Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
October 28, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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4" ANNEE, N° 176



PORT-AU-PRINCE (ait!)

LUNDI, 28 OCTOBRE 1907.

Le Hatin

QUOTIDIEN

SSS



ABONNEMENTS :
pak MOIS Une Gourde D’'AVANCE

D&PARTEMENTS & EVRANGER ;

Clément

vrais de poste en sus.



DIRECTEUR ?



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

LE NUMERO { () CENTIMES

Magloire,

Les abonnements partent da rer. et du rg de chaque
mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis.







Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

>

«Jeone sats si Pexigenee ne serait
pis poussée trop loin, en demanelant
atous les notes ameéricains de ressem-
bler a M. Booker PL Washington, avant
Waspirer Iégitimement aux fonctions
publiques. Demandons-le. Lal ptupart
des fonetionnaires blanes ont-ils Ta ca-
pacite da grand élucateur de Tuskegee?
La négalive West pas douteuse. Toute-
foiz, M. Roosevelt n’a jamais adopte
une tele formulle, pour eXprimer ses
sentiments. En, sadressant aux chefs du
parti républicain, dans le Sad des
Etats-Unis, il dit simplement :

« Deésormais le Sud duit etre gouver-
né dans ses relations fédérales par les
meilleurs hommes que je peux obtenir,
sans aucune considération dé race ou de
parti. »

Notre compatriote continue: « Le
prejugé de couleur ne fait point de dis-
tinction entre le neégre capable et le
negre incapable. Ce quil refuse Wac-
. cepter ala participation — es preérogati-

emprunté a cet ouvrage ,leia Wob- [yes politiques ct sociales,ce mest pas

tions remarquabies au plus haul/yiyaorant oa le mal élevé, vest le noir,
° da pur sang au dernier degré du sang
Oadonne facilement dans cette idée{meélé, pouvu qu'on pulsse découvrir
aux Etats-Unis, lo préjagé social, dans ce blanc apparent un indice quel-
@oins sous une de cea formes, est}conque de metissage. » Voici pourtant
intense ; il y a cependant 4_ bien /le langage qu'il met dans la bouche du
readre compte. Président Roosevelt :
(Ce qui intéresse le plus Jes Hai-}| « Comment quelqa’ua aurait-il pu-
, , dans lours relations avec les Etats-/avoir Pidée que j’ar dit que je ne nom-
#, écrit M. A. Firmin, c’est la ques-| merais poiut aux emplois des hommes
race ou de préjugé de couleur...{de couleur honorables et intégres, lors-
feosevelt s’est constamment mon-jgu’il n’y aurait d'autres objections
@acdquent avec le programme ré-]c¢ontre eux quel ur couleur ? Javoue
n, dont l'un des_principes le] que je suis enti¢rement incapable de le
- fixés est la rddemption du négre|comprendre. Au temps de ma visile a
ch. n de !escluvage a Ja liberté et!Charleston, le printemps dernier, j at
aevGriorité sociale & une ascension! fait, et depuis ce temps, j a continué a
et intellectuelle vera l’égalité,| faire nombre de pareilles nominations
F on et le travail. » dans divers Elats ou ily ane popula:
> Francis E. Leupp, cité par lejtioa de couleur consi See ur vont
auteur, dit ceci du Président{ nominations dhomme de eur Nn
tet des noirs américains : « Le; constitué dans aucun Etat plus qu une
‘ Caractére personnel et de ja ver-| mince proportion da nombre lota de
we que le Président vent établir| nomina‘ions.....-- Aussi lo ee
émulation du noir est mieux'je le peux Iégilimement, Je ies
ié dans Booker T. Washington | toujours de faire altention aux \ sits
; aucun homme ide couleurjet aux sentiments du peup e\ 2 c tie
Bde public. Tout noir qui aspire ,localité ; mais je Ne puls et la sorte
is doit faire preuve de cette | prendre position, en ferman re pore
Saivant le dogrs qu'il s’en ap- | de lespérance, ~ la porte | e OPO me
we 8 B'en écarte, il sera jugs ca- 'nité,— aun homme quelconque,

a in! on mérite, sur les simples fon-
"capable, » Et M. Firmin | Boments de la race et dela couleur. »

ETUDE

SUR LE

tapérament Halten

x

0a connait généralement les Etalts-U-
ssetles Ameéricains par Laboulaye et
de Tocqueville, c’est-a-dire au point de
ed a et du la fucon d'étre de la

té américaine considérée dans son
Mmemble. Il faut lire La Vie Améri-
ting, de M. Paul de Rousiers, si vous
walez saisir sur le vif le mouvement
elindividu dan cette masse, I’évolu-
lon personnelie de l’Américain et la
Ween cuvre de l’énergie initividuelle
& cet homme extraordinaire. Aussi

» tout ce que j’ai A dire sur ce sujet






















D2 cet imbrioglio de faits et de paroles
et de Papparente con'radiction qat pla-

ne sureax, cherchois a d giger la ve-
rite. Piniquité sociale taitdae fois de-
nonede par les congéneres des hommes
‘le coufear du pays americain jure sin-
culidrement avee les conditions quit ont
accompagné la naissance et le dévelop-
pement d’un peuple « qui approche le
plus de Vidéal, en fait de progrés poli-
tigue, ayant la possession effective de
la liberté unie a la jouissance non
moins elfective de Pégalité. » C’est cette
caractérislique politique qui parait ras-
surante & M. Firmin quand il s’écrie ;
« Qu’on se rassure! Le vingliéme sie-
cle ne s’écoulera pas tout entier, sans
que la Negro-Question soit ré+olue dans
le sens d2 fa justice et de la vérité, par
un d2 ces inonvements de subite géneé-

rosilé dont la purie de Lincoln a donné

tant Vexempleos. »

a

La solution de la Negro Question doit-
elle venir du pouvernement américain
ou des «Afro-Américains » eux-mcmes ?
ar le
remarquable auteur du livre M. Roose-

Le probleme politigue soulevé

velt, président des Etats-Unis et la Ré-
ublique des Etats-Unis est envisage par
ui a la lamiére des mémes_ prémisses
déja exposées dans l’Egalité des races
humaines: c'est toujours fla thése de la
perfectibililé d’une race démontrée par
aptitude de ceux qui en font partie a
acqueérir les hautes qualites intellec-
tuelles.

Mais le probléme est-il politique ou
bien social? M. Firmin confound visi-
blement les deux points de vue quand
il déplore que « l’admission des Afro-
Américains aux prérogalives de ciloyens
et Al égalité sociale soit si ardemment
contestée dans toat le Sud des Etuts-
Unis ».

Ou doit s’apercevyir combien le point
de vue social change les données du
probléme et ce poiat de vue = s’impose,
sur celte question, 4 un point tel que
Vécrivain hiitiea n’a pis pa s’empécher
de convenir, « qu’en étudiant les faits,
on ne tardera pas 4.s’apercevoir de ler-
reur que l’on commet généralement, en
E1rope, et presque partout, en alten-
dant dune administration gouvernemen-

‘tale des Etuts-Unis plus ou moins d’ac-

‘tion, plus
‘guivaat qu’elle est représentée par les

ou moins de concessions,





















de tout, ils ont reconnu,

(démocrates ou par le parti contraire-

En fait, iby aune politique américaine
eréée par les circonstances mémes dans
lesquelles se développent les 8Etats-Unis.
tant donnges les origines du peuple
amérietin, le pa\s ott if exerce son ac-
tivité, les particularités historiques qui
out présidé a sa constitution, il y aura
toujours erlui we instiuet national plus
fort que le programme @aucun parti».

Laissons un moment la_ constitution
politique du peuple américain ; chaque
nition dailleurs se l’arrange de la facon
qui parait 12 plus conforme a ses in-
tércts et & ses conditions d’existence,
et, loute condition politique écartée,
voyons miintenatut comment est consti-
tuée la socicté américaine elle-méme,
ce qui nous intéresse plus particulicre-
ment.

Auparavant reproduisons cette poi-
gnée de penscées de M. Roosevelt, rap-
portées par M. Firmin et dont les Afro-
Américains doivent, autant que les
blancs, faire leur profit pour réaliser
Vocuvre d@’élévation personnelle imposée
a chacun, dans les cunditions de la vie
américaine, pour conquérir dans la so-
ciété une place correspondante a la tache
accomplie.

« Nous sommes une nation de pion-
niers; les colons débarqués sur nosriva-
ges étaient des pionniers.... Ils furentdes
hommes d’espérance et d’attente, «’en-
{reprise et «’énergie, car les hommes
d’un contentement émoussé ou d’un dé-
sespoir stupide n’eurent point de part
dans ce grand mouvement de pénétra-
tion et d’excursion dans le Nouveau-
Monde. Notre pays a été peuplé par
des pionniers et, par conséguent, il a
en lui plus d’énergie, plus d’entreprise,
plus de puissance expansive qu’aucun
autre dans le monde entier.

« Les hommes qui, avec la hache dans
la forét, le pic dans les montagnes et
la charrue sur les prairies poussérent
au complet établissement de noire du-
mination sur les déserts américains,
ont douné une forme définie a notre
nation. Ils ont montré les qualités d’au-

dace, d’en lurance, de largeuur de vue,
d’ardent désir de la victoire et de refus
obsliné d’accepter la défaite,

lesquel-
les tendent a former l’essentielle viri-
lité du caractére américain. Au-dessus
dans une fore
me pratique, la loi fondamentaledu su3-



a

cés dans la vie américaine, — la loi du
travail dignifié, la loi de l’effort haute-
ment résolu... -

« A la longue, la frugalité, Vindus-
trie, l’énergie et la capacité de lindivi-
du doivent toujours restcr les princi-
paux facteurs du succés. . ..

« S'ils sont sages, tous les peres el
méres, dans ce pays, incileront leursen
fants a ne poi.t reculer devant les diffi-
cullés - mais’ les affronter et a les
vaincre ; non as’évertuer pour une vie
@ignoble aisance, mais A s’efforeer de
faire leur devoir, dabord envers eux-
mémes ct leurs familles, et puis envers
toute la République. Et il faut que ce de-
Voirprenne inévitablement le c chet du
travail, dans une forme ou dans une
aulre ».

PAIRS DITRRS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES



Observatoire
DU
SEMINAI®E COLLEGE St-MARTIAL

DiMaNCHE 27 OctOBRE

Barométre 4 midi 761,54
minimum 20 3
Ternpérature maximum 31,3

Moyenne diurne de la température 26,0

Le ciel adté nuageux surtout dans l’aprés-
midi.

Orage au SW i 4h, et au NEA6h. du
soir.

Le barométre est en baisse.

J. SCHERER
Ligne Hollandaise

Hier est parti le sjs_ Prins Maurits avec
les passagers suivants pour :

St-Murc : Mme Dévor et enfant, Du-
rand, Mme Michelia Hyacinthe, Lubin,
Thérése, Miles Alice, Marguerite, et Servise
Chrispin, Mlle Lydia, Saint Maixent Cons-
tant, Mme Joséphine Constant et enfant.

New-York: Mr Albert Lévy, Ignachette
Francesco.

Départ
Ce matin est parti le sjs Hispania avec
les passagers suivants pour :
tues : L. Gettrard, Narcisse Romain
et 3 enfants, Antoine Geffrard, J. Romus
Montas, Luména Leroy.
‘Petit-Godve. Amélie et Anna Charlot,
Député Charlot.
t- Thomas : Paul Sully.

Erratum
Parmi les passagers venus du Cap-Haitien
Jeudi dernier, 4 bord du Gracia, il faut lire
* Emmanuel Digand, au liew G" Emm a-

; L’ Officiel

Le Moniteur de samedi contient dans sa
partie officielle le sommaire suivant :

Circulaire du Secrétaire d’Etat des Finan-
ces aux Déléguéds des finances et du com-
merce dans les arrondissements financiers de
la République ; Circulaires du dit Secrétai-
re d’ aax Consals géneraux d’Haiti aa
Havre, Hambourg, New-York et Consuls
@’Haiti 4 Liverpool, Marseille, Manchester
“8 x; Circulaire da méme aux Con-
et Consul d°’Hafti 4 Amsterdam ; Circulai-
re du Secrétaire d’Etat de I’Instruction pu-
blique aux Inspecteurs des écoles de la Ré-
pablique ; Séance du Sénat du 18 Juillet
8907. (Suite ) ; Beat des biens domaniaux

ox d’Haiti 4 Hambourg, Havre | de

expertisés dont la vente a été antorisée par
le Corps Législatif ; Avis de la Commission
chargée d’examiner les pertes des sinistrés
de 1902 de Petit-Goave.

FT __

Renseignements utiles

Les affections physiques et meatales sont
le plus souvent la conséguence de Ilhéré-
dité ou des conditions défavorables du dé-
veloppement de Vindividu. Et quand des
conditions non-correctives s’associcnt A la
tare héréditaire, le développement de l’in-
dividu est pauvre ; il en résulte pour lui
un désastre de toute la vie, tout au moins

bilité organique, en font une proie fac le
des germes.
corporé Sano .»
L’influence des conditions tavorables du
développement sert 4 corriger les morbidi-
tés inhérentes A Vindividu ou a parfaire son
caracitre propre.. Cette influence est par-
ticuli¢rement nécessaire au développement
de la jeune file. Contrastant avec 1a m3-
ine époque chez le gargon, la Maturité

chez elle s’annonce par des phénomenes |

physiques et mentaux Comportant une re-
ation directe avec toutes les fibres de la

femme, ses émotions, son jugement. En '

la dotant de ses fonctions spéciales, la na-
ture a rendu les conditions de son déve-

loppement plus ditticile que chez le gar-_
gon. Il est imposé 4 la jeune fille se cause |

prédistosante naturelle pius grands, ure sus-

ceptibilité exquise 4 la merbidite par la_

vulnérabilité de ses fonctions spdciales.

La jeuue fille déja est ce que femm: elle
sera, portant avec elle selon les conditions
plns ou moins correctives de son dévelup-
nement, ute sdine

géniture inepte, débile, matad:veou avirics,

ou la stdrilité, avec tous les ennuis consti- |

tutifs de ces ctats morbides.

Sous linfluence des lois naturelles qui |
tend

régissent l’évolution, la perfectibi‘ite
\ se caractériser dans Vindividu par sélection

naturelle surla basede l’actraction mutuelle, |

ct

Les exigences posées par la Civitisation
cependant,

les demandes de la société,

sont faites pour enfreindre cette siine ten- |

dance et il sort le plus souvent du muariag?
contracté dans ces états morbides pour sa-
tisfaire ces exigences et ces demandes so-
ciales, une progéniture atavique ct statio-
naire. L’influence des lois naturelles se ca-
ractérise de la fagon la plus bienfaisante et
convaincante dans les meoeurs anglo-sa-
xonnes. 9
C’est d’autant une question qui tient de
prés 4 toutes les grandes questions sociales
et dont la solution sera l’ceuvre du temps

dans le travail de la perfectibilité des géné- |

rations futures. — Le point relatif 4 cette
question se rattachant 4 lintérét individuel
ntement, constitue la partie médicale
énomme « Hygiene » dont l’ob:ervation
scrupuleuse des régles est le moyen le plus
sar de conserver la santé. .
En attendant que nous arrivions A pouvoir
parer 4 la » utilisons sans faiblesse
nos moyens de la guérir. C'est ici le but
que je me suis proposé dans cet exposé
pour atriver Q certaine morbidité trés courante.
Parmi les différents maux auxquels la
jeune femme est tent, spécialement prédispo-
sée, le plus prompt A se manifester et le
plus important pour son bien étre présent
et futur --, et dont dépend pour une gran-
le développement national, — c'est
évolution imparfaite des fonctions mens-
truelles pendant lesquelles l’évidence de la

matarité est accom de l’élément « dou-
lear. » Un léger d’incommodité ar
de nervosisme est probablement naturel

"ol Padage «@ Meus sana in

maturité ow des états
moabides ayant pour conséquence une pro-'

| eu tant que compatible avec la santé .iné-
lrale. Mais lac douleur » ct Vhystérie qui
lest ’ensemble d’une catégoric dz troud-es
névrophatiques, sont en réalité des a états
, morbides.»

| 1 y a dans ces ctats morbides, de la Ne-
| vropathie soit héréditaire, soit acquis: sous
| Vinfluence de mauvaise condition du déve-
\loppement, soit combine et provojudce
| pat des conditions particulicres fréquentes :
ile refroidissement, la constipation. le surme-
| mage, dont les résultats seront tét ou tard
'des tats plus graves : les hémorrbagies, \a
| dysmenorrhée, 1a congestion, | inflammation de
‘Vitérus ev des annexes déterminant les
| métrites, catarrhe, salpingite, ovarice, cellu-
‘lite, etc. Et il doit étre dit aussi, avec re-
Igret qu'une Opération chirurgicile impru-

dévelonpe ou propage, malencontressement
une Infection ta ente ou déjd étabiie.

ces états morbides, infectieux ou non, que
‘PElectrothérapie par une action corrective speé-
ciale a cucilli les plus beaux lauriers de la
Science médicale moderne.
Elsctrothérapie
Doctrur C. GAVEAU
Medecin, chirurgien, accoucheur
el Electrothdrapeute,
Diplimé de 0 Université de Harvard
Etats-Unis d Amérique
Maladies spéctales de La femme
A ffections chroniques générales ou locales
Cure sans opération chirurgyicale
Cabinet : coin des Rues Férou et du Centre
de 2 heures a rt heures, matin
de 2 heures a 6 heures, apres midt



zsotel Belley,,.

DEJEUNER DU 28 OCTOBRE
Mipl A 2 HSURES
’ Prix: G. 2.50
Salade de bacut tomatce
Gros bouillon A la creole
Gigot de mouton Parmentier
Cocelette de mouton 42 la Soubise
Pliricots rougesen sauce
Riz blane au lard
Beignets de figue
lruits
Cals
1/2 Vin

a ae”.





Nouvelles Elrangeres

| DEPECHES RECUES CE MATIN



Nouvelles diverses

Paris. — Rente: 94.45.

Hier la Chambre, aprés_uadi scours,
de Mr Grousseau, renvoya ta suite de
la discussion sur la dévolution des
biens eccléaiastiques 4 une date ulté-
rieure — Aujourd’hui, aprés avoir va-

i lidé I’élection de Mr Mons & Tulle et

voté a Punanimité de 559 votants le
| crédit de six millions en faveur des
inondés du Midi, elle commence les
iaterpellations sur ila défens3 natio-
nale. Mr Gauthier de Clagny a_ la pa-
role.

Marcredi, le Sénat vota la pro t
sor la légitimation des Faoke adute
térins et s’ajourna & midi.

Le président d3 la République et
Mie onalitdres offrirent ae diner
e noeur du ministre Affaires
Etrangéres de ia Russie, et jeudi

° ° . . ‘ . > 2 i 7.2 Sr. : 3
une fiiblesse physique, une impres-ionna- | 4mle e1 vue de tracer ces etats morbides, |

enfants adul- |

un déjetneren l’honneur de MrT
Ministre des Affaires Etrangéroy
la Suéde et sa fomme. &

Les inondations paraissant se
mer en France, La situation au Marog
est sans changement.

Mr Barcthou q iitte Pari; PO.1r pren
drean congs dea convalescencg, Lab.
sence durera jusqu’au lendeimain deg
fetes do la Toussaint.

Oa annonce ofticiellement a
Ifay2 Partivéa dy lEmpereur d’Allle-
magna pour le 20 Novembre a Ams.
terdam.

Pants. —La_ crise financidre
Etats-Unis n’a jusqu’d présent enes:
cune répercussion ici. :

On annonce qua Me Franeois
pée quiest malade depuis quatqee
t-mps, est maintenint au plus met,

New YORK. — La situation finag.

Crest précisdément dans le traitement de | ciére s’est légeremant amslioréa.

WASHINGTON. — Le cabinet s'est
réuni aujo:wd' hui. a situation finag-
ciere et plusieurs autres questioas
Oul été discutées.

VIENNE. — Le choléra a fait 302 ap-
parition a Rief.

VIENNE. — Los m-idecins de |’Em
pereur ont décid’ de ne plus faire
naruitre de balletin de santé, le sou-
verain Ctant en bonne voie de guéri-
sor.

Dégats importants occasionnés

parle tremblement. de terre

Rome. — Les détails recus aujour-
Vhuai sur los trambiemants de terre
qui s2 sont prodlaiis hier en Calabre,
indiquent qie les dégats matériels
sont beaucoup plus importants qu’oa
ne avait tout d’abord supposé, mais
que par contre la nombre das Vvicti-
Mos n’est pas tras élevé. Cortaias ese
timent 4 20 le nombre das tués, tar
dis qua d’autras parlent de plus d’uoe
centain®. Jusqt’a présant, tout indi-
que qne les premiers ont raison, Ce-
pendanton ne saura que'que chose
de dcéfinitif que quind les maisoas
dcroulées auront été ddblayées. |

Démentellements a2 fortifications

CASTRIES ( Ste-Luci3). — Ginquante
ouvriers @actilleria et 3 oftiziers sont
arrivés ici aujourd’hui de la Jamaigas
pour procéder an démzatellemant
des fortifications. To13 les canons
vont étre envoyés a la Jamaique poor
ctre employés aux fortifications
cette ville.

Un village attaqué ;

AtTuénes. -— On appren! que ly we
lage grec de Rakovan, siti pres a
Monastir, a été attaqué le 21 Ostobre
par une bande de Bulgares qul
braié una ceataine de maison; et
ou blessé p'usieurs habitants. 14 pM
part des habitants se sont enful+

Les Evénements du Marco

TANGER.— D'apras ane dépeche a
cuo par ta télégcaphie saos Mls,
gador a été‘occupé cet &
par 200 soldats francais. Ce
ment va coopérer aux mouy
des troupes marocaine3 command a
par le cal Ghazi Pacha. Ou crol
voir qne la gouveraeur de
est de connivence avec MoulaF
Ghazi Pacha a recu ordre de
ter. ;
Pants. — Dans une conversation
a eue a Marrakech avec ui 60 ;
Moulal Hafid a dit avec instance
n’avait pa3 procians la gaze
contre les étra gars, mais a,
contre son fidre Ab iel-Aziz es
dil, rnine le pays et te livre pee*
aux étrangers.








ae

VENTE IMMOBILIERE

verta de la loi du 14 Aout 1877 sur
y vette des biens immeubles de I’Etat Hai-
gen, ct sur autorisation du Corps Légis-
igif, obenue le 16 Septembre 1907 par
ip Pouvoir Exécutif; ;

Er ala requéte de Monsieur Charles Sam-

, Administrateur principal des finances
je Port-ao-Prince, ol il demeure agissant
per et aa nom de VEtat Hairien,

sera procédé le mardi, vingt-neuf Ox-
whee courant 2 trois heures de l’aprés-mi-
di, en Pétade et par le ministére de M*
Seiad Villard, notaire A Port-au-Prince,
Ree du ‘Centre N° 124.

Ala vente au plus offrant et dernier en-
dbfrissear de:

1°, Un emplacement, sis en cette, ville
27, Rue Férou, ci-edevant Rue des Miracles,
compost de deux portions distinctes. La

iére portion donnant sur la Rue Ferou,
sesure vingt-quatre pieds, six pouces de fa-
ade, vingt-six pieds quatre pouces au céré

ala Rue, sur une profondeur en
igne irrégulitre de quarante pieds neuf
pouces au cote Nord.

Li seconde portion mesure vingt-cing
eds, deux pouces de Est 4 POQuest, sur
mente-neuf pieds du Nord au Sud.

Le tout borné au Nord, par un pissage
oaman de trois pieds, dix pouces de lar-
gt; au Sud, par la Rue Feérou ; a Est, par
m e€ commun et les ayants droit de
fue dame Francoise Bernieret 4 FOuest
mt Lucette Charles avec drove de passage
tlesayaats droit de la feue dime Fran-
gee Bernier. .

Sur la mise 4 prix de la somme de Trots
mille pourdes billets ..sccccccccscecreess C.3.000

2. Une propri¢é.é, sise en cette ville,
hue Républicaine, Ne. 379, mesurant

Prete de fagide, sur cinquante pieds
deur. Elle est bornée au Nord,
ni héritiers de Rose Janvier ; au Sud

Es

VEst par Pyrrhus Laferriére et 4 l’Quest
la Rue Républicaine.
Cette propriété consiste en une maison
tage ayant deux pidces au rez -de-chauss¢e
Rttois piéces A l’étage, avec dépendances

cour.
“ar la mise 4 prix de la somme de Deux
mis dollars, or améericain... ........ P. 200

Pour plus amples rensei.1. ments, s'a-
rau soussigné, dépositaire du cahier
charges,
Port-au-Prince, 28 Octobre 1907.
Surrap VILLARD, sotaire.

ee

VENTE IMMOBILIERE

& Vertn de la loi du 14 Aodt 1877 sur

vate des biens immaeubles de lErat
et sur l’autorisation du Corps Lé-
obtenue le 16 Septembre 1906,
Ouvoir Exdccutif ;
. yemment, d’aprés_la decision du
h L Secrétaires d’Etat contenue
€péche du Secrétaire d’Etat de
ten date duro Septembre der-
f0§, Correspondance spéciale ;
requéte de Monsieur Charles
& poministrateur principal des fi-
Port-au-Prince, ot il demeure,
ea nt et au nom de I'Etat Haitien ;
Procédé le mardi, vingt-neuf Oc-
ats Na trois heures de |’aprés-mi-
Vill ¢ et par le ministére de M*
Rae a notaire 4 Port-au-Prince,
tre.
mate aux enchéres publiques et au
; Wee estimation de :
des Rome sise 4 Pétion-Ville, 4
de Chavannes et Métellus,
sot la Place Boyer.
sur laquelle se trouve une
avec et dépen-






















dances nécesitant des réparations, est com-
poste des deux emplacements poriant les
Tos Vingt-sept et vingt-huit b's ( Ne’

27 bis “et 28 bis ) et mec ‘a
S2pt pieds sur la Rue Meixellus et cent pieds
sur la Rue Chavanies. Elle est borne: au
Nord, par le numero vingi-six bis (Nev 26
bis, ) appirtenan: 4 Frédéric Carvalho ; au
ud, pat la Rue Chavannes ; 3

—

|
i

et mesure cent ving -'



AVIS

Yort-au-Prince, le 25 Octobre 1907
Le Magistrat Communal
a2 cett2 ville
Considérant qu'il y wlien de remetire
en vignear Pacrété co umeval du 3 Oc-

VEst par} tobre 1800, alin dem ttre un frein aux

*
Pemplacement numéro quatre bis (N° 4 | exigences des cochers ;

bis, ) eta VOuest, parla Rue Métellus.
Sur la mise 4 prix de la somme de trois
mille gourdes billets. . cy... . G. 3.000.

2° Un emplicement, sis en cette ville,
Rue Rigaud, quartier du Bois-Verna, me-
surant quarantre pieds de facade, sur une
profondeur de cent cinquante six pieds, du
cété Nord, et cent cinquante hui pieds, au
coté Sud. I] est born¢é au Nord, par Emile
Elie ; au Sud, par Madame Perrier Beault,
AVEst, par la Rue Rigiwdet dA l'Ouest,

ar Jacques Durocher.

Sur la mise A prix de la somme de cing-
cents dollars, or américaia. 2... .
cy...........P. 500 or americain.

3° Une propricté, sise en cette ville,
Rue de la Reévolution, mesurant environ
vingt-neuf pieds dz figide, sur cent cin-
quante pieds de profondeur. Elle est bor-
née au Nord, par un apparrement contigti
et apparrenant au juge Champ igne ; ALEst,
par la Veuve Fourreau ; 4 !'Ouest, par la
Rue de la Revolution, et au Sad, par un
passage commun.

Sur cette propricté se trouve une maison
de trois pices dont 1a principale est éclai-
rée par deux portes sur la tagade de la
Rue. Un couloir conduit Ala troisiéme pic-
ce d’ou s’eléve un escal'er qui aboutit 4 un
vaste grenicr habitable.

Dans !a cour, il y a une servitude de
passage en faveur de l’appirtement occup-
par le juge Champagne.

Cet immeuble nécessite des réparations.

Sur la mise 4 prix de la somme de quatre
cent dollars, or américain Le
Cy .e.ee ee oP. «400, OF ame¢ricain.
o Une propriété, sise en cette ville, a
angle des Rues Républicaine et Macajoux.
ciedevant Rue du Bel-Air, mesurant vint-
quatre pieds sur la Rue Républicaine,
soixante-trois pieds, sur la Rue Macajoux,
cinquante-sept pieds six pouces au céxe Est,
le cété Sud mesure en ligne bris¢es, tren-
te-trois pieds, six pouces du Nord au Sud,
et allant vers l’Est, dix-sept pieds,gsix pou-
ces.

Elle est borné2 au Nord, pac la Rue Ma-
cajoux ; au Sud, par qui de droit ; 4 Est,
par la propriété ci-apres désignée, 4 l'Ouest,
par la Rue Républicaine.

Cette propricté consiste en une halle en
maconnerie avec portes en fer, sur la mise
\ prix de la somme de neuf mille dollars
or américain.cy.. .. . . - P. 9000, or am.

5° Uue propriété, sise en cette ville Rue
Macajoux, ci-devant Rue da Bel-Air, _me-
surant vingt-trois pieds, six pouces de faga-
de, sur quatre-vingt un pieds, dix pouces de
rrofondeur. Elle est bornée au Nord, par
la Rue Macajoux, au Sud, par qui de droit;
4 Est, pat Pierre Baude et les ayants-
cause de Chapoteaa et 4 l'Ouest, par la
propriété ci-dessus désignée.

Sur cette propridté se trouvent deux
halles en maconnerie, l'une sur la fagade
de la Rue et l’autre 4 Vintérieur.

Sur la mise 4 prix de la somme de trois
mille dollars, or américain cy 3000j0r am.

Pour plus amples renseignements, s’a
dresser au soussign¢é, dépositaire du cahier
des charges.

Port-au-Prince, 28 Ootobre 1907.
Suirav. VILLARD

notaire.

Ranoella aux intéressés [+s disposi-
tions saivantes du sins dit aerdté,

Article le. A partir de cette dale
les différentes courses 4 faire, tant a
Vintérienr qu’a tx environs de la ville,
sont réglées comme suil :

1° Course en ville, par personne P. 0.20
2» Course de la ville 4 Martissant 050
36 Course de la ville 4 Bizoton 1.00
4° Course de la ville 4 Carrefour 2.00
3« Course de la ville 4 Mariani 3.00
6 Course de la ville 4 Bourdon 1.00
7° Course de la ville 4 Turgeau 0.30
8 Course de la ville 4 Drouillard 0.30
9 Course de la ville 4 la Croix-des-Miss. 1.00
10° Course de la ville 4 Mheure 1.00

Les enfants au-dessous de huit ans
paieront demi-plice et les nourissous
seront recus gratis.

Article 2.— Les conducleurs-le voi-
ture seront lenus de communiquer aux
assagers un bulletin imprimé portant
tS numéro de Ja voiture, les noms du

roprictaire et le présent tarif, lequel
eur sera délivré gratuitement par la
Commune ainsi que fa plaque rumérotée
quwils doivent recevoir avec leur patente.
Article 3.-~ Les lanternes des voitu-
res publiques porteront un numéro
Wordre qui sera posé également aux
frais de la Commune.

Atticle 4.— Il est défendu aux con-
ducteurs de voiture de maltraiter leurs
animaux sous peine de voir appliquer
contre eux, les prescriptions de ta loi
pénale a ce cas.

Article 5.-~ Les contestations entre
les passagers et les conducteurs de voi-
tures qui parviendront immédiatement
aux agents de la police administrative
ou a ceux 4° la Commune seront défe-
rées aux justices de paix.

Aricle G.-- Les conducteurs de voi-
tures gui ne sont ni occupés ni engagés
sont tenus di: recevoir tous ceux qui
ont besoin de leur service.

Les contrevenants aux présentes dis-
positions seront punis conformément
aux Icis.

Le oprésent avis sera publié et exé-
euaté a tadiligence des agents de la po-
lice administrative et de ceux de la
Commune. ‘

Fail a ’i[dtel Communal,
mois ct an que dessus.

Stexio VINCENT.

les jour,



VENTE DE BIENS DE MINEUR

En vertu de la grosse d’un jugement da
Tribunal Civil de Port-au-Prince, en date
du quatre Octobre mil neuf cent sept, en-
registrée, homologatif de 11 déliberation du
Conseil de famille du mineur Joseph An-
nulysse Coriolan Georges, en date du vingt
deux juin mil neuf cent sept.

Il sera procédé le mercredi trente Octo-
bre courant 4 dix heures du matin, en l|’é-

tude et par le ministére de M®* Kléber
Vilmenay, notaire, demeurant 4 Port-au-
Prince, Rue du Centre, N° 94.

A la vente au plus offrant et dernier en-
cherisseur, d'une maison sise 4 Port-au-
Prince, Grand’Rue, N° 298, compos¢e de
deux picces, avec ses dé ndances, ensem-
ble l’'immeuble sur lequel elle est construite,
mesurant quatorze pieds de facade sur trente
six de profondeur, borné au Nord par
Deschamp Lambert, au Sud par Annulysse

| fils,







ee a

Coriolan Georges, 4 l'Est par la Grand’-
Rue, et i l’Ouest par divers.

A la requéte de Madame Tertulia Henry,
propriétaire, tutrice dative du dit mineur
Joseph Annulysse Coriolan Georges, son
domiciliée et demeurant 1 Port-au-
sce, ayant pour avocat M¢ Michel Oreste,
résence de Monsieur le Gé-
nial Servius Francois, propriétaire, domi-
cilié et demeurant 2 Port-au-Prince, su-
brogé tuteur du mineur.

Sur la mise A prix de quatre cent cinquan-
te gourdes, cy, P. 450
outre les charges de l’enchere.

Pour piss amples renseignement, voir le
cahier des charges et les piéces déposés
chez M* K. Vilmenay,

Micne, ORESTE,
Avocat.
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Full Text


4" ANNEE, N° 176



PORT-AU-PRINCE (ait!)

LUNDI, 28 OCTOBRE 1907.

Le Hatin

QUOTIDIEN

SSS



ABONNEMENTS :
pak MOIS Une Gourde D’'AVANCE

D&PARTEMENTS & EVRANGER ;

Clément

vrais de poste en sus.



DIRECTEUR ?



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

LE NUMERO { () CENTIMES

Magloire,

Les abonnements partent da rer. et du rg de chaque
mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis.







Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

>

«Jeone sats si Pexigenee ne serait
pis poussée trop loin, en demanelant
atous les notes ameéricains de ressem-
bler a M. Booker PL Washington, avant
Waspirer Iégitimement aux fonctions
publiques. Demandons-le. Lal ptupart
des fonetionnaires blanes ont-ils Ta ca-
pacite da grand élucateur de Tuskegee?
La négalive West pas douteuse. Toute-
foiz, M. Roosevelt n’a jamais adopte
une tele formulle, pour eXprimer ses
sentiments. En, sadressant aux chefs du
parti républicain, dans le Sad des
Etats-Unis, il dit simplement :

« Deésormais le Sud duit etre gouver-
né dans ses relations fédérales par les
meilleurs hommes que je peux obtenir,
sans aucune considération dé race ou de
parti. »

Notre compatriote continue: « Le
prejugé de couleur ne fait point de dis-
tinction entre le neégre capable et le
negre incapable. Ce quil refuse Wac-
. cepter ala participation — es preérogati-

emprunté a cet ouvrage ,leia Wob- [yes politiques ct sociales,ce mest pas

tions remarquabies au plus haul/yiyaorant oa le mal élevé, vest le noir,
° da pur sang au dernier degré du sang
Oadonne facilement dans cette idée{meélé, pouvu qu'on pulsse découvrir
aux Etats-Unis, lo préjagé social, dans ce blanc apparent un indice quel-
@oins sous une de cea formes, est}conque de metissage. » Voici pourtant
intense ; il y a cependant 4_ bien /le langage qu'il met dans la bouche du
readre compte. Président Roosevelt :
(Ce qui intéresse le plus Jes Hai-}| « Comment quelqa’ua aurait-il pu-
, , dans lours relations avec les Etats-/avoir Pidée que j’ar dit que je ne nom-
#, écrit M. A. Firmin, c’est la ques-| merais poiut aux emplois des hommes
race ou de préjugé de couleur...{de couleur honorables et intégres, lors-
feosevelt s’est constamment mon-jgu’il n’y aurait d'autres objections
@acdquent avec le programme ré-]c¢ontre eux quel ur couleur ? Javoue
n, dont l'un des_principes le] que je suis enti¢rement incapable de le
- fixés est la rddemption du négre|comprendre. Au temps de ma visile a
ch. n de !escluvage a Ja liberté et!Charleston, le printemps dernier, j at
aevGriorité sociale & une ascension! fait, et depuis ce temps, j a continué a
et intellectuelle vera l’égalité,| faire nombre de pareilles nominations
F on et le travail. » dans divers Elats ou ily ane popula:
> Francis E. Leupp, cité par lejtioa de couleur consi See ur vont
auteur, dit ceci du Président{ nominations dhomme de eur Nn
tet des noirs américains : « Le; constitué dans aucun Etat plus qu une
‘ Caractére personnel et de ja ver-| mince proportion da nombre lota de
we que le Président vent établir| nomina‘ions.....-- Aussi lo ee
émulation du noir est mieux'je le peux Iégilimement, Je ies
ié dans Booker T. Washington | toujours de faire altention aux \ sits
; aucun homme ide couleurjet aux sentiments du peup e\ 2 c tie
Bde public. Tout noir qui aspire ,localité ; mais je Ne puls et la sorte
is doit faire preuve de cette | prendre position, en ferman re pore
Saivant le dogrs qu'il s’en ap- | de lespérance, ~ la porte | e OPO me
we 8 B'en écarte, il sera jugs ca- 'nité,— aun homme quelconque,

a in! on mérite, sur les simples fon-
"capable, » Et M. Firmin | Boments de la race et dela couleur. »

ETUDE

SUR LE

tapérament Halten

x

0a connait généralement les Etalts-U-
ssetles Ameéricains par Laboulaye et
de Tocqueville, c’est-a-dire au point de
ed a et du la fucon d'étre de la

té américaine considérée dans son
Mmemble. Il faut lire La Vie Améri-
ting, de M. Paul de Rousiers, si vous
walez saisir sur le vif le mouvement
elindividu dan cette masse, I’évolu-
lon personnelie de l’Américain et la
Ween cuvre de l’énergie initividuelle
& cet homme extraordinaire. Aussi

» tout ce que j’ai A dire sur ce sujet






















D2 cet imbrioglio de faits et de paroles
et de Papparente con'radiction qat pla-

ne sureax, cherchois a d giger la ve-
rite. Piniquité sociale taitdae fois de-
nonede par les congéneres des hommes
‘le coufear du pays americain jure sin-
culidrement avee les conditions quit ont
accompagné la naissance et le dévelop-
pement d’un peuple « qui approche le
plus de Vidéal, en fait de progrés poli-
tigue, ayant la possession effective de
la liberté unie a la jouissance non
moins elfective de Pégalité. » C’est cette
caractérislique politique qui parait ras-
surante & M. Firmin quand il s’écrie ;
« Qu’on se rassure! Le vingliéme sie-
cle ne s’écoulera pas tout entier, sans
que la Negro-Question soit ré+olue dans
le sens d2 fa justice et de la vérité, par
un d2 ces inonvements de subite géneé-

rosilé dont la purie de Lincoln a donné

tant Vexempleos. »

a

La solution de la Negro Question doit-
elle venir du pouvernement américain
ou des «Afro-Américains » eux-mcmes ?
ar le
remarquable auteur du livre M. Roose-

Le probleme politigue soulevé

velt, président des Etats-Unis et la Ré-
ublique des Etats-Unis est envisage par
ui a la lamiére des mémes_ prémisses
déja exposées dans l’Egalité des races
humaines: c'est toujours fla thése de la
perfectibililé d’une race démontrée par
aptitude de ceux qui en font partie a
acqueérir les hautes qualites intellec-
tuelles.

Mais le probléme est-il politique ou
bien social? M. Firmin confound visi-
blement les deux points de vue quand
il déplore que « l’admission des Afro-
Américains aux prérogalives de ciloyens
et Al égalité sociale soit si ardemment
contestée dans toat le Sud des Etuts-
Unis ».

Ou doit s’apercevyir combien le point
de vue social change les données du
probléme et ce poiat de vue = s’impose,
sur celte question, 4 un point tel que
Vécrivain hiitiea n’a pis pa s’empécher
de convenir, « qu’en étudiant les faits,
on ne tardera pas 4.s’apercevoir de ler-
reur que l’on commet généralement, en
E1rope, et presque partout, en alten-
dant dune administration gouvernemen-

‘tale des Etuts-Unis plus ou moins d’ac-

‘tion, plus
‘guivaat qu’elle est représentée par les

ou moins de concessions,





















de tout, ils ont reconnu,

(démocrates ou par le parti contraire-

En fait, iby aune politique américaine
eréée par les circonstances mémes dans
lesquelles se développent les 8Etats-Unis.
tant donnges les origines du peuple
amérietin, le pa\s ott if exerce son ac-
tivité, les particularités historiques qui
out présidé a sa constitution, il y aura
toujours erlui we instiuet national plus
fort que le programme @aucun parti».

Laissons un moment la_ constitution
politique du peuple américain ; chaque
nition dailleurs se l’arrange de la facon
qui parait 12 plus conforme a ses in-
tércts et & ses conditions d’existence,
et, loute condition politique écartée,
voyons miintenatut comment est consti-
tuée la socicté américaine elle-méme,
ce qui nous intéresse plus particulicre-
ment.

Auparavant reproduisons cette poi-
gnée de penscées de M. Roosevelt, rap-
portées par M. Firmin et dont les Afro-
Américains doivent, autant que les
blancs, faire leur profit pour réaliser
Vocuvre d@’élévation personnelle imposée
a chacun, dans les cunditions de la vie
américaine, pour conquérir dans la so-
ciété une place correspondante a la tache
accomplie.

« Nous sommes une nation de pion-
niers; les colons débarqués sur nosriva-
ges étaient des pionniers.... Ils furentdes
hommes d’espérance et d’attente, «’en-
{reprise et «’énergie, car les hommes
d’un contentement émoussé ou d’un dé-
sespoir stupide n’eurent point de part
dans ce grand mouvement de pénétra-
tion et d’excursion dans le Nouveau-
Monde. Notre pays a été peuplé par
des pionniers et, par conséguent, il a
en lui plus d’énergie, plus d’entreprise,
plus de puissance expansive qu’aucun
autre dans le monde entier.

« Les hommes qui, avec la hache dans
la forét, le pic dans les montagnes et
la charrue sur les prairies poussérent
au complet établissement de noire du-
mination sur les déserts américains,
ont douné une forme définie a notre
nation. Ils ont montré les qualités d’au-

dace, d’en lurance, de largeuur de vue,
d’ardent désir de la victoire et de refus
obsliné d’accepter la défaite,

lesquel-
les tendent a former l’essentielle viri-
lité du caractére américain. Au-dessus
dans une fore
me pratique, la loi fondamentaledu su3-
a

cés dans la vie américaine, — la loi du
travail dignifié, la loi de l’effort haute-
ment résolu... -

« A la longue, la frugalité, Vindus-
trie, l’énergie et la capacité de lindivi-
du doivent toujours restcr les princi-
paux facteurs du succés. . ..

« S'ils sont sages, tous les peres el
méres, dans ce pays, incileront leursen
fants a ne poi.t reculer devant les diffi-
cullés - mais’ les affronter et a les
vaincre ; non as’évertuer pour une vie
@ignoble aisance, mais A s’efforeer de
faire leur devoir, dabord envers eux-
mémes ct leurs familles, et puis envers
toute la République. Et il faut que ce de-
Voirprenne inévitablement le c chet du
travail, dans une forme ou dans une
aulre ».

PAIRS DITRRS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES



Observatoire
DU
SEMINAI®E COLLEGE St-MARTIAL

DiMaNCHE 27 OctOBRE

Barométre 4 midi 761,54
minimum 20 3
Ternpérature maximum 31,3

Moyenne diurne de la température 26,0

Le ciel adté nuageux surtout dans l’aprés-
midi.

Orage au SW i 4h, et au NEA6h. du
soir.

Le barométre est en baisse.

J. SCHERER
Ligne Hollandaise

Hier est parti le sjs_ Prins Maurits avec
les passagers suivants pour :

St-Murc : Mme Dévor et enfant, Du-
rand, Mme Michelia Hyacinthe, Lubin,
Thérése, Miles Alice, Marguerite, et Servise
Chrispin, Mlle Lydia, Saint Maixent Cons-
tant, Mme Joséphine Constant et enfant.

New-York: Mr Albert Lévy, Ignachette
Francesco.

Départ
Ce matin est parti le sjs Hispania avec
les passagers suivants pour :
tues : L. Gettrard, Narcisse Romain
et 3 enfants, Antoine Geffrard, J. Romus
Montas, Luména Leroy.
‘Petit-Godve. Amélie et Anna Charlot,
Député Charlot.
t- Thomas : Paul Sully.

Erratum
Parmi les passagers venus du Cap-Haitien
Jeudi dernier, 4 bord du Gracia, il faut lire
* Emmanuel Digand, au liew G" Emm a-

; L’ Officiel

Le Moniteur de samedi contient dans sa
partie officielle le sommaire suivant :

Circulaire du Secrétaire d’Etat des Finan-
ces aux Déléguéds des finances et du com-
merce dans les arrondissements financiers de
la République ; Circulaires du dit Secrétai-
re d’ aax Consals géneraux d’Haiti aa
Havre, Hambourg, New-York et Consuls
@’Haiti 4 Liverpool, Marseille, Manchester
“8 x; Circulaire da méme aux Con-
et Consul d°’Hafti 4 Amsterdam ; Circulai-
re du Secrétaire d’Etat de I’Instruction pu-
blique aux Inspecteurs des écoles de la Ré-
pablique ; Séance du Sénat du 18 Juillet
8907. (Suite ) ; Beat des biens domaniaux

ox d’Haiti 4 Hambourg, Havre | de

expertisés dont la vente a été antorisée par
le Corps Législatif ; Avis de la Commission
chargée d’examiner les pertes des sinistrés
de 1902 de Petit-Goave.

FT __

Renseignements utiles

Les affections physiques et meatales sont
le plus souvent la conséguence de Ilhéré-
dité ou des conditions défavorables du dé-
veloppement de Vindividu. Et quand des
conditions non-correctives s’associcnt A la
tare héréditaire, le développement de l’in-
dividu est pauvre ; il en résulte pour lui
un désastre de toute la vie, tout au moins

bilité organique, en font une proie fac le
des germes.
corporé Sano .»
L’influence des conditions tavorables du
développement sert 4 corriger les morbidi-
tés inhérentes A Vindividu ou a parfaire son
caracitre propre.. Cette influence est par-
ticuli¢rement nécessaire au développement
de la jeune file. Contrastant avec 1a m3-
ine époque chez le gargon, la Maturité

chez elle s’annonce par des phénomenes |

physiques et mentaux Comportant une re-
ation directe avec toutes les fibres de la

femme, ses émotions, son jugement. En '

la dotant de ses fonctions spéciales, la na-
ture a rendu les conditions de son déve-

loppement plus ditticile que chez le gar-_
gon. Il est imposé 4 la jeune fille se cause |

prédistosante naturelle pius grands, ure sus-

ceptibilité exquise 4 la merbidite par la_

vulnérabilité de ses fonctions spdciales.

La jeuue fille déja est ce que femm: elle
sera, portant avec elle selon les conditions
plns ou moins correctives de son dévelup-
nement, ute sdine

géniture inepte, débile, matad:veou avirics,

ou la stdrilité, avec tous les ennuis consti- |

tutifs de ces ctats morbides.

Sous linfluence des lois naturelles qui |
tend

régissent l’évolution, la perfectibi‘ite
\ se caractériser dans Vindividu par sélection

naturelle surla basede l’actraction mutuelle, |

ct

Les exigences posées par la Civitisation
cependant,

les demandes de la société,

sont faites pour enfreindre cette siine ten- |

dance et il sort le plus souvent du muariag?
contracté dans ces états morbides pour sa-
tisfaire ces exigences et ces demandes so-
ciales, une progéniture atavique ct statio-
naire. L’influence des lois naturelles se ca-
ractérise de la fagon la plus bienfaisante et
convaincante dans les meoeurs anglo-sa-
xonnes. 9
C’est d’autant une question qui tient de
prés 4 toutes les grandes questions sociales
et dont la solution sera l’ceuvre du temps

dans le travail de la perfectibilité des géné- |

rations futures. — Le point relatif 4 cette
question se rattachant 4 lintérét individuel
ntement, constitue la partie médicale
énomme « Hygiene » dont l’ob:ervation
scrupuleuse des régles est le moyen le plus
sar de conserver la santé. .
En attendant que nous arrivions A pouvoir
parer 4 la » utilisons sans faiblesse
nos moyens de la guérir. C'est ici le but
que je me suis proposé dans cet exposé
pour atriver Q certaine morbidité trés courante.
Parmi les différents maux auxquels la
jeune femme est tent, spécialement prédispo-
sée, le plus prompt A se manifester et le
plus important pour son bien étre présent
et futur --, et dont dépend pour une gran-
le développement national, — c'est
évolution imparfaite des fonctions mens-
truelles pendant lesquelles l’évidence de la

matarité est accom de l’élément « dou-
lear. » Un léger d’incommodité ar
de nervosisme est probablement naturel

"ol Padage «@ Meus sana in

maturité ow des états
moabides ayant pour conséquence une pro-'

| eu tant que compatible avec la santé .iné-
lrale. Mais lac douleur » ct Vhystérie qui
lest ’ensemble d’une catégoric dz troud-es
névrophatiques, sont en réalité des a états
, morbides.»

| 1 y a dans ces ctats morbides, de la Ne-
| vropathie soit héréditaire, soit acquis: sous
| Vinfluence de mauvaise condition du déve-
\loppement, soit combine et provojudce
| pat des conditions particulicres fréquentes :
ile refroidissement, la constipation. le surme-
| mage, dont les résultats seront tét ou tard
'des tats plus graves : les hémorrbagies, \a
| dysmenorrhée, 1a congestion, | inflammation de
‘Vitérus ev des annexes déterminant les
| métrites, catarrhe, salpingite, ovarice, cellu-
‘lite, etc. Et il doit étre dit aussi, avec re-
Igret qu'une Opération chirurgicile impru-

dévelonpe ou propage, malencontressement
une Infection ta ente ou déjd étabiie.

ces états morbides, infectieux ou non, que
‘PElectrothérapie par une action corrective speé-
ciale a cucilli les plus beaux lauriers de la
Science médicale moderne.
Elsctrothérapie
Doctrur C. GAVEAU
Medecin, chirurgien, accoucheur
el Electrothdrapeute,
Diplimé de 0 Université de Harvard
Etats-Unis d Amérique
Maladies spéctales de La femme
A ffections chroniques générales ou locales
Cure sans opération chirurgyicale
Cabinet : coin des Rues Férou et du Centre
de 2 heures a rt heures, matin
de 2 heures a 6 heures, apres midt



zsotel Belley,,.

DEJEUNER DU 28 OCTOBRE
Mipl A 2 HSURES
’ Prix: G. 2.50
Salade de bacut tomatce
Gros bouillon A la creole
Gigot de mouton Parmentier
Cocelette de mouton 42 la Soubise
Pliricots rougesen sauce
Riz blane au lard
Beignets de figue
lruits
Cals
1/2 Vin

a ae”.





Nouvelles Elrangeres

| DEPECHES RECUES CE MATIN



Nouvelles diverses

Paris. — Rente: 94.45.

Hier la Chambre, aprés_uadi scours,
de Mr Grousseau, renvoya ta suite de
la discussion sur la dévolution des
biens eccléaiastiques 4 une date ulté-
rieure — Aujourd’hui, aprés avoir va-

i lidé I’élection de Mr Mons & Tulle et

voté a Punanimité de 559 votants le
| crédit de six millions en faveur des
inondés du Midi, elle commence les
iaterpellations sur ila défens3 natio-
nale. Mr Gauthier de Clagny a_ la pa-
role.

Marcredi, le Sénat vota la pro t
sor la légitimation des Faoke adute
térins et s’ajourna & midi.

Le président d3 la République et
Mie onalitdres offrirent ae diner
e noeur du ministre Affaires
Etrangéres de ia Russie, et jeudi

° ° . . ‘ . > 2 i 7.2 Sr. : 3
une fiiblesse physique, une impres-ionna- | 4mle e1 vue de tracer ces etats morbides, |

enfants adul- |

un déjetneren l’honneur de MrT
Ministre des Affaires Etrangéroy
la Suéde et sa fomme. &

Les inondations paraissant se
mer en France, La situation au Marog
est sans changement.

Mr Barcthou q iitte Pari; PO.1r pren
drean congs dea convalescencg, Lab.
sence durera jusqu’au lendeimain deg
fetes do la Toussaint.

Oa annonce ofticiellement a
Ifay2 Partivéa dy lEmpereur d’Allle-
magna pour le 20 Novembre a Ams.
terdam.

Pants. —La_ crise financidre
Etats-Unis n’a jusqu’d présent enes:
cune répercussion ici. :

On annonce qua Me Franeois
pée quiest malade depuis quatqee
t-mps, est maintenint au plus met,

New YORK. — La situation finag.

Crest précisdément dans le traitement de | ciére s’est légeremant amslioréa.

WASHINGTON. — Le cabinet s'est
réuni aujo:wd' hui. a situation finag-
ciere et plusieurs autres questioas
Oul été discutées.

VIENNE. — Le choléra a fait 302 ap-
parition a Rief.

VIENNE. — Los m-idecins de |’Em
pereur ont décid’ de ne plus faire
naruitre de balletin de santé, le sou-
verain Ctant en bonne voie de guéri-
sor.

Dégats importants occasionnés

parle tremblement. de terre

Rome. — Les détails recus aujour-
Vhuai sur los trambiemants de terre
qui s2 sont prodlaiis hier en Calabre,
indiquent qie les dégats matériels
sont beaucoup plus importants qu’oa
ne avait tout d’abord supposé, mais
que par contre la nombre das Vvicti-
Mos n’est pas tras élevé. Cortaias ese
timent 4 20 le nombre das tués, tar
dis qua d’autras parlent de plus d’uoe
centain®. Jusqt’a présant, tout indi-
que qne les premiers ont raison, Ce-
pendanton ne saura que'que chose
de dcéfinitif que quind les maisoas
dcroulées auront été ddblayées. |

Démentellements a2 fortifications

CASTRIES ( Ste-Luci3). — Ginquante
ouvriers @actilleria et 3 oftiziers sont
arrivés ici aujourd’hui de la Jamaigas
pour procéder an démzatellemant
des fortifications. To13 les canons
vont étre envoyés a la Jamaique poor
ctre employés aux fortifications
cette ville.

Un village attaqué ;

AtTuénes. -— On appren! que ly we
lage grec de Rakovan, siti pres a
Monastir, a été attaqué le 21 Ostobre
par une bande de Bulgares qul
braié una ceataine de maison; et
ou blessé p'usieurs habitants. 14 pM
part des habitants se sont enful+

Les Evénements du Marco

TANGER.— D'apras ane dépeche a
cuo par ta télégcaphie saos Mls,
gador a été‘occupé cet &
par 200 soldats francais. Ce
ment va coopérer aux mouy
des troupes marocaine3 command a
par le cal Ghazi Pacha. Ou crol
voir qne la gouveraeur de
est de connivence avec MoulaF
Ghazi Pacha a recu ordre de
ter. ;
Pants. — Dans une conversation
a eue a Marrakech avec ui 60 ;
Moulal Hafid a dit avec instance
n’avait pa3 procians la gaze
contre les étra gars, mais a,
contre son fidre Ab iel-Aziz es
dil, rnine le pays et te livre pee*
aux étrangers.





ae

VENTE IMMOBILIERE

verta de la loi du 14 Aout 1877 sur
y vette des biens immeubles de I’Etat Hai-
gen, ct sur autorisation du Corps Légis-
igif, obenue le 16 Septembre 1907 par
ip Pouvoir Exécutif; ;

Er ala requéte de Monsieur Charles Sam-

, Administrateur principal des finances
je Port-ao-Prince, ol il demeure agissant
per et aa nom de VEtat Hairien,

sera procédé le mardi, vingt-neuf Ox-
whee courant 2 trois heures de l’aprés-mi-
di, en Pétade et par le ministére de M*
Seiad Villard, notaire A Port-au-Prince,
Ree du ‘Centre N° 124.

Ala vente au plus offrant et dernier en-
dbfrissear de:

1°, Un emplacement, sis en cette, ville
27, Rue Férou, ci-edevant Rue des Miracles,
compost de deux portions distinctes. La

iére portion donnant sur la Rue Ferou,
sesure vingt-quatre pieds, six pouces de fa-
ade, vingt-six pieds quatre pouces au céré

ala Rue, sur une profondeur en
igne irrégulitre de quarante pieds neuf
pouces au cote Nord.

Li seconde portion mesure vingt-cing
eds, deux pouces de Est 4 POQuest, sur
mente-neuf pieds du Nord au Sud.

Le tout borné au Nord, par un pissage
oaman de trois pieds, dix pouces de lar-
gt; au Sud, par la Rue Feérou ; a Est, par
m e€ commun et les ayants droit de
fue dame Francoise Bernieret 4 FOuest
mt Lucette Charles avec drove de passage
tlesayaats droit de la feue dime Fran-
gee Bernier. .

Sur la mise 4 prix de la somme de Trots
mille pourdes billets ..sccccccccscecreess C.3.000

2. Une propri¢é.é, sise en cette ville,
hue Républicaine, Ne. 379, mesurant

Prete de fagide, sur cinquante pieds
deur. Elle est bornée au Nord,
ni héritiers de Rose Janvier ; au Sud

Es

VEst par Pyrrhus Laferriére et 4 l’Quest
la Rue Républicaine.
Cette propriété consiste en une maison
tage ayant deux pidces au rez -de-chauss¢e
Rttois piéces A l’étage, avec dépendances

cour.
“ar la mise 4 prix de la somme de Deux
mis dollars, or améericain... ........ P. 200

Pour plus amples rensei.1. ments, s'a-
rau soussigné, dépositaire du cahier
charges,
Port-au-Prince, 28 Octobre 1907.
Surrap VILLARD, sotaire.

ee

VENTE IMMOBILIERE

& Vertn de la loi du 14 Aodt 1877 sur

vate des biens immaeubles de lErat
et sur l’autorisation du Corps Lé-
obtenue le 16 Septembre 1906,
Ouvoir Exdccutif ;
. yemment, d’aprés_la decision du
h L Secrétaires d’Etat contenue
€péche du Secrétaire d’Etat de
ten date duro Septembre der-
f0§, Correspondance spéciale ;
requéte de Monsieur Charles
& poministrateur principal des fi-
Port-au-Prince, ot il demeure,
ea nt et au nom de I'Etat Haitien ;
Procédé le mardi, vingt-neuf Oc-
ats Na trois heures de |’aprés-mi-
Vill ¢ et par le ministére de M*
Rae a notaire 4 Port-au-Prince,
tre.
mate aux enchéres publiques et au
; Wee estimation de :
des Rome sise 4 Pétion-Ville, 4
de Chavannes et Métellus,
sot la Place Boyer.
sur laquelle se trouve une
avec et dépen-






















dances nécesitant des réparations, est com-
poste des deux emplacements poriant les
Tos Vingt-sept et vingt-huit b's ( Ne’

27 bis “et 28 bis ) et mec ‘a
S2pt pieds sur la Rue Meixellus et cent pieds
sur la Rue Chavanies. Elle est borne: au
Nord, par le numero vingi-six bis (Nev 26
bis, ) appirtenan: 4 Frédéric Carvalho ; au
ud, pat la Rue Chavannes ; 3

—

|
i

et mesure cent ving -'



AVIS

Yort-au-Prince, le 25 Octobre 1907
Le Magistrat Communal
a2 cett2 ville
Considérant qu'il y wlien de remetire
en vignear Pacrété co umeval du 3 Oc-

VEst par} tobre 1800, alin dem ttre un frein aux

*
Pemplacement numéro quatre bis (N° 4 | exigences des cochers ;

bis, ) eta VOuest, parla Rue Métellus.
Sur la mise 4 prix de la somme de trois
mille gourdes billets. . cy... . G. 3.000.

2° Un emplicement, sis en cette ville,
Rue Rigaud, quartier du Bois-Verna, me-
surant quarantre pieds de facade, sur une
profondeur de cent cinquante six pieds, du
cété Nord, et cent cinquante hui pieds, au
coté Sud. I] est born¢é au Nord, par Emile
Elie ; au Sud, par Madame Perrier Beault,
AVEst, par la Rue Rigiwdet dA l'Ouest,

ar Jacques Durocher.

Sur la mise A prix de la somme de cing-
cents dollars, or américaia. 2... .
cy...........P. 500 or americain.

3° Une propricté, sise en cette ville,
Rue de la Reévolution, mesurant environ
vingt-neuf pieds dz figide, sur cent cin-
quante pieds de profondeur. Elle est bor-
née au Nord, par un apparrement contigti
et apparrenant au juge Champ igne ; ALEst,
par la Veuve Fourreau ; 4 !'Ouest, par la
Rue de la Revolution, et au Sad, par un
passage commun.

Sur cette propricté se trouve une maison
de trois pices dont 1a principale est éclai-
rée par deux portes sur la tagade de la
Rue. Un couloir conduit Ala troisiéme pic-
ce d’ou s’eléve un escal'er qui aboutit 4 un
vaste grenicr habitable.

Dans !a cour, il y a une servitude de
passage en faveur de l’appirtement occup-
par le juge Champagne.

Cet immeuble nécessite des réparations.

Sur la mise 4 prix de la somme de quatre
cent dollars, or américain Le
Cy .e.ee ee oP. «400, OF ame¢ricain.
o Une propriété, sise en cette ville, a
angle des Rues Républicaine et Macajoux.
ciedevant Rue du Bel-Air, mesurant vint-
quatre pieds sur la Rue Républicaine,
soixante-trois pieds, sur la Rue Macajoux,
cinquante-sept pieds six pouces au céxe Est,
le cété Sud mesure en ligne bris¢es, tren-
te-trois pieds, six pouces du Nord au Sud,
et allant vers l’Est, dix-sept pieds,gsix pou-
ces.

Elle est borné2 au Nord, pac la Rue Ma-
cajoux ; au Sud, par qui de droit ; 4 Est,
par la propriété ci-apres désignée, 4 l'Ouest,
par la Rue Républicaine.

Cette propricté consiste en une halle en
maconnerie avec portes en fer, sur la mise
\ prix de la somme de neuf mille dollars
or américain.cy.. .. . . - P. 9000, or am.

5° Uue propriété, sise en cette ville Rue
Macajoux, ci-devant Rue da Bel-Air, _me-
surant vingt-trois pieds, six pouces de faga-
de, sur quatre-vingt un pieds, dix pouces de
rrofondeur. Elle est bornée au Nord, par
la Rue Macajoux, au Sud, par qui de droit;
4 Est, pat Pierre Baude et les ayants-
cause de Chapoteaa et 4 l'Ouest, par la
propriété ci-dessus désignée.

Sur cette propridté se trouvent deux
halles en maconnerie, l'une sur la fagade
de la Rue et l’autre 4 Vintérieur.

Sur la mise 4 prix de la somme de trois
mille dollars, or américain cy 3000j0r am.

Pour plus amples renseignements, s’a
dresser au soussign¢é, dépositaire du cahier
des charges.

Port-au-Prince, 28 Ootobre 1907.
Suirav. VILLARD

notaire.

Ranoella aux intéressés [+s disposi-
tions saivantes du sins dit aerdté,

Article le. A partir de cette dale
les différentes courses 4 faire, tant a
Vintérienr qu’a tx environs de la ville,
sont réglées comme suil :

1° Course en ville, par personne P. 0.20
2» Course de la ville 4 Martissant 050
36 Course de la ville 4 Bizoton 1.00
4° Course de la ville 4 Carrefour 2.00
3« Course de la ville 4 Mariani 3.00
6 Course de la ville 4 Bourdon 1.00
7° Course de la ville 4 Turgeau 0.30
8 Course de la ville 4 Drouillard 0.30
9 Course de la ville 4 la Croix-des-Miss. 1.00
10° Course de la ville 4 Mheure 1.00

Les enfants au-dessous de huit ans
paieront demi-plice et les nourissous
seront recus gratis.

Article 2.— Les conducleurs-le voi-
ture seront lenus de communiquer aux
assagers un bulletin imprimé portant
tS numéro de Ja voiture, les noms du

roprictaire et le présent tarif, lequel
eur sera délivré gratuitement par la
Commune ainsi que fa plaque rumérotée
quwils doivent recevoir avec leur patente.
Article 3.-~ Les lanternes des voitu-
res publiques porteront un numéro
Wordre qui sera posé également aux
frais de la Commune.

Atticle 4.— Il est défendu aux con-
ducteurs de voiture de maltraiter leurs
animaux sous peine de voir appliquer
contre eux, les prescriptions de ta loi
pénale a ce cas.

Article 5.-~ Les contestations entre
les passagers et les conducteurs de voi-
tures qui parviendront immédiatement
aux agents de la police administrative
ou a ceux 4° la Commune seront défe-
rées aux justices de paix.

Aricle G.-- Les conducteurs de voi-
tures gui ne sont ni occupés ni engagés
sont tenus di: recevoir tous ceux qui
ont besoin de leur service.

Les contrevenants aux présentes dis-
positions seront punis conformément
aux Icis.

Le oprésent avis sera publié et exé-
euaté a tadiligence des agents de la po-
lice administrative et de ceux de la
Commune. ‘

Fail a ’i[dtel Communal,
mois ct an que dessus.

Stexio VINCENT.

les jour,



VENTE DE BIENS DE MINEUR

En vertu de la grosse d’un jugement da
Tribunal Civil de Port-au-Prince, en date
du quatre Octobre mil neuf cent sept, en-
registrée, homologatif de 11 déliberation du
Conseil de famille du mineur Joseph An-
nulysse Coriolan Georges, en date du vingt
deux juin mil neuf cent sept.

Il sera procédé le mercredi trente Octo-
bre courant 4 dix heures du matin, en l|’é-

tude et par le ministére de M®* Kléber
Vilmenay, notaire, demeurant 4 Port-au-
Prince, Rue du Centre, N° 94.

A la vente au plus offrant et dernier en-
cherisseur, d'une maison sise 4 Port-au-
Prince, Grand’Rue, N° 298, compos¢e de
deux picces, avec ses dé ndances, ensem-
ble l’'immeuble sur lequel elle est construite,
mesurant quatorze pieds de facade sur trente
six de profondeur, borné au Nord par
Deschamp Lambert, au Sud par Annulysse

| fils,







ee a

Coriolan Georges, 4 l'Est par la Grand’-
Rue, et i l’Ouest par divers.

A la requéte de Madame Tertulia Henry,
propriétaire, tutrice dative du dit mineur
Joseph Annulysse Coriolan Georges, son
domiciliée et demeurant 1 Port-au-
sce, ayant pour avocat M¢ Michel Oreste,
résence de Monsieur le Gé-
nial Servius Francois, propriétaire, domi-
cilié et demeurant 2 Port-au-Prince, su-
brogé tuteur du mineur.

Sur la mise A prix de quatre cent cinquan-
te gourdes, cy, P. 450
outre les charges de l’enchere.

Pour piss amples renseignement, voir le
cahier des charges et les piéces déposés
chez M* K. Vilmenay,

Micne, ORESTE,
Avocat.
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S’adresserau NO 495, Grand’ Rue.
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te, cheviote pour deuil, etc, Recomman-
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belfe collection de coupes de casimir,
de gilets de funtaisie et de piqué de
toute beanté.

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ces.— Coupes Frangaise, Anglais3 et
Américaine de la derniére pertection.
La maison confectionne zussi des Cos-
tumes militaires, habits brodés
dolmans, tuniquss, habits car-
rés. etc etc, de tous grades.

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Porte &la connaissance du public,
particuligrement de ses nombreux cli-
ents de Ia Géte et de la Capitaie, que
’établissement aun stock incalcula-
ble de chaussures pour hommes,
femmes et enfants, en tous genres,
et que, malgré foffre dea ur ceul
sur lachat en gros (50/0) fait an ra-
bais exceptionnel sar les prix.

L’dtablissement se charge de faire

reudre des mesures 4 domicile.
‘ours : Soin, exactitude,
42, Rue des Fronts-Forts, 42
Port-au-Paincs (Haiti)

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soussign¢é, en




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La Manufacture a toujours en dé-
pot un grand stock,— pour la vente
en gros et détail,— de chaussures en
tous genres pour

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de lintérieur pourrout étre exécutées
dans une semaine a peu prés.

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Chapeaux !!
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concours d‘un chapelier remarquable,
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