plus retourner
dans leurs maisons; presque tous vi-
vent maintenantsous des abris tempo-
raires D3 nouvelles secousses se sont
produites hier, mais elles n’ont fait
aucun dégat.
Le Pape a envoyé av clergé de la
Calabre des fonds destinés a étre dis-
tribués aux plus nécessiteux; il a
également ordonné de tenir les égli-
ses ouverles nuit et jour de facon a
ce que les matheureux puissent s’y
refugier. De son cdté le, Gouverne-
ment Italien a envoys une somme
cent mille livres a titre qd :
a c e
secours. Premiers
Rome. — Bien qu’oa wait reca que
peu de nouvelles des villages cd
brais éprouvés par des tremb'ements
de terre, on estime te rombre des
Victimes a six cents. )
Nouvelles diverses
PARIS. — Rente : 04.97,
Hlee la Chainbre, apres avoie en-
tendu les discours de MM. (cauthier
Messimy, général Piequart. et Hum.
bert, vota Pordie dujour suivant par
386 voix contre 82: « La Chambre
confiante dans le Gouvernement poap
poursuivre la réalisation des réfog
iy Ss nécessaires a la défense natio-
nile, a résolu da conlinuer & exercer
un controle vigitant sur les ‘dépenses
miataires en affirmant sa confiance
dans le dévouement et la valeur de
Varmeée et, repoussant toute addition
passe a l’ordre du jour.
Le Président de la République a re.
gu aujourd'hui, le gvrand duc Viadimir
de Russie, a qui le ministre des Af
fuires Etrangéres et Mme Pichon offri-
rent un déjetiner.
1.4 situation est etlme au Maroc.
Les inondations diminuent
France.
Loheliee du dirigeable « Patrie » qui
évuluait au-dessus de Paris, s'est
en
roinpae; te ballon s’éleva dans les
nuagves et atteignuit: les fresnes des
Rupgis: pas d’accident.
Lenseigne de vaisseau Ulimo etle
capitaine territorial Berton, ont été
arrétés sous Vinculpation d'espion-
nage,
Pants.— M Camille Salnt-Saéns, le
elébre compositeur frang ius, a ape
noncé aujourd’hui sa candidature a |
V’-Académie Francaise.
NewMARKET. — La police a arrété
aujourd'hui un individu soupcooné
de mauvaises intentions 4 |'égard du
Roi Edouard ou du Prince de Galles
Les Evénements du Maroc |
LONDRES. — Une dépeche de Gi-
braltar annonce que Moulai-Hafid, le
Sultan du Sud, a attaqué Mogador la
nuit derniére. Ila été repoussé avec
d’immenses pertes, grace a la coopé-
ration des croiseurs frangals qu,
pendant toute laction, n'ont cessé de
lancer des obus sur les soldats de
Moulai-Hafid. — Mogador est mainte-
nant occupé par un détachement
troupes francaises ainsi que par des
soldats de l’armée d’Abdcl-Aziz, com:
mandés par Ghazi-Pach?.
Parts. — Le Gouvernement a rea
des nouvelles du Maroc. [-tles rele
tent qu’un combat entre Varmée we
Moulai-Halid, qui est maintenant 4 ‘
huit imilles de Mogador, et latrbu
des Aflons soutenus par la garni
impériale qui comprend enviroo r:
deux cents hommes, aura lied
peu. Ii y a deux navires de oa
francais dans le port de Mogador
toutes les mesures ont été prises Poo
la protection des Européens. se
Autour d’un proces 43 Pre
Beran. — La eéance d’aujourd a=
a donné lieu 4 des dépositions | lie 8
nature si scandaleuse que le. p a sot
été, a plusieurs reprises, invites
lir de la salle des débats. \.
ceux d’hier, les témoins cités “
dhui ont parlé des pratique’ ,siest
rales auxquelles s’adonnaient P ant aot
grands personnages appa ere qet
cercles de la Cour. On aft -
’’Empereur a déclaré vouloir
& I’écart des débats scandaleds,
la honte rejaillitsur toute !
|
|