Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
October 26, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
BREE, N- 175

PORT-AU-PRINCE (uairi)

SAMEDI, 26 OCTOBRE 1907.



Le Matin

QUOTIDIEN >

ABONNEMERTS :

MAR MOIS Une Gourde D’AVANCE

DEPARTEMENT* & ETRANGER ;

vrais de posts en sus.



aes DANGERS DE L’EAU.

k Mrmi tous les facteurs responsables
Mréclosion des maladies, il en est un

importance est capitale : c'est
wa de boisson que Brouardel appeile



{
i
(

Fe er rere ote set Fe 00 28s a RD © ET en WD. remem sew oes Oe | oe Ret A a AE Ow oo?
= — = —

Soar tout ce qui concerne l’'Adminisiration du Journal,

ee —< e e - ee ee Sa ee ee






comme toutes les eaux de boisson,
commis leurs petits péches,

Lo temps mes! plus, il est vrai, des
infiizaes orgies of, nous croyant as-
soifiés de tisanes spéciales, on nous
distillai, des hydrolats de cadavre ou
de penail’ons maculés de sang et de
pus de matingreux. Les regards de
nos conduites d'eau restaient parfois
néglizemment onverts et les pourritu-
res ambulantes en faissient des hal-

‘tes avant oa apres Thormbl> qaete en

Mggtie amie de homme et qui peut! ville. Sans compler les teturds de bas

meir, grace a l'impéritie de celui-ci; élag> qui, apres une jou
cruelle ennemie. » En effet. ichanates s’y jetatent ia tete

apres une journeés de bac-
la premie-

dans le milieu aérien, dans le{re, las de blancs et d’absinthe. Toute-

uatique grouillent des infini.
petits inoffensifs ou dangereux
gle nombre déja si considérable,
gerolt avec les non observances
aw fegies de I’hygiéne. « La flore ba.-
memogique des eaux comme celle du
Metde l’air est A peine ébauchée et
&@ pas de jours oh on n’y décou-
Ge qormes nouvelics », écrit Mr
Pernud.
i igré les espéces différcutes de ces
mes, ils ne
mx ecote au sein des eaux, dans une
pease qui ressembie a quelque
we comme une coalition contre la
» Phomme. On adressé le bilan
wars qui leur sont imputables : ¢’a
statistique grasse de maux \-
}Â¥t j3 ne pense pas, pour ma part,
Bae eu le dernier mot de ces re-
si ardentes.
eSence est en marche. Elle conti-
L Probablement d’avancer sans
@ haleine, offrant chaque jour
peeurs de l’espéce supérieure
mmp ‘plus vaste dans lequel cou-
mevecdiant chaque jour ce qa on
peers ses ligsites. Nui nepour-
fA.5 arritera le mouvement ni
a ‘portée de cette course
mae .Vors la conquéte du parfait.
mare ێcouvrira-t-on dans l'eau
pope de nouveaux facteurs téiolo-
Ss nouveaux étres malfuisants
esece est jusqu’ici gizéo d'an’-
pam tous ceux déja dénon-


































ieex nombreux et nous ne
Pp Rous orémuair contre
ms ROcive. .

72203 eaux o’aicnt jamais
EN@ erible ds analyse, i! se-

ro & d’em-
s n’ont pas,

o

édaignent pas de vivre} q

‘ble. Ce sont Jes proteus, le

fois la teneur de nos eanx n’en doit
pas moins rester inquiétante etil im-
porte qua chacun prenne contre elles
les précautions sanitaires les plus ri-
goureuses. Si ces précautions devien-
nent plus importantes dans les pério-
desd’épidémie spécifique, elles ne lais-
sent pas d’étre indispensables en tous
temps etjen’en parle pas pour ren-
dre fes microbes ridicules comme le
pourrait croire un pessimisme Ironl-
ue. ;
Gest qu’a co 6 des particules ter-
reuses quia Vexamen meacroscopigue
seul, frappe et répulse le buveur, il
est dans l'eau des ennemis 1nsalSis-
gables aux y..ux les micux accommodés
et dont Ia nocivilé n’est pas toujours
paralléle aux dimensions. Ce sont des
organismes vivants appartenant au
groupe inférieur des régnes animal at
végétal : algues dialomees, _schyzomtce-
tes, infusoires, osufs d helminths. Si ce
n’était que ca! Puis les microbes sit-
rophyles réputés inofensifs, tels que
e microbe chromogene, des vibrions, des
spirilles, les microcoques, les sarcines.
etct mais en voici d Bata yous
i a : -
ci, ont une action p g sireploco-
que, le slaphylocoque, le baeille pyocia
nigue et enfin— jen passe et es pi
res —l2 colicommune qul semb'eappar’
tenir au patrimoine aquatique de tou
‘untivers.
"Gas voulu, dans ces derniers temps,
voir de Vexagération dans les craintes
winspiraient les eauxnon stéri isées.
n a prétendu que par un repos pro-
longs avaat lingestion de cos eaux,
les microbes n’y pouvaient plus exis
ter. Dans des expériences giles le
patience, on esta 16 jusqa’é mesurer /a



| Dirgcrevr!
Clément Magloire,



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45

A AS 2a SO eG. EET TERS On wee



LE

ee ee ee et ee

s'adresser a2 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

durée de la survie des microorga-|
nismes. Hochstetter avu le bacille

tvphique s’annihiler en St jours dans
eau naturelle. Pour Lofiler, ce fut seu-
lzment en 15jours, tandis que Gencrs-
sich a vu lemeéme baciile» conserver
son pouvoir agglutinant au bout de
118 jours dans de Veau_ stériliséa. Ne
pouvant s’étayer sur ces résultats
dont la divergence est faite pour éloi-
gnertoute idée d’assertion rationnelle,
on a mieux aimné dire que d’une facgon
générale, le nombre des microbes au

sein des eaux diminue rapidement et|

finit pas disparaitre avec le temps.
Ce fut Hueppa, qui, opérant sur une
eau non stérilisée, posa le premier le
principe de cette généralisation dans
« Schelling’s Journal ».

Qaciqu’il en soitde ces opintons, ja-
Niais trop on ue s’inquiétera de la te-
neur ucrobicnne des eaux de bois-
sou. La conu.utvence des saprophytes
ne .suffira pas toujours a protéeger
Vorganisme humain contre les ignom-
brables mécomptes auxquels il est en
butte du fait des bactéries aquatiques,
ct diverses affections et Pélection de

domivile que les vers font parfois en] Barométre Aj midi

nos fiatestius-heb:tats par trop hospi-
taliers n’out souvent, certes, pas d’au-

tre origine. L’cau, cette « amie » de
Vhomime, est

tibla He ~devenir soa ennemie et si
son attagquea estinsidieuse, pourn’étre
pas frarcho, ete n’en est pas moins
éviderte.

Mais comment sc .défendre contre
un ennemi nécessaire ? comment se
méfisr d’un ami qui vous hante cha-
que jour Excore si l'on pouvait se
passer d’une amitié si funeste! On
ouvrirait tout bonnement les bostilités
ct tla rupture aurait été immédiate.
Plus d’ami.

————————=—— oe

NUMERO A() CENTIMES

Les abonnements partent du rer. et da rg de chaque
mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou non De sont pas remis.



Encore ces dangers vous ont-ils 6té
offerts sous un pale crayon. En tous
cas, si vous les hyperbolisiez, je n’en
serais - je vous assure— que plus
& mon aise, car je n’ai jamais pu que
me le répéter ; si la peurde la mort
met le malade ans’ Vlesclavage
des prescriptions du médecin, la peur
seulo,des maladies« jougue » homme
en bonne santé a l’esclavage des pres-
criptions hygiéniques.

DocTeur C. PEARSON



PAILS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

VENDREDI 25 OCrosre

761 ,3
Te mpératare|™ azimura 32,6

cuoustamment suscep-j} Moyenne diurne de la température 25,6

Le ciel a été clair dans lamatinée et trés-
nuageux dans I’aprés-midi.
: Pluie d’orage 4 8 h, 20 m, marquant aa
pluviométre 2.9 millimétres.
Le barométre n’a pas varié.
J. SCHERER

Renseignements Utiles
Canne & Sucre
Maate heusbacds, 4 sucks: vivmc, Sut

Plus d’eau. Mais il faut} les tiges pleines, hautes de 2 24 anétres, pou-

qu’on fasse une fausse téte d’ami fi-j vant méme en atteindre 5 et 6, sur 1/2 &

dele, que

ménage, que l’ou caresse d’une main} jaune, en ro

tandis qu3 l'on tape dur de autre,

avenfin on soit sacrilégs en empoi-|tre et d’autant
A °
pour ne pas soi-ja éé plus rapide.

sonnant so. « amie »

meme, boire la cigué des souffrances/sout p

Yon continue de faire bon] 4 centimétre de diamétre, sont

en

e, en violet, vert, etc. ; elles
distants de 10 4 15 centimé-
lus écartés que la croissance
Les feuilles engainantes

es, longaues de 50 centimetres &
rudes

ont des noeu

qaa redit 1a sombre Pathologie. C’est| 1 m. 25, larges de 44 5 centimeétres,

4 porter ce coup d’hypocrite
que jeme propose de vous instruire
dans un article prochaiao.

J'ai, A dessein, essayé, de vous re-
tracer les dangers
son ingdérée sans ancai7eé précaution.

e l'eau de bois-| tures, est

raffiué{et rapprochécs les unes des autres.

es fleurs forment un panache, appelé
Cetce plante, que l’on reprodait par bou-

wée le jus sucré que ren-
pone oe Meee cobich eu

ferment ses tiges.






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pét un grand stock,— pour la vente
en gros et détail,— de chaussures en
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AVIS

agrt-aa-Prince, le 25 O:tobre 1907

istrat Communal
Le Mos. cette ville

Considérant qu’il y alieu de remettre
gs vigueur Varrété communal du 3 Oc-
4800, afin de mettre un frein aux

: s des cochers ;

Ie aux intéressés les disposi-
ons suivantes du sus-dit arrété.

Article ter. - A partir de cette date
ls différentes courses 4 faire, tant a
fielgrieur qu’a tx environs de la ville,
wat régiées comme sult -

‘ile, par personne
ears de Ta ville a Martissant
> Course de la ville & Bizoton
@ Course de la ville A Carrefour
Course de la ville 4 Mariani
Course de la ville 4 Bourdon
‘h Course de la ville 4 Turgeau
Course de la ville & Drouillard
\@ Course de Ja ville A la Croix-des-Miss.
® Course de la ville 4 heure 1

Les enfants «u-dessous de huit ans
pieront demi-place et les nourissons
gront recus gratis.

Article 2.— Les conducteurs de voi-
we seront tenus de communiquer aux

ers un bulletin imprimé portant

numéro de la voiture, Jes noms du
optiétaire et le présent tarif, lequel
ber sera déliveé gratuitement par fa
Qommune ainsi que la plaque rumérotée
q@ilsdoivent recevoir avec leur patente.
-Acticle 3.— Les lanternes des voitu-
m publigues porteront un numéro
dordre gui seta posé également aux
isde fa Commune.
Article 4.— Il est défendu aux con-
tleurs de voiture de maltraiter leurs
ux sous peine de voir appliquer
eux, les prescriptions de la loi
ba ce cas.
Article5.— Les contestations entre
passagers et les conducteurs de voi-
qui parviendront immédiatement
agents de la police administrative
dceux de la Commune seront défé-
aux justices de paix.
Ariicle G.-~ Los couducteurs de voi-
qui ne sont ni occupés ni enuagés
ttenus de recovoir tous ceux qui

in de leur service.

scoulrevenants aux presentes dis-
ee seront punis cconfurmément
Ls présent avis sera publid et exe-
ala diligence des ageuts de la po-
almiuiztrative et de ceux de la
~—=Eune.
Fail a P' Hotel Communal, les jour,
et an que dessus.

STENIo VINCENT.

P.

mm SSmM ONS OS
SSESSSSSES
















WRITE DE BIENS DE MINEUR

-—- =_—-

os de la grosse d’un jugement du
als ide Port-au-Prince, en date
we Octobre mil neuf cent sept, en-
, ge rmologatif de la délibératian du
, Sit ¢ du mineur Joseph An-
oian Georges, en date du vingt
= mil neuf cent sept.

rans dé le mercredi trente Octo-
be dix heures du matin, en I’é-
Parle ministére de M* Kléber
Sg 20taire, demeurant A Port-au-

ge at da Centre, No 94.
sd oe plus offrant et dernier ‘en-
. Gne maison sise 4 Port-au-
Smad’Ruc, No 298, composée de
avec ses dépendances, ensem-












coschamp Lambert, au Sud par Annu'ysse
oriolan Georges, A l'Est par la Grand -
Xue, et a l'Ouest par divers.

A la requéte de Madame Tertulia H ry, .

Fropriétaire, tutrize dative du dit) mineur

Joseph, Annulysse Coriolan Georges, son!
Ns, domicili¢e et demeurant 39 Port-au- |

Prince, ayant pour avocat M* Michel Orvste,
soussigne, en présence de Monsieur le Ge-

néral Servius Frangois, propriétaire, d-.mi-:
ous!

cilié et demeurant A Port-au-Prince.
brogé tuteur du mineur.

Sur la mise A prix de yuitre cent cinguan |

te gourdes, cy,... .

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outre les charges de lenchcére.

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cahier des charges et les

chez Me K. Vilmenay,
Miche, ORESTE,

picces déposeds

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_Priére d’aviser 1l'administra-
tion de la moindre irrégularité
dans le service du« MATIN»
ann qu’il y soit de suite remé-
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I ae :

ressant et écrasent les tiges dans des mou-
ins ou bien par macération ; d'autres ma-
nipulations sont nécessaire pour le filtrer,
le cuire, et le débarasser de la mélasse qu'il
contient. Enfin, le sucre brut ainsi obtenu
est soumis au raffinage, aprés quoi il est
mis dans le com:nerce sous la forme que
nous connaissons.

La mélasse donne par fermentation et
distillation Je rhum o2 tafia, produit acces-
soire trés important.

Les déchets des cannesou bagasses ne sont
Rs perdus ; on les brile généralement.

is quand l’extraction du sucre se fait par
macération, on ne peut plus briler les resi-
dus, o1en fait du papier. La cellulose de
canne fournit une bonne pate 4 papier
d’emballage et méme des _papiers blancs et
fins. On cite une usine dans la Louisiane
qui en fabrique 10.000 kilos par jour.

Il nous reste A parler de Vorigine et de
Vh’stoire de la Cinne a sicre. © rltivée au-
jourd’hui dans toutes les régions ehaudes du
globe, clle le fut tout d’aboid dans Inde
et en Cochinchine d’ot: clle s'est: répandue
en Afrique, puis en Amériqu., mais on ne
I’a trouvée nulle part 4 I’ciat sauvage. Le
no:n scientifique succharum dérive de sahara

ui, en sanscrit, siguifie sucre; les Arabes en
rene sukkar, dou les noms plus ou moins
semblables des langues europécnnes mo-
dernes.

Les Grecs et les Romains connaissaicnt le
sucre de Canne, qu’ils appelaient mie! de
Canne, mais non la_ plante. Ce furent les
Arabes qui répandirent celle-ci, d’abord en
Arabic, puis en Egypte et en Palestine. En
714, les Maures l’apportérent en Anda‘ousie
d’ou elle arriva 1 Madére, puis en 1420 aux
Canaries. Pendant longtemps ces iles appro-
visionnérent l'Europe de sucre, jusqua ce
que cette culture, introduite 4 Saint-Do-
mingue en 1494, puis 4 Cuba, fini par

rendre une telle importance au Nouveau

onde que ce dernier put suffire 4 lui scul
pendant longtemps aux besoins de la con-
sommation.

On est si habitué au sucre de nos jours,
qu’il serait difficile de concevoir une épo-
que sans lui ou de le remplacer par autre
chose.

Sans sucre, mi le café, ni le thé, ni le cho-
colat ne nous paraitraicnt buvables. Ces pro
duits étant inconnus dans l’antiquité et au
moyen ige, le besoin de sucrer se faisait
parallélement moins sentir. On avait le
miel pour faire des giteaux, etc. ; la pro-
duction de celui-ci devait étre importante
4 en juger par un seul fait cité par Tite-
Livre : dans leur lutte contre les Corses,
deux siécles avant notre ére, les Romains,
chaque fois que ces ficrs insulaires furent
défaits, leur imposérent un tribut consis-
tant en 100 4 200.000 livres de cire, quan-
tité énorme pour ce petit peuple. On peut
en induire quelle quantité de miel ila ita
pour l’obtenir. .

Eclaircissement

Dans son N° 2752 (10 année ) du 24
du courant, un quotidien de cette ville pu-
bliait un article qui, faisant allusion 4 un de
nos édiloriaux, semblait tendre, par l’em-

wsalenwuuticua U’u pussessif, a Uisio-
quer l’intégrité de notre comité de‘rédac-
tion.

Sar les représentations que nous adressa-
mes 4 la Direction de cette feuille, nous
fomes « référés » A un erratum que compor-
tait son numéro d’hicr. Cct erratum annon-
gait qu’au lieu de parler d’un sien article
ayant para dans le Matin, comme on I’a-
vait publié, on ne faisait que rappeler notre
article du 2 Septembre intitulé Pasvres et
Mendiants

Nous devions arréter l’aitention de nos
lecteurs sur le fait et nous profitons de cette
@céasion pour rappe ue tion
da Astin rene absolament responsable, en

justice ou partout ailleurs, de toutes ses
informations et de toutes les opinions émi-
ses dans ses Gdiloriaux.
Mariage

En l'Eglise Cathédrale le jeudi 7 No-
vembre prochain, 4 7 heures du matin, sera
célébré Je mariage de Mlle Claire RossiGNot
avec notre sympathique ami Frangois Ma-
THON.

Nous présentons nos sincéres félicitations
aux futurs époux.

Na‘ssance

Des Gonaives, on nous annonce Vheu-
reuse naissance d’un gros gargon, fils des
époux Uliimo Allen, qui a regu le prénom
d’HErvE.

Nos meilleurs voeux 4 Monsieus, Madame

et bébé.
Décés

Est morie hier soir 3 6 heures GEORGETTE
Gumsaup, igée de 11 mois. Ses funérailles
auront licu cet ap¢és-midi, 4 3 heures, a
VEglise Cathédrale.

Nos sinceres condoléances 41 la famille
Francois Guilbaud.

Revue du marché

La hausse quenoussignalions dans no-
tre dernicre revue s’est accentuée ; dés lun-
di on atteignait le taux de 418 0/o et de-
puis on a fait 4 423/25 o/o ; depuis hier on
est retombeé A 422 0/o qui est le taux d’ou-
veriure d’avjourd hut.

Les Traites s/ France se vendent tou-
jours A 2 1/42 1/2 o/o pour le Paris direct
et Hambourg-Paris.

Les cheques s/ New-York sont demandes
d 3/4 0/0.

Les derniéres nouvelles regues d’Europe
annoncentencore une baisse sur le Café qui
est coté 4 yo Fes.

Les Cours du Cacao se maintiennent tou-
jours avec fermeté sur le marché éteanger.
KF. 11s.

Les titres du gouvernement sont fermes :

Consolidées 6 o/o 4 39 1/2 Intéréts re" Sep-
tembre et 4 yo 0/o sur Décembre.

Consvlidés 30/0, 20 0/0. Emprunts Réunis :
38 O/o.

Les cours des marchandises comestibles
se ressentent énormément de la_ panique
sur le marché des Etats-Unis. On signale
déja une hausse considérable sur la Farine
qui se vend 1 P. 46. ‘

Usineg a sucre. Le stock actucl du sucre
turbind se renouvelle petit a petit 5 ce n’est
pas malheurcux, car, 4 prix egal, laprcférence
allait se porter sur le sucre des Etats Unis,
dit sucre en boules qui se vend A P. 0,50
la livre.

Port-au-Prince, 26 Octobre 1907.

Ligne Hollandaise

Ce matin est enué le steamer Prins
Maurits, avec les passagers suivants ve-
nant de :

Cayes : M. Appolon, H. Anglade, M,
Abraham, Rév. Picot, F. Lechaud, Franck
Gerdés, Eugéne Stacco, T. Lamothe, P.
Elie et enfant, Camille Laporte, Berlingéne
jeune, Louis Bélizaire, Mlle. J. Guitlaume,
B. Pélissier, Louis Séraphin, Frére Martin,
Guillaume Delatour.

Ni-Vork > Alfied Cameram, M. Tu-
linco.

Ligne Hambourgeoise

Le s/s Hispania est entré ce matin avec

les gers suivants venant de:
ingston: B. A. Lade, L. Kerlegrand,
Mme Arthur Bonnefil et enfant.

Jérémie: M. Elias, Germain, Lindingue,
Laraque, Cayemitte, H. Bresh, V. Salés,
V. Blanchet, F. Sanon, O. Sanon, H. Rou-
zier, Hamann, Martelly, Bigord, G. Ro-
bere et enfant, Mlle N. Lubin.

Tribunal criminél
Audience du 25 Octobre
Hier comparaissait le nommé Charles

Verlack, originaire de St Thomas, prévena

de blessures volontaires sur la personre de
Julius Joseph .

Me Borgella Camille présentait la détensede
Paccusé ; le si¢ge du Parquet était occupé
par le susbtitut Thibault et le ‘Tribunal
présidé par le Juge Ghampagne.

Le Jury ayant rendu un verdict nég iif,
Charles Verlack a été mis en liberté.
Theatre Haitien

Le Theatre Haitien donnera demain la
représentation que nous avons déji annon-
cée.

L’ Empercuy Dessalines est une pi¢ce mon-
tée avec soin et jouce avec talent; tous les
auditeurs de Vannée dernitre se firent un
vrai plaisir de le reconnaitre. Nous avons
le ferme espoir que cette opinion sera con-
firmée ct que les amateurs qui prétent si
largement leur concours 4 Voouvre saine
de Coicou se sentiront récompensés de
leurs peines et de leurs persévérants etlorts.
(eter

DEJEUNER DU 26 OCTOBRE
MIDI A 2 HEURES

Prix: G. 2.50
Beurre de Copenhague
Radis
Courtbouillon de poisson a la eréole
Langue de veau a PTtalienne
Cotelettes de mouton anx pommes
Haricots rouges en sauce
Riz blane au lard
Créme 4 la vanille
Fruits
Café
1/2 Vin

ooo ——————eS=>eEoWC5_k ___ eee

Nouvelles Etrangeres

DEPECHES 8§CUES CE MATIN







Nouvelles diverses

Havre. — Cafe Waili-Cap: 42.59.

Le « Ganada» est arcive hier a St-
Nazaire.

La Chamnbre vota aujourd’ hail: pro-
jet de loi portant approbation de la
convention interauationale du 3 No-
vembre J9VU pour la révision du_ ré-
yima des spiriteueux en Afrique ot
aborda la discussion des biens de :’k-
giise.

Le Sénat aborda la discussion de
la proposition de lot teandant a modi-
fier Particle 331 da cole civil, en ce
gui concerne les cnfan'ts adullérins.
Mr Chaumie, rapporteur, a la parole.

Méme situation au Maroc. Mauvai-
ses nouvelles du bassin de la Loire
ou la plaine est inondée au-dela de
Tours. La pluie tomb234 torrents dans
le Midi. Les enviruns de Nimes, Agdoe
et Montpellier sont tres éprouvés.

New-York. —La situation financiére
eat toujours trés inquiétante,

Contre Moulal-Hafid

TANGER. - Ghazi Pacha, un des
meilleurs généraux du Sultan Abdel-
Aziz, s’est embarqué aujourd’hui avec
cing cents hommes et quatre canons
4 destination de Mogador, od il va
opérer cootre l’armée de Moulai-Ha-

Le dirigeable militaire « Patrie »

Panis. — Le dirig able militaire fran-
cais « Patric » agrandi et modifié, a
Manceuvré aujourd'hui dans les envi-
rons de Paris. Il a parcouru une dis-
tance de 60 milles en moins de quatre

D Un cas de peste
UNDERQUE. — Un cas g |
posto > Dubonique a été déconvart’s
ord du paquebot « Provingi
v6 hier de Tunis. PONINGA 9 atti.

La santé de l’Empereur
Soseph Francois.
VIENNE. — La santé de l’Emperear

Frangois-Joseph continue a 3’ i
; | a .
rer. Les médccins disent que Ieee
valescence de Sa Majesté a commeg.
cé.

Un procés de Prcsse

_ BERLIN.— Le procés en diffamatiog
intenté pac le général comte Kuno dg
Moltke, ancien gouverneur ilitaigg |
de Berlin contre’M. Maximilien Hat *
den, rédacteur du « Kukunft », acom —
mencé ce matin. Dans une série d’ar. |
ligdes publiés dans le « Kukunft »,
Harden avait accusé le comte de
Moltk= d’appartenir a une coterie
dans laquelle des membres de la
cour se livraient 4 des ‘pratiques
mystiques et Spiritistes et cherchaient
ainfluencer les décisions de l’Empe-
reur dans Jes affiires politiques. Il
accusait en outre les membres de
cette cédterie de so livrer entre eux a
de certaines pratiques immorales.
La situation en Perse

Sr-PETERSBOURG. -— Une dépéche
ce Téhéran annonce que le Chaha
recu hier le Président du Parlement
et qu'il a signé un décret dissolvant le
cabinet. Le nouveau ministére persan
west pus encore formé.

La situation en Perse devient si criti-
que qu’une intervention russo-anglai-
se est consi.iérée imminente dans les
cercles diplomatiques.

I’ambissadeur do l’Angleterre Sit
Authur Nicholson a été recu en ate
dience par le Tsar au Palais de Pé-
terhof. On ignore le résultat de leut «
intention.

Secousses sismiques et pluies
torrentielles en Itaiie

Rome. — Des secousses sismiques
ont été ressenties en Italie pendant
ia soirée @’hier. Les plus fortes oat
été observées en Siciia et en Calabre,
ot: Iss populations ont abandonné les
tnaicons. Reggio et Messine ont été
Cprouvees, ainsi que Gerace, Sinopo-
li et Brancatane. Des pluies torrentiel-
les aggravent la situation. Les villa-
wes de Monteleone, Perruzzano, Sal-
Glario ont aussi baaucoup souffert ;
plusieurs personnes ont ¢té tuées.

LIGNE HOLLANDAISE

Le SSS « PRINS MAURITS»?.
venant du Sud est attendu same"
ai, 26 courant.

Il laissera Dimanche, 27 008.
rant, a 14 heures du mati,

pour Saint-Marc et New-York. ~
Port-au-Prince, 1e26 Octobre 1907:
GERLACH & C, AGENTS.

Hamburg America Lin

Le steamer « Hispania » partird
Lundi matin a 8 heures pour Pott
Goave, Gonaives, Port-de-Paix
Haitien, Puerto-Plata, St-Thom
et l'Europe ¢
Port-au-Prince 96 Octobre 1907

G. EEITEL & ©
- AGmnTs.



Full Text
BREE, N- 175

PORT-AU-PRINCE (uairi)

SAMEDI, 26 OCTOBRE 1907.



Le Matin

QUOTIDIEN >

ABONNEMERTS :

MAR MOIS Une Gourde D’AVANCE

DEPARTEMENT* & ETRANGER ;

vrais de posts en sus.



aes DANGERS DE L’EAU.

k Mrmi tous les facteurs responsables
Mréclosion des maladies, il en est un

importance est capitale : c'est
wa de boisson que Brouardel appeile



{
i
(

Fe er rere ote set Fe 00 28s a RD © ET en WD. remem sew oes Oe | oe Ret A a AE Ow oo?
= — = —

Soar tout ce qui concerne l’'Adminisiration du Journal,

ee —< e e - ee ee Sa ee ee






comme toutes les eaux de boisson,
commis leurs petits péches,

Lo temps mes! plus, il est vrai, des
infiizaes orgies of, nous croyant as-
soifiés de tisanes spéciales, on nous
distillai, des hydrolats de cadavre ou
de penail’ons maculés de sang et de
pus de matingreux. Les regards de
nos conduites d'eau restaient parfois
néglizemment onverts et les pourritu-
res ambulantes en faissient des hal-

‘tes avant oa apres Thormbl> qaete en

Mggtie amie de homme et qui peut! ville. Sans compler les teturds de bas

meir, grace a l'impéritie de celui-ci; élag> qui, apres une jou
cruelle ennemie. » En effet. ichanates s’y jetatent ia tete

apres une journeés de bac-
la premie-

dans le milieu aérien, dans le{re, las de blancs et d’absinthe. Toute-

uatique grouillent des infini.
petits inoffensifs ou dangereux
gle nombre déja si considérable,
gerolt avec les non observances
aw fegies de I’hygiéne. « La flore ba.-
memogique des eaux comme celle du
Metde l’air est A peine ébauchée et
&@ pas de jours oh on n’y décou-
Ge qormes nouvelics », écrit Mr
Pernud.
i igré les espéces différcutes de ces
mes, ils ne
mx ecote au sein des eaux, dans une
pease qui ressembie a quelque
we comme une coalition contre la
» Phomme. On adressé le bilan
wars qui leur sont imputables : ¢’a
statistique grasse de maux \-
}Â¥t j3 ne pense pas, pour ma part,
Bae eu le dernier mot de ces re-
si ardentes.
eSence est en marche. Elle conti-
L Probablement d’avancer sans
@ haleine, offrant chaque jour
peeurs de l’espéce supérieure
mmp ‘plus vaste dans lequel cou-
mevecdiant chaque jour ce qa on
peers ses ligsites. Nui nepour-
fA.5 arritera le mouvement ni
a ‘portée de cette course
mae .Vors la conquéte du parfait.
mare ێcouvrira-t-on dans l'eau
pope de nouveaux facteurs téiolo-
Ss nouveaux étres malfuisants
esece est jusqu’ici gizéo d'an’-
pam tous ceux déja dénon-


































ieex nombreux et nous ne
Pp Rous orémuair contre
ms ROcive. .

72203 eaux o’aicnt jamais
EN@ erible ds analyse, i! se-

ro & d’em-
s n’ont pas,

o

édaignent pas de vivre} q

‘ble. Ce sont Jes proteus, le

fois la teneur de nos eanx n’en doit
pas moins rester inquiétante etil im-
porte qua chacun prenne contre elles
les précautions sanitaires les plus ri-
goureuses. Si ces précautions devien-
nent plus importantes dans les pério-
desd’épidémie spécifique, elles ne lais-
sent pas d’étre indispensables en tous
temps etjen’en parle pas pour ren-
dre fes microbes ridicules comme le
pourrait croire un pessimisme Ironl-
ue. ;
Gest qu’a co 6 des particules ter-
reuses quia Vexamen meacroscopigue
seul, frappe et répulse le buveur, il
est dans l'eau des ennemis 1nsalSis-
gables aux y..ux les micux accommodés
et dont Ia nocivilé n’est pas toujours
paralléle aux dimensions. Ce sont des
organismes vivants appartenant au
groupe inférieur des régnes animal at
végétal : algues dialomees, _schyzomtce-
tes, infusoires, osufs d helminths. Si ce
n’était que ca! Puis les microbes sit-
rophyles réputés inofensifs, tels que
e microbe chromogene, des vibrions, des
spirilles, les microcoques, les sarcines.
etct mais en voici d Bata yous
i a : -
ci, ont une action p g sireploco-
que, le slaphylocoque, le baeille pyocia
nigue et enfin— jen passe et es pi
res —l2 colicommune qul semb'eappar’
tenir au patrimoine aquatique de tou
‘untivers.
"Gas voulu, dans ces derniers temps,
voir de Vexagération dans les craintes
winspiraient les eauxnon stéri isées.
n a prétendu que par un repos pro-
longs avaat lingestion de cos eaux,
les microbes n’y pouvaient plus exis
ter. Dans des expériences giles le
patience, on esta 16 jusqa’é mesurer /a



| Dirgcrevr!
Clément Magloire,



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45

A AS 2a SO eG. EET TERS On wee



LE

ee ee ee et ee

s'adresser a2 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

durée de la survie des microorga-|
nismes. Hochstetter avu le bacille

tvphique s’annihiler en St jours dans
eau naturelle. Pour Lofiler, ce fut seu-
lzment en 15jours, tandis que Gencrs-
sich a vu lemeéme baciile» conserver
son pouvoir agglutinant au bout de
118 jours dans de Veau_ stériliséa. Ne
pouvant s’étayer sur ces résultats
dont la divergence est faite pour éloi-
gnertoute idée d’assertion rationnelle,
on a mieux aimné dire que d’une facgon
générale, le nombre des microbes au

sein des eaux diminue rapidement et|

finit pas disparaitre avec le temps.
Ce fut Hueppa, qui, opérant sur une
eau non stérilisée, posa le premier le
principe de cette généralisation dans
« Schelling’s Journal ».

Qaciqu’il en soitde ces opintons, ja-
Niais trop on ue s’inquiétera de la te-
neur ucrobicnne des eaux de bois-
sou. La conu.utvence des saprophytes
ne .suffira pas toujours a protéeger
Vorganisme humain contre les ignom-
brables mécomptes auxquels il est en
butte du fait des bactéries aquatiques,
ct diverses affections et Pélection de

domivile que les vers font parfois en] Barométre Aj midi

nos fiatestius-heb:tats par trop hospi-
taliers n’out souvent, certes, pas d’au-

tre origine. L’cau, cette « amie » de
Vhomime, est

tibla He ~devenir soa ennemie et si
son attagquea estinsidieuse, pourn’étre
pas frarcho, ete n’en est pas moins
éviderte.

Mais comment sc .défendre contre
un ennemi nécessaire ? comment se
méfisr d’un ami qui vous hante cha-
que jour Excore si l'on pouvait se
passer d’une amitié si funeste! On
ouvrirait tout bonnement les bostilités
ct tla rupture aurait été immédiate.
Plus d’ami.

————————=—— oe

NUMERO A() CENTIMES

Les abonnements partent du rer. et da rg de chaque
mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou non De sont pas remis.



Encore ces dangers vous ont-ils 6té
offerts sous un pale crayon. En tous
cas, si vous les hyperbolisiez, je n’en
serais - je vous assure— que plus
& mon aise, car je n’ai jamais pu que
me le répéter ; si la peurde la mort
met le malade ans’ Vlesclavage
des prescriptions du médecin, la peur
seulo,des maladies« jougue » homme
en bonne santé a l’esclavage des pres-
criptions hygiéniques.

DocTeur C. PEARSON



PAILS DIVERS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

VENDREDI 25 OCrosre

761 ,3
Te mpératare|™ azimura 32,6

cuoustamment suscep-j} Moyenne diurne de la température 25,6

Le ciel a été clair dans lamatinée et trés-
nuageux dans I’aprés-midi.
: Pluie d’orage 4 8 h, 20 m, marquant aa
pluviométre 2.9 millimétres.
Le barométre n’a pas varié.
J. SCHERER

Renseignements Utiles
Canne & Sucre
Maate heusbacds, 4 sucks: vivmc, Sut

Plus d’eau. Mais il faut} les tiges pleines, hautes de 2 24 anétres, pou-

qu’on fasse une fausse téte d’ami fi-j vant méme en atteindre 5 et 6, sur 1/2 &

dele, que

ménage, que l’ou caresse d’une main} jaune, en ro

tandis qu3 l'on tape dur de autre,

avenfin on soit sacrilégs en empoi-|tre et d’autant
A °
pour ne pas soi-ja éé plus rapide.

sonnant so. « amie »

meme, boire la cigué des souffrances/sout p

Yon continue de faire bon] 4 centimétre de diamétre, sont

en

e, en violet, vert, etc. ; elles
distants de 10 4 15 centimé-
lus écartés que la croissance
Les feuilles engainantes

es, longaues de 50 centimetres &
rudes

ont des noeu

qaa redit 1a sombre Pathologie. C’est| 1 m. 25, larges de 44 5 centimeétres,

4 porter ce coup d’hypocrite
que jeme propose de vous instruire
dans un article prochaiao.

J'ai, A dessein, essayé, de vous re-
tracer les dangers
son ingdérée sans ancai7eé précaution.

e l'eau de bois-| tures, est

raffiué{et rapprochécs les unes des autres.

es fleurs forment un panache, appelé
Cetce plante, que l’on reprodait par bou-

wée le jus sucré que ren-
pone oe Meee cobich eu

ferment ses tiges.



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La Manufacture a toujours en dé-
pét un grand stock,— pour la vente
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agrt-aa-Prince, le 25 O:tobre 1907

istrat Communal
Le Mos. cette ville

Considérant qu’il y alieu de remettre
gs vigueur Varrété communal du 3 Oc-
4800, afin de mettre un frein aux

: s des cochers ;

Ie aux intéressés les disposi-
ons suivantes du sus-dit arrété.

Article ter. - A partir de cette date
ls différentes courses 4 faire, tant a
fielgrieur qu’a tx environs de la ville,
wat régiées comme sult -

‘ile, par personne
ears de Ta ville a Martissant
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Course de la ville & Drouillard
\@ Course de Ja ville A la Croix-des-Miss.
® Course de la ville 4 heure 1

Les enfants «u-dessous de huit ans
pieront demi-place et les nourissons
gront recus gratis.

Article 2.— Les conducteurs de voi-
we seront tenus de communiquer aux

ers un bulletin imprimé portant

numéro de la voiture, Jes noms du
optiétaire et le présent tarif, lequel
ber sera déliveé gratuitement par fa
Qommune ainsi que la plaque rumérotée
q@ilsdoivent recevoir avec leur patente.
-Acticle 3.— Les lanternes des voitu-
m publigues porteront un numéro
dordre gui seta posé également aux
isde fa Commune.
Article 4.— Il est défendu aux con-
tleurs de voiture de maltraiter leurs
ux sous peine de voir appliquer
eux, les prescriptions de la loi
ba ce cas.
Article5.— Les contestations entre
passagers et les conducteurs de voi-
qui parviendront immédiatement
agents de la police administrative
dceux de la Commune seront défé-
aux justices de paix.
Ariicle G.-~ Los couducteurs de voi-
qui ne sont ni occupés ni enuagés
ttenus de recovoir tous ceux qui

in de leur service.

scoulrevenants aux presentes dis-
ee seront punis cconfurmément
Ls présent avis sera publid et exe-
ala diligence des ageuts de la po-
almiuiztrative et de ceux de la
~—=Eune.
Fail a P' Hotel Communal, les jour,
et an que dessus.

STENIo VINCENT.

P.

mm SSmM ONS OS
SSESSSSSES
















WRITE DE BIENS DE MINEUR

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os de la grosse d’un jugement du
als ide Port-au-Prince, en date
we Octobre mil neuf cent sept, en-
, ge rmologatif de la délibératian du
, Sit ¢ du mineur Joseph An-
oian Georges, en date du vingt
= mil neuf cent sept.

rans dé le mercredi trente Octo-
be dix heures du matin, en I’é-
Parle ministére de M* Kléber
Sg 20taire, demeurant A Port-au-

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Fropriétaire, tutrize dative du dit) mineur

Joseph, Annulysse Coriolan Georges, son!
Ns, domicili¢e et demeurant 39 Port-au- |

Prince, ayant pour avocat M* Michel Orvste,
soussigne, en présence de Monsieur le Ge-

néral Servius Frangois, propriétaire, d-.mi-:
ous!

cilié et demeurant A Port-au-Prince.
brogé tuteur du mineur.

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tion de la moindre irrégularité
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ressant et écrasent les tiges dans des mou-
ins ou bien par macération ; d'autres ma-
nipulations sont nécessaire pour le filtrer,
le cuire, et le débarasser de la mélasse qu'il
contient. Enfin, le sucre brut ainsi obtenu
est soumis au raffinage, aprés quoi il est
mis dans le com:nerce sous la forme que
nous connaissons.

La mélasse donne par fermentation et
distillation Je rhum o2 tafia, produit acces-
soire trés important.

Les déchets des cannesou bagasses ne sont
Rs perdus ; on les brile généralement.

is quand l’extraction du sucre se fait par
macération, on ne peut plus briler les resi-
dus, o1en fait du papier. La cellulose de
canne fournit une bonne pate 4 papier
d’emballage et méme des _papiers blancs et
fins. On cite une usine dans la Louisiane
qui en fabrique 10.000 kilos par jour.

Il nous reste A parler de Vorigine et de
Vh’stoire de la Cinne a sicre. © rltivée au-
jourd’hui dans toutes les régions ehaudes du
globe, clle le fut tout d’aboid dans Inde
et en Cochinchine d’ot: clle s'est: répandue
en Afrique, puis en Amériqu., mais on ne
I’a trouvée nulle part 4 I’ciat sauvage. Le
no:n scientifique succharum dérive de sahara

ui, en sanscrit, siguifie sucre; les Arabes en
rene sukkar, dou les noms plus ou moins
semblables des langues europécnnes mo-
dernes.

Les Grecs et les Romains connaissaicnt le
sucre de Canne, qu’ils appelaient mie! de
Canne, mais non la_ plante. Ce furent les
Arabes qui répandirent celle-ci, d’abord en
Arabic, puis en Egypte et en Palestine. En
714, les Maures l’apportérent en Anda‘ousie
d’ou elle arriva 1 Madére, puis en 1420 aux
Canaries. Pendant longtemps ces iles appro-
visionnérent l'Europe de sucre, jusqua ce
que cette culture, introduite 4 Saint-Do-
mingue en 1494, puis 4 Cuba, fini par

rendre une telle importance au Nouveau

onde que ce dernier put suffire 4 lui scul
pendant longtemps aux besoins de la con-
sommation.

On est si habitué au sucre de nos jours,
qu’il serait difficile de concevoir une épo-
que sans lui ou de le remplacer par autre
chose.

Sans sucre, mi le café, ni le thé, ni le cho-
colat ne nous paraitraicnt buvables. Ces pro
duits étant inconnus dans l’antiquité et au
moyen ige, le besoin de sucrer se faisait
parallélement moins sentir. On avait le
miel pour faire des giteaux, etc. ; la pro-
duction de celui-ci devait étre importante
4 en juger par un seul fait cité par Tite-
Livre : dans leur lutte contre les Corses,
deux siécles avant notre ére, les Romains,
chaque fois que ces ficrs insulaires furent
défaits, leur imposérent un tribut consis-
tant en 100 4 200.000 livres de cire, quan-
tité énorme pour ce petit peuple. On peut
en induire quelle quantité de miel ila ita
pour l’obtenir. .

Eclaircissement

Dans son N° 2752 (10 année ) du 24
du courant, un quotidien de cette ville pu-
bliait un article qui, faisant allusion 4 un de
nos édiloriaux, semblait tendre, par l’em-

wsalenwuuticua U’u pussessif, a Uisio-
quer l’intégrité de notre comité de‘rédac-
tion.

Sar les représentations que nous adressa-
mes 4 la Direction de cette feuille, nous
fomes « référés » A un erratum que compor-
tait son numéro d’hicr. Cct erratum annon-
gait qu’au lieu de parler d’un sien article
ayant para dans le Matin, comme on I’a-
vait publié, on ne faisait que rappeler notre
article du 2 Septembre intitulé Pasvres et
Mendiants

Nous devions arréter l’aitention de nos
lecteurs sur le fait et nous profitons de cette
@céasion pour rappe ue tion
da Astin rene absolament responsable, en

justice ou partout ailleurs, de toutes ses
informations et de toutes les opinions émi-
ses dans ses Gdiloriaux.
Mariage

En l'Eglise Cathédrale le jeudi 7 No-
vembre prochain, 4 7 heures du matin, sera
célébré Je mariage de Mlle Claire RossiGNot
avec notre sympathique ami Frangois Ma-
THON.

Nous présentons nos sincéres félicitations
aux futurs époux.

Na‘ssance

Des Gonaives, on nous annonce Vheu-
reuse naissance d’un gros gargon, fils des
époux Uliimo Allen, qui a regu le prénom
d’HErvE.

Nos meilleurs voeux 4 Monsieus, Madame

et bébé.
Décés

Est morie hier soir 3 6 heures GEORGETTE
Gumsaup, igée de 11 mois. Ses funérailles
auront licu cet ap¢és-midi, 4 3 heures, a
VEglise Cathédrale.

Nos sinceres condoléances 41 la famille
Francois Guilbaud.

Revue du marché

La hausse quenoussignalions dans no-
tre dernicre revue s’est accentuée ; dés lun-
di on atteignait le taux de 418 0/o et de-
puis on a fait 4 423/25 o/o ; depuis hier on
est retombeé A 422 0/o qui est le taux d’ou-
veriure d’avjourd hut.

Les Traites s/ France se vendent tou-
jours A 2 1/42 1/2 o/o pour le Paris direct
et Hambourg-Paris.

Les cheques s/ New-York sont demandes
d 3/4 0/0.

Les derniéres nouvelles regues d’Europe
annoncentencore une baisse sur le Café qui
est coté 4 yo Fes.

Les Cours du Cacao se maintiennent tou-
jours avec fermeté sur le marché éteanger.
KF. 11s.

Les titres du gouvernement sont fermes :

Consolidées 6 o/o 4 39 1/2 Intéréts re" Sep-
tembre et 4 yo 0/o sur Décembre.

Consvlidés 30/0, 20 0/0. Emprunts Réunis :
38 O/o.

Les cours des marchandises comestibles
se ressentent énormément de la_ panique
sur le marché des Etats-Unis. On signale
déja une hausse considérable sur la Farine
qui se vend 1 P. 46. ‘

Usineg a sucre. Le stock actucl du sucre
turbind se renouvelle petit a petit 5 ce n’est
pas malheurcux, car, 4 prix egal, laprcférence
allait se porter sur le sucre des Etats Unis,
dit sucre en boules qui se vend A P. 0,50
la livre.

Port-au-Prince, 26 Octobre 1907.

Ligne Hollandaise

Ce matin est enué le steamer Prins
Maurits, avec les passagers suivants ve-
nant de :

Cayes : M. Appolon, H. Anglade, M,
Abraham, Rév. Picot, F. Lechaud, Franck
Gerdés, Eugéne Stacco, T. Lamothe, P.
Elie et enfant, Camille Laporte, Berlingéne
jeune, Louis Bélizaire, Mlle. J. Guitlaume,
B. Pélissier, Louis Séraphin, Frére Martin,
Guillaume Delatour.

Ni-Vork > Alfied Cameram, M. Tu-
linco.

Ligne Hambourgeoise

Le s/s Hispania est entré ce matin avec

les gers suivants venant de:
ingston: B. A. Lade, L. Kerlegrand,
Mme Arthur Bonnefil et enfant.

Jérémie: M. Elias, Germain, Lindingue,
Laraque, Cayemitte, H. Bresh, V. Salés,
V. Blanchet, F. Sanon, O. Sanon, H. Rou-
zier, Hamann, Martelly, Bigord, G. Ro-
bere et enfant, Mlle N. Lubin.

Tribunal criminél
Audience du 25 Octobre
Hier comparaissait le nommé Charles

Verlack, originaire de St Thomas, prévena

de blessures volontaires sur la personre de
Julius Joseph .

Me Borgella Camille présentait la détensede
Paccusé ; le si¢ge du Parquet était occupé
par le susbtitut Thibault et le ‘Tribunal
présidé par le Juge Ghampagne.

Le Jury ayant rendu un verdict nég iif,
Charles Verlack a été mis en liberté.
Theatre Haitien

Le Theatre Haitien donnera demain la
représentation que nous avons déji annon-
cée.

L’ Empercuy Dessalines est une pi¢ce mon-
tée avec soin et jouce avec talent; tous les
auditeurs de Vannée dernitre se firent un
vrai plaisir de le reconnaitre. Nous avons
le ferme espoir que cette opinion sera con-
firmée ct que les amateurs qui prétent si
largement leur concours 4 Voouvre saine
de Coicou se sentiront récompensés de
leurs peines et de leurs persévérants etlorts.
(eter

DEJEUNER DU 26 OCTOBRE
MIDI A 2 HEURES

Prix: G. 2.50
Beurre de Copenhague
Radis
Courtbouillon de poisson a la eréole
Langue de veau a PTtalienne
Cotelettes de mouton anx pommes
Haricots rouges en sauce
Riz blane au lard
Créme 4 la vanille
Fruits
Café
1/2 Vin

ooo ——————eS=>eEoWC5_k ___ eee

Nouvelles Etrangeres

DEPECHES 8§CUES CE MATIN







Nouvelles diverses

Havre. — Cafe Waili-Cap: 42.59.

Le « Ganada» est arcive hier a St-
Nazaire.

La Chamnbre vota aujourd’ hail: pro-
jet de loi portant approbation de la
convention interauationale du 3 No-
vembre J9VU pour la révision du_ ré-
yima des spiriteueux en Afrique ot
aborda la discussion des biens de :’k-
giise.

Le Sénat aborda la discussion de
la proposition de lot teandant a modi-
fier Particle 331 da cole civil, en ce
gui concerne les cnfan'ts adullérins.
Mr Chaumie, rapporteur, a la parole.

Méme situation au Maroc. Mauvai-
ses nouvelles du bassin de la Loire
ou la plaine est inondée au-dela de
Tours. La pluie tomb234 torrents dans
le Midi. Les enviruns de Nimes, Agdoe
et Montpellier sont tres éprouvés.

New-York. —La situation financiére
eat toujours trés inquiétante,

Contre Moulal-Hafid

TANGER. - Ghazi Pacha, un des
meilleurs généraux du Sultan Abdel-
Aziz, s’est embarqué aujourd’hui avec
cing cents hommes et quatre canons
4 destination de Mogador, od il va
opérer cootre l’armée de Moulai-Ha-

Le dirigeable militaire « Patrie »

Panis. — Le dirig able militaire fran-
cais « Patric » agrandi et modifié, a
Manceuvré aujourd'hui dans les envi-
rons de Paris. Il a parcouru une dis-
tance de 60 milles en moins de quatre

D Un cas de peste
UNDERQUE. — Un cas g |
posto > Dubonique a été déconvart’s
ord du paquebot « Provingi
v6 hier de Tunis. PONINGA 9 atti.

La santé de l’Empereur
Soseph Francois.
VIENNE. — La santé de l’Emperear

Frangois-Joseph continue a 3’ i
; | a .
rer. Les médccins disent que Ieee
valescence de Sa Majesté a commeg.
cé.

Un procés de Prcsse

_ BERLIN.— Le procés en diffamatiog
intenté pac le général comte Kuno dg
Moltke, ancien gouverneur ilitaigg |
de Berlin contre’M. Maximilien Hat *
den, rédacteur du « Kukunft », acom —
mencé ce matin. Dans une série d’ar. |
ligdes publiés dans le « Kukunft »,
Harden avait accusé le comte de
Moltk= d’appartenir a une coterie
dans laquelle des membres de la
cour se livraient 4 des ‘pratiques
mystiques et Spiritistes et cherchaient
ainfluencer les décisions de l’Empe-
reur dans Jes affiires politiques. Il
accusait en outre les membres de
cette cédterie de so livrer entre eux a
de certaines pratiques immorales.
La situation en Perse

Sr-PETERSBOURG. -— Une dépéche
ce Téhéran annonce que le Chaha
recu hier le Président du Parlement
et qu'il a signé un décret dissolvant le
cabinet. Le nouveau ministére persan
west pus encore formé.

La situation en Perse devient si criti-
que qu’une intervention russo-anglai-
se est consi.iérée imminente dans les
cercles diplomatiques.

I’ambissadeur do l’Angleterre Sit
Authur Nicholson a été recu en ate
dience par le Tsar au Palais de Pé-
terhof. On ignore le résultat de leut «
intention.

Secousses sismiques et pluies
torrentielles en Itaiie

Rome. — Des secousses sismiques
ont été ressenties en Italie pendant
ia soirée @’hier. Les plus fortes oat
été observées en Siciia et en Calabre,
ot: Iss populations ont abandonné les
tnaicons. Reggio et Messine ont été
Cprouvees, ainsi que Gerace, Sinopo-
li et Brancatane. Des pluies torrentiel-
les aggravent la situation. Les villa-
wes de Monteleone, Perruzzano, Sal-
Glario ont aussi baaucoup souffert ;
plusieurs personnes ont ¢té tuées.

LIGNE HOLLANDAISE

Le SSS « PRINS MAURITS»?.
venant du Sud est attendu same"
ai, 26 courant.

Il laissera Dimanche, 27 008.
rant, a 14 heures du mati,

pour Saint-Marc et New-York. ~
Port-au-Prince, 1e26 Octobre 1907:
GERLACH & C, AGENTS.

Hamburg America Lin

Le steamer « Hispania » partird
Lundi matin a 8 heures pour Pott
Goave, Gonaives, Port-de-Paix
Haitien, Puerto-Plata, St-Thom
et l'Europe ¢
Port-au-Prince 96 Octobre 1907

G. EEITEL & ©
- AGmnTs.